Fin juin 2012, BOY fait le plein au Witloof Bar.
Fin septembre 2012, Valeska Steiner et Sonja Glass + band ont droit à l' Orangerie.
Le duo a le vent en poupe et rien n'arrêtera sa fulgurante ascension vers les sommets, Bruxelles, filles largement majoritaires, subjuguée, a fait un triomphe aux demoiselles et à leur excellent groupe.
20:00 Sunday Sun
Format tabloïd?
Non, gabarit radieuse Hollandse pop à consommer frais, prévoir des lunettes de soleil!
Quatre garçons ( oui, dans le vent, celui en provenance d'Utrecht/Amsterdam): Yoshi Breen Vocals/Guitar/Keys-Koen-Willem Toering Vocals/Guitar -Jan Teertstra Bass/Vocals -Wouter Rentema Drums/Vocals.
Ce soir en concert acoustique: trois guitares, quelques percus, de temps en temps un piano électrique, pour une grosse demi-heure de refrains pop sémillants, au taux singalong dépassant la norme et demandant une huile solaire indice 30, minimum.
Azur d'un bleu ciel, sable fin, flots tièdes, filles en bikini... le monde est beau...
Sunday Sun se révèlera l'avant-programme idéal pour BOY, le public, bon enfant, réagira au quart de tour aux invitations à participer à la fête.
'Don't want to lose you now', quatre voix en harmonie Beatles, Beach Boys, Crowded House , un marshmallow fondant!
' Sunday Sun' tout aussi léger et faussement naïf.
Ces deux plages sucrées se trouvent sur un EP intitulé 'I', 'Better than that', par contre est tout récent, c'est la seconde fois qu'il est joué en public.
Next one is about my car, avance Yoshi ' You light up..' (?) , un Noordzee surf motorisé sur fond de piano et toujours ces jolies voix fort inspirées par les Wilson, Jardine, Love, Johnston.
'Sing' deux guitares et des handclaps, un morceau ingénu à comparer au 'Our House' de C S N & Y ou à certains Housemartins.
Sur 'II', 'Ordinary Love', suivi par 'Highly Respected Rebel', gros hit aux Pays- Bas.
Brussels, if you clap louder, we'll play louder... joyeuse cacophonie.
' Family Tree' achève ce set plaisant.
Sunday Sun a mis l'ambiance et convaincu par sa simplicité et sa bonne humeur.
Feel good music sans prétention mais thérapeutique!
BOY, 21h
Dans l'obscurité, quatre musiciens viennent s'installer sur scène: un drummer ,un percussionniste/ programmer, un claviériste et un guitariste ( Denis) , ils se chargent d'une lourde intro dominée par les frappes des deux batteurs. Arrivée de Valeska Steiner (Zürich), chant, acoustique, shaker, melodica et de Sonja Glass (Hambourg), basse, guitare, acoustique, backings... les deux jolies nanas ayant formé BOY en 2OO8 et sorti un excellent album ( ' Mutual Friends') en 2011.
Elles se joignent aux boys pour ajouter les vocals à l' indie/folk lumineux ' Drive Darling' , les comparaisons vont bon train, allant de Feist à Kate Nash en passant par Dear Reader ou St. Vincent.
Une séquence handclappings pour amorcer 'Waitress', une serveuse passant son temps à attendre, tandis que daylight is fading... la relative mélancolie du sujet est contrebalancée par un fond musical pétillant.
Le poppy 'Oh Boy' n'a rien à voir avec Buddy Holly, elles poursuivent avec un joli midtempo, truffé d' élégantes harmonies, about friendship, 'Army'.
La folky/bluesy ballad ' Boris' traite d'un klootzak, un salaud, a very stupid person, ein Schwein, le style obsédé sexuel au discours puant et au cerveau malade.
Casse-toi connard, t'es lourd... you should get out of town, too!
Superbe titre.
L'énergique et dansant 'Skin' sera moins sombre, quelques bruitages ferroviaires annoncent le descriptif 'Railway', plage lente, embellie d'une formidable envolée de guitare.
Sonja et Denis s'échangent leurs instruments, la playlist mentionne ' July, une magistrale ballade, aux relents country.
Le duo de drummers entame ' This is the beginning' façon marche militaire, la rengaine traitant du début d'une relation prendra de tendres teintes pastel après l' introduction sévère.
Bruxelles, on a besoin de vous, and Brussels goes la la la la during ' Silver Streets' , joyeuse ritournelle avec break au melodica.
La dernière, le hit imparable, ' Little Numbers', que toute l'Orangerie reprendra en chorus endiablé.
55' brillantes, ovation et retour de Sonja et Valeska.
Au choix, vous chantez, dansez ou allumez vos briquets pendant la douce valse ' Waltz for Pony' .
Avec Denis à la lapsteel , le seul nouveau titre du set, le magnifique, grave et sombre ' Hotel' , digne de Gillian Welch.
Nouvelle ovation, réapparition des filles: sorry, on n'a plus rien au menu, by the way, c'était le dernier show with this great band, vous pouvez les applaudir.
Greta: pourquoi ne pas refaire un morceau à deux, en acoustique?
Ja, Sonja?
Ja!
' Skin'.
Magique!
dimanche 30 septembre 2012
samedi 29 septembre 2012
Terry Lee Hale - Toogenblik - Haren, le 28 septembre 2012
Toogenblik ouvre la saison 2012/2013 avec une vieille connaissance, Terry Lee Hale se souvient être passé à Haren il y a 6 ans.
A 21h, le club compte une trentaine de clients et dix minutes plus tard, Luc nous sert son discours haché nous rappelant que dernier album enregistré par le Texan, désormais Parisien , ' Proof of a promise' contient dix plages instrumentales et qu'il se vend à l'entrée, Els s'occupant du merchandising.
Le tall singer-songwriter prend place, dispose une playlist à ses pieds et un feuillet de lyrics sur le pupitre à sa droite, en effet Terry Lee compte nous utiliser comme cobayes et interpréter plusieurs nouvelles chansons, prévues pour une prochaine plaque, vous entendrez les hits ( sic) lors du second set.
Derrière lui, une acoustique, une twelve- strings, mais c'est l'antique resonator qu'il choisit.
'The sad ballad of Molly Grave' (?) , a sad tune décrivant un coin sinistre dans un état du sud des States pour commencer, l'harmonica complétant la note grave et mélancolique, quelques lignes à la slide finissent par nous baigner dans un climat austère et poussiéreux.
Sans nous la jouer démonstration gratuite, tu sens ( mais tu le savais déjà pour avoir vu Terry Lee à 3 occasions) que le mec maîtrise son instrument à la perfection.
Seconde nouveauté, le vif, acéré et lucide ' All she wrote'.
Tuning time, je vous conseille de boire, if you drink more I' ll sound better.
Bien, gars, mais toi tu travailles au Spa Reine, constate un buveur de Trappiste.
Right, j'ai arrêté la picole sur scène et l'herbe aussi, depuis la fameuse soirée où devant assurer l'avant-programme des Cowboy Junkies j'ai sérieusement foiré en ayant fumé un pétard plus gros que les cigares de Fidel.
Voici un titre de circonstance, le philosophique 'Long Drow' au background musical hispanisant.
Pas étonnant que Terry Lee ait plusieurs fois été invité par les Walkabouts pour ouvrir lors de tournées, son univers est proche de celui de Chris Eckman.
A song about fishing me ramenant du côté du Puget Sound à Seattle, avec un copain on écumait les docks en espérant être engagés sur des rafiots de pêcheurs, heureusement ça n'a jamais marché.
La setlist mentionne 'Hand Away' et la plage sonne comme du Gordon Lightfoot ayant séjourné du côté de Galway.
Bémol, quelques cafouillements embarrassant, lyrics pas encore maîtrisés.
Changement de jouet pour ' Black Forest Phone Calls' à l'exotisme jazzy proche de Tom Waits.
Nouveau bain de jouvence, je devais avoir 14 ans et aider grand-père pour la cueillette des pommes, ' Bruises and Stems', du John Steinbeck anno 1969.
Un instrumental qui s'identifie avec ma vie sur la Seine, l'album a été enregistré rue Voltaire..
Elégant gypsy/bluesette/swing.
Puis en picking ' Cable Ballad Blues' que j'ai mis 10 ans à terminer.
Superbe titre à la JJ Cale.
Tuning time bis et anecdote, ai vendu ma Gretsch, n'ai pas de regrets, fallait nourrir la famille et, de plus, elle appartenait au premier mari de ma femme d' alors, un bluesman qui ne pouvait payer la pension alimentaire de sa fille, il m'avait refilé la bête...aucun rapport avec 'The Central' , une taverne de Seattle où j'exerçais la fonction de barman et manager, c'était avant l'explosion Nirvana.
Bel instantané décrivant un honky tonk situé au centre d'un gros bourg provincial.
