En été, chaque patelin du Pajottenland organise ses fêtes du village, les festivités peuvent se prolonger pendant plusieurs jours.
En général ce qui compte ce sont les litres de bière ingurgités, les frites avalées à la hâte et le fait de rencontrer des concitoyens que tu ne croises jamais pendant le reste de l'année.
Si tu veux te faire une idée de l'ambiance, tu vas au musée contempler les toiles de Pieter Bruegel de Oude, n'hésite pas à te rendre à Vienne!
A Bogaarden ( 409 âmes, autant de vaches) les dorpsfeesten ont débuté vendredi , le programme prévoit, comme partout, des concerts, un discobar, des activités intellectuelles ( un tournoi de couillon), du sport ( tir à l'arbalète, un jogging), une messe et un rommelmarkt.
Bizarrement pour danser au son des deejays tu payes, pour les concerts du dimanche, l'entrée est libre.
Le monde est fou, pas vrai Guetta?
Trois groupes au menu du dimanche:
19u: Lost Logic
21 u Blues on Tuesday
23u: Bram en Lennert.
19h, douce illusion, il sera 19:35 lorsque les très jeunes gens formant Lost Logic sont prêts à en découdre.
Ne cherche pas leur soundcloud, ni une vidéo, ou un vi.be poppunt, tu ne trouveras rien.
Ils doivent se produire deux fois par an.
Leur identité?
Ils étaient cinq, deux guitares, peut-être Arjen Liveyns et Daan Desmeth, un bassiste plus aguerri, sans doute Elias De Schepper, membre de Bosum que tu as vu lorsqu'ils se faisaient appeler The Shrikes, un batteur, on avance sans aucune certitude Stan De Maeseneer et au chant, une timide et aimable demoiselle qu'on suppose être Marjolein Dessers.
Ils démarrent avec 'I wish' de Stevie Wonder, la gamine semble contractée, sur place, les nombreux copains ( pines) l'encouragent, c'est pas évident de s'attaquer à un génie!
We komen uit Beert, we spelen covers, murmure-t-elle!
Toujours effarouchée, elle entame de manière scolaire un second titre qui ressemblait à 'Radioactive' ( Imagine Dragons).
Appliquée et sur la défensive, serrant fort son micro, c'est à 'Bad self-portraits' de Lake Street Dive qu'elle s'attaque.
On prend des risques en te proposant des titres, sa voix discrète ne permet pas vraiment la compréhension des lyrics.
La lecture de leur playlist se poursuit gentiment, Marjolein se laisse pourtant aller vocalement, car physiquement elle reste raide comme un piquet, fixée au micro, pendant le rythmé 'Sexy and I know it'.
Les musiciens ont soif, un blanc avant l'arrivée des mousses.
'Rather be' de Clean Bandit précède un sérieux plongeon dans un passé qu'ils n'ont pas connu, c'est sûrement en dénichant un vieux 45 tours dans le grenier de grootvader qu'ils ont appris 'I'm a believer'.
Les singes sont sérieux ce soir mais la jeunesse locale se sent des fourmis dans les jambes, quelques scouts et chiromeisjes envahissent la piste de danse pendant '7 years' de Lukas Graham, pas un truc des plus dansants.
Se succèdent: ' Lean on' ( Major Lazer), le disco funk d'Indeep,' Last night a deejay saved my life', il était stijf ce DJ, 'ABC' des Jackson 5 et pour continuer dans la veine disco neutre, 'Blame it on the boogie' puis l'immense 'Superstition' de Stevie Wonder et, pour finir la série, 'Uptown funk'.
We willen nog een liedje, gueulent les potes, ils seront satisfaits, Lost Logic refait 'Superstition', toujours dénaturé, et un second morceau pendant que tu te commandes à boire.
Le retard sur l'horaire s'est accentué, la bière a continué à couler à la manière des chutes du Niagara, vers 21:40, les vétérans de Blues on Tuesday sont en piste, Bogaarden barst disait le flyer, ça va barder!
Blues on Tuesday = La casquette Jean Desplentere ( lead vocals - bluesharp et salades diverses) -Jos Delbecque ( second voice - bass) - Roy Massaad ( drums - backings) -Patte Demey ( percus- backings) -Paddy Bockstaele ( guitar) -Rudi Rietjens( keys, dont un Hammond) et six bières pour commencer.
