Autumn Falls ( quatrième du nom) bat son plein, le Festival organisé par Tout Partout continue jusqu'au 6 décembre, avec encore quelques affiches alléchantes ( Kurt Vile - Ty Segall - Girls Against Boys - Wooden Shjips...).
Ce 29 novembre, en collaboration avec Buzz on your Lips, au DNA, le grand retour de Senser!
Senser, une vie mouvementée, naissance à Londres en 1989 , leur crossover/ Rap Rock ( ein Mischung aus Hardrock, Hip-Hop mit Psychedelia- und
Electronica-Einflüssen..) attire l'attention de Ultimate Records, deux albums ( Stacked Up et Asylum), mais en 1999, le split!
2004, retour en formation originale du collectif anglais et sortie de 'Schematic' , suivi par deux autres plaques, la dernière toute fraîche 'To the Capsules'.
Il aura fallu patienter pour les revoir sur une scène tricolore, c'est chose faite, il a fait chaud au DNA!
Le petit et hargneux, Heitham Al sayed (Vocals)- la grande et envoûtante Erika Imma Footman (Vocals) - les posés, James Barrett (Bass) et Nick Michaelson (Guitar) - le cadavérique, mais ô combien efficace, Andy Clinton (Decks) et le fougueux Johnny Morgan (Drums) ont donné le meilleur d'eux -mêmes pendant 70 minutes, transformant l'antre punk en bain turc étouffant.
'Devoid', drumming carré, effets électroniques capricieux, basse et guitare, tendance métal épais, en mouvement, une pulsation magnétique addictive avant l'arrivée du duo de chanteurs scandant leur message pour te rendre fou.
C'est parti comme il y a plus de 20 ans, t'entends les voisins suggérer Faith No More, Rage Against, bien sûr, les Suédois Clawfinger ou les Kaaskoppen, Urban Dance Squad.
Enchaînement immédiat, encore plus écrasant, 'Resistance Now', avec quelques harangues en français.
Premiers signes d'agitation frontstage, un grizzly bedonnant envoie un coup de coude dans le torse de son voisin, une jolie nana à tes côtés parvient de peu à éviter un impact à hauteur du buste, ambiance!
Scratch 'n rap , 'Switch', puis 'States of Mind' et ses vocalises arabisantes, Heitham en sourdine balance quelques bribes de 'No, no, no' de Dawn Penn mais une brusque accélération transforme le gentil paysage en champ de bataille, style The Prodigy.
Wim, photographe au front, prend tous les risques pour capter les échanges de coups de feu.
Pas d'accalmie pendant 'Alpha Omega' ( un solo de guitare pas idiot) et 'Time Travel Scratch', la puissance de jeu du métronome Johnny Morgan est phénoménale.
Quelques vannes en français pour calmer un torse nu, sérieusement ébranlé du cerveau, un effet larsen pointu, voici 'No Comply', garez-vous, les blindés sont de sortie, faut calmer les émeutiers!
Une déferlante houleuse, le drapeau rouge est hissé au mât.
Une voix émerge des vagues: enlève ton marcel!
Réaction, si tu jettes quelques pièces, ivrogne!
Assez ri, 'So refined', de la dentelle métallique, puis le single 'Witch Village'.
Un bonjour de Salem!
Thrash et punk, 'Break the order', tous sur les barricades!
C'est '2,3, Clear' , Imma en transe, sale morceau, explosif en diable!
Temps mort, séance Jean le Baptiste bénit le païen converti, puis le hit du début, 'Age of Panic' repris par les enfants de choeur.
Listen, on vous balance les rappels sans quitter la scène, inutile de fendre la foule, sur fond electro, l'épique 'Let there be war' et, en final, l'obligatoire 'Eject'.
70' de rage et de sueur, Senser a toujours la pêche!
samedi 30 novembre 2013
Formiga & Cigale au Rock Classic Bar - Bruxelles, le 28 novembre 2013
La cigale, ayant chanté tout l'été... Ela foi chorar-se a casa da formiga, sua vizinha...
Résultat, les deux invertébrés se sont mis à chanter ensemble sous l'étiquette Formiga et Cigale!
Anna Amigo-Vivalta ( Catalogne), violon, bouzouki, percussions et chant - Eva Genniaux ( Aveyron), harpe et chant, ont uni leurs efforts et proposent un répertoire folk cosmopolite ( cançons tradicionals de diferents països d'Europa ( Escòcia, França i Catalunya ....).
Pas trop de monde pour cette Soirée Cerise organisée au Rock Classic, mais un public vite envoûté par la grâce, la fraîcheur ou la compétence des deux gentes demoiselles.
Le voyage démarre alors que les clients sont toujours occupés à deviser en sirotant une boisson fermentée.
Les malicieuses se sont installées au comptoir, la fourmi grattant un bouzouki, deux voix cristallines entament l'hanter-dro breton 'Jeune fille de quinze ans', la danse est prévue pour être interprétée à l'accordéon, le bouzouki le remplace avantageusement.
Anna et Eva gravissent les trois marches les menant sur le podium, se saisissent, l'une d'un violon, l'autre d'une harpe, et décident de nous emmener en Ecosse pour une suite endiablée de reels fougueux, dont le fameux 'Miss Shepherd'.
Personne n'a osé entamer une stepdance, no tap shoes, c'est pas l'envie qui manquait.
Retour en France, au Moyen-Age, ' Le mariage anglais' ( titre au répertoire de Malicorne).
... C´était la fille d´un roi français
Que l´on marie à un Anglais
Oh! Mes chers frères, empêchez de m´emmener
J´aimerais mieux soldat français que roi anglais...
Harpe caressée à l'archet, violon en arpeggio, voix plaintives... la perfection!
A traditional Irish slip jig, mélancolique à souhait ' A fig for a kiss'... tourbière, lande fleurie et lac brumeux...une carte postale en provenance d'Éire.
Le ferry nous ramène sur le continent, en pays occitan, ' Le garçon jardinier' ( aussi repris par Malicorne), la version fable de La Fontaine, jouée en distorsion, sera plus iconoclaste.
' Leaving Lochboisdale' ( dans les îles Hébrides) une adaptation idyllique du nostalgique pipe tune écossais.
Cap sur l'Irlande pour le formidable lament ' A foggy dew', elles ont réussi à te faire pleurer!
'Les gigues'!
Non, Fred, pas de Binche, ni de chevreuil, d'ailleurs!
Une nouvelle invitation à la danse!
Anna est Catalane, elle a choisi 'El testament d'Amèlia', une sombre histoire ayant inspiré les plus grands, les guitaristes Andrés Segovia ou Pepe Romero, par exemple.
Fred, t'as vu tes avant-bras, les poils se hérissent...
Toujours du côté de Barcelone, une Cançó popular, ' Margarideta, Lleva't de Matí', une intro lente virant gigue folle, décorée de vocaux frénétiques.
Allons prendre la température du côté du Vésuve,un traditionnel napolitain en vocalises souples évoluant en tarentelle joyeuse.
Cameriere, due bicchieri de Taurasi per favore!
On a à peine vidé le vin que le duo nous guide vers la Roumanie, en Yiddish ' Tumbalalaika' et comme l'hiver est à nos portes, la dernière escale sera du côté du froid caucasien, le magnifique gypsy tune, 'Les Yeux Noirs'.
Superbe concert, superbes filles!
On te recommande leur EP ' Made in Brux'!
Résultat, les deux invertébrés se sont mis à chanter ensemble sous l'étiquette Formiga et Cigale!
Anna Amigo-Vivalta ( Catalogne), violon, bouzouki, percussions et chant - Eva Genniaux ( Aveyron), harpe et chant, ont uni leurs efforts et proposent un répertoire folk cosmopolite ( cançons tradicionals de diferents països d'Europa ( Escòcia, França i Catalunya ....).
Pas trop de monde pour cette Soirée Cerise organisée au Rock Classic, mais un public vite envoûté par la grâce, la fraîcheur ou la compétence des deux gentes demoiselles.
Le voyage démarre alors que les clients sont toujours occupés à deviser en sirotant une boisson fermentée.
Les malicieuses se sont installées au comptoir, la fourmi grattant un bouzouki, deux voix cristallines entament l'hanter-dro breton 'Jeune fille de quinze ans', la danse est prévue pour être interprétée à l'accordéon, le bouzouki le remplace avantageusement.
Anna et Eva gravissent les trois marches les menant sur le podium, se saisissent, l'une d'un violon, l'autre d'une harpe, et décident de nous emmener en Ecosse pour une suite endiablée de reels fougueux, dont le fameux 'Miss Shepherd'.
Personne n'a osé entamer une stepdance, no tap shoes, c'est pas l'envie qui manquait.
Retour en France, au Moyen-Age, ' Le mariage anglais' ( titre au répertoire de Malicorne).
... C´était la fille d´un roi français
Que l´on marie à un Anglais
Oh! Mes chers frères, empêchez de m´emmener
J´aimerais mieux soldat français que roi anglais...
Harpe caressée à l'archet, violon en arpeggio, voix plaintives... la perfection!
A traditional Irish slip jig, mélancolique à souhait ' A fig for a kiss'... tourbière, lande fleurie et lac brumeux...une carte postale en provenance d'Éire.
Le ferry nous ramène sur le continent, en pays occitan, ' Le garçon jardinier' ( aussi repris par Malicorne), la version fable de La Fontaine, jouée en distorsion, sera plus iconoclaste.
' Leaving Lochboisdale' ( dans les îles Hébrides) une adaptation idyllique du nostalgique pipe tune écossais.
Cap sur l'Irlande pour le formidable lament ' A foggy dew', elles ont réussi à te faire pleurer!
'Les gigues'!
Non, Fred, pas de Binche, ni de chevreuil, d'ailleurs!
Une nouvelle invitation à la danse!
Anna est Catalane, elle a choisi 'El testament d'Amèlia', une sombre histoire ayant inspiré les plus grands, les guitaristes Andrés Segovia ou Pepe Romero, par exemple.
Fred, t'as vu tes avant-bras, les poils se hérissent...
Toujours du côté de Barcelone, une Cançó popular, ' Margarideta, Lleva't de Matí', une intro lente virant gigue folle, décorée de vocaux frénétiques.
Allons prendre la température du côté du Vésuve,un traditionnel napolitain en vocalises souples évoluant en tarentelle joyeuse.
Cameriere, due bicchieri de Taurasi per favore!
On a à peine vidé le vin que le duo nous guide vers la Roumanie, en Yiddish ' Tumbalalaika' et comme l'hiver est à nos portes, la dernière escale sera du côté du froid caucasien, le magnifique gypsy tune, 'Les Yeux Noirs'.
Superbe concert, superbes filles!
On te recommande leur EP ' Made in Brux'!
vendredi 29 novembre 2013
Julie Rens - TAG City Brussels- Bruxelles- le 28 novembre 2013
TAG (lunch culturel) - 28/11/2013 - 12h30 - Entrée gratuite : Julie Rens!
Il ya 3 ans déjà, la prestation de Julie Rens t'avait marqué lors de l'ouverture du Cuberdon.
Depuis, tu n'avais plus croisé sa route, le déjeuner en musique proposé par le TAG et les Soirées Cerises t'en donne l'occasion.
Une formule trio par cette frileuse journée de novembre: Julie aux vocals, Florent Jeuniaux à la guitare et Samy Wallens au cajon et percussions.
Du retard pour le soundcheck, 'Fragile' te donne un aperçu de ce qui attend la poignée de curieux peuplant l'igloo, un mix soul/nu soul/jazz de haut niveau!
' Empty' de Lianne La Havas ouvre, une soulful voice incroyablement caressante, giving you chills malgré les températures hivernales.
Il n'a fallu que trois minutes pour être conquis, un accompagnement minimaliste, un sourire éclatant et ce chant au five-octave ( minimum) vocal range étonnant.
Donny Hathaway ' A song for you', elle nous l'avait promis, de la soul sirupeuse pour vous réchauffer le coeur et câliner vos tympans.
Franchement faudra nous expliquer pourquoi des artistes telles que Joy Simar ou Julie Rens n'atteignent pas le statut d'une Sarah Carlier, par exemple.
Un bon manager?
L'appui d'un mec à la radio?
Who knows?
Une découverte, ' Nakamarra' de Hiatus Kaiyote, the best group in the world, says Julie!
Le futur de la soul?
Un phrasé impeccable, du feeling, un groove nonchalant et sensuel...une merveille!
Nouvelle claque, une version épurée du classique d'Etta James, 'I'd rather go blind'.
Aucun tralala, ni trémolo, l'essence du morceau, nothing else!
Nu soul signifie Erykah Badu, Macy Gray, Jill Scott et bien sûr, Lauryn Hill, voici la ballade ' When it hurts so bad'.
Jessie J, ' Do it like a dude', une nouvelle starlette mixant hip hop, r'n'b et ragga!
Highly danceable!
Lauryn Hill bis, le tendre 'To Zion' et un troisième morceau de l'ancienne Fugees pour achever ce concert trop court ( 40'), 'Everything is Everything' au flow irrésistible!
Malheureusement pas de bis!
On signale que depuis peu Julie Rens fait partie du projet Oyster Node ( Samy est également dans le coup!).
Il ya 3 ans déjà, la prestation de Julie Rens t'avait marqué lors de l'ouverture du Cuberdon.
Depuis, tu n'avais plus croisé sa route, le déjeuner en musique proposé par le TAG et les Soirées Cerises t'en donne l'occasion.
Une formule trio par cette frileuse journée de novembre: Julie aux vocals, Florent Jeuniaux à la guitare et Samy Wallens au cajon et percussions.
Du retard pour le soundcheck, 'Fragile' te donne un aperçu de ce qui attend la poignée de curieux peuplant l'igloo, un mix soul/nu soul/jazz de haut niveau!
' Empty' de Lianne La Havas ouvre, une soulful voice incroyablement caressante, giving you chills malgré les températures hivernales.
Il n'a fallu que trois minutes pour être conquis, un accompagnement minimaliste, un sourire éclatant et ce chant au five-octave ( minimum) vocal range étonnant.
Donny Hathaway ' A song for you', elle nous l'avait promis, de la soul sirupeuse pour vous réchauffer le coeur et câliner vos tympans.
Franchement faudra nous expliquer pourquoi des artistes telles que Joy Simar ou Julie Rens n'atteignent pas le statut d'une Sarah Carlier, par exemple.
Un bon manager?
L'appui d'un mec à la radio?
Who knows?
Une découverte, ' Nakamarra' de Hiatus Kaiyote, the best group in the world, says Julie!
Le futur de la soul?
Un phrasé impeccable, du feeling, un groove nonchalant et sensuel...une merveille!
Nouvelle claque, une version épurée du classique d'Etta James, 'I'd rather go blind'.
Aucun tralala, ni trémolo, l'essence du morceau, nothing else!
Nu soul signifie Erykah Badu, Macy Gray, Jill Scott et bien sûr, Lauryn Hill, voici la ballade ' When it hurts so bad'.
Jessie J, ' Do it like a dude', une nouvelle starlette mixant hip hop, r'n'b et ragga!
Highly danceable!
Lauryn Hill bis, le tendre 'To Zion' et un troisième morceau de l'ancienne Fugees pour achever ce concert trop court ( 40'), 'Everything is Everything' au flow irrésistible!
Malheureusement pas de bis!
On signale que depuis peu Julie Rens fait partie du projet Oyster Node ( Samy est également dans le coup!).
Décès subit de Florent Pevée ( Kabul Golf Club - The Rott Childs).
Le rock belge en deuil!
Pour l'instant aucun détail, si ce n'est l'avis nécrologique laconique :
Florent Pevée:
Domicilié à Tongeren (Belgique)
Né à Rocourt (Belgique) le samedi 12 janvier 1991
Décédé à Hasselt (Belgique) le vendredi 29 novembre 2013 à l'âge de 22 ans.
Florent était le chanteur de Kabul Golf Club, un noise rock band ayant sorti le EP 'Le bal du rat mort'.
Il tenait également la basse au sein des Rott Childs, band auteur de l'album ' Riches Will Come Thy Way' et du tout récent ' Alleluia : A Brit Milah in G Melodic Minor', un album incataloguable selon enola.be!
Pour l'instant aucun détail, si ce n'est l'avis nécrologique laconique :
Florent Pevée:
Domicilié à Tongeren (Belgique)
Né à Rocourt (Belgique) le samedi 12 janvier 1991
Décédé à Hasselt (Belgique) le vendredi 29 novembre 2013 à l'âge de 22 ans.
Florent était le chanteur de Kabul Golf Club, un noise rock band ayant sorti le EP 'Le bal du rat mort'.
Il tenait également la basse au sein des Rott Childs, band auteur de l'album ' Riches Will Come Thy Way' et du tout récent ' Alleluia : A Brit Milah in G Melodic Minor', un album incataloguable selon enola.be!
Linda Perhacs - Glenn Jones - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 27 novembre 2013
1970, Kapp Records sort 'Parallelograms' le seul album jamais enregistré par Linda Perhacs ( co-créditée aux arrangements aux côtés de Leonard Roseman), une hippie/dentiste du genre mystique.
A l'époque les ventes du LP sont anecdotiques, Linda continue à fraiser et à détartrer.
2005, l'album est réédité, Devendra Banhart, Sufjan Stevens et autres chantres du weird folk ne jure que par Linda Perhacs!
Résultat, la pythie folk, devenue une mamie exaltée, retâte de la scène et est sur le point de sortir un second album, 44 ans après 'Parallelograms'.
Ce soir, au Club, réunion de tout ce que la Belgique compte comme neo ou vieillots hippies!
Avant-programme: Glenn Jones!
Un guitariste autrefois membre de Cul de Sac, band psychédélique de Boston, désormais il fait partie de la American Primitive School of fingerstyle guitar playing.
Il jouera essentiellement des compositions reprises sur son dernier album, ' My garden state', sorti chez Thrill Jockey en 2013.
Glenn, après avoir balancé une première mélodie agreste ne manquant pas de charme ( cf. John Renbourn ou Bert Jansch les deux guitaristes de Pentangle ou Leo Kottke, un des rois du fingerpicking), nous explique qu'il a été ajouté tout récemment au programme du jour.
I'm gonna play you some relaxing acoustic tunes on guitar and banjo, this one is called 'The great Pacific Northwest'.
La plage paisible te rappelle le superbe guitariste gallois John James, le barde enchaîne sur un rootsy track au banjo.
90% du public écoute religieusement, quelques grossiers merles papotent, sans vergogne, accoudés au comptoir.
"Across the Tappan Zee"( sur l'album Laura Baird accompagne Mr Jones) , il s'agit d'un titre filmique inspiré par un voyage quotidien effectué par le guitariste qui traverse la Hudson River ( sur le Tappan Zee Bridge) pour aller rendre visite à sa maman.
Encore un air reposant puis le titletrack au banjo ' My garden state', introspectif, esthétique mais pas vraiment passionnant.
A little joke: la suivante tells more in 3' than the complete Bruce Springsteen catalogue.
Heureusement qu'il s'agit d'une blague!
' Like A Sick Eagle Looking At The Sky ' titre emprunté à John Keats.
Et une dernière, a work in progress, untitled yet!
Quoi, Benoît?
Tu préfères Jan Akkerman, c'est noté!
Linda Perhacs
Cinq chaises alignées côte à côte, trois lutrins avec les lyrics, deux instruments à touches, deux acoustiques, une basse, un cajon, cinq micros.
Au centre, Linda Perhacs, look vieille maîtresse d'école constamment dans les nuages, à sa droite les deux fantastiques choristes, Michelle Vidal ( le cajon est pour elle) chanteuse des Fur Traders et Durga McBroom Hudson, qui a chanté avec Pink Floyd et fait partie de Blue Pearl - à sa gauche, Chris Price et Fernando Perdomo, jouant de tous les instruments et chantant les harmonies, les producteurs du prochain album.
L'équipe ouvre avec ' Chimacum Rain', la première plage de 'Parallelograms'.
On cite un admirateur californien: there's something spacey, ethereal about Perhacs' delicate vocals, the music's subtle and the arrangements trippy...
Merci, monsieur, le rendu est effectivement délicat, immatériel, voire magique.
Après nous avoir présenté les collaborateurs, la native de la Mill Valley nous propose ' Freely', une plage vaporeuse, inspirée par un de ses admirateurs, Devendra Banhart.
Cinq voix en harmonies, c'est aussi beau que C S N et Y.
Nouvelle anecdote, sa rencontre avec Julia Holter lors d'un folk festival, puis, en canon, le chromatique 'Prism of Glass' suivi de 'Daybreak' à l'origine un instrumental composé par Fernando.
Quoi encore, Benoît?
America, tu dis, c'est noté!
Mise en évidence de chaque protagoniste en débutant par Fernando Perdomo et son ' Sunday Morning', de l'americana mélodieux.
Après Chris Price, 'Stop talking', du soft rock soyeux, vient le tour de Michelle avec 'Lord' enregistré avec son band sur un EP.
Un incroyable et imposant gospel chanté d'un timbre grave te chatouillant les tripes.
Tout ceci n'a pas grand chose à voir avec l'univers de la dentiste make love not war, certains spectateurs ont même été déçus par cet intermède, pas nous, ce 'Lord' comme la suivante interprétée par Durga McBroom, 'Over You' ( album Blue Pearl 'Naked in the rain'), ont constitué les points forts du set.
Retour au répertoire de l'adepte de la méditation transcendantale, 'Hey, who really cares' typiquement post Woodstock, une commande pour un feuilleton télévisé, texte écrit en quelques heures, I was in bed with flu.. they liked my voice sounding as 15 years old teenager.
"The Soul Of All Natural Things"sera le titre du prochain album, deux artistes ont servi de source d'inspiration, Bjork et Milton Nascimento... contemplation et béatitude, Linda sur son petit nuage!
Petite bataille juridique avec Daft Punk ayant samplé sans me créditer le psychédélique 'If you were my man', précédant le fameux ' Parallelograms' where she goes 'Astronomy Domine'.
Les grands yeux de Michelle, la voix hantée de Durga et les effets sonores spatiaux te replongent dans une époque depuis longtemps révolue.
