He was 50 years old and suffered from liver failure.... note The Tenessean!
Si Tim Hensley n'a qu'un seul solo album à son actif, 'Long Monday', sorti en 2008 (a Top 10 album on the bluegrass charts) , il a surtout accompagné des stars country/bluegrass telles que Ricky Skaggs ou Kenny Chesney, avec lequel il a tourné pendant plus de 10 ans.
Patty Loveless, one of the most popular female singers of the neotraditional country a, elle aussi, pu compter sur les services de Tim pendant de longues années.
Le gars maniait aussi bien le banjo que la guitare, le Dobro, la mandoline, la basse ou la steel guitar.
Ce 30 avril il partait rejoindre George Jones quelque part dans le firmament!
mardi 30 avril 2013
Disparition de Martin Lloyd, membre du duo de minimal electronic music Oppenheimer Analysis
We regret to inform you that Martin Lloyd, legendary synthesist behind Oppenheimer Analysis, passed away this morning due to liver failure.
Voilà la courte annonce publiée par le label Minimal Wave!
Oppenheimer Analysis c'était Andy Oppenheimer ( auteur scientifique et expert nucléaire) et son bandmate, Martin Lloyd!
Grands admirateurs de David Bowie et des early synthesizer bands, le groupe sortira un premier single en 1981 “Surface Tension/Connections”.
Une demo cassette ( 5 titres) en 1982, ressortie plus tard sur une autre cassette intitulée 'New Mexico' contenant 12 plages - un 12" en 2005, devenu collector's item - le CD 'Songs from the Atomic Age' et le EP "Der Wissenschaftler" la même année - plus quelques tracks sur des compilations.
Martin Lloyd avait également enregistré two instrumental electronic dance tracks ( co-écrit avec David Rome ) sous le nom de Analysis.
En 2011, Minimal Wave sortait 'L'Amant électronique' un EP 4 titres ( 999 hand-numbered copies), un dernier effort discographique signé Martin Lloyd.
Voilà la courte annonce publiée par le label Minimal Wave!
Oppenheimer Analysis c'était Andy Oppenheimer ( auteur scientifique et expert nucléaire) et son bandmate, Martin Lloyd!
Grands admirateurs de David Bowie et des early synthesizer bands, le groupe sortira un premier single en 1981 “Surface Tension/Connections”.
Une demo cassette ( 5 titres) en 1982, ressortie plus tard sur une autre cassette intitulée 'New Mexico' contenant 12 plages - un 12" en 2005, devenu collector's item - le CD 'Songs from the Atomic Age' et le EP "Der Wissenschaftler" la même année - plus quelques tracks sur des compilations.
Martin Lloyd avait également enregistré two instrumental electronic dance tracks ( co-écrit avec David Rome ) sous le nom de Analysis.
En 2011, Minimal Wave sortait 'L'Amant électronique' un EP 4 titres ( 999 hand-numbered copies), un dernier effort discographique signé Martin Lloyd.
The Staves - SIVU, Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 29 avril 2013
The Staves: t'as trouvé un grimoire islandais, tu fais dans la sorcellerie?
Non, Steve, The Staves, c'est trois jolis minois de Watford, comme Geri Haliwell ou Simon Le Bon..
Oui, oui, le Watford Football Club a été dirigé par le roi de la lunette kitsch, the 322nd richest person in Britain, Reginald Kenneth Dwight!
Du monde à l'AB?
Pas complet, mais des gens biens: Zohra, Fabrice, le duo comique Guy et Milou, toujours là lorsque le programme prévoit de la chair fraîche!
En apéritif une nouvelle British sensation: SIVU!
Sivu ( aka James Page) assure l'avant-programme pour le European Tour des Staves et le moins qu'on puisse dire est que le jeune Londonien a, sans peine, séduit le public venu pour le trio de frangines.
La vidéo ( originale) de 'Better man than me' défraye les chroniques, t'étais curieux de voir le résultat sur scène.
James ( vocals, guitars) a l'excellente idée de se faire accompagner par deux créatures pas difformes, Rachael Lander au violoncelle et sa copine, Kirsty Mangan, au violon, les deux nanas font partie du Raven String Quartet!
' Sleep' entame les débats, une voix fluette et apaisée se baladant sur une délicate et courtoise mélodie dream pop.
Zohra en pâmoison!
Le nouveau single 'Bodies', avec une amorce jouée en arpèges, même univers arty et vaporeux.
En enluminures, de somptueux arrangements illustrent le propos.
Une ballade glacée avec une pointe de Chantilly, ' Cold Hands', suivie de 'God Speaks', Kirsty maniant, élégamment, un Q- Chord pour soutenir le discours du créateur.
' Over and over', une valse majestueuse, précède un titre interprété solo, 'Dimmer Down'.
Le récital prendra fin avec la perle, le ciselé et atmosphérique 'Better man than me'.
Sivu: à tenir à l'oeil, pourrait bien devenir the next big thing!
The Staves
or The Staveley–Taylor siblings
Emily, l'aînée - vocals, shakers, some keys + un truc ressemblant à un shrutibox, sorte d' accordéon-portefeuille.
Jessica, la préférée de Fabrice - vocals, guitar
Camilla ( Milly), la plus jeune - vocals, ukulele, guitar.
L'Angleterre apprend à les connaître en 2010, elles assurent les choeurs sur 'Praise and Blame' de Tom Jones.
Puis viennent quelques EP's, une tournée avec Civil Wars et enfin le debut CD "Dead & Born & Grown".
C'est parti, un gospel éthéré ' Gone Tomorrow', la salle semble se recueillir à l'écoute de trois voix angéliques, sur fond de picking serein émanant des fins doigts de Jessica.
Les Corrs, avancent Zohra... pas tout à fait d'accord, il y a bien quelques relents, on cite aussi les Indigo Girls, sans le côté protest song, ou selon Guy, du Kate & Anna McGarrigle, en fait, les harmonies vocales du trio en font l'équivalent féminin de Crosby, Stills and Nash.
Hi, Brussels, it's the first time we visit your city, you seem so quiet, quelques accords à la Peter Green attaquant 'Albatross', voici ' Icarus'.
Elles vont se casser la gueule, à l'instar du fiston de Dédale, à monter si haut!
Apparition d' Oliver Hardake ( drums) et de Cyrus Bayandor ( bass), un ukulele pour Jessica, un harmonium pour Camilla: ' The Motherlode', que les critiques Outre-Manche comparent à Laura Marling.
'Play us no mind' is for the ladies in the room, du country/americana galant.
Upbeat tempo pour le single chatoyant, ' Tongue Behind My Teeth'.
Next one is new: 'Roy', du British folk proche du traditionnel 'The Cuckoo' , superbe travail vocal,once again!
Oh, our band has just quit, see you, boys, a song about being on the road: ' In the long run', Camilla à l'avant-plan!
Ephémère et fragile est la beauté d'une rose à peine éclose... 'Facing West,' orné d' un tendre sifflement.
Le hit imparable , ' Mexico' , beau comme certains titres des Webb Sisters.
Retour de l'élément masculin, ' Wisely and slow', a capella, les soeurs Brontë derrière le même micro pour une prière susurrée, brusque cassure , de violents coups de baguette, basse en action, le gospel éclate comme un shrapnel calibre 12 ( grenaille et balles)... elles peuvent rocker, donc!
'Winter trees' démarre en douceur pour poursuivre crescendo, la turbine s'emballe!
'Eagle song' will be our last tune, une valse romantique, ponctuée par des applaudissements nourris.
En souriant, les Tre Grazie ( copyright Sandro Botticelli) ressortent de coulisses pour nous offrir le charming titletrack du dernier né, 'Dead and Born and Grown'.
File au stand merchandising...
Non, Steve, The Staves, c'est trois jolis minois de Watford, comme Geri Haliwell ou Simon Le Bon..
Oui, oui, le Watford Football Club a été dirigé par le roi de la lunette kitsch, the 322nd richest person in Britain, Reginald Kenneth Dwight!
Du monde à l'AB?
Pas complet, mais des gens biens: Zohra, Fabrice, le duo comique Guy et Milou, toujours là lorsque le programme prévoit de la chair fraîche!
En apéritif une nouvelle British sensation: SIVU!
Sivu ( aka James Page) assure l'avant-programme pour le European Tour des Staves et le moins qu'on puisse dire est que le jeune Londonien a, sans peine, séduit le public venu pour le trio de frangines.
La vidéo ( originale) de 'Better man than me' défraye les chroniques, t'étais curieux de voir le résultat sur scène.
James ( vocals, guitars) a l'excellente idée de se faire accompagner par deux créatures pas difformes, Rachael Lander au violoncelle et sa copine, Kirsty Mangan, au violon, les deux nanas font partie du Raven String Quartet!
' Sleep' entame les débats, une voix fluette et apaisée se baladant sur une délicate et courtoise mélodie dream pop.
Zohra en pâmoison!
Le nouveau single 'Bodies', avec une amorce jouée en arpèges, même univers arty et vaporeux.
En enluminures, de somptueux arrangements illustrent le propos.
Une ballade glacée avec une pointe de Chantilly, ' Cold Hands', suivie de 'God Speaks', Kirsty maniant, élégamment, un Q- Chord pour soutenir le discours du créateur.
' Over and over', une valse majestueuse, précède un titre interprété solo, 'Dimmer Down'.
Le récital prendra fin avec la perle, le ciselé et atmosphérique 'Better man than me'.
Sivu: à tenir à l'oeil, pourrait bien devenir the next big thing!
The Staves
or The Staveley–Taylor siblings
Emily, l'aînée - vocals, shakers, some keys + un truc ressemblant à un shrutibox, sorte d' accordéon-portefeuille.
Jessica, la préférée de Fabrice - vocals, guitar
Camilla ( Milly), la plus jeune - vocals, ukulele, guitar.
L'Angleterre apprend à les connaître en 2010, elles assurent les choeurs sur 'Praise and Blame' de Tom Jones.
Puis viennent quelques EP's, une tournée avec Civil Wars et enfin le debut CD "Dead & Born & Grown".
C'est parti, un gospel éthéré ' Gone Tomorrow', la salle semble se recueillir à l'écoute de trois voix angéliques, sur fond de picking serein émanant des fins doigts de Jessica.
Les Corrs, avancent Zohra... pas tout à fait d'accord, il y a bien quelques relents, on cite aussi les Indigo Girls, sans le côté protest song, ou selon Guy, du Kate & Anna McGarrigle, en fait, les harmonies vocales du trio en font l'équivalent féminin de Crosby, Stills and Nash.
Hi, Brussels, it's the first time we visit your city, you seem so quiet, quelques accords à la Peter Green attaquant 'Albatross', voici ' Icarus'.
Elles vont se casser la gueule, à l'instar du fiston de Dédale, à monter si haut!
Apparition d' Oliver Hardake ( drums) et de Cyrus Bayandor ( bass), un ukulele pour Jessica, un harmonium pour Camilla: ' The Motherlode', que les critiques Outre-Manche comparent à Laura Marling.
'Play us no mind' is for the ladies in the room, du country/americana galant.
Upbeat tempo pour le single chatoyant, ' Tongue Behind My Teeth'.
Next one is new: 'Roy', du British folk proche du traditionnel 'The Cuckoo' , superbe travail vocal,once again!
Oh, our band has just quit, see you, boys, a song about being on the road: ' In the long run', Camilla à l'avant-plan!
Ephémère et fragile est la beauté d'une rose à peine éclose... 'Facing West,' orné d' un tendre sifflement.
Le hit imparable , ' Mexico' , beau comme certains titres des Webb Sisters.
Retour de l'élément masculin, ' Wisely and slow', a capella, les soeurs Brontë derrière le même micro pour une prière susurrée, brusque cassure , de violents coups de baguette, basse en action, le gospel éclate comme un shrapnel calibre 12 ( grenaille et balles)... elles peuvent rocker, donc!
'Winter trees' démarre en douceur pour poursuivre crescendo, la turbine s'emballe!
'Eagle song' will be our last tune, une valse romantique, ponctuée par des applaudissements nourris.
En souriant, les Tre Grazie ( copyright Sandro Botticelli) ressortent de coulisses pour nous offrir le charming titletrack du dernier né, 'Dead and Born and Grown'.
File au stand merchandising...
dimanche 28 avril 2013
Woody Woodstock Festival - Nivelles, le 27 avril 2013
Septième édition du free festival Woody Woodstock.
Rendez-vous à treize heures sur le Parking du Mont Saint Roch, Avenue Albert et Elisabeth.
Hoelaat?
Treize heures, petit, dix groupes au menu, faut te préparer pour un marathon, vise le bar, 1,80 € pour une pils, pour ta séance d'échauffement.
Sympa ce festival, une équipe souriante et dynamique, un timing respecté, sauf en soirée où ça déconnait pendant les soundchecks, un service d'ordre discret et une belle jeunesse ne carburant pas à la limonade!
13:05: un rigolo qui dans 45' deviendra écossais, abus de William Lawson's, probablement: Salut les bourgeois nivelés ou les bourges nivellois, il bredouille, le bougre, voyez ce soleil, timide, mais bien présent, on démarre avec des locaux, propulsés ici par le tremplin/ présélections 2013:
The Slow Drugs!
"The Slow Drug"
Blue now is the colour
Love the drug I'm needing
Got to keep this feeling...
PJ Harvey?
Non, Valerian Vermylen (Guitare et Chant), Pierre Perpete (Guitare), Antoine Maes (Basse) et Maxime Magotteaux (Batterie) se réclament de Green Day.
Pendant trente minutes, ces gamins ont tenu la vingtaine de lève-tôt en haleine avec leur garage/ punk agité.
Une intro instrumentale suivie d'une première salve beuglée dans un anglais approximatif.
Puis un titre planant, wah wah à l'appui, ' I'm going down' ( planer dans les sous-sols), plus proche des Black Keys que de Offspring.
Le sautillant ' Brother' dédié à des gens qui s'y reconnaîtront, mes frangines, ' Rockabilly Song' du punky twist potache.
Aux asperges?
Trop con, mec!
' I hate you' ( c'est la plage suivante, elle sonne Troggs) et leur seul titre enregistré, ' We are SD', n° 1 dans les charts des scouts de St Roch.
Chouette petit groupe!
Grizzly Garden
Groupe croisé l'an dernier au Massif Festival ( Braine-l'Alleud) , il t'avait laissé une excellente impression.
Même résultat en 2013, drum: Maxime Capelle/Guitar - keys - voice: Simon Jourez/bass - keys: Alexandre Cailleau ont pris de la bouteille, leur dramatic electronic indie devrait plaire aux fans de Muse, Kasabian, Hurts ou Radiohead.
Une intro grandiloquente, suivie du très élaboré 'ADN' ( titre provisoire), rien n'est laissé au hasard, le travail admirablement fignolé séduit.
Maxime lance l'ambitieux ' I need help', chanté d'un timbre Matthew Bellamy.
Un son plein fait de riffs lourds ou d' envolées lyriques, on est loin du bricolage de petits amateurs de seconde zone.
' The criminal flashes', malgré des problèmes avec le synthé d'Alexandre, la plage impressionne.
' Honey' suit la même piste, Grizzly Garden met fin au set avec ' Shame' ( + outro), une pièce au drumming binaire et effets électroniques spectaculaires.
Un titre rouleau compresseur joué par des artistes débordant d'énergie.
On le répète, un potentiel énorme!
From Ittre, Marty and the Magic Minds!
Le chanteur/guitariste Martin Seghers ( Marty) et ses Magic Minds, la seconde chanteuse, la très séduisante, Sasha Vovk - le bassiste Louis de Fauconval et le batteur Kevin Aubry.
Créneau?
Folk pop mélodique avec, de temps en temps, de fortes senteurs funk.
Points forts?
Visuellement, Sasha - musicalement, des compositions pimpantes et esthétiques!
L'harmonieux 'The gaze' ouvre, deux voix plaisantes enjolivent une ballade folky, a handclapping one sur fond de basse funky , le rythmé ' I have got' pour suivre.
Deux petites voisines chaloupent au gré de la mélodie.
Une ballade veloutée ' Only', puis un voyage introspectif d'un gars se posant des questions ' Black City'.
Retour au funk , tendance catchy pop, avec ' Change.
La plage au potentiel radiophonique évident, 'Angel' , sera la lovesong du set, brisée par un bridge qui secoue.
'La danseuse' sur fond' Barabajagal' ( Donovan) clôt cette performance appréciable.
Le groupe a sorti un EP 5 titres!
Les Males Propres
Quatre pas malodorants ont décidé de faire bouger la jeunesse assoupie:
Gaspard Ledune (Guitare), Thibault Hercod (Basse), Yagiz Ekren, "Rudy" Turkish Power (Batterie) et Gaspard Manesse, vise ma tronche Steve Buscemi (chant, saxophone, claviers et écriture).
Ces joyeux vont nous agresser aux sons d'un ska/punk/rock épais, sentant bon le Higelin mâtiné de Clash et de Négresses Vertes.
Attachez vos ceintures, ça décoiffe!
Boum, boum, boum, les blindés sont de sortie en prévision de la parade du quatorze juillet, une 'intro' vise mes biceps, c'est pas du silicone!
' Societ'ment Votre' sur bande sonore bien grasse et funky, un texte engagé décrivant nos belles sociétés matérielles, langage imagé... pétasse, ce monde est un tas de merde..
'J'y crois, j'y crois pas' cadence combat, du ska virevoltant et protéiné.
La suivante défile sur le même tempo survolté, puis vient le pessimiste ' Dérisoire' aux envolées de sax pas grotesques pendant que guitare, basse et batterie pistonnent à mort... envoyez les missiles, éructe le matador, tous aux abris!
Sur le même tempo endiablé, les mousquetaires poursuivent leur croisade contre les injustices et les mensonges, avec notamment un 'Homme du siècle' lucide et incisif.
Leur ska philosophique s'achèvera sous une tonne d'applaudissements!
Changement de registre et d'artillerie avec Colt!
Du Britpop bruxellois né en 2012, Dam - Guitar, Ben - Drums, GB - Bass et Kent- Vocals sont munis d'un barillet 9 cartouches.
Elles atteindront toutes la cible, les 15 - 20 ans, portant skirt et/ou bra, ont fondu devant tant de grâce et de fougue juvéniles.
' Because' puis ' About me', des titres secs et nerveux à l'instar des Stereophonics, Kooks, Razorlight.
Judith, 16 ans, à sa copine Frances, tâches de rousseur, 17 ans... il est mignon, Kent .
Tiens, son timbre me rappelle Brian Molko, d'ailleurs ' Take it out' sonne Placebo.
' Way back home', un downtempo qui devrait pouvoir passer sur les antennes de Pure FM.
Le revolver crache ' What you want' puis ' Number 9' aux effluves sixties.
'Illusions', de grandeur, sera suivi d'une balle toute fraîche, ' Let her go'.
Leur YouTube hit ' Believe and never say' achève ce gig fiévreux.
Le band sera au programme d'autres festivités: 'Mai tes bouchons' ( Ottignies) - Oug'Rock ( Ougrée) - et une organisation Fred Cerise, le Under Tower ( Bruxelles) .
Requiescat in pace Crumble Pistoo's, hello LADYLO!
Début 2013, Clement Pieters ( vocals) -Félix Pieters ( keys, cf. Coffee in the Night) - Vivian Lurquin ( drums) - Aurelien Defrenne (guitare) -Hugo Larisch( basse) , le gamin fait également partie de Coffee in the Night, décident que Crumble Pistoo's fait définitivement trop ska pour acnéiques, ils deviennent LADYLO!
Et à part ça, Madame la Marquise?
La marchandise garde les mêmes saveurs Britpop.
Quand on a déjà 150 concerts sous les savates, c'est pas un changement d'identité qui peut vous effrayer, des planches, le quintette sait de quoi il s'agit, comme Colt, ils ont séduit les gamines, pucelles ou non, et leurs prétendants imberbes.
' Shemale' pour les futur(e)s porn stars, where The Kooks meet Artic Monkeys.
T'as vu son T-Shirt The Vaccines!
Cute boy!
' Double Crime', Rizzoli & Isles enquêtent, une piste les mènent vers le dangereux Flashy Indie .
En accéléré, ' Smegmatica', irrésistiblement bondissant et 'Supersoda', aussi rafraîchissant que le 'Champagne Supernova' d'Oasis.
The Vaccines ' If you wanna'...
Yeah, hurle Caroline!
'Ruby Road' - ' Chlamydia' voient 50 x2 pieds cabrioler dans les airs, certains de ses membres font partie de l'anatomie d'individus affichant un sourire béat en voyant le liquide de leur gobelet atterrir sur les mocassins neufs de l'échevin de la jeunesse et de son cercle d' amis.
Ambiance!
'Arctic Colours' et 'Blue blue sky' contribueront au début d'euphorie régnant à Nivelles!
Good job, LADYLO!
Meridians
Groupe que tu suis depuis leur début, désormais à quatre, depuis trois semaines et trois concerts, le talentueux guitariste Maxime Honhon ( Solkins - Lucy Lucy) a rejoint Benoît Leclercq et les Joris Bros ( Julien/ Quentin).
Les Meridians ont le vent en poupe, le tout frais clip illustrant 'Mountains' fait le buzz et le titre se retrouve dans les playlists de Pure FM.
Ajoutons à cela que Julien brandit fièrement une blanche basse Fender de 1968, élégamment rafistolée, que ce jouet l'inspire et convient particulièrement bien au nouveau répertoire des Indie rockers bruxellois.
Du saignant pour démarrer le set, ' Streets of tear', Quentin embraye sans nous laisser respirer, ' Left my mind', rugueux à souhait, l'apport bénéfique de Max permet à Benoît de se consacrer au chant en grattant une acoustique.
' Black evil minds' sera suivi d'un titre de leur EP, ' Out of my cage', la basse ronronne, les canaris batifolent.
De légères touches reggae ornementent ' The Boy', passons aux choses sérieuses, ready to rock Woody Woodstock?
' In my own town' , les Meridians semblent se distancier de la Britpop de leurs débuts pour tinter et cogner sec.
Chaud, chaud.. 'Say it wrong' suivi du downtempo ' I won't let', Benoît au piano.
Le hit du moment ' Mountains' , Julien et Max s'échangent leurs ustensiles, les gosses vibrent!
Une ballade imparable, ' Nobody's help' suivi de ' Facing the sun', qui a toujours été une plage maîtresse du set.
Rocking time again avec la dernière, ' About it', pas besoin de stuntman pour les scènes acrobatiques, j'escalade le drum kit de mon frangin et je me tape un double saut périlleux... Julien superstar!
Le 11 mai, Meridians se produira au Gable'O Matic Festival - Wezembeek Oppem .
Interminable soundcheck avant la prestation d'Abel Caine!
The first and second sons of Adam and Eve?
Sais pas si les parents de Greg Chainis : bass, backing vocal - Prod et Micka Chainis : guitar, MPC, backing vocal - Prod, se prénomment Adam et Eve, mais leur groupe a été promu par une campagne de marketing viral de grande envergure.
Micka Chainis et Greg Chainis, les Monsieur Dupont?
Oui, Tintin!
Avec Milann Lafontaine : guitar, vocal/Gorgo: keyboard, human beatbox et Pierrick Destrebecq : drums, ils sont Abel Caine, un EP six titres sorti en février ( East West).
Une intro Las Vegas puis 'Light', de l'electro-pop aux relents disco soul à la Earth, Wind & Fire.
Nivelles va danser pendant tout le show.
Funk à gogo ' Radiation' - ' Dance' avec solo de guitare qui arrache.
D'épaisses couches French Touch... Dimitri from Paris, Etienne de Crécy , Cassius...oublie la dentelle, on travaille dans l'industriel et ça marche!
' If it's real' - ' Stories' - 'Can be found'...la rave party est sur les rails!
Disco beats gluants,' Cycles', et un petit slow piqué à Rihanna ' Diamonds' pour montrer que Milann est affublé d'un timbre pas banal.
A new track à la voix Molko, puis le groovy electro tune ' Stair Climbing Machine' avant ' East West' et le numéro de beatboxing de Gorgo.