Il termine par 'Watershed' un ragtime mordant.
Pause et set 2!
Démarrage en douceur avec l'instrumental poétique ' The Sable Venus'.
Je vous voit boire, je donnerais n' importe quoi pour une Liefmans, vous avez ce nectar ici?
On a tout, fieu.
Great, Liefmans is a work of art.
A sip of beer, puis 'Dangling', une épopée conquête de l' Ouest.
Slide en évidence pour une sensible berceuse country, 'The Orphanage'.
Malheureusement à chaque coup une interminable séquence tuning, suivie d'un long moment d'hésitation, pendant lequel il tripote sa paperasse, vient briser l'élan et l'enchantement, enfin il se décide pour une suave ballade laidback, 'Take it back' .
JJ Cale te vient une nouvelle fois à l'esprit.
Il a le cafard...I 've been a little sad, she hasn't even called ... de quoi se sentir a little blue: 'Knocking on', ça va pas mieux avec la suivante... life in 'Tornado Alley' is not a dream.
Super titre narrant une vie vouée à l'échec, auquel succède le rythmé 'Level 20'.
A première vue, Mitt Romney n'aura pas la voix de Mr Hale, s'il veut les clés de la banque il devra compter sur d'autres électeurs.
'The land of plenty' sera suivi d'une request pour Philippe, la joyeuse cavalcade 'Ride Hard'.
Hey, guys, if you wanna clap, bitte, clap in time, sinon buvez un coup.
On reprend au galop.
Bonne nuit, Haren, take care!
Rappel, un instrumental filmique à la twelve- strings.
Il est minuit, dodo?
A last one for the road.
Off stage, unplugged, donc sans ce maudit buzzing sound émanant du haut-parleur: ' Like Raymond Carver' , mon romancier/ novelliste préféré, remember 'Short Cuts' .
Malheureusement les paroles lui échappent, un final en mineur, too bad!
Tu quittes Toogenblik en ayant un soupçon de gêne, un concert en dents de scie!
A 21h, le club compte une trentaine de clients et dix minutes plus tard, Luc nous sert son discours haché nous rappelant que dernier album enregistré par le Texan, désormais Parisien , ' Proof of a promise' contient dix plages instrumentales et qu'il se vend à l'entrée, Els s'occupant du merchandising.
Le tall singer-songwriter prend place, dispose une playlist à ses pieds et un feuillet de lyrics sur le pupitre à sa droite, en effet Terry Lee compte nous utiliser comme cobayes et interpréter plusieurs nouvelles chansons, prévues pour une prochaine plaque, vous entendrez les hits ( sic) lors du second set.
Derrière lui, une acoustique, une twelve- strings, mais c'est l'antique resonator qu'il choisit.
'The sad ballad of Molly Grave' (?) , a sad tune décrivant un coin sinistre dans un état du sud des States pour commencer, l'harmonica complétant la note grave et mélancolique, quelques lignes à la slide finissent par nous baigner dans un climat austère et poussiéreux.
Sans nous la jouer démonstration gratuite, tu sens ( mais tu le savais déjà pour avoir vu Terry Lee à 3 occasions) que le mec maîtrise son instrument à la perfection.
Seconde nouveauté, le vif, acéré et lucide ' All she wrote'.
Tuning time, je vous conseille de boire, if you drink more I' ll sound better.
Bien, gars, mais toi tu travailles au Spa Reine, constate un buveur de Trappiste.
Right, j'ai arrêté la picole sur scène et l'herbe aussi, depuis la fameuse soirée où devant assurer l'avant-programme des Cowboy Junkies j'ai sérieusement foiré en ayant fumé un pétard plus gros que les cigares de Fidel.
Voici un titre de circonstance, le philosophique 'Long Drow' au background musical hispanisant.
Pas étonnant que Terry Lee ait plusieurs fois été invité par les Walkabouts pour ouvrir lors de tournées, son univers est proche de celui de Chris Eckman.
A song about fishing me ramenant du côté du Puget Sound à Seattle, avec un copain on écumait les docks en espérant être engagés sur des rafiots de pêcheurs, heureusement ça n'a jamais marché.
La setlist mentionne 'Hand Away' et la plage sonne comme du Gordon Lightfoot ayant séjourné du côté de Galway.
Bémol, quelques cafouillements embarrassant, lyrics pas encore maîtrisés.
Changement de jouet pour ' Black Forest Phone Calls' à l'exotisme jazzy proche de Tom Waits.
Nouveau bain de jouvence, je devais avoir 14 ans et aider grand-père pour la cueillette des pommes, ' Bruises and Stems', du John Steinbeck anno 1969.
Un instrumental qui s'identifie avec ma vie sur la Seine, l'album a été enregistré rue Voltaire..
Elégant gypsy/bluesette/swing.
Puis en picking ' Cable Ballad Blues' que j'ai mis 10 ans à terminer.
Superbe titre à la JJ Cale.
Tuning time bis et anecdote, ai vendu ma Gretsch, n'ai pas de regrets, fallait nourrir la famille et, de plus, elle appartenait au premier mari de ma femme d' alors, un bluesman qui ne pouvait payer la pension alimentaire de sa fille, il m'avait refilé la bête...aucun rapport avec 'The Central' , une taverne de Seattle où j'exerçais la fonction de barman et manager, c'était avant l'explosion Nirvana.
Bel instantané décrivant un honky tonk situé au centre d'un gros bourg provincial.
Il termine par 'Watershed' un ragtime mordant.
Pause et set 2!
Démarrage en douceur avec l'instrumental poétique ' The Sable Venus'.
Je vous voit boire, je donnerais n' importe quoi pour une Liefmans, vous avez ce nectar ici?
On a tout, fieu.
Great, Liefmans is a work of art.
A sip of beer, puis 'Dangling', une épopée conquête de l' Ouest.
Slide en évidence pour une sensible berceuse country, 'The Orphanage'.
Malheureusement à chaque coup une interminable séquence tuning, suivie d'un long moment d'hésitation, pendant lequel il tripote sa paperasse, vient briser l'élan et l'enchantement, enfin il se décide pour une suave ballade laidback, 'Take it back' .
JJ Cale te vient une nouvelle fois à l'esprit.
Il a le cafard...I 've been a little sad, she hasn't even called ... de quoi se sentir a little blue: 'Knocking on', ça va pas mieux avec la suivante... life in 'Tornado Alley' is not a dream.
Super titre narrant une vie vouée à l'échec, auquel succède le rythmé 'Level 20'.
A première vue, Mitt Romney n'aura pas la voix de Mr Hale, s'il veut les clés de la banque il devra compter sur d'autres électeurs.
'The land of plenty' sera suivi d'une request pour Philippe, la joyeuse cavalcade 'Ride Hard'.
Hey, guys, if you wanna clap, bitte, clap in time, sinon buvez un coup.
On reprend au galop.
Bonne nuit, Haren, take care!
Rappel, un instrumental filmique à la twelve- strings.
Il est minuit, dodo?
A last one for the road.
Off stage, unplugged, donc sans ce maudit buzzing sound émanant du haut-parleur: ' Like Raymond Carver' , mon romancier/ novelliste préféré, remember 'Short Cuts' .
Malheureusement les paroles lui échappent, un final en mineur, too bad!
Tu quittes Toogenblik en ayant un soupçon de gêne, un concert en dents de scie!
Motown en deuil, décès de Frank Wilson, le 27 septembre 2012
C'est en 1965 que le natif de Houston, Frank Edward Wilson, accepte de rejoindre la succursale de Los Angeles de Tamla Motown, que le boss, Berry Gordy, avait décidé d'ouvrir après l'énorme succès du label de Detroit.
Le chanteur/parolier était déjà crédité sur le single 'Stevie' de Patrice Holloway, la jeune soeur de Brenda Holloway, ainsi que sur ' Castles in the sand' de Stevie Wonder.
Très vite, Gordy le fait venir au siège central, à Detroit , les hits vont se succéder: 'Somebody Else Somewhere Needs Me' pour Ike et Tina Turner - ' I'm So Thankful', The Ikettes, pour commencer.
Après on retrouve sa griffe sur les succès des Marvelettes, Eddie Kendricks, Brenda Holloway, les Four Tops , les Temptations, Marvin Gaye, Diana Ross & the Supremes ( dont 'Love Child' , 'Stoned Love', 'Nathan Jones'...) - les Isley Brothers...bref, la crème soul des sixties/ early seventies!
En 1965, sortira l'unique single que Motown sortira avec Frank Wilson as a singer, le collector's item, 'Do I Love You (Indeed I Do)'!
Frank Wilson quitte la firme de disque en 1976 pour devenir a born again Christian et prêcher la bonne parole.
Ce 27 septembre, il s'éteint des suites d'un cancer de la prostate, il était âgé de 71 ans.