Une berceuse pour suivre, 'Children', une composition de Chris et des lyrics de Linda et puis la dernière de la soirée, le candide 'Song of the planets' faisant sourire par sa niaiserie infantile.
Une de mes patientes prétend avoir entendu, dans un songe, la musique de la rotation des planètes. OK, d'autres voient des éléphants roses, Jules, après avalé quelques pastilles, se prend pour le Christ, chacun son trip!
Le voyage s'achève, Michelle guide Linda vers la sortie alors que la brave dame se dirigeait vers la table de mix!
Conclusion: c'est pas aujourd'hui que tu vas changer de dentiste!
A l'époque les ventes du LP sont anecdotiques, Linda continue à fraiser et à détartrer.
2005, l'album est réédité, Devendra Banhart, Sufjan Stevens et autres chantres du weird folk ne jure que par Linda Perhacs!
Résultat, la pythie folk, devenue une mamie exaltée, retâte de la scène et est sur le point de sortir un second album, 44 ans après 'Parallelograms'.
Ce soir, au Club, réunion de tout ce que la Belgique compte comme neo ou vieillots hippies!
Avant-programme: Glenn Jones!
Un guitariste autrefois membre de Cul de Sac, band psychédélique de Boston, désormais il fait partie de la American Primitive School of fingerstyle guitar playing.
American Primitive school of fingerstyle
guitar playing, which also inclu - See more at: http://www.guitarplayer.com/article/glenn-jones/147631#sthash.s8NHyOLj.dpuf
American Primitive school of fingerstyle
guitar playing, which also inclu - See more at: http://www.guitarplayer.com/article/glenn-jones/147631#sthash.s8NHyOLj.dpuf
Un set acoustique, instrumental, de trente minutes, qu'on eut préféré écouter confortablement assis.Il jouera essentiellement des compositions reprises sur son dernier album, ' My garden state', sorti chez Thrill Jockey en 2013.
Glenn, après avoir balancé une première mélodie agreste ne manquant pas de charme ( cf. John Renbourn ou Bert Jansch les deux guitaristes de Pentangle ou Leo Kottke, un des rois du fingerpicking), nous explique qu'il a été ajouté tout récemment au programme du jour.
I'm gonna play you some relaxing acoustic tunes on guitar and banjo, this one is called 'The great Pacific Northwest'.
La plage paisible te rappelle le superbe guitariste gallois John James, le barde enchaîne sur un rootsy track au banjo.
90% du public écoute religieusement, quelques grossiers merles papotent, sans vergogne, accoudés au comptoir.
"Across the Tappan Zee"( sur l'album Laura Baird accompagne Mr Jones) , il s'agit d'un titre filmique inspiré par un voyage quotidien effectué par le guitariste qui traverse la Hudson River ( sur le Tappan Zee Bridge) pour aller rendre visite à sa maman.
Encore un air reposant puis le titletrack au banjo ' My garden state', introspectif, esthétique mais pas vraiment passionnant.
A little joke: la suivante tells more in 3' than the complete Bruce Springsteen catalogue.
Heureusement qu'il s'agit d'une blague!
' Like A Sick Eagle Looking At The Sky ' titre emprunté à John Keats.
Et une dernière, a work in progress, untitled yet!
Quoi, Benoît?
Tu préfères Jan Akkerman, c'est noté!
Linda Perhacs
Cinq chaises alignées côte à côte, trois lutrins avec les lyrics, deux instruments à touches, deux acoustiques, une basse, un cajon, cinq micros.
Au centre, Linda Perhacs, look vieille maîtresse d'école constamment dans les nuages, à sa droite les deux fantastiques choristes, Michelle Vidal ( le cajon est pour elle) chanteuse des Fur Traders et Durga McBroom Hudson, qui a chanté avec Pink Floyd et fait partie de Blue Pearl - à sa gauche, Chris Price et Fernando Perdomo, jouant de tous les instruments et chantant les harmonies, les producteurs du prochain album.
L'équipe ouvre avec ' Chimacum Rain', la première plage de 'Parallelograms'.
On cite un admirateur californien: there's something spacey, ethereal about Perhacs' delicate vocals, the music's subtle and the arrangements trippy...
Merci, monsieur, le rendu est effectivement délicat, immatériel, voire magique.
Après nous avoir présenté les collaborateurs, la native de la Mill Valley nous propose ' Freely', une plage vaporeuse, inspirée par un de ses admirateurs, Devendra Banhart.
Cinq voix en harmonies, c'est aussi beau que C S N et Y.
Nouvelle anecdote, sa rencontre avec Julia Holter lors d'un folk festival, puis, en canon, le chromatique 'Prism of Glass' suivi de 'Daybreak' à l'origine un instrumental composé par Fernando.
Quoi encore, Benoît?
America, tu dis, c'est noté!
Mise en évidence de chaque protagoniste en débutant par Fernando Perdomo et son ' Sunday Morning', de l'americana mélodieux.
Après Chris Price, 'Stop talking', du soft rock soyeux, vient le tour de Michelle avec 'Lord' enregistré avec son band sur un EP.
Un incroyable et imposant gospel chanté d'un timbre grave te chatouillant les tripes.
Tout ceci n'a pas grand chose à voir avec l'univers de la dentiste make love not war, certains spectateurs ont même été déçus par cet intermède, pas nous, ce 'Lord' comme la suivante interprétée par Durga McBroom, 'Over You' ( album Blue Pearl 'Naked in the rain'), ont constitué les points forts du set.
Retour au répertoire de l'adepte de la méditation transcendantale, 'Hey, who really cares' typiquement post Woodstock, une commande pour un feuilleton télévisé, texte écrit en quelques heures, I was in bed with flu.. they liked my voice sounding as 15 years old teenager.
"The Soul Of All Natural Things"sera le titre du prochain album, deux artistes ont servi de source d'inspiration, Bjork et Milton Nascimento... contemplation et béatitude, Linda sur son petit nuage!
Petite bataille juridique avec Daft Punk ayant samplé sans me créditer le psychédélique 'If you were my man', précédant le fameux ' Parallelograms' where she goes 'Astronomy Domine'.
Les grands yeux de Michelle, la voix hantée de Durga et les effets sonores spatiaux te replongent dans une époque depuis longtemps révolue.
Une berceuse pour suivre, 'Children', une composition de Chris et des lyrics de Linda et puis la dernière de la soirée, le candide 'Song of the planets' faisant sourire par sa niaiserie infantile.
Une de mes patientes prétend avoir entendu, dans un songe, la musique de la rotation des planètes. OK, d'autres voient des éléphants roses, Jules, après avalé quelques pastilles, se prend pour le Christ, chacun son trip!
Le voyage s'achève, Michelle guide Linda vers la sortie alors que la brave dame se dirigeait vers la table de mix!
Conclusion: c'est pas aujourd'hui que tu vas changer de dentiste!
mercredi 27 novembre 2013
Disparition d'un artiste culte: Chico Hamilton!
Le batteur Chico Hamilton, un incontournable pour tous les amoureux du son West-Coast, est décédé le 25 novembre à Manhattan, il était âgé de 92 ans!
Chico Hamillton, c'est plus qu'une page du jazz moderne, il débute alors qu'il est encore à l'école, tout jeune, il accompagne de futurs grands: Charlie Mingus ou Dexter Gordon.
Avant de diriger son premier band en tant que leader, en 1955, il aura joué aux côtés de Lester Young, la chanteuse Lena Horne, Gerry Mulligan, Sammy Davis jr., Billie Holiday et d'autres grands du jazz d'après-guerre.
La discographie du parrain du cool est imposante, depuis the First recording with Slim & Slam (Okeh '41). Recorded as sideman with Billie Holiday, Lester Young, Gerry Mulligan and John Lewis jusqu'à 'Revelation', en 2011, il doit y avoir plus de 70 enregistrements.
Difficile de mentionner un album incontournable, les spécialistes optent pour 'The Dealer' de 1966.
Le quartet de l'époque étant composé de Chico Hamilton - drums, percussion, vocal/ Larry Coryell - electric guitar / Arnie Lawrence - alto saxophone/ Richard Davis - bass et quelques guests, dont Archie Shepp, pour certains morceaux!
Un nouvel album ' Inquiring Minds' devait sortir en 2014!
Chico Hamillton, c'est plus qu'une page du jazz moderne, il débute alors qu'il est encore à l'école, tout jeune, il accompagne de futurs grands: Charlie Mingus ou Dexter Gordon.
Avant de diriger son premier band en tant que leader, en 1955, il aura joué aux côtés de Lester Young, la chanteuse Lena Horne, Gerry Mulligan, Sammy Davis jr., Billie Holiday et d'autres grands du jazz d'après-guerre.
La discographie du parrain du cool est imposante, depuis the First recording with Slim & Slam (Okeh '41). Recorded as sideman with Billie Holiday, Lester Young, Gerry Mulligan and John Lewis jusqu'à 'Revelation', en 2011, il doit y avoir plus de 70 enregistrements.
Difficile de mentionner un album incontournable, les spécialistes optent pour 'The Dealer' de 1966.
Le quartet de l'époque étant composé de Chico Hamilton - drums, percussion, vocal/ Larry Coryell - electric guitar / Arnie Lawrence - alto saxophone/ Richard Davis - bass et quelques guests, dont Archie Shepp, pour certains morceaux!
Un nouvel album ' Inquiring Minds' devait sortir en 2014!
Dead Gaze chez Madame Moustache, Bruxelles, le 26 novembre 2013
Tandis que sur le Vismet les manoeuvres s'affairent à monter la petite centaine de chalets prévus pour le marché de Noël qui débute ce w.e., chez Madame Moustache on annonce, en prémices à la Ladies Night du mardi soir, du psych noise from North Mississippi: Dead Gaze!
Selon une habitude bien établie dans la discothèque, c'est le grand désert jusqu'à 5' avant l'entrée en scène des Amerloques, dix âmes perdues arpentent tristement le long couloir faisant office de salle de concert.
21:00 Dead Gaze!
Le projet de Cole Furlow, un hirsute ( thick black curls that glitter with silver + une barbe indomptée) du genre Cedric Bixler-Zavala ( Mars Volta), en pire.
Il s'agite sous le pseudo Dead Gaze depuis 2008/2009 , sort des cassettes et Ep's dont on retrouve certains morceaux sur la compil ' Dead Gaze’, un nouvel album 'Brain Holiday' se vend désormais après les gigs.
Euro tour starts in Brussels
Ce soir, Cole était flanqué de quatre collaborateurs: drums - basse et deux autres guitaristes, le plus jeune tapotant de temps en temps les touches d'un petit clavier.
Identité?
Le FBI interrogé n'a rien laissé filtrer, avec toutes les réserves d'usage, on avance des gars ayant travaillé avec Furlow dans un passé récent: Jimmy Cajoleas ( gt) - Alexander Warren ( dr) ou Len Clark (dr)- Jim Henegan (bs) et Martin Powell... Philip Marlowe est sur le coup!
Démarrage furieux... noise o k, psychédélisme, tu oublies, ' You'll Carry On Real Nice', trois hard-hitting guitares plus grunge qu'acides, un fuzz insolent, du DIY à classer aux côtés des Posies ou Mudhoney, avec une pointe de college rock pour les vocaux plus poppy ( The Feelies, Flaming Groovies...).
On te tend une mousse, la Grande Catherine, comme toi, elle émet de sérieux doutes pour l'étiquette psych.
A singable tune, le joyeux 'Rowdy Jungle', précède le plus ancien' It's not real', typiquement 90's-influenced indie rock/pop.
Next song will be played live for the first time, avoue Cole, on va essayer de ne pas la saboter... place à l'ensoleillé 'Yuppies are flowers', toujours souligné par de féroces lignes de guitare et un drumming binaire.
La belle énergie déployée par les protagonistes rend l'article attrayant.
'A different way' sera brutal et chaotique dans le genre Pixies, les salves féroces balancées par les trois guitares agressent salement tes tympans non protégés.
Il est temps de mettre son cerveau au point mort, voici le reposant 'Brain Holiday', sais pas comment traduire la suivante qui s'intitule, ' There's a time to be stupid'.
Cole, mon chou, abonne-toi au groupe ' Etre stupide c'est rien , mais être rien c'est stupide'!
Nouvel exemple de jangle pop dansant sur tempo sautillant.
A clean ballad, 'Glory Days for Sure', et un dernier uptempo bien enlevé, 'This big world'.
Quarante minutes vibrantes, le band a escamoté deux titres de la setlist et ne désire pas jouer de rappel.
Dommage!
Un dernier godet avec Catherine dans le boudoir, entouré de ses poulettes, comme elle dit..
Vas-y, dis le... vieux pervers!
Selon une habitude bien établie dans la discothèque, c'est le grand désert jusqu'à 5' avant l'entrée en scène des Amerloques, dix âmes perdues arpentent tristement le long couloir faisant office de salle de concert.
21:00 Dead Gaze!
Le projet de Cole Furlow, un hirsute ( thick black curls that glitter with silver + une barbe indomptée) du genre Cedric Bixler-Zavala ( Mars Volta), en pire.
Il s'agite sous le pseudo Dead Gaze depuis 2008/2009 , sort des cassettes et Ep's dont on retrouve certains morceaux sur la compil ' Dead Gaze’, un nouvel album 'Brain Holiday' se vend désormais après les gigs.
Euro tour starts in Brussels
Ce soir, Cole était flanqué de quatre collaborateurs: drums - basse et deux autres guitaristes, le plus jeune tapotant de temps en temps les touches d'un petit clavier.
Identité?
Le FBI interrogé n'a rien laissé filtrer, avec toutes les réserves d'usage, on avance des gars ayant travaillé avec Furlow dans un passé récent: Jimmy Cajoleas ( gt) - Alexander Warren ( dr) ou Len Clark (dr)- Jim Henegan (bs) et Martin Powell... Philip Marlowe est sur le coup!
Démarrage furieux... noise o k, psychédélisme, tu oublies, ' You'll Carry On Real Nice', trois hard-hitting guitares plus grunge qu'acides, un fuzz insolent, du DIY à classer aux côtés des Posies ou Mudhoney, avec une pointe de college rock pour les vocaux plus poppy ( The Feelies, Flaming Groovies...).
On te tend une mousse, la Grande Catherine, comme toi, elle émet de sérieux doutes pour l'étiquette psych.
A singable tune, le joyeux 'Rowdy Jungle', précède le plus ancien' It's not real', typiquement 90's-influenced indie rock/pop.
Next song will be played live for the first time, avoue Cole, on va essayer de ne pas la saboter... place à l'ensoleillé 'Yuppies are flowers', toujours souligné par de féroces lignes de guitare et un drumming binaire.
La belle énergie déployée par les protagonistes rend l'article attrayant.
'A different way' sera brutal et chaotique dans le genre Pixies, les salves féroces balancées par les trois guitares agressent salement tes tympans non protégés.
Il est temps de mettre son cerveau au point mort, voici le reposant 'Brain Holiday', sais pas comment traduire la suivante qui s'intitule, ' There's a time to be stupid'.
Cole, mon chou, abonne-toi au groupe ' Etre stupide c'est rien , mais être rien c'est stupide'!
Nouvel exemple de jangle pop dansant sur tempo sautillant.
A clean ballad, 'Glory Days for Sure', et un dernier uptempo bien enlevé, 'This big world'.
Quarante minutes vibrantes, le band a escamoté deux titres de la setlist et ne désire pas jouer de rappel.
Dommage!
Un dernier godet avec Catherine dans le boudoir, entouré de ses poulettes, comme elle dit..
Vas-y, dis le... vieux pervers!
mardi 26 novembre 2013
Bob Day, alias Bob Allison, ne verra plus la couleur du jour!
Eurovision 1961, The Allisons avec ' Are you sure?' terminent à la seconde place derrière Jean-Claude Pascal ,qui représentait le Luxembourg avec la rengaine 'Nous les Amoureux'.
The Allisons, c'étaient Bob Day (born Bernard Colin Day, 2 February 1941) et John Alford (born Brian Henry John Alford, 31 December 1939).
'Are you sure' se vendra à plus d'un million d'exemplaires, mais la belle aventure prendra fin deux ans plus tard.
Faute de succès, The Allisons disbanded.
Dans le courant des 70's et 80's, les faux-frères se retrouvent de temps en temps pour quelques shows, plus tard Alford se trouve d'autres partenaires pour fouler les planches sous le nom The Allisons, un feu de paille...
Bernard Colin Day est décédé ce 25 novembre !
The Allisons, c'étaient Bob Day (born Bernard Colin Day, 2 February 1941) et John Alford (born Brian Henry John Alford, 31 December 1939).
'Are you sure' se vendra à plus d'un million d'exemplaires, mais la belle aventure prendra fin deux ans plus tard.
Faute de succès, The Allisons disbanded.
Dans le courant des 70's et 80's, les faux-frères se retrouvent de temps en temps pour quelques shows, plus tard Alford se trouve d'autres partenaires pour fouler les planches sous le nom The Allisons, un feu de paille...
Bernard Colin Day est décédé ce 25 novembre !
Todd Bishop's Group plays the music of Ornette Coleman au Flamingo, Bruxelles, le 24 novembre 2013
Rue de Laeken, un dimanche de novembre, en fin d'après-midi, entre chien et loup!
Mihaela: tu montes, chéri...
Euh.. bonsoir, madame, sans façon, merci!
T'es pédé?
Je m'appelle Michel, vais au Flamingo , un concert jazz!
T'es un intello, alors...
De gauche, tendance NVA...
Menu: Todd Bishop's Group plays the music of Ornette Coleman!
Todd Bishop, originaire d'Oregon, studied classical percussion with Charles Dowd, devient batteur de jazz.
Traces discographiques: Avec Lower Monumental: ' Mayday Session' - Todd Bishop's Pop Art 4 ' 69 Annee Erotique - music of Gainsbourg' et le dernier né 'Little Played Little Bird' du Todd Bishop Group.
Du 12 au 24 novembre le Little Bird tour a parcouru la Belgique avec un crochet par Aix-La-Chapelle et Luxembourg ville, le Flamingo étant le dernier arrêt avant le retour à Portland.
Sur scène: Todd aux drums - Weber Iago ( born Weber Ribeiro Drummond) au piano électrique, plusieurs albums as a leader (Weber Iago Chamber Jazz Project), membre de SEVA, des collaborations diverses , dont une connexion noire/jaune/rouge avec Ali Ryerson et Charles Loos ( albums chez Igloo Records) - Olivier Stalon à la basse électrique (Fox - Alex Beaurain - O’s playground ...) - Jean-Paul Estiévenart à la trompette ( quelques noms: Marockin Brass -Ruby -Fabricio Graceffa Group - Manolo Cabras Quartet ...).
December 21, 1960, at A&R Studios in New York City, 'Free Jazz: A Collective Improvisation', Ornette Coleman...le jazz ne sera plus jamais pareil!
En ce début de soirée Todd Bishop opte pour une approche accessible à toutes les oreilles, en choisissant des oeuvres abordables du catalogue du saxophoniste de Fort Worth.
Pas de soundcheck, le quartet entame le set par ' Ida Lupino' de Carla Bley, une ballade lyrique au ton pastoral, permettant, déjà, la mise en valeur du jeu onctueux de JP Estiévenart.
Une vingtaine de clients se sont approchés des musiciens pour se laisser emmener dans un univers onirique.
Le quartet poursuit avec le syncopé 'Enfant' d'Ornette Coleman, sur fond rythmique musclé, la trompette et le piano entament une série d'échanges allant de l'assaut à l'esquive, feintes, parades, ripostes, retours en garde se succèdent au grand plaisir des spectateurs.
La trompette ayant été gratifiée d'un bristol jaune, Weber s'autorise une aventure solitaire avant de voir le retour des spadassins au complet qui achèvent le combat.
'Guinea', écrit par Don Cherry pour le projet Old New Dreams.
La trompette hoquète, le batteur invite les comparses à entrer dans la danse.
La caravane chemine majestueusement dans une savane où quelques éléphants broutent une rare herbe sèche.
Une musique propice à la rêverie exotique, la trompette gambade, les percussions se font tribale, l'air est chaud et moite, heureusement, le bar est à 5 mètres... une mousse svp!
Ornette Coleman goes funky boogaloo, ' Feet Music'.
Feet music, oui tes panards battent la mesure mais ton cerveau se sent interpellé également.
Le premier set prend fin avec 'Lonely Woman', un nocturne d' Ornette Coleman aux teintes 'Round Midnight' de Thelonious Monk.
Le jeu de trompette de JP te rappelant le grand Miles d' 'Ascenseur pour l'échafaud' .
Superbe moment!
Set 2
'Strange as it seems', une ballade signée Coleman, enregistrée sur 'New and Old Gospel' de Jackie McLean.
Quand le postbop rencontre l'avant-garde!
Todd se fait plaisir en choisissant Paul Motian, ' The Owl of Cranston', un thème permettant une accumulation de dialogues passionnés, en débutant par une conversation batterie ( style petit tambour d'Arcole) et la trompette altière, puis vient le tour du duo drums/piano, du Chopin tourmenté sur fond rythmique abrupt, un dernier débat, basse/batterie, avec mise en valeur du jeu tout en finesse d'Olivier.
Le rapace nocturne regagne le grenier de Cranston, l'équipe s'attaque à 'Mopti' de Don Cherry, un rondo impulsif, vivace et aventureux.
Une dernière pièce avant d'emballer et de dédicacer les CD's ' Olhos de Gato' de Carla Bley.
Un matou ou Gato Barbieri, who knows?
Une plage indolente colorée de subtiles teintes pastels aux saveurs latines sophistiquées.
Dehors les belles de nuit continuent leur manège tandis que Todd, après avoir, une nouvelle fois, présenté les musiciens, vient échanger quelques points de vue avec un public conquis par sa simplicité et son talent!
Mihaela: tu montes, chéri...
Euh.. bonsoir, madame, sans façon, merci!
T'es pédé?
Je m'appelle Michel, vais au Flamingo , un concert jazz!
T'es un intello, alors...
De gauche, tendance NVA...
Menu: Todd Bishop's Group plays the music of Ornette Coleman!
Todd Bishop, originaire d'Oregon, studied classical percussion with Charles Dowd, devient batteur de jazz.