Un dernier dancetrack purulent ' One Night Stand' mettra un terme à la séance.
Le Brabant wallon a adoré!
PS: la setlist est sujette à caution!
Jane Doe and the Black Bourgeoises
Même merdier pendant la balance et un retard conséquent sur l'horaire annoncé.
Heureusement, un show 86 carats va mettre tout le monde d'accord, Jane Doe and the Black Bourgeoises, c'est de la bombe!
Le groupe, né en 2012, sent encore le talc, mais ses composantes savent de quoi il retourne, pour accompagner l'expressive chanteuse Julie Meganck ( Jane Doe), des requins: Nicolas Scamardi aux drums ( Von Durden) - Dan Diaz, vise mon look Black Sabbath à la basse (Driving Dead Girl) - deux guitaristes, Antoine Canon ( Super Like You) et David Kostman ( les méchants Autorecall Supervizors, Morpheus Secrets pour n'en citer que deux) - t'y ajoutes deux choristes pas bidon, Bineta de OK Cowboy! et Françoise Gerin , tu te rends, d'emblée, compte que la potion qu'on te servira ne sera pas light!
On entre immédiatement dans le vif du sujet avec ' Driver', du rock vicieux, ceux qui citent Hole ont raison, Julie dégage une impression de sensualité perverse mettant à rude épreuve les bas instincts de mâles déjà sérieusement imbibés.
' Vampirized' description exacte de notre état.
' She's a bitch', un petit dessin, madame?
Du garage punk bestial.
' Boyz rock it': glam, punk, tu te souviens de Joan Jett, des Runaways, de Blondie... ça suinte, ça ruisselle, c'est irrésistible.
Elle a un petit côté Valérie Lagrange ou Chrissie Hynde, la garce, place au démoniaque ' Angel Crash', suivi de ' Shadows'.
Poses suggestives, voici ' Lighter', et un guest pour ' Talking Machine', Elliott Charlier, le chanteur de Von Durden, ce rock sera plus qu' agité.
Un 'Paint it Black' faisant passer Mick Jagger pour une tapette!
Tapette, tu cherches des ennuis?
Je rapporte les dires de mon voisin, Eugène.
Eugène?
Oui, la boucherie Eugène à Loupoignes.
' The girl from deep Brooklyn' puis un duo vocal avec Bineta la panthère, 'Fat boy', méchant, très méchant!
La corrida prend fin avec ' The Touché' , en plein coeur!
Jane Doe and the Black Bourgeoises, de futures stars!
Fin des hostilités, pour toi!
Frigorifié, tu grimpes dans le camion-balai, il te ramènera vers ta paillasse, tu ne verras pas Las Caras!
Rendez-vous à treize heures sur le Parking du Mont Saint Roch, Avenue Albert et Elisabeth.
Hoelaat?
Treize heures, petit, dix groupes au menu, faut te préparer pour un marathon, vise le bar, 1,80 € pour une pils, pour ta séance d'échauffement.
Sympa ce festival, une équipe souriante et dynamique, un timing respecté, sauf en soirée où ça déconnait pendant les soundchecks, un service d'ordre discret et une belle jeunesse ne carburant pas à la limonade!
13:05: un rigolo qui dans 45' deviendra écossais, abus de William Lawson's, probablement: Salut les bourgeois nivelés ou les bourges nivellois, il bredouille, le bougre, voyez ce soleil, timide, mais bien présent, on démarre avec des locaux, propulsés ici par le tremplin/ présélections 2013:
The Slow Drugs!
"The Slow Drug"
Blue now is the colour
Love the drug I'm needing
Got to keep this feeling...
PJ Harvey?
Non, Valerian Vermylen (Guitare et Chant), Pierre Perpete (Guitare), Antoine Maes (Basse) et Maxime Magotteaux (Batterie) se réclament de Green Day.
Pendant trente minutes, ces gamins ont tenu la vingtaine de lève-tôt en haleine avec leur garage/ punk agité.
Une intro instrumentale suivie d'une première salve beuglée dans un anglais approximatif.
Puis un titre planant, wah wah à l'appui, ' I'm going down' ( planer dans les sous-sols), plus proche des Black Keys que de Offspring.
Le sautillant ' Brother' dédié à des gens qui s'y reconnaîtront, mes frangines, ' Rockabilly Song' du punky twist potache.
Aux asperges?
Trop con, mec!
' I hate you' ( c'est la plage suivante, elle sonne Troggs) et leur seul titre enregistré, ' We are SD', n° 1 dans les charts des scouts de St Roch.
Chouette petit groupe!
Grizzly Garden
Groupe croisé l'an dernier au Massif Festival ( Braine-l'Alleud) , il t'avait laissé une excellente impression.
Même résultat en 2013, drum: Maxime Capelle/Guitar - keys - voice: Simon Jourez/bass - keys: Alexandre Cailleau ont pris de la bouteille, leur dramatic electronic indie devrait plaire aux fans de Muse, Kasabian, Hurts ou Radiohead.
Une intro grandiloquente, suivie du très élaboré 'ADN' ( titre provisoire), rien n'est laissé au hasard, le travail admirablement fignolé séduit.
Maxime lance l'ambitieux ' I need help', chanté d'un timbre Matthew Bellamy.
Un son plein fait de riffs lourds ou d' envolées lyriques, on est loin du bricolage de petits amateurs de seconde zone.
' The criminal flashes', malgré des problèmes avec le synthé d'Alexandre, la plage impressionne.
' Honey' suit la même piste, Grizzly Garden met fin au set avec ' Shame' ( + outro), une pièce au drumming binaire et effets électroniques spectaculaires.
Un titre rouleau compresseur joué par des artistes débordant d'énergie.
On le répète, un potentiel énorme!
From Ittre, Marty and the Magic Minds!
Le chanteur/guitariste Martin Seghers ( Marty) et ses Magic Minds, la seconde chanteuse, la très séduisante, Sasha Vovk - le bassiste Louis de Fauconval et le batteur Kevin Aubry.
Créneau?
Folk pop mélodique avec, de temps en temps, de fortes senteurs funk.
Points forts?
Visuellement, Sasha - musicalement, des compositions pimpantes et esthétiques!
L'harmonieux 'The gaze' ouvre, deux voix plaisantes enjolivent une ballade folky, a handclapping one sur fond de basse funky , le rythmé ' I have got' pour suivre.
Deux petites voisines chaloupent au gré de la mélodie.
Une ballade veloutée ' Only', puis un voyage introspectif d'un gars se posant des questions ' Black City'.
Retour au funk , tendance catchy pop, avec ' Change.
La plage au potentiel radiophonique évident, 'Angel' , sera la lovesong du set, brisée par un bridge qui secoue.
'La danseuse' sur fond' Barabajagal' ( Donovan) clôt cette performance appréciable.
Le groupe a sorti un EP 5 titres!
Les Males Propres
Quatre pas malodorants ont décidé de faire bouger la jeunesse assoupie:
Gaspard Ledune (Guitare), Thibault Hercod (Basse), Yagiz Ekren, "Rudy" Turkish Power (Batterie) et Gaspard Manesse, vise ma tronche Steve Buscemi (chant, saxophone, claviers et écriture).
Ces joyeux vont nous agresser aux sons d'un ska/punk/rock épais, sentant bon le Higelin mâtiné de Clash et de Négresses Vertes.
Attachez vos ceintures, ça décoiffe!
Boum, boum, boum, les blindés sont de sortie en prévision de la parade du quatorze juillet, une 'intro' vise mes biceps, c'est pas du silicone!
' Societ'ment Votre' sur bande sonore bien grasse et funky, un texte engagé décrivant nos belles sociétés matérielles, langage imagé... pétasse, ce monde est un tas de merde..
'J'y crois, j'y crois pas' cadence combat, du ska virevoltant et protéiné.
La suivante défile sur le même tempo survolté, puis vient le pessimiste ' Dérisoire' aux envolées de sax pas grotesques pendant que guitare, basse et batterie pistonnent à mort... envoyez les missiles, éructe le matador, tous aux abris!
Sur le même tempo endiablé, les mousquetaires poursuivent leur croisade contre les injustices et les mensonges, avec notamment un 'Homme du siècle' lucide et incisif.
Leur ska philosophique s'achèvera sous une tonne d'applaudissements!
Changement de registre et d'artillerie avec Colt!
Du Britpop bruxellois né en 2012, Dam - Guitar, Ben - Drums, GB - Bass et Kent- Vocals sont munis d'un barillet 9 cartouches.
Elles atteindront toutes la cible, les 15 - 20 ans, portant skirt et/ou bra, ont fondu devant tant de grâce et de fougue juvéniles.
' Because' puis ' About me', des titres secs et nerveux à l'instar des Stereophonics, Kooks, Razorlight.
Judith, 16 ans, à sa copine Frances, tâches de rousseur, 17 ans... il est mignon, Kent .
Tiens, son timbre me rappelle Brian Molko, d'ailleurs ' Take it out' sonne Placebo.
' Way back home', un downtempo qui devrait pouvoir passer sur les antennes de Pure FM.
Le revolver crache ' What you want' puis ' Number 9' aux effluves sixties.
'Illusions', de grandeur, sera suivi d'une balle toute fraîche, ' Let her go'.
Leur YouTube hit ' Believe and never say' achève ce gig fiévreux.
Le band sera au programme d'autres festivités: 'Mai tes bouchons' ( Ottignies) - Oug'Rock ( Ougrée) - et une organisation Fred Cerise, le Under Tower ( Bruxelles) .
Requiescat in pace Crumble Pistoo's, hello LADYLO!
Début 2013, Clement Pieters ( vocals) -Félix Pieters ( keys, cf. Coffee in the Night) - Vivian Lurquin ( drums) - Aurelien Defrenne (guitare) -Hugo Larisch( basse) , le gamin fait également partie de Coffee in the Night, décident que Crumble Pistoo's fait définitivement trop ska pour acnéiques, ils deviennent LADYLO!
Et à part ça, Madame la Marquise?
La marchandise garde les mêmes saveurs Britpop.
Quand on a déjà 150 concerts sous les savates, c'est pas un changement d'identité qui peut vous effrayer, des planches, le quintette sait de quoi il s'agit, comme Colt, ils ont séduit les gamines, pucelles ou non, et leurs prétendants imberbes.
' Shemale' pour les futur(e)s porn stars, where The Kooks meet Artic Monkeys.
T'as vu son T-Shirt The Vaccines!
Cute boy!
' Double Crime', Rizzoli & Isles enquêtent, une piste les mènent vers le dangereux Flashy Indie .
En accéléré, ' Smegmatica', irrésistiblement bondissant et 'Supersoda', aussi rafraîchissant que le 'Champagne Supernova' d'Oasis.
The Vaccines ' If you wanna'...
Yeah, hurle Caroline!
'Ruby Road' - ' Chlamydia' voient 50 x2 pieds cabrioler dans les airs, certains de ses membres font partie de l'anatomie d'individus affichant un sourire béat en voyant le liquide de leur gobelet atterrir sur les mocassins neufs de l'échevin de la jeunesse et de son cercle d' amis.
Ambiance!
'Arctic Colours' et 'Blue blue sky' contribueront au début d'euphorie régnant à Nivelles!
Good job, LADYLO!
Meridians
Groupe que tu suis depuis leur début, désormais à quatre, depuis trois semaines et trois concerts, le talentueux guitariste Maxime Honhon ( Solkins - Lucy Lucy) a rejoint Benoît Leclercq et les Joris Bros ( Julien/ Quentin).
Les Meridians ont le vent en poupe, le tout frais clip illustrant 'Mountains' fait le buzz et le titre se retrouve dans les playlists de Pure FM.
Ajoutons à cela que Julien brandit fièrement une blanche basse Fender de 1968, élégamment rafistolée, que ce jouet l'inspire et convient particulièrement bien au nouveau répertoire des Indie rockers bruxellois.
Du saignant pour démarrer le set, ' Streets of tear', Quentin embraye sans nous laisser respirer, ' Left my mind', rugueux à souhait, l'apport bénéfique de Max permet à Benoît de se consacrer au chant en grattant une acoustique.
' Black evil minds' sera suivi d'un titre de leur EP, ' Out of my cage', la basse ronronne, les canaris batifolent.
De légères touches reggae ornementent ' The Boy', passons aux choses sérieuses, ready to rock Woody Woodstock?
' In my own town' , les Meridians semblent se distancier de la Britpop de leurs débuts pour tinter et cogner sec.
Chaud, chaud.. 'Say it wrong' suivi du downtempo ' I won't let', Benoît au piano.
Le hit du moment ' Mountains' , Julien et Max s'échangent leurs ustensiles, les gosses vibrent!
Une ballade imparable, ' Nobody's help' suivi de ' Facing the sun', qui a toujours été une plage maîtresse du set.
Rocking time again avec la dernière, ' About it', pas besoin de stuntman pour les scènes acrobatiques, j'escalade le drum kit de mon frangin et je me tape un double saut périlleux... Julien superstar!
Le 11 mai, Meridians se produira au Gable'O Matic Festival - Wezembeek Oppem .
Interminable soundcheck avant la prestation d'Abel Caine!
The first and second sons of Adam and Eve?
Sais pas si les parents de Greg Chainis : bass, backing vocal - Prod et Micka Chainis : guitar, MPC, backing vocal - Prod, se prénomment Adam et Eve, mais leur groupe a été promu par une campagne de marketing viral de grande envergure.
Micka Chainis et Greg Chainis, les Monsieur Dupont?
Oui, Tintin!
Avec Milann Lafontaine : guitar, vocal/Gorgo: keyboard, human beatbox et Pierrick Destrebecq : drums, ils sont Abel Caine, un EP six titres sorti en février ( East West).
Une intro Las Vegas puis 'Light', de l'electro-pop aux relents disco soul à la Earth, Wind & Fire.
Nivelles va danser pendant tout le show.
Funk à gogo ' Radiation' - ' Dance' avec solo de guitare qui arrache.
D'épaisses couches French Touch... Dimitri from Paris, Etienne de Crécy , Cassius...oublie la dentelle, on travaille dans l'industriel et ça marche!
' If it's real' - ' Stories' - 'Can be found'...la rave party est sur les rails!
Disco beats gluants,' Cycles', et un petit slow piqué à Rihanna ' Diamonds' pour montrer que Milann est affublé d'un timbre pas banal.
A new track à la voix Molko, puis le groovy electro tune ' Stair Climbing Machine' avant ' East West' et le numéro de beatboxing de Gorgo.
Un dernier dancetrack purulent ' One Night Stand' mettra un terme à la séance.
Le Brabant wallon a adoré!
PS: la setlist est sujette à caution!
Jane Doe and the Black Bourgeoises
Même merdier pendant la balance et un retard conséquent sur l'horaire annoncé.
Heureusement, un show 86 carats va mettre tout le monde d'accord, Jane Doe and the Black Bourgeoises, c'est de la bombe!
Le groupe, né en 2012, sent encore le talc, mais ses composantes savent de quoi il retourne, pour accompagner l'expressive chanteuse Julie Meganck ( Jane Doe), des requins: Nicolas Scamardi aux drums ( Von Durden) - Dan Diaz, vise mon look Black Sabbath à la basse (Driving Dead Girl) - deux guitaristes, Antoine Canon ( Super Like You) et David Kostman ( les méchants Autorecall Supervizors, Morpheus Secrets pour n'en citer que deux) - t'y ajoutes deux choristes pas bidon, Bineta de OK Cowboy! et Françoise Gerin , tu te rends, d'emblée, compte que la potion qu'on te servira ne sera pas light!
On entre immédiatement dans le vif du sujet avec ' Driver', du rock vicieux, ceux qui citent Hole ont raison, Julie dégage une impression de sensualité perverse mettant à rude épreuve les bas instincts de mâles déjà sérieusement imbibés.
' Vampirized' description exacte de notre état.
' She's a bitch', un petit dessin, madame?
Du garage punk bestial.
' Boyz rock it': glam, punk, tu te souviens de Joan Jett, des Runaways, de Blondie... ça suinte, ça ruisselle, c'est irrésistible.
Elle a un petit côté Valérie Lagrange ou Chrissie Hynde, la garce, place au démoniaque ' Angel Crash', suivi de ' Shadows'.
Poses suggestives, voici ' Lighter', et un guest pour ' Talking Machine', Elliott Charlier, le chanteur de Von Durden, ce rock sera plus qu' agité.
Un 'Paint it Black' faisant passer Mick Jagger pour une tapette!
Tapette, tu cherches des ennuis?
Je rapporte les dires de mon voisin, Eugène.
Eugène?
Oui, la boucherie Eugène à Loupoignes.
' The girl from deep Brooklyn' puis un duo vocal avec Bineta la panthère, 'Fat boy', méchant, très méchant!
La corrida prend fin avec ' The Touché' , en plein coeur!
Jane Doe and the Black Bourgeoises, de futures stars!
Fin des hostilités, pour toi!
Frigorifié, tu grimpes dans le camion-balai, il te ramènera vers ta paillasse, tu ne verras pas Las Caras!
samedi 27 avril 2013
Barbarie Boxon versus Korpersolo au Flip Flagey, Ixelles, le 26 avril 2013
Le Flip, chouette bistro, Chaussée de Boondael à un jet de pierre de la place Flagey.
L'affiche annonçait le concert de Barbarie Boxon, soutenu par le deejay Korpersolo, à 21h.
Eternelle divergence maladive entre les promesses électorales et le vécu sur le terrain..
Seul remède: la potion Jupiler, elle peut aider à adopter une attitude zen, parfois... évidemment, si tes voisins de table entament une discussion houleuse et véhémente, tu as tendance à forcer la dose!
Ta conscience ( qui Henri?) te souffle: t'aurais pu entamer une réussite ... t'es atteint d'une légère surdité!
21:50, du mouvement au fond de la sale, Yul Brynner traînant la patte derrière les platines, Tarzan, un chevelu, ramasse une guitare, ils sont rejoints par une nana, jupe noire, bas résille.
Korpersolo et Barbara Malter Terrada + Thierry Bodson, alias B B, Barbarie Boxon!
Un EP, ' Par trois par deux partout', ..non, n'ajoute pas partouze!
Des chroniques élogieuses: des jongleurs, un feu d'artifice stylistique, harmonie parfaite entre groove et verbe déjanté...mince, pas étonnant que ce duo se soit retrouvé en finale du concours Musique à la française!
Bonsoir Flip, bonsoir Flagey, c'est une première que ce mariage B B / Korpersolo, on commence par une plage tropicale introspective, devant vous rappeler que hier le mercure atteignait 20°.
' Est-ce là' mentionne le parchemin traînant aux pieds de Barbara, du minimalisme pseudo intellectuel, branchouille attitude!
' Paniquer' dites-moi sommes- nous paniqués à l'idée de ne pas niquer.. sur rythmes Lizzy Mercier- Descloux.
Moins rigolo que Stellla ou que Marka période 'Accouplés', un peu plus prétentieux, maybe!
Au suivant: ...je suis une femme moderne, je bois, je fume.... mes artères sont des cratères...
Cookie Dingler?
Bashung, Je fume pour oublier que tu bois?
Lama, Je suis malade?
Pas mal: ' Les poux' du Gainsbourg/ Birkin sur élégant bricolage sonore.
'Léone' sur fond Morricone, inspiration Bashung... je déraille et je dérouille...
Tu dis, Sylvain?
Un peu vain...
Non, pas de vin, merci, une Jupiler!
Le blues subliminal ( c'est un médoc, pas de Gironde) du vendredi soir, 'North Pole' un improbable croisement Leo Ferré/ Urbanus van Anus( quand les zoziaux chantent dans le bois).
Un peu de Carl, un peu de Ringer , un peu de Belzébuth, un brin de vacuité: 'Malin Génie' !
Fin du premier set, dixit le grand Thierry!
Une tape sur l'épaule!
Who the fuck?
Nein... nom de mille dieux incas, norrois ou mongols, l'infâme, le barbare, RickyBilly !
Il est temps de mettre les voiles et de quitter le boxon!
L'affiche annonçait le concert de Barbarie Boxon, soutenu par le deejay Korpersolo, à 21h.
Eternelle divergence maladive entre les promesses électorales et le vécu sur le terrain..
Seul remède: la potion Jupiler, elle peut aider à adopter une attitude zen, parfois... évidemment, si tes voisins de table entament une discussion houleuse et véhémente, tu as tendance à forcer la dose!
Ta conscience ( qui Henri?) te souffle: t'aurais pu entamer une réussite ... t'es atteint d'une légère surdité!
21:50, du mouvement au fond de la sale, Yul Brynner traînant la patte derrière les platines, Tarzan, un chevelu, ramasse une guitare, ils sont rejoints par une nana, jupe noire, bas résille.
Korpersolo et Barbara Malter Terrada + Thierry Bodson, alias B B, Barbarie Boxon!
Un EP, ' Par trois par deux partout', ..non, n'ajoute pas partouze!
Des chroniques élogieuses: des jongleurs, un feu d'artifice stylistique, harmonie parfaite entre groove et verbe déjanté...mince, pas étonnant que ce duo se soit retrouvé en finale du concours Musique à la française!
Bonsoir Flip, bonsoir Flagey, c'est une première que ce mariage B B / Korpersolo, on commence par une plage tropicale introspective, devant vous rappeler que hier le mercure atteignait 20°.
' Est-ce là' mentionne le parchemin traînant aux pieds de Barbara, du minimalisme pseudo intellectuel, branchouille attitude!
' Paniquer' dites-moi sommes- nous paniqués à l'idée de ne pas niquer.. sur rythmes Lizzy Mercier- Descloux.
Moins rigolo que Stellla ou que Marka période 'Accouplés', un peu plus prétentieux, maybe!
Au suivant: ...je suis une femme moderne, je bois, je fume.... mes artères sont des cratères...
Cookie Dingler?
Bashung, Je fume pour oublier que tu bois?
Lama, Je suis malade?
Pas mal: ' Les poux' du Gainsbourg/ Birkin sur élégant bricolage sonore.
'Léone' sur fond Morricone, inspiration Bashung... je déraille et je dérouille...
Tu dis, Sylvain?
Un peu vain...
Non, pas de vin, merci, une Jupiler!
Le blues subliminal ( c'est un médoc, pas de Gironde) du vendredi soir, 'North Pole' un improbable croisement Leo Ferré/ Urbanus van Anus( quand les zoziaux chantent dans le bois).
Un peu de Carl, un peu de Ringer , un peu de Belzébuth, un brin de vacuité: 'Malin Génie' !
Fin du premier set, dixit le grand Thierry!
Une tape sur l'épaule!
Who the fuck?
Nein... nom de mille dieux incas, norrois ou mongols, l'infâme, le barbare, RickyBilly !
Il est temps de mettre les voiles et de quitter le boxon!
vendredi 26 avril 2013
Along came Jones, away went George!
Décès de la légende country, George Jones, à l'âge de 81 ans!
Houston Chronicle:" George Jones defined country music like no other singer in the 20th century".
Le petit gars de Saratoga ( Texas), "The Possum.", aura marqué les esprits des rednecks avec ses 150 hits dans les country charts et ses frasques dans les débits de boisson ou ses aventures féminines, il fut marié à Tammy Wynette, mais est passé quatre fois devant le maire pour dire oui à une future Mrs Jones!
Il débute en chantant pour une radio texane, rencontre Hank Williams qui lui donne quelques judicieux conseils.
Break, guerre de Corée, il sert in the Navy, pas avec les enfants du village!
1954, retour à la vie civile, un hit : 'No Money in This Deal'!
La couleur de l'argent il la verra de près, les succès vont se suivre et les problèmes d'alcoolisme pointer le bout du nez.
Some honky tonk hits?
' White Lightning' - ' Why baby why' - ' Tender years'...
En duo avec Tammy: ' Golden Ring' - 'Near you'..
Un séjour dans un hôpital psychiatrique, la coke....plusieurs spectacles où le mec ne se présente pas lui valent le surnom de No Show Jones!
Problèmes de blé, des potes doivent lui refiler quelques dollars...du Zola à l'Américaine!
