Fin juin 2012, BOY fait le plein au Witloof Bar.
Fin septembre 2012, Valeska Steiner et Sonja Glass + band ont droit à l' Orangerie.
Le duo a le vent en poupe et rien n'arrêtera sa fulgurante ascension vers les sommets, Bruxelles, filles largement majoritaires, subjuguée, a fait un triomphe aux demoiselles et à leur excellent groupe.
20:00 Sunday Sun
Format tabloïd?
Non, gabarit radieuse Hollandse pop à consommer frais, prévoir des lunettes de soleil!
Quatre garçons ( oui, dans le vent, celui en provenance d'Utrecht/Amsterdam): Yoshi Breen Vocals/Guitar/Keys-Koen-Willem Toering Vocals/Guitar -Jan Teertstra Bass/Vocals -Wouter Rentema Drums/Vocals.
Ce soir en concert acoustique: trois guitares, quelques percus, de temps en temps un piano électrique, pour une grosse demi-heure de refrains pop sémillants, au taux singalong dépassant la norme et demandant une huile solaire indice 30, minimum.
Azur d'un bleu ciel, sable fin, flots tièdes, filles en bikini... le monde est beau...
Sunday Sun se révèlera l'avant-programme idéal pour BOY, le public, bon enfant, réagira au quart de tour aux invitations à participer à la fête.
'Don't want to lose you now', quatre voix en harmonie Beatles, Beach Boys, Crowded House , un marshmallow fondant!
' Sunday Sun' tout aussi léger et faussement naïf.
Ces deux plages sucrées se trouvent sur un EP intitulé 'I', 'Better than that', par contre est tout récent, c'est la seconde fois qu'il est joué en public.
Next one is about my car, avance Yoshi ' You light up..' (?) , un Noordzee surf motorisé sur fond de piano et toujours ces jolies voix fort inspirées par les Wilson, Jardine, Love, Johnston.
'Sing' deux guitares et des handclaps, un morceau ingénu à comparer au 'Our House' de C S N & Y ou à certains Housemartins.
Sur 'II', 'Ordinary Love', suivi par 'Highly Respected Rebel', gros hit aux Pays- Bas.
Brussels, if you clap louder, we'll play louder... joyeuse cacophonie.
' Family Tree' achève ce set plaisant.
Sunday Sun a mis l'ambiance et convaincu par sa simplicité et sa bonne humeur.
Feel good music sans prétention mais thérapeutique!
BOY, 21h
Dans l'obscurité, quatre musiciens viennent s'installer sur scène: un drummer ,un percussionniste/ programmer, un claviériste et un guitariste ( Denis) , ils se chargent d'une lourde intro dominée par les frappes des deux batteurs. Arrivée de Valeska Steiner (Zürich), chant, acoustique, shaker, melodica et de Sonja Glass (Hambourg), basse, guitare, acoustique, backings... les deux jolies nanas ayant formé BOY en 2OO8 et sorti un excellent album ( ' Mutual Friends') en 2011.
Elles se joignent aux boys pour ajouter les vocals à l' indie/folk lumineux ' Drive Darling' , les comparaisons vont bon train, allant de Feist à Kate Nash en passant par Dear Reader ou St. Vincent.
Une séquence handclappings pour amorcer 'Waitress', une serveuse passant son temps à attendre, tandis que daylight is fading... la relative mélancolie du sujet est contrebalancée par un fond musical pétillant.
Le poppy 'Oh Boy' n'a rien à voir avec Buddy Holly, elles poursuivent avec un joli midtempo, truffé d' élégantes harmonies, about friendship, 'Army'.
La folky/bluesy ballad ' Boris' traite d'un klootzak, un salaud, a very stupid person, ein Schwein, le style obsédé sexuel au discours puant et au cerveau malade.
Casse-toi connard, t'es lourd... you should get out of town, too!
Superbe titre.
L'énergique et dansant 'Skin' sera moins sombre, quelques bruitages ferroviaires annoncent le descriptif 'Railway', plage lente, embellie d'une formidable envolée de guitare.
Sonja et Denis s'échangent leurs instruments, la playlist mentionne ' July, une magistrale ballade, aux relents country.
Le duo de drummers entame ' This is the beginning' façon marche militaire, la rengaine traitant du début d'une relation prendra de tendres teintes pastel après l' introduction sévère.
Bruxelles, on a besoin de vous, and Brussels goes la la la la during ' Silver Streets' , joyeuse ritournelle avec break au melodica.
La dernière, le hit imparable, ' Little Numbers', que toute l'Orangerie reprendra en chorus endiablé.
55' brillantes, ovation et retour de Sonja et Valeska.
Au choix, vous chantez, dansez ou allumez vos briquets pendant la douce valse ' Waltz for Pony' .
Avec Denis à la lapsteel , le seul nouveau titre du set, le magnifique, grave et sombre ' Hotel' , digne de Gillian Welch.
Nouvelle ovation, réapparition des filles: sorry, on n'a plus rien au menu, by the way, c'était le dernier show with this great band, vous pouvez les applaudir.
Greta: pourquoi ne pas refaire un morceau à deux, en acoustique?
Ja, Sonja?
Ja!
' Skin'.
Magique!