Wallis Bird - Sam Vance-Law au Witloof Bar du Botanique - Bruxelles, le 26 février 2017
Wallis Bird est un drôle d'oiseau au plumage ébouriffé, ce zozio, zozo, rit, pleure, s'agite, suinte, raconte des boniments et compose des chansons incisives, dimanche dernier, Wallisimo l'Irlandaise, a mis tout le Witloof à genoux , l'a éclaboussé de son talent et de sa bonne humeur communicative.
Un grand concert !
La soirée avait déjà débuté sous d'heureux auspices avec la prestation colorée de Sam Vance-Law, un artiste canadien devenu ich bin ein Berliner, ville dans laquelle il s'est trouvé des affinités avec les dandies de Get Well Soon.
Sam fait partie du band de Miss Bird, en début de set il est accompagné par Emma Greenfield, également membre du club, au cornet, percussions et backing vocals, plus tard, le bruxellois d'origine irlandaise, Aidan, se joindra au duo, à la guitare et au sax, Sam, quant à lui, croone, joue du piano et du violon.
En français, accent patate chaude: il y a dix minutes j'étais perdu dans votre ville magnifique, je m'appelle Sam, j'ai 13 ans, je ne parle pas le français, sorry!
Sam's debut, ' Homotopia' est prévu pour bientôt.
Tu dis, Elio?
Tu aimes le titre, Sam est spirituel, c'est pas comme certains de tes collègues!
Au piano, il lance ' Wanted to' ( à vérifier), à l'arrière la délicieuse Emma l'accompagne au bugle.
Cette valse élégante évoque effectivement le monde de Konstantin Gropper ou celui de The Divine Comedy.
Next one is another chill song, it is called ' Isle of Man' ....it's a secret place where I live my fantasies... romantisme accentué par la trompette pâteuse.
Joli!
Voilà Aidan, à la guitare, Sam saisit un violon pour amorcer 'Gaybe', au choix un bébé ayant deux papas ou deux mamans.
Il ne manque pas d'humour cet élégant trentenaire qui propose ' Let's get married'.
S'adresse-t-il à JP ou à toi, who knows?
Il en reste une.
Une seule, le public est déçu!
Oui, il paraît qu'une certaine Wallis Bird joue après nous.
En cette période de carnaval tout le monde se déguise, un petit moustachu, styla la bande à Bonnot, prend place derrière les caisses, qu'il/elle tabasse joyeusement pendant ce slow forain qui clôture un show distrayant de 20' à peine.
A 13 ans, on ne doit pas brûler la chandelle par les deux bouts!
Wallis Bird
Le cinquième album ' Home' ( analysé précédemment) est sorti fin 2016, et depuis novembre, l'oisillon a quitté son nid douillet pour aller le présenter aux quatre coins du globe, ce qui nous vaut une halte bruxelloise au Witloof, peuplé à 75% d'expats.
Bonsoir, bonsoir, the wine is fine, let's have a good time!
Des promesses électorales tenues, c'est rare!
Accompagnée par toute l'équipe vue il y a 25', Aidan à la clarinette basse, ce coup-ci, Wallis engage le set avec le chant choral ' Love', sur lequel elle a plaqué ' The deep reveal' , un gospel fragile.
Après ce démarrage relativement sage elle annonce...I wanna see you shake your body, Brussels... message bien capté par une jolie voisine, ' Fantasy' remue à la manière de Sheila E, du white funk salement agité!
A l'acoustique, 'The Circle', de 2007, is a song about friendship qui se fond dans 'That leads the way' , nettement plus épique et enjoué avec ces battements de mains fébriles.
Nouvel enchaînement sans pause, ' I can be your man' un doo wop/gospel vaudou/ tribal entamé a capella , Herr Professor en beatboxing, Emma aux percus, Bruxelles aux handclaps.
Une bête de scène, la petite Wallis!
Elle s'en va jouer le single 'Change' au piano et le chante avec ses tripes.
La setlist semble abandonnée, le moineau reste derrière les touches et propose la ballade baroque pop ' Seasons' qui en principe devait achever le show.
Un grand moment lorsque solo, la Berlinoise adoptée, expose 'Home', toute la crypte tremble avec elle, sauf deux ou trois trublions tapageurs, installés au bar, auxquels Aidan va demander le silence.
Après ces minutes sérieuses, le naturel espiègle de l'enfant refait surface, pour rire elle entame' Eye of the tiger' puis ' Oops, I did it again' avant qu'un plaisantin ne hurle ' Shaft' et qu'elle éclate de rire en se tapant les cuisses comme un hussard revenu de Russie.
Revenons aux choses sérieuses avec le rock rocailleux ' Control' , tellement allumé qu'elle brise une corde.
Une bonne âme dans le public tient à rafistoler l'instrument, Wallis a reçu une roue de rechange et amorce une version débridée de ' Teardrop' .
Après ce fait d'armes, Bruxelles a droit à un salut de gladiateurs, les combattants quittent l'arène avant de revenir pour les bis.
Quelques savoureuses anecdotes concernant son passé de joueuse de foot précèdent le singalong ' To my bones', un Celtic rock tellement délirant qu'une seconde corde rend l'âme.
C'est à quatre derrière un micro pour interpréter ' In dictum' a capella que s'achève un des concerts les plus énergiques de ce début 2017.
mardi 28 février 2017
lundi 27 février 2017
LABtrio - CD release Nature City - Jazz Station- Saint-Josse - ten-Noode, le 25 février 2017
LABtrio - CD release Nature City - Jazz Station- Saint-Josse-ten-Noode, le 25 février 2017
Le LABtrio fête 10 ans d'existence et la sortie d'un troisième disque, ' Nature City'.
Le 24, ces talentueux jeunes gens, dont la moyenne d'âge se situe en dessous de la barre de 30, réjouissaient le Handelsbeurs, ce samedi, Bruxelles les attendait à la Jazz Station, chaussée de Louvain.
Du jazz en apéro, puisque le concert débute à 18h, heure à laquelle l'ancienne gare est pleine à ras bord, il a fallu refuser des candidats auditeurs.
Line-up:
-Lander Gyselinck: Drums, Compositions, making weird faces, pour le plus grand plaisir des photographes...
-Bram De Looze: Piano, Compositions, changing forms and laughing, smiling plutôt.
-Anneleen Boehme: Double Bass, Compositions, takin' care of the others et du public également, elle annonce les morceaux in't Frans, English, und in Dutch!
A la lecture de ces noms, une étincelle jaillit dans ton cerveau décrépit: Lander , cet éternel gamin qui accumule les onderscheidingen ( e.a. :Vlaamse cultuurprijs voor muziek, Mia als beste muzikant), en dehors du LABtrio, il s'agite au sein de STUFF, Beraadgeslagen ou Laughing Bastards... , tu l'as croisé à Brosella, au Gent Jazz, à l'AB, au Jazz Marathon etc..., Bram, lui, dirige son propre Septych, il s'amuse avec Antoine Pierre ou Axel Gilain et d'autres jazzmen tricolores, quant à la gentille Anneleen, elle a fondé tout récemment un bass quartet baptisé The Bass Party et elle collabore avec la fine chanteuse Fien Desmet.
Il a fallu 15' pour installer tout le monde, ensuite l'équipe se faufile entre les tables et les chaises pour gagner le podium.
'Elevator', la première plage de 'Nature City' est lancée par juffrouw Boehme, pour ne pas effrayer la clientèle, le démarrage se fait en douceur, Lander caresse affectueusement ses cymbales, le pianiste rêve avant de se mettre à triturer les entrailles de son instrument de manière peu sympathique.
Tandis que la double bass répète la même note de manière constante, Bram décide qu'il est l'heure de jouer de manière plus conventionnelle, lentement la composition évolue vers des sphères emplies de mystères, d'embuscades et de pièges.
Un premier break permet à Anneleen de placer un soliloque pas chiffonné, les garçons se joignent à elle pour terminer l'ascension au pas de course.
Ja, Cindy?
Of ik het goed vind?
Bête question, maske, qui n'apprécie pas ces aventures?
'Ihor', composé par Bram De Looze, est introduit de manière minimaliste par le batteur, très concentré, Bram, le rejoint, puis la contrebasse se fait entendre.
Le trio nous propose du jazz sur le fil qui te prend à la gorge, l'étreinte ne sera relâchée qu'après les dernières notes.
Comme libérés, les auditeurs applaudissent pendant de longues minutes.
Patiente, l'élément féminin attend que les clameurs faiblissent pour saisir le micro et présenter les deux premières salves, ainsi que la suivante, une 'Fugue' de Bach traitée façon Blue Note.
Bach et le jazz ne sont pas étrangers, Jacques Loussier, The Swingle Singers, The Modern Jazz Quartet et bien d'autres se sont attaqués à l'oeuvre de Johann Sebastian, on retiendra également l'admiration sans borne de Keith Emerson pour le maître baroque, en 1967, déjà, le 'Rondo' de The Nice contient un extrait de 'Toccata and Fugue in D minor'. La formule proposée par le LABtrio rejette toute vision linéaire de la fugue, l'approche déstructurée peut surprendre.
Frottements et bruissements annoncent ' Twin Peaks' , pièce pour laquelle le piano prend des accents romantiques tandis que Lander a sorti des castagnettes miniatures d'une boîte à malices.
Anneleen, appliquée, grimace en manipulant ses cordes, les cymbales frétillent sous les frôlements du magicien des baguettes, Bram s'applique, la Jazz Station retient son souffle et savoure.
Le set un prend fin avec un morceau dédié aux nombreux individus souffrant de taux de cholestérol trop élevé et d'excès de triglycérides; ' Low fat', un faux swing acrobatique.
Pause de 15', pas évident d'atteindre le bar!
'Anders' ( album 'Fluxus') engage la seconde mi-temps, même équipe, aucun changement, comme après le coup de sifflet initial, les joueurs décident de mettre la balle en mouvement sans s'énerver.
Ils dessinent de jolies arabesques, ce qui nous permet de rêvasser et de songer à des paisibles paysages agrestes où tu croises fermes isolées et troupeaux flegmatiques, l'air est sain, la ville est loin.
Avec le limpide 'Lumen' on replonge dans la lecture du dernier recueil, tandis que ' Wiggle', dominé par le jeu de batterie, semble plus destiné aux amateurs de montagnes russes et autres attractions brise-cou.
Le piano brode, la contrebasse, sobre, entame un effort solitaire de longue haleine, mais le perfide Lander accélère sensiblement le rythme et pour nous mystifier in extenso nous propose une fausse fin hypocrite avant de terminer en toute décontraction.
'Mental Floss' passe du steeple-chase au romantisme serein puis se fait torrent capricieux, les nombreux changements de directions te tiennent en haleine de bout en bout et quand tu lis FIN au générique, tu applaudis sans retenue.
Nous allons terminer ce set par une seconda adaptation d'une oeuvre de Bach, 'Variation 15'.
Bach servi on the rocks pétille comme une boisson euphorisante et la Jazz Station se lève pour faire un triomphe au LABtrio.
Un bis?
A vous de choisir: eighties ou nineties?
Julie, à voix haute: eighties!
OK, put on your dancing shoes voici notre vision du hit ' She's a maniac' de Michael Sembello!
La Classe , tout simplement!
Le LABtrio fête 10 ans d'existence et la sortie d'un troisième disque, ' Nature City'.
Le 24, ces talentueux jeunes gens, dont la moyenne d'âge se situe en dessous de la barre de 30, réjouissaient le Handelsbeurs, ce samedi, Bruxelles les attendait à la Jazz Station, chaussée de Louvain.
Du jazz en apéro, puisque le concert débute à 18h, heure à laquelle l'ancienne gare est pleine à ras bord, il a fallu refuser des candidats auditeurs.
Line-up:
-Lander Gyselinck: Drums, Compositions, making weird faces, pour le plus grand plaisir des photographes...
-Bram De Looze: Piano, Compositions, changing forms and laughing, smiling plutôt.
-Anneleen Boehme: Double Bass, Compositions, takin' care of the others et du public également, elle annonce les morceaux in't Frans, English, und in Dutch!
A la lecture de ces noms, une étincelle jaillit dans ton cerveau décrépit: Lander , cet éternel gamin qui accumule les onderscheidingen ( e.a. :Vlaamse cultuurprijs voor muziek, Mia als beste muzikant), en dehors du LABtrio, il s'agite au sein de STUFF, Beraadgeslagen ou Laughing Bastards... , tu l'as croisé à Brosella, au Gent Jazz, à l'AB, au Jazz Marathon etc..., Bram, lui, dirige son propre Septych, il s'amuse avec Antoine Pierre ou Axel Gilain et d'autres jazzmen tricolores, quant à la gentille Anneleen, elle a fondé tout récemment un bass quartet baptisé The Bass Party et elle collabore avec la fine chanteuse Fien Desmet.
Il a fallu 15' pour installer tout le monde, ensuite l'équipe se faufile entre les tables et les chaises pour gagner le podium.
'Elevator', la première plage de 'Nature City' est lancée par juffrouw Boehme, pour ne pas effrayer la clientèle, le démarrage se fait en douceur, Lander caresse affectueusement ses cymbales, le pianiste rêve avant de se mettre à triturer les entrailles de son instrument de manière peu sympathique.
Tandis que la double bass répète la même note de manière constante, Bram décide qu'il est l'heure de jouer de manière plus conventionnelle, lentement la composition évolue vers des sphères emplies de mystères, d'embuscades et de pièges.
Un premier break permet à Anneleen de placer un soliloque pas chiffonné, les garçons se joignent à elle pour terminer l'ascension au pas de course.
Ja, Cindy?
Of ik het goed vind?
Bête question, maske, qui n'apprécie pas ces aventures?
'Ihor', composé par Bram De Looze, est introduit de manière minimaliste par le batteur, très concentré, Bram, le rejoint, puis la contrebasse se fait entendre.
Le trio nous propose du jazz sur le fil qui te prend à la gorge, l'étreinte ne sera relâchée qu'après les dernières notes.
Comme libérés, les auditeurs applaudissent pendant de longues minutes.
Patiente, l'élément féminin attend que les clameurs faiblissent pour saisir le micro et présenter les deux premières salves, ainsi que la suivante, une 'Fugue' de Bach traitée façon Blue Note.
Bach et le jazz ne sont pas étrangers, Jacques Loussier, The Swingle Singers, The Modern Jazz Quartet et bien d'autres se sont attaqués à l'oeuvre de Johann Sebastian, on retiendra également l'admiration sans borne de Keith Emerson pour le maître baroque, en 1967, déjà, le 'Rondo' de The Nice contient un extrait de 'Toccata and Fugue in D minor'. La formule proposée par le LABtrio rejette toute vision linéaire de la fugue, l'approche déstructurée peut surprendre.
Frottements et bruissements annoncent ' Twin Peaks' , pièce pour laquelle le piano prend des accents romantiques tandis que Lander a sorti des castagnettes miniatures d'une boîte à malices.
Anneleen, appliquée, grimace en manipulant ses cordes, les cymbales frétillent sous les frôlements du magicien des baguettes, Bram s'applique, la Jazz Station retient son souffle et savoure.
Le set un prend fin avec un morceau dédié aux nombreux individus souffrant de taux de cholestérol trop élevé et d'excès de triglycérides; ' Low fat', un faux swing acrobatique.
Pause de 15', pas évident d'atteindre le bar!
'Anders' ( album 'Fluxus') engage la seconde mi-temps, même équipe, aucun changement, comme après le coup de sifflet initial, les joueurs décident de mettre la balle en mouvement sans s'énerver.
Ils dessinent de jolies arabesques, ce qui nous permet de rêvasser et de songer à des paisibles paysages agrestes où tu croises fermes isolées et troupeaux flegmatiques, l'air est sain, la ville est loin.
Avec le limpide 'Lumen' on replonge dans la lecture du dernier recueil, tandis que ' Wiggle', dominé par le jeu de batterie, semble plus destiné aux amateurs de montagnes russes et autres attractions brise-cou.
Le piano brode, la contrebasse, sobre, entame un effort solitaire de longue haleine, mais le perfide Lander accélère sensiblement le rythme et pour nous mystifier in extenso nous propose une fausse fin hypocrite avant de terminer en toute décontraction.
'Mental Floss' passe du steeple-chase au romantisme serein puis se fait torrent capricieux, les nombreux changements de directions te tiennent en haleine de bout en bout et quand tu lis FIN au générique, tu applaudis sans retenue.
Nous allons terminer ce set par une seconda adaptation d'une oeuvre de Bach, 'Variation 15'.
Bach servi on the rocks pétille comme une boisson euphorisante et la Jazz Station se lève pour faire un triomphe au LABtrio.
Un bis?
A vous de choisir: eighties ou nineties?
Julie, à voix haute: eighties!
OK, put on your dancing shoes voici notre vision du hit ' She's a maniac' de Michael Sembello!
La Classe , tout simplement!
samedi 25 février 2017
Suite du feuilleton décès: Larry Coryell, Leon Ware, Horst Maier-Thorn, Joe "Boogie" Dunlap, Jorge Dell
Mort du Godfather de la fusion, le grand guitariste Larry Corryel.
C'était en 1971, lors du défunt Jazz Bilzen, que tu prends connaissance de la musique de Larry Coryell, l'homme avait déjà enregistré trois albums , pas mal de tes copains avaient déjà quitté la plaine limbourgeoise, le jazz ne les branchait pas.
Grave erreur, sur scène Larry Coyell était plus performant que bon nombre de guitaristes rock, un ouragan!
Ce génie prolifique compte une discographie pléthorique, des albums à son nom, d'autres avec le projet Eleventh House comprenant e.a. Randy Brecker ou Alphonse Mouzon et plusieurs albums en tant que sideman.
Assurément Larry fait partie de l'histoire du jazz et du rock.
Il est mort dimanche dernier à 73 ans!
Leon Ware nous a quittés le 23 février, le gars de Detroit était non seulement chanteur et songwriter mais sa réputation de producer n'est plus à faire: Michael Jackson, Marvin Gaye, Minnie Riperton, Quincy Jones, tous ont fait appel à ses services.
Il nous laisse une dizaine d'albums de r'n'b, soul, disco, le dernier ' Moon Ride' datant de 2008.
Trois décès dans le monde du metal: Horst Maier-Thorn, guitariste pour Bonfire de 1986 à 1988, ex- Cacumen de 1979 à 1986.
En 1988 sa place est prise par Angel Schleifer au sein du groupe allemand.
Joe "Boogie" Dunlap a fait partie du death metal band texan Prophecy au sein duquel il tenait la guitare, on l'entend sur une demo de 1996 et sur l'album 'Foretold...Foreseen' de 1998, son nom est également crédité sur le split Prophecy/Perversist de 1999.
Jorge Dell, lui aussi guitariste, a fait partie de Angkor Vat, un thrash metal band en provenance d'Uruguay , avant de rejoindre ceux-ci il officiait chez Fakin Birra, plus groovy que le précédent.
C'était en 1971, lors du défunt Jazz Bilzen, que tu prends connaissance de la musique de Larry Coryell, l'homme avait déjà enregistré trois albums , pas mal de tes copains avaient déjà quitté la plaine limbourgeoise, le jazz ne les branchait pas.
Grave erreur, sur scène Larry Coyell était plus performant que bon nombre de guitaristes rock, un ouragan!
Ce génie prolifique compte une discographie pléthorique, des albums à son nom, d'autres avec le projet Eleventh House comprenant e.a. Randy Brecker ou Alphonse Mouzon et plusieurs albums en tant que sideman.
Assurément Larry fait partie de l'histoire du jazz et du rock.
Il est mort dimanche dernier à 73 ans!
Leon Ware nous a quittés le 23 février, le gars de Detroit était non seulement chanteur et songwriter mais sa réputation de producer n'est plus à faire: Michael Jackson, Marvin Gaye, Minnie Riperton, Quincy Jones, tous ont fait appel à ses services.
Il nous laisse une dizaine d'albums de r'n'b, soul, disco, le dernier ' Moon Ride' datant de 2008.
Trois décès dans le monde du metal: Horst Maier-Thorn, guitariste pour Bonfire de 1986 à 1988, ex- Cacumen de 1979 à 1986.
En 1988 sa place est prise par Angel Schleifer au sein du groupe allemand.
Joe "Boogie" Dunlap a fait partie du death metal band texan Prophecy au sein duquel il tenait la guitare, on l'entend sur une demo de 1996 et sur l'album 'Foretold...Foreseen' de 1998, son nom est également crédité sur le split Prophecy/Perversist de 1999.
Jorge Dell, lui aussi guitariste, a fait partie de Angkor Vat, un thrash metal band en provenance d'Uruguay , avant de rejoindre ceux-ci il officiait chez Fakin Birra, plus groovy que le précédent.
jeudi 23 février 2017
Few Bits + Kite Base / Ancienne Belgique ( Club)- - Bruxelles, le 22 février 2017
Few Bits + Kite Base / Ancienne Belgique ( Club)- - Bruxelles, le 22 février 2017
Si dans la grande salle le concert de Benjamin Biolay affichait sold-out, on ne se bousculait pas vraiment au Club qui présentait pourtant une affiche, féminine, engageante: Few Bits + Kite Base!
Karolien Van Ransbeeck, un petit whisky pour noyer le trac, venait présenter l'album ' Big Sparks' au public bruxellois et Kite Base allait nous faire découvrir plusieurs plages d'un premier album, 'Latent Whispers' prévu pour le mois de mai.
20:15' Kite Base.
Le projet, étonnant, formé par deux bassistes en jupon, la formidable Ayşe Hassan de Savages et une frêle blonde, Kendra Frost, bassiste chez Blindness jusqu'en 2013 et guest singer chez Black Needle Noise.
Leur set intense, d'un peu plus de trente minutes, aura frappé les imaginations, c'est une certitude, ce duo va faire des vagues dans un avenir imminent.
Un: les filles sont plutôt agréables à observer.
Deux: musicalement les Londoniennes font preuve d'imagination et d'originalité, deux basses et une boîte à rythmes engendrant un post-punk, proche de Siouxsie, s'appuyant sur des beats electro sombres.
Une grosse claque pour pas mal de monde, leur stand merch a vu défiler des dizaines de nouveaux fans!
Les filles ouvrent par ' Soothe', Ayse, à genoux, s'amusant avec son jouet pour émettre des stridulations pas vraiment mélodieuses, sa compagne se joint au mouvement en manipulant le sequencer pour créer un environnement sonique avant de se mettre au chant et de caresser sa basse de manière moins âpre.
Ce premier titre mordant a réussi à rameuter les piliers de comptoir face à la scène.
Kendra, en français dans le texte: ' Bonjour, ça va?', ce seront les seules paroles prononcées jusqu'au salut final, elles enchaînent sur ' Blueprint', plus noir que bleu.