Son étoile pourtant ne faiblit pas il continue à enregistrer et à tourner, les excès de boisson le conduisent une nouvelle fois à l'hosto, après un accident, en 1999.
2012, il annonce que "The Grand Tour" ( 2013) sera le dernier.
Il y a peu les docs constatent irregular blood pressure, il décède le 26 avril au Vanderbilt University Medical Center, Nashville, Tennessee.
Away went George!
Houston Chronicle:" George Jones defined country music like no other singer in the 20th century".
Le petit gars de Saratoga ( Texas), "The Possum.", aura marqué les esprits des rednecks avec ses 150 hits dans les country charts et ses frasques dans les débits de boisson ou ses aventures féminines, il fut marié à Tammy Wynette, mais est passé quatre fois devant le maire pour dire oui à une future Mrs Jones!
Il débute en chantant pour une radio texane, rencontre Hank Williams qui lui donne quelques judicieux conseils.
Break, guerre de Corée, il sert in the Navy, pas avec les enfants du village!
1954, retour à la vie civile, un hit : 'No Money in This Deal'!
La couleur de l'argent il la verra de près, les succès vont se suivre et les problèmes d'alcoolisme pointer le bout du nez.
Some honky tonk hits?
' White Lightning' - ' Why baby why' - ' Tender years'...
En duo avec Tammy: ' Golden Ring' - 'Near you'..
Un séjour dans un hôpital psychiatrique, la coke....plusieurs spectacles où le mec ne se présente pas lui valent le surnom de No Show Jones!
Problèmes de blé, des potes doivent lui refiler quelques dollars...du Zola à l'Américaine!
Son étoile pourtant ne faiblit pas il continue à enregistrer et à tourner, les excès de boisson le conduisent une nouvelle fois à l'hosto, après un accident, en 1999.
2012, il annonce que "The Grand Tour" ( 2013) sera le dernier.
Il y a peu les docs constatent irregular blood pressure, il décède le 26 avril au Vanderbilt University Medical Center, Nashville, Tennessee.
Away went George!
Places à gagner pour le concert de Mochélan + Carl et les hommes en boîtes à la Ferme du Biéreau, Louvain-La-Neuve, le 15 mai 2013
iadmusic.be offre 10x 2 tickets pour le concert de Carl et les
hommes en boîtes et Mochélan
& acoustic band qui se déroulera le mercredi 15 mai à la ferme du Biéreau/ Louvain-La-Neuve/ Avenue du Jardin Botanique.
Pour espérer gagner un duo-ticket il suffit d'envoyer un mail à l'adresse giot@isib.be, en mentionnant vos noms/prénoms et domicile ( uniquement la ville svp), les gagnants seront prévenus le 11 mai 2013, le 10 étant la date limite pour adresser le mail.
Merci à Morgane Borenstein de iadmusic.be qui offre gracieusement ces passe-droits.
Mochélan vu par le Rallye Chantons Francais:
Percuté par le Hip Hop au milieu des années 90, Mochélan se tourne vers l’écriture. Il griffe le papier d’une écriture automatique sans contrainte ni complaisance. De cette transe sortent des textes à lire, à la poésie dense, mais aussi des formes plus populaires et orales : chanson, rap, spoken word, ...
En 2007, Mochélan se fait remarquer sur plusieurs scènes slam importantes (Le Botanique, le festival des Libertés) où il rafle quelques prix. Les professionnels apprécient sa présence scénique, le caractère viscéral, sensible et corrosif de ses textes, l’aspect à la fois ciselé et populaire, directe de son écriture.
Lauréat de la Biennale de la Chanson française 2012
Carl et les hommes boîtes sur Tumblr
Derrière Carl et les hommes boîtes se cache Carl Roosens, touche-à-tout singulier qui cultive l’art du décalage, agitateur de neurones qui sait se faufiler dans les failles de notre époque dissolue ! Ni tout à fait rappeur, ni tout à fait chanteur, mais assurément raconteur d’histoires abracadabrantesques et performer, Carl propose un univers musical hybride aux frontières mouvantes. Entouré d’une équipe de frondeurs de première classe, ils tissent ensemble des chemins accidentés aux détours desquels on découvre un subtil mélange de hip hop, de rock embrumé, d’électronique mutante et de fanfare grotesque. Carl et les hommes boîtes c’est une promenade parsemée de personnages et d’objets à prendre ou quitter, enserrer ou étrangler.
LA PAROI DE TON VENTRE (Humpty Dumpty Records/PIAS) - sortie le 22 avril 2013
...
Pour espérer gagner un duo-ticket il suffit d'envoyer un mail à l'adresse giot@isib.be, en mentionnant vos noms/prénoms et domicile ( uniquement la ville svp), les gagnants seront prévenus le 11 mai 2013, le 10 étant la date limite pour adresser le mail.
Merci à Morgane Borenstein de iadmusic.be qui offre gracieusement ces passe-droits.
Mochélan vu par le Rallye Chantons Francais:
Percuté par le Hip Hop au milieu des années 90, Mochélan se tourne vers l’écriture. Il griffe le papier d’une écriture automatique sans contrainte ni complaisance. De cette transe sortent des textes à lire, à la poésie dense, mais aussi des formes plus populaires et orales : chanson, rap, spoken word, ...
En 2007, Mochélan se fait remarquer sur plusieurs scènes slam importantes (Le Botanique, le festival des Libertés) où il rafle quelques prix. Les professionnels apprécient sa présence scénique, le caractère viscéral, sensible et corrosif de ses textes, l’aspect à la fois ciselé et populaire, directe de son écriture.
Lauréat de la Biennale de la Chanson française 2012
Carl et les hommes boîtes sur Tumblr
Derrière Carl et les hommes boîtes se cache Carl Roosens, touche-à-tout singulier qui cultive l’art du décalage, agitateur de neurones qui sait se faufiler dans les failles de notre époque dissolue ! Ni tout à fait rappeur, ni tout à fait chanteur, mais assurément raconteur d’histoires abracadabrantesques et performer, Carl propose un univers musical hybride aux frontières mouvantes. Entouré d’une équipe de frondeurs de première classe, ils tissent ensemble des chemins accidentés aux détours desquels on découvre un subtil mélange de hip hop, de rock embrumé, d’électronique mutante et de fanfare grotesque. Carl et les hommes boîtes c’est une promenade parsemée de personnages et d’objets à prendre ou quitter, enserrer ou étrangler.
LA PAROI DE TON VENTRE (Humpty Dumpty Records/PIAS) - sortie le 22 avril 2013
...
Bob Brozman trouvé sans vie, chez lui à Ben Lomond
Jusqu'ici les causes du décès de Bob Brozman ( 59 ans), talentueux guitariste et ethnomusicologue, sont inconnues.
Mardi soir, il gisait sans vie chez lui.
Le gars de New-York joue de la guitare depuis ses 6 ans, à 13 ans, il acquiert une National Resophonic Guitar, il deviendra "an instrumental wizard".
Tout, il pouvait jouer, du classic blues des années 20/30 au early jazz ou ragtime en passant par le calypso, le gypsy swing, l' Hawaiian music ou celle des Caraïbes, le gaillard, dont la collection de 78 tours était aussi impressionnante que variée, aura joué avec des confrères émanant du monde entier: Debashish Bhattacharya, un slide guitarist indien- Takashi Hirayasu , vocaliste d'Okinawa - le joueur de kora, le Guinéen Djeli Moussa Diawara- le bluesman amateur de jazz Woody Mann - Cyril Pahinui, spécialiste de la slack-key guitar etc.
L' héritage discographique se chiffre à près de 25 albums.
Bob était bien connu de nos scènes belges qu'il a foulées à plusieurs reprises.
L'Ancienne Belgique, le Boogietown, le Casino de Sint- Niklaas, le Centre Culturel de Mouscron etc... partout sa technique exceptionnelle et son sens de l'humour exacerbé ont séduit le public.
Mardi soir, il gisait sans vie chez lui.
Le gars de New-York joue de la guitare depuis ses 6 ans, à 13 ans, il acquiert une National Resophonic Guitar, il deviendra "an instrumental wizard".
Tout, il pouvait jouer, du classic blues des années 20/30 au early jazz ou ragtime en passant par le calypso, le gypsy swing, l' Hawaiian music ou celle des Caraïbes, le gaillard, dont la collection de 78 tours était aussi impressionnante que variée, aura joué avec des confrères émanant du monde entier: Debashish Bhattacharya, un slide guitarist indien- Takashi Hirayasu , vocaliste d'Okinawa - le joueur de kora, le Guinéen Djeli Moussa Diawara- le bluesman amateur de jazz Woody Mann - Cyril Pahinui, spécialiste de la slack-key guitar etc.
L' héritage discographique se chiffre à près de 25 albums.
Bob était bien connu de nos scènes belges qu'il a foulées à plusieurs reprises.
L'Ancienne Belgique, le Boogietown, le Casino de Sint- Niklaas, le Centre Culturel de Mouscron etc... partout sa technique exceptionnelle et son sens de l'humour exacerbé ont séduit le public.
The Bootleg Beatles - Ancienne Belgique, Bruxelles, le 25 avril 2013
La dissolution des Beatles est officialisée le 29 décembre 1974, après des années de palabres et de tracasseries juridiques.
Et l'héritage, questionnes-tu?
Un nombre incroyable d'enfants illégitimes!
1964 the Tribute - Aerial - Rain - The Beastles ( sauce Beatles/ Beastie Boys) - Beatlejuice - The Beatnix - The Cast of Beatlemania - The Fab Faux - The Fab Four - The Punkles ( sauce épingle de nourrice) - Rubber Souldiers - le supergroup Yellow Matter Custard ( Mike Portnoy, Neal Morse, Paul Gilbert and Matt Bissonette) - les récemment vus par des collègues: Not the Beatles ou The Cavern Beatles + The Rollingbeatles ( from Belgium) - BeApple ( Ndl) - Beatles Revival Band ( Belgium) et nos fameux Abbey Road, on oublie les Chinois, Lettons, Sami, Martiens ou les Schtroumpfs Four...
Ce soir, ce sont les Bootleg Beatles qui raviront une Ancienne Belgique bien garnie, public de 7 à 77 ans, donc pas mal d'individus nés bien après la Beatlemania!
Thierry Steuve, Mister Mod Suprême, et ses 45 tours estampillés Parlophone, Deram, Reaction, Immediate... ayant été commissionné pour le soundtrack d'ambiance.
Thierry Steady Go?
Tonight il sera DynOmite!
The Bootleg Beatles
Naissance en 1980, plus de 4000 shows de par le monde, au départ, Neil Harrison, David Catlin-Birch , Jack Lee Elgood et le seul qui subsiste de la formation originale, Andre Barreau, alias George Harrison.
En 2013: Adam Hastings (as John Lennon) - Steve White (as Paul McCartney) et Hugo Degenhardt (as Ringo Starr).
20:15', le mass sing-a-long peut commencer, mais avant l'arrivée du gang de Liverpool, une mise en condition avec sur l'écran des images d'époque et un fond sonore sentant bon le début des sixties ( les Crystals ' Da doo ron ron par ex.).
Immense clameur lors de l'arrivée des Bootlegs, fringués Edwardian collarless grey suits impeccables et coiffés moptops sans oublier les Chelsea boots with Cuban heels, c'est parti, 'I want to hold your hand', Thérèse, 46 ans, hurle comme une groupie de 14 ans sous l'oeil bienveillant de Hugues, son conjoint à la calvitie naissante.
A tes côtés, Daniel a commencé sa séance de air guitar, ça va chauffer!
It's real nice to play in the United States of Belgium, dixit John, this is our latest single ' She loves you'.
Paupières closes tu vois les vrais, Bruxelles exulte.
' Love me do', une madame aussi sexy que ta belle-mère, au tambourin, John sort son harmonica, l'AB bat des mains, sauf Daniel qui, en playback, aligne les riffs de George, qui chante ' Do you want to know a secret', doo wop on Mersey!
JP avait remballé son artillerie quand George lui souffle, you can take as many pictures as you want..., 1963 ' This Boy', un premier slow.
Brussels, where is all the screaming gone?
Rugissement monstrueux puis ' A hard day's night', comme Ringo n'est pas vacher on voit apparaître un fringant jeune homme tabassant une cowbell!
' Eight days a week'..ain't nothing but love, baby... suivi de la bombe ' I saw her standing there', tu dis, Johnny...cette nana, elle est terrible...ouaaaah!
John solo,' You've got to hide your love away', avec flute et flugelhorn en fin de morceau.
Brillant!
Les copains au vestiaire, changement de look!
2000 personnes gueulant au secours,ça le fait, dixit Doc Gynéco: ' Help'.
Sur la lancée ' Can't buy me love' et ' Ticket to Ride', toute une salle dans le vent!
Fin du premier set avec le machin qui suit la Bamba, le ' Twist and Shout ' des Top Notes, tu m'embrasses, Tanja?
We'll take a short break and come back soon, in about six years!
Toujours été un comédien, Lennon!
Set 2. 1967
After the interval, the Bootlegs appear in costume replicating The Beatles as they appeared on the cover of Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band.
Paysage sonore psychédélique, notamment le 'See Emily Play' de Pink Floyd et une suite provenant de l'album ayant trôné pendant 27 semaines au sommet des UK Album Charts.
' Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band' avec fanfare folle, enchaînement, Ringo aux vocals 'With a little help from my friends', géant!
' Lucy in the Sky with Diamonds', banned by the BBC à l'époque, va-t'en savoir pourquoi?
Aldous?
Le double EP/LP, le titletrack ' Magical Mystery Tour' - l'hallucinant 'Strawberry Fields Forever' et le A-side du single, 'Penny Lane', travail subtil à la trompette, comme celui de David Mason à l'époque!
Retour en arrière, sur ' Revolver', ' Got to get you into my life' aux teintes Motown, pour finir l'ère Summer of Love avec 'Sergent Pepper's Lonely Heart Club Band' (Reprise)... we hope you have enjoyed the show..., ouais, John et Paul, tout baigne, merci!
Nouvelle sortie, George seul en piste, à l'acoustique, sans ma femme et sans Clapton, ajoute-t-il: ' While my guitar gently weeps'.
Aux sons de ' Jumpin Jack Flash', on débarque dans la saison ' Abbey Road': un époustouflant 'Come Together', suivi du single magistral ' Get Back' avant un détour par le White Album, une grenade désamorcée ' Revolution'.
Foule exubérante, rien n'arrête les Bootlegs, ' Lady Madonna' suivi de 'Here comes the sun' du brave Harrison, et pour la gamine de 4 ans dans la salle ' Obladi Oblada',... life goes on, se dit Paul!
Tiens voilà, madame Lennon, ' The ballad of John and Yoko' .
On arrive au terme du voyage, Paul au piano, le collant 'Hey Jude', nine weeks as number one in the United States!
Les artistes se tirent, Bruxelles continue à chanter... na na na na... Hey Jude...
Retour des facsimile!
Sous l'oeil de Nikita, l'explosif ' Back in the USSR' et vite, avant le baisser de rideau, le méchant rock, ' Long Tall Sally'.
PS: on suppose que les orchestra members ont pour nom, Steve Peters, Vanessa King et Annette Brown, ils ont largement contribué au succès de la soirée!
Et l'héritage, questionnes-tu?
Un nombre incroyable d'enfants illégitimes!
1964 the Tribute - Aerial - Rain - The Beastles ( sauce Beatles/ Beastie Boys) - Beatlejuice - The Beatnix - The Cast of Beatlemania - The Fab Faux - The Fab Four - The Punkles ( sauce épingle de nourrice) - Rubber Souldiers - le supergroup Yellow Matter Custard ( Mike Portnoy, Neal Morse, Paul Gilbert and Matt Bissonette) - les récemment vus par des collègues: Not the Beatles ou The Cavern Beatles + The Rollingbeatles ( from Belgium) - BeApple ( Ndl) - Beatles Revival Band ( Belgium) et nos fameux Abbey Road, on oublie les Chinois, Lettons, Sami, Martiens ou les Schtroumpfs Four...
Ce soir, ce sont les Bootleg Beatles qui raviront une Ancienne Belgique bien garnie, public de 7 à 77 ans, donc pas mal d'individus nés bien après la Beatlemania!
Thierry Steuve, Mister Mod Suprême, et ses 45 tours estampillés Parlophone, Deram, Reaction, Immediate... ayant été commissionné pour le soundtrack d'ambiance.
Thierry Steady Go?
Tonight il sera DynOmite!
The Bootleg Beatles
Naissance en 1980, plus de 4000 shows de par le monde, au départ, Neil Harrison, David Catlin-Birch , Jack Lee Elgood et le seul qui subsiste de la formation originale, Andre Barreau, alias George Harrison.
En 2013: Adam Hastings (as John Lennon) - Steve White (as Paul McCartney) et Hugo Degenhardt (as Ringo Starr).
20:15', le mass sing-a-long peut commencer, mais avant l'arrivée du gang de Liverpool, une mise en condition avec sur l'écran des images d'époque et un fond sonore sentant bon le début des sixties ( les Crystals ' Da doo ron ron par ex.).
Immense clameur lors de l'arrivée des Bootlegs, fringués Edwardian collarless grey suits impeccables et coiffés moptops sans oublier les Chelsea boots with Cuban heels, c'est parti, 'I want to hold your hand', Thérèse, 46 ans, hurle comme une groupie de 14 ans sous l'oeil bienveillant de Hugues, son conjoint à la calvitie naissante.
A tes côtés, Daniel a commencé sa séance de air guitar, ça va chauffer!
It's real nice to play in the United States of Belgium, dixit John, this is our latest single ' She loves you'.
Paupières closes tu vois les vrais, Bruxelles exulte.
' Love me do', une madame aussi sexy que ta belle-mère, au tambourin, John sort son harmonica, l'AB bat des mains, sauf Daniel qui, en playback, aligne les riffs de George, qui chante ' Do you want to know a secret', doo wop on Mersey!
JP avait remballé son artillerie quand George lui souffle, you can take as many pictures as you want..., 1963 ' This Boy', un premier slow.
Brussels, where is all the screaming gone?
Rugissement monstrueux puis ' A hard day's night', comme Ringo n'est pas vacher on voit apparaître un fringant jeune homme tabassant une cowbell!
' Eight days a week'..ain't nothing but love, baby... suivi de la bombe ' I saw her standing there', tu dis, Johnny...cette nana, elle est terrible...ouaaaah!
John solo,' You've got to hide your love away', avec flute et flugelhorn en fin de morceau.
Brillant!
Les copains au vestiaire, changement de look!
2000 personnes gueulant au secours,ça le fait, dixit Doc Gynéco: ' Help'.
Sur la lancée ' Can't buy me love' et ' Ticket to Ride', toute une salle dans le vent!
Fin du premier set avec le machin qui suit la Bamba, le ' Twist and Shout ' des Top Notes, tu m'embrasses, Tanja?
We'll take a short break and come back soon, in about six years!
Toujours été un comédien, Lennon!
Set 2. 1967
After the interval, the Bootlegs appear in costume replicating The Beatles as they appeared on the cover of Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band.
Paysage sonore psychédélique, notamment le 'See Emily Play' de Pink Floyd et une suite provenant de l'album ayant trôné pendant 27 semaines au sommet des UK Album Charts.
' Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band' avec fanfare folle, enchaînement, Ringo aux vocals 'With a little help from my friends', géant!
' Lucy in the Sky with Diamonds', banned by the BBC à l'époque, va-t'en savoir pourquoi?
Aldous?
Le double EP/LP, le titletrack ' Magical Mystery Tour' - l'hallucinant 'Strawberry Fields Forever' et le A-side du single, 'Penny Lane', travail subtil à la trompette, comme celui de David Mason à l'époque!
Retour en arrière, sur ' Revolver', ' Got to get you into my life' aux teintes Motown, pour finir l'ère Summer of Love avec 'Sergent Pepper's Lonely Heart Club Band' (Reprise)... we hope you have enjoyed the show..., ouais, John et Paul, tout baigne, merci!
Nouvelle sortie, George seul en piste, à l'acoustique, sans ma femme et sans Clapton, ajoute-t-il: ' While my guitar gently weeps'.
Aux sons de ' Jumpin Jack Flash', on débarque dans la saison ' Abbey Road': un époustouflant 'Come Together', suivi du single magistral ' Get Back' avant un détour par le White Album, une grenade désamorcée ' Revolution'.
Foule exubérante, rien n'arrête les Bootlegs, ' Lady Madonna' suivi de 'Here comes the sun' du brave Harrison, et pour la gamine de 4 ans dans la salle ' Obladi Oblada',... life goes on, se dit Paul!
Tiens voilà, madame Lennon, ' The ballad of John and Yoko' .
On arrive au terme du voyage, Paul au piano, le collant 'Hey Jude', nine weeks as number one in the United States!
Les artistes se tirent, Bruxelles continue à chanter... na na na na... Hey Jude...
Retour des facsimile!
Sous l'oeil de Nikita, l'explosif ' Back in the USSR' et vite, avant le baisser de rideau, le méchant rock, ' Long Tall Sally'.
PS: on suppose que les orchestra members ont pour nom, Steve Peters, Vanessa King et Annette Brown, ils ont largement contribué au succès de la soirée!
jeudi 25 avril 2013
Tenzin's Airbow Collective - Rits Café- Bruxelles, le 24 avril 2013
Jazz in the Picture au Rits, un concert donné par des étudiants du Conservatoire et une performance filmée par des étudiants de la School of Arts, un café transformé en studio d'enregistrement pour accueillir le Tenzin's Airbow Collective!
Mise en scène Louis Jouvet pendant le soundcheck et, à 20: 25', le collectif monte sur le podium après une courte allocution.
La frontlady au chant, from Tibet, Tenzin Ngingthatshang, après un passage par la Suisse où elle dirigeait déjà le collectif composé de musiciens indigènes, elle aboutit à Bruxelles et s'entoure d'une nouvelle équipe: il m'a suivi depuis Lausanne où il jouait dans MonKartet, on piano, my boyfriend , François Lana ( oublie Del Rey) - à la batterie, Fabio Zamagni , vu dimanche avec le Gerry Mulligan's Project, il nous signale jouer pour Noa Moon et Lucy Lucy - contrebasse, Giuseppe Millaci ( Meeting Trio, l' Ensemble du Conservatoire..) - flugelhorn et trompette, Jan Alfredo Van Moer ( Agora, The Brussels Youth Jazz Orchestra..).
Au programme, un répertoire composé par Miss Ngingthatshang (imprononçable, je sais!) et quelques covers à la sauce Tenzin's Airbow, c à d du swing aérien et frais lorgnant vers le carioca jazz, permettant à chacun d'étaler sa virtuosité sans sombrer dans le narcissisme aigu!
Première plage, griffe Tenzin,' Irene', de délicates vocalises ornent un mainstream vocal jazz qui n'est pas sans rappeler Anita O' Day.
Après une sobre escapade du piano, c'est au tour de la trompette d'être poussée en avant-plan, quant à toi, tu fredonnes avec la petite Ngingthatshang, en te disant que tu vas passer un bon moment!
' Valsem sem nome', voit apparaître le bugle, un chant en onomatopées pour un smooth jazz digne de Michel Legrand, époque 'Les Parapluies de Cherbourg'.
Fabio introduit ' Constellation', attends-moi, j'arrive, annonce Giuseppe, direction le Brésil, laisse-toi emporter par les acrobaties vocales audacieuses qui slaloment habilement au gré des arabesques confectionnées par l'élément mâle.
Sur fond de basse sombre, en spoken word, lecture de l'intrigant 'Mysterious Star' d'Edgar Allan Poe ...Mysterious star!
Thou wert my dream
All a long summer night--
Be now my theme!
By this clear stream,
Of thee will I write;
Meantime from afar
Bathe me in light!...
qui ébauche le ténébreux ' Schneekristall'.
Un jazz moins abordable, pas moins intéressant!
Place au frétillant ' Mailbox' aux tonalités Latin Jazz proches d'Eliane Elias, mais c'est bien le cornet qui chipe la vedette au piano.