Le chanteur/parolier était déjà crédité sur le single 'Stevie' de Patrice Holloway, la jeune soeur de Brenda Holloway, ainsi que sur ' Castles in the sand' de Stevie Wonder.
Très vite, Gordy le fait venir au siège central, à Detroit , les hits vont se succéder: 'Somebody Else Somewhere Needs Me' pour Ike et Tina Turner - ' I'm So Thankful', The Ikettes, pour commencer.
Après on retrouve sa griffe sur les succès des Marvelettes, Eddie Kendricks, Brenda Holloway, les Four Tops , les Temptations, Marvin Gaye, Diana Ross & the Supremes ( dont 'Love Child' , 'Stoned Love', 'Nathan Jones'...) - les Isley Brothers...bref, la crème soul des sixties/ early seventies!
En 1965, sortira l'unique single que Motown sortira avec Frank Wilson as a singer, le collector's item, 'Do I Love You (Indeed I Do)'!
Frank Wilson quitte la firme de disque en 1976 pour devenir a born again Christian et prêcher la bonne parole.
Ce 27 septembre, il s'éteint des suites d'un cancer de la prostate, il était âgé de 71 ans.
vendredi 28 septembre 2012
Eva De Roovere vs. Peter Case - 't Candelaershuys - Uccle- le 27 septembre 2012
Le 27 septembre est synonyme de jour de congé dans les écoles et certaines administrations. Mais que fête-t-on exactement ?
Tu cherches une réponse, tu t'adresses à Jean-Charles Luperto.
A qui?
Ce brave J C, pas né à Nazareth, préside le parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Parenthèse fermée, revenons à nos moutons, ça urge!
Affiche surprenante en ce jour de fête pour les francophones, le Candelaershuys programme la séduisante Eva De Roovere et Peter Case.
A priori aucun rapport entre le nederpop d'Eva ( quoique les connaisseurs citent un duo avec Gary Lightbody de Snow Patrol à Forest ou à Werchter...) et le folk/roots/blues du singer-songwriter de Buffalo, mais c'est oublier que Miss De Roovere, par une belle journée du mois de septembre 2011, décide de se taper la Californie pour suivre un songwriter's workshop ( 6 sessions $325 ) organisé par un gars ayant 25 ans de songwriting experience: Peter Case.
Elle y rencontre quelques pointures: Mary Gauthier, Bob Neuwirth, Ron Sexsmith... et fait forte impression!
Résultat des courses une collaboration avec le maître et une( petite) série de concerts en Belgique ( Eeklo, Uccle) et Pays- Bas ( Paradiso - De Schalm).
20:30, le club est bien plein, Eva De Roovere en piste, armée d'une électrique.
Godv., Dirk, menneke, j'ai oublié la setlist à l'étage, je leur raconte quelques salades et tu me ramènes le feuillet.
Vous allez entendre blote liedjes, à l' état d'embryon, en anglais, déjà pour la première j'implore votre aide pour le chorus.
' All the boys' superbe folky/country/waltz ( probablement co-écrite avec Bob Neuwirth, grand copain du Zim), même sans arrangements cette plage assure.
Si aux pieds de la belle traîne une playlist ( merci, Dirk), les titres mentionnés ne semblent pas définitifs et Eva ne suit pas l'ordre établi, la ligne ...every road I walk alone... sert de leitmotiv dans le folk suivant, la voix impeccable de Miss De Roovere ne doit pourtant pas être associée à cet autre juif errant, Woody Guthrie.
Un jour, un chevronné me conseille d'écrire à propos de ce que je vois: sur un trottoir, une inscription :'love was here', ça m'a donné des idées: qui? pourquoi? pour qui?.. j'ai intitulé ce track à la Joni Mitchell 'Sidewalk' .
Une storyteller est née, un ami m'assure avoir découvert un excellent coiffeur, tu sais le mec qui réussit à te faire une coupe à ton image sans que tu sois obligé en rentrant chez toi de te remouiller la tête et de te passer la main dans les tifs pour les faire se dresser en désordre sur ton crâne... ce friseur est mort, l'histoire m'inspire, mais j'aimais pas prononcer le mot barber, ce sera a sailor... ' A bottle of lemon heart rum' (?).
Composé ( avec un coup de main de Cindy Lee Berryhill) pour Iris ( uit Noorderwijk) pour l'Eurovision, mais pas retenu, bordel , et pourtant j'y avais ajouté une touche Abba: ' Ring-a-ling,baby'.
Une superbe rengaine country écrite par Pieta Brown, ' I don't mind', avant de questionner Dirk, je peux encore en jouer une ou deux?
Pas plus, maske!
Le grave 'Ocean' et pour finir a torch song, transformée en singalong, en espérant, n'est ce pas Antoine, que cette fois-ci je me souvienne de mes propres lyrics.
Pas de trou de mémoire et fin d'un hors-d'oeuvre apprécié par les gourmets ucclois.
Courte pause boisson avant Peter Case.
La dernière fois que tu croisas la route du génial barbu,ex- Plimsouls, ex- The Nerves, c'était en 2008 à Toogenblik, un concert magistral.
Il devait en principe revenir en 2009, las de sérieux ennuis de santé ( heart surgery) le tiennent éloigné des scènes pendant un bon bout de temps.
En 2012, le gars est toujours aussi bourru, ironique et brillant!
Hello, my name is Peter Case, you wanna hear songs, I know a few, vais vous en jouer une dizaine...
Une intro chicano pour le nerveux ' Put down the gun' (' The Man with the Blue Post-Modern Fragmented Neo-Traditionalist Guitar' 1989), premier chef-d'oeuvre, suivi de ' Who's gonna go your crooked mile' , vous n'aviez pas de question à me poser , je vous en pose une, ajoute -t-il avant d'attaquer ce titre speedé aux relents Bob Dylan, époque protest songs, une petite séquence Elvis pour amuser la galerie et on reprend le galop.
Pendant que j'accorde ma guitare you can all tune your spirits, OK, an autumn song aux teintes Elliott Murphy, ' Until the next time'.
Any requests?
Antoine:' Small town spree'!
D'accord, but I have to tune for 25' for that one, et de plus, elle est sinistre, enfin, le client est roi...
Trois notes, il s'arrête, ' Beyond the blues' gueule un gars au fond de la salle.
Seconde tentative pour Small town spree, problèmes d'allumage, on va pas s'exciter, it's only music, le moteur prend enfin et pour contenter tout le monde, voici ' Beyond the blues' ( Peter Case/ Bob Neuwirth/ Tom Russell) décoré d'un guitar solo légèrement cabot.
Une collaboration Peter Case/ Richard Thompson ( sorry, il a raté l'avion): ' Every 24 hours', du British folk baigné dans un marais Americana.
Un petit air de piano, Uccle?
Je pensais vous balancer du Bob Dylan... trop joyeux , je vous assène un blues.
Peter Case et son numéro Charlie Chaplin.
Ces pianos électriques, c'est de la merde, gimme a real church piano!
Je dédie 'On the way downtown' à Luc Toogenblik , picking subtil pour ce titre datant de 2007 ( ' Vanguard Visionaries').
Neil Young a composé la merveille 'Flying on the ground' ( is wrong) pour Buffalo Springfield en 1967 , ensuite, il me reste le temps pour une dernière, je pensais à un medley 'In a gadda da vida/ Jimi Hendrix/ Buddy Miles/ Patrick Juvet... pas le temps, voici la ballade ' First Light'.
Super show, bien trop bref, estime le public!
Rappels, en duo avec Eva, la belle et la bête!
Deux titres enregistrés la veille aux Pays- Bas, in A- Minor et harmonies: ' Head on, hat down' et, if you give me your capo, Peter, 'The city at the end of the line' aussi séduisant que les travaux de Sarah Lee Guthrie et Johnny Irion.
Game over!
Tu cherches une réponse, tu t'adresses à Jean-Charles Luperto.
A qui?
Ce brave J C, pas né à Nazareth, préside le parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Parenthèse fermée, revenons à nos moutons, ça urge!
Affiche surprenante en ce jour de fête pour les francophones, le Candelaershuys programme la séduisante Eva De Roovere et Peter Case.
A priori aucun rapport entre le nederpop d'Eva ( quoique les connaisseurs citent un duo avec Gary Lightbody de Snow Patrol à Forest ou à Werchter...) et le folk/roots/blues du singer-songwriter de Buffalo, mais c'est oublier que Miss De Roovere, par une belle journée du mois de septembre 2011, décide de se taper la Californie pour suivre un songwriter's workshop ( 6 sessions $325 ) organisé par un gars ayant 25 ans de songwriting experience: Peter Case.
Elle y rencontre quelques pointures: Mary Gauthier, Bob Neuwirth, Ron Sexsmith... et fait forte impression!
Résultat des courses une collaboration avec le maître et une( petite) série de concerts en Belgique ( Eeklo, Uccle) et Pays- Bas ( Paradiso - De Schalm).