Traces discographiques: Avec Lower Monumental: ' Mayday Session' - Todd Bishop's Pop Art 4 ' 69 Annee Erotique - music of Gainsbourg' et le dernier né 'Little Played Little Bird' du Todd Bishop Group.
Du 12 au 24 novembre le Little Bird tour a parcouru la Belgique avec un crochet par Aix-La-Chapelle et Luxembourg ville, le Flamingo étant le dernier arrêt avant le retour à Portland.
Sur scène: Todd aux drums - Weber Iago ( born Weber Ribeiro Drummond) au piano électrique, plusieurs albums as a leader (Weber Iago Chamber Jazz Project), membre de SEVA, des collaborations diverses , dont une connexion noire/jaune/rouge avec Ali Ryerson et Charles Loos ( albums chez Igloo Records) - Olivier Stalon à la basse électrique (Fox - Alex Beaurain - O’s playground ...) - Jean-Paul Estiévenart à la trompette ( quelques noms: Marockin Brass -Ruby -Fabricio Graceffa Group - Manolo Cabras Quartet ...).
December 21, 1960, at A&R Studios in New York City, 'Free Jazz: A Collective Improvisation', Ornette Coleman...le jazz ne sera plus jamais pareil!
En ce début de soirée Todd Bishop opte pour une approche accessible à toutes les oreilles, en choisissant des oeuvres abordables du catalogue du saxophoniste de Fort Worth.
Pas de soundcheck, le quartet entame le set par ' Ida Lupino' de Carla Bley, une ballade lyrique au ton pastoral, permettant, déjà, la mise en valeur du jeu onctueux de JP Estiévenart.
Une vingtaine de clients se sont approchés des musiciens pour se laisser emmener dans un univers onirique.
Le quartet poursuit avec le syncopé 'Enfant' d'Ornette Coleman, sur fond rythmique musclé, la trompette et le piano entament une série d'échanges allant de l'assaut à l'esquive, feintes, parades, ripostes, retours en garde se succèdent au grand plaisir des spectateurs.
La trompette ayant été gratifiée d'un bristol jaune, Weber s'autorise une aventure solitaire avant de voir le retour des spadassins au complet qui achèvent le combat.
'Guinea', écrit par Don Cherry pour le projet Old New Dreams.
La trompette hoquète, le batteur invite les comparses à entrer dans la danse.
La caravane chemine majestueusement dans une savane où quelques éléphants broutent une rare herbe sèche.
Une musique propice à la rêverie exotique, la trompette gambade, les percussions se font tribale, l'air est chaud et moite, heureusement, le bar est à 5 mètres... une mousse svp!
Ornette Coleman goes funky boogaloo, ' Feet Music'.
Feet music, oui tes panards battent la mesure mais ton cerveau se sent interpellé également.
Le premier set prend fin avec 'Lonely Woman', un nocturne d' Ornette Coleman aux teintes 'Round Midnight' de Thelonious Monk.
Le jeu de trompette de JP te rappelant le grand Miles d' 'Ascenseur pour l'échafaud' .
Superbe moment!
Set 2
'Strange as it seems', une ballade signée Coleman, enregistrée sur 'New and Old Gospel' de Jackie McLean.
Quand le postbop rencontre l'avant-garde!
Todd se fait plaisir en choisissant Paul Motian, ' The Owl of Cranston', un thème permettant une accumulation de dialogues passionnés, en débutant par une conversation batterie ( style petit tambour d'Arcole) et la trompette altière, puis vient le tour du duo drums/piano, du Chopin tourmenté sur fond rythmique abrupt, un dernier débat, basse/batterie, avec mise en valeur du jeu tout en finesse d'Olivier.
Le rapace nocturne regagne le grenier de Cranston, l'équipe s'attaque à 'Mopti' de Don Cherry, un rondo impulsif, vivace et aventureux.
Une dernière pièce avant d'emballer et de dédicacer les CD's ' Olhos de Gato' de Carla Bley.
Un matou ou Gato Barbieri, who knows?
Une plage indolente colorée de subtiles teintes pastels aux saveurs latines sophistiquées.
Dehors les belles de nuit continuent leur manège tandis que Todd, après avoir, une nouvelle fois, présenté les musiciens, vient échanger quelques points de vue avec un public conquis par sa simplicité et son talent!
lundi 25 novembre 2013
Wayne Mills, figure de proue du Wayne Mills Band, abattu dans un bar de Nashville!
Un fait divers sanglant fait la une des journaux du Tennessee: "Wayne Mills, 44, was shot in the head at the Pit and Barrel bar at 5am on Saturday..."
Le patron de l'établissement clame qu'il a agi en état de légitime défense.
Wayne Mills était du genre outlaw country singer nerveux, parfois irascible, il aimait fréquenter les honky tonks.
Comme pas mal d'autres rednecks, sa devise sonnait 'God, guns and football!'
Le Wayne Mills Band était sur le point de sortir l'album 'Long Hard Road'.
Pour Wayne, la route se termine en cul de sac!
Le patron de l'établissement clame qu'il a agi en état de légitime défense.
Wayne Mills était du genre outlaw country singer nerveux, parfois irascible, il aimait fréquenter les honky tonks.
Comme pas mal d'autres rednecks, sa devise sonnait 'God, guns and football!'
Le Wayne Mills Band était sur le point de sortir l'album 'Long Hard Road'.
Pour Wayne, la route se termine en cul de sac!
Le monde folk déplore la disparition de Brian Dawson !
Brian Dawson était non seulement musicien ( accordion/fiddle), chanteur, mais également collector of folk material issu de son comté, le Lincolnshire.
Il s'en est allé ce 22 novembre!
Dans les sixties, Brian a fait partie des Meggies, fondateurs d'un club folk ayant connu son heure de gloire à l'époque, le Grimsby Folk Club, qui a reçu la visite de quelques grands noms du folk revival, tels, Maddy Prior, Martin Carthy, Silver Birch...mais aussi Rev. Gary Davis et deux fois Paul Simon.
Après avoir joué avec le Broadside Ceilidh Band, il se lance dans une carrière solo pour tourner dans tous les coins du UK.
En dehors du Royaume-Uni le troubadour, qui détestait la publicité, est resté un illustre inconnu!
Il s'en est allé ce 22 novembre!
Dans les sixties, Brian a fait partie des Meggies, fondateurs d'un club folk ayant connu son heure de gloire à l'époque, le Grimsby Folk Club, qui a reçu la visite de quelques grands noms du folk revival, tels, Maddy Prior, Martin Carthy, Silver Birch...mais aussi Rev. Gary Davis et deux fois Paul Simon.
Après avoir joué avec le Broadside Ceilidh Band, il se lance dans une carrière solo pour tourner dans tous les coins du UK.
En dehors du Royaume-Uni le troubadour, qui détestait la publicité, est resté un illustre inconnu!
La Saint- Nicolas de Females Rock!
Avril 2010, naissance de Females Rock, issu du cerveau écumeux de Philippe De Clercq, bassiste parcourant, depuis trois générations, nos belles, parfois hideuses, scènes nationales au sein de différents combos et actuellement membre des Narcotic Daffodils.
But avoué: faire jouer le plus souvent possible des groupes dont un élément, au minimum, est du beau sexe !
Au fil du temps et des concerts, une cinquantaine de conglomérats ont adhéré au collectif pour se produire essentiellement en zone 02: le DNA, La Porte Noire, le Central, le LR 6, le Rock Classic, Coiffure Liliane, London Calling, le café Le Coq, l'Os à Moelle, etc...
Le concept interpelle: aux Pays- Bas, des groupes comme La-Ventura ( NL) pratiquant un symphonic metal des plus attrayants, ou les Berlinois ( ses) The Mokkers ( garage punk) ont été embrigadés il y a peu!
Une devise: In Wimen we trust!
Females Rock offre une place gratuite pour chacun des concerts mentionnés ci-dessous!
How to proceed:
un mail à l'adresse suivante :
giot@isib.be
sujet: le nom du groupe+ date du concert!
La main innocente fait le reste, on prévient l'heureux(se) la veille du gig!
Date limite pour les mails, deux jours avant le concert!
A découvrir absolument...nos prochains events -
THE MENTALETTES (Berlin) + THE GLÜCKS (Gand) le 06 decembre @ LONDON CALLING , Place de Londres, Bxl https://www.facebook.com/events/1429572840591629/
-SEXY PROJECT (B) Poprock + BABY FIRE (B) + DJ ‘S ANTZ UP GIRLZ le 07 decembre @ LONDON CALLING , Place de Londres , 1050 Xhell + After Party with DJ 's Duo ANTZ UP GIRLZ https://www.facebook.com/events/481584175290157/?ref=5
- PEA PUNCH (France) + PIÙ MOSSO (Bxl) le 12 decembre @ LR6 ,rue Haute 204 ,Bxl https://www.facebook.com/events/544356085659408/
- PEA PUNCH (Toulouse) + LADY FUCKED UP (Bxl) le 20 decembre @ V.U.B Kultuurkaffee ,Pleinlaan 2, 1050 Bxl with Afterparty DJ Wondersprout , DJ 's Duo ANTZ UP GIRLZ , DJ MOLOS
And there’s always the free welcome shot for FEMALES ROCK members
But avoué: faire jouer le plus souvent possible des groupes dont un élément, au minimum, est du beau sexe !
Au fil du temps et des concerts, une cinquantaine de conglomérats ont adhéré au collectif pour se produire essentiellement en zone 02: le DNA, La Porte Noire, le Central, le LR 6, le Rock Classic, Coiffure Liliane, London Calling, le café Le Coq, l'Os à Moelle, etc...
Le concept interpelle: aux Pays- Bas, des groupes comme La-Ventura ( NL) pratiquant un symphonic metal des plus attrayants, ou les Berlinois ( ses) The Mokkers ( garage punk) ont été embrigadés il y a peu!
Une devise: In Wimen we trust!
Females Rock offre une place gratuite pour chacun des concerts mentionnés ci-dessous!
How to proceed:
un mail à l'adresse suivante :
giot@isib.be
sujet: le nom du groupe+ date du concert!
La main innocente fait le reste, on prévient l'heureux(se) la veille du gig!
Date limite pour les mails, deux jours avant le concert!
A découvrir absolument...nos prochains events -
THE MENTALETTES (Berlin) + THE GLÜCKS (Gand) le 06 decembre @ LONDON CALLING , Place de Londres, Bxl https://www.facebook.com/events/1429572840591629/
-SEXY PROJECT (B) Poprock + BABY FIRE (B) + DJ ‘S ANTZ UP GIRLZ le 07 decembre @ LONDON CALLING , Place de Londres , 1050 Xhell + After Party with DJ 's Duo ANTZ UP GIRLZ https://www.facebook.com/events/481584175290157/?ref=5
- PEA PUNCH (France) + PIÙ MOSSO (Bxl) le 12 decembre @ LR6 ,rue Haute 204 ,Bxl https://www.facebook.com/events/544356085659408/
- PEA PUNCH (Toulouse) + LADY FUCKED UP (Bxl) le 20 decembre @ V.U.B Kultuurkaffee ,Pleinlaan 2, 1050 Bxl with Afterparty DJ Wondersprout , DJ 's Duo ANTZ UP GIRLZ , DJ MOLOS
And there’s always the free welcome shot for FEMALES ROCK members
dimanche 24 novembre 2013
Chantel McGregor au Montmartre, Ixelles, le 23 novembre 2013
Troisième concert dans le cadre des Saint-V Blues Nights ( quatrièmes du nom) au Montmartre.
Après Aramak Iab, le 16 - 24 Pesos, le 17 et avant Hamilton Loomis, le 24, Didier a réussi un tour de force en signant Chantel McGregor, une blonde, bouclée et souriante jeune personne collectionnant les awards: 2011, "Young Artist of the Year" at the British Blues Awards - 2012, "Best Female Vocalist" at the British Blues Awards - 2013, "Guitarist Of The Year" and "Best Female Vocalist", at the British Blues Awards..et tout ça alors que Chantel n'a enregistré qu'une seule plaque, 'Like no Other'.
Pas étonnant que le coin a rapidement été envahi par une foule de pèlerins amateurs de bluesrock et de chair fraîche, Didier t'a déniché un siège près du podium, il suffit d'attendre la fin du check in en compagnie d'une blonde désaltérante.
Chantel McGregor and band!
Un trio, il n'y a pas de formule plus adéquate pour façonner un blues rock with a sonic impact, Cream, Taste, The Jimi Hendrix Experience,The Robin Trower Band, les exemples ne manquent pas!
Chantel McGregor - Guitars, Vocals et sourires épanouis - et deux gars abattant un boulot formidable: Richard Ritchie à la basse et Phil Arnold aux drums!
Un bonjour coloré ponctué d'un éclat de rire, une intro de guitare pour convaincre d'emblée ceux qui pensaient avoir affaire à une stupide blague blonde, la suite ' India/Mountain Time' (Bonamassa, Will Jennings) nous donne un avant-goût de ce qui nous attend, du blues aux relents rock prononcés.
Pour la petite histoire, on préfère, et de loin, le jeu de jambes de Chantel à celui de Joe!
La wah wah tonitruante a d'ailleurs réussi à faire choir la perruque du cousin d'Elton John qui se trouvait assis à tes côtés, il a prétexté un pipi urgent pour se remiser in the bathroom.
La plage ouvrant son album porte bien son nom, 'Fabulous'.
It's about going out on a week-end and having fun, you know...
On connaît, lady!
'Fabulous' is a funky track, les riffs tournoyants de Miss McGregor font mouche, c'est pas évident de rester sagement assis sur son siège pendant cette invitation à l'exercice physique.
Derrière la petite qui te sort des lignes fulgurantes, sans avoir l'air d'y toucher, Phil et Richard pistonnent lourd.
Jean-Marie, pas un crabe, te souffle, elle me fait penser à Ana Popovic, le cinéma en moins!
Elle enchaîne sur le titletrack, ' Like No Other', démarrage lent, à la Lynyrd Skynyrd,... I wake up in last night's make -up... une histoire qui t'est déjà arrivée, sans le maquillage!
Un critique blues né à Schiedam... ze zingt als een nachtegaal..le seul Nachtegael qu'on connaît se prénomme Ad, un poids moyen qui sévissait sur les rings bataves dans les années soixante, mais on affirme que le chant de la native de Bradford n'a pas pas usurpé le blues award de Best Female Vocalist!
Les petits gars, connaissez-vous Stevie Ray?
Tu te fous de nous, maske?
Une version jam de son 'Lenny', un slowblues, joué avec feeling et doigté, qui déclenche un enthousiasme généralisé.
Elle glousse, vous savez sur le rafiot qui nous a amenés en Belgique j'ai passé mon temps dans le duty free shop, me suis aspergée de tous les échantillons de parfum qui traînaient dans l'étalage, résultat, non seulement je pue la cocotte, mais je me suis tapée un rhume, what about my voive!
It's just perfect, mam'zelle!
'Screams everlasting' , a sad one.
Emotive vocals, emotive guitar!
Superbe titre!
Je dois jouer deux sets, on n'est pas à l'école, je suppose, il n'y a pas de cloche, encore une avant la récré, un blues, un vrai, ' Red House' de Mister Jimi.
Cette petite a tout compris au blues, dextérité, émotion, hargne, wah wah furieuse, vibrato geignant, des cataractes de notes, le tout proposé avec un éblouissant sourire aux coins des lèvres.
Derniers riffs.. see you at the bar!
Elle traverse la foule qui l'applaudit debout!
Set 2
Chantel seule en piste, si la consonance du prénom éveille en toi des perspectives érotiques, sache que Chantel n'a rien à voir avec la ligne de lingerie Chantelle!
A bowl-shaped bodied acoustic guitar et une formidable version du slow tempo signé Stevie Nicks, 'Rhiannon' .
Je débranche le snare-drum qui vibre et je vous envoie la ballade 'I can't make you love me' de Mike Reid and Allen Shamblin, popularisée par une de mes idoles, Bonnie Raitt.
A tasteful rendition!
Une bonne âme pour aller chercher Phil et Richard, probablement accoudés au comptoir...
Voilà les artificiers, après ces moments de douceur, we're gonna rock this house down!
Quoi vous n'aimez pas le rock, let's say it's a blues song with some embellishments!
Let's blues the house down...
Un sulfureux 'Caught out' que certains n'hésitent pas à comparer au Zep!
Après quelques considérations sur la qualité des restos bordant la Place de la Petite Suisse, la troupe s'attaque à 'Happy Song', un titre calibré pop.
Retour au blues avec sa lecture du superbe 'Daydream' de Robin Trower.
A genoux, elle nous a mis, un solo fabuleux et toujours ce sourire angélique!
Helmut Lotti, ayant retrouvé sa coiffure, sèche une ou deux larmes et parle de vouloir l'épouser .
Présentation des costauds, quelques éclaircissements à propos de son passage au Montmartre, c'est elle-même qui a contacté Didier pour jouer lors du St-V festival ( personne n'a regretté le fait que le patron ait accepté l'offre), puis la dernière volée, 'Help me' ( Sonny Boy Williamson).
Ali en est resté baba, nous aussi, putain, quelle nana!
T'en vas pas comme ça, babe, tout le zinc gueule avec Nancy et la belle revient sur ses pas.
Là-haut, Jimi demande au Saint- Père, je peux redescendre, veux voir cette fille qui joue ' Voodoo Chile' à la perfection, personne ne l'a aperçu, mais son ombre planait au dessus de nous et c'est lui qui applaudissait le plus fort.
Didier, ou peut?
Ok, bella, encore une!
'Freefalling' de sa plume, pas de Tom Petty, un dernier bluesrock saignant!
Le Montmartre adore Chantel McGregor!
Après Aramak Iab, le 16 - 24 Pesos, le 17 et avant Hamilton Loomis, le 24, Didier a réussi un tour de force en signant Chantel McGregor, une blonde, bouclée et souriante jeune personne collectionnant les awards: 2011, "Young Artist of the Year" at the British Blues Awards - 2012, "Best Female Vocalist" at the British Blues Awards - 2013, "Guitarist Of The Year" and "Best Female Vocalist", at the British Blues Awards..et tout ça alors que Chantel n'a enregistré qu'une seule plaque, 'Like no Other'.
Pas étonnant que le coin a rapidement été envahi par une foule de pèlerins amateurs de bluesrock et de chair fraîche, Didier t'a déniché un siège près du podium, il suffit d'attendre la fin du check in en compagnie d'une blonde désaltérante.
Chantel McGregor and band!
Un trio, il n'y a pas de formule plus adéquate pour façonner un blues rock with a sonic impact, Cream, Taste, The Jimi Hendrix Experience,The Robin Trower Band, les exemples ne manquent pas!
Chantel McGregor - Guitars, Vocals et sourires épanouis - et deux gars abattant un boulot formidable: Richard Ritchie à la basse et Phil Arnold aux drums!
Un bonjour coloré ponctué d'un éclat de rire, une intro de guitare pour convaincre d'emblée ceux qui pensaient avoir affaire à une stupide blague blonde, la suite ' India/Mountain Time' (Bonamassa, Will Jennings) nous donne un avant-goût de ce qui nous attend, du blues aux relents rock prononcés.
Pour la petite histoire, on préfère, et de loin, le jeu de jambes de Chantel à celui de Joe!
La wah wah tonitruante a d'ailleurs réussi à faire choir la perruque du cousin d'Elton John qui se trouvait assis à tes côtés, il a prétexté un pipi urgent pour se remiser in the bathroom.
La plage ouvrant son album porte bien son nom, 'Fabulous'.
It's about going out on a week-end and having fun, you know...
On connaît, lady!
'Fabulous' is a funky track, les riffs tournoyants de Miss McGregor font mouche, c'est pas évident de rester sagement assis sur son siège pendant cette invitation à l'exercice physique.
Derrière la petite qui te sort des lignes fulgurantes, sans avoir l'air d'y toucher, Phil et Richard pistonnent lourd.
Jean-Marie, pas un crabe, te souffle, elle me fait penser à Ana Popovic, le cinéma en moins!
Elle enchaîne sur le titletrack, ' Like No Other', démarrage lent, à la Lynyrd Skynyrd,... I wake up in last night's make -up... une histoire qui t'est déjà arrivée, sans le maquillage!
Un critique blues né à Schiedam... ze zingt als een nachtegaal..le seul Nachtegael qu'on connaît se prénomme Ad, un poids moyen qui sévissait sur les rings bataves dans les années soixante, mais on affirme que le chant de la native de Bradford n'a pas pas usurpé le blues award de Best Female Vocalist!
Les petits gars, connaissez-vous Stevie Ray?
Tu te fous de nous, maske?
Une version jam de son 'Lenny', un slowblues, joué avec feeling et doigté, qui déclenche un enthousiasme généralisé.
Elle glousse, vous savez sur le rafiot qui nous a amenés en Belgique j'ai passé mon temps dans le duty free shop, me suis aspergée de tous les échantillons de parfum qui traînaient dans l'étalage, résultat, non seulement je pue la cocotte, mais je me suis tapée un rhume, what about my voive!
It's just perfect, mam'zelle!
'Screams everlasting' , a sad one.
Emotive vocals, emotive guitar!
Superbe titre!
Je dois jouer deux sets, on n'est pas à l'école, je suppose, il n'y a pas de cloche, encore une avant la récré, un blues, un vrai, ' Red House' de Mister Jimi.
Cette petite a tout compris au blues, dextérité, émotion, hargne, wah wah furieuse, vibrato geignant, des cataractes de notes, le tout proposé avec un éblouissant sourire aux coins des lèvres.
Derniers riffs.. see you at the bar!
Elle traverse la foule qui l'applaudit debout!
Set 2
Chantel seule en piste, si la consonance du prénom éveille en toi des perspectives érotiques, sache que Chantel n'a rien à voir avec la ligne de lingerie Chantelle!
A bowl-shaped bodied acoustic guitar et une formidable version du slow tempo signé Stevie Nicks, 'Rhiannon' .
Je débranche le snare-drum qui vibre et je vous envoie la ballade 'I can't make you love me' de Mike Reid and Allen Shamblin, popularisée par une de mes idoles, Bonnie Raitt.
A tasteful rendition!
Une bonne âme pour aller chercher Phil et Richard, probablement accoudés au comptoir...