Elles nous rappellent l''urgence qu'affichait PJ Harvey à ses débuts.
Basse en disto pour ' Grids', en froide guerrière, Ayşe Hassan pointe son instrument en direction des premiers rangs, une tueuse, on vous dit!
La machine balance des beats écrasants, les nanas retournent au front avec ' Transition' qu'il faudra reprendre depuis le début, la technologie ayant refusé tout secours!
Pas désarmée pour autant, la plus sauvage nous sort un jeu phénoménal.
Scénario similaire pour 'Miracle waves' qui fait des vagues géantes!
' Nineteen' et l'obsédant ' Dadum' mettent un terme à une prestation ayant semblé trop courte pour pas mal d'auditeurs!
Merci beaucoup, nous sommes Kite Base, elles se tirent et nous laissent tout penauds!
Leur tournée se poursuit en Allemagne.
Few Bits
Ta première rencontre avec Karolien Van Ransbeeck date de 2010, Few Bits, solo, assurait le support de Rebecca Pronsky à Toogenblik ( Haren).
Depuis, tu as croisé l'ex choriste d'Admiral Freebee à plusieurs reprises, avec full band, en trio, solo.
Ce soir elle a embarqué cinq musiciens talentueux pour sa prestation à l'AB, Tim Coenen à la twelve stings / Peter Pask devenu bleu avec Bjorn Eriksson, à la basse/ Jules Lemmens aux drums/ Nico Janssens, que tu as croisé plusieurs fois avec Star Club West, à la guitare, aux keys et backings et le jeune papa Steven Holsbeeks à la guitare, backings et parfois claviers.
Karolien zingt et manie une acoustique ou des shakers.
' Sweet warrior' ouvre.
Bienvenue dans l'univers indiefolk/americana feutré et intimiste de Miss Van Ransbeeck.
Tu ne jures que par Eileen Jewell, Tift Merritt, Gretchen Peters, tu vas vénérer Few Bits, ses vocaux délicats, légèrement éraillés, et les arabesques dessinées par les guitares.
T'as pris un filet, oui, I'm going ' Chasing rainbows' , cette plage mélancolique est suivie par le uptempo ' I will set you free' et si tu veux faire rouler les dés, à ta guise!
' Big sparks' débute en mode ballade avant de faire des étincelles.
L'americana de Few Bits peur se teinter de nuances shoegaze/postrock ou slowcore, selon les besoins, l'équipe entourant la demoiselle peut tout faire!
' Days' joue la carte indie atmosphériques, Nico Janssens nous gratifie d'effets vertigineux, le timbre de l'élégante ( chemiser blanc/ short noir/coiffure classique) Karolien s'approchant de celui de Liz Phair.
' Starry eyed' is about raging waves, c'est vrai que ce satané vent annonce une tempête pour la nuit!
Le titre, soigné, emballé, elle veut entamer 'Anyone else', elle gratte son instrument, rien!
Koen, au secours, ça marche plus!
Un bandage adhésif, on reprend.
Elle ne craint pas la solitude, cette fille, ...I feel good when I'm by myself...
'The wolves' connaît une attaque bluesy et le beau ' Shell' est dédié à la famille ( 8% du public) qui a fait le déplacement.
Le sublime ' One night friend' provient également du premier album, il précède l'épicurien ' Summer sun' qui nous invite à folâtrer au soleil.
La dernière, la préférée de Jules, non pas César, Jojo, Jules Lemmens, se nomme ' Do your best', elle a le don de rendre le sourire à tous ceux qui ont été engueulés par leur boss au boulot.
Bis.
Solo, car Joke, refuse de monter sur scène pour l'accompagner, ' Pick you up'.
Le band la rejoint pour terminer la soirée par le soyeux 'People' et 'Souvenir' qui voit Matthias Bastiaens ( guitariste remplaçant) prendre place à côté de Jules, qui lui a refilé une cowbell et une baguette.
Il est 22:40', la fête s'achève, Few Bits a, une nouvelle fois, convaincu et tenu le public en haleine de bout en bout.
En mars à New-York ( Rockwood Music Hall) !
Si dans la grande salle le concert de Benjamin Biolay affichait sold-out, on ne se bousculait pas vraiment au Club qui présentait pourtant une affiche, féminine, engageante: Few Bits + Kite Base!
Karolien Van Ransbeeck, un petit whisky pour noyer le trac, venait présenter l'album ' Big Sparks' au public bruxellois et Kite Base allait nous faire découvrir plusieurs plages d'un premier album, 'Latent Whispers' prévu pour le mois de mai.
20:15' Kite Base.
Le projet, étonnant, formé par deux bassistes en jupon, la formidable Ayşe Hassan de Savages et une frêle blonde, Kendra Frost, bassiste chez Blindness jusqu'en 2013 et guest singer chez Black Needle Noise.
Leur set intense, d'un peu plus de trente minutes, aura frappé les imaginations, c'est une certitude, ce duo va faire des vagues dans un avenir imminent.
Un: les filles sont plutôt agréables à observer.
Deux: musicalement les Londoniennes font preuve d'imagination et d'originalité, deux basses et une boîte à rythmes engendrant un post-punk, proche de Siouxsie, s'appuyant sur des beats electro sombres.
Une grosse claque pour pas mal de monde, leur stand merch a vu défiler des dizaines de nouveaux fans!
Les filles ouvrent par ' Soothe', Ayse, à genoux, s'amusant avec son jouet pour émettre des stridulations pas vraiment mélodieuses, sa compagne se joint au mouvement en manipulant le sequencer pour créer un environnement sonique avant de se mettre au chant et de caresser sa basse de manière moins âpre.
Ce premier titre mordant a réussi à rameuter les piliers de comptoir face à la scène.
Kendra, en français dans le texte: ' Bonjour, ça va?', ce seront les seules paroles prononcées jusqu'au salut final, elles enchaînent sur ' Blueprint', plus noir que bleu.
Elles nous rappellent l''urgence qu'affichait PJ Harvey à ses débuts.
Basse en disto pour ' Grids', en froide guerrière, Ayşe Hassan pointe son instrument en direction des premiers rangs, une tueuse, on vous dit!
La machine balance des beats écrasants, les nanas retournent au front avec ' Transition' qu'il faudra reprendre depuis le début, la technologie ayant refusé tout secours!
Pas désarmée pour autant, la plus sauvage nous sort un jeu phénoménal.
Scénario similaire pour 'Miracle waves' qui fait des vagues géantes!
' Nineteen' et l'obsédant ' Dadum' mettent un terme à une prestation ayant semblé trop courte pour pas mal d'auditeurs!
Merci beaucoup, nous sommes Kite Base, elles se tirent et nous laissent tout penauds!
Leur tournée se poursuit en Allemagne.
Few Bits
Ta première rencontre avec Karolien Van Ransbeeck date de 2010, Few Bits, solo, assurait le support de Rebecca Pronsky à Toogenblik ( Haren).
Depuis, tu as croisé l'ex choriste d'Admiral Freebee à plusieurs reprises, avec full band, en trio, solo.
Ce soir elle a embarqué cinq musiciens talentueux pour sa prestation à l'AB, Tim Coenen à la twelve stings / Peter Pask devenu bleu avec Bjorn Eriksson, à la basse/ Jules Lemmens aux drums/ Nico Janssens, que tu as croisé plusieurs fois avec Star Club West, à la guitare, aux keys et backings et le jeune papa Steven Holsbeeks à la guitare, backings et parfois claviers.
Karolien zingt et manie une acoustique ou des shakers.
' Sweet warrior' ouvre.
Bienvenue dans l'univers indiefolk/americana feutré et intimiste de Miss Van Ransbeeck.
Tu ne jures que par Eileen Jewell, Tift Merritt, Gretchen Peters, tu vas vénérer Few Bits, ses vocaux délicats, légèrement éraillés, et les arabesques dessinées par les guitares.
T'as pris un filet, oui, I'm going ' Chasing rainbows' , cette plage mélancolique est suivie par le uptempo ' I will set you free' et si tu veux faire rouler les dés, à ta guise!
' Big sparks' débute en mode ballade avant de faire des étincelles.
L'americana de Few Bits peur se teinter de nuances shoegaze/postrock ou slowcore, selon les besoins, l'équipe entourant la demoiselle peut tout faire!
' Days' joue la carte indie atmosphériques, Nico Janssens nous gratifie d'effets vertigineux, le timbre de l'élégante ( chemiser blanc/ short noir/coiffure classique) Karolien s'approchant de celui de Liz Phair.
' Starry eyed' is about raging waves, c'est vrai que ce satané vent annonce une tempête pour la nuit!
Le titre, soigné, emballé, elle veut entamer 'Anyone else', elle gratte son instrument, rien!
Koen, au secours, ça marche plus!
Un bandage adhésif, on reprend.
Elle ne craint pas la solitude, cette fille, ...I feel good when I'm by myself...
'The wolves' connaît une attaque bluesy et le beau ' Shell' est dédié à la famille ( 8% du public) qui a fait le déplacement.
Le sublime ' One night friend' provient également du premier album, il précède l'épicurien ' Summer sun' qui nous invite à folâtrer au soleil.
La dernière, la préférée de Jules, non pas César, Jojo, Jules Lemmens, se nomme ' Do your best', elle a le don de rendre le sourire à tous ceux qui ont été engueulés par leur boss au boulot.
Bis.
Solo, car Joke, refuse de monter sur scène pour l'accompagner, ' Pick you up'.
Le band la rejoint pour terminer la soirée par le soyeux 'People' et 'Souvenir' qui voit Matthias Bastiaens ( guitariste remplaçant) prendre place à côté de Jules, qui lui a refilé une cowbell et une baguette.
Il est 22:40', la fête s'achève, Few Bits a, une nouvelle fois, convaincu et tenu le public en haleine de bout en bout.
En mars à New-York ( Rockwood Music Hall) !
mercredi 22 février 2017
Cass McCombs - Het Depot ( Foyer) - Leuven, le 21 février 2017
Cass McCombs - Het Depot ( Foyer) - Leuven, le 21 février 2017
Le matin, tu lis ' derniers tickets', à 20h, quand les portes daignent s'ouvrir, les hôtesses nous guident vers le Foyer.
JP est bien élevé, il n'a proféré aucun juron, tu l'as fait à sa place: bordel, godv.!
Ta dernière rencontre avec Cass le Californien remonte à décembre 2009, au Botanique, depuis le singer-songwriter a accumulé les albums: cinq!
Le dernier 'Mangy Love' (2016) jouit de critiques laudatives.
A l'entrée, on questionne: is er een voorgramma?
Son pianiste assure le support.
Un nom?
Chopin!
T'as pas vraiment cru ce drôle et à 20:30', un barbu vêtu d'une chemise de bûcheron, made in Texas, prend place derrière le Fender, le Roland et d'autres brols électroniques, il se présente, Hello, I'm Frank LoCrasto!
Pendant 30', Frank va nous abreuver d'instrumentaux que certains ont qualifié d'analgésiques, la plupart de ces plages marquées synth exotica peuvent s'entendre sur son dernier album qui a reçu ' LoCrasto' comme nom de baptême.
Une première rêverie liturgique se voit illustrée de samples volière exotique avant de virer easy listening, façon Barry Manilow .
Bruit de fond idéal pour une attraction foraine, on peut aussi lui conseiller d'aller jouer au coin d'une rue dans une station balnéaire quelconque, de déposer un béret sur le sol, Amédée qui joue de l'orgue de barbarie à Argelès le fait tous les ans, ce qui lui permet de se payer un litron de cépage syrah chaque soir!
Même scénario pour les suivantes, un univers figé quelque peu désuet, exempt de toute trace de nocivité.
Cet exercice gymnopédiste, à mi-chemin entre Satie, André Brasseur et James Last, aurait plu à grand-maman.
La suivante se nomme ' Hotels' , ensuite il reprend du Henry Mancini, non, pas le thème de la panthère rose' et enfin il termine par ' Simple Times'.
Reposant!
A 21h, lorsque le Cass McCombs Band pénètre dans la buvette, celle-ci est pleine à ras bord.
Frank reprend place derrière ses orgues, tout au fond de la maison, on distingue le batteur Otto Hauser, un gars fort demandé aux States, Vashti Bunyan, les Black Crowes, Elvis Perkins, Sharon Van Etten, e.a., ont déjà fait appel à ses services, le grand Dan Horne tient la basse et face à nous, Cass et sa Fender .
Quelques soucis techniques avant d'entamer le gig, puis le quartet attaque ' Big Wheel', un extrait d'un double album de 2013.
Une belle tranche, brûlante, de country rock tendance americana.
Le ton est donné, les musiciens jamment comme des chefs, les harmonies vocales, même si il faudra régler le volume pour Dan, sont d'un haut niveau, les riffs de guitare cinglent, la basse est impériale, Otto n'est pas le huitième nain, son jeu est d'une efficacité à toute épreuve et Frank s'éloigne à des milliers de kilomètres de ses plaisanteries précédentes, il abat un boulot comparable à celui de Benmont Tench chez Tom Petty.
Le laid-back ' Bum bum bum' succède au premier fait d'armes, puis vient le superbe et allongé 'Opposite house' qui éveille en toi comme des flashes de Steely Dan.
' Morning Star' reste en mode midtempo, la délicatesse de la mélodie, digne des Byrds, est soudain bousculée par un solo de basse à la wah wah, on avait déjà mentionné Tom Petty, on peut ajouter Kurt Vile ou Sun Kil Moon.
La subtilité et la légèreté de ' Medusa's Outhouse' te transportent haut dans un fluide gazeux flou quand tout à coup ta songerie est interrompue car Cass cesse son chant harmonieux pour répéter plusieurs fois.. it's so easy you try... avant de nous placer un solo lumineux et de reprendre le fil.
Du bel ouvrage.
Il lui vient l'idée de nous emmener ' In a Chinese Alley', une ruelle pas dépourvue de violence, le solo de guitare fait salement mal pendant que les copains jouent aux métronomes.
Otto n'est pas descendu du bus, il a décidé de changer de rythme pour lancer le lament précieux, ' Cry'.
Après un titre intitulé ' Sleeping', sur une playlist incomplète, Cass décide de reprendre un morceau plus ancien, 'Dreams Come True Girl' date de 2009 et sur l'album Karen Black assure les secondes voix.
La charmante ballade se mue soudain en noise chaotique et voit apparaître une nana sérieusement allumée qui, après avoir bousculé et arrosé tout le monde en agitant une chevelure trempée, grimpe sur scène pour un numéro exhibitionniste pour lequel il manquait la barre verticale.
La givrée poursuit son festival pendant ' Run sister run', il s'agit d'éviter de dangereux coups de pied qui effleurent certaines parties sensibles de nos anatomies.
Le band ignore les extravagances de la cousine de Miley Cyrus, qui vient d'entamer un pugilat avec un adversaire inexistant, et achève son morceau.
Un coup monté?
La séance était filmée par un petit chauve à lunettes!
Leuven, ' County line' is our last track.
Une dernière perle évoquant les jams du Grateful Dead.
Bis.
Pas la peine de quitter la salle, on discute le coup et on vous emballe deux tranches bien saignantes.
Le lyrique ' I'm a shoe' et un fuzzy rock fraîchement sorti du garage.
Tout Louvain a quitté le Depot le sourire aux lèvres, Cass et son band ont répondu à toutes les attentes en donnant un show fascinant!
Le matin, tu lis ' derniers tickets', à 20h, quand les portes daignent s'ouvrir, les hôtesses nous guident vers le Foyer.
JP est bien élevé, il n'a proféré aucun juron, tu l'as fait à sa place: bordel, godv.!
Ta dernière rencontre avec Cass le Californien remonte à décembre 2009, au Botanique, depuis le singer-songwriter a accumulé les albums: cinq!
Le dernier 'Mangy Love' (2016) jouit de critiques laudatives.
A l'entrée, on questionne: is er een voorgramma?
Son pianiste assure le support.
Un nom?
Chopin!
T'as pas vraiment cru ce drôle et à 20:30', un barbu vêtu d'une chemise de bûcheron, made in Texas, prend place derrière le Fender, le Roland et d'autres brols électroniques, il se présente, Hello, I'm Frank LoCrasto!
Pendant 30', Frank va nous abreuver d'instrumentaux que certains ont qualifié d'analgésiques, la plupart de ces plages marquées synth exotica peuvent s'entendre sur son dernier album qui a reçu ' LoCrasto' comme nom de baptême.
Une première rêverie liturgique se voit illustrée de samples volière exotique avant de virer easy listening, façon Barry Manilow .
Bruit de fond idéal pour une attraction foraine, on peut aussi lui conseiller d'aller jouer au coin d'une rue dans une station balnéaire quelconque, de déposer un béret sur le sol, Amédée qui joue de l'orgue de barbarie à Argelès le fait tous les ans, ce qui lui permet de se payer un litron de cépage syrah chaque soir!
Même scénario pour les suivantes, un univers figé quelque peu désuet, exempt de toute trace de nocivité.
Cet exercice gymnopédiste, à mi-chemin entre Satie, André Brasseur et James Last, aurait plu à grand-maman.
La suivante se nomme ' Hotels' , ensuite il reprend du Henry Mancini, non, pas le thème de la panthère rose' et enfin il termine par ' Simple Times'.
Reposant!
A 21h, lorsque le Cass McCombs Band pénètre dans la buvette, celle-ci est pleine à ras bord.
Frank reprend place derrière ses orgues, tout au fond de la maison, on distingue le batteur Otto Hauser, un gars fort demandé aux States, Vashti Bunyan, les Black Crowes, Elvis Perkins, Sharon Van Etten, e.a., ont déjà fait appel à ses services, le grand Dan Horne tient la basse et face à nous, Cass et sa Fender .
Quelques soucis techniques avant d'entamer le gig, puis le quartet attaque ' Big Wheel', un extrait d'un double album de 2013.
Une belle tranche, brûlante, de country rock tendance americana.
Le ton est donné, les musiciens jamment comme des chefs, les harmonies vocales, même si il faudra régler le volume pour Dan, sont d'un haut niveau, les riffs de guitare cinglent, la basse est impériale, Otto n'est pas le huitième nain, son jeu est d'une efficacité à toute épreuve et Frank s'éloigne à des milliers de kilomètres de ses plaisanteries précédentes, il abat un boulot comparable à celui de Benmont Tench chez Tom Petty.
Le laid-back ' Bum bum bum' succède au premier fait d'armes, puis vient le superbe et allongé 'Opposite house' qui éveille en toi comme des flashes de Steely Dan.
' Morning Star' reste en mode midtempo, la délicatesse de la mélodie, digne des Byrds, est soudain bousculée par un solo de basse à la wah wah, on avait déjà mentionné Tom Petty, on peut ajouter Kurt Vile ou Sun Kil Moon.
La subtilité et la légèreté de ' Medusa's Outhouse' te transportent haut dans un fluide gazeux flou quand tout à coup ta songerie est interrompue car Cass cesse son chant harmonieux pour répéter plusieurs fois.. it's so easy you try... avant de nous placer un solo lumineux et de reprendre le fil.
Du bel ouvrage.
Il lui vient l'idée de nous emmener ' In a Chinese Alley', une ruelle pas dépourvue de violence, le solo de guitare fait salement mal pendant que les copains jouent aux métronomes.
Otto n'est pas descendu du bus, il a décidé de changer de rythme pour lancer le lament précieux, ' Cry'.
Après un titre intitulé ' Sleeping', sur une playlist incomplète, Cass décide de reprendre un morceau plus ancien, 'Dreams Come True Girl' date de 2009 et sur l'album Karen Black assure les secondes voix.
La charmante ballade se mue soudain en noise chaotique et voit apparaître une nana sérieusement allumée qui, après avoir bousculé et arrosé tout le monde en agitant une chevelure trempée, grimpe sur scène pour un numéro exhibitionniste pour lequel il manquait la barre verticale.
La givrée poursuit son festival pendant ' Run sister run', il s'agit d'éviter de dangereux coups de pied qui effleurent certaines parties sensibles de nos anatomies.
Le band ignore les extravagances de la cousine de Miley Cyrus, qui vient d'entamer un pugilat avec un adversaire inexistant, et achève son morceau.
Un coup monté?
La séance était filmée par un petit chauve à lunettes!
Leuven, ' County line' is our last track.
Une dernière perle évoquant les jams du Grateful Dead.
Bis.
Pas la peine de quitter la salle, on discute le coup et on vous emballe deux tranches bien saignantes.
Le lyrique ' I'm a shoe' et un fuzzy rock fraîchement sorti du garage.
Tout Louvain a quitté le Depot le sourire aux lèvres, Cass et son band ont répondu à toutes les attentes en donnant un show fascinant!
mardi 21 février 2017
Album - Altre strade di Francesca De Mori
Album - "Altre strade" di Francesca De Mori
Francesca De Mori, de Milan, enseigne le chant all’Accademia di Musica Moderna di Milano e all’Accademia F. Gaffurio di Lodi, tout en ayant obtenu un diplôme di conduttore di classi antistress ad indirizzo bioenergetico.
En 2014, elle participe au concours The Voice of Radio 2 et atteint le stade des demi-finales.
Depuis pas mal de temps, Francesca, accompagnée de son quartet, écume les clubs de jazz de Lombardie ou Vénétie, son premier album ' Altre Strade' est depuis peu dans les bacs.
Huit plages de jazz vocal haut de gamme!
'Altre strade' la plage titulaire nous emmène dans un univers jazz vocal classique, du swing parsemé d'intonations typiquement transalpines, la voix impressionne, le piano gambade (Salvatore Pezzotti) , Francesca en digne héritière des grandes dames américaines ( Ella, Sarah, Lena Horne) laisse du champ à ses musiciens qui en profitent sans faire preuve d'outrance.
Tu embarques sur une frêle embarcation, direction ' L'isola', nonchalamment tu laisses une main glisser dans une eau paisible, quelques nuages blancs parsèment un ciel bleu azur, tu rêves, bercé par cette voix veloutée et une trompette Chet Baker.
Une superbe chanson!
' Liberamente' évoque un jazz aux coloris Michel Legrand, le piano, une nouvelle fois, voltige gaiement tandis que les arrangements somptueux perceptibles en arrière-plan et le chant saccadé de la madame transforment ' Liberamente' en morceau hautement délectable.
Oublie Jupiter, Neptune, Pluton, à la rigueur, retiens Apollon, car la suivante le swing divin, 'A che servono gli dei' n'a pas besoin de leur protection pour séduire tes pavillons.
La contrebasse de Daniele Petrosillo amorce la ballade ' Come l'acqua' .
Oui, comme l'eau, mais comme une eau vive, chère à Guy Béart.
Ensuite le chant limpide, presque récité, de la cantate italienne se balade sur les gammes de Salvatore, soutenues par un ensemble de cordes majestueux.