20:30, le club est bien plein, Eva De Roovere en piste, armée d'une électrique.
Godv., Dirk, menneke, j'ai oublié la setlist à l'étage, je leur raconte quelques salades et tu me ramènes le feuillet.
Vous allez entendre blote liedjes, à l' état d'embryon, en anglais, déjà pour la première j'implore votre aide pour le chorus.
' All the boys' superbe folky/country/waltz ( probablement co-écrite avec Bob Neuwirth, grand copain du Zim), même sans arrangements cette plage assure.
Si aux pieds de la belle traîne une playlist ( merci, Dirk), les titres mentionnés ne semblent pas définitifs et Eva ne suit pas l'ordre établi, la ligne ...every road I walk alone... sert de leitmotiv dans le folk suivant, la voix impeccable de Miss De Roovere ne doit pourtant pas être associée à cet autre juif errant, Woody Guthrie.
Un jour, un chevronné me conseille d'écrire à propos de ce que je vois: sur un trottoir, une inscription :'love was here', ça m'a donné des idées: qui? pourquoi? pour qui?.. j'ai intitulé ce track à la Joni Mitchell 'Sidewalk' .
Une storyteller est née, un ami m'assure avoir découvert un excellent coiffeur, tu sais le mec qui réussit à te faire une coupe à ton image sans que tu sois obligé en rentrant chez toi de te remouiller la tête et de te passer la main dans les tifs pour les faire se dresser en désordre sur ton crâne... ce friseur est mort, l'histoire m'inspire, mais j'aimais pas prononcer le mot barber, ce sera a sailor... ' A bottle of lemon heart rum' (?).
Composé ( avec un coup de main de Cindy Lee Berryhill) pour Iris ( uit Noorderwijk) pour l'Eurovision, mais pas retenu, bordel , et pourtant j'y avais ajouté une touche Abba: ' Ring-a-ling,baby'.
Une superbe rengaine country écrite par Pieta Brown, ' I don't mind', avant de questionner Dirk, je peux encore en jouer une ou deux?
Pas plus, maske!
Le grave 'Ocean' et pour finir a torch song, transformée en singalong, en espérant, n'est ce pas Antoine, que cette fois-ci je me souvienne de mes propres lyrics.
Pas de trou de mémoire et fin d'un hors-d'oeuvre apprécié par les gourmets ucclois.
Courte pause boisson avant Peter Case.
La dernière fois que tu croisas la route du génial barbu,ex- Plimsouls, ex- The Nerves, c'était en 2008 à Toogenblik, un concert magistral.
Il devait en principe revenir en 2009, las de sérieux ennuis de santé ( heart surgery) le tiennent éloigné des scènes pendant un bon bout de temps.
En 2012, le gars est toujours aussi bourru, ironique et brillant!
Hello, my name is Peter Case, you wanna hear songs, I know a few, vais vous en jouer une dizaine...
Une intro chicano pour le nerveux ' Put down the gun' (' The Man with the Blue Post-Modern Fragmented Neo-Traditionalist Guitar' 1989), premier chef-d'oeuvre, suivi de ' Who's gonna go your crooked mile' , vous n'aviez pas de question à me poser , je vous en pose une, ajoute -t-il avant d'attaquer ce titre speedé aux relents Bob Dylan, époque protest songs, une petite séquence Elvis pour amuser la galerie et on reprend le galop.
Pendant que j'accorde ma guitare you can all tune your spirits, OK, an autumn song aux teintes Elliott Murphy, ' Until the next time'.
Any requests?
Antoine:' Small town spree'!
D'accord, but I have to tune for 25' for that one, et de plus, elle est sinistre, enfin, le client est roi...
Trois notes, il s'arrête, ' Beyond the blues' gueule un gars au fond de la salle.
Seconde tentative pour Small town spree, problèmes d'allumage, on va pas s'exciter, it's only music, le moteur prend enfin et pour contenter tout le monde, voici ' Beyond the blues' ( Peter Case/ Bob Neuwirth/ Tom Russell) décoré d'un guitar solo légèrement cabot.
Une collaboration Peter Case/ Richard Thompson ( sorry, il a raté l'avion): ' Every 24 hours', du British folk baigné dans un marais Americana.
Un petit air de piano, Uccle?
Je pensais vous balancer du Bob Dylan... trop joyeux , je vous assène un blues.
Peter Case et son numéro Charlie Chaplin.
Ces pianos électriques, c'est de la merde, gimme a real church piano!
Je dédie 'On the way downtown' à Luc Toogenblik , picking subtil pour ce titre datant de 2007 ( ' Vanguard Visionaries').
Neil Young a composé la merveille 'Flying on the ground' ( is wrong) pour Buffalo Springfield en 1967 , ensuite, il me reste le temps pour une dernière, je pensais à un medley 'In a gadda da vida/ Jimi Hendrix/ Buddy Miles/ Patrick Juvet... pas le temps, voici la ballade ' First Light'.
Super show, bien trop bref, estime le public!
Rappels, en duo avec Eva, la belle et la bête!
Deux titres enregistrés la veille aux Pays- Bas, in A- Minor et harmonies: ' Head on, hat down' et, if you give me your capo, Peter, 'The city at the end of the line' aussi séduisant que les travaux de Sarah Lee Guthrie et Johnny Irion.
Game over!
jeudi 27 septembre 2012
Husky - Renée à La Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 25 septembre 2012
Concert prévu à 20 hs, ouverture des portes à 19:57'!
The story repeats itself, un hémicycle dépeuplé lorsque, à 20:05, le support act montera sur scène ( les Bruxellois se pointeront à 21h sans remplir le théâtre).
Renée
alias Renée Sys, que tu apprécias au Music Village par un froid midi de févier 2010.
Depuis Renée ( le nom du groupe) a fait du chemin et s'est trouvé une place au sein de l'imposante armada de pop bands flamands de qualité.
Un album loué des deux côtés de la frontière linguistique ( 'Extending Playground') et des concerts sur les plus belles scènes du royaume ( notamment avant Isobel Campbell/ Mark Lanegan).
Ils sont cinq sur le podium, Upright bass: Gunter Deleu/ Percussion: Pieter Elias/ Cello: Eva Bruneel/ Keys: Stijn Engels/ Vocal and Guitar: Renée Sys, pour nous distiller une pop légère aux forts accents jazzy, la douce voix et l'approche sympathique de la blonde Renée ayant vite fait de conquérir l'assemblée.
Après le gig de 40', le CD trouvera pas mal d'acquéreurs.
Un boîte à musique désuète sert de décor sonore pour la ritournelle murmurée 'The Fear' .
Les musiciens entreront en action avec la suivante, l'élégant smooth jazz 'Ferdinand', beau comme du Katie Melua .
Une plume pour le travail subtil du pianiste.
'Tik a Tak' pour un réveil en douceur, avant que Stijn n'ouvre le fragile ' Little Soldier , une tendre berceuse permettant la mise en évidence des talents de Mr Deleu et de la douce Eva.
Amatorski goes jazzy.
'Bellydancer' a été composé pour un documentaire consacré à l'obésité, un recette de cheese cake m'a inspirée.
Raffinement extrême pour un sujet épais, une voix d'une pureté limpide et un toucher de piano délicat.
Un détour campagnard, 'Choir of heavenly sheep', comme l' histoire se déroule à l'aurore, je vous demande de remplacer les merles, troglodytes et autres passereaux pour créer l'ambiance bucolique.
Tu ne sais pourquoi, mais ce titre champêtre te fait penser à David Dundas.
Nous sommes arrivés tardivement au Bota car nous avons été retenus à la VUB où nous avons joué pour la rentrée universitaire, elle est diserte Renée qui nous balance une nouvelle rengaine dreampop.
C'est gracieux un ballon dans les airs, 'Like a balloon' , deux voix féminines éthérées sur accompagnement sobre.
Un glockenspiel enfantin, un cello grave, un choeur murmuré, le subtil ' Hand on my head et pour finir ' Dum dum dum', aussi frêle qu'un bruissement d'ailes de papillon.
Faut ouvrir les yeux, redevenir adulte, the dream is over, too bad!
Husky
21:O5, good evening Brussels, we are Husky, on a joué ici en mai, lors des Nuits Bota, we love this venue.
Comme beaucoup d'autres, le chien de traîneau de Melbourne encense une Rotonde qui appréciera son show convaincant à sa juste valeur.
Husky Gawenda (Voice, Guitar), Gideon Preiss (Keys, Vocals), Evan Tweedie (Bass, Vocals), Luke Collins (Drums), quatre barbiches, ont sorti un album ( 'Forever So') chez Sub Pop, ils viennent le défendre ce soir.
'Tidal Wave', avec lequel le Cd gets under way, ouvre le bal.