Voilà les artificiers, après ces moments de douceur, we're gonna rock this house down!
Quoi vous n'aimez pas le rock, let's say it's a blues song with some embellishments!
Let's blues the house down...
Un sulfureux 'Caught out' que certains n'hésitent pas à comparer au Zep!
Après quelques considérations sur la qualité des restos bordant la Place de la Petite Suisse, la troupe s'attaque à 'Happy Song', un titre calibré pop.
Retour au blues avec sa lecture du superbe 'Daydream' de Robin Trower.
A genoux, elle nous a mis, un solo fabuleux et toujours ce sourire angélique!
Helmut Lotti, ayant retrouvé sa coiffure, sèche une ou deux larmes et parle de vouloir l'épouser .
Présentation des costauds, quelques éclaircissements à propos de son passage au Montmartre, c'est elle-même qui a contacté Didier pour jouer lors du St-V festival ( personne n'a regretté le fait que le patron ait accepté l'offre), puis la dernière volée, 'Help me' ( Sonny Boy Williamson).
Ali en est resté baba, nous aussi, putain, quelle nana!
T'en vas pas comme ça, babe, tout le zinc gueule avec Nancy et la belle revient sur ses pas.
Là-haut, Jimi demande au Saint- Père, je peux redescendre, veux voir cette fille qui joue ' Voodoo Chile' à la perfection, personne ne l'a aperçu, mais son ombre planait au dessus de nous et c'est lui qui applaudissait le plus fort.
Didier, ou peut?
Ok, bella, encore une!
'Freefalling' de sa plume, pas de Tom Petty, un dernier bluesrock saignant!
Le Montmartre adore Chantel McGregor!
samedi 23 novembre 2013
Cloé du Trèfle @ Home concert - Uccle - le 22 novembre 2013
A proximité du Vivier d'Oie, la Chaussée de Waterloo à traverser, un intérieur cossu, décoré avec style, des hôtes charmants... Fred Cerise a eu le nez fin pour continuer la saga des Home Concerts, au menu de la soirée: Cloé du Trèfle ( solo acoustique)!
Ta dernière rencontre scénique avec Cloé Defossez sous l'appellation Cloé du Trèfle ( tu l'avais croisée, plus tard, avec le facétieux combo Hands Up Boys), date de septembre 2010, le Jacques Franck, l'album 'Hasards de Trajectoires' venait d'être plongé dans l'eau bénite devant le laver du péché originel...un périple dans le ventre mou de la métropole aux côtés de Lisa, témoin privilégié d'un quotidien urbain banal, souvent cruel!
2013, un quatrième album de celle qui, il y a plus de dix ans, obtint l’Octave de la Musique du meilleur album de chanson française voit le jour: ' D'une nuit à une autre'.
Comme pour le précédent, il s'agit d'un concept- album, prévu pour être interprété sur scène avec band ou mieux avec orchestre symphonique.
Ce soir, Cloé, le piano maison, une guitare, un PC, des projections et un public attentif ( 65 personnes!).
Au piano, une vieillerie ' Cette valse qui n'en est pas vraiment une' ( album 'Sapristi'), mooie praatachtige zangpartijen, disait le journaliste de Kwadratuur à l'époque, c'est de cela qu'il s'agit, en ajoutant un jeu aérien. Excellente entrée en matière, ayant d'emblée conquis un public dont le visage sera souriant pendant presque tout le récital ( la gravité de certains propos l'amènera à des sentiments plus circonspects).
A la guitare, 'Plus qu'une aurore', datant de l'époque Clover's Cloé, précède 'L'esquisse', un premier extrait de sa dernière oeuvre, un remix sans orchestre, précise l'espiègle jeune femme.
Françoise Sagan goes electro avec une pointe de saveurs asiatiques.
'Si j'étais voleuse' , certains avancent Emilie Simon, d'autres Zazie, nous, on a aimé la guitare rock déchirant l'armature electro et le ton gentiment ironique.
Un détour par 'Hasards de Trajectoires', la suite 'Prologue'/'Lisa'.
Un voisin, érudit, avance Wim Mertens, un autre plus axé septième art , 'The Third Man', un plaisantin pense à Chagrin d'Amour, ' Chacun fait ce qu'il lui plaît', l'égrenage horaire, sans doute...
Je vous fait écouter l'intro du 'Musée' enregistrée avec l'Orchestre du Chambre du Luxembourg afin que vous puissiez vous faire une idée, ce soir l'éclairage de la pinacothèque sera moins majestueux, le décor sera bluesy.
'L'Amour et la Folie', la fable comico- poético-philosophique devance la tendre et pudique lovesong, 'L'heure arrive'.
Retour au road-movie d'inspiration 'A bout de souffle', le récité 'Courir' et sur le même album, l'electro -thrash grinçant 'Mesdames, Messieurs'.
De gros beats, un texte acerbe, dénonçant l'hypocrisie de la société occidentale, notre hypocrisie...pas de leçon de morale, une vision juste ( à ce propos on recommande Agustin Gomez-Arcos, L'Homme à genoux).
'Même longitude mais bien plus au nord', un faux dialogue entre le sans-papiers ( voix off) et la chanteuse qui témoigne en son nom.
Ce texte d'actualité a connu un épilogue positif, l'exilé a obtenu son sésame!
Titre ponctué d'un tonnerre d'applaudissements.
'Trouble', l' atmosphère trip hop du premier mouvement fait place à un piano sombre tandis que Cloé divague en demi-teinte... confusion, hésitations, indécision... son Esquisse pour une auto-analyse!
Une même veine brumeuse enveloppe 'Instant flou', tandis que la guitare de 'Biographie d'un bouquet de fleurs' te rappelle le jeu minimaliste de Scout Niblett.
Tout en frôlements: 'Avez-vous rencontré quelqu'un?' avec qui faire l'amour aujourd'hui...
Question suivante s v p!
Le set se termine par le dernier morceau du nouvel album ' L'air semble déjà différent', une nouvelle rencontre, une autre déracinée, sur fond de soundscape subtil.
Une ovation, avant de passer au stade épicière et d'écouler une bonne partie de ses albums, Cloé du Trèfle nous offrira un double bis.
Une adaptation d'un texte d'Aragon, 'Le Mot', écrit après le décès de sa mère, présentée comme étant sa soeur pendant toute son enfance, suivie d' une reprise du single 'L'Esquisse' en mode karaoke!
Prochain home concert, même endroit, Kris Dane, le 20 décembre!
Ta dernière rencontre scénique avec Cloé Defossez sous l'appellation Cloé du Trèfle ( tu l'avais croisée, plus tard, avec le facétieux combo Hands Up Boys), date de septembre 2010, le Jacques Franck, l'album 'Hasards de Trajectoires' venait d'être plongé dans l'eau bénite devant le laver du péché originel...un périple dans le ventre mou de la métropole aux côtés de Lisa, témoin privilégié d'un quotidien urbain banal, souvent cruel!
2013, un quatrième album de celle qui, il y a plus de dix ans, obtint l’Octave de la Musique du meilleur album de chanson française voit le jour: ' D'une nuit à une autre'.
Comme pour le précédent, il s'agit d'un concept- album, prévu pour être interprété sur scène avec band ou mieux avec orchestre symphonique.
Ce soir, Cloé, le piano maison, une guitare, un PC, des projections et un public attentif ( 65 personnes!).
Au piano, une vieillerie ' Cette valse qui n'en est pas vraiment une' ( album 'Sapristi'), mooie praatachtige zangpartijen, disait le journaliste de Kwadratuur à l'époque, c'est de cela qu'il s'agit, en ajoutant un jeu aérien. Excellente entrée en matière, ayant d'emblée conquis un public dont le visage sera souriant pendant presque tout le récital ( la gravité de certains propos l'amènera à des sentiments plus circonspects).
A la guitare, 'Plus qu'une aurore', datant de l'époque Clover's Cloé, précède 'L'esquisse', un premier extrait de sa dernière oeuvre, un remix sans orchestre, précise l'espiègle jeune femme.
Françoise Sagan goes electro avec une pointe de saveurs asiatiques.
'Si j'étais voleuse' , certains avancent Emilie Simon, d'autres Zazie, nous, on a aimé la guitare rock déchirant l'armature electro et le ton gentiment ironique.
Un détour par 'Hasards de Trajectoires', la suite 'Prologue'/'Lisa'.
Un voisin, érudit, avance Wim Mertens, un autre plus axé septième art , 'The Third Man', un plaisantin pense à Chagrin d'Amour, ' Chacun fait ce qu'il lui plaît', l'égrenage horaire, sans doute...
Je vous fait écouter l'intro du 'Musée' enregistrée avec l'Orchestre du Chambre du Luxembourg afin que vous puissiez vous faire une idée, ce soir l'éclairage de la pinacothèque sera moins majestueux, le décor sera bluesy.
'L'Amour et la Folie', la fable comico- poético-philosophique devance la tendre et pudique lovesong, 'L'heure arrive'.
Retour au road-movie d'inspiration 'A bout de souffle', le récité 'Courir' et sur le même album, l'electro -thrash grinçant 'Mesdames, Messieurs'.
De gros beats, un texte acerbe, dénonçant l'hypocrisie de la société occidentale, notre hypocrisie...pas de leçon de morale, une vision juste ( à ce propos on recommande Agustin Gomez-Arcos, L'Homme à genoux).
'Même longitude mais bien plus au nord', un faux dialogue entre le sans-papiers ( voix off) et la chanteuse qui témoigne en son nom.
Ce texte d'actualité a connu un épilogue positif, l'exilé a obtenu son sésame!
Titre ponctué d'un tonnerre d'applaudissements.
'Trouble', l' atmosphère trip hop du premier mouvement fait place à un piano sombre tandis que Cloé divague en demi-teinte... confusion, hésitations, indécision... son Esquisse pour une auto-analyse!
Une même veine brumeuse enveloppe 'Instant flou', tandis que la guitare de 'Biographie d'un bouquet de fleurs' te rappelle le jeu minimaliste de Scout Niblett.
Tout en frôlements: 'Avez-vous rencontré quelqu'un?' avec qui faire l'amour aujourd'hui...
Question suivante s v p!
Le set se termine par le dernier morceau du nouvel album ' L'air semble déjà différent', une nouvelle rencontre, une autre déracinée, sur fond de soundscape subtil.
Une ovation, avant de passer au stade épicière et d'écouler une bonne partie de ses albums, Cloé du Trèfle nous offrira un double bis.
Une adaptation d'un texte d'Aragon, 'Le Mot', écrit après le décès de sa mère, présentée comme étant sa soeur pendant toute son enfance, suivie d' une reprise du single 'L'Esquisse' en mode karaoke!
Prochain home concert, même endroit, Kris Dane, le 20 décembre!
Bernard Parmegiani, un pionnier de l'électroacoustique s'en va!
Bernard Parmegiani ( 27- 10 - 1927/ 21 - 11 - 2013)!
Une courte bio!
Début de carrière: ingénieur du son à la RTF .
1960, intègre le GRM ( groupe de recherches musicales), créé deux ans auparavant par Pierre Schaeffer, il y côtoie e.a. Luc Ferrari, Iannis Xenakis ou François Bayle, autres précurseurs de la musique concrète.
Il compose plusieurs génériques d'émissions télévisées et aussi 78 opus, 27 musiques de films, 14 musiques pour chorégraphies, 12 musiques de scène..
Oeuvres les plus connues: De Natura Sonorum - La création du monde et le jingle utilisé à Roissy.
Parmegiani a, notamment, inspiré Autechre, Mike Patton ou des pointures de l'avant-garde électronique, Drew Daniel ( The Soft Pink Tube, Matmos...) - Laurel Halo - Keith Fullerton Whitman..
Une courte bio!
Début de carrière: ingénieur du son à la RTF .
1960, intègre le GRM ( groupe de recherches musicales), créé deux ans auparavant par Pierre Schaeffer, il y côtoie e.a. Luc Ferrari, Iannis Xenakis ou François Bayle, autres précurseurs de la musique concrète.
Il compose plusieurs génériques d'émissions télévisées et aussi 78 opus, 27 musiques de films, 14 musiques pour chorégraphies, 12 musiques de scène..
Oeuvres les plus connues: De Natura Sonorum - La création du monde et le jingle utilisé à Roissy.
Parmegiani a, notamment, inspiré Autechre, Mike Patton ou des pointures de l'avant-garde électronique, Drew Daniel ( The Soft Pink Tube, Matmos...) - Laurel Halo - Keith Fullerton Whitman..
vendredi 22 novembre 2013
Trigger Effect perd son chanteur Nick Babeu!
Leur page Facebook ce matin:
"Yesterday morning we lost our voice. Our singer, frontman and best friend Nick Babeu died an accidental death. We appreciate all of the kind words and actions we have heard and seen thus far. A memorial will be announced at Turbo Haus shortly. We love you Nick, thank you for the ringing in our ears and the love in our hearts."
Trigger Effect, un punk band de Montréal venait de fêter ses 10 ans d'existence!
Leur troisième album, 'What’s Left to Eliminate?,’ était sorti en mai, les critiques associant Trigger Effect à des bands tels que Black Flag ou Zeke.
Sergio Da Silvio, le bassiste: “We wanted to make the fastest and most intense record we could”... ils ont tenu parole!
Nos Sons of Disaster étaient de grands fans, Gregory Triest exprime ses condoléances: " Sincères condoleances de la part des Sons ... Our thoughts go out to Nick's family and friends ... damn ... Love and hugs from Brussels ..."
"Yesterday morning we lost our voice. Our singer, frontman and best friend Nick Babeu died an accidental death. We appreciate all of the kind words and actions we have heard and seen thus far. A memorial will be announced at Turbo Haus shortly. We love you Nick, thank you for the ringing in our ears and the love in our hearts."
Trigger Effect, un punk band de Montréal venait de fêter ses 10 ans d'existence!
Leur troisième album, 'What’s Left to Eliminate?,’ était sorti en mai, les critiques associant Trigger Effect à des bands tels que Black Flag ou Zeke.
Sergio Da Silvio, le bassiste: “We wanted to make the fastest and most intense record we could”... ils ont tenu parole!
Nos Sons of Disaster étaient de grands fans, Gregory Triest exprime ses condoléances: " Sincères condoleances de la part des Sons ... Our thoughts go out to Nick's family and friends ... damn ... Love and hugs from Brussels ..."
jeudi 21 novembre 2013
Polaroid Fiction & Soldier Six - Beursschouwburg - Bruxelles- le 20 novembre 2013
On va pas en faire tout un plat, il neige!
Les premières escarmouches hivernales vont-elles retenir les rockers frileux devant le petit écran?
Si la Zilveren Zaal du Beurs, étage cinq, Godv., est peu peuplée vers 20:30, un public relativement nombreux se pointera pendant le set du premier groupe à l'affiche ( concoctée par Stoemp - vi.be et le Beurs): Soldier Six!
T'as été obligé de creuser loin pour retrouver où t'avais rencontré ce trio fracassant, 2010, Roosdaal en avant-programme d'un groupe qui s'appelait encore Boston Tea Party et évolue désormais sous l'appellation Little Trouble Kids.
T'écrivais à l'époque, ces troufions en ont dans le pantalon, trois ans plus tard, c'est encore mieux, ils ont réussi à convaincre Pierre Vervloesem à masteriser l'album ( 'Lost at Timekeeper's Gate' ) qui est prévu pour février 2014!
Vitja Pauwels : Guitars, Clavier, Vocals - Rudy Pelicaen : Bass et Tim Welkenhuysen : Drums pratiquent un alternative rock parsemé d'éléments math-rock, de clameurs industrielles, de noise virant hardcore, à l'image de Fugazi, bref, un concentré que tu ne risques pas d'ouïr sur Fun Radio.
Un fuzz colérique, suivi d'un martèlement brutal, amorcent ' Wide-eyed kid' , la basse lourde accentue l'impression de rouleau compresseur, c'est du gros calibre.
'Shark', tu lis sur le billet piétiné par le petit Vitja, on suppose qu'il s'agit du soundtrack d'un remake sanglant du 'Jaws' de Spielberg.
Des riffs acérés et une rythmique aux allures de digestion de squale repu.
Prémices calmes pour 'Creator', un chant caverneux, puis une accélération brusque, le créateur se tape un sale cauchemar, dans son crâne une agitation noisy chaotique, dix Aspro ne pourront l'aider!
La suivante, 'Blunt', ne se trouvera pas sur le Cd.
Blunt = émoussé, explique Harrap's, Soldier Six dispose d'un autre dictionnaire!
' Seven steps to ear damage', on a atteint le stade cinq!
Effets sonores futuristes et psychédéliques ébauchent ' 15' , titre déstructuré, hachuré et syncopé.
Le suivant 'Waste' sera concis et échevelé, la dernière salve, 'Spaghettification' (or Gettingsuckedintoablackhole) ne manque pas de piquant.
Des vocaux grunge, un mix Queens of the Stone Age/ Dinosaur Jr salement décoiffant.
Sans faire de concessions, ils ne visent nullement le rayon disques du supermarché, Soldier Six risque bien de se faire un nom au sein de la scène alternative nationale!
Polaroid Fiction
Tu remontes jusqu'au 5 décembre 2012, à la VUB, au même programme que OK Cowboy!
Wouter Souvereyns ( gt, vc) , Lesley Troquet ( bs, vc) et Simon Pevée (dr) , de fiers Limbourgeois ( Tongres), font désormais partie de l'écurie de Peter Verstraelen et, eux aussi, envisagent la sortie d'un full cd, après avoir pondu l'EP ' Satisfied' début 2013.
Nous ne sommes pas les seuls à estimer leur description, un mélange de Beach Boys et de Rage against the Machine, saugrenue.
RATM, o k, on condescend, mais comparer leurs vocaux en harmonie à ceux de la bande à Brian Wilson, c'est plus que présomptueux!
Gardons le tag passe-partout, alternative rock musclé, ici aussi, on décèle des ingrédients math rock, experimental/ noise rock, les vocaux plus ou moins mélodieux se plaquant sur un fondement résistant.
'Butterflies' , tu ne peux que réitérer ce que t'avais constaté il y a un an, étrange similitude avec le 'Orange' de Metal Molly, on ajoutera également le nom d'un groupe sous-estimé, Mad Dog Loose.
Mêmes ingrédients pour le saccadé 'Please, please' , ' Target' proposant une assise funky, non, pas du James Brown, il s'agit d'une autre cible!
Evil Superstars, Millionaire, Mitsoobishy Jacson, Nemo ... sont de probables influences: 'Flaw' - ' Blame me' - ' The Cake' - 'Aergia'.. tous ces titres naviguent dans ces eaux, avec, on le souligne, Metal Molly comme fil conducteur, on n'affirmera pas qu'il s'agit de clonage, toutefois la similitude gêne!
'Sudden Love' goûte l'acide Pink Floyd , voire Beatles, époque psychédélique ( on adore 'Rain'), évidemment très vite, un déferlement de coups sur les toms et cymbales transforme le morceau en rock bestial.
'Nobody's dancing' = le 'All This Dancin' Around' de Triggerfinger à la sauce Polaroid Fiction, c à d noisy!
Le chaotique 'Intergalactic' - ' Black Widow', sale bestiole et ' Satisfied' terminent le set!
Jeroen te lance : vette sound, die gasten...
Ouais, menneke, tu l'as laissé se pâmer pour aller boire un verre avec Vervloesem et échanger des souvenirs d'anciens combattants!
Les premières escarmouches hivernales vont-elles retenir les rockers frileux devant le petit écran?
Si la Zilveren Zaal du Beurs, étage cinq, Godv., est peu peuplée vers 20:30, un public relativement nombreux se pointera pendant le set du premier groupe à l'affiche ( concoctée par Stoemp - vi.be et le Beurs): Soldier Six!
T'as été obligé de creuser loin pour retrouver où t'avais rencontré ce trio fracassant, 2010, Roosdaal en avant-programme d'un groupe qui s'appelait encore Boston Tea Party et évolue désormais sous l'appellation Little Trouble Kids.
T'écrivais à l'époque, ces troufions en ont dans le pantalon, trois ans plus tard, c'est encore mieux, ils ont réussi à convaincre Pierre Vervloesem à masteriser l'album ( 'Lost at Timekeeper's Gate' ) qui est prévu pour février 2014!
Vitja Pauwels : Guitars, Clavier, Vocals - Rudy Pelicaen : Bass et Tim Welkenhuysen : Drums pratiquent un alternative rock parsemé d'éléments math-rock, de clameurs industrielles, de noise virant hardcore, à l'image de Fugazi, bref, un concentré que tu ne risques pas d'ouïr sur Fun Radio.
Un fuzz colérique, suivi d'un martèlement brutal, amorcent ' Wide-eyed kid' , la basse lourde accentue l'impression de rouleau compresseur, c'est du gros calibre.
'Shark', tu lis sur le billet piétiné par le petit Vitja, on suppose qu'il s'agit du soundtrack d'un remake sanglant du 'Jaws' de Spielberg.
Des riffs acérés et une rythmique aux allures de digestion de squale repu.
Prémices calmes pour 'Creator', un chant caverneux, puis une accélération brusque, le créateur se tape un sale cauchemar, dans son crâne une agitation noisy chaotique, dix Aspro ne pourront l'aider!
La suivante, 'Blunt', ne se trouvera pas sur le Cd.
Blunt = émoussé, explique Harrap's, Soldier Six dispose d'un autre dictionnaire!
' Seven steps to ear damage', on a atteint le stade cinq!
Effets sonores futuristes et psychédéliques ébauchent ' 15' , titre déstructuré, hachuré et syncopé.
Le suivant 'Waste' sera concis et échevelé, la dernière salve, 'Spaghettification' (or Gettingsuckedintoablackhole) ne manque pas de piquant.
Des vocaux grunge, un mix Queens of the Stone Age/ Dinosaur Jr salement décoiffant.
Sans faire de concessions, ils ne visent nullement le rayon disques du supermarché, Soldier Six risque bien de se faire un nom au sein de la scène alternative nationale!
Polaroid Fiction
Tu remontes jusqu'au 5 décembre 2012, à la VUB, au même programme que OK Cowboy!