Rien ne peut arrêter ' La ruota del tempo', on s'arrêtera pourtant pour écouter l'incroyable solo de trompette tailladant cette mélodie joliment rythmée.
Du grand art!
En mode midtempo, 'Il gioco delle illusioni', introduit par le piano , baigne dans des climats mélancoliques accentués par les violons plaintifs et une trompette d'un romantisme late night jazz.
Le voyage se dénoue avec 'E ti vengo a cercare' , un titre de Franco Battiato qui, ici, reçoit un traitement latin jazz élégant.
Francesca De Mori espère un jour pouvoir présenter son spectacle dans notre petit pays.
Ceci est un appel au Music Village, à l'Archiduc, au Sounds, au Hopper, au Jacques Pelzer Jazz Club et autres clubs de jazz, ainsi qu' aux organisateurs de festivals ( Gent Jazz, Dinant, Middelheim, Brosella...) !
Francesca De Mori, de Milan, enseigne le chant all’Accademia di Musica Moderna di Milano e all’Accademia F. Gaffurio di Lodi, tout en ayant obtenu un diplôme di conduttore di classi antistress ad indirizzo bioenergetico.
En 2014, elle participe au concours The Voice of Radio 2 et atteint le stade des demi-finales.
Depuis pas mal de temps, Francesca, accompagnée de son quartet, écume les clubs de jazz de Lombardie ou Vénétie, son premier album ' Altre Strade' est depuis peu dans les bacs.
Huit plages de jazz vocal haut de gamme!
1 Altre strade
2 L'isola
3 Liberamente
4 A che servono gli dei
5 Come l'acqua
6 La ruota del tempo
7 Il gioco delle illusioni
8 E ti vengo a cercare
'Altre strade' la plage titulaire nous emmène dans un univers jazz vocal classique, du swing parsemé d'intonations typiquement transalpines, la voix impressionne, le piano gambade (Salvatore Pezzotti) , Francesca en digne héritière des grandes dames américaines ( Ella, Sarah, Lena Horne) laisse du champ à ses musiciens qui en profitent sans faire preuve d'outrance.
Tu embarques sur une frêle embarcation, direction ' L'isola', nonchalamment tu laisses une main glisser dans une eau paisible, quelques nuages blancs parsèment un ciel bleu azur, tu rêves, bercé par cette voix veloutée et une trompette Chet Baker.
Une superbe chanson!
' Liberamente' évoque un jazz aux coloris Michel Legrand, le piano, une nouvelle fois, voltige gaiement tandis que les arrangements somptueux perceptibles en arrière-plan et le chant saccadé de la madame transforment ' Liberamente' en morceau hautement délectable.
Oublie Jupiter, Neptune, Pluton, à la rigueur, retiens Apollon, car la suivante le swing divin, 'A che servono gli dei' n'a pas besoin de leur protection pour séduire tes pavillons.
La contrebasse de Daniele Petrosillo amorce la ballade ' Come l'acqua' .
Oui, comme l'eau, mais comme une eau vive, chère à Guy Béart.
Ensuite le chant limpide, presque récité, de la cantate italienne se balade sur les gammes de Salvatore, soutenues par un ensemble de cordes majestueux.
Rien ne peut arrêter ' La ruota del tempo', on s'arrêtera pourtant pour écouter l'incroyable solo de trompette tailladant cette mélodie joliment rythmée.
Du grand art!
En mode midtempo, 'Il gioco delle illusioni', introduit par le piano , baigne dans des climats mélancoliques accentués par les violons plaintifs et une trompette d'un romantisme late night jazz.
Le voyage se dénoue avec 'E ti vengo a cercare' , un titre de Franco Battiato qui, ici, reçoit un traitement latin jazz élégant.
Francesca De Mori espère un jour pouvoir présenter son spectacle dans notre petit pays.
Ceci est un appel au Music Village, à l'Archiduc, au Sounds, au Hopper, au Jacques Pelzer Jazz Club et autres clubs de jazz, ainsi qu' aux organisateurs de festivals ( Gent Jazz, Dinant, Middelheim, Brosella...) !
dimanche 19 février 2017
Fin de route pour: Tony Davis, Al Jarreau, Damian, Barbara Carroll, Carol Lloyd, Tony Särkkä, Peter Skellern, Clyde Stubblefield, Maurice Vander, Robert Fisher
Tony Davis était le guitariste des Spinners , un folk group de Liverpool populaire dans les années 60, leur répertoire était composé de sea shanties, de folk songs ou de skiffle music.
Leur discographie compte plus de 40 enregistrements, "In My Liverpool Home" ainsi que leur version de "Dirty old town' étant les titres les plus joués à la BBC.
Tony Davis est mort le 10 février.
La légende Al Jarreau est décédée deux jours plus tard ( respiratory failure).
Ce chanteur extraordinaire a récolté pas moins de sept Grammy Awards.
Il nous laisse plus de 20 albums dont le fabuleux 'Breakin' away' de 1981.
Le titre "We're In This Love Together" est resté pas moins de 24 semaines dans le Billboard.
Sa voix de velours, ensorcelante, restera à jamais inégalée
Damian, qui s'est éteint le 12 février, a connu un top ten avec sa version de ' The time warp' , un titre issu du Rocky Horror Show.
Le chanteur de Manchester a ensuite repris 'Wig Wam Bam' des Sweet, classant le titre à la place 49 dans les UK charts.
Par après il disparaît dans l'anonymat.
La pianiste de jazz Barbara Carroll, originaire du Massachusetts, a vu sa flamme s'éteindre à l'âge de 92 ans.
A la fin des années 40 elle était considérée comme la première fille à jouer du bebop, son trio comprenait Chuck Wayne( guitar) et Clyde Lombardi (bass).
Plus tard, un certain Charlie Byrd remplace Chuck comme guitariste au sein de son groupe.
Bizarrement dans les années 70 elle change de cap pour accompagner des artistes tels que Kris Kristofferson ou Rita Coolidge, ensuite elle pianote dans différents cabarets.
D'Australie nous vient la nouvelle du décès de Carol Lloyd, Australia’s first ‘Rock Chick’ .
Son glam rock comparable à celui de Suzy Quatro , son air rebelle et ses vocaux musclés déclenchaient l'enthousiasme au pays des kangourous.
Après avoir quitté le groupe Railroad Gin, elle monte son propre Carol Lloyd Band qui n'aura sorti qu'un full album, 'Mother was asleep at the time'.
A redécouvrir!
Tony Särkkä, alias IT, était un multi-instrumentaliste suédois d'origine Rom ayant officié au sein de plusieurs metal bands, tels Abruptum, Vondur, Marduk, Dissection, 8th Sin ou Ophthalamia.
Ce grand du black metal nordique est décédé à l'âge de 45 ans le 14 février.
"You're a Lady" en 1972 c'était Peter Skellern, le singer-songwriter anglais, devenu prêtre en 2016 a rejoint Dieu le 17 février.
Il nous laisse plus de 20 albums et plusieurs singles..
Pour la petite histoire, Hugues Aufray, mais aussi Brigitte Bardot, ont repris son tube sous le titre ' Vous, ma lady'.
Le batteur Clyde Stubblefield est surtout connu pour avoir accompagné James Brown.
C'est son jeu funky qui s'entend sur 'Cold Sweat', ' I got the feeling', ' Say it loud, I'm black and proud' ou ' Sex Machine'.
Avant de rejoindre James Brown, il jouait du jazz puis a accompagné Otis Redding.
Il dirigeait aussi son The Clyde Stubblefield Band avec lequel il écumait les clubs de Madison ( Wisconsin).
Des problèmes de reins ont mis fin à son aventure le 18 février.
Le pianiste de jazz Maurice Vander nous a quittés le 16 février.
Maurice Vandershuer, de son vrai nom, était le pianiste de Claude Nougaro mais c'est en jouant du bebop qu'il débute sa carrière.
Carrière pendant laquelle il joue avec Django Reinhardt, Bobby Jaspar, Don Byas, Stéphane Grappelli ou Kenny Clarke, e.a.
Robert Fisher died of cancer on February 12, 2017.
Robert Fisher c'était Willard Grant Conspiracy, un des tout grands adeptes de l'alt.country.
Un groupe que tu as eu l'occasion d'admirer plusieurs fois dans nos humides contrées.
Crépusculaires et majestueuses, les compositions de Robert Fisher frappaient les imaginations.
Le groupe a enregistré 10 albums studio, le leader de WGC avait également l'habitude de jouer solo ou accompagné par Jackie Leven.
A great loss!
Leur discographie compte plus de 40 enregistrements, "In My Liverpool Home" ainsi que leur version de "Dirty old town' étant les titres les plus joués à la BBC.
Tony Davis est mort le 10 février.
La légende Al Jarreau est décédée deux jours plus tard ( respiratory failure).
Ce chanteur extraordinaire a récolté pas moins de sept Grammy Awards.
Il nous laisse plus de 20 albums dont le fabuleux 'Breakin' away' de 1981.
Le titre "We're In This Love Together" est resté pas moins de 24 semaines dans le Billboard.
Sa voix de velours, ensorcelante, restera à jamais inégalée
Damian, qui s'est éteint le 12 février, a connu un top ten avec sa version de ' The time warp' , un titre issu du Rocky Horror Show.
Le chanteur de Manchester a ensuite repris 'Wig Wam Bam' des Sweet, classant le titre à la place 49 dans les UK charts.
Par après il disparaît dans l'anonymat.
La pianiste de jazz Barbara Carroll, originaire du Massachusetts, a vu sa flamme s'éteindre à l'âge de 92 ans.
A la fin des années 40 elle était considérée comme la première fille à jouer du bebop, son trio comprenait Chuck Wayne( guitar) et Clyde Lombardi (bass).
Plus tard, un certain Charlie Byrd remplace Chuck comme guitariste au sein de son groupe.
Bizarrement dans les années 70 elle change de cap pour accompagner des artistes tels que Kris Kristofferson ou Rita Coolidge, ensuite elle pianote dans différents cabarets.
D'Australie nous vient la nouvelle du décès de Carol Lloyd, Australia’s first ‘Rock Chick’ .
Son glam rock comparable à celui de Suzy Quatro , son air rebelle et ses vocaux musclés déclenchaient l'enthousiasme au pays des kangourous.
Après avoir quitté le groupe Railroad Gin, elle monte son propre Carol Lloyd Band qui n'aura sorti qu'un full album, 'Mother was asleep at the time'.
A redécouvrir!
Tony Särkkä, alias IT, était un multi-instrumentaliste suédois d'origine Rom ayant officié au sein de plusieurs metal bands, tels Abruptum, Vondur, Marduk, Dissection, 8th Sin ou Ophthalamia.
Ce grand du black metal nordique est décédé à l'âge de 45 ans le 14 février.
"You're a Lady" en 1972 c'était Peter Skellern, le singer-songwriter anglais, devenu prêtre en 2016 a rejoint Dieu le 17 février.
Il nous laisse plus de 20 albums et plusieurs singles..
Pour la petite histoire, Hugues Aufray, mais aussi Brigitte Bardot, ont repris son tube sous le titre ' Vous, ma lady'.
Le batteur Clyde Stubblefield est surtout connu pour avoir accompagné James Brown.
C'est son jeu funky qui s'entend sur 'Cold Sweat', ' I got the feeling', ' Say it loud, I'm black and proud' ou ' Sex Machine'.
Avant de rejoindre James Brown, il jouait du jazz puis a accompagné Otis Redding.
Il dirigeait aussi son The Clyde Stubblefield Band avec lequel il écumait les clubs de Madison ( Wisconsin).
Des problèmes de reins ont mis fin à son aventure le 18 février.
Le pianiste de jazz Maurice Vander nous a quittés le 16 février.
Maurice Vandershuer, de son vrai nom, était le pianiste de Claude Nougaro mais c'est en jouant du bebop qu'il débute sa carrière.
Carrière pendant laquelle il joue avec Django Reinhardt, Bobby Jaspar, Don Byas, Stéphane Grappelli ou Kenny Clarke, e.a.
Robert Fisher died of cancer on February 12, 2017.
Robert Fisher c'était Willard Grant Conspiracy, un des tout grands adeptes de l'alt.country.
Un groupe que tu as eu l'occasion d'admirer plusieurs fois dans nos humides contrées.
Crépusculaires et majestueuses, les compositions de Robert Fisher frappaient les imaginations.
Le groupe a enregistré 10 albums studio, le leader de WGC avait également l'habitude de jouer solo ou accompagné par Jackie Leven.
A great loss!
samedi 18 février 2017
Izzy Bizu, Dom McAllister à l'Orangerie du Botanique,Bruxelles, le 17 février 2017
Izzy Bizu, Dom McAllister à l'Orangerie du Botanique,Bruxelles, le 17 février 2017
Le panneau Sold Out s'affiche à l'entrée, l'écran prévient :
Portes: 19:30'
Dom McAllister: 20:00
Izzy Bizu: 21:00
Les portes s'ouvriront à 19:35', près du bar on sent toute l'Orangerie vaciller aux sons de basses tonitruantes, le mec à la table est malade, avance un mec dans la queue, ce n'est pas le cas, lorsque, enfin, Ali Baba prononce la formule magique et que JP se rue frontstage, on distingue, une casquette, rouge, s'employant à pratiquer avec plus ou moins de bonheur l'art du deejaying.
Pour nous c'est clair, finie la comédie, les mecs concentrés sur leurs manettes et platines ne valent pas deux lignes, donc on scrute l'horizon en contemplant les jeunes filles, fort nombreuses, garnissant l'Orangerie.
Quoi, si j'ai reconnu un titre?
Une version goulash de ' Clint Eastwood' accouplée à ' No diggity'.
A 19:58, le bidouilleur manipulait toujours ses joujoux , quand Dom McAllister se pointe, accompagné par un musicien se chargeant du programming et des synthés.
Dom McAllister n'est pas roux, ne joue pas au foot, ne porte pas le kilt et ne boit pas de pure malt au goulot, ce jeune homme, courtois, chante.
La notice du Bota le qualifie de précoce, à 22 ans Mozart avait déjà composé une douzaine d'opéras, cinq ou six symphonies, 42 sonates et 6 ou 7 oeuvres sacrées!
Le jeune homme, lui, a sorti une paire de singles et prépare un EP, pour lequel il n'a pas encore imaginé de titres, vos propositions sont les bienvenues.
Genre?
Soulful pop parsemée d'electronica et de r'n'b lisse.
Il démarre le set par un midtempo soyeux, il te faut 3 minutes pour t'habituer à la voix de fausset de Dom, les gens qui avancent un rapprochement avec Jamie Woon n'ont pas tout à fait tort.
Une fois que tes pavillons se sont accoutumés à ce chant castré, tu te rends compte que le garçon, et son acolyte, ne manquent pas de talent.
Ils enchaînent sur une ballade soul diluée, au potentiel radiophonique évident, pour ensuite proposer un mash up de ' Luv'/ I know there's gonna be (Good Times) pour lequel Dom s'est mis à gratter une guitare.
Dans la même veine qu' Ed Sheeran, le duo nous propose encore trois titres de soul sophistiquée, sinueuse et décontractée dont ' Walking' et ' In time' audibles sur soundcloud.
Au fond, des gens tels que James Ingram ou Dobie Gray, dans les seventies/eighties, avaient ouvert la voie à cette veine de r'n'b édulcoré, seulement à l'époque l'electonica était inexistante!
Retour de DJ Anonymous, plus de trente minutes de crossfading n'intéressant que lui, à 20:57', la PA met abruptement fin à ses manoeuvres... pas content, il était!
Encore un peu de patience avant l'arrivée d' Isobel Beardshaw , alias Izzy Bizu, BBC Introducing artist of the year en 2016.
En été, Izzy passait au Pukkelpop, le 2 septembre paraissait son premier full CD, 'A moment of madness', il était logique que son passage au Bota fasse salle comble.
Une salle garnie de lanternes empruntées à Madame Claude, de coussins et de tapis achetés le matin même place Liedts.
Izzy est accompagnée par trois musiciens compétents, un drummer puissant, un gars se chargeant des claviers/synthés et son copain Mika Barroux, avec lequel elle a composé plusieurs titres, à la guitare, basse ou clavier.
Un mot sur le physique de la dame, on l' a vue au naturel avant le show, maquillée et coiffée sur scène, dans les deux cas c'est le genre de personne pour lequel les hommes se retournent en la croisant.
Un taupe-model?
Oui, et doublé d'une voix à faire frémir le barbare le plus sanguinaire!
' Diamond', le titre étrennant l'album, inaugure le show.
Une plage sereine rappelant la grâce d'une certaine Sade, la voix veloutée t'enrobe comme la couche de chocolat enveloppe le caramel d'un chokotoff.
' Fly with your eyes closed' s'avère tout aussi sophistiqué et attrayant.
Mika troque la guitare pour une basse, le breezy ' Naïve soul' séduit, seul regret l'absence de choristes, les backings sont samplés, et de section de cuivres.
Surprise lorsque l'accorte demoiselle s'adresse au public, elle semble introvertie, intimidée, la voix est chétive et peu perceptible, ce n'est plus le cas en attaquant le groovy ' Skinny' qui balance agréablement;
Si vous le permettez je me débarrasse de ces encombrantes chaussures, elle sourit, le band a entamé 'Adam and Eve' décoré d'un solo de guitare pas débile.
Le fantôme d'Amy Winehouse surgit!
' What makes you happy' jouit d'une intro bluesy et c'est à ' It's a man's, man's man's world' que bizarrement ton cerveau s'accroche.
En mode slow, ' Circles' puis la ballade guitare/voix ' Confession song', nous prouvent que mademoiselle Izzy a plus d'une corde à son arc.
Le côté jazzy de la composition et le timbre de la séduisante chanteuse évoquent Minnie Riperton, disparue bien trop tôt!
Retour au r'n'b avec ' Lost paradise' porté par un orgue sautillant , 'Open to you' succède à cette plage irrésistible.
Quelques minauderies avant' Talking to you', le dernier single.
Une voix s'élève pour lui rappeler qu'elle a été choisie pour assurer l'avant-programme de la prochaine tournée de Coldplay, elle confirme et attaque le sirupeux ' Sweet like honey' .
Une batterie guerrière amorce ' Give me love', un uptempo bien enlevé...gimme love, gimme love... Bruxelles lui en donne à profusion.
Confidence: avec les musiciens, on vivait tous sous le même toit, ce qui explique la grande complicité, ' Mad behaviour' a été écrit avec le petit Frenchie, Mika!
Le tube ' White tiger', repris par la chorale locale, achève le set normal.
L'ovation répond aux attentes, la clique rapplique.
Izzy et le batteur qui a reçu la basse vont s'asseoir aux pieds du drum kit, avant d'entamer les rappels, Izzy gratifie Bruxelles d'une version a capella de 'Fool's Gold' titre qu'elle avait enregistré en 2013 sur le EP 'Coolbeanz', puis vient le jazzy ' Floating lamps' et sa gymnastique vocale audacieuse.
La fête prend fin avec ' I know' une dernière plage extraite de l'album!
La tournée se poursuit aux Pays-Bas et en Allemagne!
Le panneau Sold Out s'affiche à l'entrée, l'écran prévient :
Portes: 19:30'
Dom McAllister: 20:00
Izzy Bizu: 21:00
Les portes s'ouvriront à 19:35', près du bar on sent toute l'Orangerie vaciller aux sons de basses tonitruantes, le mec à la table est malade, avance un mec dans la queue, ce n'est pas le cas, lorsque, enfin, Ali Baba prononce la formule magique et que JP se rue frontstage, on distingue, une casquette, rouge, s'employant à pratiquer avec plus ou moins de bonheur l'art du deejaying.
Pour nous c'est clair, finie la comédie, les mecs concentrés sur leurs manettes et platines ne valent pas deux lignes, donc on scrute l'horizon en contemplant les jeunes filles, fort nombreuses, garnissant l'Orangerie.
Quoi, si j'ai reconnu un titre?
Une version goulash de ' Clint Eastwood' accouplée à ' No diggity'.
A 19:58, le bidouilleur manipulait toujours ses joujoux , quand Dom McAllister se pointe, accompagné par un musicien se chargeant du programming et des synthés.
Dom McAllister n'est pas roux, ne joue pas au foot, ne porte pas le kilt et ne boit pas de pure malt au goulot, ce jeune homme, courtois, chante.
La notice du Bota le qualifie de précoce, à 22 ans Mozart avait déjà composé une douzaine d'opéras, cinq ou six symphonies, 42 sonates et 6 ou 7 oeuvres sacrées!
Le jeune homme, lui, a sorti une paire de singles et prépare un EP, pour lequel il n'a pas encore imaginé de titres, vos propositions sont les bienvenues.
Genre?
Soulful pop parsemée d'electronica et de r'n'b lisse.
Il démarre le set par un midtempo soyeux, il te faut 3 minutes pour t'habituer à la voix de fausset de Dom, les gens qui avancent un rapprochement avec Jamie Woon n'ont pas tout à fait tort.
Une fois que tes pavillons se sont accoutumés à ce chant castré, tu te rends compte que le garçon, et son acolyte, ne manquent pas de talent.
Ils enchaînent sur une ballade soul diluée, au potentiel radiophonique évident, pour ensuite proposer un mash up de ' Luv'/ I know there's gonna be (Good Times) pour lequel Dom s'est mis à gratter une guitare.
Dans la même veine qu' Ed Sheeran, le duo nous propose encore trois titres de soul sophistiquée, sinueuse et décontractée dont ' Walking' et ' In time' audibles sur soundcloud.
Au fond, des gens tels que James Ingram ou Dobie Gray, dans les seventies/eighties, avaient ouvert la voie à cette veine de r'n'b édulcoré, seulement à l'époque l'electonica était inexistante!
Retour de DJ Anonymous, plus de trente minutes de crossfading n'intéressant que lui, à 20:57', la PA met abruptement fin à ses manoeuvres... pas content, il était!
Encore un peu de patience avant l'arrivée d' Isobel Beardshaw , alias Izzy Bizu, BBC Introducing artist of the year en 2016.
En été, Izzy passait au Pukkelpop, le 2 septembre paraissait son premier full CD, 'A moment of madness', il était logique que son passage au Bota fasse salle comble.
Une salle garnie de lanternes empruntées à Madame Claude, de coussins et de tapis achetés le matin même place Liedts.
Izzy est accompagnée par trois musiciens compétents, un drummer puissant, un gars se chargeant des claviers/synthés et son copain Mika Barroux, avec lequel elle a composé plusieurs titres, à la guitare, basse ou clavier.
Un mot sur le physique de la dame, on l' a vue au naturel avant le show, maquillée et coiffée sur scène, dans les deux cas c'est le genre de personne pour lequel les hommes se retournent en la croisant.
Un taupe-model?
Oui, et doublé d'une voix à faire frémir le barbare le plus sanguinaire!