D'emblée le ténor légèrement éraillé et proche du falsetto du frontman, Husky Gawenda, attire l'attention, le background musical est en mode laidback et te renvoie du côté des Rocky Mountains, un folkrock plus proche de Gram Parsons, de Crazy Horse que de Men at Work ou de Midnight Oil.
Douceur vocale et envolées de guitare ou de claviers se succèdent.
Husky poursuit avec la ballade ' Dark Sea', aux jolies harmonies vocales et au ton vaguement hippie.
'Hundred dollar suit' débute a capella, puis, à un déferlement de drums succède un orgue sacré, la plage prenant des coloris psyche/ progrock du meilleur effet.
Le court titletrack, 'Forever So', en mode valse avec le petit piano entraînant, justifie les rapprochements avec Fleet Foxes.
Des intonations Paul Simon se retrouvent dans le lent, mélancolique, impressionniste et narratif 'Animals & Freaks', avec une nouvelle fois le subtil jeu de piano de Gideon en avant-plan.
'Fake Moustache' aux changements de tempo imprévus surprend et sera suivi par a new song que Husky débute solo en s'accompagnant à l'acoustique, excellente plage aux accents 70's British folk à la Nick Drake.
La ballade poétique ' Hunter' navigue dans les mêmes eaux.
Gideon Preiss goes Franz Liszt, une somptueuse introduction pour l'intime ' The Woods' qui précède la claque de la soirée: tous sur une ligne, sur le devant de la scène, une acoustique, un tambourin, quelques shakers pour une version unplugged with no mikes du 'Lover, Lover, Lover' de Leonard Cohen.
Un instant de magie pure.
Le catchy 'History's Door' met fin au set de 65'.
Un bis
Le romantique ' Don't tell your mother' en duo, piano/ acoustique et vocals, avant de voir Evan et Luke se joindre aux cousins pour terminer la ballade en quartet et achever cet agréable récital en beauté.
The story repeats itself, un hémicycle dépeuplé lorsque, à 20:05, le support act montera sur scène ( les Bruxellois se pointeront à 21h sans remplir le théâtre).
Renée
alias Renée Sys, que tu apprécias au Music Village par un froid midi de févier 2010.
Depuis Renée ( le nom du groupe) a fait du chemin et s'est trouvé une place au sein de l'imposante armada de pop bands flamands de qualité.
Un album loué des deux côtés de la frontière linguistique ( 'Extending Playground') et des concerts sur les plus belles scènes du royaume ( notamment avant Isobel Campbell/ Mark Lanegan).
Ils sont cinq sur le podium, Upright bass: Gunter Deleu/ Percussion: Pieter Elias/ Cello: Eva Bruneel/ Keys: Stijn Engels/ Vocal and Guitar: Renée Sys, pour nous distiller une pop légère aux forts accents jazzy, la douce voix et l'approche sympathique de la blonde Renée ayant vite fait de conquérir l'assemblée.
Après le gig de 40', le CD trouvera pas mal d'acquéreurs.
Un boîte à musique désuète sert de décor sonore pour la ritournelle murmurée 'The Fear' .
Les musiciens entreront en action avec la suivante, l'élégant smooth jazz 'Ferdinand', beau comme du Katie Melua .
Une plume pour le travail subtil du pianiste.
'Tik a Tak' pour un réveil en douceur, avant que Stijn n'ouvre le fragile ' Little Soldier , une tendre berceuse permettant la mise en évidence des talents de Mr Deleu et de la douce Eva.
Amatorski goes jazzy.
'Bellydancer' a été composé pour un documentaire consacré à l'obésité, un recette de cheese cake m'a inspirée.
Raffinement extrême pour un sujet épais, une voix d'une pureté limpide et un toucher de piano délicat.
Un détour campagnard, 'Choir of heavenly sheep', comme l' histoire se déroule à l'aurore, je vous demande de remplacer les merles, troglodytes et autres passereaux pour créer l'ambiance bucolique.
Tu ne sais pourquoi, mais ce titre champêtre te fait penser à David Dundas.
Nous sommes arrivés tardivement au Bota car nous avons été retenus à la VUB où nous avons joué pour la rentrée universitaire, elle est diserte Renée qui nous balance une nouvelle rengaine dreampop.
C'est gracieux un ballon dans les airs, 'Like a balloon' , deux voix féminines éthérées sur accompagnement sobre.
Un glockenspiel enfantin, un cello grave, un choeur murmuré, le subtil ' Hand on my head et pour finir ' Dum dum dum', aussi frêle qu'un bruissement d'ailes de papillon.
Faut ouvrir les yeux, redevenir adulte, the dream is over, too bad!
Husky
21:O5, good evening Brussels, we are Husky, on a joué ici en mai, lors des Nuits Bota, we love this venue.
Comme beaucoup d'autres, le chien de traîneau de Melbourne encense une Rotonde qui appréciera son show convaincant à sa juste valeur.
Husky Gawenda (Voice, Guitar), Gideon Preiss (Keys, Vocals), Evan Tweedie (Bass, Vocals), Luke Collins (Drums), quatre barbiches, ont sorti un album ( 'Forever So') chez Sub Pop, ils viennent le défendre ce soir.
'Tidal Wave', avec lequel le Cd gets under way, ouvre le bal.
D'emblée le ténor légèrement éraillé et proche du falsetto du frontman, Husky Gawenda, attire l'attention, le background musical est en mode laidback et te renvoie du côté des Rocky Mountains, un folkrock plus proche de Gram Parsons, de Crazy Horse que de Men at Work ou de Midnight Oil.
Douceur vocale et envolées de guitare ou de claviers se succèdent.
Husky poursuit avec la ballade ' Dark Sea', aux jolies harmonies vocales et au ton vaguement hippie.
'Hundred dollar suit' débute a capella, puis, à un déferlement de drums succède un orgue sacré, la plage prenant des coloris psyche/ progrock du meilleur effet.
Le court titletrack, 'Forever So', en mode valse avec le petit piano entraînant, justifie les rapprochements avec Fleet Foxes.
Des intonations Paul Simon se retrouvent dans le lent, mélancolique, impressionniste et narratif 'Animals & Freaks', avec une nouvelle fois le subtil jeu de piano de Gideon en avant-plan.
'Fake Moustache' aux changements de tempo imprévus surprend et sera suivi par a new song que Husky débute solo en s'accompagnant à l'acoustique, excellente plage aux accents 70's British folk à la Nick Drake.
La ballade poétique ' Hunter' navigue dans les mêmes eaux.
Gideon Preiss goes Franz Liszt, une somptueuse introduction pour l'intime ' The Woods' qui précède la claque de la soirée: tous sur une ligne, sur le devant de la scène, une acoustique, un tambourin, quelques shakers pour une version unplugged with no mikes du 'Lover, Lover, Lover' de Leonard Cohen.
Un instant de magie pure.
Le catchy 'History's Door' met fin au set de 65'.
Un bis
Le romantique ' Don't tell your mother' en duo, piano/ acoustique et vocals, avant de voir Evan et Luke se joindre aux cousins pour terminer la ballade en quartet et achever cet agréable récital en beauté.
Andy Williams, le chanteur de charme nous a quittés, le 25 septembre 2012
Andy Williams, un des crooners les plus notoires de la second moitié du vingtième siècle s'est éteint des suites d'un cancer de la vessie, ce mardi, chez lui dans le Missouri, il était âgé de 84 ans.
A 2O ans, il fait partie du Williams Brothers Quartet avec ses frangins Bob, Don et Dick, le groupe vocal est managé par leur paternel et passe surtout en direct dans les radios du Midwest, avant de signer un contrat avec le MGM film studio et de se retrouver dans plusieurs comédies musicales dont 'Kansas City Kitty' ou 'Something in the Wind' ( 1947).
La carrière solo d'Andy Williams débute en 1953, il sort quelques disques pour un sous-label de RCA sans connaître le succès.
Le premier hit sera sa reprise du standard 'Canadian Sunset', en 1956. La carrière d' Andy est lancée, un premier number one hit avec 'Butterfly' , déjà un succès phénoménal pour Charlie Gracie, tous les singles suivants seront classés dans les charts.
En 1962 démarre le show télévisé, ' The Andy Williams Show', présenté par le smart playboy with the silky voice: The Osmonds, Bobby Darin, Ray Stevens e.a. ...défileront sur le plateau.
Andy rachète les Cadence Master Tapes, incluant ses premiers succès mais aussi des enregistrements des Everly Brothers ou des Chordettes, il crée sa propre compagnie de disques, Barnaby Records.
En 197O, bingo avec 'Everything is beautiful' de Ray Stevens.
Andy lui-même est au faîte de la gloire, il est sur le même piédestal qu'Elvis Presley, Frank Sinatra ou Johnny Mathis.
Le disques d'or ne se comptent plus pour le roi de la easy listening music: ' Moon River' - 'Where do I begin' - 'In the arms of love' - le formidable 'Music to watch girls by ' - 'Can't take my eyes of you' - 'Can't help falling in love' - 'Happy Heart - ' It's the most wonderful time of the year'...un nombre incroyable de tubes!
