Tandis que sur le Vismet les manoeuvres s'affairent à monter la petite centaine de chalets prévus pour le marché de Noël qui débute ce w.e., chez Madame Moustache on annonce, en prémices à la Ladies Night du mardi soir, du psych noise from North Mississippi: Dead Gaze!
Selon une habitude bien établie dans la discothèque, c'est le grand désert jusqu'à 5' avant l'entrée en scène des Amerloques, dix âmes perdues arpentent tristement le long couloir faisant office de salle de concert.
21:00 Dead Gaze!
Le projet de Cole Furlow, un hirsute ( thick black curls that glitter with silver + une barbe indomptée) du genre Cedric Bixler-Zavala ( Mars Volta), en pire.
Il s'agite sous le pseudo Dead Gaze depuis 2008/2009 , sort des cassettes et Ep's dont on retrouve certains morceaux sur la compil ' Dead Gaze’, un nouvel album 'Brain Holiday' se vend désormais après les gigs.
Euro tour starts in Brussels
Ce soir, Cole était flanqué de quatre collaborateurs: drums - basse et deux autres guitaristes, le plus jeune tapotant de temps en temps les touches d'un petit clavier.
Identité?
Le FBI interrogé n'a rien laissé filtrer, avec toutes les réserves d'usage, on avance des gars ayant travaillé avec Furlow dans un passé récent: Jimmy Cajoleas ( gt) - Alexander Warren ( dr) ou Len Clark (dr)- Jim Henegan (bs) et Martin Powell... Philip Marlowe est sur le coup!
Démarrage furieux... noise o k, psychédélisme, tu oublies, ' You'll Carry On Real Nice', trois hard-hitting guitares plus grunge qu'acides, un fuzz insolent, du DIY à classer aux côtés des Posies ou Mudhoney, avec une pointe de college rock pour les vocaux plus poppy ( The Feelies, Flaming Groovies...).
On te tend une mousse, la Grande Catherine, comme toi, elle émet de sérieux doutes pour l'étiquette psych.
A singable tune, le joyeux 'Rowdy Jungle', précède le plus ancien' It's not real', typiquement 90's-influenced indie rock/pop.
Next song will be played live for the first time, avoue Cole, on va essayer de ne pas la saboter... place à l'ensoleillé 'Yuppies are flowers', toujours souligné par de féroces lignes de guitare et un drumming binaire.
La belle énergie déployée par les protagonistes rend l'article attrayant.
'A different way' sera brutal et chaotique dans le genre Pixies, les salves féroces balancées par les trois guitares agressent salement tes tympans non protégés.
Il est temps de mettre son cerveau au point mort, voici le reposant 'Brain Holiday', sais pas comment traduire la suivante qui s'intitule, ' There's a time to be stupid'.
Cole, mon chou, abonne-toi au groupe ' Etre stupide c'est rien , mais être rien c'est stupide'!
Nouvel exemple de jangle pop dansant sur tempo sautillant.
A clean ballad, 'Glory Days for Sure', et un dernier uptempo bien enlevé, 'This big world'.
Quarante minutes vibrantes, le band a escamoté deux titres de la setlist et ne désire pas jouer de rappel.
Dommage!
Un dernier godet avec Catherine dans le boudoir, entouré de ses poulettes, comme elle dit..
Vas-y, dis le... vieux pervers!