' Diamond', le titre étrennant l'album, inaugure le show.
Une plage sereine rappelant la grâce d'une certaine Sade, la voix veloutée t'enrobe comme la couche de chocolat enveloppe le caramel d'un chokotoff.
' Fly with your eyes closed' s'avère tout aussi sophistiqué et attrayant.
Mika troque la guitare pour une basse, le breezy ' Naïve soul' séduit, seul regret l'absence de choristes, les backings sont samplés, et de section de cuivres.
Surprise lorsque l'accorte demoiselle s'adresse au public, elle semble introvertie, intimidée, la voix est chétive et peu perceptible, ce n'est plus le cas en attaquant le groovy ' Skinny' qui balance agréablement;
Si vous le permettez je me débarrasse de ces encombrantes chaussures, elle sourit, le band a entamé 'Adam and Eve' décoré d'un solo de guitare pas débile.
Le fantôme d'Amy Winehouse surgit!
' What makes you happy' jouit d'une intro bluesy et c'est à ' It's a man's, man's man's world' que bizarrement ton cerveau s'accroche.
En mode slow, ' Circles' puis la ballade guitare/voix ' Confession song', nous prouvent que mademoiselle Izzy a plus d'une corde à son arc.
Le côté jazzy de la composition et le timbre de la séduisante chanteuse évoquent Minnie Riperton, disparue bien trop tôt!
Retour au r'n'b avec ' Lost paradise' porté par un orgue sautillant , 'Open to you' succède à cette plage irrésistible.
Quelques minauderies avant' Talking to you', le dernier single.
Une voix s'élève pour lui rappeler qu'elle a été choisie pour assurer l'avant-programme de la prochaine tournée de Coldplay, elle confirme et attaque le sirupeux ' Sweet like honey' .
Une batterie guerrière amorce ' Give me love', un uptempo bien enlevé...gimme love, gimme love... Bruxelles lui en donne à profusion.
Confidence: avec les musiciens, on vivait tous sous le même toit, ce qui explique la grande complicité, ' Mad behaviour' a été écrit avec le petit Frenchie, Mika!
Le tube ' White tiger', repris par la chorale locale, achève le set normal.
L'ovation répond aux attentes, la clique rapplique.
Izzy et le batteur qui a reçu la basse vont s'asseoir aux pieds du drum kit, avant d'entamer les rappels, Izzy gratifie Bruxelles d'une version a capella de 'Fool's Gold' titre qu'elle avait enregistré en 2013 sur le EP 'Coolbeanz', puis vient le jazzy ' Floating lamps' et sa gymnastique vocale audacieuse.
La fête prend fin avec ' I know' une dernière plage extraite de l'album!
La tournée se poursuit aux Pays-Bas et en Allemagne!
vendredi 17 février 2017
La Plage au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 16 février 2017.
La Plage au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 16 février 2017.
Idée saugrenue de programmer un groupe maritime dans les grottes du Botanique, où le soleil ne brille jamais et où les lights cireux, proposés par le technicien local, ne conviennent qu'à d'obscurs groupes gothiques!
Assistance honnête, sans plus, pour assister à la release party de l'EP ' Saint- Antoine', bricolé et auto-produit par les Liégeois, qui avaient fait salle pleine au Reflektor, la veille!
Avant de disséquer ( horrible prédicat verbal) l'évolution des opérations scéniques, l'avis qu'un spectateur a émis après le show: "C'était sympa mais si je puis me permettre - 14 euros pour 45 min de concert.... tout était bouclé à 21h précise. Nous avons été un peu déçus.."
Nous corrigeons, 35' de concert et comme rappel, un titre déjà interprété durant le set, tu as quitté la crypte à 20:50' pendant le duplicata du morceau 'Jubilé'.
Trois maîtres-nageurs sur La Plage: Flore Mercier ( gazouillement)/ Nicolas Grombeer et Loic Braibant ( machines, guitare, synthé).
Sortent d'où ces bronzés?
De la Cité Ardente, on t'a dit!
On a aperçu Flore dans la troupe de Hank Harry devenu Mauvais , l'ours grognon a sévi un temps sous l'identité Nicodino et a sorti le LP ' One Week' sous son nom, Loïc a été un Cool Kid dans ses jeunes années.
Depuis ils ont pris des leçons de natation pour devenir La Plage.
Les initiés citent Phoenix, Tahiti 80, eux-mêmes avancent Sébastien Tellier, François de Roubaix et la bossa nova comme attraits majeurs. On classe sur l'étagère synth/indie/dream pop acidulée.
Bémol, Flore est aussi charmante qu'une narcisse à peine éclose, mais son timbre grêle est couvert par les beats flottants, les grincements de guitare et les ricochets primesautiers du synthé, ce qui rend son chant impénétrable.
Setlist dans le labtop, lyrics inarticulés, n'attends pas une énumération précise des plages ( encore) entendues!
' Mark' un morceau plus ancien ouvre, sans doute, les débats, si t'es né avant les guerres, tu te souviens peut-être de Ronnie Bird qui en 1967 chantait ' Les filles en sucre d'orge', c'est l'effet que tu ressens en entendant le mince filet de voix de la timide mademoiselle Mercier, dont on suppute que le lien de parenté avec une certaine Angélique, marquise des anges, est inexistant.
Le titre est dansant comme l'étaient ceux des Parisiens Edimbourg, maintenant ne va pas te mettre à suer, c'est pas du James Brown!
Apparition d'une guitare, le chant reste fantomatique, de jolies vocalises glissent sur le tissu sonore tressé par l'élément masculin.
Pour les titres on te renvoie vers le EP, ( Saint Antoine / Egomaniac/ Windbreaker / Continente/ Jubilé et Roda).
Après s'être présentés et avoir annoncé, nous sommes heureux d'être ici, c'est d'ailleurs ' Jubilé' ( featuring Témé Tan sur le vinyle) qu'on nous propose.
L'exotisme latent te donne envie de héler le garçon pour commander un batida de coco pour madame, une fraise/grenadine pour toi, rien pour JP, il a enfilé son costume de bain et pique un plongeon dans le grand bleu.
Soyons zen et écoutons la suite d'une oreille distraite en pensant à Stéphane Pompougnac et aux compilations qu'il avait façonnées pour l'Hôtel Costes , maintenant rien ne t'empêche de t'envoler pour Ibiza!
On aimait bien les bleep bleep bleep décorant 'Saint-Antoine', plage après laquelle on nous promet un tout nouveau cocktail, ' Romeo' , ingrédients identiques que ceux utilisés pour les rafraichissements précédents!
On termine par 'Roda' , un titre rythmé par un envol de perroquets colorés.
Et voilà, on se rhabille!
35', on t'a dit!
Les copains enthousiastes réclament un dessert, le trio ressurgit, Flore, virginale, sourit, le stock est épuisé, on vous refait ' Jubilé'.
T'avais pas envie d'appuyer sur la touche replay, Anderlecht - Zenit débutait à 21:05, cap sur la périphérie après t'être débarrassé des grains de sables qui s'étaient insidieusement glissés entre les orteils!
Idée saugrenue de programmer un groupe maritime dans les grottes du Botanique, où le soleil ne brille jamais et où les lights cireux, proposés par le technicien local, ne conviennent qu'à d'obscurs groupes gothiques!
Assistance honnête, sans plus, pour assister à la release party de l'EP ' Saint- Antoine', bricolé et auto-produit par les Liégeois, qui avaient fait salle pleine au Reflektor, la veille!
Avant de disséquer ( horrible prédicat verbal) l'évolution des opérations scéniques, l'avis qu'un spectateur a émis après le show: "C'était sympa mais si je puis me permettre - 14 euros pour 45 min de concert.... tout était bouclé à 21h précise. Nous avons été un peu déçus.."
Nous corrigeons, 35' de concert et comme rappel, un titre déjà interprété durant le set, tu as quitté la crypte à 20:50' pendant le duplicata du morceau 'Jubilé'.
Trois maîtres-nageurs sur La Plage: Flore Mercier ( gazouillement)/ Nicolas Grombeer et Loic Braibant ( machines, guitare, synthé).
Sortent d'où ces bronzés?
De la Cité Ardente, on t'a dit!
On a aperçu Flore dans la troupe de Hank Harry devenu Mauvais , l'ours grognon a sévi un temps sous l'identité Nicodino et a sorti le LP ' One Week' sous son nom, Loïc a été un Cool Kid dans ses jeunes années.
Depuis ils ont pris des leçons de natation pour devenir La Plage.
Les initiés citent Phoenix, Tahiti 80, eux-mêmes avancent Sébastien Tellier, François de Roubaix et la bossa nova comme attraits majeurs. On classe sur l'étagère synth/indie/dream pop acidulée.
Bémol, Flore est aussi charmante qu'une narcisse à peine éclose, mais son timbre grêle est couvert par les beats flottants, les grincements de guitare et les ricochets primesautiers du synthé, ce qui rend son chant impénétrable.
Setlist dans le labtop, lyrics inarticulés, n'attends pas une énumération précise des plages ( encore) entendues!
' Mark' un morceau plus ancien ouvre, sans doute, les débats, si t'es né avant les guerres, tu te souviens peut-être de Ronnie Bird qui en 1967 chantait ' Les filles en sucre d'orge', c'est l'effet que tu ressens en entendant le mince filet de voix de la timide mademoiselle Mercier, dont on suppute que le lien de parenté avec une certaine Angélique, marquise des anges, est inexistant.
Le titre est dansant comme l'étaient ceux des Parisiens Edimbourg, maintenant ne va pas te mettre à suer, c'est pas du James Brown!
Apparition d'une guitare, le chant reste fantomatique, de jolies vocalises glissent sur le tissu sonore tressé par l'élément masculin.
Pour les titres on te renvoie vers le EP, ( Saint Antoine / Egomaniac/ Windbreaker / Continente/ Jubilé et Roda).
Après s'être présentés et avoir annoncé, nous sommes heureux d'être ici, c'est d'ailleurs ' Jubilé' ( featuring Témé Tan sur le vinyle) qu'on nous propose.
L'exotisme latent te donne envie de héler le garçon pour commander un batida de coco pour madame, une fraise/grenadine pour toi, rien pour JP, il a enfilé son costume de bain et pique un plongeon dans le grand bleu.
Soyons zen et écoutons la suite d'une oreille distraite en pensant à Stéphane Pompougnac et aux compilations qu'il avait façonnées pour l'Hôtel Costes , maintenant rien ne t'empêche de t'envoler pour Ibiza!
On aimait bien les bleep bleep bleep décorant 'Saint-Antoine', plage après laquelle on nous promet un tout nouveau cocktail, ' Romeo' , ingrédients identiques que ceux utilisés pour les rafraichissements précédents!
On termine par 'Roda' , un titre rythmé par un envol de perroquets colorés.
Et voilà, on se rhabille!
35', on t'a dit!
Les copains enthousiastes réclament un dessert, le trio ressurgit, Flore, virginale, sourit, le stock est épuisé, on vous refait ' Jubilé'.
T'avais pas envie d'appuyer sur la touche replay, Anderlecht - Zenit débutait à 21:05, cap sur la périphérie après t'être débarrassé des grains de sables qui s'étaient insidieusement glissés entre les orteils!
jeudi 16 février 2017
Joseph + Old Sea Brigade - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 15 février 2017
Joseph + Old Sea Brigade - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 15 février 2017
Le père Joseph ( un mec né du côté de Joseph, Oregon) a eu des gosses, l'un d'entre eux a enfanté de trois filles: Natalie et les jumelles Allison et Meegan.
Natalie ( Closner) après avoir débuté une carrière de chanteuse en solitaire, convainc les jumelles de se joindre à elle, en 2014 elles prennent le nom de Joseph et sortent deux albums, le second 'I'm alone, you're not' est distribué par ATO Records.
En ce beau mois de février, elles viennent à la conquête du vieux continent, ce soir l'AB Club, bien garni, les accueille!
Dans leurs bagages, elles ont emmené l'affable Ben Cramer qui sur scène devient Old Sea Brigade.
Tu t'inquiètes de savoir si son grand-père était marin, on ne peut t'éclairer, le mec nous dit venir de Nashville Tennessee où il fait du canotage sur la Cumberland River.
Ben a sorti deux EP's , il prépare un long-playing album.
Le programme prévoit une demi-douzaine de morceaux doucereux et mélancoliques que certains comparent à du Bon Iver ou à du Sufjan Stevens, bref, de l'acoustic indie -folk apaisant.
Bon à noter, les versions épurées entendues ce soir sont nettement plus intéressantes à savourer sur l'EP où les arrangements apportent une touche plus imposante aux compositions.
Point positif, un picking subtil et délicat, inconvénient: une légère tendance à l'uniformité.
Quelques titres: 'Wash me away' , hautement recommandable, ' Sleep in the park' à la mélancolie à fleur de peau, ' Towns' en mode doux amer , le moody ' Love brought weight' et enfin ' Better days' titre mouvementé pour lequel il a changé de guitare.
Nic?
Nice voice, he sure can play guitar, good songs, a great guy!
Merci, Nic!
Joseph.
Natalie Closner Schepman, armée d'une guitare, une stompbox à ses pieds, à droite - Meegan Closner, au centre - la jumelle, Allison Closner, un air première de la classe avec les lunettes, à gauche.
Elles débutent le show par ' Hundred Ways', Natalie est la première à se coller au chant, Meegan la rejoint, puis Allison emboîte, et là, la magie opère, tu n'avais plus entendu une telle perfection vocale depuis Crosby, Stills and Nash.
Ces filles sont des anges envoyés aux States pour contrecarrer les noirs projets d'un nouveau président déjà sur la sellette.
Le Club se tait et savoure, elles enchaînent sur le plus tumultueux ' Canyon' , pour le catchy ' Wind' un tambourin apparaît, Bruxelles bat des mains, les frangines sourient, la partie est gagnée!
' SOS' ( Overboard) , n'a rien à voir avec Abba, c'est comme une bouffée d'air frais qui vient te caresser les joues et ébouriffer la chevelure d'une jolie personne contemplant les cieux.
' Planets' au chant choral relève de l'épique , c'est surtout la voix de Meegan qui émeut, cette petite chante avec tout son corps et te refile le vertige.
A sad song, as it isn't Valentine's day anymore, 'Not Mine' .
Oui, Emily?
Just gorgeous.
Chut, réagissent les voisins!
' I don't mind' is another song about sadness.
Allison amorce ' Whirlwind' aux étonnants changements de tonalité, ensuite Natalie dévoile un coin de sa vie privée, elle s'est mariée il y a six mois et a écrit ' Blood and tears', a song of devotion, avant de dire OUI au monsieur.
Nous n'avons pas composé la suivante, on aurait aimé l'avoir fait, une très grosse claque avec leur version toute en harmonies subtiles de 'Moonlight Mile' des Rolling Stones.
Avec ' Honest' elles reviennent à leur propre répertoire , comme sur l'album, c'est la berceuse ' Sweet dreams' qui lui succède.
On termine le set par 'White flag' une réponse à toutes les choses qui peuvent vous terroriser, ce sera le titre le plus batailleur d'un concert magistral.
Bis.
Si certains nous ont déjà vues auparavant ils peuvent essayer le jeu des requests.
Une madame avance un titre.
Pas de bol, on ne connaît plus les paroles.
Elles choisissent ' Cloudline' qui ouvre l'album 'Native dreamer kin', excellente idée!
Et pour achever la fête elles invitent Ben Cramer à les rejoindre, quatre voix entament le gospel ' Eyes to the sky'.
Les cieux étaient cléments ce soir !
Le père Joseph ( un mec né du côté de Joseph, Oregon) a eu des gosses, l'un d'entre eux a enfanté de trois filles: Natalie et les jumelles Allison et Meegan.
Natalie ( Closner) après avoir débuté une carrière de chanteuse en solitaire, convainc les jumelles de se joindre à elle, en 2014 elles prennent le nom de Joseph et sortent deux albums, le second 'I'm alone, you're not' est distribué par ATO Records.
En ce beau mois de février, elles viennent à la conquête du vieux continent, ce soir l'AB Club, bien garni, les accueille!
Dans leurs bagages, elles ont emmené l'affable Ben Cramer qui sur scène devient Old Sea Brigade.
Tu t'inquiètes de savoir si son grand-père était marin, on ne peut t'éclairer, le mec nous dit venir de Nashville Tennessee où il fait du canotage sur la Cumberland River.
Ben a sorti deux EP's , il prépare un long-playing album.
Le programme prévoit une demi-douzaine de morceaux doucereux et mélancoliques que certains comparent à du Bon Iver ou à du Sufjan Stevens, bref, de l'acoustic indie -folk apaisant.
Bon à noter, les versions épurées entendues ce soir sont nettement plus intéressantes à savourer sur l'EP où les arrangements apportent une touche plus imposante aux compositions.
Point positif, un picking subtil et délicat, inconvénient: une légère tendance à l'uniformité.
Quelques titres: 'Wash me away' , hautement recommandable, ' Sleep in the park' à la mélancolie à fleur de peau, ' Towns' en mode doux amer , le moody ' Love brought weight' et enfin ' Better days' titre mouvementé pour lequel il a changé de guitare.
Nic?
Nice voice, he sure can play guitar, good songs, a great guy!
Merci, Nic!
Joseph.
Natalie Closner Schepman, armée d'une guitare, une stompbox à ses pieds, à droite - Meegan Closner, au centre - la jumelle, Allison Closner, un air première de la classe avec les lunettes, à gauche.
Elles débutent le show par ' Hundred Ways', Natalie est la première à se coller au chant, Meegan la rejoint, puis Allison emboîte, et là, la magie opère, tu n'avais plus entendu une telle perfection vocale depuis Crosby, Stills and Nash.
Ces filles sont des anges envoyés aux States pour contrecarrer les noirs projets d'un nouveau président déjà sur la sellette.
Le Club se tait et savoure, elles enchaînent sur le plus tumultueux ' Canyon' , pour le catchy ' Wind' un tambourin apparaît, Bruxelles bat des mains, les frangines sourient, la partie est gagnée!
' SOS' ( Overboard) , n'a rien à voir avec Abba, c'est comme une bouffée d'air frais qui vient te caresser les joues et ébouriffer la chevelure d'une jolie personne contemplant les cieux.
' Planets' au chant choral relève de l'épique , c'est surtout la voix de Meegan qui émeut, cette petite chante avec tout son corps et te refile le vertige.
A sad song, as it isn't Valentine's day anymore, 'Not Mine' .
Oui, Emily?
Just gorgeous.
Chut, réagissent les voisins!
' I don't mind' is another song about sadness.
Allison amorce ' Whirlwind' aux étonnants changements de tonalité, ensuite Natalie dévoile un coin de sa vie privée, elle s'est mariée il y a six mois et a écrit ' Blood and tears', a song of devotion, avant de dire OUI au monsieur.
Nous n'avons pas composé la suivante, on aurait aimé l'avoir fait, une très grosse claque avec leur version toute en harmonies subtiles de 'Moonlight Mile' des Rolling Stones.
Avec ' Honest' elles reviennent à leur propre répertoire , comme sur l'album, c'est la berceuse ' Sweet dreams' qui lui succède.
On termine le set par 'White flag' une réponse à toutes les choses qui peuvent vous terroriser, ce sera le titre le plus batailleur d'un concert magistral.
Bis.
Si certains nous ont déjà vues auparavant ils peuvent essayer le jeu des requests.
Une madame avance un titre.
Pas de bol, on ne connaît plus les paroles.
Elles choisissent ' Cloudline' qui ouvre l'album 'Native dreamer kin', excellente idée!
Et pour achever la fête elles invitent Ben Cramer à les rejoindre, quatre voix entament le gospel ' Eyes to the sky'.
Les cieux étaient cléments ce soir !
mercredi 15 février 2017
Johnnyswim et Colline Hill - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles - le 14 février 2017.
Johnnyswim et Colline Hill - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles - le 14 février 2017.
T'es même pas avec ta conjugale le jour de la Saint-Valentin?
T'inquiètes, lui ai payé un Mac Do, hier, et ce matin ai été chercher deux croissants!
Sur le coup de 20h, une trentaine de citoyens, un peu paumés, voient apparaître Colline Hill, solo ce soir.
A 20:15, le chiffre est passé à 75!
Premier passage à l'Ancienne Belgique pour Blandine Coulet, la plus liégeoise des natives du Morbihan.
Le mois dernier, Colline assurait la première partie de The Head and The Heart au Depot, ik heb wat Vlaams gesproken, tout le monde a ri, ce soir, elle assure le support de Abner Ramirez et Amanda Sudano Ramirez, des baigneurs ayant choisi de s'établir à L A, où ils sont devenus Johnnyswim en pensant à Tarzan!
' Oh hey was' ouvre, Colline s'accompagne à l'acoustique, ce folk léger est moins poppy sans l'emballage piano/batterie/basse, mais la voix maîtrisée et le jeu de guitare classique de celle qui a remporté le Grand Prix du disque du quotidien Le Télégramme en 2016 retiennent toute l'attention de l'auditoire, majoritairement Yankee.
L'aérienne et délicate déclaration d'amour ' The Greatest est parfaite pour cette journée réservée aux gens qui s'aiment, elle enchaîne sur ' To die like a king' dont la profondeur et la justesse de ton font merveille.
Une reprise, assez surprenante, au programme, Foreigner , 'I Want To Know What Love Is', Bruxelles est trop intimidée pour reprendre le refrain, la Bretagne expatriée et bienveillante, sourit et se fait chaleureusement acclamer au terme de la ballade.
Une électrique montre le bout du nez, Colline a amorcé le lament thérapeutique ' Random skies/I'm afraid of dying' , tout le monde craint la mort, le chanter peut se révéler bénéfique.
' For the last time' baigne dans le même univers, quasi mystique, Colline se dit influencée par Nick Drake, c'est pas plus con que d'apprécier les pitres Bigflo et Oli!
Le set se termine par ' Wish you were here' pour lequel la paysagiste a sorti une palette aux tons pastel pour fignoler une toile impressionniste lumineuse.
Colline Hill a suffisamment de métier pour imposer le silence et séduire un public peu au fait de son oeuvre.
En mars, elle jouera l'avant-programme de la légende bretonne Red Cardell!
Johnnyswim
Amanda Sudano ( soeur de Brooklyn de My Wife and Kids) et Abner Ramirez se sont rencontrés à Nashville, sont tombés amoureux, ont décidé de se passer la bague au doigt après avoir bien réfléchi, un petit Joaquin Emmanuel est apparu, en 2017, ils s'aiment toujours....
Et voilà pour la séquence Nous Deux, car madame et monsieur forment le duo Johnnyswim, quatre full-length albums et d'autres babioles, 'Georgica Pond' est l'intitulé du dernier né.
Ils achèvent une tournée européenne chez nous et savent déjà que la Stella, pourtant pas terrible, est meilleure que l'Amstel!