Une adaptation étonnante et bluesy de ' Riverwide' de Sheryl Crow précède ' Five years ago', engagé par deux ou trois frappes sur un xylophone.
Une composition complexe, énigmatique chantée dans un sabir proche du kobaïen imaginé par Christian Vander.
'Path of Sam', un swing sinueux met un terme à cette prestation d'une heure, appréciée par la gent estudiantine.
Mise en scène Louis Jouvet pendant le soundcheck et, à 20: 25', le collectif monte sur le podium après une courte allocution.
La frontlady au chant, from Tibet, Tenzin Ngingthatshang, après un passage par la Suisse où elle dirigeait déjà le collectif composé de musiciens indigènes, elle aboutit à Bruxelles et s'entoure d'une nouvelle équipe: il m'a suivi depuis Lausanne où il jouait dans MonKartet, on piano, my boyfriend , François Lana ( oublie Del Rey) - à la batterie, Fabio Zamagni , vu dimanche avec le Gerry Mulligan's Project, il nous signale jouer pour Noa Moon et Lucy Lucy - contrebasse, Giuseppe Millaci ( Meeting Trio, l' Ensemble du Conservatoire..) - flugelhorn et trompette, Jan Alfredo Van Moer ( Agora, The Brussels Youth Jazz Orchestra..).
Au programme, un répertoire composé par Miss Ngingthatshang (imprononçable, je sais!) et quelques covers à la sauce Tenzin's Airbow, c à d du swing aérien et frais lorgnant vers le carioca jazz, permettant à chacun d'étaler sa virtuosité sans sombrer dans le narcissisme aigu!
Première plage, griffe Tenzin,' Irene', de délicates vocalises ornent un mainstream vocal jazz qui n'est pas sans rappeler Anita O' Day.
Après une sobre escapade du piano, c'est au tour de la trompette d'être poussée en avant-plan, quant à toi, tu fredonnes avec la petite Ngingthatshang, en te disant que tu vas passer un bon moment!
' Valsem sem nome', voit apparaître le bugle, un chant en onomatopées pour un smooth jazz digne de Michel Legrand, époque 'Les Parapluies de Cherbourg'.
Fabio introduit ' Constellation', attends-moi, j'arrive, annonce Giuseppe, direction le Brésil, laisse-toi emporter par les acrobaties vocales audacieuses qui slaloment habilement au gré des arabesques confectionnées par l'élément mâle.
Sur fond de basse sombre, en spoken word, lecture de l'intrigant 'Mysterious Star' d'Edgar Allan Poe ...Mysterious star!
Thou wert my dream
All a long summer night--
Be now my theme!
By this clear stream,
Of thee will I write;
Meantime from afar
Bathe me in light!...
qui ébauche le ténébreux ' Schneekristall'.
Un jazz moins abordable, pas moins intéressant!
Place au frétillant ' Mailbox' aux tonalités Latin Jazz proches d'Eliane Elias, mais c'est bien le cornet qui chipe la vedette au piano.
Une adaptation étonnante et bluesy de ' Riverwide' de Sheryl Crow précède ' Five years ago', engagé par deux ou trois frappes sur un xylophone.
Une composition complexe, énigmatique chantée dans un sabir proche du kobaïen imaginé par Christian Vander.
'Path of Sam', un swing sinueux met un terme à cette prestation d'une heure, appréciée par la gent estudiantine.
mercredi 24 avril 2013
Allo la Suisse.. quelles nouvelles? Décès de Dani Crivelli, ex- Krokus!
Krokus naît à Solothurn, Suisse, en 1975.
Chris von Rohr ( lead vocals/ drums) Hansi Droz ( guitar) Remo Spadino ( bass)Tommy Kiefer ( guitar) sortent une première plaque en 1976 ' Krokus', tendance progrock.
Un concert d'AC/DC les décide à virer hard.
Comme les talents vocaux de Chris ne plaisaient pas à tous, Marc Storace, from Malta, un ex- TEA et plus tard Eazy Money, est engagé comme shouter.
L'album ' Metal Rendez-Vous' se retrouve dans les British charts.
Le personnel fluctue, en 1987, Dani Crivelli est invité à tenir les baguettes, l'année suivante 'Heart Attack' se trouve dans les rayons des bons disquaires.
Auparavant Dani avait joué avec Killer ( ' Stronger than ever'), son passage chez Krokus fut bref, de 1987 à 1989.
On retrouve sa trace au sein de Ain’t Dead Yet, fondé par un autre ex- Krokus et Killer, le guitariste Many Maurer.
Ce 21 avril le batteur décédait, a cause of death is unknown... mentionnent les sites de métal!
Chris von Rohr ( lead vocals/ drums) Hansi Droz ( guitar) Remo Spadino ( bass)Tommy Kiefer ( guitar) sortent une première plaque en 1976 ' Krokus', tendance progrock.
Un concert d'AC/DC les décide à virer hard.
Comme les talents vocaux de Chris ne plaisaient pas à tous, Marc Storace, from Malta, un ex- TEA et plus tard Eazy Money, est engagé comme shouter.
L'album ' Metal Rendez-Vous' se retrouve dans les British charts.
Le personnel fluctue, en 1987, Dani Crivelli est invité à tenir les baguettes, l'année suivante 'Heart Attack' se trouve dans les rayons des bons disquaires.
Auparavant Dani avait joué avec Killer ( ' Stronger than ever'), son passage chez Krokus fut bref, de 1987 à 1989.
On retrouve sa trace au sein de Ain’t Dead Yet, fondé par un autre ex- Krokus et Killer, le guitariste Many Maurer.
Ce 21 avril le batteur décédait, a cause of death is unknown... mentionnent les sites de métal!
mardi 23 avril 2013
Richie Havens is in heaven!
Toutes les agences de presse ce matin titraient "Richie Havens : Mort à 72 ans de l'icône du festival de Woodstock"!
Richard Pierce Havens, aîné d'une famille comptant neuf enfants, naît à Brooklyn en 1941.
Ok, tu vas annoncer: il a commencé en chantant du gospel..
Presque, il débute en chantant du doo-wop puis il forme avec des potes The McCrea Gospel Singers, il avait 16 ans!
Tout se déroulait à Greenwich Village à l'époque, so bye bye Brooklyn!
Il se produit solo , armé d'une guitare, dans les coffee houses du village beatnik.
Albert Grossman le signe et sort 'Mixed Bag' en 1967, avec une cover de Dylan, "Just Like a Woman,".
A noter que Richie avait déjà enregistré deux demo LP's.
Les plaques se suivent à une cadence folle, il est invité à ouvrir le festival de Woodstock!
Une performance qui frappera les imaginations, près de 3 heures sur scène et des titres qui feront le tour du monde, 'Freedom' et 'Motherless Children'.
La gloire!
Un nouveau festival de légende: The Isle of Wight Festival!
Il fonde son propre label et secoue une nouvelle fois les charts avec sa version de 'Here comes the sun'.
Au cours de sa longue carrière le singer/songwriter placera 13 albums dans les Billboard charts, il n'arrêtera pas d'arpenter les scènes du monde entier pour décider, en 2012, qu'après 45 ans sur les routes, il pouvait prendre sa pension!
Ce 22 avril, victime d'un infarctus, Richie Havens nous quittait définitivement!
Richard Pierce Havens, aîné d'une famille comptant neuf enfants, naît à Brooklyn en 1941.
Ok, tu vas annoncer: il a commencé en chantant du gospel..
Presque, il débute en chantant du doo-wop puis il forme avec des potes The McCrea Gospel Singers, il avait 16 ans!
Tout se déroulait à Greenwich Village à l'époque, so bye bye Brooklyn!
Il se produit solo , armé d'une guitare, dans les coffee houses du village beatnik.
Albert Grossman le signe et sort 'Mixed Bag' en 1967, avec une cover de Dylan, "Just Like a Woman,".
A noter que Richie avait déjà enregistré deux demo LP's.
Les plaques se suivent à une cadence folle, il est invité à ouvrir le festival de Woodstock!
Une performance qui frappera les imaginations, près de 3 heures sur scène et des titres qui feront le tour du monde, 'Freedom' et 'Motherless Children'.
La gloire!
Un nouveau festival de légende: The Isle of Wight Festival!
Il fonde son propre label et secoue une nouvelle fois les charts avec sa version de 'Here comes the sun'.
Au cours de sa longue carrière le singer/songwriter placera 13 albums dans les Billboard charts, il n'arrêtera pas d'arpenter les scènes du monde entier pour décider, en 2012, qu'après 45 ans sur les routes, il pouvait prendre sa pension!
Ce 22 avril, victime d'un infarctus, Richie Havens nous quittait définitivement!
Il était un des derniers chantres du Southern Soul, Artie “Blues Boy” White décède à 76 ans!
Artie “Blues Boy” White naît à Vicksburg, Mississippi en 1937.
Comme tant d'autres, c'est en chantant du gospel qu'il débute, il fait partie des Harps of David.
Il émigre à Chicago et rejoint les Full Gospel Wonders.
Début 60, il découvre le blues, une révélation!
Artie enregistre une série de singles sur de petits labels indépendants: quelques titres, "Gimme Some Of Yours", "Lookin' For A Good Time", "Love Like Yours (Is Hard To Find)", "Rough Enough", "She's The One", "Bad Intentions"...
Puis, en 1977 , enfin un hit mineur: ' You Are My Leanin' Tree'!
Un premier full album en 1984, 'Blues Boy'.
Sept autres rondelles de Southern Soul verront le jour, il sera top of the bill lors du Chicago Blues Festival en 2000.
Désormais, le gaillard tourne à l'étranger et est récompensé par un 'Award of Honor' lors du Chicago Music Awards en 2002.
Ce samedi 20 avril, Blues Boy devait décéder dans un hospice à Harvey , il était atteint de la maladie de Parkinson!
Comme tant d'autres, c'est en chantant du gospel qu'il débute, il fait partie des Harps of David.
Il émigre à Chicago et rejoint les Full Gospel Wonders.
Début 60, il découvre le blues, une révélation!
Artie enregistre une série de singles sur de petits labels indépendants: quelques titres, "Gimme Some Of Yours", "Lookin' For A Good Time", "Love Like Yours (Is Hard To Find)", "Rough Enough", "She's The One", "Bad Intentions"...
Puis, en 1977 , enfin un hit mineur: ' You Are My Leanin' Tree'!
Un premier full album en 1984, 'Blues Boy'.
Sept autres rondelles de Southern Soul verront le jour, il sera top of the bill lors du Chicago Blues Festival en 2000.
Désormais, le gaillard tourne à l'étranger et est récompensé par un 'Award of Honor' lors du Chicago Music Awards en 2002.
Ce samedi 20 avril, Blues Boy devait décéder dans un hospice à Harvey , il était atteint de la maladie de Parkinson!
lundi 22 avril 2013
Too much, too young... cancer du sein fatal pour Chrissy Amphlett ( Divinyls)
I am thru with hanging around
With all the boys in town
Now I want a man around
Get me out of here..
' Boys in town' Divinyls , 1981!
Désormais Chrissy Amphlett ne chantera plus, victime du cancer du sein à 53 ans!
Les Divinyls naissent en 1980 à Sydney, formés au départ par Chrissy Amphlett et Mark McEntee ( un ex-Air Supply).
Ils recrutent Bjarne Ohlin et Richard Harvey et un des top new wave bands from Australia is on the road!
Ils font sensation sur scène, Chrissy, bas résilles et tenue de Lolita sortant de l'Institut Notre Dame de Marie , attire tous les regards!
Un premier album en 1983 ' Desperate' avec le hit 'Boys in Town'.
Le suivant 'What a Life' sera un nouveau top ten en Australie.
'Temperamental' se classera n° 11.
' Divinyls' 1991, la consécration, avec le phénoménal 'I touch myself'.
Un dernier album studio en 1996 ' Underworld'.
Le chant du cygne!
Chrissy s'installe à New-York et poursuit une carrière solo.
Elle joue le rôle de Judy Garland au théâtre et en 2006 les Divinyls se retrouvent dans le ARIA Hall of Fame, résultat: une reformation éphémère.
2009, split définitif.
Ce 21 avril, la lumière s'éteint, Chrissie Amphlett succombe!
With all the boys in town
Now I want a man around
Get me out of here..
' Boys in town' Divinyls , 1981!
Désormais Chrissy Amphlett ne chantera plus, victime du cancer du sein à 53 ans!
Les Divinyls naissent en 1980 à Sydney, formés au départ par Chrissy Amphlett et Mark McEntee ( un ex-Air Supply).
Ils recrutent Bjarne Ohlin et Richard Harvey et un des top new wave bands from Australia is on the road!
Ils font sensation sur scène, Chrissy, bas résilles et tenue de Lolita sortant de l'Institut Notre Dame de Marie , attire tous les regards!
Un premier album en 1983 ' Desperate' avec le hit 'Boys in Town'.
Le suivant 'What a Life' sera un nouveau top ten en Australie.
'Temperamental' se classera n° 11.
' Divinyls' 1991, la consécration, avec le phénoménal 'I touch myself'.
Un dernier album studio en 1996 ' Underworld'.
Le chant du cygne!
Chrissy s'installe à New-York et poursuit une carrière solo.
Elle joue le rôle de Judy Garland au théâtre et en 2006 les Divinyls se retrouvent dans le ARIA Hall of Fame, résultat: une reformation éphémère.
2009, split définitif.
Ce 21 avril, la lumière s'éteint, Chrissie Amphlett succombe!
The Gerry Mulligan Project Feat. Stéphane Mercier au Roskam Cafe, Bruxelles, le 21 avril 2013
Le Roskam: une soirée jazz teintée West Coast à la sauce Gerry Mulligan en ce dimanche d'avril où Anderlecht cède provisoirement ( ?) le pouvoir à Zulte-Waregem ( rotten arbiter, dixit John).
The Gerry Mulligan Project
En principe: Alex Bertein (baritone sax) /Marco Llano (trumpet) /Ramon Van Merkenstein (bass)/Yann Dumont (drums).
Ce soir, exceptionnellement, Monsieur Stéphane Mercier au sax alto et Fabio Zamagni à la batterie.
Sortent d'où ces braves gens, demandes-tu, toi le Béotien!
Stéphane Mercier, c'est pas rien, gamin:
Mike Zwerin (International Herald Tribune) : “...kind of like Lee Konitz with an edge of Dolphy...good time, great sound, wonderful melodic sense and really knows how to listen”.
A collaboré avec Philip Catherine, Wynton Marsalis, Randy Brecker, Avishai Cohen, Jeff Ballard pour n'en citer que quelques uns, dirige son propre quartet ou le projet Cool Coast, s'entend sur une ribambelle d'albums .
L'autre invité, Fabio Zamagni, fait partie du Jérémy Dumont Trio ( avec Bas Cooijmans) ou du Bab's Trio.
Ramon Van Merkenstein manie sa contrebasse au sein du Silent Jazz Orchestra, quant au leader , le Catalan Marco Llano, il dirige ses propres trio/ quartet/ quintet concoctant un jazz méditerranéen.
Deux Jupiler plus tard, les saltimbanques investissent la scène.
' Bernie's tune' que le pape du cool jazz a enregistré en 1952.
Stéphane, à toi l'honneur, un premier solo fluide auquel succède la smooth trumpet de Mario sur rythmique folâtre .
Bienvenue à LA , les glorieuses fifties.
Barcelone présente le projet, sans micro, I wish I won't have to scream.. il devrait, les acharnés du comptoir sont plus bruyants que les gamins que Mamzelle Hortense ( une vieille fille) vient de lâcher dans la cour de récré après une dictée carabinée, une leçon de catéchisme austère et un problème avec des trains qui font que des conneries!
' I may be wrong' another mellow tone , que Gerry a enregistré avec la trompette suave de Chet Baker.
Un petit effort solitaire du mètre 98 à la double bass soutenu par les balais de Fabio, les cuivres à l'unisson pour ramener la jument à l'écurie.
Cool!
Une ballade lyrique, ' Festive Minor'.
En toile de fond, un paysage sonore de conversations du dimanche soir fort animées et sentant bon le houblon.
Par rapport aux boîtes de jazz d'avant la guerre, tu supprimes le tabac et les ouvreuses aux jambes affriolantes et courbes pas catholiques.
Le séduisant ' Line for Lyons' emprunte des chemins sinueux, il sera suivi du classique ' Speak Low', concis pour l'occasion.
La première mi-temps prend fin avec ' Reunion' , swing and marvelous interplay sax/trumpet.
Une pièce maîtresse permettant la mise en valeur de chaque acrobate!
Pause Jupiler.
'Walking Shoes' let's have a stroll, baby.
Pas trop vite, please!
T'aurais pas dû choisir cette artère avec ces devantures attrayantes...t'as vu la babiole chez Van Cleef & Arpels?
Pas mal, viens, je te paye un cappuccino!
Place au standard velouté, ' My Funny Valentine'.
' Five Brothers', des frangins nerveux!
Bref et efficace solo de batterie, sous l'oeil attentif des compères.
Sont des centaines à avoir enregistré 'Makin Whoopee', la rengaine composée par Walter Donaldson/ Gus Kahn.
Sophistication, arrangements subtils... grâce, technique et savoir-faire ne sont pas incompatibles!
Gerry Mulligan a fait partie de l'épisode ' Birth of Cool' de Miles Davis, voici l'énergique ' Half Nelson' du génial trompettiste.
That was it, folks, good night!
On joue les prolongations, 'All the things you are', une longue, superbe et audacieuse amorce en duo trompette/saxophone avant l'entrée en jeu de la rythmique.
Envolée musclée de l'alto, puis, en opposition, un soufflé harmonieux de la trompette pour finir ce voyage coloré et élégant.
The Gerry Mulligan Project peut se voir et s'entendre au Music Village le 15 mai!
The Gerry Mulligan Project
En principe: Alex Bertein (baritone sax) /Marco Llano (trumpet) /Ramon Van Merkenstein (bass)/Yann Dumont (drums).
Ce soir, exceptionnellement, Monsieur Stéphane Mercier au sax alto et Fabio Zamagni à la batterie.
Sortent d'où ces braves gens, demandes-tu, toi le Béotien!
Stéphane Mercier, c'est pas rien, gamin:
Mike Zwerin (International Herald Tribune) : “...kind of like Lee Konitz with an edge of Dolphy...good time, great sound, wonderful melodic sense and really knows how to listen”.
A collaboré avec Philip Catherine, Wynton Marsalis, Randy Brecker, Avishai Cohen, Jeff Ballard pour n'en citer que quelques uns, dirige son propre quartet ou le projet Cool Coast, s'entend sur une ribambelle d'albums .
L'autre invité, Fabio Zamagni, fait partie du Jérémy Dumont Trio ( avec Bas Cooijmans) ou du Bab's Trio.
Ramon Van Merkenstein manie sa contrebasse au sein du Silent Jazz Orchestra, quant au leader , le Catalan Marco Llano, il dirige ses propres trio/ quartet/ quintet concoctant un jazz méditerranéen.
Deux Jupiler plus tard, les saltimbanques investissent la scène.
' Bernie's tune' que le pape du cool jazz a enregistré en 1952.
Stéphane, à toi l'honneur, un premier solo fluide auquel succède la smooth trumpet de Mario sur rythmique folâtre .
Bienvenue à LA , les glorieuses fifties.
Barcelone présente le projet, sans micro, I wish I won't have to scream.. il devrait, les acharnés du comptoir sont plus bruyants que les gamins que Mamzelle Hortense ( une vieille fille) vient de lâcher dans la cour de récré après une dictée carabinée, une leçon de catéchisme austère et un problème avec des trains qui font que des conneries!
' I may be wrong' another mellow tone , que Gerry a enregistré avec la trompette suave de Chet Baker.
Un petit effort solitaire du mètre 98 à la double bass soutenu par les balais de Fabio, les cuivres à l'unisson pour ramener la jument à l'écurie.
Cool!
Une ballade lyrique, ' Festive Minor'.
En toile de fond, un paysage sonore de conversations du dimanche soir fort animées et sentant bon le houblon.
Par rapport aux boîtes de jazz d'avant la guerre, tu supprimes le tabac et les ouvreuses aux jambes affriolantes et courbes pas catholiques.
Le séduisant ' Line for Lyons' emprunte des chemins sinueux, il sera suivi du classique ' Speak Low', concis pour l'occasion.
La première mi-temps prend fin avec ' Reunion' , swing and marvelous interplay sax/trumpet.
Une pièce maîtresse permettant la mise en valeur de chaque acrobate!
Pause Jupiler.
'Walking Shoes' let's have a stroll, baby.
Pas trop vite, please!
T'aurais pas dû choisir cette artère avec ces devantures attrayantes...t'as vu la babiole chez Van Cleef & Arpels?
Pas mal, viens, je te paye un cappuccino!
Place au standard velouté, ' My Funny Valentine'.
' Five Brothers', des frangins nerveux!
Bref et efficace solo de batterie, sous l'oeil attentif des compères.
Sont des centaines à avoir enregistré 'Makin Whoopee', la rengaine composée par Walter Donaldson/ Gus Kahn.
Sophistication, arrangements subtils... grâce, technique et savoir-faire ne sont pas incompatibles!
Gerry Mulligan a fait partie de l'épisode ' Birth of Cool' de Miles Davis, voici l'énergique ' Half Nelson' du génial trompettiste.
That was it, folks, good night!
On joue les prolongations, 'All the things you are', une longue, superbe et audacieuse amorce en duo trompette/saxophone avant l'entrée en jeu de la rythmique.
Envolée musclée de l'alto, puis, en opposition, un soufflé harmonieux de la trompette pour finir ce voyage coloré et élégant.
The Gerry Mulligan Project peut se voir et s'entendre au Music Village le 15 mai!
dimanche 21 avril 2013
Décès de Tom Parker, un vulgarisateur de la musique classique
Tom Parker n'était pas colonel, ni impresario, ce Britannique, pianiste de formation, plus tard jazzman, puis sessionman ( certains le citent comme ayant brièvement joué avec les Animals) est surtout connu, à l'instar d'un André Rieu, pour son travail de démocratisation du classique, on aime ou on déteste!
En 1972, il crée Apollo 100 qui connaîtra un succès mineur avec 'Joy', adaptation kitsch du Jesus bleibet meine Freude BWV 147 de Johann Sebastian Bach.
Plus tard, il fonde The New London Chorale qui enregistrera une vingtaine d'albums de musique classique popularisée, à chaque fois, il a réussi à collaborer avec de grands chanteurs/ grandes chanteuses, par ex. Vicki Brown ou Madeline Bell pour The Young Messiah ( Händel) ou encore The Young Matthew Passion ( Bach) etc... - Katie Kissoon- The Nolan Sisters - Amy Vanmeenen- et tout récemment Jenna- Lee James ( 'Viva Verdi').
Tom Parker est décédé à l'hôpital à Marbella, jeudi dernier, il avait 68 ans!
En 1972, il crée Apollo 100 qui connaîtra un succès mineur avec 'Joy', adaptation kitsch du Jesus bleibet meine Freude BWV 147 de Johann Sebastian Bach.
Plus tard, il fonde The New London Chorale qui enregistrera une vingtaine d'albums de musique classique popularisée, à chaque fois, il a réussi à collaborer avec de grands chanteurs/ grandes chanteuses, par ex. Vicki Brown ou Madeline Bell pour The Young Messiah ( Händel) ou encore The Young Matthew Passion ( Bach) etc... - Katie Kissoon- The Nolan Sisters - Amy Vanmeenen- et tout récemment Jenna- Lee James ( 'Viva Verdi').
Tom Parker est décédé à l'hôpital à Marbella, jeudi dernier, il avait 68 ans!
Le monde funk meurtri: Cordell “Boogie” Mosson a rendu son dernier souffle!
No treble' Nothing but Bass': titrait.. Parliament-Funkadelic member Cordell “Boogie” Mosson passed away on April 18th from an unspecified illness. He was 60 years old!