Reagan devait déclarer qu'Andy Williams was a national treasure!
La vie sentimentale du crooner a également défrayé les chroniques , notamment son mariage avec la chanteuse/ danseuse Claudine Longet, qui fit la une des journaux après le décès ' accidentel' de son boyfriend Vladimir Peter Sabich.
Claudine et Andy faisaient partie des proches du clan Kennedy, le chanteur n'a jamais occulté sa sympathie pour les Républicains. Il y a quelques années, ses critiques envers le démocrate Obama avaient fait les choux gras du Daily Telegraph.
The shadow of your smile
When you are gone
Will color all my dreams
And light the dawn
(Johnny Mandel - Paul Francis Webster)
A 2O ans, il fait partie du Williams Brothers Quartet avec ses frangins Bob, Don et Dick, le groupe vocal est managé par leur paternel et passe surtout en direct dans les radios du Midwest, avant de signer un contrat avec le MGM film studio et de se retrouver dans plusieurs comédies musicales dont 'Kansas City Kitty' ou 'Something in the Wind' ( 1947).
La carrière solo d'Andy Williams débute en 1953, il sort quelques disques pour un sous-label de RCA sans connaître le succès.
Le premier hit sera sa reprise du standard 'Canadian Sunset', en 1956. La carrière d' Andy est lancée, un premier number one hit avec 'Butterfly' , déjà un succès phénoménal pour Charlie Gracie, tous les singles suivants seront classés dans les charts.
En 1962 démarre le show télévisé, ' The Andy Williams Show', présenté par le smart playboy with the silky voice: The Osmonds, Bobby Darin, Ray Stevens e.a. ...défileront sur le plateau.
Andy rachète les Cadence Master Tapes, incluant ses premiers succès mais aussi des enregistrements des Everly Brothers ou des Chordettes, il crée sa propre compagnie de disques, Barnaby Records.
En 197O, bingo avec 'Everything is beautiful' de Ray Stevens.
Andy lui-même est au faîte de la gloire, il est sur le même piédestal qu'Elvis Presley, Frank Sinatra ou Johnny Mathis.
Le disques d'or ne se comptent plus pour le roi de la easy listening music: ' Moon River' - 'Where do I begin' - 'In the arms of love' - le formidable 'Music to watch girls by ' - 'Can't take my eyes of you' - 'Can't help falling in love' - 'Happy Heart - ' It's the most wonderful time of the year'...un nombre incroyable de tubes!
Reagan devait déclarer qu'Andy Williams was a national treasure!
La vie sentimentale du crooner a également défrayé les chroniques , notamment son mariage avec la chanteuse/ danseuse Claudine Longet, qui fit la une des journaux après le décès ' accidentel' de son boyfriend Vladimir Peter Sabich.
Claudine et Andy faisaient partie des proches du clan Kennedy, le chanteur n'a jamais occulté sa sympathie pour les Républicains. Il y a quelques années, ses critiques envers le démocrate Obama avaient fait les choux gras du Daily Telegraph.
The shadow of your smile
When you are gone
Will color all my dreams
And light the dawn
(Johnny Mandel - Paul Francis Webster)
mercredi 26 septembre 2012
Mary & Me, miniconcert - De Loketten, Vlaams Parlement, Bruxelles, le 25 septembre 2012
Pendant que les syndicats rouges et verts, venus en masse Place Surlet de Chokier, face au siège du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, manifestent pour plaider la cause des ouvriers de chez ArcelorMittal, à quelques encablures de là, le Vlaams Parlement propose un mini- middagconcert gratuit dans la coquette salle d' exposition De Loketten.
Midi, la cafeteria est bondée, un groupe scolaire, ayant visité les lieux, déjeune pendant qu'un trio s'adonne à l'obligatoire exercice de la balance: Mary & Me!
En principe, les Gantois se produisent à cinq sur scène, les instigateurs du projet elke andreas boon ( vocals, keys, percussion) et Pieter- Jan De Waele ( guitars- backings- samples) sont accompagnés par Dries Nauwynck ( drums)- Jelle Van Lysebettens ( bass)- Tomas Vanderplaetse ( keys- synthe). Pour la circonstance, le batteur et le bassiste sont restés dans la cité de Jacob van Artevelde, obligeant les copains à pratiquer une gymnastique de précision avec le programming.
Vingt minutes plus tard, devant quelques dizaines de curieux, le groupe d' adolescents ayant suivi Juffrouw Deles et Mevrouw Mindrie devant les ramener au bercail, le showcase peut démarrer.
Goeiemiddag, nous sommes Mary & Me, exceptionnellement à trois .
'Ocean' que tu retrouves sur le premier effort discographique ' Songs for Johnny'.
Bassdrum and guitar introduisent l' oppressant et lancinant midtempo aux sonorités trip hop, le clavier suit, puis vient la voix caractéristique de la jolie Elke, un croisement entre PJ Harvey et Kyoko Bartsoen ( Lunascape).
Excellente entrée en matière!
Une plage du second full CD ( ' We go round'), 'Mad', un downtempo, vaguement electro, inventif et catchy à la fois, adoptant un ton mélancolique.
La gestuelle habitée d' Elke attire, forcément, tous les regards.
Il y a du Hooverphonic, ère '2wicky ', dans le background musical et du Cranberries, 'Zombie', dans les climats angoissants suscités par ce titre ... You're in my heart, I'm in your head... you drive me mad...
Mary & Me enchaîne sur le titletrack ' We go round', un raffiné menuet New Wave.
'Fire Zone' intrigue, inquiète jusqu' à te flanquer les boules.
Faut sortir de cette nuit cauchemardesque...I'll kick the creeps out of my head...
Pas étonnant que certains mentionnent l 'univers de David Lynch ou parlent de freak folk, quoique, folk ne soit guère approprié.
Retour vers le premier album avec le lent et angoissant ' Human no more' , décoré de vocalises hantées. D'aucuns comparent la plage aux Dresden Dolls.
La suivante sera moins sinistre, indique Pieter-Jan, avant d'amorcer ' We Laugh' , scandé à trois voix.
Sur le CD on y a ajouté un choeur de gosses.
Un piano pimpant engage 'Coloring book' .
Si le titre nous renvoie au monde enfantin, les lyrics, les inflexions de voix ( curieusement tu penses à Bea Van der Maat de Won Ton Ton ), le climat musical mystérieux, inspirent un sentiment de crainte, de vague délire.
Un coup d'oeil à l'horloge murale,12h 45', on peut encore en jouer une, pas plus... ce sera le profond et superbe ' Daylight' .
De doux pépiements de pinsons ou de fauvettes précèdent le lever du soleil, cette aubade matinale mettra fin à ce brillant set de 35'
Le 23 octobre, Mary & Me se produira au Cultureel Centrum d' Hasselt en afterhow après le concert de Zornik.
Midi, la cafeteria est bondée, un groupe scolaire, ayant visité les lieux, déjeune pendant qu'un trio s'adonne à l'obligatoire exercice de la balance: Mary & Me!
En principe, les Gantois se produisent à cinq sur scène, les instigateurs du projet elke andreas boon ( vocals, keys, percussion) et Pieter- Jan De Waele ( guitars- backings- samples) sont accompagnés par Dries Nauwynck ( drums)- Jelle Van Lysebettens ( bass)- Tomas Vanderplaetse ( keys- synthe). Pour la circonstance, le batteur et le bassiste sont restés dans la cité de Jacob van Artevelde, obligeant les copains à pratiquer une gymnastique de précision avec le programming.
Vingt minutes plus tard, devant quelques dizaines de curieux, le groupe d' adolescents ayant suivi Juffrouw Deles et Mevrouw Mindrie devant les ramener au bercail, le showcase peut démarrer.
Goeiemiddag, nous sommes Mary & Me, exceptionnellement à trois .
'Ocean' que tu retrouves sur le premier effort discographique ' Songs for Johnny'.
Bassdrum and guitar introduisent l' oppressant et lancinant midtempo aux sonorités trip hop, le clavier suit, puis vient la voix caractéristique de la jolie Elke, un croisement entre PJ Harvey et Kyoko Bartsoen ( Lunascape).
Excellente entrée en matière!
Une plage du second full CD ( ' We go round'), 'Mad', un downtempo, vaguement electro, inventif et catchy à la fois, adoptant un ton mélancolique.
La gestuelle habitée d' Elke attire, forcément, tous les regards.
Il y a du Hooverphonic, ère '2wicky ', dans le background musical et du Cranberries, 'Zombie', dans les climats angoissants suscités par ce titre ... You're in my heart, I'm in your head... you drive me mad...
Mary & Me enchaîne sur le titletrack ' We go round', un raffiné menuet New Wave.
'Fire Zone' intrigue, inquiète jusqu' à te flanquer les boules.