Se font quelque peu attendre, les tourtereaux!
Amanda: shall I tell you a joke?
...what's a deer with no eyes?
No idea!
Ai téléphoné à Melania Trump, elle n'a pas pu aider!
Le bonnet s'accorde et attaque ' Villains' , harmony-driven pop porté par la voix relativement neutre du monsieur et le timbre r'n'b rocailleux, chaud et pointu de madame.
Le contraste est frappant et interpelle.
Amanda, quelle fille..., s'accompagne en battant le sol du talon, son conjoint excelle à l'acoustique.
Pas que le truc soit criant d'originalité mais tout le Club a capté qu'il passera un bon moment en compagnie de ces personnages de Raymond Peynet.
' Don't let it get you down' et ses ooh ooh ooh 's charmeurs peut paraître cheesy à certains, pas au public de l'AB qui chante le refrain à pleine voix.
Sur scène, Amanda et Abner alternent signes de tendresse, clins d'oeil moqueurs et numéro de stand-up comedians.
Ils poursuivent par la romance ' You an I', nous abreuvent de nouvelles vannes intimes avant de nous prévenir que la suivante ne traite pas d'amour.
Abner y va de promesses politiciennes et d'anecdotes relatives à la vie à Nashville où, dans les cafés, les clients se tapent dessus en assistant aux matches de soccer à la TV avant de pleurer de concert en entendant un chanteur country entamer un truc larmoyant, this one is called ' Drunks', on la dédie au barman.
L'incroyable voix d'Amanda, pense à Kim Carnes, vient caresser tes pavillons pendant ' Live while we're young' , sans pause ils y collent 'Adelina', décoré d' un passage en espagnol.
Ils avisent un couple dans la masse, Steven and Joyce, vous semblez épris, 'Take the world' est pour vous, cette bluette désuète, évoquant les Carpenters, aurait pu plaire à tes aïeux.
Anecdote n°26, toujours localisée dans le Tennessee, puis une 27è, avec un bordel parisien en toile de fond, profitant de cet interlude un bien intentionné leur refile, à chacun, une Duvel.
Le duo reprend la lecture du chapelet,' In my arms' baignant dans un univers comédie musicale, le côté jazzy t'a fait penser à Al Jarreau qui vient de nous quitter.
Superbe crooning de monsieur Ramirez qui a déclaré sa flamme à la bien aimée, sur le pont Alexandre III, comme ça tu le sais!
Un tout grand moment pour suivre, Amanda a embrayé sur ' Can't help falling in love'.
Elvis, you're always on our minds!
'Trouble' sera plus nerveux, il est accouplé à 'Hotline Bling' de Drake.
Requests, Brussels?
Non, Amanda, je tiens à jouer le bluesy ' Pay dearly'.
L' angry song est suivie par le moment le plus fort du set, ' Georgica Pond' , a song about loss ( elle a perdu sa maman) and hope ( l'arrivée d' un fils).
Le country héroïque ' Diamonds' et ' Home' achèvent un set réjouissant que le duo tient à terminer unplugged, dans le public, euphorique!
L'enthousiasme atteignant son apogée lorsque le couple introduit ' Jackson' dans leur dernière salve.
Amanda et Abner respirent la joie de vivre, le bonheur tout en étalant une complicité joyeuse.
T'es même pas avec ta conjugale le jour de la Saint-Valentin?
T'inquiètes, lui ai payé un Mac Do, hier, et ce matin ai été chercher deux croissants!
Sur le coup de 20h, une trentaine de citoyens, un peu paumés, voient apparaître Colline Hill, solo ce soir.
A 20:15, le chiffre est passé à 75!
Premier passage à l'Ancienne Belgique pour Blandine Coulet, la plus liégeoise des natives du Morbihan.
Le mois dernier, Colline assurait la première partie de The Head and The Heart au Depot, ik heb wat Vlaams gesproken, tout le monde a ri, ce soir, elle assure le support de Abner Ramirez et Amanda Sudano Ramirez, des baigneurs ayant choisi de s'établir à L A, où ils sont devenus Johnnyswim en pensant à Tarzan!
' Oh hey was' ouvre, Colline s'accompagne à l'acoustique, ce folk léger est moins poppy sans l'emballage piano/batterie/basse, mais la voix maîtrisée et le jeu de guitare classique de celle qui a remporté le Grand Prix du disque du quotidien Le Télégramme en 2016 retiennent toute l'attention de l'auditoire, majoritairement Yankee.
L'aérienne et délicate déclaration d'amour ' The Greatest est parfaite pour cette journée réservée aux gens qui s'aiment, elle enchaîne sur ' To die like a king' dont la profondeur et la justesse de ton font merveille.
Une reprise, assez surprenante, au programme, Foreigner , 'I Want To Know What Love Is', Bruxelles est trop intimidée pour reprendre le refrain, la Bretagne expatriée et bienveillante, sourit et se fait chaleureusement acclamer au terme de la ballade.
Une électrique montre le bout du nez, Colline a amorcé le lament thérapeutique ' Random skies/I'm afraid of dying' , tout le monde craint la mort, le chanter peut se révéler bénéfique.
' For the last time' baigne dans le même univers, quasi mystique, Colline se dit influencée par Nick Drake, c'est pas plus con que d'apprécier les pitres Bigflo et Oli!
Le set se termine par ' Wish you were here' pour lequel la paysagiste a sorti une palette aux tons pastel pour fignoler une toile impressionniste lumineuse.
Colline Hill a suffisamment de métier pour imposer le silence et séduire un public peu au fait de son oeuvre.
En mars, elle jouera l'avant-programme de la légende bretonne Red Cardell!
Johnnyswim
Amanda Sudano ( soeur de Brooklyn de My Wife and Kids) et Abner Ramirez se sont rencontrés à Nashville, sont tombés amoureux, ont décidé de se passer la bague au doigt après avoir bien réfléchi, un petit Joaquin Emmanuel est apparu, en 2017, ils s'aiment toujours....
Et voilà pour la séquence Nous Deux, car madame et monsieur forment le duo Johnnyswim, quatre full-length albums et d'autres babioles, 'Georgica Pond' est l'intitulé du dernier né.
Ils achèvent une tournée européenne chez nous et savent déjà que la Stella, pourtant pas terrible, est meilleure que l'Amstel!
Se font quelque peu attendre, les tourtereaux!
Amanda: shall I tell you a joke?
...what's a deer with no eyes?
No idea!
Ai téléphoné à Melania Trump, elle n'a pas pu aider!
Le bonnet s'accorde et attaque ' Villains' , harmony-driven pop porté par la voix relativement neutre du monsieur et le timbre r'n'b rocailleux, chaud et pointu de madame.
Le contraste est frappant et interpelle.
Amanda, quelle fille..., s'accompagne en battant le sol du talon, son conjoint excelle à l'acoustique.
Pas que le truc soit criant d'originalité mais tout le Club a capté qu'il passera un bon moment en compagnie de ces personnages de Raymond Peynet.
' Don't let it get you down' et ses ooh ooh ooh 's charmeurs peut paraître cheesy à certains, pas au public de l'AB qui chante le refrain à pleine voix.
Sur scène, Amanda et Abner alternent signes de tendresse, clins d'oeil moqueurs et numéro de stand-up comedians.
Ils poursuivent par la romance ' You an I', nous abreuvent de nouvelles vannes intimes avant de nous prévenir que la suivante ne traite pas d'amour.
Abner y va de promesses politiciennes et d'anecdotes relatives à la vie à Nashville où, dans les cafés, les clients se tapent dessus en assistant aux matches de soccer à la TV avant de pleurer de concert en entendant un chanteur country entamer un truc larmoyant, this one is called ' Drunks', on la dédie au barman.
L'incroyable voix d'Amanda, pense à Kim Carnes, vient caresser tes pavillons pendant ' Live while we're young' , sans pause ils y collent 'Adelina', décoré d' un passage en espagnol.
Ils avisent un couple dans la masse, Steven and Joyce, vous semblez épris, 'Take the world' est pour vous, cette bluette désuète, évoquant les Carpenters, aurait pu plaire à tes aïeux.
Anecdote n°26, toujours localisée dans le Tennessee, puis une 27è, avec un bordel parisien en toile de fond, profitant de cet interlude un bien intentionné leur refile, à chacun, une Duvel.
Le duo reprend la lecture du chapelet,' In my arms' baignant dans un univers comédie musicale, le côté jazzy t'a fait penser à Al Jarreau qui vient de nous quitter.
Superbe crooning de monsieur Ramirez qui a déclaré sa flamme à la bien aimée, sur le pont Alexandre III, comme ça tu le sais!
Un tout grand moment pour suivre, Amanda a embrayé sur ' Can't help falling in love'.
Elvis, you're always on our minds!
'Trouble' sera plus nerveux, il est accouplé à 'Hotline Bling' de Drake.
Requests, Brussels?
Non, Amanda, je tiens à jouer le bluesy ' Pay dearly'.
L' angry song est suivie par le moment le plus fort du set, ' Georgica Pond' , a song about loss ( elle a perdu sa maman) and hope ( l'arrivée d' un fils).
Le country héroïque ' Diamonds' et ' Home' achèvent un set réjouissant que le duo tient à terminer unplugged, dans le public, euphorique!
L'enthousiasme atteignant son apogée lorsque le couple introduit ' Jackson' dans leur dernière salve.
Amanda et Abner respirent la joie de vivre, le bonheur tout en étalant une complicité joyeuse.
lundi 13 février 2017
The Excitements + Boogie Beasts au CC René Magritte- Lessines le 12 février 2017
The Excitements + Boogie Beasts au CC René Magritte- Lessines le 12 février 2017
Prévisions météo du dimanche 12 février: méfiance si vous résidez dans la région lessinoise, un cyclone est pressenti vers 19:30', on annonce le passage sur scène du typhon Koko-Jean Davis!
Et tu t'y rends malgré tout, dit-elle?
A ce soir, t'as répondu!
Les bénévoles du festival roots and roses étaient fêtés dans l'après-midi, le premier groupe est prévu à 18:30' heure à laquelle la salle sera bourrée.
Aucun Namurois chez Boogie Beasts, donc la kermesse débute pile poil à 18:30'!
En 2017, tout l'univers blues du royaume sait que Boogie Beasts est devenu une de nos valeurs indubitables, ils ont roulé leur bosse sur toutes les scènes, flamandes comme wallonnes, et leur album ' Come and get me' est même porté aux nues chez les buveurs de Heineken , een zekere Koen écrit: ...het viertal van Boogie Beasts heeft een verrassend sterke plaat afgeleverd...
Et sur scène, mon brave Koen, is het nog sterker, ça claque sec pendant 35'.
Tu connais les antécédents du double couple, uit Limburg: Jan Jaspers ( casquette, guitare, vocals) en Gert Servaes ( drums), tous deux ex - Voodoo Boogie plus de Walen ( ze zijn niet van Molenbeek, n'envoyer pas les militaires): Lord Bernardo ( 28 harmonicas) et The Goon Mat aka Mathias Dalle, un cousin de Béatrice ( guitar et vocals), ex- Cheap Killers ou Stinky Lou .
Pas de basse?
Pas de basse!
Mission: chauffer la salle à blanc, armes: du blues/punk/rock/boogie vitaminé et bestial.
Point positif :dès l'entame tu remarques un beau BB, affiché sur la grosse caisse, Brigitte a aimé, et un autre BB lumineux près de l'harmoniciste, Brigitte Anne-Marie a pensé, ils sont bien ces petits qui, comme moi, apprécient les bêtes!
Pas le temps d'instaurer une séance d'échauffement, on entre, sur-le-champ, dans le vif du sujet avec 'On my own again'.
Certains locaux n'avaient pas encore tout à fait digérer leur déjeuner dominical, les guitares crasseuses, le drumming fébrile et les lignes d'harmonica du playboy de la bande ont tôt fait de les secouer.
Lessines, éveillez-vous and clap your hands!
Gaston estime que c'est trop dur en tenant une chope, il frappe le sol du talon, ce qui n'est pas malin, les vibrations envoient le liquide jaune sur son falzard du dimanche.
' Shake' em' sent bon les swamps limbourgeois et t'invite à bouger guibolles et hanches en mesure.
Slide et harmonica joutent pas trop amicalement pour entamer ' Dig', Gert s'énerve sur ses cageots, le chanteur a une petite soif... sipping red wine.... cette rasade de pinard l'a mis en confiance pour draguer une nana... I dig your shoes, I like your moves, I love your dress... tu t'es retourné t'as vu que des boudins!
Sur la lancée: ' Soul keeps crying' et ' Would you please shut up' , moiteur mais surtout efficacité sont au rendez-vous.
La locomotive n'a pas vu le chef de gare lui sommant de freiner, BB attaque ' Honey White' de Morphine suivi par 'Poor Black Mattie' , un boogie pas asthmatique.
' Blast' pulse un max puis les plaisantins gratifient le public enthousiaste d'un ballet, pas chorégraphié par Béjart, pendant ' Calling my name'.
Disco time est annoncé avec ' The Game', datant d'un EP enregistré en 2014, sortez les chemises en satin, les pattes d'éléphant et les red shoes, c'est la dernière occasion de danser voici ' Disco' , un truc présentant des traits de ressemblance avec le ' Lovers boogie' de Fred and the Healers dont le batteur se cachait près du bar!
19:05: mission remplie!
The Excitements
19:55', le band se présente pour balancer l'intro, l' instrumental purulent d'usage , Koko- Jean tire sur une dernière clope dans la cour.
A première vue le line-up a subi de nouvelles modifications depuis le roots and roses de 2015, le trio de base est toujours présent: Koko-Jean Davis - Lead vocals/ Adrià Gual - Rhythm Guitar et Daniel Segura - Bass Guitar.
Nicolás Rodriguez-Jauregui au baritone sax est toujours de la partie, tout comme Jordi Blanch au sax tenor, par contre aux drums il semble que Lessines verra Jose Luis Garrido et on n'a pas vu Sebastià Burguera à la lead gt.mais bien le fantastique Albert Greenlight.
Après ' Fatback' Adria annonce la soulsister, Koko-Jean, la Wallonie est invitée à battre des mains, Miss Mozambique, catégorie moins d'un mètre 59 , rapplique, fringuée court et toujours aussi sexy, sauf ses pompes remarque Fred qui a l'oeil.
Fotoman Michel n'a d'yeux que pour les jambes de la donzelle, derrière toi son aimable épouse murmure, il ne changera jamais!
Cette machine catalane est hyper huilée, ils ont entamé une longue tournée européenne, quatre dates chez nous, ils n'ont pas besoin de playlist, ce qui est chiant quand tu veux relater leur prestation!
Depuis 2016 ils ont une troisième galette dans leur sacoche, elle a été baptisée ' Breaking the rule', le show de ce début de soirée nous la fera découvrir.
Ils semblent démarrer avec le gluant ' Everything is better since you gone', la petite tient la forme, la guitare nous rappelle les meilleurs moments de Steve Cropper et les deux saxes pompent joyeusement, le soul train est en route, ça va chauffer!
' Hold on together' aussi fort que Sam and Dave, mais ces braves gens n'ont pas le jeu de jambes de Koko.
On va pas le seriner, mais uniquement pour les ploucs ayant séjourné sur mars pendant une dizaine d'années, question voix tu imagines un croisement Aretha/Janis/Tina /Etta James, pour le jeu scénique tu penses à un boxeur essayant d'éviter les jabs, crochets ou uppercuts d'un adversaire vicieux.
Tu crois qu'elle porte une petite culotte, dit l'autre cochon, t'as pas vérifié, le groupe a déjà enchaîné sur ' Sometimes too much ain't enough' et tu revois le film 'The Commitments'.
Elle vient twister face à Jérôme dont la pomme d'Adam joue au yoyo!
' Take it back' démarre a capella, en douceur, et quand elle chante you're the reason why I'm singing .....tu as envie de la croire et de la prendre dans tes bras pour la protéger, le monde est plein de brutes!
Depuis le début du show Koko se gratte les reins, les fils de ses oreillettes glissent dans son dos, la chatouillent et la gênent dans ses mouvements, de temps en temps elle disparaît derrière le rideau pour essayer d'y remédier.
Michel était prêt à l'aider, il est capable de défaire un soutien-gorge avec les dents, il s'est retenu en voyant le regard de madame.
Après une déclaration amoureuse, 'Tell me where I stand' , elle propose une plage pour toutes les dames de l'assistance, ' Did I let you down' décoré d'un solo de sax à faire pâlir les associés de James Brown.
Je te le chante à genoux... t'ai-je laissé tomber,... non, alors pas de cinéma, mec, casse-toi!
Après ce morceau rageur il est temps de proposer un slow, ' Breaking the rule', le genre de truc qui t'arrache des larmes et te refile des frissons.
Koko, ne pleure pas, bébé, on va te consoler, elle s'éclipse, la clique a embrayé sur ' The Mojo Train', un tortillard bien plus sexy que les machines utilisées par la SNCB.
Le chaudron déborde, Lessines sue, l'autre se prend pour un chien en chaleur ' Wild dog', elle vient le hurler, debout sur une table, au milieu de l'assemblée.
Quoi?
T'es prêt à adopter ce cabot, t'as une niche... dans ta chambre tu veux le placer, crapule!
Elle disparaît, tripote à nouveau ces foutus fils, enchaîne sur un r'n'b brûlant avant de nous demander si un blues nous botte.
Ja!
Quand Koko te chante... You know I need you..., tu las crois, Michel, lui colle son objectif contre le nez, ça va pas la tête, mec, une main face à la longue focale, la guitare en profite pour balancer quelques riffs visqueux, Koko se calme et entame le remuant ' I want more'.
Dans ma vie j'ai connu des mecs, souvent des connards, ' Four loves' leur est destiné, elle est infatigable, elle embraye sur ' Fire' interprété par Gino Parks en 1962.
La caserne de pompiers est proche, quatre casqués font irruption dans la salle, ils se sont mis à danser!
Let's say goodnight, Lessines, with this one, ' Let's kiss and make up',
Et qui vient-elle enlacer?
Oui, le playboy d'Hennuyères, puis elle se tire, le band achève en roue libre.
Bis
Ils sont entamés par un solo de batterie amorçant ' Wait a minute' suivi par une version écourtée de ' Ha ha ha' et un dernier titre brûlant sur lequel tu n'as pas réussi à plaquer un nom.
Ainsi s'achevait la cure de rhythm'n'blues de la semaine, attention le vrai r'n'b, faut veiller à ne pas accepter les contrefaçons, pas de danger avec The Excitements!
Prévisions météo du dimanche 12 février: méfiance si vous résidez dans la région lessinoise, un cyclone est pressenti vers 19:30', on annonce le passage sur scène du typhon Koko-Jean Davis!
Et tu t'y rends malgré tout, dit-elle?
A ce soir, t'as répondu!
Les bénévoles du festival roots and roses étaient fêtés dans l'après-midi, le premier groupe est prévu à 18:30' heure à laquelle la salle sera bourrée.
Aucun Namurois chez Boogie Beasts, donc la kermesse débute pile poil à 18:30'!
En 2017, tout l'univers blues du royaume sait que Boogie Beasts est devenu une de nos valeurs indubitables, ils ont roulé leur bosse sur toutes les scènes, flamandes comme wallonnes, et leur album ' Come and get me' est même porté aux nues chez les buveurs de Heineken , een zekere Koen écrit: ...het viertal van Boogie Beasts heeft een verrassend sterke plaat afgeleverd...
Et sur scène, mon brave Koen, is het nog sterker, ça claque sec pendant 35'.
Tu connais les antécédents du double couple, uit Limburg: Jan Jaspers ( casquette, guitare, vocals) en Gert Servaes ( drums), tous deux ex - Voodoo Boogie plus de Walen ( ze zijn niet van Molenbeek, n'envoyer pas les militaires): Lord Bernardo ( 28 harmonicas) et The Goon Mat aka Mathias Dalle, un cousin de Béatrice ( guitar et vocals), ex- Cheap Killers ou Stinky Lou .
Pas de basse?
Pas de basse!
Mission: chauffer la salle à blanc, armes: du blues/punk/rock/boogie vitaminé et bestial.
Point positif :dès l'entame tu remarques un beau BB, affiché sur la grosse caisse, Brigitte a aimé, et un autre BB lumineux près de l'harmoniciste, Brigitte Anne-Marie a pensé, ils sont bien ces petits qui, comme moi, apprécient les bêtes!
Pas le temps d'instaurer une séance d'échauffement, on entre, sur-le-champ, dans le vif du sujet avec 'On my own again'.
Certains locaux n'avaient pas encore tout à fait digérer leur déjeuner dominical, les guitares crasseuses, le drumming fébrile et les lignes d'harmonica du playboy de la bande ont tôt fait de les secouer.
Lessines, éveillez-vous and clap your hands!
Gaston estime que c'est trop dur en tenant une chope, il frappe le sol du talon, ce qui n'est pas malin, les vibrations envoient le liquide jaune sur son falzard du dimanche.
' Shake' em' sent bon les swamps limbourgeois et t'invite à bouger guibolles et hanches en mesure.
Slide et harmonica joutent pas trop amicalement pour entamer ' Dig', Gert s'énerve sur ses cageots, le chanteur a une petite soif... sipping red wine.... cette rasade de pinard l'a mis en confiance pour draguer une nana... I dig your shoes, I like your moves, I love your dress... tu t'es retourné t'as vu que des boudins!
Sur la lancée: ' Soul keeps crying' et ' Would you please shut up' , moiteur mais surtout efficacité sont au rendez-vous.
La locomotive n'a pas vu le chef de gare lui sommant de freiner, BB attaque ' Honey White' de Morphine suivi par 'Poor Black Mattie' , un boogie pas asthmatique.
' Blast' pulse un max puis les plaisantins gratifient le public enthousiaste d'un ballet, pas chorégraphié par Béjart, pendant ' Calling my name'.
Disco time est annoncé avec ' The Game', datant d'un EP enregistré en 2014, sortez les chemises en satin, les pattes d'éléphant et les red shoes, c'est la dernière occasion de danser voici ' Disco' , un truc présentant des traits de ressemblance avec le ' Lovers boogie' de Fred and the Healers dont le batteur se cachait près du bar!
19:05: mission remplie!
The Excitements
19:55', le band se présente pour balancer l'intro, l' instrumental purulent d'usage , Koko- Jean tire sur une dernière clope dans la cour.
A première vue le line-up a subi de nouvelles modifications depuis le roots and roses de 2015, le trio de base est toujours présent: Koko-Jean Davis - Lead vocals/ Adrià Gual - Rhythm Guitar et Daniel Segura - Bass Guitar.
