lundi 4 avril 2016

RV Caparros Band featuring Sal La Rocca au CaliClub- Drogenbos, le 2 avril 2016.

RV Caparros Band featuring  Sal La Rocca au CaliClub- Drogenbos, le 2 avril 2016.

Le CaliClub, aménagé au sein du restaurant « CalicheZap » à Drogenbos, a ouvert fin 2015 et s'est fait très rapidement un nom auprès des amateurs de jazz/funk/soul ou rock.
Le plateau scénique est vaste, la salle, cosy et accueillante, peut accueillir plus de 200 personnes , le parking est aisé (une grande surface proche) et les prix pratiqués ne sont pas exorbitants comme dans d'autres clubs de jazz, tu peux, sans crainte, y amener madame, elle ne sera pas déçue!

20:45', l'hôtesse t'indique une table à proximité du podium, la deejay a choisi un cocktail lounge, style Hôtel Costes, comme fond sonore, il suffit d'attendre le bon vouloir des musiciens en savourant une mousse fraîche.
Devant patienter, tu examines les lieux, assistance réduite en ce samedi soir, la Belgique est-elle toujours sous le coup des attentats de mars ou a-t-elle profité du congé pascal pour aller respirer un air plus sain, des hypothèses plausibles!
21:50', les protagonistes sortent de leur cachette: aux drums, une tête connue, Lionel Beuvens, vu e.a. avec sa soeur Eve Beuvens, Steven Delannoy, Laurent Doumont, Peter Hertmans, Raf D Backer..., au piano, synthé et claviers, Piotr Paluch ( Joshua, Bruno Castellucci, Mariana Tootsie, etc...), à la contrebasse, Monsieur Sal La Rocca, le mafioso le plus célèbre écumant nos clubs de jazz, pas question de remplir 49 feuillets pour citer ses collaborations mais Jeanine tient à mentionner Dani Klein, et enfin, le leader du projet, le guitariste corse Hervé Caparros qui tient à nous interpréter des extraits de ses deux albums, ' The Hard Way' et le tout récent 'Now in the City'.

Le set débute par 'Peter, tell me', un hommage à un ami ( Peter Hertmans?) , une plage dominée par un jeu de guitare proche de Lee Ritenour ou de George Benson.
 Pour fervents de smooth/easy listening jazz pop. 
Le quartet enchaîne sur le morceau donnant son titre au dernier né, ' Now in the City', un funk blues agité que Piotr décore d'un solo d'orgue juteux.
'Come and see the band' sonne carrément rock, les comparses s'amusent et improvisent à gogo avant de nous emmener sur des routes plus sinueuses avec 'Roads', un titre évoquant en toi des images de Frankie Rose, pas la nana qui a officié au sein des Dum Dum Girls, mais le frangin de Perry Rose, un excellent guitariste, un peu perdu de vue.
Deux ou trois larsens inopportuns viennent troubler the sheer joy of cruising down  country roads, des ornières, sans doute, nos chaussées sont mal entretenues!
Piotr alterne l'orgue et le synthé pendant 'The Hard Way', le titre du premier album démarrant en midtempo serein avant de s'enflammer en cours de chemin.
Une invitée, Ingrid Van Hoorebeke, au chant pour 'Asia', un air ayant remporté l' Academia Award for best song in Jazz Accoustic.
C'est mérité, la mélodie est lumineuse, le chant aérien et la guitare fluide.
Toujours en mode relax, 'Brazilian Blues'.
Sal, pas content, fait de grands gestes pour se plaindre d'un bruit de fond agaçant, uniquement perçu sur le podium, en salle, tout baigne. 
Le Corse ne s'est pas entouré de pingouins, Lionel Beuvens se laisse aller pendant le sophistiqué  '80's dance'.
Puis c'est au tour de la Pologne de se mettre en évidence, Piotr se la jouant Rhoda Scott sur 'Chris and Benji' suivi par la rêverie 'Rainy DayDreams' pendant laquelle personne ne s'est assoupi amid the flowers.
Quoi?
Ah, oui, il pleuvait!
'You better shut up' clôture le nouvel enregistrement et le récital.
Un final démarrant sur fond Celtic rock pour virer jazz fusion incandescent.

Upcoming show in the CaliClub:  The Joachim Caffonnette quintet, le 7 avril!