Tu veux pas entendre parler des intempéries, Oudenaarde inondé, plan catastrophe en vigueur, pas mieux sur la route de Bruxelles vers Louvain, que de jurons retenus en constatant les conneries de certains cowboys de la route... heureusement, le Depot programme The Excitements, la t° dans la salle risque d'être 10 fois plus chaude que les 6° affichés par le thermomètre!
Une eau pour JP, une Stella pour ton gosier, faut s'armer de patience car le Rhythm and Blues / Soul band de Barcelone ne montera sur scène que vers 21h15', pas cool cet horaire de la cool-avond!
La première fois que tu vis The Excitements ( Bar du Matin, mai 2012) correspond à leur premier passage chez nous, depuis les fans du groupe se comptent par milliers, des passages à Couleur Café ou Peer n'y sont pas étranger.
Koko-Jean Davis et sa bande viennent de sortir une seconde rondelle ' Sometimes too much ain't enough' ( épatante pochette vintage) et sont loin d'être assagis... un show torride pour lequel JP est resté jusqu'au terme, fait rare, nous le faisons remarquer.
A notre humble avis le côté sexy du jeu de scène de Koko Jean ne lui avait pas échappé!
21:15, Lalo Lopez - Lead Guitar/ Adrià Gual - Rhythm Guitar/ Daniel Segura - Bass Guitar/ Marc Lloret - Alto sax/ Nicolás Rodriguez-Jauregui - Baritone sax/ Marc Benaiges - Drums, sapés classe comme pour se rendre au concert d'Arcade Fire/ The Reflektors aux Halles, entament un instrumental ruisselant de funk, comme au bon vieux temps du godfather de la soul, 'Fatback' se nomme l'adhésif.
Sur la lancée, 'Chicken picking', on t'assure Lalo Lopez n'est pas du genre lopette, son picking est peut-être sale mais aussi vachement convaincant.
Qui voilà....une mini-robe mauve seyante, des jambes attrayantes, Koko Jean Davis!
Goodnight, we are the Excitements, we're here to bring you some soul.
La soulsister en action, ' Take the bitter with the sweet'.
On prend tout, pas la peine d'emballer, c'est pour consommer sur place!
Dedju, c'est chaud!
'Don't you dare tell her', oui tu peux penser aux Dap-Kings, c'est pas une insulte!
Tough and explosive!
'Sometimes Too Much Ain't Enough'.
Quoi, JP?
The Commitments, oui et Wilson Pickett et Arthur Conley et Rufus Thomas, c'était le bon temps, pas question de r'n'b en mode plastique, c'est du vrai, celui qui sent la sueur et le sexe!
Beau jeu de jambes, ajoute-t-il après avoir arrêté de mitrailler!
Mieux que celui de Messi, JP!
'I found a little girl - I found myself a man' - ' Tell me where I stand', on n'a pas encore mentionné Tina Turner, c'est fait!
Spéciale dédicace to all the ladies, nombreuses dans le Foyer, 'Ha ha ha'.
Vous les mecs qui cherchez une femme qui soit votre maîtresse, maman et confidente, allez voir ailleurs, chiffes molles.
Non, pas besoin d'ajouter une bûche, on suffoque, babe!
Première ballade ' I've bet and I've lost again'.
L'expression est galvaudée, tant pis , le slow qui tue et te donne envie de danser, même avec Alice Sapritch, s'il faut!
Accélération, pas toucher , 'Keep your hands off', boogaloo time in Leuven!
Tout aussi effréné ' Fishing pole', mention spéciale pour la furieuse envolée de Lalo.
Son petit ami c'est un connard, elle va chez le coiffeur, rien, il lui dit, il bouffe ses popcorns en regardant un dessin animé, les pieds allongés sur la table, un crétin, on te dit, ' Dead from the neck up'.
Seconde plage aussi gluante que du Percy Sledge, 'Give it back'.
The real deal in soul or rhythm'n blues comes from Barcelona... The Excitements is the name!
Koko en coulisses en quête d'une serviette, le band attaque 'Right Now', saxes en folie puis ' That's what you got', l'histoire du gaillard qui avait émis l'idée de vouloir me changer, me façonner à sa manière...I ain't gonna change... trouve toi une autre poire!
'I do the jerk' fallait la voir se trémousser sur cette bamba en accéléré, le grand jeu, couchée sur le dos, un bond, jambe tendue à hauteur des testicules de Koen qui en renverse sa Stella, avant de reprendre son jerk fou.
S v p, ne nous parle pas de Thierry Hazard, à la rigueur tu peux penser aux Lionceaux avec leur 'SLC Jerk'.
'Keep it to yourself' - le sulfureux 'I believe you' et le méchant rock 'Whip it on me' mettent fin au set régulier.
Bis
Le band en éclaireur, ' The Hammer' sentant bon Booker T sans orgue, puis retour de la bombe, désormais vêtue d'une robe à paillettes, 'Wait a minute' à la Little Richard.
Koko la panthère et les Excitements nous achèvent avec le thrilling 'I need you baby' aux relents 'Shout' évidents.
Un final foudroyant et une acclamation monstre.
Ce groupe est une pépite, il va devenir énorme.
PS: Myriam et Fred ont signé The Excitements pour le prochain Roots and Roses!