Nicolás Rodriguez-Jauregui au baritone sax est toujours de la partie, tout comme Jordi Blanch au sax tenor, par contre aux drums il semble que Lessines verra Jose Luis Garrido et on n'a pas vu Sebastià Burguera à la lead gt.mais bien le fantastique Albert Greenlight.
Après ' Fatback' Adria annonce la soulsister, Koko-Jean, la Wallonie est invitée à battre des mains, Miss Mozambique, catégorie moins d'un mètre 59 , rapplique, fringuée court et toujours aussi sexy, sauf ses pompes remarque Fred qui a l'oeil.
Fotoman Michel n'a d'yeux que pour les jambes de la donzelle, derrière toi son aimable épouse murmure, il ne changera jamais!
Cette machine catalane est hyper huilée, ils ont entamé une longue tournée européenne, quatre dates chez nous, ils n'ont pas besoin de playlist, ce qui est chiant quand tu veux relater leur prestation!
Depuis 2016 ils ont une troisième galette dans leur sacoche, elle a été baptisée ' Breaking the rule', le show de ce début de soirée nous la fera découvrir.
Ils semblent démarrer avec le gluant ' Everything is better since you gone', la petite tient la forme, la guitare nous rappelle les meilleurs moments de Steve Cropper et les deux saxes pompent joyeusement, le soul train est en route, ça va chauffer!
' Hold on together' aussi fort que Sam and Dave, mais ces braves gens n'ont pas le jeu de jambes de Koko.
On va pas le seriner, mais uniquement pour les ploucs ayant séjourné sur mars pendant une dizaine d'années, question voix tu imagines un croisement Aretha/Janis/Tina /Etta James, pour le jeu scénique tu penses à un boxeur essayant d'éviter les jabs, crochets ou uppercuts d'un adversaire vicieux.
Tu crois qu'elle porte une petite culotte, dit l'autre cochon, t'as pas vérifié, le groupe a déjà enchaîné sur ' Sometimes too much ain't enough' et tu revois le film 'The Commitments'.
Elle vient twister face à Jérôme dont la pomme d'Adam joue au yoyo!
' Take it back' démarre a capella, en douceur, et quand elle chante you're the reason why I'm singing .....tu as envie de la croire et de la prendre dans tes bras pour la protéger, le monde est plein de brutes!
Depuis le début du show Koko se gratte les reins, les fils de ses oreillettes glissent dans son dos, la chatouillent et la gênent dans ses mouvements, de temps en temps elle disparaît derrière le rideau pour essayer d'y remédier.
Michel était prêt à l'aider, il est capable de défaire un soutien-gorge avec les dents, il s'est retenu en voyant le regard de madame.
Après une déclaration amoureuse, 'Tell me where I stand' , elle propose une plage pour toutes les dames de l'assistance, ' Did I let you down' décoré d'un solo de sax à faire pâlir les associés de James Brown.
Je te le chante à genoux... t'ai-je laissé tomber,... non, alors pas de cinéma, mec, casse-toi!
Après ce morceau rageur il est temps de proposer un slow, ' Breaking the rule', le genre de truc qui t'arrache des larmes et te refile des frissons.
Koko, ne pleure pas, bébé, on va te consoler, elle s'éclipse, la clique a embrayé sur ' The Mojo Train', un tortillard bien plus sexy que les machines utilisées par la SNCB.
Le chaudron déborde, Lessines sue, l'autre se prend pour un chien en chaleur ' Wild dog', elle vient le hurler, debout sur une table, au milieu de l'assemblée.
Quoi?
T'es prêt à adopter ce cabot, t'as une niche... dans ta chambre tu veux le placer, crapule!
Elle disparaît, tripote à nouveau ces foutus fils, enchaîne sur un r'n'b brûlant avant de nous demander si un blues nous botte.
Ja!
Quand Koko te chante... You know I need you..., tu las crois, Michel, lui colle son objectif contre le nez, ça va pas la tête, mec, une main face à la longue focale, la guitare en profite pour balancer quelques riffs visqueux, Koko se calme et entame le remuant ' I want more'.
Dans ma vie j'ai connu des mecs, souvent des connards, ' Four loves' leur est destiné, elle est infatigable, elle embraye sur ' Fire' interprété par Gino Parks en 1962.
La caserne de pompiers est proche, quatre casqués font irruption dans la salle, ils se sont mis à danser!
Let's say goodnight, Lessines, with this one, ' Let's kiss and make up',
Et qui vient-elle enlacer?
Oui, le playboy d'Hennuyères, puis elle se tire, le band achève en roue libre.
Bis
Ils sont entamés par un solo de batterie amorçant ' Wait a minute' suivi par une version écourtée de ' Ha ha ha' et un dernier titre brûlant sur lequel tu n'as pas réussi à plaquer un nom.
Ainsi s'achevait la cure de rhythm'n'blues de la semaine, attention le vrai r'n'b, faut veiller à ne pas accepter les contrefaçons, pas de danger avec The Excitements!
dimanche 12 février 2017
TRANCE de Nono Battesti aux Riches-Claires, Bruxelles, le 11 février 2017.
TRANCE de Nono Battesti aux Riches-Claires, Bruxelles, le 11 février 2017.
Dernière soirée du voyage chorégraphique ' Trance' au Théâtre des Riches- Claires, à Bruxelles.
Du 31 janvier au 11 février la Compagnie Dessources ( l'atelier de Danse de Nono Battesti) a fait le plein dans l'accueillante salle bruxelloise.
Ce samedi, comme chaque soir, une standing ovation ponctue ce spectacle fabuleux.
Trance c'est non seulement une chorégraphie mais aussi de la musique interprétée live, un show d'une heure qui te tient en haleine de bout en bout.
Ils sont quatre à émerveiller le spectateur/auditeur, les fantastiques danseurs Nono Battesti et Juliette Colmant, Dyna B ( Géraldine Battisti) au chant, pas de danse et occasionnellement à la basse et le musicien, homme à tout faire, Quentin Halloy à la guitare, dobro, basse ou piano confetti.
Dyna B t'avait déjà émerveillé au Théâtre Mercelis ( Ixelles) lorsque, en automne 2015, elle présentait son album 'Soul Vibrations', Quentin l'accompagnait, déjà!
Quentin et Julie ont collaboré en 2015 pour le pantomime ' La Boîte à Musique', toute cette équipe était de la partie pour la création précédente de Nono Battesti, ' Double', un projet qui a fait escale au festival d'Avignon.
Décrire ou analyser ' Trance' relève de l'impossible, ce spectacle s'adresse à tous tes sens, sans oublier le cerveau, ce conte moderne, pluridisciplinaire, se vit avec ton coeur et ton âme, moins avec ton intellect!
20;30 et des poussières, sinistre obscurité, une silhouette, féminine, déambule précautionneusement sur un passage zébré, des bruitages urbains sont perceptibles.
Après quelques instants, une ombre masculine lui fait face en adoptant la même cadence, la guitare de Quentin Halloy se fait entendre, un blues noir, il s'assied sur un banc rouge, un des seuls éléments constituant le décor de la scène, la séduisante Juliette Colmant prend place à ses côtés.
Dyna B apparaît, elle croise, au ralenti, son frère, les figures s'animent, le dobro s'agite, la gestuelle révèle le désarroi, l'angoisse, Nono tressaille, tel un épileptique en pleine crise, il chute, des voix étouffées se font entendre, l'homme souffre puis s'assoupit sur le siège municipal, la femme s'assied au bout du banc, fait mine de toucher l'étranger, tout s'exécute en mode ralenti, les hésitations et atermoiements de Juliette interpellent, va-t-elle éveiller le dormeur?
Dyna B vocalise, soudain, la guitare se tait, les ténèbres réapparaissent, un vent, semblant glacé, souffle, Dyna va frapper sur un gong en toile, puis reprend son lament, la guitare réitère ses gammes.
Un thriller, ce film!
L'homme glisse de la banquette et roule sur le sol avant d'entamer un pas de deux lyrique et voluptueux avec la danseuse.
Ouf, l'impression de malaise s'est évaporée!
Le midsummer night's dream se poursuit, nous voilà comme transportés dans la forêt amazonienne, gazouillements d'oiseaux invisibles, bruissements du feuillage, le regard de l'homme paraît halluciné, tourmenté, sa danse souple contraste avec les traits du visage, la guitare a, une nouvelle fois, entamé un blues, la voix vibrante de Dyna B secoue ton âme, elle prend des intonations Marianne Faithfull, dans ses belles années, celles de 'Broken English', ce chant te remue les tripes.
Le couple de danseurs a entamé un corps à corps sulfureux, la robe d'un rouge écarlate, de Juliette est arrachée, elle se retrouve en combinaison...; beyond the flesh... murmure la voix ample, un instant de volupté intense.
Sans pause, le paysage musical vire au rock, la danse saccadée renvoie vers les meilleurs clips de Michael Jackson, les danseurs miment un ballet agressif, ils vont s'entretuer!
Nouveau changement de rythme, Quentin a saisi une basse, les protagonistes halètent, place au funk et au groove, Dyna a la fièvre, celle du samedi soir, elle nous ensorcelle, ses acolytes assurent le chorus du r'n'b bouillant, t'as comme une envie de te joindre à eux.
Tout se calme, une séquence tendre remplace l'agitation .
L'opacité ressurgit, tout comme les coups de klaxon, le ronronnement de moteurs, retour à la case départ!
Quentin va pianoter un jouet, il esquisse une berceuse, les danseurs se sont assagis, puis Dyna secoue la basse ce qui a le don de réanimer Nono et Juliette mais le rêve s'achève!
Les spectateurs se lèvent pour ovationner pendant de longues minutes les quatre artistes qui nous ont permis, pendant 60' , d'oublier un quotidien morose!
Trance va bientôt tourner dans le Brabant Wallon, le spectacle vaut le déplacement!
Dernière soirée du voyage chorégraphique ' Trance' au Théâtre des Riches- Claires, à Bruxelles.
Du 31 janvier au 11 février la Compagnie Dessources ( l'atelier de Danse de Nono Battesti) a fait le plein dans l'accueillante salle bruxelloise.
Ce samedi, comme chaque soir, une standing ovation ponctue ce spectacle fabuleux.
Trance c'est non seulement une chorégraphie mais aussi de la musique interprétée live, un show d'une heure qui te tient en haleine de bout en bout.
Ils sont quatre à émerveiller le spectateur/auditeur, les fantastiques danseurs Nono Battesti et Juliette Colmant, Dyna B ( Géraldine Battisti) au chant, pas de danse et occasionnellement à la basse et le musicien, homme à tout faire, Quentin Halloy à la guitare, dobro, basse ou piano confetti.
Dyna B t'avait déjà émerveillé au Théâtre Mercelis ( Ixelles) lorsque, en automne 2015, elle présentait son album 'Soul Vibrations', Quentin l'accompagnait, déjà!
Quentin et Julie ont collaboré en 2015 pour le pantomime ' La Boîte à Musique', toute cette équipe était de la partie pour la création précédente de Nono Battesti, ' Double', un projet qui a fait escale au festival d'Avignon.
Décrire ou analyser ' Trance' relève de l'impossible, ce spectacle s'adresse à tous tes sens, sans oublier le cerveau, ce conte moderne, pluridisciplinaire, se vit avec ton coeur et ton âme, moins avec ton intellect!
20;30 et des poussières, sinistre obscurité, une silhouette, féminine, déambule précautionneusement sur un passage zébré, des bruitages urbains sont perceptibles.
Après quelques instants, une ombre masculine lui fait face en adoptant la même cadence, la guitare de Quentin Halloy se fait entendre, un blues noir, il s'assied sur un banc rouge, un des seuls éléments constituant le décor de la scène, la séduisante Juliette Colmant prend place à ses côtés.
Dyna B apparaît, elle croise, au ralenti, son frère, les figures s'animent, le dobro s'agite, la gestuelle révèle le désarroi, l'angoisse, Nono tressaille, tel un épileptique en pleine crise, il chute, des voix étouffées se font entendre, l'homme souffre puis s'assoupit sur le siège municipal, la femme s'assied au bout du banc, fait mine de toucher l'étranger, tout s'exécute en mode ralenti, les hésitations et atermoiements de Juliette interpellent, va-t-elle éveiller le dormeur?
Dyna B vocalise, soudain, la guitare se tait, les ténèbres réapparaissent, un vent, semblant glacé, souffle, Dyna va frapper sur un gong en toile, puis reprend son lament, la guitare réitère ses gammes.
Un thriller, ce film!
L'homme glisse de la banquette et roule sur le sol avant d'entamer un pas de deux lyrique et voluptueux avec la danseuse.
Ouf, l'impression de malaise s'est évaporée!
Le midsummer night's dream se poursuit, nous voilà comme transportés dans la forêt amazonienne, gazouillements d'oiseaux invisibles, bruissements du feuillage, le regard de l'homme paraît halluciné, tourmenté, sa danse souple contraste avec les traits du visage, la guitare a, une nouvelle fois, entamé un blues, la voix vibrante de Dyna B secoue ton âme, elle prend des intonations Marianne Faithfull, dans ses belles années, celles de 'Broken English', ce chant te remue les tripes.
Le couple de danseurs a entamé un corps à corps sulfureux, la robe d'un rouge écarlate, de Juliette est arrachée, elle se retrouve en combinaison...; beyond the flesh... murmure la voix ample, un instant de volupté intense.
Sans pause, le paysage musical vire au rock, la danse saccadée renvoie vers les meilleurs clips de Michael Jackson, les danseurs miment un ballet agressif, ils vont s'entretuer!
Nouveau changement de rythme, Quentin a saisi une basse, les protagonistes halètent, place au funk et au groove, Dyna a la fièvre, celle du samedi soir, elle nous ensorcelle, ses acolytes assurent le chorus du r'n'b bouillant, t'as comme une envie de te joindre à eux.
Tout se calme, une séquence tendre remplace l'agitation .
L'opacité ressurgit, tout comme les coups de klaxon, le ronronnement de moteurs, retour à la case départ!
Quentin va pianoter un jouet, il esquisse une berceuse, les danseurs se sont assagis, puis Dyna secoue la basse ce qui a le don de réanimer Nono et Juliette mais le rêve s'achève!
Les spectateurs se lèvent pour ovationner pendant de longues minutes les quatre artistes qui nous ont permis, pendant 60' , d'oublier un quotidien morose!
Trance va bientôt tourner dans le Brabant Wallon, le spectacle vaut le déplacement!
samedi 11 février 2017
Une cascade de décès: Tommy Tate, John Wetton, Robert Dahlqvist, Sonny Geraci, Steve Lang, Deke Leonard, Guitar Gable!
Le chanteur soul Tommy Tate est décédé le 20 janvier, il avait 72 ans.
"School of Life" son succès le plus significatif a atteint la 22è place au Billboard.
Par après il n'eut plus que des hits mineurs.
Son dernier album 'Love me now' date de 1990.
Le bassiste/ singer-songwriter John Wetton a vu son nom associé à plusieurs grands noms du rock anglais: Mogul Thrash, Family, Renaissance, King Crimson, Roxy Music et Bryan Ferry, Uriah Heep ou Wishbone Ash sans oublier UK et Asia.
Comme sessionman il a collaboré avec Yes ou Steve Hackett.
L'homme, décédé fin janvier, nous laisse six albums solo sans comptabiliser les Live, et aussi d'excellents souvenirs puisque le regretté Charlie Maker de Klepto l'avait fait venir au Flanagans à l'époque où le club nichait rue de l'Ecuyer!
Le guitariste suédois Robert Dahlqvist, décédé début février ,alors qu'il était à peine âgé de 40 ans, faisait partie du garage rock band The Hellacopters ( de 1999 à 2008) .
Il a également sévi au sein de Thunder Express ( devenu Dundertåget) et a sorti un single sous l'étiquette Strängen!
Le lead singer du rock band The Outsiders et du groupe californien Climax, Sonny Geraci est parti le 5 février ( aged 70).
Le premier groupe a aligné quelques hits dans les sixties, le plus conséquent étant 'Time won't let me'.
' Precious and few' de Climax a encore fait mieux se classant à la 3è position des charts US en 1972, ce qui équivaut à 1000000 de copies vendues.
Dans les années 80 Sonny reprend son nom d'origine pour le projet The Peter Emmett Story!
Par après il est engagé un petit temps comme chanteur des légendaires Grass Roots , puis en 2007 il tourne sous l'appellation "Sonny Geraci and The Outsiders".
Malade il doit arrêter toute activité en 2012.
Steve Lang tenait la basse chez April Wine un hard rock band de Halifax( Canada).
Il avait remplacé Jim Clench en 1976 et a officié comme bassiste jusqu'en 1984.
Remplacé par Jean Pellerin, il abandonne la musique pour finalement décéder le 4 février.
Deke Leonard rejoint les Bystanders en fin de carrière juste avant que le groupe ne devienne Man, un des fleurons du rock gallois.
Le groupe ,que tu as eu l'occasion de voir chez nous, n'a pas que des bons souvenirs avec la Belgique, ils se sont retrouvés au cabanon for drugs offences.
L'histoire de Man est mouvementée, le guitariste joue à cache à cache avec eux, je pars, je reviens, je pars, n'empêche qu'il aura marqué l'histoire du rock anglais pour ses concerts/jams à comparer à ceux du Grateful Dead.
Deke Leonard a sorti 6 albums solo, il s'entend également e. a .sur un album de Tyla Gang, de Walter Egan ou des Flying Aces.
Il a définitivement rangé sa guitare le 31 janvier.
Gabriel Perrodin est connu dans le milieu blues sous l'étiquette Guitar Gable.
Cet adepte du swamp blues est connu pour avoir sorti la première version de 'This should go on forever' écrit par King Karl ( avec lequel il jouait) , ce titre est devenu un classique du swamp blues.
C'est également Guitar Gable qu'on entend sur 'I'm a King Bee' de Slim Harpo.
En tant que Guitar Gable and the Musical Kings on lui doit quelques singles ayant marché en Louisiane.
Des problèmes avec la firme de disque Excello surgissent, le guitariste est enrôlé dans l'armée de Tonton Sam et dans les seventies on le retrouve au sein de Little Bob and The Lollipops, un rhthm'n'blues combo de Arnaudville ( Louisiana).
L'aventure musicale prend fin dans les 80's, le 28 janvier, Guitar Gable s'éteignait à l'hôpital, il avait 79 ans.
"School of Life" son succès le plus significatif a atteint la 22è place au Billboard.
Par après il n'eut plus que des hits mineurs.
Son dernier album 'Love me now' date de 1990.
Le bassiste/ singer-songwriter John Wetton a vu son nom associé à plusieurs grands noms du rock anglais: Mogul Thrash, Family, Renaissance, King Crimson, Roxy Music et Bryan Ferry, Uriah Heep ou Wishbone Ash sans oublier UK et Asia.
Comme sessionman il a collaboré avec Yes ou Steve Hackett.
L'homme, décédé fin janvier, nous laisse six albums solo sans comptabiliser les Live, et aussi d'excellents souvenirs puisque le regretté Charlie Maker de Klepto l'avait fait venir au Flanagans à l'époque où le club nichait rue de l'Ecuyer!
Le guitariste suédois Robert Dahlqvist, décédé début février ,alors qu'il était à peine âgé de 40 ans, faisait partie du garage rock band The Hellacopters ( de 1999 à 2008) .
Il a également sévi au sein de Thunder Express ( devenu Dundertåget) et a sorti un single sous l'étiquette Strängen!
Le lead singer du rock band The Outsiders et du groupe californien Climax, Sonny Geraci est parti le 5 février ( aged 70).
Le premier groupe a aligné quelques hits dans les sixties, le plus conséquent étant 'Time won't let me'.
' Precious and few' de Climax a encore fait mieux se classant à la 3è position des charts US en 1972, ce qui équivaut à 1000000 de copies vendues.
Dans les années 80 Sonny reprend son nom d'origine pour le projet The Peter Emmett Story!
Par après il est engagé un petit temps comme chanteur des légendaires Grass Roots , puis en 2007 il tourne sous l'appellation "Sonny Geraci and The Outsiders".
Malade il doit arrêter toute activité en 2012.
Steve Lang tenait la basse chez April Wine un hard rock band de Halifax( Canada).
Il avait remplacé Jim Clench en 1976 et a officié comme bassiste jusqu'en 1984.
Remplacé par Jean Pellerin, il abandonne la musique pour finalement décéder le 4 février.
Deke Leonard rejoint les Bystanders en fin de carrière juste avant que le groupe ne devienne Man, un des fleurons du rock gallois.
Le groupe ,que tu as eu l'occasion de voir chez nous, n'a pas que des bons souvenirs avec la Belgique, ils se sont retrouvés au cabanon for drugs offences.
L'histoire de Man est mouvementée, le guitariste joue à cache à cache avec eux, je pars, je reviens, je pars, n'empêche qu'il aura marqué l'histoire du rock anglais pour ses concerts/jams à comparer à ceux du Grateful Dead.
Deke Leonard a sorti 6 albums solo, il s'entend également e. a .sur un album de Tyla Gang, de Walter Egan ou des Flying Aces.
Il a définitivement rangé sa guitare le 31 janvier.
Gabriel Perrodin est connu dans le milieu blues sous l'étiquette Guitar Gable.
Cet adepte du swamp blues est connu pour avoir sorti la première version de 'This should go on forever' écrit par King Karl ( avec lequel il jouait) , ce titre est devenu un classique du swamp blues.
C'est également Guitar Gable qu'on entend sur 'I'm a King Bee' de Slim Harpo.
En tant que Guitar Gable and the Musical Kings on lui doit quelques singles ayant marché en Louisiane.
Des problèmes avec la firme de disque Excello surgissent, le guitariste est enrôlé dans l'armée de Tonton Sam et dans les seventies on le retrouve au sein de Little Bob and The Lollipops, un rhthm'n'blues combo de Arnaudville ( Louisiana).
L'aventure musicale prend fin dans les 80's, le 28 janvier, Guitar Gable s'éteignait à l'hôpital, il avait 79 ans.
vendredi 10 février 2017
Ed Harcourt - Orangerie du Botanique- Bruxelles- le 9 février 2017!
Ed Harcourt - Orangerie du Botanique- Bruxelles- le 9 février 2017!
Communiqué: Vu la forte demande de tickets, le concert d'Ed Harcourt prévu au Witloof Bar aura lieu à l'Orangerie (places assises).
Une Orangerie bien garnie et assise, ce qui ne plaisait pas trop au citoyen de Wimbledon qui n"avait plus foulé une scène du complexe bruxellois depuis 2007.
Ed, vêtu tel un Lord pré-révolution industrielle, vient nous présenter son dernier album, 'Furnaces' ( 2016).
Dis, Cindy, zou hij met band spelen, t'as vu le nombre d'instruments sur scène: piano classique, électrique, harmonium, trois guitares, une loop-station, des gadgets divers et une panoplie de micros de tous âges, c'est pas l'idée qu'on se fait d'un singer-songwriter/balladeer classique.