Originaires du New Jersey ( Plainfield), Cordell Mosson et son ami, le guitariste, Garry Shider ( plus tard musical director des P-Funk All Stars) fuient les States et sa criminalité pour s'établir au Canada, où ils forment United Soul, un funk/rock band qui a très vite attiré l'attention de George Clinton.
Le mastermind de Parliament et Funkadelic produira plusieurs titres du groupe et certains membres de Funkadelic participeront aux enregistrements.
Tout naturellement les deux amis sont invités par George à rejoindre le collectif.
Garry Shider deviendra une des figures de proue de ces deux groupes phares du funk.
Après le départ de Bootsy Collins, Cordell Mosson assumera le rôle de bassiste officiel des deux enfants de George Clinton.
Ainsi il sera crédité sur une kyrielle d'albums jusqu'au split des funk bands au début des années 80.
En 1997, Cardell, devenu Cordell, suite à une faute d'orthographe répétée sur les pochettes d'album, will be inducted into the Rock and Roll Hall of Fame, en même temps qu'une quinzaine d'autres membres du collectif.
Notons que son pote, Garry Shider est décédé des suites d'un cancer en 2010, Cordell vient de le rejoindre!
Originaires du New Jersey ( Plainfield), Cordell Mosson et son ami, le guitariste, Garry Shider ( plus tard musical director des P-Funk All Stars) fuient les States et sa criminalité pour s'établir au Canada, où ils forment United Soul, un funk/rock band qui a très vite attiré l'attention de George Clinton.
Le mastermind de Parliament et Funkadelic produira plusieurs titres du groupe et certains membres de Funkadelic participeront aux enregistrements.
Tout naturellement les deux amis sont invités par George à rejoindre le collectif.
Garry Shider deviendra une des figures de proue de ces deux groupes phares du funk.
Après le départ de Bootsy Collins, Cordell Mosson assumera le rôle de bassiste officiel des deux enfants de George Clinton.
Ainsi il sera crédité sur une kyrielle d'albums jusqu'au split des funk bands au début des années 80.
En 1997, Cardell, devenu Cordell, suite à une faute d'orthographe répétée sur les pochettes d'album, will be inducted into the Rock and Roll Hall of Fame, en même temps qu'une quinzaine d'autres membres du collectif.
Notons que son pote, Garry Shider est décédé des suites d'un cancer en 2010, Cordell vient de le rejoindre!
samedi 20 avril 2013
Surfer Rosa + Subsonic Hornet , Rock Classic, Bruxelles, le 19 avril 2013
Un vendredi soir, le Rock Classic, une Soirée Cerise.
C'est une habitude, la belle jeunesse bruxelloise débarque tardivement, ce qui a le don d'indisposer le premier groupe inscrit à l'affiche, c'est désespérant de se produire devant un public restreint!
21:25' Subsonic Hornet sur scène.
Des têtes connues dans ce groupe édifié par Ronan Collot (Guitar/Vocals), le guitariste de Perverted by Language, bonjour Jeremy...- le solide batteur Gabriel, Gaby, Marlier, tu l'as connu Ed & June ou Mary Me, bonjour David, il tambourine également chez Morpheus Secret - à la lead guitar, Monsieur Garner, Niko Ramb ( Nico Rambaud), le Rambo de ces dames , pour compléter le quatuor, une touche féminine apaisante, la talentueuse Elise Boennec à la basse ( Perverted by Language).
Fief?
La parole est donnée à l'instigateur: Subsonic Hornet is a minimalist rock band exploring harmony buried within dissonance.
Mais encore?
De la New Wave/postpunk tendance noise ne reniant pas les escapades grunge.
Un EP, 5 titres ( released in 2012) et un but: jouer, encore et encore...
Une intro instrumentale particulièrement musclée, ' The Joke' , bonswar, on s'appelle Subsonic Hornet, ça commence, les enfants, attachez les ceintures..
Go: un mordant et sautillant ' Blue Cold Steel'..this is leading nowhere, it's a dead end street... noirceur Bauhaus époque 'Dark Entries', deux ou trois voisines se trémoussent.
'Arsouille', lourd et belliqueux,si tu préférais le macramé décoratif, dégage!
Gaby cogne comme un bûcheron venant d'apprendre que sa femme le trompe avec un danseur de chez Béjart, de la hargne et du désespoir!
' A missed date', un downtempo hantant la veine dark wave, les chants désespérés sont les plus beaux, disait quelqu'un...I'm getting tired, I'm getting old... n'ose pas lui tendre mes papiers d'identité, il se jette dans le canal!
Du noise punk, ' Changed my mind', t'as raison, ces eaux sont polluées!
La reine est morte, vive la reine, 'Brand New Queen', pour Freddie la moustache!
Deux ou trois groupies ne carburant pas au Vittel/sirop de fraises gueulent comme un bataillon de supporters du Standard, outrés car l'homme en noir a refusé de siffler une penalité pour une faute de main évidente.
Grosse ambiance!
C'est là que l'ampli de Ronan se met à tousser, me semble en phase terminale, la médecine propose des soins palliatifs, la mutuelle va casquer!
' The Swell' du gros rock bien gonflé, fuzz à prix discount!
Retour au postpunk râblé, ' Corporate Smile', paf, corde pétée!
Changement de babiole, place au downtempo ' Buy a friend'.
A new romantic gothic tune?
'Then', puis a country new wave ballad.
T'es sûr que ça existe?
Oui, ' Back Pack' , suivi par l'abrasif ' Blind Night' marquant un retour dans les tranchées!
Faut qu'on arrête ici, l'ampli est naze à 100%.
Thank you for coming, see you...
Avec les Banshees?
En 2010, lors d'une Soirée Cerise à la Flûte Enchantée, les Lillois Surfer Rosa t'avaient laissé une forte impression, ce soir Eve Ruysschaert ( vocals, keys, theremin, shakers, delay et longues jambes) et Sébastien Duhamel ( guitar, vocals, fuzz) sont accompagnés par la blonde Justine à la basse et le costaud Gwendal à la batterie!
Autant te dire que leur potion est encore plus démoniaque sous cette mouture.
En fouillant on a déniché ' Past Songs 2009/2011', ' Lost dark surf songs' , le 9-track album ' Welcome on Board', un 8-track album ' Summer 11' et le tout récent EP 2 titres ' We are Fake'.
Ouin, ouin, ouin... un theremin geignant pour introduire le fiévreux ' She's the killer', du garage / surf sentant bon les Cramps / Raveonnettes et autres Kills.
Une déferlante noisy causant des ravages, les nymphettes de tout à l'heure bondissent comme des marsupilami femelles ayant aperçu le singe de Justin Bieber.
'Shop assistant', Dick Dale a rencontré Poison Ivy, dans une épicerie, Boulevard Montebello.
'Ego' pour le Vlaams Belang!
Pardon?
Le Vlaams Blok!
' Plastic Friend' ... watch me, watch me... hurle Eve, ça fait 20' que l'élément mâle de l'assistance , langue pendue comme en clébard qui a reniflé un nonosse , reluque ses guibolles.
' We are Fake', le dernier single à la pochette affriolante, guitare saturée, rythmique balèze et vocaux sensuels, viens pas nous dire que c'est du silicone!
Attention, chaud, très chaud: 'Fire'!
' Jesus, brush my hair', original un coiffeur du nom de Jésus, ça change de tous les Fabio, Tino, ou Angelo.
Méchamment métallique, cette ritournelle à deux voix.
Sonic Youth ' Death Valley 69', pas besoin de dessin!
' Sleep Terror Disaster' et 'Thanks to my dream' sont de la même veine: disto, reverb, chant scandé, une petite scène lascive, un accouplement simulé, et derrière ça martèle de manière perverse.
Quel bon vent t'amène en ces lieux de perdition, Aïcha?
Je viens pour la 'Belly Dance', plus sensuel que la danse du sabre, version Dave Edmunds du temps de Love Sculpture.
Une dernière pour la route?
On n'osait vous le demander!
Table rase, amigos: ' Killin the past', bourré de raucous effects sur tempo dirty garage.
Nouvelle scène de coitus interruptus et salut la compagnie...
Julie, Mylène et Marie-Antoinette à l'unisson: encore, encore, encore...
' Sunday Morning Mass' pour le nouvel évêque de Rome, grand amateur de punk et de Lydia Lunch. Ta préférée pour finir en beauté, 'Planet Claire' des B 52's.
Nagasaki mon amour/ Hiroshima mon amour, au choix, de toute façon, ça va chier et salement!
C'est une habitude, la belle jeunesse bruxelloise débarque tardivement, ce qui a le don d'indisposer le premier groupe inscrit à l'affiche, c'est désespérant de se produire devant un public restreint!
21:25' Subsonic Hornet sur scène.
Des têtes connues dans ce groupe édifié par Ronan Collot (Guitar/Vocals), le guitariste de Perverted by Language, bonjour Jeremy...- le solide batteur Gabriel, Gaby, Marlier, tu l'as connu Ed & June ou Mary Me, bonjour David, il tambourine également chez Morpheus Secret - à la lead guitar, Monsieur Garner, Niko Ramb ( Nico Rambaud), le Rambo de ces dames , pour compléter le quatuor, une touche féminine apaisante, la talentueuse Elise Boennec à la basse ( Perverted by Language).
Fief?
La parole est donnée à l'instigateur: Subsonic Hornet is a minimalist rock band exploring harmony buried within dissonance.
Mais encore?
De la New Wave/postpunk tendance noise ne reniant pas les escapades grunge.
Un EP, 5 titres ( released in 2012) et un but: jouer, encore et encore...
Une intro instrumentale particulièrement musclée, ' The Joke' , bonswar, on s'appelle Subsonic Hornet, ça commence, les enfants, attachez les ceintures..
Go: un mordant et sautillant ' Blue Cold Steel'..this is leading nowhere, it's a dead end street... noirceur Bauhaus époque 'Dark Entries', deux ou trois voisines se trémoussent.
'Arsouille', lourd et belliqueux,si tu préférais le macramé décoratif, dégage!
Gaby cogne comme un bûcheron venant d'apprendre que sa femme le trompe avec un danseur de chez Béjart, de la hargne et du désespoir!
' A missed date', un downtempo hantant la veine dark wave, les chants désespérés sont les plus beaux, disait quelqu'un...I'm getting tired, I'm getting old... n'ose pas lui tendre mes papiers d'identité, il se jette dans le canal!
Du noise punk, ' Changed my mind', t'as raison, ces eaux sont polluées!
La reine est morte, vive la reine, 'Brand New Queen', pour Freddie la moustache!
Deux ou trois groupies ne carburant pas au Vittel/sirop de fraises gueulent comme un bataillon de supporters du Standard, outrés car l'homme en noir a refusé de siffler une penalité pour une faute de main évidente.
Grosse ambiance!
C'est là que l'ampli de Ronan se met à tousser, me semble en phase terminale, la médecine propose des soins palliatifs, la mutuelle va casquer!
' The Swell' du gros rock bien gonflé, fuzz à prix discount!
Retour au postpunk râblé, ' Corporate Smile', paf, corde pétée!
Changement de babiole, place au downtempo ' Buy a friend'.
A new romantic gothic tune?
'Then', puis a country new wave ballad.
T'es sûr que ça existe?
Oui, ' Back Pack' , suivi par l'abrasif ' Blind Night' marquant un retour dans les tranchées!
Faut qu'on arrête ici, l'ampli est naze à 100%.
Thank you for coming, see you...
Avec les Banshees?
En 2010, lors d'une Soirée Cerise à la Flûte Enchantée, les Lillois Surfer Rosa t'avaient laissé une forte impression, ce soir Eve Ruysschaert ( vocals, keys, theremin, shakers, delay et longues jambes) et Sébastien Duhamel ( guitar, vocals, fuzz) sont accompagnés par la blonde Justine à la basse et le costaud Gwendal à la batterie!
Autant te dire que leur potion est encore plus démoniaque sous cette mouture.
En fouillant on a déniché ' Past Songs 2009/2011', ' Lost dark surf songs' , le 9-track album ' Welcome on Board', un 8-track album ' Summer 11' et le tout récent EP 2 titres ' We are Fake'.
Ouin, ouin, ouin... un theremin geignant pour introduire le fiévreux ' She's the killer', du garage / surf sentant bon les Cramps / Raveonnettes et autres Kills.
Une déferlante noisy causant des ravages, les nymphettes de tout à l'heure bondissent comme des marsupilami femelles ayant aperçu le singe de Justin Bieber.
'Shop assistant', Dick Dale a rencontré Poison Ivy, dans une épicerie, Boulevard Montebello.
'Ego' pour le Vlaams Belang!
Pardon?
Le Vlaams Blok!
' Plastic Friend' ... watch me, watch me... hurle Eve, ça fait 20' que l'élément mâle de l'assistance , langue pendue comme en clébard qui a reniflé un nonosse , reluque ses guibolles.
' We are Fake', le dernier single à la pochette affriolante, guitare saturée, rythmique balèze et vocaux sensuels, viens pas nous dire que c'est du silicone!
Attention, chaud, très chaud: 'Fire'!
' Jesus, brush my hair', original un coiffeur du nom de Jésus, ça change de tous les Fabio, Tino, ou Angelo.
Méchamment métallique, cette ritournelle à deux voix.
Sonic Youth ' Death Valley 69', pas besoin de dessin!
' Sleep Terror Disaster' et 'Thanks to my dream' sont de la même veine: disto, reverb, chant scandé, une petite scène lascive, un accouplement simulé, et derrière ça martèle de manière perverse.
Quel bon vent t'amène en ces lieux de perdition, Aïcha?
Je viens pour la 'Belly Dance', plus sensuel que la danse du sabre, version Dave Edmunds du temps de Love Sculpture.
Une dernière pour la route?
On n'osait vous le demander!
Table rase, amigos: ' Killin the past', bourré de raucous effects sur tempo dirty garage.
Nouvelle scène de coitus interruptus et salut la compagnie...
Julie, Mylène et Marie-Antoinette à l'unisson: encore, encore, encore...
' Sunday Morning Mass' pour le nouvel évêque de Rome, grand amateur de punk et de Lydia Lunch. Ta préférée pour finir en beauté, 'Planet Claire' des B 52's.
Nagasaki mon amour/ Hiroshima mon amour, au choix, de toute façon, ça va chier et salement!
vendredi 19 avril 2013
Sydney, Nova Scotia, Canada, on apprend le décès de la chanteuse Rita MacNeil
Une icône in small-town Canada , Rita McNeil, 68 ans, est décédée le 16 avril à la suite de complications post-opératoires, no other details were provided.
La country/ folk singer débute en 1971et sort un premier album (Born a Woman) en 1975, elle était active dans le women’s movement .
Par après, elle est invitée dans tous les festivals folk canadiens, mais la vente de ses albums ne décolle pas vraiment.
Après avoir joué à la Japan’s Expo 85 et, l'année suivante, à la Vancouver’s Expo 86, le monde la découvre.
"Flying On Your Own" sur son quatrième album ( du même nom) sera un mainstram hit, Anne Murray le reprendra en 1987.
Elle percera au UK, au début des années 90, avec ' Working Man'.
Les encyclopédistes rapportent que dans ces mêmes années 90, Rita était the bestselling country singer in Canada.
La chanteuse léguera une discographie forte de 25 albums.
Celle qui devint membre de l'Ordre du Canada ne laissera que des bons souvenirs de Whitehorse à Halifax, "a great loss to the cultural scene in Canada" statuera Stephen Harper, le Premier Ministre!
La country/ folk singer débute en 1971et sort un premier album (Born a Woman) en 1975, elle était active dans le women’s movement .
Par après, elle est invitée dans tous les festivals folk canadiens, mais la vente de ses albums ne décolle pas vraiment.
Après avoir joué à la Japan’s Expo 85 et, l'année suivante, à la Vancouver’s Expo 86, le monde la découvre.
"Flying On Your Own" sur son quatrième album ( du même nom) sera un mainstram hit, Anne Murray le reprendra en 1987.
Elle percera au UK, au début des années 90, avec ' Working Man'.
Les encyclopédistes rapportent que dans ces mêmes années 90, Rita était the bestselling country singer in Canada.
La chanteuse léguera une discographie forte de 25 albums.
Celle qui devint membre de l'Ordre du Canada ne laissera que des bons souvenirs de Whitehorse à Halifax, "a great loss to the cultural scene in Canada" statuera Stephen Harper, le Premier Ministre!
Décès de Gary Biddles, chanteur de Fools Dance et Presence, ex-roadie des Cure!
"RIP Gary Biddles. My friend. We will always love you." Lol Tolhurst sur Facebook.
Un des membres fondateurs de The Cure rend ainsi hommage à celui qui fut leur roadie et avec lequel il joua, plus tard, au sein du New Wave band: Presence!
Presence c'était au départ: Gary Biddles, Lol Tolhurst et Michael Dempsey, soit deux Cure et leur roadie aux vocals.
Un seul album ' Inside' en trois ans d'existence, de 1990 à 1993.
Avant l'épisode Presence, Gary Biddles fut également le chanteur du groupe Fool's Dance , formé par Simon Gallup lorsqu'il quitta The Cure, en 1982, après une altercation avec Robert Smith.
A l'origine, le groupe se nommait The Cry avec Ian Huller au chant, Gary Biddles le remplace lors du changement d'identité.
Aucun full CD, deux EP's, sur l'un deux une autre star est créditée , J J Burnel des Stranglers.
Jusqu'à ce jour, aucune explication n'a filtré en rapport avec les causes du décès de Gary Biddles
Un des membres fondateurs de The Cure rend ainsi hommage à celui qui fut leur roadie et avec lequel il joua, plus tard, au sein du New Wave band: Presence!
Presence c'était au départ: Gary Biddles, Lol Tolhurst et Michael Dempsey, soit deux Cure et leur roadie aux vocals.
Un seul album ' Inside' en trois ans d'existence, de 1990 à 1993.
Avant l'épisode Presence, Gary Biddles fut également le chanteur du groupe Fool's Dance , formé par Simon Gallup lorsqu'il quitta The Cure, en 1982, après une altercation avec Robert Smith.
A l'origine, le groupe se nommait The Cry avec Ian Huller au chant, Gary Biddles le remplace lors du changement d'identité.
Aucun full CD, deux EP's, sur l'un deux une autre star est créditée , J J Burnel des Stranglers.
Jusqu'à ce jour, aucune explication n'a filtré en rapport avec les causes du décès de Gary Biddles
La centenaire Bi Kidude, reine de la musique taarab, n'est plus
Fatuma binti Baraka, plus connue sous le nom de Bi Kidude, est née dans les années 1910 (exact date of birth is unknown) à Mfagimaringo ( Zanzibar) .
Dotée d'une belle voix, l'enfant chante dès ses dix ans.
Une vie digne d'un roman de Victor Hugo, à la mode tanzanienne, un mariage forcé à 13 ans, elle fuit Zanzibar pour la Tanzanie où elle tourne avec un ensemble de musique taarab.
Sa renommée grandit, elle se produit sur toute la côte est du continent africain.
Un nouveau mariage malheureux la voit entamer un périple pour traverser le Tanganyka, pieds nus veut la légende, elle aboutit à Dar es Salaam.
Là elle joue avec un groupe égyptien de taarab.
Elle revient à Zanzibar dans les années quarante et se lance dans le mouvement Unyago, ( à la fois rituel initiatique devant préparer les adolescentes aux pratiques sexuelles et la musique et les danses accompagnant la cérémonie).
Les prestations de Bi la transforment en légende, une frêle femme, âgée, transgressant les tabous musulmans, elle fume et boit, qui de sa voix haut perchée subjugue les auditeurs.
L'Occident apprend à la connaître grâce au WOMEX Award obtenu en 2005.
Malade et alitée depuis plusieurs mois, le mythe s'est éteint dans son village natal ce 17 avril 2013.
Dotée d'une belle voix, l'enfant chante dès ses dix ans.
Une vie digne d'un roman de Victor Hugo, à la mode tanzanienne, un mariage forcé à 13 ans, elle fuit Zanzibar pour la Tanzanie où elle tourne avec un ensemble de musique taarab.
Sa renommée grandit, elle se produit sur toute la côte est du continent africain.
Un nouveau mariage malheureux la voit entamer un périple pour traverser le Tanganyka, pieds nus veut la légende, elle aboutit à Dar es Salaam.
Là elle joue avec un groupe égyptien de taarab.
Elle revient à Zanzibar dans les années quarante et se lance dans le mouvement Unyago, ( à la fois rituel initiatique devant préparer les adolescentes aux pratiques sexuelles et la musique et les danses accompagnant la cérémonie).
Les prestations de Bi la transforment en légende, une frêle femme, âgée, transgressant les tabous musulmans, elle fume et boit, qui de sa voix haut perchée subjugue les auditeurs.
L'Occident apprend à la connaître grâce au WOMEX Award obtenu en 2005.
Malade et alitée depuis plusieurs mois, le mythe s'est éteint dans son village natal ce 17 avril 2013.
jeudi 18 avril 2013
Geppetto & The Whales au G C De Kriekelaar, Schaerbeek, le 17 avril 2013
Ah qu'il vienne au moins le temps des cerises
Avant de claquer sur mon tambourin
Avant que j'aie dû boucler mes valises
Et qu'on m'ait poussé dans le dernier train...
Jean Ferrat!
Avec l'hiver qui n'en finissait pas, aurons-nous des cerises?
Du côté du Kriekelaar ( Schaerbeek), ils ne se posent pas la question , d'ailleurs ce n'est ni Jean Ferrat, ni Bobbejaan Schoepen et Geike Arnaert qui sont prévus à l'affiche, il faut aller du côté de Carlo Collodi et de ses aventures de Pinocchio pour trouver ce qui a inspiré le sextet Geppetto & The Whales!
Leur facebook mentionne un line-up limité à cinq éléments: Sander Sterkens: vocals, guitar/Kobe Dupont; vocals, guitar, banjo/Nikas Goossens: vocals, guitar/Jan Fransen: bass/Carlo van Nispen: drums. Ni Fabienne ( un spa bulles), ni toi ( une pils) n'aviez la berlue, vous avez vu et entendu un claviériste/violoniste sur la scène bruxelloise où les finalistes du dernier Humo's Rock Rally terminent leur theatertour.
Ils vont nous jouer leur EP 'People of Galicove' et une flopée de nouvelles compositions.
20:20', obscurité totale, ça va rigoler pour les photos, dixit Fabienne, Geppetto et les baleines en piste.
Un coulis de guitare, le bassiste en position yogi, une intro psychédélique amorce l'atmosphérique 'Dogs of War' , Carlo, de quelques coups de baguettes énergiques, annonce un changement d'atmosphère mais c'est bien du Pink Floyd que tu entends comme influence majeure, les journalistes ont le droit de citer My Morning Jacket .
'Heed the river' un indierock à la Fleet Foxes porté par trois voix harmonieuses.
Brillant!
Un banjo apparaît pour 'Heads of woe', de l'americana mettant l'accent, une nouvelle fois, sur le travail vocal.
Les Campinois font preuve d'une belle maîtrise et d'une maturité étonnante vu leur relative jeunesse.
'Come and go', fraîchement pondu et au titre non définitif, a dream americana ballad au son ample.
Un premier titre du EP, ' Hannah', le banjo change de mains, une country ballad sombre qui s'imprègne insidieusement dans ton cerveau.
Tandis que le banjo caracole allègrement, trois voix susurrent une mélodie chorale, avant une échappée lyrique à la guitare, suivie d' un final abrupt.
'Duquesne's horse' (Abraham Duquesne , marquis d'Indret, lieutenant-général des armées navales sous Louis XIII et Louis XIV), un des titres les plus agités du récital, guitares épiques, vocaux scandés, du Kaiser Chiefs folk rock.
'Black hand at dawn' hante, une nouvelle fois, la corde psychedelic rock, avec d'étonnants relents Tyrannosaurus Rex, avant que Marc Bolan ne vire glam.
Sur le drap derrière le podium, en noir et blanc, des visuals champêtres, un bricolage sonore brumeux entame l'instrumental postrock/shoegaze ' Maxburg'.