Wouter Souvereyns ( gt, vc) , Lesley Troquet ( bs, vc) et Simon Pevée (dr) , de fiers Limbourgeois ( Tongres), font désormais partie de l'écurie de Peter Verstraelen et, eux aussi, envisagent la sortie d'un full cd, après avoir pondu l'EP ' Satisfied' début 2013.
Nous ne sommes pas les seuls à estimer leur description, un mélange de Beach Boys et de Rage against the Machine, saugrenue.
RATM, o k, on condescend, mais comparer leurs vocaux en harmonie à ceux de la bande à Brian Wilson, c'est plus que présomptueux!
Gardons le tag passe-partout, alternative rock musclé, ici aussi, on décèle des ingrédients math rock, experimental/ noise rock, les vocaux plus ou moins mélodieux se plaquant sur un fondement résistant.
'Butterflies' , tu ne peux que réitérer ce que t'avais constaté il y a un an, étrange similitude avec le 'Orange' de Metal Molly, on ajoutera également le nom d'un groupe sous-estimé, Mad Dog Loose.
Mêmes ingrédients pour le saccadé 'Please, please' , ' Target' proposant une assise funky, non, pas du James Brown, il s'agit d'une autre cible!
Evil Superstars, Millionaire, Mitsoobishy Jacson, Nemo ... sont de probables influences: 'Flaw' - ' Blame me' - ' The Cake' - 'Aergia'.. tous ces titres naviguent dans ces eaux, avec, on le souligne, Metal Molly comme fil conducteur, on n'affirmera pas qu'il s'agit de clonage, toutefois la similitude gêne!
'Sudden Love' goûte l'acide Pink Floyd , voire Beatles, époque psychédélique ( on adore 'Rain'), évidemment très vite, un déferlement de coups sur les toms et cymbales transforme le morceau en rock bestial.
'Nobody's dancing' = le 'All This Dancin' Around' de Triggerfinger à la sauce Polaroid Fiction, c à d noisy!
Le chaotique 'Intergalactic' - ' Black Widow', sale bestiole et ' Satisfied' terminent le set!
Jeroen te lance : vette sound, die gasten...
Ouais, menneke, tu l'as laissé se pâmer pour aller boire un verre avec Vervloesem et échanger des souvenirs d'anciens combattants!
mercredi 20 novembre 2013
Rose - Manon Ache à l'Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 19 novembre 2013
Le Bota annonce: le concert de Rose à l’Orangerie se déroulera en configuration assise!
Et la salle sera loin d'être comble!
Fini le temps ( 2007/2008) où Rose / Keren Meloul remplissait les salles parisiennes et provinciales, après un second album sorti en 2009 ( 'Les souvenirs sous ma frange') et la tournée qui suit, la belle Niçoise prend ses distances avec la scène et l'écriture, maternité oblige.
Elle revient en 2013, ' Et puis juin', effort discographique descendu par quelques journalistes ayant déniché de jeunes pousses... Christine and the Queens ( bof), Mina Tindle, Carmen Maria Vega, Sophie-Tith, Robi etc.... cet éternel besoin, jamais inassouvi, de nouveauté va de pair avec l'adage 'autrefois chéries, désormais oubliées car avachies'!
On te rassure, Rose n'a jamais été aussi belle et les fans, les fidèles, lui ont fait un triomphe!
On le sent, tu tiques, tu chicanes, tu allègues, Rose, c'est de la variété pour esthéticiennes, marchandes de fleurs ou efféminés... rien, on te répond, on assume, en ajoutant, sans honte, on a aimé ce concert rafraîchissant, convivial, sympa et parfois méchamment rock!
20:00, avant-programme: Manon Ache!
Un petit bout de femme volubile, la fraîche trentaine, n'ayant peur de rien, seule en scène face à son petit piano, des lèvres d'un rouge vermillon identique à celui de ses collants devant allonger sa silhouette de femme/enfant espiègle, elle raconte et met en musique des bouts de vie, des sketches t'invitant à partager ses humeurs, ses émois, ses coups de vague-à-l'âme, ses petites colères pas bien méchantes!
Tu souris et applaudis, la Schaerbeekoise est douée et te fait penser à Mélanie Isaac, un autre électron libre de la French touch scène bruxelloise.
' Choisir sans renoncer', un timbre faussement naïf à la Amélie Poulain, le petit chaperon rouge chante l'amour après la grande flamme, l'amour qui n'est plus l'amour, l'amour où tu te poses des questions puis tu te résignes...
Puis tu t'es réveillé
Sur le point d'étouffer
Ligoté à cette fille
Prisonnier d'une famille
Belle copie d'un modèle
Qui t'a brisé les ailes...
J'écris mes chansons au milieu du trafic tandis que je pédale sur l'asphalte, voici 'L'Ambulance', une valse urbaine aux relents 'Cléo de 5 à 7' avec une pointe de tragédie.
..Il s'est déchargé
Puis il t'a cogné
Et comme une furie
Il t'a volé ta vie..
C'est loin d'être con, le contraste entre le look enfant sage de Manon et le contenu cru des textes captive.
Quand tu sais que Miss Ache cite Anne Sylvestre ou Barbara comme sources d'inspiration, t'es moins surpris!
'Les timbres', oublie la philatélie, le carnet est rempli de reproches, le 18 du 11, t'as pas sorti la poubelle, le 19 du 11, t'as oublié de tirer la chasse...
Une comptabilité mesquine!
Fini le conte de fée, 'Je me casse' - la maternité, c'est pas la gloire, non plus: 'j'veux plus tellement' , sur fond de piano galopant ( cf. Marie-Paule Belle).
Une reprise, BaliMurphy,' Plus belle sans moi', précède le premier texte composé par Manon, une protest song à la française...je ne veux pas de cette vie ( coincée)...elle me répugne!
Un court-métrage, 26 secondes, et la dernière ' D'amour et de misère', l'amour, un sujet de prédilection, mais pas de Cupidon, ni de Roméo et Juliette, les amours compliquées.
Au revoir, Bruxelles, merci, un dernier sourire, elle s'éclipse!
Une voix s'élève: 'Vous êtes qui?'!
Pas de réponse!
Rose
Le band, d'excellents musiciens, Jérôme Plasseraud ( guitare) - Mathieu Coupat ( piano, claviers) -Edouard Marie ( basse) et Mathieu Gayout ( batterie), précède la jeune maman qui agrippe le micro, salue et, d'un timbre délicieusement rocailleux, entame 'Mais ça va', second titre de 'Et puis juin'.
Comment accepter une rupture, sur fond de ballade!
Le piano introduit 'Saisons' , un des succès du premier album éponyme, puis vient 'Et puis juin' , après la grossesse....entre deux aveux, un bonheur nauséeux ... l'enfant apparaît, la joie sous forme de singalong séduisant.
Fleur bleue?
Peut-être, mais tu chantonnes comme tes voisines, la gent féminine s'étant déplacée en force, ce soir!
'Jamais Paris ne me laisse', superbe chanson, superbe envolée de guitare!
Le ton dramatique, chagrin, de ' Aux éclats je ris' fait place à un final rock percutant, avec mise en évidence des quatre musiciens qui délaissent Rose, hormis, Mathieu, le batteur, pour 'Je sais plus', alors que la setlist annonçait 'Les pieds dans le bonheur'.
Bruxelles vibre, une vingtaine de voix murmurent les lyrics en bourdonnement.
Voilà 'Les pieds dans le bonheur', version participative avec ses la la la, suivi, par une nouvelle ballade, 'C'est donc rien'.
L'instant cocasse, 'On dit', elle entame le premier couplet, hésite, rit, merde, me souviens plus de la suite, deux ou trois nanas dans le public jouent au souffleur, silence, une ou deux vannes, Jérôme intervient: Serge Lama est plus drôle, ça craint hurle Adèle qui enregistrait la plage, le public bat des mains, Rose reprend la rengaine...On dit que ce monde a la nausée Qu'il n'est pas fait pour les filles Que les châteaux forts sont hantés... et la termine sans heurts!
Pour Anne-Sophie qui fête ses 22 printemps, l'imparable sucrerie 'La Liste'.
Les chansons de Rose s'écoutent assis, en charmante compagnie, à une terrasse à la côte, là- haut aucun nuage, un ciel de couleur azur, tu sirotes un citron pressé, tu la regardes dans les yeux, t'es bête, tu lui susurres ...je t'aime!
Nouvel hit irrésistible, 'Sombre con', auquel succède 'L'acide' et ensuite le profond ' Qui peut dire', rendu de manière rock énergique .
Assurément, le moment fort du concert!
Bruxelles bouillonne et chantera la rengaine finale, 'Ciao Bella' , à tue-tête!
Chez toi, elle a demandé, c'était qui ce coup-ci?
Rose, t'as dit!
Rose?
Mais oui, ...ciao bella les autres, on s'en fout ciao bella les autres c'est pas nous ciao bella...
T'aurais pu me prévenir, merde, j'adore cette chanson!
Bis
Ils débutent avec le superbe slow mélancolique d'inspiration Polnareff / The Beatles, 'Je me manque', mention spéciale pour les lignes de guitare dignes de George Harrison.
Second bis, 'J'aime pas' et le moment de gloire de Jean- François qui escalade le podium pour danser comme un polichinelle à côté de Rose!
Merci Bruxelles, nous avons adoré ce concert intimiste.
Comme le public s'incruste, Rose and band rappliquent.
La belle vient chanter 'J'ai', sans l'harmonica magique, parmi nous!
Elle est mignonne, Rose!
Et la salle sera loin d'être comble!
Fini le temps ( 2007/2008) où Rose / Keren Meloul remplissait les salles parisiennes et provinciales, après un second album sorti en 2009 ( 'Les souvenirs sous ma frange') et la tournée qui suit, la belle Niçoise prend ses distances avec la scène et l'écriture, maternité oblige.
Elle revient en 2013, ' Et puis juin', effort discographique descendu par quelques journalistes ayant déniché de jeunes pousses... Christine and the Queens ( bof), Mina Tindle, Carmen Maria Vega, Sophie-Tith, Robi etc.... cet éternel besoin, jamais inassouvi, de nouveauté va de pair avec l'adage 'autrefois chéries, désormais oubliées car avachies'!
On te rassure, Rose n'a jamais été aussi belle et les fans, les fidèles, lui ont fait un triomphe!
On le sent, tu tiques, tu chicanes, tu allègues, Rose, c'est de la variété pour esthéticiennes, marchandes de fleurs ou efféminés... rien, on te répond, on assume, en ajoutant, sans honte, on a aimé ce concert rafraîchissant, convivial, sympa et parfois méchamment rock!
20:00, avant-programme: Manon Ache!
Un petit bout de femme volubile, la fraîche trentaine, n'ayant peur de rien, seule en scène face à son petit piano, des lèvres d'un rouge vermillon identique à celui de ses collants devant allonger sa silhouette de femme/enfant espiègle, elle raconte et met en musique des bouts de vie, des sketches t'invitant à partager ses humeurs, ses émois, ses coups de vague-à-l'âme, ses petites colères pas bien méchantes!
Tu souris et applaudis, la Schaerbeekoise est douée et te fait penser à Mélanie Isaac, un autre électron libre de la French touch scène bruxelloise.
' Choisir sans renoncer', un timbre faussement naïf à la Amélie Poulain, le petit chaperon rouge chante l'amour après la grande flamme, l'amour qui n'est plus l'amour, l'amour où tu te poses des questions puis tu te résignes...
Puis tu t'es réveillé
Sur le point d'étouffer
Ligoté à cette fille
Prisonnier d'une famille
Belle copie d'un modèle
Qui t'a brisé les ailes...
J'écris mes chansons au milieu du trafic tandis que je pédale sur l'asphalte, voici 'L'Ambulance', une valse urbaine aux relents 'Cléo de 5 à 7' avec une pointe de tragédie.
..Il s'est déchargé
Puis il t'a cogné
Et comme une furie
Il t'a volé ta vie..
C'est loin d'être con, le contraste entre le look enfant sage de Manon et le contenu cru des textes captive.
Quand tu sais que Miss Ache cite Anne Sylvestre ou Barbara comme sources d'inspiration, t'es moins surpris!
'Les timbres', oublie la philatélie, le carnet est rempli de reproches, le 18 du 11, t'as pas sorti la poubelle, le 19 du 11, t'as oublié de tirer la chasse...
Une comptabilité mesquine!
Fini le conte de fée, 'Je me casse' - la maternité, c'est pas la gloire, non plus: 'j'veux plus tellement' , sur fond de piano galopant ( cf. Marie-Paule Belle).
Une reprise, BaliMurphy,' Plus belle sans moi', précède le premier texte composé par Manon, une protest song à la française...je ne veux pas de cette vie ( coincée)...elle me répugne!
Un court-métrage, 26 secondes, et la dernière ' D'amour et de misère', l'amour, un sujet de prédilection, mais pas de Cupidon, ni de Roméo et Juliette, les amours compliquées.
Au revoir, Bruxelles, merci, un dernier sourire, elle s'éclipse!
Une voix s'élève: 'Vous êtes qui?'!
Pas de réponse!
Rose
Le band, d'excellents musiciens, Jérôme Plasseraud ( guitare) - Mathieu Coupat ( piano, claviers) -Edouard Marie ( basse) et Mathieu Gayout ( batterie), précède la jeune maman qui agrippe le micro, salue et, d'un timbre délicieusement rocailleux, entame 'Mais ça va', second titre de 'Et puis juin'.
Comment accepter une rupture, sur fond de ballade!
Le piano introduit 'Saisons' , un des succès du premier album éponyme, puis vient 'Et puis juin' , après la grossesse....entre deux aveux, un bonheur nauséeux ... l'enfant apparaît, la joie sous forme de singalong séduisant.
Fleur bleue?
Peut-être, mais tu chantonnes comme tes voisines, la gent féminine s'étant déplacée en force, ce soir!
'Jamais Paris ne me laisse', superbe chanson, superbe envolée de guitare!
Le ton dramatique, chagrin, de ' Aux éclats je ris' fait place à un final rock percutant, avec mise en évidence des quatre musiciens qui délaissent Rose, hormis, Mathieu, le batteur, pour 'Je sais plus', alors que la setlist annonçait 'Les pieds dans le bonheur'.
Bruxelles vibre, une vingtaine de voix murmurent les lyrics en bourdonnement.
Voilà 'Les pieds dans le bonheur', version participative avec ses la la la, suivi, par une nouvelle ballade, 'C'est donc rien'.
L'instant cocasse, 'On dit', elle entame le premier couplet, hésite, rit, merde, me souviens plus de la suite, deux ou trois nanas dans le public jouent au souffleur, silence, une ou deux vannes, Jérôme intervient: Serge Lama est plus drôle, ça craint hurle Adèle qui enregistrait la plage, le public bat des mains, Rose reprend la rengaine...On dit que ce monde a la nausée Qu'il n'est pas fait pour les filles Que les châteaux forts sont hantés... et la termine sans heurts!
Pour Anne-Sophie qui fête ses 22 printemps, l'imparable sucrerie 'La Liste'.
Les chansons de Rose s'écoutent assis, en charmante compagnie, à une terrasse à la côte, là- haut aucun nuage, un ciel de couleur azur, tu sirotes un citron pressé, tu la regardes dans les yeux, t'es bête, tu lui susurres ...je t'aime!
Nouvel hit irrésistible, 'Sombre con', auquel succède 'L'acide' et ensuite le profond ' Qui peut dire', rendu de manière rock énergique .
Assurément, le moment fort du concert!
Bruxelles bouillonne et chantera la rengaine finale, 'Ciao Bella' , à tue-tête!
Chez toi, elle a demandé, c'était qui ce coup-ci?
Rose, t'as dit!
Rose?
Mais oui, ...ciao bella les autres, on s'en fout ciao bella les autres c'est pas nous ciao bella...
T'aurais pu me prévenir, merde, j'adore cette chanson!
Bis
Ils débutent avec le superbe slow mélancolique d'inspiration Polnareff / The Beatles, 'Je me manque', mention spéciale pour les lignes de guitare dignes de George Harrison.
Second bis, 'J'aime pas' et le moment de gloire de Jean- François qui escalade le podium pour danser comme un polichinelle à côté de Rose!
Merci Bruxelles, nous avons adoré ce concert intimiste.
Comme le public s'incruste, Rose and band rappliquent.
La belle vient chanter 'J'ai', sans l'harmonica magique, parmi nous!
Elle est mignonne, Rose!
mardi 19 novembre 2013
Chuck Paisley - Where the Doves Bark.
Paisley, tu dis!
On connaît Paisley en Oregon, Paisley ( Pàislig en gaélique) quelque part dans les Lowlands écossais, le design bariolé, on connaît aussi, doit y avoir une dizaine d'adeptes de soccer de ce nom, un country singer, mais il se prénomme Brad!
Eclaire notre lanterne s v p!
Dimitri Muylaert (chuck as you know him), naît en 1986 dans un patelin de la province anversoise, à l'école il se débrouille bien, à l'unif, il ne joue pas au whist et obtient un diplôme, résultat: afdeling vaccinologie van de Universiteit Antwerpen.
On veut bien, gamin, mais il s'agit de musique!
On y arrive, Yves, il apprend à jouer du violon, de la guitare, participe à des jams au Crossroads Café, pendant ses études à Gand, il joue ses propres compositions dans les bistrots du coin, se retrouve dans quelques groupes de la cité de Jacob van Artevelde et fait de mauvaises rencontres, Bherman, avec lequel tu le vis jouer, notamment!
De fil en aiguille il enregistre quelques EP's et, en 2013, sort un premier full CD, comme le gars tâte de la poésie et lit Baudelaire en français, il choisit un titre imagé, 'Where the Doves Bark', excès d'absinthe probablement!
Where the Doves Bark
released 10 November 2013
All songs written by Chuck Paisley (Dimitri Muylaert)
Recorded, mixed and mastered by Chuck Paisley at Paisleysound Studio, Gent
Chuck Paisley: Vocals, Acoustic Guitars, Electric Guitars, Banjo, Organ, Percussion and Piano ("He Is Poet, He Is Song" and "Before Showtime")
Marten Roobol: Bass
Dorien Horemans: Piano ("The City" and "Lottery Of Fools")
Cedric Robbrecht: Violin
Photography: Diederik van Hoorebeke
Artwork: Krysztoff Dorion
Track 1: ' The City'
Une ville en clair obscur, un spleen à couper au couteau, un subtil fond sonore folky, décor idéal pour un mois de novembre maussade.
Tu peux, Paul...
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone....
2: ' Bondages of Bedlam', tu ouvres un livre d'histoire pour situer les faits: The Bethlem Royal Hospital in London became infamous in the 1600's in regards to the inhumane and cruel treatment of its patients as revealed by psychiatric historians...
Moins violente que 'One flew over the cuckoo's nest', la plage baigne dans un univers Pentangle, Nick Drake, l'horreur y est révélée par petites touches délicates.
3: 'Horrible little tango'...we'll dance away the sorrow..., aussi mélancolique et profond que 'Dance me to the end of love' de Leonard Cohen, le burning violin n'y est pas étranger!
4: 'Lottery of fools', une plage toujours aussi fragile, une acoustique gentiment caressée, un piano discret, une mandoline mélodieuse et une voix apaisante... and she knows it's a wonderful, wonderful night... du dream folk pour âmes sensibles.
Ta conjugale passant la tête dans le bureau te souffle, c'est beau, c'est qui..
Un bon signe!
5: ' Rain', Robert Schumann Liederkreis Op 39 - IX - 'Wehmut' , Cesaria Evora ' Saudade' - Rokia Traoré ' Mélancolie'... it's only rain, ferme la porte, approche-toi, it's only rain!
6: 'A postcard', un instrumental hispanisant.
La plaine du Guadalquivir, une oliveraie survolée par un oiseau de proie altier, la sérénité!
7: 'Man overboard', another sketch, aux couleurs americana ce coup-ci car enluminé par un banjo flegmatique.
Capitaine, un homme à la mer...
Du calme, du calme, on avise!
8: '' Before showtime', romantisme, pas mort!
... il fallait peu de chose à ma rêverie: une feuille séchée que le vent chassait devant moi, une cabane dont la fumée s'élevait dans la cime dépouillée des arbres... François-René Chateaubriand!
9: ' He is poet, he is song' , piano/voce , gravité et majesté.
On a déjà cité Cohen, on ajoutera Bill Callahan ( même si le timbre de ce dernier est plus sévère), Bonnie Prince Billy ou le regretté Jason Molina, tous personnages non inventoriés dans la catégorie fantaisistes!
10: 'Paper Roses'.
Brel: 'Je vous ai apporté des bonbons. Parce que les fleurs c'est périssable....', pas les fleurs en papier, Jacques!
Chuck Paisley n'est pas Chuck Norris, pas de tsuki, de ju-soko, d'ichigeki... de la tendresse, de la sensibilité, de la grâce!
11: une reprise instrumentale languissante de 'The City'.
'Where the Doves Bark', dix petites perles à chérir, suis le conseil biblique, do not cast these pearls before swine!
On connaît Paisley en Oregon, Paisley ( Pàislig en gaélique) quelque part dans les Lowlands écossais, le design bariolé, on connaît aussi, doit y avoir une dizaine d'adeptes de soccer de ce nom, un country singer, mais il se prénomme Brad!
Eclaire notre lanterne s v p!
Dimitri Muylaert (chuck as you know him), naît en 1986 dans un patelin de la province anversoise, à l'école il se débrouille bien, à l'unif, il ne joue pas au whist et obtient un diplôme, résultat: afdeling vaccinologie van de Universiteit Antwerpen.
On veut bien, gamin, mais il s'agit de musique!
On y arrive, Yves, il apprend à jouer du violon, de la guitare, participe à des jams au Crossroads Café, pendant ses études à Gand, il joue ses propres compositions dans les bistrots du coin, se retrouve dans quelques groupes de la cité de Jacob van Artevelde et fait de mauvaises rencontres, Bherman, avec lequel tu le vis jouer, notamment!
De fil en aiguille il enregistre quelques EP's et, en 2013, sort un premier full CD, comme le gars tâte de la poésie et lit Baudelaire en français, il choisit un titre imagé, 'Where the Doves Bark', excès d'absinthe probablement!