L'explication émane du dernier effort discographique présentant d'autres caractéristiques que celles d'un folk intimiste, les nouveaux titres dégagent une atmosphère cinématique, plages romantiques et explosions telluriques alternent, Ed ose mixer l'industriel au funk, au rock, au gothique ou au baroque, le résultat est pour le moins surprenant.
La presse cite Elbow, Nick Cave, Nine Inch Nails même, il est vrai que le bonhomme devient difficile à référencer.
Et ça marche sur scène, questionne un mec?
Le concert se sera avéré inégal mais aussi fort humain, quelques approximations, un emploi des loops pas toujours nécessaire mais aussi de nombreux moments intenses faisant oublier les petits couacs.
Parenthèse, Ed, le généreux, est resté deux heures sur les planches de l'Orangerie!
20:10', il prend place derrière le synthé, met l'intro majestueuse en boucles, donne quelques coups de baguettes sur un tom et passe derrière le piano pour entamer le dramatique et héroïque 'The world is on fire'.
L'homme-orchestre nous salue, s'inquiète de notre santé, il répétera 5 x "how are you" au long du set, s'inquiète aussi du confort de nos sièges ( sont pourris, Ed), puis annonce I'll try not to fuck the next song, 'Occupational hazard', au jeu de guitare abrasif, normal, il a baptisé son jouet The Beast!
Merci à toi d'avoir applaudi, lance-t-il à un mec assis derrière nous, puis il amorce 'Loup Garou', vachement plus rentre dedans que ce que propose Pierre Garand, dit Garou: des couches de guitares agressives, un son de basse qui groove, un drumming bestial, un piano sautillant, c'est comme si ils étaient 6 sur scène.
Terrible morceau, suivi par 'Immoral' amorcé par une séquence de bruitages que n'aurait pas reniée Fad Gadget.
Retour au premier album ( Here be Monsters) avec le grave ' God protect your soul' suivi par 'Black dress' de 2004.
Après 126", Ed interrompt son chant, j'ai cru entendre parler, ça m'a distrait, vous auriez été tous debout buvant des bières et discutant, je n'aurais rien remarqué, ici ça m'a gêné.
Il faut dire que les portes de la salle étaient restées ouvertes pour accueillir les éternels retardataires dont le va - et -vient ne pouvait qu'incommoder l'artiste et ceux qui étaient arrivés à l'heure.
Après ces péripéties, l'aristocrate dédie le martial ' Dionysus' à quelques fans/amis qui le suivent depuis ses débuts.
Quelques gentils mots à l'adresse d'un certain Trump annonce l'imagé ' Furnaces' .
Il faut chaud près du fourneau, je me débarrasse de mon blazer.
Un copain de Jean-Paul Gaultier ... What a body!
Ed a souri, a entamé un tuning up suivi par la ballade 'Murmur in my heart'.
Il ramasse un accessoire making beats, saisit une guitare et attaque 'I've Become Misguided', un petit rock saignant.
Espiègle, il joue avec le vibrato, ouin, ouin, ouin puis se décide à interpréter ' Shadowboxing' un titre datant de 2005.
'You give me more than love' s'il n'avait été dominé par les synthés aurait très bien convenu à Leonard Cohen et c'est à l'acoustique qu'il propose' Birds fly backwards' , en sortant du Bota, t'as essayé de vérifier, pas de plumes dans le ciel bruxellois, du fog londonien, Ed ne doit pas être dépaysé.
Toujours à l'acoustique, le beau ténébreux décide de nous emmener au temple, ' Church of no religion' .
Merde, un pain, shit, un second, sorry about that, j'irai me confesser in the church of no religion!
Derrière l'harmonium pour le biblique 'All your days will be blessed' et puis le poignant 'Last of your kind' . Assez ri, Bruxelles, tous debout, je veux vous voir face à moi, et d'ailleurs je descends pour chanter à vos côtés, en crooning sur bandes, 'Until tomorrow then', suivi par une version étonnante de 'Apple of my eye'.
Une révérence et bye bye, 100 minutes viennent de s'écouler, personne ne s'est fait chier!
Bis.
Que ceux qui veulent me rejoindre sur scène grimpent, ils seront plus de trente à répondre à l'invitation.
Je vous emballe quelques rengaines au piano sans amplification, voici ' Those crimson tears', beau et romantique à pleurer.
Requests, braves gens?
'I am the drug', Monsieur!
On va essayer!
Euh, à Berlin j'ai joué dans un crématorium, je fais aussi les mariages et les fêtes d'anniversaire, pour pas cher, this is an oldie but a goodie, 'The birds will sing for us' et on se quitte with a new one, l'imposante plage 'Antartica' clôture un concert peu commun!
Communiqué: Vu la forte demande de tickets, le concert d'Ed Harcourt prévu au Witloof Bar aura lieu à l'Orangerie (places assises).
Une Orangerie bien garnie et assise, ce qui ne plaisait pas trop au citoyen de Wimbledon qui n"avait plus foulé une scène du complexe bruxellois depuis 2007.
Ed, vêtu tel un Lord pré-révolution industrielle, vient nous présenter son dernier album, 'Furnaces' ( 2016).
Dis, Cindy, zou hij met band spelen, t'as vu le nombre d'instruments sur scène: piano classique, électrique, harmonium, trois guitares, une loop-station, des gadgets divers et une panoplie de micros de tous âges, c'est pas l'idée qu'on se fait d'un singer-songwriter/balladeer classique.
L'explication émane du dernier effort discographique présentant d'autres caractéristiques que celles d'un folk intimiste, les nouveaux titres dégagent une atmosphère cinématique, plages romantiques et explosions telluriques alternent, Ed ose mixer l'industriel au funk, au rock, au gothique ou au baroque, le résultat est pour le moins surprenant.
La presse cite Elbow, Nick Cave, Nine Inch Nails même, il est vrai que le bonhomme devient difficile à référencer.
Et ça marche sur scène, questionne un mec?
Le concert se sera avéré inégal mais aussi fort humain, quelques approximations, un emploi des loops pas toujours nécessaire mais aussi de nombreux moments intenses faisant oublier les petits couacs.
Parenthèse, Ed, le généreux, est resté deux heures sur les planches de l'Orangerie!
20:10', il prend place derrière le synthé, met l'intro majestueuse en boucles, donne quelques coups de baguettes sur un tom et passe derrière le piano pour entamer le dramatique et héroïque 'The world is on fire'.
L'homme-orchestre nous salue, s'inquiète de notre santé, il répétera 5 x "how are you" au long du set, s'inquiète aussi du confort de nos sièges ( sont pourris, Ed), puis annonce I'll try not to fuck the next song, 'Occupational hazard', au jeu de guitare abrasif, normal, il a baptisé son jouet The Beast!
Merci à toi d'avoir applaudi, lance-t-il à un mec assis derrière nous, puis il amorce 'Loup Garou', vachement plus rentre dedans que ce que propose Pierre Garand, dit Garou: des couches de guitares agressives, un son de basse qui groove, un drumming bestial, un piano sautillant, c'est comme si ils étaient 6 sur scène.
Terrible morceau, suivi par 'Immoral' amorcé par une séquence de bruitages que n'aurait pas reniée Fad Gadget.
Retour au premier album ( Here be Monsters) avec le grave ' God protect your soul' suivi par 'Black dress' de 2004.
Après 126", Ed interrompt son chant, j'ai cru entendre parler, ça m'a distrait, vous auriez été tous debout buvant des bières et discutant, je n'aurais rien remarqué, ici ça m'a gêné.
Il faut dire que les portes de la salle étaient restées ouvertes pour accueillir les éternels retardataires dont le va - et -vient ne pouvait qu'incommoder l'artiste et ceux qui étaient arrivés à l'heure.
Après ces péripéties, l'aristocrate dédie le martial ' Dionysus' à quelques fans/amis qui le suivent depuis ses débuts.
Quelques gentils mots à l'adresse d'un certain Trump annonce l'imagé ' Furnaces' .
Il faut chaud près du fourneau, je me débarrasse de mon blazer.
Un copain de Jean-Paul Gaultier ... What a body!
Ed a souri, a entamé un tuning up suivi par la ballade 'Murmur in my heart'.
Il ramasse un accessoire making beats, saisit une guitare et attaque 'I've Become Misguided', un petit rock saignant.
Espiègle, il joue avec le vibrato, ouin, ouin, ouin puis se décide à interpréter ' Shadowboxing' un titre datant de 2005.
'You give me more than love' s'il n'avait été dominé par les synthés aurait très bien convenu à Leonard Cohen et c'est à l'acoustique qu'il propose' Birds fly backwards' , en sortant du Bota, t'as essayé de vérifier, pas de plumes dans le ciel bruxellois, du fog londonien, Ed ne doit pas être dépaysé.
Toujours à l'acoustique, le beau ténébreux décide de nous emmener au temple, ' Church of no religion' .
Merde, un pain, shit, un second, sorry about that, j'irai me confesser in the church of no religion!
Derrière l'harmonium pour le biblique 'All your days will be blessed' et puis le poignant 'Last of your kind' . Assez ri, Bruxelles, tous debout, je veux vous voir face à moi, et d'ailleurs je descends pour chanter à vos côtés, en crooning sur bandes, 'Until tomorrow then', suivi par une version étonnante de 'Apple of my eye'.
Une révérence et bye bye, 100 minutes viennent de s'écouler, personne ne s'est fait chier!
Bis.
Que ceux qui veulent me rejoindre sur scène grimpent, ils seront plus de trente à répondre à l'invitation.
Je vous emballe quelques rengaines au piano sans amplification, voici ' Those crimson tears', beau et romantique à pleurer.
Requests, braves gens?
'I am the drug', Monsieur!
On va essayer!
Euh, à Berlin j'ai joué dans un crématorium, je fais aussi les mariages et les fêtes d'anniversaire, pour pas cher, this is an oldie but a goodie, 'The birds will sing for us' et on se quitte with a new one, l'imposante plage 'Antartica' clôture un concert peu commun!
jeudi 9 février 2017
Tommy Genesis + SupAfly Collective - Beursschouwburg- Bruxelles, le 8 février 2017
Tommy Genesis + SupAfly Collective - Beursschouwburg- Bruxelles, le 8 février 2017
A 17h, Aline: J'y suis mais j'ai pas de place, quelqu'un aurait une ou deux places à revendre ?
Pitié!
A 21h, elle chantait la même chanson , de dépit, elle est partie bouffer chez les Chinois!
Tommy Genesis, c'est la sensation hip hop du moment, c'est la nana dont tu tombes amoureux at first sight, t'as même les jetons d'être pris pour Vangheluwe tellement c'est indécent de saliver devant une Lolita légèrement nymphette sur les bords, t'étais pas le seul dans le cas dans une Zilverenzaal du Beurs, pleine à craquer.
Il y a longtemps que tu n'avais plus assisté à un tel tumulte durant un concert, la fetish rapper aux couettes de gamine mutine, aux yeux noirs ignescents, fuck you I’m young and I like to wear crop tops because they’re really comfortable but also slightly provocative, a failli déclencher une émeute au 5è étage de l'immeuble de la rue Orts.
Tout va bien, tout le monde en est ressorti vivant mais avec comme une grimace lubrique, à la Jack Nicholson, fendant le visage.
Le support est confié à 3 Djettes du collectif SupAfly, hip hop minded ladies ayant déjà eu l'occasion d'exercer leur talent lors de nombreux festivals nationaux.
T'as une grande blonde, MikiGold, et deux jolies petites frisées, Fatoosan et Young Mocro, qui plus tard servira de deejay pour la demoiselle de Vancouver.
20:30', euh, les filles, keskon fait?
Trois chansons chacune?
It's alright, it's alright.... trois laptops, des platines, un casque, des boutons, des manettes, des câbles, à boire, c'est parti pour une heure de hip hop/ deep chill house/ rap/ soul/ funk/ chill trap et dérivés.
Elles ont adopté la tactique du personnel communal, l'une travaille, la seconde se charge du ravitaillement et la troisième joue avec son portable.
Elles semblent s'amuser, tu n'écoutes pas vraiment.
T'as reconnu certains samples?
Sans doute 'Throw Myself A Party’ mais t'es pas un inconditionnel des deejay sets.
Ces séduisantes demoiselles affichent le même défaut que plusieurs de leurs collègues, elles se prennent relativement au sérieux, tu te retrouves comme dans une scène d'une pièce de théâtre de l'absurde, Beckett ou Ionesco, pas moyen de s'identifier avec ces nanas incapables de prendre du recul.
Si ça passe plutôt bien sur les ondes de Bruzz, le ( non) show live n'a aucun intérêt si ce n'est celui de meubler le vide.
Same shit, same shit... chante un mec sur un des titres balancés, tu approuves!
21h30', Tommy Genesis apparaît sans prévenir, Young Mocro reste derrière les turntables!
En 2015 sortait son premier album, ' World Vision', une suite est prévue pour 2017.
La petite Canadienne a entamé une tournée européenne début février, une seule date chez nous, au Beurs.
"I'm the shepherd of my flock fuck the rest / that's my whole team watch me fuck the rest":, ainsi débute ' Shepherd'.
Le rap déclenche d'emblée une frénésie extrême derrière nous, la moitié de la salle reprend ces lyrics libidineux.
Le sexe est partout et pourtant tu lui donnerais le Bon Dieu sans confession à cette collégienne ingénue.
Le numéro commence vraiment avec la seconde plage, elle est déjà venue se frotter au premier rang, JP en tremble encore, puis elle grimpe sur une enceinte pour balancer sa seconde prière érotique, 'Hate demon' ... She taught me how to fuck
Venus in Furs...
Sexe, encore et toujours, homosexualité, came, soumission, libido furieuse...
Freud va avoir du boulot.
Moiteur, respiration intime, concupiscence, une version rap de 'L'Amant' de Marguerite Duras.
Pendant ' Angelina' elle se tape un premier bain de foule, à un brave gars elle susurre ...When you leave me I need to go take my mind off your dick... avant de rire de manière sardonique.
Des citations à en pleuvoir, sur le downtempo' Art' ... we are the children of the internet ... murmure l'enfant à l'oreille de JP qui en oublie ses objectifs.
Toujours aussi sensuelle, elle enchaîne sur ' They cum they go' qu'il a fallu recommencer, puis vient la bombe ' Execute'.
Second bain de foule et agitation fébrile des premiers rangs qui gagne la galerie entière, le Beurs bout!
' World vision' est suivi par un exercice a capella qui confirme que le flow de Tommy Genesis est unique.
Sur le single ' Hair like water wavy like the sea' Abra prêtait main forte à la jeune obsédée, elle s'en tire très bien toute seule.
La méchante allumeuse persévère dans la célébration de la chatte avec deux titres explicites, comme ils le sont tous d'ailleurs, ... my pussy is a promised land... est à replacer, à l'occasion!
Well, Brussels, il est temps de se quitter.
Une nana derrière toi implore ' All that I want', Tommy obtempère, a capella, avant d'envoyer une dernière salve, une seconde version rageuse d' 'Execute' qui voit la barque tanguer dangereusement, le risque de se faire emporter par les vagues démontées est sérieux, le mousse pourtant se risque à un bain de mer, elle est devenue invisible, il reste son chant, à son retour tu lui tends la main pour qu'elle puisse grimper sur le podium, elle t'a souri, tu l'as aimée elle est partie en laissant la place au SupAfly Collective.
Le public, déchaîné, a réclamé un bis, en vain!
Il pleuvait sur le boulevard Anspach, les gens tiraient une sale tronche, tu rêvais et soudain tu as compris pourquoi Gainsbourg portait le bouquin de Nabokov au pinacle.
... Lorsque le sucre d'orge, parfumé à l'anis coule dans la gorge d'Annie, elle est au paradis ...
A 17h, Aline: J'y suis mais j'ai pas de place, quelqu'un aurait une ou deux places à revendre ?
Pitié!
A 21h, elle chantait la même chanson , de dépit, elle est partie bouffer chez les Chinois!
Tommy Genesis, c'est la sensation hip hop du moment, c'est la nana dont tu tombes amoureux at first sight, t'as même les jetons d'être pris pour Vangheluwe tellement c'est indécent de saliver devant une Lolita légèrement nymphette sur les bords, t'étais pas le seul dans le cas dans une Zilverenzaal du Beurs, pleine à craquer.
Il y a longtemps que tu n'avais plus assisté à un tel tumulte durant un concert, la fetish rapper aux couettes de gamine mutine, aux yeux noirs ignescents, fuck you I’m young and I like to wear crop tops because they’re really comfortable but also slightly provocative, a failli déclencher une émeute au 5è étage de l'immeuble de la rue Orts.
Tout va bien, tout le monde en est ressorti vivant mais avec comme une grimace lubrique, à la Jack Nicholson, fendant le visage.
Le support est confié à 3 Djettes du collectif SupAfly, hip hop minded ladies ayant déjà eu l'occasion d'exercer leur talent lors de nombreux festivals nationaux.
T'as une grande blonde, MikiGold, et deux jolies petites frisées, Fatoosan et Young Mocro, qui plus tard servira de deejay pour la demoiselle de Vancouver.
20:30', euh, les filles, keskon fait?
Trois chansons chacune?
It's alright, it's alright.... trois laptops, des platines, un casque, des boutons, des manettes, des câbles, à boire, c'est parti pour une heure de hip hop/ deep chill house/ rap/ soul/ funk/ chill trap et dérivés.
Elles ont adopté la tactique du personnel communal, l'une travaille, la seconde se charge du ravitaillement et la troisième joue avec son portable.
Elles semblent s'amuser, tu n'écoutes pas vraiment.
T'as reconnu certains samples?
Sans doute 'Throw Myself A Party’ mais t'es pas un inconditionnel des deejay sets.
Ces séduisantes demoiselles affichent le même défaut que plusieurs de leurs collègues, elles se prennent relativement au sérieux, tu te retrouves comme dans une scène d'une pièce de théâtre de l'absurde, Beckett ou Ionesco, pas moyen de s'identifier avec ces nanas incapables de prendre du recul.
Si ça passe plutôt bien sur les ondes de Bruzz, le ( non) show live n'a aucun intérêt si ce n'est celui de meubler le vide.
Same shit, same shit... chante un mec sur un des titres balancés, tu approuves!
21h30', Tommy Genesis apparaît sans prévenir, Young Mocro reste derrière les turntables!
En 2015 sortait son premier album, ' World Vision', une suite est prévue pour 2017.
La petite Canadienne a entamé une tournée européenne début février, une seule date chez nous, au Beurs.
"I'm the shepherd of my flock fuck the rest / that's my whole team watch me fuck the rest":, ainsi débute ' Shepherd'.
Le rap déclenche d'emblée une frénésie extrême derrière nous, la moitié de la salle reprend ces lyrics libidineux.
Le sexe est partout et pourtant tu lui donnerais le Bon Dieu sans confession à cette collégienne ingénue.
Le numéro commence vraiment avec la seconde plage, elle est déjà venue se frotter au premier rang, JP en tremble encore, puis elle grimpe sur une enceinte pour balancer sa seconde prière érotique, 'Hate demon' ... She taught me how to fuck
Venus in Furs...
Sexe, encore et toujours, homosexualité, came, soumission, libido furieuse...
Freud va avoir du boulot.
Moiteur, respiration intime, concupiscence, une version rap de 'L'Amant' de Marguerite Duras.
Pendant ' Angelina' elle se tape un premier bain de foule, à un brave gars elle susurre ...When you leave me I need to go take my mind off your dick... avant de rire de manière sardonique.
Des citations à en pleuvoir, sur le downtempo' Art' ... we are the children of the internet ... murmure l'enfant à l'oreille de JP qui en oublie ses objectifs.
Toujours aussi sensuelle, elle enchaîne sur ' They cum they go' qu'il a fallu recommencer, puis vient la bombe ' Execute'.
Second bain de foule et agitation fébrile des premiers rangs qui gagne la galerie entière, le Beurs bout!
' World vision' est suivi par un exercice a capella qui confirme que le flow de Tommy Genesis est unique.
Sur le single ' Hair like water wavy like the sea' Abra prêtait main forte à la jeune obsédée, elle s'en tire très bien toute seule.
La méchante allumeuse persévère dans la célébration de la chatte avec deux titres explicites, comme ils le sont tous d'ailleurs, ... my pussy is a promised land... est à replacer, à l'occasion!
Well, Brussels, il est temps de se quitter.
Une nana derrière toi implore ' All that I want', Tommy obtempère, a capella, avant d'envoyer une dernière salve, une seconde version rageuse d' 'Execute' qui voit la barque tanguer dangereusement, le risque de se faire emporter par les vagues démontées est sérieux, le mousse pourtant se risque à un bain de mer, elle est devenue invisible, il reste son chant, à son retour tu lui tends la main pour qu'elle puisse grimper sur le podium, elle t'a souri, tu l'as aimée elle est partie en laissant la place au SupAfly Collective.
Le public, déchaîné, a réclamé un bis, en vain!
Il pleuvait sur le boulevard Anspach, les gens tiraient une sale tronche, tu rêvais et soudain tu as compris pourquoi Gainsbourg portait le bouquin de Nabokov au pinacle.
... Lorsque le sucre d'orge, parfumé à l'anis coule dans la gorge d'Annie, elle est au paradis ...
mercredi 8 février 2017
Boss Hog + Id!ots - Het Depot - Leuven, le 6 février 2017
Boss Hog + Id!ots - Het Depot - Leuven, le 6 février 2017
Husband and wife, Jon Spencer and Cristina Martinez, se retrouvent sur scène au sein de Boss Hog depuis 1989, leur dernier album ' Whiteout' datait de 2000, quant à leurs prestations scéniques, elles sont tout aussi rares, il leur arrive d'insérer un hiatus de huit ans avant de remonter sur un podium.
En 2017, monsieur Pussy Galore, Heavy Trash, Jon Spencer Blues Explosion et son ombrageuse madame ( Pussy Galore, The Honeymoon Killers) décident de mettre fin à leur longue léthargie, ils vont sortir un EP ( Brood X) et partent sillonner les routes.
Evénement rare à ne manquer sous aucun prétexte!
Peter Verstraelen a envoyé Id!ots comme avant-programme, pas couillon comme idée.
T'avais eu l'occasion de voir ces jeunes gens posés au festival Tropiscala à Overijse durant l'été, depuis lors ils sont encore plus sensés et ont pondu une seconde oeuvre, intelligemment baptisée, ' II'.
Luc Dufourmont: Dames en Heren, wij zijn idiots, dag Rik, dag Frans, salut Abdel, Hello Angèle, et toi, t'es qui, je te connais pas?
Le comédien a l'air en pleine forme, ses auxiliaires, Dick Descamps, le cousin de Soeur Sourire, le petit Wouter Spaens et topless Tom Denolf, le sont aussi.