Ils ont été jeunes, pas tous beaux, le blues, ils connaissent et pas que le mardi!
Ils débutent par un titre qu'ils ont baptisé 'soundcheck', comme t'es pas une balance on te refile pas le nom du morceau à la longue et juteuse amorce, ce boogie/swing remue joyeusement.
Les rescapés ont des ressources!
'Sweet vibration' vibre généreusement, la voix de Jean, le tatoué, te rappelle celle de Luke Walter jr.
Bogaarden, approchez-vous, godv., et toi, le vieux à la queue de cheval, c'est vachement dépassé mec, ramasse ta chope et installe-toi face à nous!
'Come on!' let the good times roll, ça roule d'enfer.
Tu t'appelles comment, gars?
Louis, je viens du Missouri où les souris aiment les pussy!
Paddy, fais pas ta chochotte, envoie la sauce, menneke, 'Good old rock'n'roll'.
Yeah, we like it!
'Watch your back'.
Qui, moi?
Ouais, j'ai vu, cet ivrogne essaye de piquer mon verre, merci!
Le moteur tourne toujours à plein régime, 'Nothing right', puis on nous propose un boogie, 'One fine day' .
Ce boogie prend des teintes doo wop, Bogaarden doit pas avoir chaud et bat des mains.
Sur scène, les gais lurons s'amusent comme des dauphins espiègles.
Une première cover, ladies and gents, Brown James, ex-repris de justice, ' I feel good'.
Sam, pété jusqu'au trognon, se sent bien lui aussi, il a invité Mariette, 78 ans depuis hier, à entamer un twist sauvage.
Le Muppet show est de sortie!
Bogaarden, merde, you're fucking sissies, du coup la cousine de Romy Schneider se pointe, ils envoient 'Needed' et son piano sautillant avant un virage mambo.
Jean, jouette, enlace le guitariste, sa femme, jalouse, se tire dans les champs avec un gamin de 25 ans!
Le shouter ressort son harmonica et attaque l'énervé 'Turns me on', les cowboys sautillent, la bière gicle, non le curé n'est pas venu dévoiler ses parties génitales, c'était dans un autre village!
Los Lobos, 'That train don't stop here', d'ailleurs, il n'y a pas de gare!
Retour au blues, les Fabulous Thunderbirds, 'Running from the blues', une perle!
Accélération sensible,'Magic tragic van' puis le malicieux ' Trick bag'.
Solo de batterie pas idiot pendant 'One good reason', les percus rejoignent Roy, dedju on aurait dit José 'Chepito' Areas .
Enfin, on peut aller pisser se disent Rudi et Jean dont la prostate présente quelques carences.
' Dead or alive' met fin à cette brillante performance.
Quoi?
We want more..écoutez, quand on jouait à Forest National on les faisait patienter pendant 25 minutes, vous avez été sages, voici 'Booze and money' .
Nog meer?
Mes copains doivent rentrer à l'hospice, je vous chante ' It had to be me' à la façon de Ole Blue Eyes et après cette séance de crooning je vais essayer de récupérer ma femme.
See you, Bogaarden!
Toujours effarouchée, elle entame de manière scolaire un second titre qui ressemblait à 'Radioactive' ( Imagine Dragons).
Appliquée et sur la défensive, serrant fort son micro, c'est à 'Bad self-portraits' de Lake Street Dive qu'elle s'attaque.
On prend des risques en te proposant des titres, sa voix discrète ne permet pas vraiment la compréhension des lyrics.
La lecture de leur playlist se poursuit gentiment, Marjolein se laisse pourtant aller vocalement, car physiquement elle reste raide comme un piquet, fixée au micro, pendant le rythmé 'Sexy and I know it'.
Les musiciens ont soif, un blanc avant l'arrivée des mousses.
'Rather be' de Clean Bandit précède un sérieux plongeon dans un passé qu'ils n'ont pas connu, c'est sûrement en dénichant un vieux 45 tours dans le grenier de grootvader qu'ils ont appris 'I'm a believer'.
Les singes sont sérieux ce soir mais la jeunesse locale se sent des fourmis dans les jambes, quelques scouts et chiromeisjes envahissent la piste de danse pendant '7 years' de Lukas Graham, pas un truc des plus dansants.