Where the Doves Bark
released 10 November 2013
All songs written by Chuck Paisley (Dimitri Muylaert)
Recorded, mixed and mastered by Chuck Paisley at Paisleysound Studio, Gent
Chuck Paisley: Vocals, Acoustic Guitars, Electric Guitars, Banjo, Organ, Percussion and Piano ("He Is Poet, He Is Song" and "Before Showtime")
Marten Roobol: Bass
Dorien Horemans: Piano ("The City" and "Lottery Of Fools")
Cedric Robbrecht: Violin
Photography: Diederik van Hoorebeke
Artwork: Krysztoff Dorion
Track 1: ' The City'
Une ville en clair obscur, un spleen à couper au couteau, un subtil fond sonore folky, décor idéal pour un mois de novembre maussade.
Tu peux, Paul...
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone....
2: ' Bondages of Bedlam', tu ouvres un livre d'histoire pour situer les faits: The Bethlem Royal Hospital in London became infamous in the 1600's in regards to the inhumane and cruel treatment of its patients as revealed by psychiatric historians...
Moins violente que 'One flew over the cuckoo's nest', la plage baigne dans un univers Pentangle, Nick Drake, l'horreur y est révélée par petites touches délicates.
3: 'Horrible little tango'...we'll dance away the sorrow..., aussi mélancolique et profond que 'Dance me to the end of love' de Leonard Cohen, le burning violin n'y est pas étranger!
4: 'Lottery of fools', une plage toujours aussi fragile, une acoustique gentiment caressée, un piano discret, une mandoline mélodieuse et une voix apaisante... and she knows it's a wonderful, wonderful night... du dream folk pour âmes sensibles.
Ta conjugale passant la tête dans le bureau te souffle, c'est beau, c'est qui..
Un bon signe!
5: ' Rain', Robert Schumann Liederkreis Op 39 - IX - 'Wehmut' , Cesaria Evora ' Saudade' - Rokia Traoré ' Mélancolie'... it's only rain, ferme la porte, approche-toi, it's only rain!
6: 'A postcard', un instrumental hispanisant.
La plaine du Guadalquivir, une oliveraie survolée par un oiseau de proie altier, la sérénité!
7: 'Man overboard', another sketch, aux couleurs americana ce coup-ci car enluminé par un banjo flegmatique.
Capitaine, un homme à la mer...
Du calme, du calme, on avise!
8: '' Before showtime', romantisme, pas mort!
... il fallait peu de chose à ma rêverie: une feuille séchée que le vent chassait devant moi, une cabane dont la fumée s'élevait dans la cime dépouillée des arbres... François-René Chateaubriand!
9: ' He is poet, he is song' , piano/voce , gravité et majesté.
On a déjà cité Cohen, on ajoutera Bill Callahan ( même si le timbre de ce dernier est plus sévère), Bonnie Prince Billy ou le regretté Jason Molina, tous personnages non inventoriés dans la catégorie fantaisistes!
10: 'Paper Roses'.
Brel: 'Je vous ai apporté des bonbons. Parce que les fleurs c'est périssable....', pas les fleurs en papier, Jacques!
Chuck Paisley n'est pas Chuck Norris, pas de tsuki, de ju-soko, d'ichigeki... de la tendresse, de la sensibilité, de la grâce!
11: une reprise instrumentale languissante de 'The City'.
'Where the Doves Bark', dix petites perles à chérir, suis le conseil biblique, do not cast these pearls before swine!
lundi 18 novembre 2013
The Arrogants à l'Excelsior Stam Cool Café Jette , le 16 novembre 2013
Oublie le DNA, devenu le nid de punks de la troisième génération, des petits branleurs s'y rendant avec leur 25€, refilés par un papa bedonnant, l'argent de poche pour la semaine.
Le Central n'est pas mieux, un rendez-vous de bobos prétentieux, le Monk c'est pour la pseudo intelligentsia fumant la pipe et lisant le Standaard, on te parle pas des bistrots pour touristes, ni des coins, tels que le LR6, qu'il vaut mieux éviter, l'antre rock'n roll, désormais , se déniche à Jette: l'Excelsior!
Si t'as pas peur des vieux loups de mer, pirates en tous genres, ayant été éjectés de tous les autres commerces ( le Dop, Mademoiselle Tanja, Ivan Nervous Shakes, Patriiick O. + une mafia d'édentés et de roturières ayant vécu 26 vies qui auraient pu inspirer John Fante) c'est à l'Excelsior que tu dois te rendre!
En ce samedi brumeux, la fine équipe de Going Underground ( Salut Fred, où est Thierry Steady Go? Il peaufine son make-up et arrive...) a prévu un concert suivi d'un deejay set, les bénéfices de la soirée permettront l'enregistrement d'une rondelle par les jeunes mods lillois, The Arrogants!
The Arrogants
Formés en 2008 dit la bio... Fichtre, vu la terrine des protagonistes, ils ont fondé leur groupe alors qu'ils se trouvaient en seconde primaire!
Thomas Babczynski – guitare, chant /Louis Szymanowski - basse, raybans, second chanteur /Martin Tournemire – orgue ( un Farfisa) et Hugo El Hadeuf- drums, ressuscitent la Teddy Boy culture, typiquement British... fringues Savile Row et brothel creepers marchandées aux puces, Union Jack fixé au mur, moues suffisantes comme il sied aux arrogants et surtout des beats te renvoyant au temps béni des Who, Kinks, Swinging Blue Jeans, Dave Clark Five, The Creation, the Yardbirds etc... en surprenant une conversation, tu entends un ancêtre mentionner 'My friend Jack', se souvenait plus de l'identité des créateurs, lui ai pas soufflé The Smoke car le brave gars était du type RickyBilly!
Une introduction allumée de Thierry Steady Go, whisky coca tonight, et les gamins balancent leur première salve, 'UFO', un instrumental graisseux sentant bon le early British rhythm and blues.
En fermant les paupières tu peux imaginer te trouver au Crawdaddy en 1963/1964.
C'est surtout le son caractéristique du Farfisa qui secoue les sens, t'as toujours eu un faible pour Sam the Sham, Sir Douglas Quintet, Paul Revere and the Raiders ou ? and the Mysterians ( ces derniers utilisaient le concurrent, le Vox organ).
'Mister Devil' guitare saturée, rythmique qui pulse, Farfisa qui vadrouille, vocaux hargneux, à tes côtés la faune locale s'agite et la bière voltige.
'Paranoïa', comment avais-tu pu oublier de mentionner le Spencer Davis Group, un des meilleurs produits British beat!
' Too much lies' - 'I'm gonna leave you'- le méchant 'Fucking Mozart', les Nordistes impressionnent: right attitude, saine agressivité, un son légèrement crade, l'Excelsior jerke!
Pas pour rien qu'ils pourront jouer avant les Pretty Things à la fin du mois ( le Nautilys Comines - Festival Tour De Chauffe)!
Thierry le Mod en mode boxeur fou a trouvé un sparring-partner, le cousin de Suggs qui arbore un magnifique galurin The Specials, son jeu de jambes souple lui permet d'éviter les jabs vicieux et uppercuts hésitants du deejay imbibé.
Il est plus prudent de s'approcher du bar afin de permettre aux danseuses folles de poursuivre leur exhibition au rythme de 'Martin's ballad'.
Un psychedelic blues aux relents 'Psychotic reaction' ( Count Five), soudain, vire 'Gloria'.
Il n'en fallait pas plus pour enflammer Monsieur Steuve, il arrache le petit guitariste de la scène pour le balancer dans le public, le ket fâché se met à bouffer sa guitare, Steuve ramasse un tambourin et se transforme en go go dancer agitée, son partenaire ska l'imite, ça va dégénérer, déjà dix disciples les singent.
Jean- Claude, stoïque, mitraille!
'Velocity' en mode Cavendish.. mais qui voilà, Mamie Antoinette, estimant que les pugilistes dansent comme des savates, elle leur fait une démonstration de twist, style Maurice Chevalier 'Le twist du canotier'.
Ambiance retro!
Dédicace pour Thierry, 'Drunky blues'!
Merde, problème, temps mort, ma guitare est malade, bourrez-vous la gueule, on répare et on revient!
Tu parles, 20' de mutisme, l'Excelsior se pose des questions.
Mettons le hiatus sur le compte 'péché de jeunesse', il est vrai que les trois autres musiciens auraient pu meubler en jammant, mais non, sont partis s'abreuver laissant le petit Thomas bricoler.
Le break n'a pas eu le don d'assagir les boxeuses, on reprend où on en était resté en jam.( ' It's an experience').
Etant passé à la cadence accélérée pendant la pause forcée ( trois pure malt, une légère dose de coca), Thierry décide de passer au stade de choriste et saisit le micro du bassiste, puis pris d'une brusque inspiration, il refile la guitare à Patrick Ouchène, c'est reparti pour un glorieux 'Gloria', avec en vedette le joyeux Suggs et ses hurlements de loup en rut.
Faudra faire gaffe au contrôle antidopage cette nuit!
Tu dis, Titi...ça part toujours en couille les soirées Underground !
Mais non, mais non...
'All is your fault' avec un nouvel intervenant au chant, my name is Kojak, et pour clore le carnaval ' Flashing Light'.
Tu viens, Dop, gueule Steuve?
Sagement DJ Saucisse a décliné l'offre.
Sale soirée, on te dit pas dans quel état on est rentré chez Madame!
Le Central n'est pas mieux, un rendez-vous de bobos prétentieux, le Monk c'est pour la pseudo intelligentsia fumant la pipe et lisant le Standaard, on te parle pas des bistrots pour touristes, ni des coins, tels que le LR6, qu'il vaut mieux éviter, l'antre rock'n roll, désormais , se déniche à Jette: l'Excelsior!
Si t'as pas peur des vieux loups de mer, pirates en tous genres, ayant été éjectés de tous les autres commerces ( le Dop, Mademoiselle Tanja, Ivan Nervous Shakes, Patriiick O. + une mafia d'édentés et de roturières ayant vécu 26 vies qui auraient pu inspirer John Fante) c'est à l'Excelsior que tu dois te rendre!
En ce samedi brumeux, la fine équipe de Going Underground ( Salut Fred, où est Thierry Steady Go? Il peaufine son make-up et arrive...) a prévu un concert suivi d'un deejay set, les bénéfices de la soirée permettront l'enregistrement d'une rondelle par les jeunes mods lillois, The Arrogants!
The Arrogants
Formés en 2008 dit la bio... Fichtre, vu la terrine des protagonistes, ils ont fondé leur groupe alors qu'ils se trouvaient en seconde primaire!
Thomas Babczynski – guitare, chant /Louis Szymanowski - basse, raybans, second chanteur /Martin Tournemire – orgue ( un Farfisa) et Hugo El Hadeuf- drums, ressuscitent la Teddy Boy culture, typiquement British... fringues Savile Row et brothel creepers marchandées aux puces, Union Jack fixé au mur, moues suffisantes comme il sied aux arrogants et surtout des beats te renvoyant au temps béni des Who, Kinks, Swinging Blue Jeans, Dave Clark Five, The Creation, the Yardbirds etc... en surprenant une conversation, tu entends un ancêtre mentionner 'My friend Jack', se souvenait plus de l'identité des créateurs, lui ai pas soufflé The Smoke car le brave gars était du type RickyBilly!
Une introduction allumée de Thierry Steady Go, whisky coca tonight, et les gamins balancent leur première salve, 'UFO', un instrumental graisseux sentant bon le early British rhythm and blues.
En fermant les paupières tu peux imaginer te trouver au Crawdaddy en 1963/1964.
C'est surtout le son caractéristique du Farfisa qui secoue les sens, t'as toujours eu un faible pour Sam the Sham, Sir Douglas Quintet, Paul Revere and the Raiders ou ? and the Mysterians ( ces derniers utilisaient le concurrent, le Vox organ).
'Mister Devil' guitare saturée, rythmique qui pulse, Farfisa qui vadrouille, vocaux hargneux, à tes côtés la faune locale s'agite et la bière voltige.
'Paranoïa', comment avais-tu pu oublier de mentionner le Spencer Davis Group, un des meilleurs produits British beat!
' Too much lies' - 'I'm gonna leave you'- le méchant 'Fucking Mozart', les Nordistes impressionnent: right attitude, saine agressivité, un son légèrement crade, l'Excelsior jerke!
Pas pour rien qu'ils pourront jouer avant les Pretty Things à la fin du mois ( le Nautilys Comines - Festival Tour De Chauffe)!
Thierry le Mod en mode boxeur fou a trouvé un sparring-partner, le cousin de Suggs qui arbore un magnifique galurin The Specials, son jeu de jambes souple lui permet d'éviter les jabs vicieux et uppercuts hésitants du deejay imbibé.
Il est plus prudent de s'approcher du bar afin de permettre aux danseuses folles de poursuivre leur exhibition au rythme de 'Martin's ballad'.
Un psychedelic blues aux relents 'Psychotic reaction' ( Count Five), soudain, vire 'Gloria'.
Il n'en fallait pas plus pour enflammer Monsieur Steuve, il arrache le petit guitariste de la scène pour le balancer dans le public, le ket fâché se met à bouffer sa guitare, Steuve ramasse un tambourin et se transforme en go go dancer agitée, son partenaire ska l'imite, ça va dégénérer, déjà dix disciples les singent.
Jean- Claude, stoïque, mitraille!
'Velocity' en mode Cavendish.. mais qui voilà, Mamie Antoinette, estimant que les pugilistes dansent comme des savates, elle leur fait une démonstration de twist, style Maurice Chevalier 'Le twist du canotier'.
Ambiance retro!
Dédicace pour Thierry, 'Drunky blues'!
Merde, problème, temps mort, ma guitare est malade, bourrez-vous la gueule, on répare et on revient!
Tu parles, 20' de mutisme, l'Excelsior se pose des questions.
Mettons le hiatus sur le compte 'péché de jeunesse', il est vrai que les trois autres musiciens auraient pu meubler en jammant, mais non, sont partis s'abreuver laissant le petit Thomas bricoler.
Le break n'a pas eu le don d'assagir les boxeuses, on reprend où on en était resté en jam.( ' It's an experience').
Etant passé à la cadence accélérée pendant la pause forcée ( trois pure malt, une légère dose de coca), Thierry décide de passer au stade de choriste et saisit le micro du bassiste, puis pris d'une brusque inspiration, il refile la guitare à Patrick Ouchène, c'est reparti pour un glorieux 'Gloria', avec en vedette le joyeux Suggs et ses hurlements de loup en rut.
Faudra faire gaffe au contrôle antidopage cette nuit!
Tu dis, Titi...ça part toujours en couille les soirées Underground !
Mais non, mais non...
'All is your fault' avec un nouvel intervenant au chant, my name is Kojak, et pour clore le carnaval ' Flashing Light'.
Tu viens, Dop, gueule Steuve?
Sagement DJ Saucisse a décliné l'offre.
Sale soirée, on te dit pas dans quel état on est rentré chez Madame!
samedi 16 novembre 2013
Oh Land, Ballet School, Owen Evans- Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 15 novembre 2013
Diantre, double avant-programme, faudra prévoir de l'Alka-Seltzer!
20:00 une Orangerie qui attend les éternels tardifs, sur scène Owen Evans!
Vassiliu: 'Qui c'est celui-là?'
Un mec avec une guitare, Pierrot, il doit sa présence ici au fait qu'il fait partie du band de Nanna Øland Fabricius!
Pas une sinécure de retrouver la trace de ce jeune homme sur le net, en creusant tu trouves un artiste inventorié comme étant Owen Beverly, résidant à Brooklyn.
Un EP retrouvé, ' Drunk Lover', sur scène pendant un peu moins de trente minutes!
Verdict: un brave petit gars, gentil tout plein, qui balance 5/6 titres anodins, trois accords de guitare à chaque coup, un chant neutre, le style de truc qui fait un excellent bruit de fond dans une brasserie où le plat du jour te coûtera 9 €.
Pas de tripes, pas de hop, une statue statique qui fait djing djing djing..
Après deux mélodies tu te commandes une Jupiler au bar, tu reviens, même scénario!
Quoi des titres?
Jupiler, on t'a dit... bon, il y a une session Daytrotter nommée French Camp, on te signale que les versions gravées sentent bon l'americana et sonnent mieux que le vécu.
Il nous a informés que le dernier suppositoire avait pour nom 'Albatross', un oiseau sans ailes c'est aussi con qu'un oiseau sans tête.
Applaudissements polis!
Ballet School
Tutu, ballerines, rampe, professeur vieille fille imperturbable?
Non, un trio basé à Berlin, composé de l' attractive blonde, Rosie Blair - de Michel Collet ( guitare) - et de Louis McGuire, aux drums.
Genre?
80's synth pop /alternative dance pop, mouvance Grimes, Chvrches, AlunaGeorge and so on..
Un EP sorti il y a quelques semaines, ' Boys Again'.
Point fort: la gestuelle et le caractère photogénique de Rosie.
Points faibles: tout le reste!
Démarrage confus, voix couverte par la batterie, le mixeur réussit toutefois à rendre l'indie pop sautillant audible, mais, très vite, ton attention est braquée sur les évolutions de Rosie, si son chant pointu peut agacer, ses pas de danses convulsifs et ses exercices de pole dancing effectués avec le pied de micro interpellent tes sens.
Visuellement, le spectacle est attrayant.
Sept titres, les quatre repris sur l'extended play ( Ghost / Heartbeat Overdrive / Crush/ Yaoi) et trois autres, mixant fresh pop, style Madonna époque 'Holiday', passages éthérés à la Cocteau Twins, sons de guitare New Wave et drumming binaire.
Le Guardian, bienveillant: it will make you pirouette!
Béjart: il y a encore du boulot!
JP: mooi meisje!
Oh Land!
La Danoise Nanna Øland Fabricius ( Oh Land) vit désormais à Brooklyn, c'est son second album, 'Oh Land'; bourré de tubes qui l'a fait connaître internationalement, depuis les fans se sont rués sur un troisième opus ' Wish Bone'.
La France: "Une musique pop électronique et expérimentale, à la fois fraîche et spontanée, qui vous saisit en un rien de temps".
Bien vu, la France!
Les Pays-Bas: "Oh Land, een erg plezante afwisseling tussen alle bekende muziek door."
Niet dom!
Billboard: " She looks like German model Claudia Schiffer and sounds like the Cardigans' Nina Persson."
Bingo!
Une Orangerie bien remplie, un public hétéroclite qui n'est pas venu pour se casser la tête, le mot d'ordre du jour: let's have fun avec une bonne couche d' electro hitparade-pop!
Le band: Owen Beverly/ Evans à la guitare, il se révèlera bien plus efficace et agité que durant son gig - un batteur présenté comme étant Simon - une choriste ( Katrine?) et un homme à tout faire aux synthés, claviers, programming, travaux de plomberie ( pas présenté, what a shame!) - Nanna pianote, sourit, raconte des salades et chante divinement.
Le piano dream pop 'Cherry on top' ouvre, pétillant comme un mousseux frappé, d'ailleurs ...And now the champagne’s raining on your window..
Coucou, Bruxelles, c'était long, non, deux ans, I'm always confused quand je débarque chez vous, you, Belgian, you speak five languages, no...Dutch, Flemish, le Brusseleir, le West Vloams et quoi encore?
La langue de bois, madame!
' Pyromaniac' dansant et catchy, plus pop que Lykke Li ou Austra, moins pute que Lady Gaga.
A 13 ans, suis envoyée chez vous pour un échange scolaire, j'aboutis dans une famille d'accueil austère, je me fais chier, trouve des jumelles et me mets à épier les voisins... bordel, la honte quand ceux-ci sont venus se plaindre... voici 'Bird in an aeroplane', suivi du scratchy 'Love a man dead' au phrasé hoquetant.
Mais, non de non, ce micro m'énerve, it doesn't want me to sing, il vient s'étaler à mes pieds , la ballade 'Wolf and I', a été co-écrite avec Owen, elle virera tribal dance au dernier acte avec un guitariste survolté.
De jolis effets de voix décorent la Julie Andrews sounding ballad '3 Chances'.
Féérique!
Percussive beats, rapping vocals, le remuant 'My Boxer' cogne puis on revient au calme relatif avec le mélancolique et majestueux 'Next summer'.
Le ton devient dramatique, 'Perfection' , fabuleux hit de l'album précédent.
Une nuit dans une boîte à København, je ne parviens pas à m'amuser, I was so desperately in love, suis partie me réfugier au vestiaire pour composer 'Heavy eyes' au final furieux.
'Green card' précède le blockbuster ' Rainbow' , dont le chorus " You can make it click, making me pop Going for the goal with the clean cut..." sera repris par la salle entière tandis que la belle Danoise s'applique à rythmer la mélodie en fingersnaps.
Un bain de jouvence, tout à coup tu retrouves tes quinze ans, ta timidité maladive et ta faculté d'émerveillement.
Beats electro, vocaux caoutchouteux, un autoportrait tracé à gros traits, ' Renaissance girl'.
Un des points forts du show la dérision, Nanna ne se prend pas au sérieux, elle s'amuse, nous aussi!
' Sleepy town', la vie en tournée, et le dernier pétard, l'hymne 'Sun of a gun', terminent ce set réjouissant.
Bis
Une grosse baffe, une tendre torch song 'Love you better'.
Splendide...I will love you better when I am old... ta voisine sèche une larme.
Retour du band au complet pour ' White Nights'.
Indiepop can be bewitching!
20:00 une Orangerie qui attend les éternels tardifs, sur scène Owen Evans!
Vassiliu: 'Qui c'est celui-là?'
Un mec avec une guitare, Pierrot, il doit sa présence ici au fait qu'il fait partie du band de Nanna Øland Fabricius!
Pas une sinécure de retrouver la trace de ce jeune homme sur le net, en creusant tu trouves un artiste inventorié comme étant Owen Beverly, résidant à Brooklyn.
Un EP retrouvé, ' Drunk Lover', sur scène pendant un peu moins de trente minutes!
Verdict: un brave petit gars, gentil tout plein, qui balance 5/6 titres anodins, trois accords de guitare à chaque coup, un chant neutre, le style de truc qui fait un excellent bruit de fond dans une brasserie où le plat du jour te coûtera 9 €.
Pas de tripes, pas de hop, une statue statique qui fait djing djing djing..