Faut sortir de cette nuit cauchemardesque...I'll kick the creeps out of my head...
Pas étonnant que certains mentionnent l 'univers de David Lynch ou parlent de freak folk, quoique, folk ne soit guère approprié.
Retour vers le premier album avec le lent et angoissant ' Human no more' , décoré de vocalises hantées. D'aucuns comparent la plage aux Dresden Dolls.
La suivante sera moins sinistre, indique Pieter-Jan, avant d'amorcer ' We Laugh' , scandé à trois voix.
Sur le CD on y a ajouté un choeur de gosses.
Un piano pimpant engage 'Coloring book' .
Si le titre nous renvoie au monde enfantin, les lyrics, les inflexions de voix ( curieusement tu penses à Bea Van der Maat de Won Ton Ton ), le climat musical mystérieux, inspirent un sentiment de crainte, de vague délire.
Un coup d'oeil à l'horloge murale,12h 45', on peut encore en jouer une, pas plus... ce sera le profond et superbe ' Daylight' .
De doux pépiements de pinsons ou de fauvettes précèdent le lever du soleil, cette aubade matinale mettra fin à ce brillant set de 35'
Le 23 octobre, Mary & Me se produira au Cultureel Centrum d' Hasselt en afterhow après le concert de Zornik.
dimanche 23 septembre 2012
Massif Festival 2012, Braine-L'Alleud, le 22 septembre 2012
Né en 1996, ce sympathique festival, organisé par la maison de jeunes Le Prisme, vise à la fois la diversité, la convivialité et les bourses ne pouvant se permettre les petites folies d'un Bernard Arnault.
Adresse du jour: le Centre Culturel de Braine (4 rue Jules Hans), deux scènes: indoor, tu laisseras 5 € aux guichets- outdoor, tu te muniras d'une petite laine mais tu ne sortiras pas ton portemonnaie.
Allons-y pour le podium extérieur, la météo est clémente.
Six groupes au programme, coup d'envoi à 15h30.
Grizzly Garden
Les festivités débuteront par la prestation d'un ursidé local: Grizzly Garden, un trio de jeunes pousses ayant entamé leur carrière sous le patronyme de Baby's on Board, ils venaient de quitter le kindergarten.
Drums: Maxime Capelle/Guitar - Keys - Voice: Simon Jourez et Bass - keys: Alexandre Cailleau se font les dents sur pas mal de podiums wallons (Ittre, Braine( déjà) - Frasnes-lez-Gosselies..) et, au vu de leur gig au Massif, on peut affirmer que leur indie/electro/pop tient pas mal la route.
'Shame' ouvre, on peut y sentir des huiles identiques à celles utilisées dans les cabinets de toilettes d'autres gloires nationales, les Vismets, Ghinzu, MLCD.. de la pop saupoudrée d'éléments electro, quelques poussées noise, refrains catchy auxquels succèdent moult riffs agressifs...tout pour plaire aux teenagers!
'Waiting the instant' : guitare en avant -plan et basse ronflante, un morceau dense connaissant un break calme avant de repartir de plus belle...do you feel insane...questionne Simon.
Une petite touche Muse?
'Universe' avant un accès grunge ' I need help', le timbre de Mr Jourez prenant des intonations Soundgarden sur fond de Britpop.
Duo de claviers pour introduire la ballade à la Razorblade, ' Honey', qui met fin aux 30' de ce set plaisant.
Nous préférons passer sous silence les performances inconsistantes de Blacknese, du hip hop émasculé, et de Yves Kamanda, du folk/pop propret, le brave gars s'autorisant une version bancale de ' I need a dollar' d'Aloe Blacc, pour reprendre à 18: 30 avec Coagulate!
Changement radical de style, le band de Waterloo évoluant sous la bannière death metal, il cite Aborted ou Morbid Angel comme images saintes.
Coup d'oeil à leur facebook: Vocals: ?/ Drums: Kamil Barhdadi/ Bass: Geoffrey Danneels/ Guitar: Hugo Poupelin/ Guitar: Brieuc Lemaine.
On n'a pas rêvé ,on n'a pas vu de ?, mais un brave gars qui s'époumonait comme un supporter des Glasgow Rangers ayant ingurgité 5 flacons de pure malt, 8 à 9 pintes de Tennent's Super( 9,0%) et qui, assistant à la débâcle de son team favori face à l'ennemi héréditaire, hurle toute sa rage en incriminant ce satané bonhomme vêtu de noir.
Comme le gars nous confesse avoir fait partie de Baraka, on penche pour Dimitri Verbist.
Une intro grandiloquente ('Batman') et cinq beaux jeunes gens, propres, bien peignés, rasés de près et aspergés de litres de sent bon rappliquent: ' 1 2 3 4'.
Oublie les Ramone, c'est bien de hardcore qu'il s'agit, un fond rouleau compresseur et des borborygmes délicats.
'Ville' indique le torchon piétiné par le 46 fillette du shouter, transformé en gorille en rut, roared vocals, disait l'autre, c'est sûr qu'il souffre beaucoup et, pas de chance, le premier pharmacien de garde se situe à 3 bornes, Kamil frappe comme un forçat, les guitaristes mitraillent sans rire, la basse suit le mouvement.
' Derche' (?) le mec s'est fait arracher une dent sans anesthésie, cela semble très douloureux.
La prochaine chanson (?), il est rigolo, s'appelle 'New Life', la feuille de route mentionne ' Black Fraise', passons...
'Sun' est dédié à Baraka , que tu confonds pas avec Baccara,' Yes sir I can boogie' .
D'ailleurs, en rue, 6 ou 7 boyscouts s'essayent au mosh pit : coups de coudes, bousculades, bière dans les airs...olé.
Une dernière, Braine, 'Deathcore'.
Les catcheurs se multiplient, Jésus est passé par là, sur scène les agneaux ignorent la ruade et continuent à balancer la purée sans rechigner à la tâche.
Game over.
Braine! Braine! Braine, morne plaine!
Autorecall Supervizors
La Louvière en vadrouille: Enzo Scifo, Eden Hazard, Silvio Proto, Grevisse 'Le Bon Usage', Liliane Vincent, Romano Nervoso et, dans la même lignée, Autorecall Supervizors... que du tout bon!
Quatre musiciens fringués de noir, vestes de cuir, raybans, pompes, et un frontman aux biceps à la Travolta. Ils se font appeler Tyler Fucker - Wolfgang Bang- Angelorgasm - Ren Horsecock - Vlad Kostmann, ils ont tous les cinq le même bouquin sur leur table de chevet :'Le second degré pour les nuls' , ils vont foutre le feu dans la ruelle grâce à un show ravageur et déridant.
' Dirty', ça commence très fort par un glam/power rock secouant, imagine Gary Glitter avant ses avatars pédophiles, les Sweet avec une touche de Geordie et un look Italian Stallion, t'auras vite compris que les nénettes de tous types se sont agglutinées près de la scène.
Le 'Miami Tango' est légèrement différent de celui pratiqué à Buenos Aires et tu ne peux le comparer au Chinuuse Tango de Lange Jojo, même si la dose d'exotisme surf est présente.
'TTTKMD' = they try to kill my daughter (?), ça cogne lourd, pour ne pas s'arrêter avec' Car Crash'.
Les Supervizors s'avèrent plus mordants et moins caricaturaux que la bande à Giacomo.
Une tranche de hard, Braine?
'HBC' et, pour Johnny qui est né dans la rue, qui est sale comme nous:' Fight'.
Le titre inspire une poignée de peinturlurés passant à l'acte, ambiance!
'Red light queen', la vicieuse petite guitare en vedette.
On nous annonce une cover de Suarez avant de nous asséner 'Rebel Yell' de Billy Idol.
More, more, more... hurle le peuple ravi.
Le single ' Cold Night for Alligators', un caïman brut.
Et une dernière avant de grimper dans la Ferrari devant nous ramener chez les Loups: ' Pretty Wolf'.
La classe, mieux qu'Aldo Maccione!
20:55' - Un soundcheck plus long que prévu avant l'entrée en piste de Crazy Lady Madrid.
CLM, un quatuor du Brabant Wallon ayant déjà eu l'honneur de fouler de belles scènes ( le Bota avant Hard-Fi , la Fiesta du Rock, Bear Rock, l'AB avant Skip the Use...).
Un EP au titre improbable 'We Were Riding Whales at Light Speed, Transmitting Laser Impulses Like Goddamn Sea Kings' et de bonnes critiques... Christophe Willems (chant) /Alexandre De Bueger ( batterie)/ Nicolas Pierson( basse, synthé) /Emmanuel Coenen guitare, percussions) donneront ce soir leur dernier concert 2012.
Une intro electro se fond dans le saccadé ' C.U.T.S.' aux coloris indie dance à la Klaxons, Metronomy ou autres Hot Ship.