Les cieux s'éclaircissent, le jour pointe, le tempo s'alourdit, la machine t'écrase avant le retour aux frémissements à la Sigur Ros que brisent la batterie, un souffle violent réanime les braises d'un feu de camp quasi éteint, des flammes surgissent augurant d'un incendie dévastateur.
'Saigo' a été écrit en pensant au film 'Letters from Iwo Jima' de Clint Eastwood.
Saigo était un Private First Class!
Du prog altier.
' Jonathan/ Matterhorn', ces gamins ont des lettres, ça change des habituelles fadaises... I love you, I want you... .
Sublimes harmonies et final effréné.
Un des Afrekening-hits, ' Juno', reconnu et chantonné par la gent féminine, majoritaire dans la salle.
Retour du banjo pour ' Indian Child', une ambitieuse ballade folk rock qui précède la dernière du set ' Icarus', a handclapping one.
Dure sera la chute?
Non, un double rappel.
Unplugged, une acoustique, Crosby, Stills and Nash sur une ligne pour le formidable 'Armour Down' à l' outro électrique explosive.
'Rufus' termine ce concert de plus d'une heure.
Geppetto & the Whales, un groupe promis à un bel avenir!
Avant de claquer sur mon tambourin
Avant que j'aie dû boucler mes valises
Et qu'on m'ait poussé dans le dernier train...
Jean Ferrat!
Avec l'hiver qui n'en finissait pas, aurons-nous des cerises?
Du côté du Kriekelaar ( Schaerbeek), ils ne se posent pas la question , d'ailleurs ce n'est ni Jean Ferrat, ni Bobbejaan Schoepen et Geike Arnaert qui sont prévus à l'affiche, il faut aller du côté de Carlo Collodi et de ses aventures de Pinocchio pour trouver ce qui a inspiré le sextet Geppetto & The Whales!
Leur facebook mentionne un line-up limité à cinq éléments: Sander Sterkens: vocals, guitar/Kobe Dupont; vocals, guitar, banjo/Nikas Goossens: vocals, guitar/Jan Fransen: bass/Carlo van Nispen: drums. Ni Fabienne ( un spa bulles), ni toi ( une pils) n'aviez la berlue, vous avez vu et entendu un claviériste/violoniste sur la scène bruxelloise où les finalistes du dernier Humo's Rock Rally terminent leur theatertour.
Ils vont nous jouer leur EP 'People of Galicove' et une flopée de nouvelles compositions.
20:20', obscurité totale, ça va rigoler pour les photos, dixit Fabienne, Geppetto et les baleines en piste.
Un coulis de guitare, le bassiste en position yogi, une intro psychédélique amorce l'atmosphérique 'Dogs of War' , Carlo, de quelques coups de baguettes énergiques, annonce un changement d'atmosphère mais c'est bien du Pink Floyd que tu entends comme influence majeure, les journalistes ont le droit de citer My Morning Jacket .
'Heed the river' un indierock à la Fleet Foxes porté par trois voix harmonieuses.
Brillant!
Un banjo apparaît pour 'Heads of woe', de l'americana mettant l'accent, une nouvelle fois, sur le travail vocal.
Les Campinois font preuve d'une belle maîtrise et d'une maturité étonnante vu leur relative jeunesse.
'Come and go', fraîchement pondu et au titre non définitif, a dream americana ballad au son ample.
Un premier titre du EP, ' Hannah', le banjo change de mains, une country ballad sombre qui s'imprègne insidieusement dans ton cerveau.
Tandis que le banjo caracole allègrement, trois voix susurrent une mélodie chorale, avant une échappée lyrique à la guitare, suivie d' un final abrupt.
'Duquesne's horse' (Abraham Duquesne , marquis d'Indret, lieutenant-général des armées navales sous Louis XIII et Louis XIV), un des titres les plus agités du récital, guitares épiques, vocaux scandés, du Kaiser Chiefs folk rock.
'Black hand at dawn' hante, une nouvelle fois, la corde psychedelic rock, avec d'étonnants relents Tyrannosaurus Rex, avant que Marc Bolan ne vire glam.
Sur le drap derrière le podium, en noir et blanc, des visuals champêtres, un bricolage sonore brumeux entame l'instrumental postrock/shoegaze ' Maxburg'.
Les cieux s'éclaircissent, le jour pointe, le tempo s'alourdit, la machine t'écrase avant le retour aux frémissements à la Sigur Ros que brisent la batterie, un souffle violent réanime les braises d'un feu de camp quasi éteint, des flammes surgissent augurant d'un incendie dévastateur.
'Saigo' a été écrit en pensant au film 'Letters from Iwo Jima' de Clint Eastwood.
Saigo était un Private First Class!
Du prog altier.
' Jonathan/ Matterhorn', ces gamins ont des lettres, ça change des habituelles fadaises... I love you, I want you... .
Sublimes harmonies et final effréné.
Un des Afrekening-hits, ' Juno', reconnu et chantonné par la gent féminine, majoritaire dans la salle.
Retour du banjo pour ' Indian Child', une ambitieuse ballade folk rock qui précède la dernière du set ' Icarus', a handclapping one.
Dure sera la chute?
Non, un double rappel.
Unplugged, une acoustique, Crosby, Stills and Nash sur une ligne pour le formidable 'Armour Down' à l' outro électrique explosive.
'Rufus' termine ce concert de plus d'une heure.
Geppetto & the Whales, un groupe promis à un bel avenir!
mercredi 17 avril 2013
Ruf Records Blues Caravan 2013 ( Tomorrow's Guitar Heroes: Jimmy Bowskill, Bart Walker & Joanne Shaw Taylor) - Kunsthumaniora- Laeken- le 15 avril 2013
Il y a deux ans une des plus grosses réussites de la Brussels Blues Society fut le concert donné dans cette même salle ( de gymnastique) de la Kunsthumaniora, rue Karel Boogaerd , 1020 Bruxelles, lors du "Girls with Guitars Tour".
En 2013, Ruf Records presents Blues Caravan 2013 featuring Bart Walker, Joanne Shaw Taylor, and Jimmy Bowskill Jamie McLean Band, le collectif bruxellois pouvait espérer du monde au vu de l'affiche.
Du monde il y eut, et du beau, une table réservée au nom du ministre Guy Vanhengel ( Brusselse Hoofdstedelijke Regering) et presque toute la communauté blues aus Brüssel...mais pas d'écriteau 'sold-out'!
Brussels Blues Society rime souvent avec emmerdes, en sera-t-il autrement ce soir?
Non!
On y reviendra!
Comme en 2011, des élèves de l'école d'art serviront de hors-d'oeuvre.
Une première association ( keys- bass- guitar- drums - violin) s'attaque à Chick Corea, choix osé, mais les teenagers s'en sortent plutôt bien, deux titres ' 500 miles high' et 'Spain', un peu bizarre avec un violon tzigane, mais ok!
La seconde équipe, par contre, a époustouflé le public blues, ils ont choisi comme patronyme ' Frank Zappa Combo'.
Ces douze gamins/gamines se sont attaqués à 'Pygmy Twilight' et ' Cosmik Debris'.
Le moins qu'on puisse dire est qu'ils ont impressionné, une petite nana ( 1mètre 50) au chant zappaïen et à l'assurance d'une chevronnée et un guitariste ( torse nu et aussi costaud que Twiggy ) qui a tout compris, vise mes raybans et mes poses Joe Satriani, les chicks vont tomber comme des mouches.. sans oublier la section de cuivres d'une efficacité Memphis Horns ayant piqué une chorégraphie chez Béjart.
De la graine de champions!
21:15' , une madame pas horrible, membre du management du tour, grimpe sur le podium:
"nous avons le regret de vous annoncer l'absence de Joanne Shaw Taylor, malade, elle est alitée dans un hôtel bruxellois ..."
Godv., caca, shit, on n'aura jamais l'occasion de la voir sur scène cette satanée nana!
Jimmy Bowskill et Bart Walker sont chargés de faire oublier cette défection, tâche guère aisée, mais les deux gaillards, aux styles opposés, se sont avérés être d'un niveau hors de l'ordinaire.
Première salve à quatre, l'assise rythmique étant, brillamment, assurée par Ian McKeown ( membre du Jimmy Bowskill band) à la basse, mais franchement, on l'a déjà vu plusieurs fois, on n'a pas reconnu l'annoncé Frenchie Denis Palatin aux drums.
Who the fuck was that gifted guy?
Un 'Going Down' à deux voix, la Nashvillienne du costaud Bart , j'ai dévalisé une bijouterie, admirez mes 6 bagues affriolantes, et celle ressemblant au timbre du regretté Alvin Lee pour le petit Canadien.
Une version bien grasse et enthousiaste.
Exit Jimmy Bowskill!
Tous les projecteurs braqués sur le cousin de Johnny au look Julian Sas, Bart Walker, deux albums chez Ruf, 'Who I Am' et ' Waiting on Daylight', un bluesrock dans la lignée sudiste Allman Bros, Lynyrd Skynyrd, Derek Trucks...
Une entrée en matière explicative "Blues In Technicolor", un soul blues rondement mené.
Toujours avec la palette du peintre, le suintant ' My favorite color is the blues' , le mec est doué, sa voix profonde sentant les swamps convient parfaitement à ce bluesrock bien ricain.
More greasy guitar tones égayeront nos pavillons avec la suivante pendant laquelle la wah wah aboie..I'm gonna get that midnight train...( Austin City Limits Sign) pas de problèmes, Bart, il est 10h!
Sur le dernier CD, ' It's all good' , t'en fais pas, petite... it's gonna be OK!
' Black Clouds', funky time in the house.
Le titletrack , un soul blues blanc imparable ' Waiting on Daylight' dans lequel tu sens des parfums de 'Whiter Shade of Pale' de Procol Harum.
La turbine en mode haute pression, 'Take it like a man' , puis un petit ' Left Turn' sentant bon le CCR ( Run to the Jungle) pour terminer par le slowblues à faire pleurer les ménagères épluchant les oignons,'Slow movin train', la totale: j'utilise le pied de micro en slide, et la guitare derrière le dos, vous connaissez, oui, ah bon, et en position balançoire?
Une démonstration pas banale et un gros succès auprès du public, le ministre compte l'inviter au parlement!
That was it, folks, please welcome Jimmy Bowskill!
From Canada, he released his first album when he was 12 years old, un petit surdoué précoce, déjà 6 ou 7 albums, le dernier “Back Number” – Ruf Records!
Pendant 50', Jimmy a mis le feu à la salle avec son blues rock devant plus au British blues qu'aux différents styles appliqués chez Tonton Sam, t'y entends du Ten Years After, Groundhogs, Peter Green ou du Led Zep bluesy...une tornade que ce jeune homme, aussi vicieux qu'un sale roquet!
Une entrée tonitruante et agressive, Jimmy, véritable pile électrique, assène un blues/hard rock empêchant quiconque de souffler, une véritable explosion sonore.( on suppose qu'il s'agissait de ' Far from reality', sorry, no setlist!).
A la Free, le blues qui tue ' Rattle Snake Shake', bordel, ça fait du bien!
La suivante, plus de dix minutes, t'assomme ' Catfish'.
Monstrueux et vicieux, ce petit gars.
Un titre concis pour suivre ' Link into your chain'.
Humble Pie, te souffle Daniel, en entendant la suivante, son pote Fotoman Luk, collé près du podium, lui avait demandé de surveiller son coca light, la petite Irène étant dans le coin....
Tu acquiesces ( pour Humble Pie, Irène est charmante!)
Une petite séquence surf, tout à coup le trio embraye sur un 'Summertime' inhumain, langoureux et lascif.
La classe à l'état pur!
Set fini, ovation immense et retour de Bart pour quatre plages jouées en quartette.
Un rock sudiste agrémenté d'un duel pernicieux.
Jimmy passe derrière le piano, qu'il maîtrise à la perfection, le groovy ' Big legged woman' de Freddie King.
Un swing poisseux qui t'oblige à te déhancher en rythme si tu ne veux pas feel like dirt!
On a tous oublié l'absence de Miss Taylor, ces mecs assurent comme des bêtes!
Le blues/gospel ' Hard Times', oui Clapton l'a enregistré, démontre une nouvelle fois la complémentarité du duo, Jimmy étincelle au piano, Bart à la gratte.
La Blues Caravan nous quitte avec ' The house is rockin' de Stevie Ray.
They rocked that bloody school down...
Tu bois, quelque chose, te demande Luc Toogenblik?
Bête question!
En 2013, Ruf Records presents Blues Caravan 2013 featuring Bart Walker, Joanne Shaw Taylor, and Jimmy Bowskill Jamie McLean Band, le collectif bruxellois pouvait espérer du monde au vu de l'affiche.
Du monde il y eut, et du beau, une table réservée au nom du ministre Guy Vanhengel ( Brusselse Hoofdstedelijke Regering) et presque toute la communauté blues aus Brüssel...mais pas d'écriteau 'sold-out'!
Brussels Blues Society rime souvent avec emmerdes, en sera-t-il autrement ce soir?
Non!
On y reviendra!
Comme en 2011, des élèves de l'école d'art serviront de hors-d'oeuvre.
Une première association ( keys- bass- guitar- drums - violin) s'attaque à Chick Corea, choix osé, mais les teenagers s'en sortent plutôt bien, deux titres ' 500 miles high' et 'Spain', un peu bizarre avec un violon tzigane, mais ok!
La seconde équipe, par contre, a époustouflé le public blues, ils ont choisi comme patronyme ' Frank Zappa Combo'.
Ces douze gamins/gamines se sont attaqués à 'Pygmy Twilight' et ' Cosmik Debris'.
Le moins qu'on puisse dire est qu'ils ont impressionné, une petite nana ( 1mètre 50) au chant zappaïen et à l'assurance d'une chevronnée et un guitariste ( torse nu et aussi costaud que Twiggy ) qui a tout compris, vise mes raybans et mes poses Joe Satriani, les chicks vont tomber comme des mouches.. sans oublier la section de cuivres d'une efficacité Memphis Horns ayant piqué une chorégraphie chez Béjart.
De la graine de champions!
21:15' , une madame pas horrible, membre du management du tour, grimpe sur le podium:
"nous avons le regret de vous annoncer l'absence de Joanne Shaw Taylor, malade, elle est alitée dans un hôtel bruxellois ..."
Godv., caca, shit, on n'aura jamais l'occasion de la voir sur scène cette satanée nana!
Jimmy Bowskill et Bart Walker sont chargés de faire oublier cette défection, tâche guère aisée, mais les deux gaillards, aux styles opposés, se sont avérés être d'un niveau hors de l'ordinaire.
Première salve à quatre, l'assise rythmique étant, brillamment, assurée par Ian McKeown ( membre du Jimmy Bowskill band) à la basse, mais franchement, on l'a déjà vu plusieurs fois, on n'a pas reconnu l'annoncé Frenchie Denis Palatin aux drums.
Who the fuck was that gifted guy?
Un 'Going Down' à deux voix, la Nashvillienne du costaud Bart , j'ai dévalisé une bijouterie, admirez mes 6 bagues affriolantes, et celle ressemblant au timbre du regretté Alvin Lee pour le petit Canadien.
Une version bien grasse et enthousiaste.
Exit Jimmy Bowskill!
Tous les projecteurs braqués sur le cousin de Johnny au look Julian Sas, Bart Walker, deux albums chez Ruf, 'Who I Am' et ' Waiting on Daylight', un bluesrock dans la lignée sudiste Allman Bros, Lynyrd Skynyrd, Derek Trucks...
Une entrée en matière explicative "Blues In Technicolor", un soul blues rondement mené.
Toujours avec la palette du peintre, le suintant ' My favorite color is the blues' , le mec est doué, sa voix profonde sentant les swamps convient parfaitement à ce bluesrock bien ricain.
More greasy guitar tones égayeront nos pavillons avec la suivante pendant laquelle la wah wah aboie..I'm gonna get that midnight train...( Austin City Limits Sign) pas de problèmes, Bart, il est 10h!
Sur le dernier CD, ' It's all good' , t'en fais pas, petite... it's gonna be OK!
' Black Clouds', funky time in the house.
Le titletrack , un soul blues blanc imparable ' Waiting on Daylight' dans lequel tu sens des parfums de 'Whiter Shade of Pale' de Procol Harum.
La turbine en mode haute pression, 'Take it like a man' , puis un petit ' Left Turn' sentant bon le CCR ( Run to the Jungle) pour terminer par le slowblues à faire pleurer les ménagères épluchant les oignons,'Slow movin train', la totale: j'utilise le pied de micro en slide, et la guitare derrière le dos, vous connaissez, oui, ah bon, et en position balançoire?
Une démonstration pas banale et un gros succès auprès du public, le ministre compte l'inviter au parlement!
That was it, folks, please welcome Jimmy Bowskill!
From Canada, he released his first album when he was 12 years old, un petit surdoué précoce, déjà 6 ou 7 albums, le dernier “Back Number” – Ruf Records!
Pendant 50', Jimmy a mis le feu à la salle avec son blues rock devant plus au British blues qu'aux différents styles appliqués chez Tonton Sam, t'y entends du Ten Years After, Groundhogs, Peter Green ou du Led Zep bluesy...une tornade que ce jeune homme, aussi vicieux qu'un sale roquet!
Une entrée tonitruante et agressive, Jimmy, véritable pile électrique, assène un blues/hard rock empêchant quiconque de souffler, une véritable explosion sonore.( on suppose qu'il s'agissait de ' Far from reality', sorry, no setlist!).
A la Free, le blues qui tue ' Rattle Snake Shake', bordel, ça fait du bien!
La suivante, plus de dix minutes, t'assomme ' Catfish'.
Monstrueux et vicieux, ce petit gars.
Un titre concis pour suivre ' Link into your chain'.
Humble Pie, te souffle Daniel, en entendant la suivante, son pote Fotoman Luk, collé près du podium, lui avait demandé de surveiller son coca light, la petite Irène étant dans le coin....
Tu acquiesces ( pour Humble Pie, Irène est charmante!)
Une petite séquence surf, tout à coup le trio embraye sur un 'Summertime' inhumain, langoureux et lascif.
La classe à l'état pur!
Set fini, ovation immense et retour de Bart pour quatre plages jouées en quartette.
Un rock sudiste agrémenté d'un duel pernicieux.
Jimmy passe derrière le piano, qu'il maîtrise à la perfection, le groovy ' Big legged woman' de Freddie King.
Un swing poisseux qui t'oblige à te déhancher en rythme si tu ne veux pas feel like dirt!
On a tous oublié l'absence de Miss Taylor, ces mecs assurent comme des bêtes!
Le blues/gospel ' Hard Times', oui Clapton l'a enregistré, démontre une nouvelle fois la complémentarité du duo, Jimmy étincelle au piano, Bart à la gratte.
La Blues Caravan nous quitte avec ' The house is rockin' de Stevie Ray.
They rocked that bloody school down...
Tu bois, quelque chose, te demande Luc Toogenblik?
Bête question!
mardi 16 avril 2013
Kashmir - Sleepers' Reign à l'Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 14 avril 2013
Première véritable journée printanière en ce mois d'avril ne te découvre surtout pas.
Bruxelles, alanguie, squatte parcs et jardins publics, aussi, à 20:00, l'Orangerie semble vide, à peine une trentaine de curieux verront le début du concert de Sleeper's Reign!
Un groupe qui obtint la médaille d'argent et le Publieksprijs lors du récent Humo's Rock Rally!
Sont quatre, ensemble ils n'atteignent pas le chiffre 80, sont gentils: Lukas Hermans ( chant, percus, claviers) /Ruben Mertens ( guitare, pas un con) /Jasper Verdonck ( basse) /Orson Wouters ( claviers), leur electronic indierock est aussi léger qu'un ballon qu'un gamin de cinq ans a, par mégarde, lâché et qui voltige en ellipses floues dans un azur bienveillant.
Huit titres au menu, sur la setlist des lettres, ainsi la première plage est définie comme étant B L ( Blood Lift?') et baigne dans un climat romantico-mélancolique, accentué par la voix de castrat du petit Lukas.
Un peu constipé, mais décoratif.
Bob Dylan, 'Like a rolling stone' reçoit un traitement plastic electro qui doit donner de l'urticaire au pauvre Zim.
On ne parlera pas de crime de lèse-majesté , on n'en est pas loin!
'CBC' ( 'Crushed before Collision'), sans aspérités, dégraissé, idéal pour les problèmes de dentier.
Sylvette baille, sa copine se dirige vers le bar, Guillaume envoie un SMS à Linda, restée attablée à une terrasse.
S'appelle comment ce groupe?
Sleeper's Reign...il a bien choisi son patronyme.
' CR', voix traficotée, effets Jasper Steverlinck, puis le single ' Four Dots' , du sous- Coldplay chanté par un angélique enfant de choeur.
Tu dis, Hans?
Tu penses pas qu'ils vont s'engager pour combattre en Syrie...
La suivante offre des saveurs postrock, c'est là que tu te rends compte des talents du guitariste.
Un petit truc à la Willow et 'King into Delight', délicieusement soporifique!
Une bière svp, une qui tire à 8°!
Kashmir
They're huge in Denmark...le groupe naît en 1991, il s'appelait Nirvana, pas de bol un petit groupe ricain choisit la même appellation, fans du Zep, ils optent pour Kashmir!
Dix albums, le dernier 'E A R ' en 2013.
Kasper Eistrup (vocals and lead guitar) Mads Tunebjerg (bass) Asger Techau (drums) Henrik Lindstrand (keyboards and guitar) arborent tous une barbe, sauf mad Mads.
Ils vont enthousiasmer la forte colonie danoise ayant envahi Bruxelles avec un show de plus de 90' d'un alternative rock héroïque.
'Blood Beech' ouvre le dernier né et le concert, veine ambient destiné à nettoyer tes oreilles pour les chapitres musclés qui suivront.
La somptueuse ballade 'Piece of the sun' continue à te caresser tendrement les pavillons auditifs, tandis que 'Kalifornia' ( sur 'No balance palace' produit par Visconti), après une intro majestueuse aux claviers, vire rock épique, un croisement Tom Petty / Turin Brakes/ Starsailor.
Une franche réussite!
C'est bon de revenir au Botanique 10 ans plus tard, s'exclame barbe rousse avant d'envoyer 'Melpomene' ( la Muse du chant) , après un lent démarrage, la plage progressivement glisse vers un climax tendu, l'austère déesse rocke sévère.
'Pedestals' sera amorcé à genoux, une longue séance de bruitages accentués par un theremine grinçant et un ebow grondant, Sonic Youth est dans le coin, avant un virage U2 pas triste.
Kasper a probablement mal dormi, des cauchemars l'ont tenu éveillé lorsqu'il a composé le musclé ' Mouthful of wasps'.
Le speedé 'Purple Heart' te rappelle, va-t'en savoir pourquoi, un autre combo nordique, Titanic et leur incroyable hit de 1972, ' Sultana'.
Gros remous dans l'assistance, tout Copenhague en incluant den lille havfrue, a reconnu 'Rocket Brothers' de 2003.
'Peace in the heart', sur drumming binaire, aura fait danser tes charmantes voisines.
Un mec pique un sprint entre chaque titre, le roadie qui apporte une gratte accordée au chanteur, ce coup-ci, Asger a déjà entamé le n° 10, le rugueux ' Surfing the warm industry' , où le theremine remplace la sirène industrielle.
Le catchy ' Seraphina' au chorus intellectuel...ooh ooh oooh... met fin à ce concert apprécié.
Bis
Une acoustique, Kasper solo..
Merci, il y a dix ans, j'avais plus de cheveux, ma barbe était moins drue, but it's good to be back, une bal(l)ade peu éclairée ' Lampshade' .
'Milk for the blackhearted', avec ses teintes gothic/new wave à la Psychedelic Furs , sera salement plus rentre-dedans.
Un troisième encore sentant bon INXS ( Suicide Blonde) ' She's made of chalk' mettra tout le monde d'accord, c'est de la bombe!
Merci, à la prochaine..
Le public refuse de quitter l'Orangerie, la clique danoise rapplique pour un bis n°4, la country ballad décorée de lignes d'harmonica: ' The Aftermath'!