Après deux mélodies tu te commandes une Jupiler au bar, tu reviens, même scénario!
Quoi des titres?
Jupiler, on t'a dit... bon, il y a une session Daytrotter nommée French Camp, on te signale que les versions gravées sentent bon l'americana et sonnent mieux que le vécu.
Il nous a informés que le dernier suppositoire avait pour nom 'Albatross', un oiseau sans ailes c'est aussi con qu'un oiseau sans tête.
Applaudissements polis!
Ballet School
Tutu, ballerines, rampe, professeur vieille fille imperturbable?
Non, un trio basé à Berlin, composé de l' attractive blonde, Rosie Blair - de Michel Collet ( guitare) - et de Louis McGuire, aux drums.
Genre?
80's synth pop /alternative dance pop, mouvance Grimes, Chvrches, AlunaGeorge and so on..
Un EP sorti il y a quelques semaines, ' Boys Again'.
Point fort: la gestuelle et le caractère photogénique de Rosie.
Points faibles: tout le reste!
Démarrage confus, voix couverte par la batterie, le mixeur réussit toutefois à rendre l'indie pop sautillant audible, mais, très vite, ton attention est braquée sur les évolutions de Rosie, si son chant pointu peut agacer, ses pas de danses convulsifs et ses exercices de pole dancing effectués avec le pied de micro interpellent tes sens.
Visuellement, le spectacle est attrayant.
Sept titres, les quatre repris sur l'extended play ( Ghost / Heartbeat Overdrive / Crush/ Yaoi) et trois autres, mixant fresh pop, style Madonna époque 'Holiday', passages éthérés à la Cocteau Twins, sons de guitare New Wave et drumming binaire.
Le Guardian, bienveillant: it will make you pirouette!
Béjart: il y a encore du boulot!
JP: mooi meisje!
Oh Land!
La Danoise Nanna Øland Fabricius ( Oh Land) vit désormais à Brooklyn, c'est son second album, 'Oh Land'; bourré de tubes qui l'a fait connaître internationalement, depuis les fans se sont rués sur un troisième opus ' Wish Bone'.
La France: "Une musique pop électronique et expérimentale, à la fois fraîche et spontanée, qui vous saisit en un rien de temps".
Bien vu, la France!
Les Pays-Bas: "Oh Land, een erg plezante afwisseling tussen alle bekende muziek door."
Niet dom!
Billboard: " She looks like German model Claudia Schiffer and sounds like the Cardigans' Nina Persson."
Bingo!
Une Orangerie bien remplie, un public hétéroclite qui n'est pas venu pour se casser la tête, le mot d'ordre du jour: let's have fun avec une bonne couche d' electro hitparade-pop!
Le band: Owen Beverly/ Evans à la guitare, il se révèlera bien plus efficace et agité que durant son gig - un batteur présenté comme étant Simon - une choriste ( Katrine?) et un homme à tout faire aux synthés, claviers, programming, travaux de plomberie ( pas présenté, what a shame!) - Nanna pianote, sourit, raconte des salades et chante divinement.
Le piano dream pop 'Cherry on top' ouvre, pétillant comme un mousseux frappé, d'ailleurs ...And now the champagne’s raining on your window..
Coucou, Bruxelles, c'était long, non, deux ans, I'm always confused quand je débarque chez vous, you, Belgian, you speak five languages, no...Dutch, Flemish, le Brusseleir, le West Vloams et quoi encore?
La langue de bois, madame!
' Pyromaniac' dansant et catchy, plus pop que Lykke Li ou Austra, moins pute que Lady Gaga.
A 13 ans, suis envoyée chez vous pour un échange scolaire, j'aboutis dans une famille d'accueil austère, je me fais chier, trouve des jumelles et me mets à épier les voisins... bordel, la honte quand ceux-ci sont venus se plaindre... voici 'Bird in an aeroplane', suivi du scratchy 'Love a man dead' au phrasé hoquetant.
Mais, non de non, ce micro m'énerve, it doesn't want me to sing, il vient s'étaler à mes pieds , la ballade 'Wolf and I', a été co-écrite avec Owen, elle virera tribal dance au dernier acte avec un guitariste survolté.
De jolis effets de voix décorent la Julie Andrews sounding ballad '3 Chances'.
Féérique!
Percussive beats, rapping vocals, le remuant 'My Boxer' cogne puis on revient au calme relatif avec le mélancolique et majestueux 'Next summer'.
Le ton devient dramatique, 'Perfection' , fabuleux hit de l'album précédent.
Une nuit dans une boîte à København, je ne parviens pas à m'amuser, I was so desperately in love, suis partie me réfugier au vestiaire pour composer 'Heavy eyes' au final furieux.
'Green card' précède le blockbuster ' Rainbow' , dont le chorus " You can make it click, making me pop Going for the goal with the clean cut..." sera repris par la salle entière tandis que la belle Danoise s'applique à rythmer la mélodie en fingersnaps.
Un bain de jouvence, tout à coup tu retrouves tes quinze ans, ta timidité maladive et ta faculté d'émerveillement.
Beats electro, vocaux caoutchouteux, un autoportrait tracé à gros traits, ' Renaissance girl'.
Un des points forts du show la dérision, Nanna ne se prend pas au sérieux, elle s'amuse, nous aussi!
' Sleepy town', la vie en tournée, et le dernier pétard, l'hymne 'Sun of a gun', terminent ce set réjouissant.
Bis
Une grosse baffe, une tendre torch song 'Love you better'.
Splendide...I will love you better when I am old... ta voisine sèche une larme.
Retour du band au complet pour ' White Nights'.
Indiepop can be bewitching!
Anny Gould, 'Reine des Juke Boxes', chantait Vian, Mouloudji, Ferré ou Aznavour...
Marcelle Trillet ( Paris, 1920) devient Anny Gould et chante, c'était juste après la seconde guerre mondiale.
Le vrai départ a lieu en 1948, elle remporte le prix Lucienne Boyer à Deauville, sa carrière est sur les rails, elle assure la première partie de Fréhel, à l'époque on cataloguait les artistes se produisant en avant-programme de vedette américaine ( me souviens d'un concert à l'AB où Joe Dassin était vedette américaine et Hugues Aufray, vedette tout court!).
Elle est signée chez Pathé Marconi et chante les plus grands " Le gars de Rochechouart ", signé Boris Vian/ H Salvador - le fantastique 'Un jour tu verras' de Mouloudji, ou Léo Ferré et Charles Aznavour.
Sa version française de 'Only You' ( Les Platters') fera un tabac.
Avec l'avènement du yé yé son étoile pâlit pour revenir à la surface en 2003, grâce à Pascal Sevran.
Son parcours s'achève le 14 novembre!
Le vrai départ a lieu en 1948, elle remporte le prix Lucienne Boyer à Deauville, sa carrière est sur les rails, elle assure la première partie de Fréhel, à l'époque on cataloguait les artistes se produisant en avant-programme de vedette américaine ( me souviens d'un concert à l'AB où Joe Dassin était vedette américaine et Hugues Aufray, vedette tout court!).
Elle est signée chez Pathé Marconi et chante les plus grands " Le gars de Rochechouart ", signé Boris Vian/ H Salvador - le fantastique 'Un jour tu verras' de Mouloudji, ou Léo Ferré et Charles Aznavour.
Sa version française de 'Only You' ( Les Platters') fera un tabac.
Avec l'avènement du yé yé son étoile pâlit pour revenir à la surface en 2003, grâce à Pascal Sevran.
Son parcours s'achève le 14 novembre!
vendredi 15 novembre 2013
Douglas Firs - Candelaershuys- Uccle- le 14 novembre 2013
Première rencontre avec Douglas Firs, 2008, Halle ( Stroppenconcerten), quelques mois après leur aspersion au dessus des fonts baptismaux de la Sint-Martinuskerk.
Les gamins, Gertjan et son aîné, Sem Van Hellemont, t'avaient déjà impressionné, du potentiel, tu écrivais.
Faut croire que pour une fois la boule de cristal n'a pas menti, un album ( 'Shimmer and Glow') loué de Duinbergen à Zutendaal , un calendrier concert des plus chargés, comme le proclame Indiestyle, désormais la latte frôle des hauteurs avoisinant le record de Belgique, établi par Eddy Annys en 1985.
Douglas Firs, c'est essentiellement Gertjan, les comparses vont et viennent selon leur agenda, à Genk ( C-mine) ils étaient quatre, ce soir, au Candelaers, peu garni, retour aux sources, les frangins sont deux en piste!
Un démarrage en solitaire, une acoustique pour entamer la ballade romantique et biblique 'I will follow you into the dark' de Death Cab for Cutie.
Le ton est donné, oublie la gaudriole, le set sera mélancolique
...Love of mine
Someday you will die
But I'll be close behind
I'll follow you into the dark...
Euh, ne sais pas comment m'y prendre quel idiome pratiquez-vous à Uccle?
Le brusseleir, fuse la réponse!
La suivante 'I know this feeling' est prévue pour le second LP, la version finale sera habillée par un Fender Rhodes et un chorus vocal imposant, ce soir je vous sers la version light.
Une nouvelle fois les similitudes vocales avec le timbre nasal de Jackson Browne t'étourdissent;
Cet americana des Brabantse Kouters vaut toutes les marchandises made in the USA, de Ryan Bingham aux Flying Burrito Brothers en passant par James Taylor... Douglas Firs est de cette trempe.
Le plaintif 'Through watery eyes', s'énervant en fin de morceau, confirme le propos.
Uccle, voilà Sem.
Il prend place derrière les claviers et assurera les backings, discrètement mais, oh combien, efficacement!
Bonus track sur le CD, 'I will let you down', titre qui te donne la chair de poule.
Faudra m'expliquer pourquoi tant de groupes chantent 'Caroline'...Status Quo, Neil Diamond, Lou Reed, Concrete Blonde, Cheap Trick, David Gray...la Caroline de Gertjan est rock, les harmonies vocales l'adoucissent.
Une électrique pour le mordant 'Dirty dog', un blues/ Southern rock percutant et dans la même veine 'Isn't it weird ?' décoré d'un jeu de piano sautillant te rappelant Leon Russell.
Tu fonds à chaque fois que tu entends la ballade ' Shimmer and glow'...don't let me fall into chaos, I wanna go home...
Alfred, brave homme, tu disais faut récompenser ceux qui ont rendu de grands services à l'humanité, aiguille l'Académie Royale vers Douglas Firs, s v p!
J'étais dans le Morvan pour me ressourcer, je décide de faire le tour du lac, cette étendue d'eau s'est avérée fort vaste, me suis paumé, j'étais pas à l'aise, mais ne croyez pas que 'Misunderstood' retrace cette expérience peu glorieuse, cette ballade lumineuse a été composée avant mes égarements.
Les close harmonies sont aussi délectables que celles des meilleurs Eagles.
Kathleen Edwards, 'Mercury'!
Pour Freddie?
Pas tout à fait, il s'agit de l'automobile luxueuse dessinée par Edsel Ford, le fils de l'autre.
Ai également voyagé chez Tonton Sam, ai ramené cette Gibson de 1968, ma vieille guitare est jalouse, pour l'amadouer je l'utilise ce soir, voici le tendre ' Baby Jack'.
Le public écoute silencieusement, l'atmosphère est intimiste, pourtant 'Apple' sera convulsif, tout comme la suivante, le méchant blues d'inspiration Hendrix 'I don't think you're good to have around'.
Solo, again!
Marc Didden, dans sa rubrique du Morgen, estime qu'un chanteur ne doit pas mettre son coeur à nu ( il accepte une exception, Joni Mitchell), je vais toutefois ignorer son avis, voici 'That kind of thing' une confession intime que ne renierait pas Jim Croce.
Retour de Sem, les Everly Bros, ' Sleepless Nights' , un chef-d'oeuvre de délicatesse.
La dernière, le nerveux 'Pretty legs and things to do'.
Bis
Gertjan derrière les clavier, une prédiction optimiste 'The Winter Sun Is Gonna Last’.
Gertjan, t'avais promis qu'elle serait joyeuse...summer's leaving, she's about to do the same... c'est ta définition de l'allégresse?
Tot morgen, Michel!
JP et ses objectifs regagnent le Limbourg!
Les gamins, Gertjan et son aîné, Sem Van Hellemont, t'avaient déjà impressionné, du potentiel, tu écrivais.
Faut croire que pour une fois la boule de cristal n'a pas menti, un album ( 'Shimmer and Glow') loué de Duinbergen à Zutendaal , un calendrier concert des plus chargés, comme le proclame Indiestyle, désormais la latte frôle des hauteurs avoisinant le record de Belgique, établi par Eddy Annys en 1985.
Douglas Firs, c'est essentiellement Gertjan, les comparses vont et viennent selon leur agenda, à Genk ( C-mine) ils étaient quatre, ce soir, au Candelaers, peu garni, retour aux sources, les frangins sont deux en piste!
Un démarrage en solitaire, une acoustique pour entamer la ballade romantique et biblique 'I will follow you into the dark' de Death Cab for Cutie.
Le ton est donné, oublie la gaudriole, le set sera mélancolique
...Love of mine
Someday you will die
But I'll be close behind
I'll follow you into the dark...
Euh, ne sais pas comment m'y prendre quel idiome pratiquez-vous à Uccle?
Le brusseleir, fuse la réponse!
La suivante 'I know this feeling' est prévue pour le second LP, la version finale sera habillée par un Fender Rhodes et un chorus vocal imposant, ce soir je vous sers la version light.
Une nouvelle fois les similitudes vocales avec le timbre nasal de Jackson Browne t'étourdissent;
Cet americana des Brabantse Kouters vaut toutes les marchandises made in the USA, de Ryan Bingham aux Flying Burrito Brothers en passant par James Taylor... Douglas Firs est de cette trempe.
Le plaintif 'Through watery eyes', s'énervant en fin de morceau, confirme le propos.
Uccle, voilà Sem.
Il prend place derrière les claviers et assurera les backings, discrètement mais, oh combien, efficacement!
Bonus track sur le CD, 'I will let you down', titre qui te donne la chair de poule.
Faudra m'expliquer pourquoi tant de groupes chantent 'Caroline'...Status Quo, Neil Diamond, Lou Reed, Concrete Blonde, Cheap Trick, David Gray...la Caroline de Gertjan est rock, les harmonies vocales l'adoucissent.
Une électrique pour le mordant 'Dirty dog', un blues/ Southern rock percutant et dans la même veine 'Isn't it weird ?' décoré d'un jeu de piano sautillant te rappelant Leon Russell.
Tu fonds à chaque fois que tu entends la ballade ' Shimmer and glow'...don't let me fall into chaos, I wanna go home...
Alfred, brave homme, tu disais faut récompenser ceux qui ont rendu de grands services à l'humanité, aiguille l'Académie Royale vers Douglas Firs, s v p!
J'étais dans le Morvan pour me ressourcer, je décide de faire le tour du lac, cette étendue d'eau s'est avérée fort vaste, me suis paumé, j'étais pas à l'aise, mais ne croyez pas que 'Misunderstood' retrace cette expérience peu glorieuse, cette ballade lumineuse a été composée avant mes égarements.
Les close harmonies sont aussi délectables que celles des meilleurs Eagles.
Kathleen Edwards, 'Mercury'!
Pour Freddie?
Pas tout à fait, il s'agit de l'automobile luxueuse dessinée par Edsel Ford, le fils de l'autre.
Ai également voyagé chez Tonton Sam, ai ramené cette Gibson de 1968, ma vieille guitare est jalouse, pour l'amadouer je l'utilise ce soir, voici le tendre ' Baby Jack'.
Le public écoute silencieusement, l'atmosphère est intimiste, pourtant 'Apple' sera convulsif, tout comme la suivante, le méchant blues d'inspiration Hendrix 'I don't think you're good to have around'.
Solo, again!
Marc Didden, dans sa rubrique du Morgen, estime qu'un chanteur ne doit pas mettre son coeur à nu ( il accepte une exception, Joni Mitchell), je vais toutefois ignorer son avis, voici 'That kind of thing' une confession intime que ne renierait pas Jim Croce.
Retour de Sem, les Everly Bros, ' Sleepless Nights' , un chef-d'oeuvre de délicatesse.
La dernière, le nerveux 'Pretty legs and things to do'.
Bis
Gertjan derrière les clavier, une prédiction optimiste 'The Winter Sun Is Gonna Last’.
Gertjan, t'avais promis qu'elle serait joyeuse...summer's leaving, she's about to do the same... c'est ta définition de l'allégresse?
Tot morgen, Michel!
JP et ses objectifs regagnent le Limbourg!
Hannah Judson - T A G City - Bruxelles, le 14 novembre 2013
TAG City, Tunnel Brabant passage Rogier, une troisième salle, découverte lors des journées portes ouvertes comme lieu d'exposition, pour le lunch-concert du jour, qui commencera avec un léger retard , contrariétés d'ordre technique.
En collaboration avec les Soirées Cerises: Hannah Judson!
Préface: hello, my name is Hannah Judson, born in Brunswick, Maine, active au sein d'alternative bands à Chicago avant d'émigrer vers la Ville Lumière où elle poursuit une carrière de singer- songwriter tendance roots/ lo-fi.
Un album: 'Underbelly', des louanges...grâce, profondeur et douceur!
Une guitare, une voix que certains étiquetteront de ethereal en pensant à Joan Baez , d'autres, encore plus romanesques, oseront a nightingale whisper.
Un premier folk intimiste, 'Siren', chanté d'un timbre posé au phrasé clair, très vite, tu te laisses guider par l'artiste qui te balade dans un univers bittersweet proche d'Aimee Mann, Beth Orton ou Heather Nova.
'Waltz me' à l' intitulé explicite.
Après le gig tu lui parles de Tish Hinojosa , elle ignore l'existence de la native de San Antonio.
Toi, c'est Tish que tu imagines entendre chanter cette valse mélancolique.
La genèse de mes écrits se trouvent dans les nouvelles lues dans les journaux, certains faits m'inspirent, 'Plunge' par contre fait suite à une soirée arrosée.
'Sweet dream' est empreint d'un ton mélancolique, le rose s'estompe pour faire place à des teintes automnales.
Plus animée sera la plage 'Freedom'.
Tu classeras le folk de facture classique de Miss Judson aux côtés des oeuvres de Leonard Cohen, Judy Collins ou Buffy Sainte-Marie.
Prêts pour un bain mythologique?
'River Jordan', le Jourdain a pas mal inspiré la gent folk ou gospel.
Peter, Paul and Mary - Joan Baez - le fabuleux 'Eve of destruction' de Barry McGuire - le traditional ' The Wayfaring Stranger' etc..
Pouvez-vous m'éclairer, est-ce le métro qui passe au dessus de nos crânes?
Les trains, lady!
OK, 'Metro' is an appropriate title, il m'a été inspiré par le Métropolitain parisien.
Aux accents de Spanish Caravan, un trajet dans le Paris souterrain suivi de 'Come as you are', ne cite pas Kurt Cobain, aucun rapport!
Pour la petite histoire aucun morceau précité ne se trouve sur l'album!
En arrière-plan une carte postale sépia, l'amer ' Open spaces', un coin de voile levé sur une peine de coeur.
Hier, je me produisais à Gand, sinon ça faisait un bail que je n'avais plus foulé une scène belge, ce soir, je joue au Rock Classic, you know, en France je suis soutenue par un band, ici vous avez droit à une formulé épurée de mes titres, voici le murmuré et affecté 'No harm done'.
Vulnérabilité rime avec lucidité et légère amertume...someone always pays the price...une peine de coeur ne se soigne pas avec du sparadrap!
My Chicago sad story, 'Cheater at hearts', précieux et désolant comme les Laura Nyro les plus tourmentés.
Le dernier titre n'est pas une chanson d'amour destinée à mon iPhone, le délicat ' i h8 2 1/2 2 tell u' statue...love is not for the weak...pour à nouveau, modestement, dévoiler une errance amoureuse qui s'évapore.
Un concert intimiste non dénué d'intérêt!
En collaboration avec les Soirées Cerises: Hannah Judson!
Préface: hello, my name is Hannah Judson, born in Brunswick, Maine, active au sein d'alternative bands à Chicago avant d'émigrer vers la Ville Lumière où elle poursuit une carrière de singer- songwriter tendance roots/ lo-fi.
Un album: 'Underbelly', des louanges...grâce, profondeur et douceur!
Une guitare, une voix que certains étiquetteront de ethereal en pensant à Joan Baez , d'autres, encore plus romanesques, oseront a nightingale whisper.
Un premier folk intimiste, 'Siren', chanté d'un timbre posé au phrasé clair, très vite, tu te laisses guider par l'artiste qui te balade dans un univers bittersweet proche d'Aimee Mann, Beth Orton ou Heather Nova.
'Waltz me' à l' intitulé explicite.
Après le gig tu lui parles de Tish Hinojosa , elle ignore l'existence de la native de San Antonio.
Toi, c'est Tish que tu imagines entendre chanter cette valse mélancolique.
La genèse de mes écrits se trouvent dans les nouvelles lues dans les journaux, certains faits m'inspirent, 'Plunge' par contre fait suite à une soirée arrosée.
'Sweet dream' est empreint d'un ton mélancolique, le rose s'estompe pour faire place à des teintes automnales.
Plus animée sera la plage 'Freedom'.
Tu classeras le folk de facture classique de Miss Judson aux côtés des oeuvres de Leonard Cohen, Judy Collins ou Buffy Sainte-Marie.
Prêts pour un bain mythologique?
'River Jordan', le Jourdain a pas mal inspiré la gent folk ou gospel.
Peter, Paul and Mary - Joan Baez - le fabuleux 'Eve of destruction' de Barry McGuire - le traditional ' The Wayfaring Stranger' etc..
Pouvez-vous m'éclairer, est-ce le métro qui passe au dessus de nos crânes?
Les trains, lady!
OK, 'Metro' is an appropriate title, il m'a été inspiré par le Métropolitain parisien.
Aux accents de Spanish Caravan, un trajet dans le Paris souterrain suivi de 'Come as you are', ne cite pas Kurt Cobain, aucun rapport!
Pour la petite histoire aucun morceau précité ne se trouve sur l'album!