Le Depot va trembler!
Feu!
' Crossing borders' , t'as l'impression qu'un des volcans, endormi, d' Auvergne a repris son activité et bien que nous soyons éloignés de 700 km de l'épicentre, on l'entend gronder à nos portes!
Wouter fait honneur à l'étiquette de guitar hero et gratifie l'assistance d'un premier numéro cabriolant.
' Pakistan' , imagine les Hives fricotant avec un glam rock band des seventies, oublie les paillettes et les talons compensés, ce truc secoue salement.
Dufourmont annonce un retour à l'âge de pierre avec ' Backk', c'était l'époque où l'homme des cavernes draguait une nana, l'assommait et la traînait par les cheveux avant de lui faire son affaire.
A Lascaux, ils ont applaudi!
Put on your red shoes, baby: ' Id!ots Dance', une basse destructrice te balance un fucking beat , tandis que l'animal derrière les fûts frappe comme un malade, c'est du lourd!
Je m'envoie une rasade de Brandy après tous ces efforts and let's go disco, euh, disto!
Je digère moins la gnôle qu'avant, je place un petit rot et puis on attaque '60 miles' , en passant j'admire un cimetière, ensuite je reprends mon chemin de croix!
' Bricks to dust' est entamé en mode vaudou avant d'exploser en chemin.
Wouter, menneke, que pasa, t'as des problèmes de câblage?
C'est réglé, bompa!
Fijn, on envoie ' Mosquito', et je me transforme en fontana de Trevi, les touristes adorent!
Débile.
Qui, moi?
T'es sourd, ik zei ' The bill' .
Je peux avoir la souche TVA?
Il est 20:55, alleï, encore une, ' Albania' fait 5'31"!
On s'amuse, non, les gars de Boss Hog sont toujours chez la maquilleuse, on vous envoie le chaotique ' Norton' avant d'aller écluser deux ou trois fûts de Stella!
Avec Id!ots pas de guirlandes, ni de baratin, mais du bon vieux rock'n'roll qui te file la patate!
Avec 5 petites minutes de retard: Boss Hog!
Au chant, Cristina Martinez ( there was a time she used to be a sex symbol, vise les pochettes d'albums... tout le monde vieillit, elle a peinturluré le contour de ses yeux, un méchant journaliste de sa majesté parle de poches) - guitares, vocaux: Jon Spencer - Hollis Queens aux drums et secondes voix - Jens Jurgensen à la basse et Mickey Finn aux keys.
Eclairage anecdotique, les nombreux photographes râlent et démarrage avec 'Wichita Grey' , du punk/thrash/garage/blues bien crasseux, celui auquel les New-Yorkais nous ont habitués.
' Winn Coma', même recette, madame se paye des poses lascives à hauteur du premier rang.
Ils enchaînent sur ' Trouble', une bombe extraite de 'Whiteout'. Tu la crois quand elle scande ....I can't stand it..
Du coup elle se colle au micro et envoie ' Black eyes' prévu pour le prochain album, son mec participe au dialogue conjugal.
' Ground control' et sa vision apocalyptique des States en 2017 suit, puis vient une plongée en 1995 avec le noisy 'Strawberry' .
Se succèdent, le carré et saturé 'Disgrace' et la chanson d'amour des débuts ' Gerard'.
Se flanquer la tête contre un projo, ça ne fait pas du bien.
Euh, Leuven, on est quel jour?
Lundi!
C'est pas Halloween, vous auriez pu vous raser et changer de chemises, merde, ça craint!
Une autre nouveauté, la longue plage 'Formula X' pendant laquelle Cristina disparaît, on la voit dans la fosse, elle ne parvient pas à regagner le podium, Jon part à sa recherche, nous bouscule, mais la coquine a ressurgi sur scène et attend le pisteur.
Après cette saynète domestique le concert reprend son fil avec le hit ' I idolize you' .
Shit, mon micro a rendu l'âme, it is as dead as is America!
Tiens, une autre babiole!
' Whiteout' magnifiquement chanté par Hollis Queens sera un des points forts du concert , il est suivi par le salement thrash ' Sugar bunny' .
' Signal' et l'intense ' Elevator' terminent le set normal de 55'.
Retour de la volcanique Cristina et de sa clique.
On se fait un staring contest?
Toi, fixe -moi dans les yeux,..t'as triché, tu sors!
La setlist ne prévoyait aucun rappel, Louvain a été gâté, cinq titres en rab, dont 'Itchy and scratchy', le barbare ' Count me out' et son orgue crapuleux, 'Billy' ou '17' du nouvel album, Cristina se tire, les autres à leur tour, sans prononcer un mot, disparaissent, la salle commence à se vider, quand contre toute attente, Boss Hog refait surface pour balancer une dernière salve.
Certains ont trouvé le concert un peu mou, pourri même, faut pas exagérer, en 2017 Boss Hog tient toujours la route et leur show garde un côté subversif et sexy.
Ils sont en France jusqu'au 11 février!
Husband and wife, Jon Spencer and Cristina Martinez, se retrouvent sur scène au sein de Boss Hog depuis 1989, leur dernier album ' Whiteout' datait de 2000, quant à leurs prestations scéniques, elles sont tout aussi rares, il leur arrive d'insérer un hiatus de huit ans avant de remonter sur un podium.
En 2017, monsieur Pussy Galore, Heavy Trash, Jon Spencer Blues Explosion et son ombrageuse madame ( Pussy Galore, The Honeymoon Killers) décident de mettre fin à leur longue léthargie, ils vont sortir un EP ( Brood X) et partent sillonner les routes.
Evénement rare à ne manquer sous aucun prétexte!
Peter Verstraelen a envoyé Id!ots comme avant-programme, pas couillon comme idée.
T'avais eu l'occasion de voir ces jeunes gens posés au festival Tropiscala à Overijse durant l'été, depuis lors ils sont encore plus sensés et ont pondu une seconde oeuvre, intelligemment baptisée, ' II'.
Luc Dufourmont: Dames en Heren, wij zijn idiots, dag Rik, dag Frans, salut Abdel, Hello Angèle, et toi, t'es qui, je te connais pas?
Le comédien a l'air en pleine forme, ses auxiliaires, Dick Descamps, le cousin de Soeur Sourire, le petit Wouter Spaens et topless Tom Denolf, le sont aussi.
Le Depot va trembler!
Feu!
' Crossing borders' , t'as l'impression qu'un des volcans, endormi, d' Auvergne a repris son activité et bien que nous soyons éloignés de 700 km de l'épicentre, on l'entend gronder à nos portes!
Wouter fait honneur à l'étiquette de guitar hero et gratifie l'assistance d'un premier numéro cabriolant.
' Pakistan' , imagine les Hives fricotant avec un glam rock band des seventies, oublie les paillettes et les talons compensés, ce truc secoue salement.
Dufourmont annonce un retour à l'âge de pierre avec ' Backk', c'était l'époque où l'homme des cavernes draguait une nana, l'assommait et la traînait par les cheveux avant de lui faire son affaire.
A Lascaux, ils ont applaudi!
Put on your red shoes, baby: ' Id!ots Dance', une basse destructrice te balance un fucking beat , tandis que l'animal derrière les fûts frappe comme un malade, c'est du lourd!
Je m'envoie une rasade de Brandy après tous ces efforts and let's go disco, euh, disto!
Je digère moins la gnôle qu'avant, je place un petit rot et puis on attaque '60 miles' , en passant j'admire un cimetière, ensuite je reprends mon chemin de croix!
' Bricks to dust' est entamé en mode vaudou avant d'exploser en chemin.
Wouter, menneke, que pasa, t'as des problèmes de câblage?
C'est réglé, bompa!
Fijn, on envoie ' Mosquito', et je me transforme en fontana de Trevi, les touristes adorent!
Débile.
Qui, moi?
T'es sourd, ik zei ' The bill' .
Je peux avoir la souche TVA?
Il est 20:55, alleï, encore une, ' Albania' fait 5'31"!
On s'amuse, non, les gars de Boss Hog sont toujours chez la maquilleuse, on vous envoie le chaotique ' Norton' avant d'aller écluser deux ou trois fûts de Stella!
Avec Id!ots pas de guirlandes, ni de baratin, mais du bon vieux rock'n'roll qui te file la patate!
Avec 5 petites minutes de retard: Boss Hog!
Au chant, Cristina Martinez ( there was a time she used to be a sex symbol, vise les pochettes d'albums... tout le monde vieillit, elle a peinturluré le contour de ses yeux, un méchant journaliste de sa majesté parle de poches) - guitares, vocaux: Jon Spencer - Hollis Queens aux drums et secondes voix - Jens Jurgensen à la basse et Mickey Finn aux keys.
Eclairage anecdotique, les nombreux photographes râlent et démarrage avec 'Wichita Grey' , du punk/thrash/garage/blues bien crasseux, celui auquel les New-Yorkais nous ont habitués.
' Winn Coma', même recette, madame se paye des poses lascives à hauteur du premier rang.
Ils enchaînent sur ' Trouble', une bombe extraite de 'Whiteout'. Tu la crois quand elle scande ....I can't stand it..
Du coup elle se colle au micro et envoie ' Black eyes' prévu pour le prochain album, son mec participe au dialogue conjugal.
' Ground control' et sa vision apocalyptique des States en 2017 suit, puis vient une plongée en 1995 avec le noisy 'Strawberry' .
Se succèdent, le carré et saturé 'Disgrace' et la chanson d'amour des débuts ' Gerard'.
Se flanquer la tête contre un projo, ça ne fait pas du bien.
Euh, Leuven, on est quel jour?
Lundi!
C'est pas Halloween, vous auriez pu vous raser et changer de chemises, merde, ça craint!
Une autre nouveauté, la longue plage 'Formula X' pendant laquelle Cristina disparaît, on la voit dans la fosse, elle ne parvient pas à regagner le podium, Jon part à sa recherche, nous bouscule, mais la coquine a ressurgi sur scène et attend le pisteur.
Après cette saynète domestique le concert reprend son fil avec le hit ' I idolize you' .
Shit, mon micro a rendu l'âme, it is as dead as is America!
Tiens, une autre babiole!
' Whiteout' magnifiquement chanté par Hollis Queens sera un des points forts du concert , il est suivi par le salement thrash ' Sugar bunny' .
' Signal' et l'intense ' Elevator' terminent le set normal de 55'.
Retour de la volcanique Cristina et de sa clique.
On se fait un staring contest?
Toi, fixe -moi dans les yeux,..t'as triché, tu sors!
La setlist ne prévoyait aucun rappel, Louvain a été gâté, cinq titres en rab, dont 'Itchy and scratchy', le barbare ' Count me out' et son orgue crapuleux, 'Billy' ou '17' du nouvel album, Cristina se tire, les autres à leur tour, sans prononcer un mot, disparaissent, la salle commence à se vider, quand contre toute attente, Boss Hog refait surface pour balancer une dernière salve.
Certains ont trouvé le concert un peu mou, pourri même, faut pas exagérer, en 2017 Boss Hog tient toujours la route et leur show garde un côté subversif et sexy.
Ils sont en France jusqu'au 11 février!
mardi 7 février 2017
Mary's Little Lamb - Album release 'Elixir for the Drifter' - Stadsschouwburg- Mechelen- le 5 février 2017
Mary's Little Lamb - Album release 'Elixir for the Drifter' - Stadsschouwburg- Mechelen- le 5 février 2017
Le panneau à l'entrée indique uitverkocht!
C'était pas évident de larguer ta ferraille dans la cité épiscopale, quelques tours de manège, puis un coup de bol, un paroissien quitte le café pour se faire engueuler par madame qui l'attend depuis 2 heures, tu remises l'engin dans la sombre Bleekstraat et tu te diriges vers l'antique théâtre municipal, richement décoré en stuc rococo, il y a déjà du monde, au balcon et dans l'orchestre.
Mary's Little Lamb ne fait pas dans les nursery rhymes, ni dans l'animation pour gosses, et ne nous parle ni de Paul McCartney, ni de Stevie Ray ou de Buddy Guy.
Les gars de Keerbergen, que tu as croisés au One Festival à Haacht en 2015, font dans l'alt.country.
'Elixir for the Drifter', qui nous vaut ce déplacement du côté de la Dyle, est leur second album, il succède à ' Fortune and Chance' de 2014.
Bart Hendrickx (chant, gt, banjo), Bert Cuypers (double bass, bass), Mike Van Daele (drums), Kevin Van Hoof (trompette) et Stijn Cumps (trompette) ont voulu que la fête soit totale.
OK, le decorum n'était pas idéal pour une Saint-Valentin, tu te serais cru dans un musée poussiéreux d'un Far West à la John Wayne, mais dans leurs bagages ils avaient emmené une séduisante section de cordes (Astrid Gijsels, Nina Van Campen, Ha thi Ngoc Phung, Koen Berger, tous membres du Frascati Symphonic), et, également, Aalex Vertommen ayant étudié le jazzzang à Maastricht, elle était là pour embellir les mélodies de vocalises ou de choeurs séraphins.
Bart entame le set, solo, avec ' Alone and forsaken' un titre d' Hank Williams datant de 1948, si t'aimes Steinbeck tu vas craquer, Bert rejoint Bart, il est accompagné par Aalex, ils achèvent ce country classic.
D'emblée la barre est mise à des hauteurs qu'un sauteur obèse ne pourra jamais franchir.
Le band en piste pour un intermezzo piquant, ' Bound for the horizon', l'horizon c'est la frontière mexicaine, la guitare surf et les sonorités mariachi des cuivres t'y mènent, faut en profiter, Trump à commencer à élever son mur!
Au galop!
Du calme, Messala, 'Hold your horses'!
Are you ready to ride... qu'il demande tandis qu'une des trompettes ramasse un maillet et le cogne sur un ensemble de tubular bells, fabrication artisanale.
Qui arrive au loin dans un nuage de poussière...Django!
Reinhardt ?
Mais non, abruti, Clint Eastwood!
Bart au banjo, ' Hay' t'invite à faire des folies dans le foin.
Hopelijk vinden jullie dat leuk!
Ja, répond Inge, une petite délurée de 15 ans!
Retour de la Gretsch, pour le rootsy surf ' Blending in' , suivi par ' El fuego' pour lequel le frontman a ramassé une acoustique. T'as pigé aux consonances hispaniques du titre que les cuivres vont nous envoyer une sérénade diabolique, certains ont vu Lucifer danser!
Kevin Van Hoof sait tout faire, si sur son hoofd il n'y a pas beaucoup de poils, il manie la guitare aussi bien que le marteau, du coup il laisse sa trompette reposer et attaque ' Saguaro' avec la troupe, des coulisses, sort Kathleen Vandenhoudt qui dialogue avec Bart, un numéro digne de Nick Cave et de ses murder ballads.
Cowbell et contrebasse lancent 'Incantation', un tango/ tex mex track bourré de crotales et autres sales bêtes nichant dans le désert de Mojave.
En hommage à Cohen, ils proposent une version révérencieuse de la valse ' Dance me to the end of love' .
Sorry pour les fans de George Michael, on n'a pas réussi à mettre au point une reprise correcte de ' Wake me up before you go-go'
' It can't go wrong' date du premier album, tout comme le funèbre ' Lift the curse' qui vire cha cha cha.
..put the TV on without sound... à conseiller aux gens qui ont le courage de supporter The Voice Belgium!
C'est incroyable tout ce qu'on peut faire avec une Gretsch, Bart connaît toutes les ficelles.
' The outlaw' , si ton truc c'est 'Rawhide' ou ' Ghost riders in the sky' tu vas adorer, June Carter te souffle, sont bien ces petits flamands!
On a sorti les chaînes, voici ' Stray arrow', Cochise est à l'affût, le cowboy perdu a intérêt à se méfier, des effets Morricone/Sergio Leone accentuent l'impression d'angoisse.
Un soleil de plomb, les images sont floues, c'est pas un bar là-bas... ' Mirage', fieu, ' Mirage', ici il n'y a que de la poussière et du sable!
Retour des violons et d'Aalex, Meneer Cuypers a sorti a jewish harp de son veston et attaque ' Grind' qui précède l'intimiste ' Tell me how' , interprété en formule trio, banjo, batterie, contrebasse, avant l'arrivée des cuivres augmentant la sensation de mélancolie.
Le violoncelle de Koen Berger est mis en évidence pour la plage clôturant l'album, la ballade nostalgique 'Forever gone'.
Forever gone?
Pas vraiment, l'agneau mystique à cinq pattes rapplique, dans la salle une voix s'élève, 'Sugarcoat' .
Tu l'as demandé, tu l'auras, menneke.
Ambiance in 't kot, ils pourraient proposer ce morceau suave à Sarah Ferri.
D'accord, on n'a pas encore joué du Cash, ça vient, 'Hey porter' , en passant, les saints vous saluent, ' oh when the saints go marching in' et par la même occasion, nous aussi.
Rendez-vous au foyer où on signera les cd's.
Wat.. nog eentje.. unplugged, alors, tous sur une ligne pour ' The midnight special' qui achève ce concert cinq étoiles.
Le 14 à Beringen, Durango Sessions!
Le panneau à l'entrée indique uitverkocht!
C'était pas évident de larguer ta ferraille dans la cité épiscopale, quelques tours de manège, puis un coup de bol, un paroissien quitte le café pour se faire engueuler par madame qui l'attend depuis 2 heures, tu remises l'engin dans la sombre Bleekstraat et tu te diriges vers l'antique théâtre municipal, richement décoré en stuc rococo, il y a déjà du monde, au balcon et dans l'orchestre.
Mary's Little Lamb ne fait pas dans les nursery rhymes, ni dans l'animation pour gosses, et ne nous parle ni de Paul McCartney, ni de Stevie Ray ou de Buddy Guy.
Les gars de Keerbergen, que tu as croisés au One Festival à Haacht en 2015, font dans l'alt.country.
'Elixir for the Drifter', qui nous vaut ce déplacement du côté de la Dyle, est leur second album, il succède à ' Fortune and Chance' de 2014.
Bart Hendrickx (chant, gt, banjo), Bert Cuypers (double bass, bass), Mike Van Daele (drums), Kevin Van Hoof (trompette) et Stijn Cumps (trompette) ont voulu que la fête soit totale.
OK, le decorum n'était pas idéal pour une Saint-Valentin, tu te serais cru dans un musée poussiéreux d'un Far West à la John Wayne, mais dans leurs bagages ils avaient emmené une séduisante section de cordes (Astrid Gijsels, Nina Van Campen, Ha thi Ngoc Phung, Koen Berger, tous membres du Frascati Symphonic), et, également, Aalex Vertommen ayant étudié le jazzzang à Maastricht, elle était là pour embellir les mélodies de vocalises ou de choeurs séraphins.
Bart entame le set, solo, avec ' Alone and forsaken' un titre d' Hank Williams datant de 1948, si t'aimes Steinbeck tu vas craquer, Bert rejoint Bart, il est accompagné par Aalex, ils achèvent ce country classic.
D'emblée la barre est mise à des hauteurs qu'un sauteur obèse ne pourra jamais franchir.
Le band en piste pour un intermezzo piquant, ' Bound for the horizon', l'horizon c'est la frontière mexicaine, la guitare surf et les sonorités mariachi des cuivres t'y mènent, faut en profiter, Trump à commencer à élever son mur!
Au galop!
Du calme, Messala, 'Hold your horses'!
Are you ready to ride... qu'il demande tandis qu'une des trompettes ramasse un maillet et le cogne sur un ensemble de tubular bells, fabrication artisanale.
Qui arrive au loin dans un nuage de poussière...Django!
Reinhardt ?
Mais non, abruti, Clint Eastwood!
Bart au banjo, ' Hay' t'invite à faire des folies dans le foin.
Hopelijk vinden jullie dat leuk!
Ja, répond Inge, une petite délurée de 15 ans!
Retour de la Gretsch, pour le rootsy surf ' Blending in' , suivi par ' El fuego' pour lequel le frontman a ramassé une acoustique. T'as pigé aux consonances hispaniques du titre que les cuivres vont nous envoyer une sérénade diabolique, certains ont vu Lucifer danser!
Kevin Van Hoof sait tout faire, si sur son hoofd il n'y a pas beaucoup de poils, il manie la guitare aussi bien que le marteau, du coup il laisse sa trompette reposer et attaque ' Saguaro' avec la troupe, des coulisses, sort Kathleen Vandenhoudt qui dialogue avec Bart, un numéro digne de Nick Cave et de ses murder ballads.
Cowbell et contrebasse lancent 'Incantation', un tango/ tex mex track bourré de crotales et autres sales bêtes nichant dans le désert de Mojave.
En hommage à Cohen, ils proposent une version révérencieuse de la valse ' Dance me to the end of love' .
Sorry pour les fans de George Michael, on n'a pas réussi à mettre au point une reprise correcte de ' Wake me up before you go-go'
' It can't go wrong' date du premier album, tout comme le funèbre ' Lift the curse' qui vire cha cha cha.
..put the TV on without sound... à conseiller aux gens qui ont le courage de supporter The Voice Belgium!
C'est incroyable tout ce qu'on peut faire avec une Gretsch, Bart connaît toutes les ficelles.
' The outlaw' , si ton truc c'est 'Rawhide' ou ' Ghost riders in the sky' tu vas adorer, June Carter te souffle, sont bien ces petits flamands!
On a sorti les chaînes, voici ' Stray arrow', Cochise est à l'affût, le cowboy perdu a intérêt à se méfier, des effets Morricone/Sergio Leone accentuent l'impression d'angoisse.
Un soleil de plomb, les images sont floues, c'est pas un bar là-bas... ' Mirage', fieu, ' Mirage', ici il n'y a que de la poussière et du sable!
Retour des violons et d'Aalex, Meneer Cuypers a sorti a jewish harp de son veston et attaque ' Grind' qui précède l'intimiste ' Tell me how' , interprété en formule trio, banjo, batterie, contrebasse, avant l'arrivée des cuivres augmentant la sensation de mélancolie.
Le violoncelle de Koen Berger est mis en évidence pour la plage clôturant l'album, la ballade nostalgique 'Forever gone'.
Forever gone?
Pas vraiment, l'agneau mystique à cinq pattes rapplique, dans la salle une voix s'élève, 'Sugarcoat' .
Tu l'as demandé, tu l'auras, menneke.
Ambiance in 't kot, ils pourraient proposer ce morceau suave à Sarah Ferri.
D'accord, on n'a pas encore joué du Cash, ça vient, 'Hey porter' , en passant, les saints vous saluent, ' oh when the saints go marching in' et par la même occasion, nous aussi.
Rendez-vous au foyer où on signera les cd's.
Wat.. nog eentje.. unplugged, alors, tous sur une ligne pour ' The midnight special' qui achève ce concert cinq étoiles.
Le 14 à Beringen, Durango Sessions!
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