Danish cashemere ou British cashemere ( which is 100% fake) c'est pas le même produit, achetez danois!
Bruxelles, alanguie, squatte parcs et jardins publics, aussi, à 20:00, l'Orangerie semble vide, à peine une trentaine de curieux verront le début du concert de Sleeper's Reign!
Un groupe qui obtint la médaille d'argent et le Publieksprijs lors du récent Humo's Rock Rally!
Sont quatre, ensemble ils n'atteignent pas le chiffre 80, sont gentils: Lukas Hermans ( chant, percus, claviers) /Ruben Mertens ( guitare, pas un con) /Jasper Verdonck ( basse) /Orson Wouters ( claviers), leur electronic indierock est aussi léger qu'un ballon qu'un gamin de cinq ans a, par mégarde, lâché et qui voltige en ellipses floues dans un azur bienveillant.
Huit titres au menu, sur la setlist des lettres, ainsi la première plage est définie comme étant B L ( Blood Lift?') et baigne dans un climat romantico-mélancolique, accentué par la voix de castrat du petit Lukas.
Un peu constipé, mais décoratif.
Bob Dylan, 'Like a rolling stone' reçoit un traitement plastic electro qui doit donner de l'urticaire au pauvre Zim.
On ne parlera pas de crime de lèse-majesté , on n'en est pas loin!
'CBC' ( 'Crushed before Collision'), sans aspérités, dégraissé, idéal pour les problèmes de dentier.
Sylvette baille, sa copine se dirige vers le bar, Guillaume envoie un SMS à Linda, restée attablée à une terrasse.
S'appelle comment ce groupe?
Sleeper's Reign...il a bien choisi son patronyme.
' CR', voix traficotée, effets Jasper Steverlinck, puis le single ' Four Dots' , du sous- Coldplay chanté par un angélique enfant de choeur.
Tu dis, Hans?
Tu penses pas qu'ils vont s'engager pour combattre en Syrie...
La suivante offre des saveurs postrock, c'est là que tu te rends compte des talents du guitariste.
Un petit truc à la Willow et 'King into Delight', délicieusement soporifique!
Une bière svp, une qui tire à 8°!
Kashmir
They're huge in Denmark...le groupe naît en 1991, il s'appelait Nirvana, pas de bol un petit groupe ricain choisit la même appellation, fans du Zep, ils optent pour Kashmir!
Dix albums, le dernier 'E A R ' en 2013.
Kasper Eistrup (vocals and lead guitar) Mads Tunebjerg (bass) Asger Techau (drums) Henrik Lindstrand (keyboards and guitar) arborent tous une barbe, sauf mad Mads.
Ils vont enthousiasmer la forte colonie danoise ayant envahi Bruxelles avec un show de plus de 90' d'un alternative rock héroïque.
'Blood Beech' ouvre le dernier né et le concert, veine ambient destiné à nettoyer tes oreilles pour les chapitres musclés qui suivront.
La somptueuse ballade 'Piece of the sun' continue à te caresser tendrement les pavillons auditifs, tandis que 'Kalifornia' ( sur 'No balance palace' produit par Visconti), après une intro majestueuse aux claviers, vire rock épique, un croisement Tom Petty / Turin Brakes/ Starsailor.
Une franche réussite!
C'est bon de revenir au Botanique 10 ans plus tard, s'exclame barbe rousse avant d'envoyer 'Melpomene' ( la Muse du chant) , après un lent démarrage, la plage progressivement glisse vers un climax tendu, l'austère déesse rocke sévère.
'Pedestals' sera amorcé à genoux, une longue séance de bruitages accentués par un theremine grinçant et un ebow grondant, Sonic Youth est dans le coin, avant un virage U2 pas triste.
Kasper a probablement mal dormi, des cauchemars l'ont tenu éveillé lorsqu'il a composé le musclé ' Mouthful of wasps'.
Le speedé 'Purple Heart' te rappelle, va-t'en savoir pourquoi, un autre combo nordique, Titanic et leur incroyable hit de 1972, ' Sultana'.
Gros remous dans l'assistance, tout Copenhague en incluant den lille havfrue, a reconnu 'Rocket Brothers' de 2003.
'Peace in the heart', sur drumming binaire, aura fait danser tes charmantes voisines.
Un mec pique un sprint entre chaque titre, le roadie qui apporte une gratte accordée au chanteur, ce coup-ci, Asger a déjà entamé le n° 10, le rugueux ' Surfing the warm industry' , où le theremine remplace la sirène industrielle.
Le catchy ' Seraphina' au chorus intellectuel...ooh ooh oooh... met fin à ce concert apprécié.
Bis
Une acoustique, Kasper solo..
Merci, il y a dix ans, j'avais plus de cheveux, ma barbe était moins drue, but it's good to be back, une bal(l)ade peu éclairée ' Lampshade' .
'Milk for the blackhearted', avec ses teintes gothic/new wave à la Psychedelic Furs , sera salement plus rentre-dedans.
Un troisième encore sentant bon INXS ( Suicide Blonde) ' She's made of chalk' mettra tout le monde d'accord, c'est de la bombe!
Merci, à la prochaine..
Le public refuse de quitter l'Orangerie, la clique danoise rapplique pour un bis n°4, la country ballad décorée de lignes d'harmonica: ' The Aftermath'!
Danish cashemere ou British cashemere ( which is 100% fake) c'est pas le même produit, achetez danois!
Il avait 68 ans, le cancer est passé par là: George Jackson, le Southern Soul Songwriter n'est plus!
George Jackson, originaire du Mississippi, débute sa carrière en 1963, il est signé sur le label Prann d'Ike Turner, pointons le single 'Won't nobody cha cha with me', délicieusement retro.
La voix de George rappelant celle d'un certain Sam Cooke.
Il émigre vers Memphis pour former The Ovations avec Louis Williams, gros hit avec la romance gluante, "It's Wonderful to Be in Love".
Succès sans suite, George Jackson se met à composer pour d'autres artistes qui ,comme lui, enregistrent chez Goldwax Records, ensuite il est signé chez Decca où sous le pseudo de Bart Jackson il sort 'Wonderful Dream', une nouvelle soul ballad.
Passage chez Muscle Shoals, il est repris dans le staff des songwriters et écrit pour Candi Staton, Clarence Carter et The Osmonds, énorme hit: 'One Bad Apple'.
Changement de firme de disques et des titres pour Bob Seger, Johnny Taylor, Bobby Bland et un nouveau smash hit, 'The only way is up' titre chanté à l'origine par Otis clay, avant de casser la baraque dans la version de Coldcut.
Comme chanteur il laissera une quinzaine de singles et quelques albums compilant ceux-ci.
Dimanche dernier, le chanteur/ compositeur est décédé chez lui à Ridgeland, le cancer a fait une nouvelle victime!
La voix de George rappelant celle d'un certain Sam Cooke.
Il émigre vers Memphis pour former The Ovations avec Louis Williams, gros hit avec la romance gluante, "It's Wonderful to Be in Love".
Succès sans suite, George Jackson se met à composer pour d'autres artistes qui ,comme lui, enregistrent chez Goldwax Records, ensuite il est signé chez Decca où sous le pseudo de Bart Jackson il sort 'Wonderful Dream', une nouvelle soul ballad.
Passage chez Muscle Shoals, il est repris dans le staff des songwriters et écrit pour Candi Staton, Clarence Carter et The Osmonds, énorme hit: 'One Bad Apple'.
Changement de firme de disques et des titres pour Bob Seger, Johnny Taylor, Bobby Bland et un nouveau smash hit, 'The only way is up' titre chanté à l'origine par Otis clay, avant de casser la baraque dans la version de Coldcut.
Comme chanteur il laissera une quinzaine de singles et quelques albums compilant ceux-ci.
Dimanche dernier, le chanteur/ compositeur est décédé chez lui à Ridgeland, le cancer a fait une nouvelle victime!
dimanche 14 avril 2013
Gianluigi Gasparetti, aka Oöphoi, s'éteint après de longs mois de maladie
Oöphoi était one of the world's most distinguished sculptors of "dark ambient" music for analog synthesizer selon Progarchives!
On lui doit une petite trentaine d'albums d'ambient music fait d'electronic dronescapes ou de concrete noises.
L'Italien a également collaboré avec pas mal d'autres artistes travaillant dans l'atmosphérique, notamment: Klaus Wieze, Tau Ceti, ces deux musiciens ainsi que Mauro Malgrande et Lorenzo Pierobon ayant formé avec Oöphoi le supergroupe Nebula.
Avec Louisa John-Krol il a sorti la plaque 'I Hear The Water Dreaming'.
De 2005 à 2006 pas moins de six albums furent enregistrés avec le projet Lunar Excursion Module.
Cet artiste prolifique s'est éteint le 12 avril à 55 ans!
L'épitaphe est laissée aux bons soins d'un fan:" Enjoy the music of the spheres above, my friend."
On lui doit une petite trentaine d'albums d'ambient music fait d'electronic dronescapes ou de concrete noises.
L'Italien a également collaboré avec pas mal d'autres artistes travaillant dans l'atmosphérique, notamment: Klaus Wieze, Tau Ceti, ces deux musiciens ainsi que Mauro Malgrande et Lorenzo Pierobon ayant formé avec Oöphoi le supergroupe Nebula.
Avec Louisa John-Krol il a sorti la plaque 'I Hear The Water Dreaming'.
De 2005 à 2006 pas moins de six albums furent enregistrés avec le projet Lunar Excursion Module.
Cet artiste prolifique s'est éteint le 12 avril à 55 ans!
L'épitaphe est laissée aux bons soins d'un fan:" Enjoy the music of the spheres above, my friend."
Une brève ( pénible): arrêt cardiaque pour Chi Cheng, bassiste des Deftones.
La nouvelle a fait l'effet d'une bombe dans le milieu métal, Chi Cheng est décédé le 13 avril, à l'âge de 42 ans.
Après le terrible accident de voiture de 2008, Chi Ling Dai Cheng était tombé dans un état comateux, une légère amélioration de son état de santé se déclarait en 2012, peu après il est à nouveau hospitalisé, atteint de pneumonie, il peut toutefois regagner son domicile en juillet.
Nouvelle hospitalisation il y a deux jours et décès suite à un arrêt cardiaque!
Peu de gens savent qu'en dehors de ses activités musicales au sein des Deftones, Chi avait écrit un recueil de poésies, enregistré en spoken word: 'The Bamboo Parachute'.
Chi Cheng était le bassiste original du nu-metal combo de Sacramento et aura participé à cinq enregistrements , la dernière plaque sur laquelle il est entendu étant 'Saturday Night Wrist' ( 2006).
Depuis 2009 sa place au sein des Deftones est occupée par Sergio Vega du groupe Quicksand.
Après le terrible accident de voiture de 2008, Chi Ling Dai Cheng était tombé dans un état comateux, une légère amélioration de son état de santé se déclarait en 2012, peu après il est à nouveau hospitalisé, atteint de pneumonie, il peut toutefois regagner son domicile en juillet.
Nouvelle hospitalisation il y a deux jours et décès suite à un arrêt cardiaque!
Peu de gens savent qu'en dehors de ses activités musicales au sein des Deftones, Chi avait écrit un recueil de poésies, enregistré en spoken word: 'The Bamboo Parachute'.
Chi Cheng était le bassiste original du nu-metal combo de Sacramento et aura participé à cinq enregistrements , la dernière plaque sur laquelle il est entendu étant 'Saturday Night Wrist' ( 2006).
Depuis 2009 sa place au sein des Deftones est occupée par Sergio Vega du groupe Quicksand.
Little Waves 2013 (Festival) - C-mine Cultuurcentrum , Genk le 13 avril 2013
Première édition de Little Waves, un festival se déroulant dans le magnifique cadre du C-Mine, avenue Evence Coppée ( ce baron a lui-même participé à des forages lors de l'installation des mines de Winterslag) à Genk.
En 2001, la ville rachète le complexe industriel pour le transformer en centre culturel haut de gamme: cinéma, salle d'exposition, brasseries, salles de spectacle, école ( Media & Design Academie)- ateliers d'artiste... et possibilité de visiter l'ancienne mine ( C-Mine expeditie).
JP, un local, et toi atterrissez en même temps sur le site , direction les guichets , puis munis des bracelets donnant accès à la petite salle, une place dans la file attendant l'ouverture des portes, Maximilian Theo Aldorfer commence son service à partir de 19hs.
Few Bits sera le premier des six artistes à fouler le podium après une brève allocution d'une blonde pas hideuse.
Karolien Van Ransbeeck, tu l'avais vue solo à Toogenblik en 2010, puis, toujours seule, avec sa guitare avant Admiral Freebee, depuis la séduisante jeune fille a sorti un premier CD chez Zeal Records, une rondelle à laquelle De Morgen octroie quatre étoiles.
Une fine équipe pour seconder Karolien ( vocals, guitars, keys): Steven Holsbeeks :guitars, keys, recorder (The Love Company) Tim Coenen : guitars, drums, vibraphone ( Roadhouse Libra, Bruce Bherman, The Go Find, Admiral Freebee, Maxon Blewitt etc..) Peter Pask: bass, vocals, keys ( The Go Find) Jules Lemmens : drums ( Roadhouse Libra, Donkey Diesel...)
Un premier americana ondoyant balayé par les twangy guitars de Tim et Steven et chanté d'un timbre Jesse Sykes, ' Chasing Rainbows', séduit d'emblée.
Fausse queue et large sourire pour amorcer ' Could it be', un downtempo dans la veine delicate dream indie.
Plus rythmé sera 'Sweet Warrior', sur nappé de guitares, une voix fragile semble comme susurrer la mélodie rien que pour toi.
Surfing time: 'Pick you up', suivi de 'People' à la Mazzy Star.
Vous avez peut-être entendu 'Shell' sur Radio 1, annonce Karolien, un titre introspectif , proche de Julie Doiron.
'Come on home' précède 'The Wolves', une plage bourrée de reverb, aux forts relents psychédéliques. Une acoustique, un ebow d'ambiance, l'intimiste et imposant à la fois ' One night friend'.
Une toute nouvelle composition mettra fin à ce set étincelant, ' Big Sparks' .
Pendant les pauses, sur le petit podium au fond de la salle se déroule un singer/songwriters contest, avec JP on n'a pas eu l'occasion de le suivre, le bar étant pire que le chant des sirènes, sache toutefois qu'il y eut 5 artistes en lice: Mocking Jay, Utinknesse, Oakfield Drive, Vincent Jaenen et Song of Sirenes.. Moët et Chandon pour Mocking Jay.
Longue attente avant le show de Douglas Firs, problèmes techniques et 30' de retard au niveau timing!
Douglas Firs 2013, c'est, bien sûr, toujours Gertjan Van Hellemont ( vocaux, guitares, compos) , il est accompagné de Simon Casier à la basse ( Balthazar) - depuis peu, la charmante Cleo Janse, keys et seconde voix ( The Bony King of Nowhere) a remplacé le pianiste s'étant fait la malle et Laurens Billiet ( Senne Guns, Spencer the Rover) officie derrière les drums.
Un album, ' Shimmer & Glow', acclamé par toute la presse.
Tu savais que Gertjan allait finir par exploser pour avoir plusieurs fois croisé sa route, aussi lorsque Miss Genk le compare à James Taylor ou Ryan Adams, tu n'es guère étonné.
Gertjan solo, pas de setlist, alles in mijn hoofd, un americana calme au ton lucide ...I will let you down...t'attache pas à moi, je n'en vaux pas la peine... une voix étonnamment mûre sentant bon les plaines d'un Ouest qui ignore l'apport technologique.
Toute la troupe, 'Shimmer and Glow', mélancolie et harmonies subtiles à trois voix pour ce downtempo digne de Roger McGuinn.
'Apple' formidable mix Ryan Adams/ Bob Dylan électrifié , porté par une voix traînante et un piano sautillant, beau travail, Cleo!
A la Neil Young, l'incisif ' 'Isn't it weird'.
Exit Laurens, ' Baby Jack', une ballade lumineuse et introspective ...I wanna stop my fears from growing... certains y entendent du Bony King, pour lequel Gertjan tient la guitare, on pourrait aussi y entendre du Graham Nash adolescent.
Le nostalgique 'Misunderstood' sonne comme du Jackson Browne, il sera suivi du méchant blues rock 'Dirty Dog'.
Where Douglas Firs goes Black Box Revelation, ça fait mal, très mal!
Veine laidback country rock pour ' Caroline', pas la copine de Status Quo, ni la dame de Monaco, une autre.
L' accent est mis sur les harmonies vocales lors de 'Pretty legs and things to do' et après la pub, une romance country proche de Gram Parsons, ' Never cared enough' .
Pour beaucoup Douglas Firs fut la révélation de la soirée!
Marble Sounds
Encore un groupe que tu as pu voir et entendre à plus d'une reprise.
L'équipe de Pieter Van Dessel ( vox, guitar, keys) vient de sortir un second effort discographique, 'Dear me, look up' est dans les bacs trois ans après 'Nice is good'.
Le superdoué Gianni Marzo ( guitare, banjo, choeurs) sert toujours de bras droit au grand Pieter -à la basse, Frederik Bastiaensen- aux drums, Johan De Coster et aux claviers, Brecht Plasschaert.
' The time to sleep', un hit, 500 000 vues sur Youtube, ouvre.
Gianni en roue libre, Genk baigne dans un lac d'indie mélancolique, ' No-one ever gave us the right' ne va pas troubler ces eaux sur lesquelles, au gré d'un faible courant, flotte un couple de cygnes nonchalants.
Pour ' My Friend', le quintette est accompagné d'une trompette ( Niels Van Heertum) , en filigrane le sample de Guided by Voices produit toujours son petit effet.
'A New Breeze' susurré, c'est pas le vent de foehn qui viendra secouer le site.
Le majestueux ' Ship in the sand' de Sophia trempe dans un climat de Sehnsucht proche de Goethe.
Selon mes critères 'Dance Clarence dance' est un titre joyeux, proclame Pieter.
Il invite Karolien de Few Bits pour le fragile 'Sky High', titre teinté de touches symbolistes délavées.
Un son cathédrale et un banjo pour introduire ' The summer of the sun', enjolivé par la trompette mielleuse de Niels.
Marble Sounds clôture tout en douceur avec 'Evenings' , ambient postrock dans la lignée de Sigur Ros.
Concert enchanteur!
Lisa Hannigan
L'Irlandaise seule, her exquisite voice, une acoustique, mandoline ou un ukulele, pour un concert qui laissera a a lasting impression à tous les auditeurs.
L'ancienne choriste de Damien Rice a deux albums à son actif, ' Sea Sew' ( best debut album) et 'Passenger' sorti en 2011.
Lisa, la rousse , a violet knee-length dress, entame le set avec 'Little Bird' , une voix d'une pureté cristalline, un léger trémolo, la salle est plongée dans un silence monastique, le public semble hypnotisé.
'Passenger' est de la même veine, comme un petit chien tu la suis... le Texas, Phoenix, Arizona, l'Ohio...la lune s'il fallait!
' O Sleep' is normally a duet, it will be a solo duet, une berceuse efficace!
'We, the Drowed' is a new song, la plage atteint des niveaux de profondeur dignes de Nico.
Genk, I dedicate the next one to me: ' Safe Travels' ( Don't die), un folk on the road, chanté d'un timbre Melanie Safka.
Le tendre 'Lille' dédié à ses parents précède la formidable claque ' Blue Moon' qui donnera la chair de poule à plus d'un.
La charmante Lisa met fin au gig, bien trop court, avec l'agité et enthousiaste ' Knots' interprété à l'ukulele .
Quoi JP?
Tu penses à Suzanne Vega, tu peux!
Un concert magique!
Sur le petit podium, les locaux: Winterslag!
L'instigateur, Rolf Verresen ( ex-Feuerbach, Yuko, The Bear that Wasn't..) au chant/ guitare - aux claviers et chant, pas une inconnue: Renée Sys - Ruben Lamon à la basse/contrebasse - le multi-instrumentiste David Broeders aux drums et Brecht Plasschaert, douché après le set de Marble Sounds, aux claviers.
Le groupe qui a participé au récent Humo's Rock Rally se meut dans un indie/dream pop aérien et soigné.
Sept plages au menu: le délicat ' Hometown' aux brusques changements de tempo - un titre à la Audiard ' After I fell in the water before that I drowned' - ' How we lost control' , pas étonnant que certains avancent Sufjan Stevens - ' Sideways' aux douces voix se répondant - le poétique ' A brief spell' - l'intimiste et réservé ' These rigid limbs' et enfin ' Moonrise' pendant lequel Ruben hante la contrebasse.
Beau, mais légèrement uniforme!
A minuit, l'éclatante blonde présente Moddi.
Un Norvégien, protégé de A-Ha .
Deux full CD's: ' Floriography' et en 2013 'Set the House on Fire'.
Barefoot, Pål Moddi Knutsen ( chant, accordéon, guitare) est du genre feu follet souriant et remuant, son Scandinavian indie folk, truffé d'éléments classiques, fascine et séduit, le set concis aura charmé le public resté éveillé.
Au violoncelle on croit avoir reconnu Katrine Schiøtt ayant accompagné Angus Stone à l'AB -le Viking à la basse/contrebasse se nomme Erik Normann Aanonsen - on suppose avoir vu Jørgen Nordby aux drums et percussions et Einar Stray aux claviers.
Solo, en norvégien, l'exotique et vulnérable ' Heim'.
La mélodie s'éteint, le band entre en piste, un fond sonore sombre, Moddi empoigne l'accordéon, 'Let the spider run alive' sur couches de percussions et de cordes impressionnantes.
De la pop monumentale, proche du progrock.
Le troubadour poursuit avec 'Soon you'll be somebody' , un nouvel indiefolk somptueusement arrangé.
A guest, la resplendissante Kari Jahnsen, alias Farao, il ajoute: 'Run to the water' a été écrit en pensant à un ami schizophrène, cette splendide ballade romantique, portée par le violoncelle et le piano, te rappelle le travail d' Angelo Branduardi, de Chris de Burgh ou de Murray Head.
Quelques intonations Jon Anderson, puis la voix claire de Kari, une pure merveille.
' Krokstav-emne' seconde plage, précieuse, en norvégien guttural.
'Smoke' tout comme la précédente, provient du premier CD.
La voix de l''androgyne se balade calmement sur une mélodie classico-folk, une accélération soudaine, Moddy's voice rasps and yelps. Ce n'était qu'une crise passagère, un piano serein et des cordes jouées en arpège ramènent le calme.
Incroyable richesse orchestrale!
Corde cassée, changement de guitare, puis la ballade ensoleillée, aux embruns marin: 'House by the sea' .
'The Architect' mettra fin à ce concert magistral.
Little Waves 2013, première édition, belle réussite!
Il est 1h05', à 02h30' tu devrais retrouver ta house qui n'est pas by the sea...
En 2001, la ville rachète le complexe industriel pour le transformer en centre culturel haut de gamme: cinéma, salle d'exposition, brasseries, salles de spectacle, école ( Media & Design Academie)- ateliers d'artiste... et possibilité de visiter l'ancienne mine ( C-Mine expeditie).
JP, un local, et toi atterrissez en même temps sur le site , direction les guichets , puis munis des bracelets donnant accès à la petite salle, une place dans la file attendant l'ouverture des portes, Maximilian Theo Aldorfer commence son service à partir de 19hs.
Few Bits sera le premier des six artistes à fouler le podium après une brève allocution d'une blonde pas hideuse.
Karolien Van Ransbeeck, tu l'avais vue solo à Toogenblik en 2010, puis, toujours seule, avec sa guitare avant Admiral Freebee, depuis la séduisante jeune fille a sorti un premier CD chez Zeal Records, une rondelle à laquelle De Morgen octroie quatre étoiles.
Une fine équipe pour seconder Karolien ( vocals, guitars, keys): Steven Holsbeeks :guitars, keys, recorder (The Love Company) Tim Coenen : guitars, drums, vibraphone ( Roadhouse Libra, Bruce Bherman, The Go Find, Admiral Freebee, Maxon Blewitt etc..) Peter Pask: bass, vocals, keys ( The Go Find) Jules Lemmens : drums ( Roadhouse Libra, Donkey Diesel...)
