Green Lads à la
soirée festive pour fêter l'été, Plouha, le 12 juillet 2019
Le 12 juillet: la municipalité de Plouha organise une soirée festive pour fêter l'été.
Le menu prévoit un concert de Green Lads suivi par une bouillasse servie par un duo de deejays.
L'horaire indiquait 19:30', à 19:40, deux jeunes gens, fringués d'un gilet et pantalon en tweed d'un vert chasseur, se radinent sur scène, l'un ramasse un violon électrique et son archet, le second a sorti une flûte de son carquois.
Bonsoir, mesdames et messieurs, nous sommes les Green Lads, pas des garçons d'écurie, mais des mecs en vert, nous pratiquons de la musique irlandaise sur un tapis électro.
Habituellement a young and beautiful las ( Marie-Amélie Vivier des Sales Gosses ou Double Casquette Swing) se joint à nous, elle a raté le TGV, sorry.
Ce soir vous verrez et entendrez Antoine au carré:Antoine Rozé au violon ( Aroze) et Antoine Morin aux flûtes ( tin whistle, traversière e a) .
On vient de sortir l'album 'Foam and Lads' ( sept titres) qui succède à ' Green Lads' .
La playlist de la soirée est basée sur ces deux volumes, vous pouvez escompter entendre des jigs, reels, ballads basés sur le folklore irlandais, le tout baignant dans une solution techno, ce qui devrait nous permettre un jour d'être programmé à Tomorrowland ou à faire l'ouverture des jeux olympiques car, contrairement à David Guetta, on n'a pas l'habitude de paumer notre trousseau de clés.
Après deux reels énergiques reposant sur une bande, qui t'ont fait penser à la petite prodige Lindsey Stirling, le duo propose 'Sweet Ireland' qui nous trimballe du côté des verdoyants vallons et collines peuplées de paisibles moutons paissant sur l'herbe tendre là où régit une constitution débutant en ces termes...n the Name of the Most Holy Trinity, from Whom is all authority and to Whom, as our final end, all actions both of men and States must be referred,We, the people of Éire,Humbly acknowledging all our obligations to our Divine Lord, Jesus Christ, Who sustained our fathers through centuries of trial.....
Tu veux un ruissseau et des papillons, pas de problèmes!.
Et des libellules, faut pas exagérer, mais on te propose une Kilkenny.
Le cocktail est divertissant, mais il n'est pas sûr que la panade électro plaise aux puristes, Plouha s'en moque et bat des mains.
Sur la lancée, le duo amorce l'animé 'FK' , avant de nous amener faire la connaissance des leprechauns et du chaudron d'or.
Près du stand nougat et cacahuètes, un vil cabot, peu mélomane, manifeste son mécontentement, la flûte enchaîne soutenue par le boum boum boum sur bandes, le clebs braille de plus belle, ta voisine lui crie ' ta gueule'.
Bienvenue dans les 'Grand Scapes' annonce le violon, on suit le guide en dansant.
Sans Marie-Amélie, ça ne va pas être de la tarte de pousser la chansonnette, on vous fait la suivante en yaourt irlandais, vous pouvez nous aider et chantonner da di dan dan ooh, ce que firent les locaux!
Dans leur nouveau roman, ils ont repris le joyeux ' Galway Girl' de Steve Earle, une belle fille, légèrement volage, aux yeux bleus et à la crinière noire.
Plouha, si tu avances, Antoine danse, je descends jouer du violon à vos côtés.
L'ambiance monte d'un cran, les gars sont sympa, leur approche est attachante, Plouha s'approche du podium.
Un nouvel extrait pétillant de 'Foam and Lads' précède ' Ways of peace' ( ?) , une ballade pour calmer le jeu.
En pays Celte, les reels se ramassent à la pelle, en voici encore un.
Leur recette s'apparente à la cuisine de Caravan Palace et à leur electro swing, ici on nous sert du techno folk, le chant pré -enregistré ajoutant une touche Boney M à l'ensemble.
En Bretagne on ne boit pas que de l'eau, on vient de nous servir deux pintes, so ' Hier Mat'.
Restons au bistrot avec ' Pub Stereotypes', attention la dernière commande avant 23h.
Braves gens, il nous reste deux morceaux, c'est le moment de bouger, le jig se mue en andro, ils sont quatre à entamer une ronde, puis six, un seul élément mâle, PL 2019, aussi chevelu que Yul Brynner, participe à la farandole.
'Korrigansda' ( ?) achève un set fort apprécié par les indigènes et les allochtones.
Au décompte final, que des visages souriants, ce concert sans prétention aura charmé les esprits les plus chagrins.