Se succèdent: ' Lean on' ( Major Lazer), le disco funk d'Indeep,' Last night a deejay saved my life', il était stijf ce DJ, 'ABC' des Jackson 5 et pour continuer dans la veine disco neutre, 'Blame it on the boogie' puis l'immense 'Superstition' de Stevie Wonder et, pour finir la série, 'Uptown funk'.
We willen nog een liedje, gueulent les potes, ils seront satisfaits, Lost Logic refait 'Superstition', toujours dénaturé, et un second morceau pendant que tu te commandes à boire.
Le retard sur l'horaire s'est accentué, la bière a continué à couler à la manière des chutes du Niagara, vers 21:40, les vétérans de Blues on Tuesday sont en piste, Bogaarden barst disait le flyer, ça va barder!
Blues on Tuesday = La casquette Jean Desplentere ( lead vocals - bluesharp et salades diverses) -Jos Delbecque ( second voice - bass) - Roy Massaad ( drums - backings) -Patte Demey ( percus- backings) -Paddy Bockstaele ( guitar) -Rudi Rietjens( keys, dont un Hammond) et six bières pour commencer.
Ils ont été jeunes, pas tous beaux, le blues, ils connaissent et pas que le mardi!
Ils débutent par un titre qu'ils ont baptisé 'soundcheck', comme t'es pas une balance on te refile pas le nom du morceau à la longue et juteuse amorce, ce boogie/swing remue joyeusement.
Les rescapés ont des ressources!
'Sweet vibration' vibre généreusement, la voix de Jean, le tatoué, te rappelle celle de Luke Walter jr.
Bogaarden, approchez-vous, godv., et toi, le vieux à la queue de cheval, c'est vachement dépassé mec, ramasse ta chope et installe-toi face à nous!
'Come on!' let the good times roll, ça roule d'enfer.
Tu t'appelles comment, gars?
Louis, je viens du Missouri où les souris aiment les pussy!
Paddy, fais pas ta chochotte, envoie la sauce, menneke, 'Good old rock'n'roll'.
Yeah, we like it!
'Watch your back'.
Qui, moi?
Ouais, j'ai vu, cet ivrogne essaye de piquer mon verre, merci!
Le moteur tourne toujours à plein régime, 'Nothing right', puis on nous propose un boogie, 'One fine day' .
Ce boogie prend des teintes doo wop, Bogaarden doit pas avoir chaud et bat des mains.
Sur scène, les gais lurons s'amusent comme des dauphins espiègles.
Une première cover, ladies and gents, Brown James, ex-repris de justice, ' I feel good'.
Sam, pété jusqu'au trognon, se sent bien lui aussi, il a invité Mariette, 78 ans depuis hier, à entamer un twist sauvage.
Le Muppet show est de sortie!
Bogaarden, merde, you're fucking sissies, du coup la cousine de Romy Schneider se pointe, ils envoient 'Needed' et son piano sautillant avant un virage mambo.
Jean, jouette, enlace le guitariste, sa femme, jalouse, se tire dans les champs avec un gamin de 25 ans!
Le shouter ressort son harmonica et attaque l'énervé 'Turns me on', les cowboys sautillent, la bière gicle, non le curé n'est pas venu dévoiler ses parties génitales, c'était dans un autre village!
Los Lobos, 'That train don't stop here', d'ailleurs, il n'y a pas de gare!
Retour au blues, les Fabulous Thunderbirds, 'Running from the blues', une perle!
Accélération sensible,'Magic tragic van' puis le malicieux ' Trick bag'.
Solo de batterie pas idiot pendant 'One good reason', les percus rejoignent Roy, dedju on aurait dit José 'Chepito' Areas .
Enfin, on peut aller pisser se disent Rudi et Jean dont la prostate présente quelques carences.
' Dead or alive' met fin à cette brillante performance.
Quoi?
We want more..écoutez, quand on jouait à Forest National on les faisait patienter pendant 25 minutes, vous avez été sages, voici 'Booze and money' .
Nog meer?
Mes copains doivent rentrer à l'hospice, je vous chante ' It had to be me' à la façon de Ole Blue Eyes et après cette séance de crooning je vais essayer de récupérer ma femme.
See you, Bogaarden!