Un premier americana ondoyant balayé par les twangy guitars de Tim et Steven et chanté d'un timbre Jesse Sykes, ' Chasing Rainbows', séduit d'emblée.
Fausse queue et large sourire pour amorcer ' Could it be', un downtempo dans la veine delicate dream indie.
Plus rythmé sera 'Sweet Warrior', sur nappé de guitares, une voix fragile semble comme susurrer la mélodie rien que pour toi.
Surfing time: 'Pick you up', suivi de 'People' à la Mazzy Star.
Vous avez peut-être entendu 'Shell' sur Radio 1, annonce Karolien, un titre introspectif , proche de Julie Doiron.
'Come on home' précède 'The Wolves', une plage bourrée de reverb, aux forts relents psychédéliques. Une acoustique, un ebow d'ambiance, l'intimiste et imposant à la fois ' One night friend'.
Une toute nouvelle composition mettra fin à ce set étincelant, ' Big Sparks' .
Pendant les pauses, sur le petit podium au fond de la salle se déroule un singer/songwriters contest, avec JP on n'a pas eu l'occasion de le suivre, le bar étant pire que le chant des sirènes, sache toutefois qu'il y eut 5 artistes en lice: Mocking Jay, Utinknesse, Oakfield Drive, Vincent Jaenen et Song of Sirenes.. Moët et Chandon pour Mocking Jay.
Longue attente avant le show de Douglas Firs, problèmes techniques et 30' de retard au niveau timing!
Douglas Firs 2013, c'est, bien sûr, toujours Gertjan Van Hellemont ( vocaux, guitares, compos) , il est accompagné de Simon Casier à la basse ( Balthazar) - depuis peu, la charmante Cleo Janse, keys et seconde voix ( The Bony King of Nowhere) a remplacé le pianiste s'étant fait la malle et Laurens Billiet ( Senne Guns, Spencer the Rover) officie derrière les drums.
Un album, ' Shimmer & Glow', acclamé par toute la presse.
Tu savais que Gertjan allait finir par exploser pour avoir plusieurs fois croisé sa route, aussi lorsque Miss Genk le compare à James Taylor ou Ryan Adams, tu n'es guère étonné.
Gertjan solo, pas de setlist, alles in mijn hoofd, un americana calme au ton lucide ...I will let you down...t'attache pas à moi, je n'en vaux pas la peine... une voix étonnamment mûre sentant bon les plaines d'un Ouest qui ignore l'apport technologique.
Toute la troupe, 'Shimmer and Glow', mélancolie et harmonies subtiles à trois voix pour ce downtempo digne de Roger McGuinn.
'Apple' formidable mix Ryan Adams/ Bob Dylan électrifié , porté par une voix traînante et un piano sautillant, beau travail, Cleo!
A la Neil Young, l'incisif ' 'Isn't it weird'.
Exit Laurens, ' Baby Jack', une ballade lumineuse et introspective ...I wanna stop my fears from growing... certains y entendent du Bony King, pour lequel Gertjan tient la guitare, on pourrait aussi y entendre du Graham Nash adolescent.
Le nostalgique 'Misunderstood' sonne comme du Jackson Browne, il sera suivi du méchant blues rock 'Dirty Dog'.
Where Douglas Firs goes Black Box Revelation, ça fait mal, très mal!
Veine laidback country rock pour ' Caroline', pas la copine de Status Quo, ni la dame de Monaco, une autre.
L' accent est mis sur les harmonies vocales lors de 'Pretty legs and things to do' et après la pub, une romance country proche de Gram Parsons, ' Never cared enough' .
Pour beaucoup Douglas Firs fut la révélation de la soirée!
Marble Sounds
Encore un groupe que tu as pu voir et entendre à plus d'une reprise.
L'équipe de Pieter Van Dessel ( vox, guitar, keys) vient de sortir un second effort discographique, 'Dear me, look up' est dans les bacs trois ans après 'Nice is good'.
Le superdoué Gianni Marzo ( guitare, banjo, choeurs) sert toujours de bras droit au grand Pieter -à la basse, Frederik Bastiaensen- aux drums, Johan De Coster et aux claviers, Brecht Plasschaert.
' The time to sleep', un hit, 500 000 vues sur Youtube, ouvre.
Gianni en roue libre, Genk baigne dans un lac d'indie mélancolique, ' No-one ever gave us the right' ne va pas troubler ces eaux sur lesquelles, au gré d'un faible courant, flotte un couple de cygnes nonchalants.
Pour ' My Friend', le quintette est accompagné d'une trompette ( Niels Van Heertum) , en filigrane le sample de Guided by Voices produit toujours son petit effet.
'A New Breeze' susurré, c'est pas le vent de foehn qui viendra secouer le site.
Le majestueux ' Ship in the sand' de Sophia trempe dans un climat de Sehnsucht proche de Goethe.
Selon mes critères 'Dance Clarence dance' est un titre joyeux, proclame Pieter.
Il invite Karolien de Few Bits pour le fragile 'Sky High', titre teinté de touches symbolistes délavées.
Un son cathédrale et un banjo pour introduire ' The summer of the sun', enjolivé par la trompette mielleuse de Niels.
Marble Sounds clôture tout en douceur avec 'Evenings' , ambient postrock dans la lignée de Sigur Ros.
Concert enchanteur!
Lisa Hannigan
L'Irlandaise seule, her exquisite voice, une acoustique, mandoline ou un ukulele, pour un concert qui laissera a a lasting impression à tous les auditeurs.
L'ancienne choriste de Damien Rice a deux albums à son actif, ' Sea Sew' ( best debut album) et 'Passenger' sorti en 2011.
Lisa, la rousse , a violet knee-length dress, entame le set avec 'Little Bird' , une voix d'une pureté cristalline, un léger trémolo, la salle est plongée dans un silence monastique, le public semble hypnotisé.
'Passenger' est de la même veine, comme un petit chien tu la suis... le Texas, Phoenix, Arizona, l'Ohio...la lune s'il fallait!
' O Sleep' is normally a duet, it will be a solo duet, une berceuse efficace!
'We, the Drowed' is a new song, la plage atteint des niveaux de profondeur dignes de Nico.
Genk, I dedicate the next one to me: ' Safe Travels' ( Don't die), un folk on the road, chanté d'un timbre Melanie Safka.
Le tendre 'Lille' dédié à ses parents précède la formidable claque ' Blue Moon' qui donnera la chair de poule à plus d'un.
La charmante Lisa met fin au gig, bien trop court, avec l'agité et enthousiaste ' Knots' interprété à l'ukulele .
Quoi JP?
Tu penses à Suzanne Vega, tu peux!
Un concert magique!
Sur le petit podium, les locaux: Winterslag!
L'instigateur, Rolf Verresen ( ex-Feuerbach, Yuko, The Bear that Wasn't..) au chant/ guitare - aux claviers et chant, pas une inconnue: Renée Sys - Ruben Lamon à la basse/contrebasse - le multi-instrumentiste David Broeders aux drums et Brecht Plasschaert, douché après le set de Marble Sounds, aux claviers.
Le groupe qui a participé au récent Humo's Rock Rally se meut dans un indie/dream pop aérien et soigné.
Sept plages au menu: le délicat ' Hometown' aux brusques changements de tempo - un titre à la Audiard ' After I fell in the water before that I drowned' - ' How we lost control' , pas étonnant que certains avancent Sufjan Stevens - ' Sideways' aux douces voix se répondant - le poétique ' A brief spell' - l'intimiste et réservé ' These rigid limbs' et enfin ' Moonrise' pendant lequel Ruben hante la contrebasse.
Beau, mais légèrement uniforme!
A minuit, l'éclatante blonde présente Moddi.
Un Norvégien, protégé de A-Ha .
Deux full CD's: ' Floriography' et en 2013 'Set the House on Fire'.
Barefoot, Pål Moddi Knutsen ( chant, accordéon, guitare) est du genre feu follet souriant et remuant, son Scandinavian indie folk, truffé d'éléments classiques, fascine et séduit, le set concis aura charmé le public resté éveillé.
Au violoncelle on croit avoir reconnu Katrine Schiøtt ayant accompagné Angus Stone à l'AB -le Viking à la basse/contrebasse se nomme Erik Normann Aanonsen - on suppose avoir vu Jørgen Nordby aux drums et percussions et Einar Stray aux claviers.
Solo, en norvégien, l'exotique et vulnérable ' Heim'.
La mélodie s'éteint, le band entre en piste, un fond sonore sombre, Moddi empoigne l'accordéon, 'Let the spider run alive' sur couches de percussions et de cordes impressionnantes.
De la pop monumentale, proche du progrock.
Le troubadour poursuit avec 'Soon you'll be somebody' , un nouvel indiefolk somptueusement arrangé.
A guest, la resplendissante Kari Jahnsen, alias Farao, il ajoute: 'Run to the water' a été écrit en pensant à un ami schizophrène, cette splendide ballade romantique, portée par le violoncelle et le piano, te rappelle le travail d' Angelo Branduardi, de Chris de Burgh ou de Murray Head.
Quelques intonations Jon Anderson, puis la voix claire de Kari, une pure merveille.
' Krokstav-emne' seconde plage, précieuse, en norvégien guttural.
'Smoke' tout comme la précédente, provient du premier CD.
La voix de l''androgyne se balade calmement sur une mélodie classico-folk, une accélération soudaine, Moddy's voice rasps and yelps. Ce n'était qu'une crise passagère, un piano serein et des cordes jouées en arpège ramènent le calme.
Incroyable richesse orchestrale!
Corde cassée, changement de guitare, puis la ballade ensoleillée, aux embruns marin: 'House by the sea' .
'The Architect' mettra fin à ce concert magistral.
Little Waves 2013, première édition, belle réussite!
Il est 1h05', à 02h30' tu devrais retrouver ta house qui n'est pas by the sea...
Gilles Marchal a rendu son étoile!
"Pauvre Buddy River", "L'étoile filante" ou "Comme un étranger dans la ville", à l'origine tous des standards country folk ont été adaptés dans le vocable de Voltaire par Gilles Marchal!
Le Parisien, auteur, compositeur, interprète et romancier, est décédé ce 11 avril, à l'âge de 69 ans.
Lucien Morisse ( Europe 1) le remarque vers 1967, et celui qui deviendra le cowboy Frenchie signe un contrat chez Disc'AZ.
Premier extended play en 1967: Le père noël est mort.
Succès en 1968, Ne pleure pas ma mie , ' Cry no more, Maria' aux States, la même année, un duo avec Martine Habib, 'Summer Wine'...par ici la monnaie ( Marie Laforêt enregistrera la rengaine sous le titre 'Le vin de l'été).
Les hits ( souvent des adaptations) se succèdent: 'L'étoile filante' ( Wanderin' Star de Lee Marvin) - 'Pauvre Buddy River' ( Lee Hazlewood) - 'Un cow-boy n'est jamais tranquille' ( original de Sonny and Cher)...
Plusieurs de ces tubes se retrouvent sur l'album 'Comme un étranger dans la ville' .
1971 nouveau gros succès: 'Liberté'.
Second LP ' Clémentine Pépin' ( 1974), avec un titre signé Eddy Mitchell.
Gilles passe chez Pathé Marconi qui sort l'album ' Drôle de vie' , finies les attitudes de cowboy, place au romantisme chanson française pour midinettes.
Il continue à enregistrer jusqu'en 1985, année où il décide de quitter le show bizz.
Notons son travail de parolier, quelques grands noms de la variété hexagonale ont chanté du Gilles Marchal: Isabelle Aubret, Eddy Mitchell, Jean-Claude Pascal, Nicoletta, Joe Dassin... et l'ineffable Carlos!
Claude Lemesle: "Gilles Marchal, c'était avant tout une voix superbe, grave chaleureuse et un excellent compositeur qui avait écrit, entre autres, pour Nicoletta, Eddy Mitchell ou Joe Dassin"
Le Parisien, auteur, compositeur, interprète et romancier, est décédé ce 11 avril, à l'âge de 69 ans.
Lucien Morisse ( Europe 1) le remarque vers 1967, et celui qui deviendra le cowboy Frenchie signe un contrat chez Disc'AZ.
Premier extended play en 1967: Le père noël est mort.
Succès en 1968, Ne pleure pas ma mie , ' Cry no more, Maria' aux States, la même année, un duo avec Martine Habib, 'Summer Wine'...par ici la monnaie ( Marie Laforêt enregistrera la rengaine sous le titre 'Le vin de l'été).
Les hits ( souvent des adaptations) se succèdent: 'L'étoile filante' ( Wanderin' Star de Lee Marvin) - 'Pauvre Buddy River' ( Lee Hazlewood) - 'Un cow-boy n'est jamais tranquille' ( original de Sonny and Cher)...
Plusieurs de ces tubes se retrouvent sur l'album 'Comme un étranger dans la ville' .
1971 nouveau gros succès: 'Liberté'.
Second LP ' Clémentine Pépin' ( 1974), avec un titre signé Eddy Mitchell.
Gilles passe chez Pathé Marconi qui sort l'album ' Drôle de vie' , finies les attitudes de cowboy, place au romantisme chanson française pour midinettes.
Il continue à enregistrer jusqu'en 1985, année où il décide de quitter le show bizz.
Notons son travail de parolier, quelques grands noms de la variété hexagonale ont chanté du Gilles Marchal: Isabelle Aubret, Eddy Mitchell, Jean-Claude Pascal, Nicoletta, Joe Dassin... et l'ineffable Carlos!
Claude Lemesle: "Gilles Marchal, c'était avant tout une voix superbe, grave chaleureuse et un excellent compositeur qui avait écrit, entre autres, pour Nicoletta, Eddy Mitchell ou Joe Dassin"
samedi 13 avril 2013
Dave McGraw & Mandy Fer au Toogenblik, Haren, le 12 avril 2013
Depuis belle lurette les bénévoles gérant Toogenblik n'avaient plus connu une telle affluence, un club blindé, 40 minutes avant le début du concert!
Roen, qui n'a jamais eu accès à son siège de prédilection, lance: tu crois que le petit Luc a signé Justin Bieber et son singe?
La raison de ce débordement est bien due au groupe programmé: Dave McGraw and Mandy Fer, leur album ' Seed of Pine' reçoit 5 étoiles dans tous les magazines roots et, pour leur première visite en Europe, des salles pleines les accueillent au UK comme chez les buveurs de Heineken, un réel exploit donc à mettre au compte de Toogenblik, une première belge pour Mandy et Dave!
S'ils n'ont qu'un album à leur actif en formule duo, both singer-songwriters sont loin d'être des néophytes: Dave McGraw, l'ex wildlife biologist a sorti 5/6 plaques ( LP ou EP) sous son nom ou avec le band Crow Wing, quant à Mandy Fer, on lui doit ' The Other Side', du melodic folk-rock, sous le nom de Mandy Ferrarini.
21:05, les artistes se frayent un passage entre les buveurs de bière artisanale pour monter sur scène et balancer leur première salve: 'Grow' , Mandy au chant et à l'acoustique, Dave, seconde voix.
Un formidable americana tune, a basic guitar melody portée par la voix enchanteresse de Miss Fer .
On ne pouvait songer à mieux comme entame.
' So comes the day' ouvrant l'album est chanté par Dave qui ramasse une acoustique, Mandy passant à l'électrique
Cette ballade poussiéreuse aux harmonies fluides et construite dans le moule Calexico, a tout une histoire: Dave, je te défie d'écrire une chanson avec les cinq mots que je vais te citer ( l'un d'autre eux s'avère être 'Sazerac', un cocktail made in the USA, bien connu de la charmante Mandy qui a boulotté en tant que waitress)...challenge réussi, titre parfait!
I wrote 'Serotiny' in the Grand Canyon, confie le barbu, avant d'envoyer un rocky track with some twangy guitar chords.
Solide!
J'ai vécu pendant tout un temps à Séville, dévoile la jolie bouclée, you know, good wine, manchego cheese, cerveza etc.., un jour il a fallu rentrer, j'étais à sec, donc chez papa et maman, a basement in Chicago, c'était en mars, il pleuvait, j'ai écrit ' Slumbering Rose' ( sur l'album solo) en pensant à l'Andalousie.
D'ailleurs il y a une ou deux copines espagnoles dans la salle: hi, chicks...
Un titre folk rock à la Carole King.
Vous me regardez bizarrement, I know it's a shame to drink water when you have such good beer ... a country ballad, ' Waking the Sleeper' , s'agitant lors du second mouvement.
Le socialement engagé ' Coming down' en pensant à tous les malheureux en ce bas monde, solide duel de guitare et solo de la belle, à la Richard Thompson, dixit George Graham.
Encore une avant la pause, 'Moondance', Van Morrison, McGraw au djembé.
Superbe!
Séquence l'épicerie est ouverte, les affaires marchent, le stock s'épuise..
Set 2
Le titletack, 'Seed of Pine', un midtempo aux close harmonies gracieuses.
Next one is brand new, Brussels: 'Bozeman to Boise' où sept heures sur la route, d'un concert à un autre, quelle chance vous avez de vivre dans un pays où les distances n'existent pas.
En 3 heures nous sommes arrivés d'A'dam à Haren ... voici la road song dépeignant des paysages montagneux du Wyoming, puis un petit tour en Idaho et direction le Montana.
On essaye toujours de saluer le public avec quelques mots dans sa langue natale, OK, ici you have Dutch, German and French ( and Arabic, ajoute une voisine), here's a song where there is French in it!
Folie dans le club avec une méchante version de 'Psycho Killer' de Talking Heads.
Ai rien dit, mais le psycho killer était assis à mes côtés, Roen a tout l'air d'un Charles Manson nourri au coca light!
Merci Willy pour les weird sound effects!
Un titre apaisé, countrysant ' Western Sky' que certains comparent au 'I'm on Fire' du Boss.
Anecdote du temps où j'étais biologiste, une mission, surveiller un volatile en voie de disparition, le baguer, le munir d'un émetteur et retrouver son habitat... j'ai écrit 'Cat Creek' couché dans une tente dans la vallée du même nom.
Un folk rock que Mandy orne d'un méchant solo de guitare.
Vachement douée l'enfant!
Cette acoustique m'a été offerte par notre batteur, l'ai baptisée Mrs Robinson, elle a déjà son ticket de retour booked chez Ryanair, sais pas si elle a droit à une collation dans le jet.
On achève ce second set with a tune sounding like Joni Mitchell, ' Wordless Ones'.
Faudra pas nous pousser pour réclamer le bis!
Dès les premiers accords de guitare, t'as reconnu 'Helpless' repris en chorus par la paroisse entière, sauf Luc, toujours handicapé par un organe vocal défaillant.
Applaudissements nourris, intervention hésitante du speaker à la voix brisée et un second encore, 'Take it Away', sur l'album solo de Mandy Ferrarini, un americana folk aussi nerveux que certains morceaux d'Ani DiFranco ( merci, Roen!).
Brillant concert d'un duo ayant promis de revenir l'an prochain!
Roen, qui n'a jamais eu accès à son siège de prédilection, lance: tu crois que le petit Luc a signé Justin Bieber et son singe?
La raison de ce débordement est bien due au groupe programmé: Dave McGraw and Mandy Fer, leur album ' Seed of Pine' reçoit 5 étoiles dans tous les magazines roots et, pour leur première visite en Europe, des salles pleines les accueillent au UK comme chez les buveurs de Heineken, un réel exploit donc à mettre au compte de Toogenblik, une première belge pour Mandy et Dave!
S'ils n'ont qu'un album à leur actif en formule duo, both singer-songwriters sont loin d'être des néophytes: Dave McGraw, l'ex wildlife biologist a sorti 5/6 plaques ( LP ou EP) sous son nom ou avec le band Crow Wing, quant à Mandy Fer, on lui doit ' The Other Side', du melodic folk-rock, sous le nom de Mandy Ferrarini.
21:05, les artistes se frayent un passage entre les buveurs de bière artisanale pour monter sur scène et balancer leur première salve: 'Grow' , Mandy au chant et à l'acoustique, Dave, seconde voix.
Un formidable americana tune, a basic guitar melody portée par la voix enchanteresse de Miss Fer .
On ne pouvait songer à mieux comme entame.
' So comes the day' ouvrant l'album est chanté par Dave qui ramasse une acoustique, Mandy passant à l'électrique
Cette ballade poussiéreuse aux harmonies fluides et construite dans le moule Calexico, a tout une histoire: Dave, je te défie d'écrire une chanson avec les cinq mots que je vais te citer ( l'un d'autre eux s'avère être 'Sazerac', un cocktail made in the USA, bien connu de la charmante Mandy qui a boulotté en tant que waitress)...challenge réussi, titre parfait!
I wrote 'Serotiny' in the Grand Canyon, confie le barbu, avant d'envoyer un rocky track with some twangy guitar chords.
Solide!
J'ai vécu pendant tout un temps à Séville, dévoile la jolie bouclée, you know, good wine, manchego cheese, cerveza etc.., un jour il a fallu rentrer, j'étais à sec, donc chez papa et maman, a basement in Chicago, c'était en mars, il pleuvait, j'ai écrit ' Slumbering Rose' ( sur l'album solo) en pensant à l'Andalousie.
D'ailleurs il y a une ou deux copines espagnoles dans la salle: hi, chicks...
Un titre folk rock à la Carole King.
Vous me regardez bizarrement, I know it's a shame to drink water when you have such good beer ... a country ballad, ' Waking the Sleeper' , s'agitant lors du second mouvement.
Le socialement engagé ' Coming down' en pensant à tous les malheureux en ce bas monde, solide duel de guitare et solo de la belle, à la Richard Thompson, dixit George Graham.
Encore une avant la pause, 'Moondance', Van Morrison, McGraw au djembé.
Superbe!
Séquence l'épicerie est ouverte, les affaires marchent, le stock s'épuise..
Set 2
Le titletack, 'Seed of Pine', un midtempo aux close harmonies gracieuses.
Next one is brand new, Brussels: 'Bozeman to Boise' où sept heures sur la route, d'un concert à un autre, quelle chance vous avez de vivre dans un pays où les distances n'existent pas.
En 3 heures nous sommes arrivés d'A'dam à Haren ... voici la road song dépeignant des paysages montagneux du Wyoming, puis un petit tour en Idaho et direction le Montana.
On essaye toujours de saluer le public avec quelques mots dans sa langue natale, OK, ici you have Dutch, German and French ( and Arabic, ajoute une voisine), here's a song where there is French in it!
Folie dans le club avec une méchante version de 'Psycho Killer' de Talking Heads.
Ai rien dit, mais le psycho killer était assis à mes côtés, Roen a tout l'air d'un Charles Manson nourri au coca light!
Merci Willy pour les weird sound effects!
Un titre apaisé, countrysant ' Western Sky' que certains comparent au 'I'm on Fire' du Boss.
Anecdote du temps où j'étais biologiste, une mission, surveiller un volatile en voie de disparition, le baguer, le munir d'un émetteur et retrouver son habitat... j'ai écrit 'Cat Creek' couché dans une tente dans la vallée du même nom.
Un folk rock que Mandy orne d'un méchant solo de guitare.
Vachement douée l'enfant!
Cette acoustique m'a été offerte par notre batteur, l'ai baptisée Mrs Robinson, elle a déjà son ticket de retour booked chez Ryanair, sais pas si elle a droit à une collation dans le jet.
On achève ce second set with a tune sounding like Joni Mitchell, ' Wordless Ones'.
Faudra pas nous pousser pour réclamer le bis!
Dès les premiers accords de guitare, t'as reconnu 'Helpless' repris en chorus par la paroisse entière, sauf Luc, toujours handicapé par un organe vocal défaillant.
Applaudissements nourris, intervention hésitante du speaker à la voix brisée et un second encore, 'Take it Away', sur l'album solo de Mandy Ferrarini, un americana folk aussi nerveux que certains morceaux d'Ani DiFranco ( merci, Roen!).
Brillant concert d'un duo ayant promis de revenir l'an prochain!
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