En arrière-plan une carte postale sépia, l'amer ' Open spaces', un coin de voile levé sur une peine de coeur.
Hier, je me produisais à Gand, sinon ça faisait un bail que je n'avais plus foulé une scène belge, ce soir, je joue au Rock Classic, you know, en France je suis soutenue par un band, ici vous avez droit à une formulé épurée de mes titres, voici le murmuré et affecté 'No harm done'.
Vulnérabilité rime avec lucidité et légère amertume...someone always pays the price...une peine de coeur ne se soigne pas avec du sparadrap!
My Chicago sad story, 'Cheater at hearts', précieux et désolant comme les Laura Nyro les plus tourmentés.
Le dernier titre n'est pas une chanson d'amour destinée à mon iPhone, le délicat ' i h8 2 1/2 2 tell u' statue...love is not for the weak...pour à nouveau, modestement, dévoiler une errance amoureuse qui s'évapore.
Un concert intimiste non dénué d'intérêt!
jeudi 14 novembre 2013
MLB ( Marie - Laure Béraud) au café Central- Bruxelles, le 13 novembre 2013
MLB, soyons clairs, Marie-Laure Béraud n'a rien à voir avec le Mouvement de Libération des Bigotes, MLB semble être sa nouvelle identité artistique et, après quelques mois d'absences sur nos scènes nationales, la Brussels-based Française, dixit The Belgian Pop and Rock Archives, revient avec deux palets: 'Que voulez-vous' et, en format vinyle ( auto-produit), l'album jazz 'Rough' .
Comme lors de ta dernière rencontre avec l'archétype de la femme fatale, la Salomé décadente d'Oscar Wilde est accompagnée par quelques pointures: Yannick Dupont ( drums) et le Flying Horseman, Bert Dockx, à la guitare, tous deux déjà présents au Music Village en 2011, tandis qu'à la basse, on verra Milan Warmoeskerken, un autre cavalier volant.
Marie-Laure sirote une Chartreuse en attendant le retour des musiciens, perdus dans la nuit bruxelloise, au Central, on est coutumier du fait, l'horaire a toujours été une notion abstraite!
L'équipe est complète, la dame noire s'installe sur un tabouret, de ses doigts effilés flatte le micro et d'une voix rauque entame 'Der Wind hat mir ein Lied erzählt'.
Inévitablement Marlene, la Lola-Lola illuminant les nuits de Der Blaue Engel, vient chatouiller tes neurones, mais la valse sophistiquée est déchirée par de tortueux riffs de guitare.
Le ton est donné, place au climat cabaret enfumé du début de siècle ( le vingtième), adieu monde aseptisé et terne!
'Mesdemoiselles' , il n'y a pas que Gainsbourg à chanter ce mortel ennui, Marie- Laure, héritière de Françoise Sagan, se la joue Brigitte en noir et blanc ... méfiez-vous, quand ils sont beaux, ils sont idiots, quand ils sont vieux, ils sont affreux...en attendant, allez faire la java!
Direction la Castille, 'Salamanca.
La Plaza Mayor, la Casa de las Conchas, l'université?
Laisse le Nikon à l'hôtel, la dame a décidé de noyer un chagrin d'amour fugace dans un bar sombre en se soignant au xérès ou brandy brûlant, sur fond de farandole 'La chanson de Jacky' du Grand Jacques, le maître chanteur!
Un tango automnal ( 'November') aux effluves Tom Waits précède la valse mécanique et grinçante, ' Demain'.
L'amour n'est jamais rose dans l'univers de madame Béraud, son monde ressemble furieusement à celui de Jeanne Moreau, Juliette Gréco, Catherine Sauvage et accessoirement, pour le côté paumé, à celui de la Môme Piaf.
Place à une reprise décalée de 'Call Me' de Blondie.
Debbie Harry en mode Nico.
La plage donnant son titre à l'album, 'Que voulez-vous', le style d' auto-portrait lucide que les responsables des sites Two for Life ou Elite Dating jugent peu satisfaisant.
A revoir, chère dame, vous ne trouverez pas l 'âme soeur en vous décrivant ainsi!
Une plage féministe aux accents rock, ' Le Diable'.
Quelle est la différence entre Don Juan et une nymphomane?
Popol... mais je ne m'appelle pas Paul!
Ai rien compris!
'What' ...everyone is a stranger to everyone...du female alt.country/americana à la Eleni Mandell, Martha Wainwright, mais il faut aller chercher plus loin pour les influences: Nico, Marianne Faithfull, on ajoutera l'amertume et le côté désabusé d'un Johnny Thunders , celui de ' You can't put your arms around a memory'.
Marie- Laure, qu'écoutez-vous quand le spleen vous gagne?
Syd Barrett, voici son 'Terrapin'.
Moins fleur bleue que Tom Odell, par exemple, évidemment, à chacun ses héros!
Un nouveau titre, salement rock, ' Les trahisons'.
Tu m'as trompé!
Plus d'une fois... la belle histoire... pas de quoi en faire un plat, on passe l'éponge!
Tout aussi récent, une vernis yé yé ( cf. Dani, les Jacques Dutronc des sixties, etc...), 'Je suis folle'.
Moi aussi, confesse la petite blonde qui se trémousse depuis le début du set.
Le prochain effort discographique de MLB ( 'Ultra light') sera badin!
Une dernière, l'enfiévré 'Elle' aux accents arabo-andalous.
Superbes envolées de Bert Dockx et salut final.
Un bis!
Faut-il y voir un hommage à Lou Reed, Marie-Laure n'a rien dévoilé, mais 'Femme Fatale' lui va comme un gant!
Le 24/11 MLB se produit à l'Archiduc ( 17:00).
Comme lors de ta dernière rencontre avec l'archétype de la femme fatale, la Salomé décadente d'Oscar Wilde est accompagnée par quelques pointures: Yannick Dupont ( drums) et le Flying Horseman, Bert Dockx, à la guitare, tous deux déjà présents au Music Village en 2011, tandis qu'à la basse, on verra Milan Warmoeskerken, un autre cavalier volant.
Marie-Laure sirote une Chartreuse en attendant le retour des musiciens, perdus dans la nuit bruxelloise, au Central, on est coutumier du fait, l'horaire a toujours été une notion abstraite!
L'équipe est complète, la dame noire s'installe sur un tabouret, de ses doigts effilés flatte le micro et d'une voix rauque entame 'Der Wind hat mir ein Lied erzählt'.
Inévitablement Marlene, la Lola-Lola illuminant les nuits de Der Blaue Engel, vient chatouiller tes neurones, mais la valse sophistiquée est déchirée par de tortueux riffs de guitare.
Le ton est donné, place au climat cabaret enfumé du début de siècle ( le vingtième), adieu monde aseptisé et terne!
'Mesdemoiselles' , il n'y a pas que Gainsbourg à chanter ce mortel ennui, Marie- Laure, héritière de Françoise Sagan, se la joue Brigitte en noir et blanc ... méfiez-vous, quand ils sont beaux, ils sont idiots, quand ils sont vieux, ils sont affreux...en attendant, allez faire la java!
Direction la Castille, 'Salamanca.
La Plaza Mayor, la Casa de las Conchas, l'université?
Laisse le Nikon à l'hôtel, la dame a décidé de noyer un chagrin d'amour fugace dans un bar sombre en se soignant au xérès ou brandy brûlant, sur fond de farandole 'La chanson de Jacky' du Grand Jacques, le maître chanteur!
Un tango automnal ( 'November') aux effluves Tom Waits précède la valse mécanique et grinçante, ' Demain'.
L'amour n'est jamais rose dans l'univers de madame Béraud, son monde ressemble furieusement à celui de Jeanne Moreau, Juliette Gréco, Catherine Sauvage et accessoirement, pour le côté paumé, à celui de la Môme Piaf.
Place à une reprise décalée de 'Call Me' de Blondie.
Debbie Harry en mode Nico.
La plage donnant son titre à l'album, 'Que voulez-vous', le style d' auto-portrait lucide que les responsables des sites Two for Life ou Elite Dating jugent peu satisfaisant.
A revoir, chère dame, vous ne trouverez pas l 'âme soeur en vous décrivant ainsi!
Une plage féministe aux accents rock, ' Le Diable'.
Quelle est la différence entre Don Juan et une nymphomane?
Popol... mais je ne m'appelle pas Paul!
Ai rien compris!
'What' ...everyone is a stranger to everyone...du female alt.country/americana à la Eleni Mandell, Martha Wainwright, mais il faut aller chercher plus loin pour les influences: Nico, Marianne Faithfull, on ajoutera l'amertume et le côté désabusé d'un Johnny Thunders , celui de ' You can't put your arms around a memory'.
Marie- Laure, qu'écoutez-vous quand le spleen vous gagne?
Syd Barrett, voici son 'Terrapin'.
Moins fleur bleue que Tom Odell, par exemple, évidemment, à chacun ses héros!
Un nouveau titre, salement rock, ' Les trahisons'.
Tu m'as trompé!
Plus d'une fois... la belle histoire... pas de quoi en faire un plat, on passe l'éponge!
Tout aussi récent, une vernis yé yé ( cf. Dani, les Jacques Dutronc des sixties, etc...), 'Je suis folle'.
Moi aussi, confesse la petite blonde qui se trémousse depuis le début du set.
Le prochain effort discographique de MLB ( 'Ultra light') sera badin!
Une dernière, l'enfiévré 'Elle' aux accents arabo-andalous.
Superbes envolées de Bert Dockx et salut final.
Un bis!
Faut-il y voir un hommage à Lou Reed, Marie-Laure n'a rien dévoilé, mais 'Femme Fatale' lui va comme un gant!
Le 24/11 MLB se produit à l'Archiduc ( 17:00).
mardi 12 novembre 2013
Tuerie à Brooklyn, trois musiciens abattus!
Soroush Farazmand et son frère Arash Farazmand, tous deux membres des Yellow Dogs et le troubadour Irano-Américain, Ali Eskandarian ont péri abattus, ce 11 novembre, jour où on célèbre l'Armistice, à Brooklyn, vraisemblablement par un ex-membre des Yellow Dogs, saqué du groupe
Les Yellow Dogs se forment à Téhéran en 2006 où leur musique ( de l'indie rock) est proscrite, ils sont obligés de se produire dans des lieux tenus secrets.
Leur histoire sert de base au scénario de l'excellent long-métrage 'No One Knows About Persian Cats'.
Ils quittent l'Iran pour tenter de faire carrière aux States, après un EP, ils sortent le CD Upper Class Complexity et tournent pas mal, en juin dernier ils assuraient encore la première partie de !!! ( Chk Chk Chk).
Le meurtrier présumé s'est donné la mort après les faits!
Les Yellow Dogs se forment à Téhéran en 2006 où leur musique ( de l'indie rock) est proscrite, ils sont obligés de se produire dans des lieux tenus secrets.
Leur histoire sert de base au scénario de l'excellent long-métrage 'No One Knows About Persian Cats'.
Ils quittent l'Iran pour tenter de faire carrière aux States, après un EP, ils sortent le CD Upper Class Complexity et tournent pas mal, en juin dernier ils assuraient encore la première partie de !!! ( Chk Chk Chk).
Le meurtrier présumé s'est donné la mort après les faits!
Barnyard Stompers - Café Aux Trois Rois, Schaerbeek, le 10 novembre 2013
Scharnaval, une gazette schaerbeekoise : "Le cabaret « Aux Trois Rois », construit chaussée d’Haecht, non loin du
passage à gué de la rue de Jérusalem, fut réédifié en 1722 ; c’est la
plus ancienne bâtisse subsistant du Vieux Schaerbeek".
On passe sous silence tes nouvelles tribulations urbaines... plus d'une heure pour atteindre le lieu-dit Place Pogge sur la Chaussée d'Haecht, tu te pointes avec un léger retard Aux Trois Rois.
Le troquet ne paie pas de mine malgré la rénovation réalisée grâce à l’échevine de la Culture néerlandaise Adelheid Byttebier ( ne ris pas, cette verte dame a déjà un éloquent parcours politique), la façade croûle, à l'intérieur, un capharnaüm semblable à la caverne d'Ali Baba et des têtes connues, Bill ( au bar, forcément) Steven et Walter ( + leurs madames), les fervents de rockabilly, et dans un coin, des locaux d'un âge indéfinissable, pas des momies, mais presque. Jacqueline constate, ça sent le tabac chiqué et m'est avis que Hoover ( pas le gars du FBI, le vacuum cleaner) est inconnu dans le coin!
Pour pouvoir accueillir les amateurs de musique, on se débarrasse du jukebox antique et d'autres meubles pas made in Honk Kong, personne connaissait les mandarins à l'époque et même King Kong est apparu plus tard et, vers 14h20', un duo mixte de cambrousards texans, tatoués jusque sur les parties les plus intimes de leur gracieuse anatomie, prend place près de la vitrine: Barnyard Stompers!
Casey Miller, casquette de l'US Army, biceps à rendre jaloux Béa Diallo, ex-champion de Belgique poids moyens, une salopette ignorant l'usage de Dixan, une rutilante Gretsch rouge et une voix grasse idéale pour fredonner le rock et la country et Megan Wise, une noiraude, queue de cheval et lunettes, bas résilles, pour les muscles, même remarque que pour Casey, des sticks, pas de boots, ni de soquettes, elle s'en est affranchie avant de commencer l'aubade.
Ces beaux jeunes gens ont un passé: The Hillbilly Hellcats ( vu il y a quelques années), The Bop Kings, Vibes on Velvet, The Kozmik Kowboyz etc...
Aux pieds du dur une liste de titres ( une trentaine) parmi lesquels ils piochent au gré de leur fantaisie.
Un premier rockabilly servant de mise en jambes, it's a bit early for me, I'm trying to find my voice...
Bois un coup, Casey, propose Steven!
Johnny Cash, 'Cocaine Blues', une comédie à l'américaine puis l'histoire d'une brave fille gagnant sa vie avec son cul, un petit coup de gnôle et une Jupiler, allons-y pour ' Jello Sal' et some boppin rockabilly.
Et celle du faster talker in the South vous la connaissez , on connaît RickyBilly, il n'y a pas pire.
Difficile à suivre ce qu'il narre, l'équilibriste travaille sans filet et ses voltiges vocales épatent ( 'The auctioneer song').
Megan, on leur balance 'Jambalaya'?
A ta guise, Henri!
La superbe murder song 'The long black veil' précède un George Jones endiablé 'White lightening'.
Schaerbeek frappe des talons, le peuple sourit, le menu du jour est bouffable, la bière coule, on ne criera pas au génie toutefois, de bons faiseurs, sans plus!
Pour les camionneurs, 'Heavy Load', Carl Perkins, ça vous va?
Expédie, mec!
'Put your cat clothes on'.
Miaouw! Miaouw!
Un de nos titres ( album 'Outlaws with Chainsaws'), normalement joué au banjo, un blues, il dit, 'When death comes knocking'.
On maintient qu'il s'agit de gospel.
Une petite dernière avant la pause, une copie conforme et fringante d'un Elvis Presley, époque avant Las Vegas.
Break
Jacqueline: je te suggère un passage aux lavatories, un poème écrit en vers solitaires!
Tu déclines, tu viens à peine de digérer le poulet dominical.
Set 2.
Une requête, Johnny Cash.
Pas 'Folsom Prison Blues', tout de même?
Si.
Puis le poisseux 'Truck Drivin' Son-of-a-Bitch'.
Oui, Steven..tu connais le chauffeur?
Non, sa femme!
A true story, people, 'Hillbilly rock'n roll star'.
Raw punkabilly qui éclabousse et bouscule, pas de fioritures, pas de guimauve, du gros rouge qui tache!
Une ou deux vannes concernant une de nos gloires nationales exportée chez les Ricains, Jean-Claude V D, l'intellectuel de gauche, suivi de ' Whiskey in the jar', car on se tape l'Irlande dans quelques jours.
' Bop-a-Lena'... she's my gal, sortez les scoubidou et le hula hoop!
Megan a une théorie: beer makes you sleepy, whiskey makes you play better.
Walter est tout content de leur refiler un triple shot du wiskar imbuvable qu'il a reçu de sa maman.
Hank Williams ( pas 'Kaw-Liga' mentionné sur le papelard) fait place au métallique Link Wray pour revenir à Cash, 'Ring of Fire', pas la meilleure version entendue, celle-ci sentait les Oktober Feesten.
Un costaud chantant 'These boots are made for walking', le chef-d'oeuvre de Nancy Sinatra, c'est pas la gloire.
Il attaque un surf brillant, ce mec sait manier une guitare, et enfin Hank Williams III avant de prendre la route pour le second gig de la journée.
Thank you, Brussels!
Et le bis?
Sans moi, décide Megan qui se rechausse.
Casey, solo, un dernier Man in Black chantant Nine Inch Nails, le formidable 'Hurt'.
Next rockabilly event: le 24 novembre, les Moonlight Howlers au Kriekelaar!
On passe sous silence tes nouvelles tribulations urbaines... plus d'une heure pour atteindre le lieu-dit Place Pogge sur la Chaussée d'Haecht, tu te pointes avec un léger retard Aux Trois Rois.
Le troquet ne paie pas de mine malgré la rénovation réalisée grâce à l’échevine de la Culture néerlandaise Adelheid Byttebier ( ne ris pas, cette verte dame a déjà un éloquent parcours politique), la façade croûle, à l'intérieur, un capharnaüm semblable à la caverne d'Ali Baba et des têtes connues, Bill ( au bar, forcément) Steven et Walter ( + leurs madames), les fervents de rockabilly, et dans un coin, des locaux d'un âge indéfinissable, pas des momies, mais presque. Jacqueline constate, ça sent le tabac chiqué et m'est avis que Hoover ( pas le gars du FBI, le vacuum cleaner) est inconnu dans le coin!
Pour pouvoir accueillir les amateurs de musique, on se débarrasse du jukebox antique et d'autres meubles pas made in Honk Kong, personne connaissait les mandarins à l'époque et même King Kong est apparu plus tard et, vers 14h20', un duo mixte de cambrousards texans, tatoués jusque sur les parties les plus intimes de leur gracieuse anatomie, prend place près de la vitrine: Barnyard Stompers!
Casey Miller, casquette de l'US Army, biceps à rendre jaloux Béa Diallo, ex-champion de Belgique poids moyens, une salopette ignorant l'usage de Dixan, une rutilante Gretsch rouge et une voix grasse idéale pour fredonner le rock et la country et Megan Wise, une noiraude, queue de cheval et lunettes, bas résilles, pour les muscles, même remarque que pour Casey, des sticks, pas de boots, ni de soquettes, elle s'en est affranchie avant de commencer l'aubade.
Ces beaux jeunes gens ont un passé: The Hillbilly Hellcats ( vu il y a quelques années), The Bop Kings, Vibes on Velvet, The Kozmik Kowboyz etc...
Aux pieds du dur une liste de titres ( une trentaine) parmi lesquels ils piochent au gré de leur fantaisie.
Un premier rockabilly servant de mise en jambes, it's a bit early for me, I'm trying to find my voice...
Bois un coup, Casey, propose Steven!
Johnny Cash, 'Cocaine Blues', une comédie à l'américaine puis l'histoire d'une brave fille gagnant sa vie avec son cul, un petit coup de gnôle et une Jupiler, allons-y pour ' Jello Sal' et some boppin rockabilly.
Et celle du faster talker in the South vous la connaissez , on connaît RickyBilly, il n'y a pas pire.
Difficile à suivre ce qu'il narre, l'équilibriste travaille sans filet et ses voltiges vocales épatent ( 'The auctioneer song').
Megan, on leur balance 'Jambalaya'?
A ta guise, Henri!
La superbe murder song 'The long black veil' précède un George Jones endiablé 'White lightening'.
Schaerbeek frappe des talons, le peuple sourit, le menu du jour est bouffable, la bière coule, on ne criera pas au génie toutefois, de bons faiseurs, sans plus!
Pour les camionneurs, 'Heavy Load', Carl Perkins, ça vous va?
Expédie, mec!
'Put your cat clothes on'.
Miaouw! Miaouw!
Un de nos titres ( album 'Outlaws with Chainsaws'), normalement joué au banjo, un blues, il dit, 'When death comes knocking'.
On maintient qu'il s'agit de gospel.
Une petite dernière avant la pause, une copie conforme et fringante d'un Elvis Presley, époque avant Las Vegas.
Break
Jacqueline: je te suggère un passage aux lavatories, un poème écrit en vers solitaires!
Tu déclines, tu viens à peine de digérer le poulet dominical.
Set 2.
Une requête, Johnny Cash.
Pas 'Folsom Prison Blues', tout de même?
Si.
Puis le poisseux 'Truck Drivin' Son-of-a-Bitch'.
Oui, Steven..tu connais le chauffeur?
Non, sa femme!
A true story, people, 'Hillbilly rock'n roll star'.
Raw punkabilly qui éclabousse et bouscule, pas de fioritures, pas de guimauve, du gros rouge qui tache!
Une ou deux vannes concernant une de nos gloires nationales exportée chez les Ricains, Jean-Claude V D, l'intellectuel de gauche, suivi de ' Whiskey in the jar', car on se tape l'Irlande dans quelques jours.
' Bop-a-Lena'... she's my gal, sortez les scoubidou et le hula hoop!
Megan a une théorie: beer makes you sleepy, whiskey makes you play better.
Walter est tout content de leur refiler un triple shot du wiskar imbuvable qu'il a reçu de sa maman.
Hank Williams ( pas 'Kaw-Liga' mentionné sur le papelard) fait place au métallique Link Wray pour revenir à Cash, 'Ring of Fire', pas la meilleure version entendue, celle-ci sentait les Oktober Feesten.
Un costaud chantant 'These boots are made for walking', le chef-d'oeuvre de Nancy Sinatra, c'est pas la gloire.
Il attaque un surf brillant, ce mec sait manier une guitare, et enfin Hank Williams III avant de prendre la route pour le second gig de la journée.
Thank you, Brussels!
Et le bis?
Sans moi, décide Megan qui se rechausse.
Casey, solo, un dernier Man in Black chantant Nine Inch Nails, le formidable 'Hurt'.
Next rockabilly event: le 24 novembre, les Moonlight Howlers au Kriekelaar!
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