CLM enchaîne sur le tribal et scandé 'Kruth 3' avant d'annoncer une plage plus récente, après une amorce lente, elle sera rythmée et agitée comme certains School is Cool ayant bien écouté Arcade Fire: ' Dirt to Gold'.
La playlist mentionne ' Kruth 2', un titre épique.
' Haunted', le minuscule et charismatique Christophe se révèle être une vraie bête de scène, apte à manoeuvrer les masses, Braine vibre, pendant que le mètre 63 descend prendre un bain de foule, les potes assurant sans sourciller.
'Fireflies' virevolte comme une luciole folle, 'Autumn Waves' convainc tout autant.... enfin un groupe wallon dont on n'a pas à rougir.
Un blanc, la machinerie déconne, Alexandre à la rescousse, Napoléon incite les troupes à gueuler pendant qu'un ostéopathe oeuvre pour rafistoler le Korg mal en point.
OK: ' The Cracks' au final frénétique et ' Kruth 1' avec la ligne ..the party is over... pour nous signifier que la fête s'achève.
Avant la douche, je me tape une séance de crowd surfing, essayez de me déposer sur le podium, bitte, ma chope n'est pas vide!
45' énergiques!
Adresse du jour: le Centre Culturel de Braine (4 rue Jules Hans), deux scènes: indoor, tu laisseras 5 € aux guichets- outdoor, tu te muniras d'une petite laine mais tu ne sortiras pas ton portemonnaie.
Allons-y pour le podium extérieur, la météo est clémente.
Six groupes au programme, coup d'envoi à 15h30.
Grizzly Garden
Les festivités débuteront par la prestation d'un ursidé local: Grizzly Garden, un trio de jeunes pousses ayant entamé leur carrière sous le patronyme de Baby's on Board, ils venaient de quitter le kindergarten.
Drums: Maxime Capelle/Guitar - Keys - Voice: Simon Jourez et Bass - keys: Alexandre Cailleau se font les dents sur pas mal de podiums wallons (Ittre, Braine( déjà) - Frasnes-lez-Gosselies..) et, au vu de leur gig au Massif, on peut affirmer que leur indie/electro/pop tient pas mal la route.
'Shame' ouvre, on peut y sentir des huiles identiques à celles utilisées dans les cabinets de toilettes d'autres gloires nationales, les Vismets, Ghinzu, MLCD.. de la pop saupoudrée d'éléments electro, quelques poussées noise, refrains catchy auxquels succèdent moult riffs agressifs...tout pour plaire aux teenagers!
'Waiting the instant' : guitare en avant -plan et basse ronflante, un morceau dense connaissant un break calme avant de repartir de plus belle...do you feel insane...questionne Simon.
Une petite touche Muse?
'Universe' avant un accès grunge ' I need help', le timbre de Mr Jourez prenant des intonations Soundgarden sur fond de Britpop.
Duo de claviers pour introduire la ballade à la Razorblade, ' Honey', qui met fin aux 30' de ce set plaisant.
Nous préférons passer sous silence les performances inconsistantes de Blacknese, du hip hop émasculé, et de Yves Kamanda, du folk/pop propret, le brave gars s'autorisant une version bancale de ' I need a dollar' d'Aloe Blacc, pour reprendre à 18: 30 avec Coagulate!
Changement radical de style, le band de Waterloo évoluant sous la bannière death metal, il cite Aborted ou Morbid Angel comme images saintes.
Coup d'oeil à leur facebook: Vocals: ?/ Drums: Kamil Barhdadi/ Bass: Geoffrey Danneels/ Guitar: Hugo Poupelin/ Guitar: Brieuc Lemaine.
On n'a pas rêvé ,on n'a pas vu de ?, mais un brave gars qui s'époumonait comme un supporter des Glasgow Rangers ayant ingurgité 5 flacons de pure malt, 8 à 9 pintes de Tennent's Super( 9,0%) et qui, assistant à la débâcle de son team favori face à l'ennemi héréditaire, hurle toute sa rage en incriminant ce satané bonhomme vêtu de noir.
Comme le gars nous confesse avoir fait partie de Baraka, on penche pour Dimitri Verbist.
Une intro grandiloquente ('Batman') et cinq beaux jeunes gens, propres, bien peignés, rasés de près et aspergés de litres de sent bon rappliquent: ' 1 2 3 4'.
Oublie les Ramone, c'est bien de hardcore qu'il s'agit, un fond rouleau compresseur et des borborygmes délicats.
'Ville' indique le torchon piétiné par le 46 fillette du shouter, transformé en gorille en rut, roared vocals, disait l'autre, c'est sûr qu'il souffre beaucoup et, pas de chance, le premier pharmacien de garde se situe à 3 bornes, Kamil frappe comme un forçat, les guitaristes mitraillent sans rire, la basse suit le mouvement.
' Derche' (?) le mec s'est fait arracher une dent sans anesthésie, cela semble très douloureux.
La prochaine chanson (?), il est rigolo, s'appelle 'New Life', la feuille de route mentionne ' Black Fraise', passons...
'Sun' est dédié à Baraka , que tu confonds pas avec Baccara,' Yes sir I can boogie' .
D'ailleurs, en rue, 6 ou 7 boyscouts s'essayent au mosh pit : coups de coudes, bousculades, bière dans les airs...olé.
Une dernière, Braine, 'Deathcore'.
Les catcheurs se multiplient, Jésus est passé par là, sur scène les agneaux ignorent la ruade et continuent à balancer la purée sans rechigner à la tâche.
Game over.
Braine! Braine! Braine, morne plaine!
Autorecall Supervizors
La Louvière en vadrouille: Enzo Scifo, Eden Hazard, Silvio Proto, Grevisse 'Le Bon Usage', Liliane Vincent, Romano Nervoso et, dans la même lignée, Autorecall Supervizors... que du tout bon!
Quatre musiciens fringués de noir, vestes de cuir, raybans, pompes, et un frontman aux biceps à la Travolta. Ils se font appeler Tyler Fucker - Wolfgang Bang- Angelorgasm - Ren Horsecock - Vlad Kostmann, ils ont tous les cinq le même bouquin sur leur table de chevet :'Le second degré pour les nuls' , ils vont foutre le feu dans la ruelle grâce à un show ravageur et déridant.
' Dirty', ça commence très fort par un glam/power rock secouant, imagine Gary Glitter avant ses avatars pédophiles, les Sweet avec une touche de Geordie et un look Italian Stallion, t'auras vite compris que les nénettes de tous types se sont agglutinées près de la scène.
Le 'Miami Tango' est légèrement différent de celui pratiqué à Buenos Aires et tu ne peux le comparer au Chinuuse Tango de Lange Jojo, même si la dose d'exotisme surf est présente.
'TTTKMD' = they try to kill my daughter (?), ça cogne lourd, pour ne pas s'arrêter avec' Car Crash'.
Les Supervizors s'avèrent plus mordants et moins caricaturaux que la bande à Giacomo.
Une tranche de hard, Braine?
'HBC' et, pour Johnny qui est né dans la rue, qui est sale comme nous:' Fight'.
Le titre inspire une poignée de peinturlurés passant à l'acte, ambiance!
'Red light queen', la vicieuse petite guitare en vedette.
On nous annonce une cover de Suarez avant de nous asséner 'Rebel Yell' de Billy Idol.
More, more, more... hurle le peuple ravi.
Le single ' Cold Night for Alligators', un caïman brut.
Et une dernière avant de grimper dans la Ferrari devant nous ramener chez les Loups: ' Pretty Wolf'.
La classe, mieux qu'Aldo Maccione!
20:55' - Un soundcheck plus long que prévu avant l'entrée en piste de Crazy Lady Madrid.
CLM, un quatuor du Brabant Wallon ayant déjà eu l'honneur de fouler de belles scènes ( le Bota avant Hard-Fi , la Fiesta du Rock, Bear Rock, l'AB avant Skip the Use...).
Un EP au titre improbable 'We Were Riding Whales at Light Speed, Transmitting Laser Impulses Like Goddamn Sea Kings' et de bonnes critiques... Christophe Willems (chant) /Alexandre De Bueger ( batterie)/ Nicolas Pierson( basse, synthé) /Emmanuel Coenen guitare, percussions) donneront ce soir leur dernier concert 2012.
Une intro electro se fond dans le saccadé ' C.U.T.S.' aux coloris indie dance à la Klaxons, Metronomy ou autres Hot Ship.
CLM enchaîne sur le tribal et scandé 'Kruth 3' avant d'annoncer une plage plus récente, après une amorce lente, elle sera rythmée et agitée comme certains School is Cool ayant bien écouté Arcade Fire: ' Dirt to Gold'.
La playlist mentionne ' Kruth 2', un titre épique.
' Haunted', le minuscule et charismatique Christophe se révèle être une vraie bête de scène, apte à manoeuvrer les masses, Braine vibre, pendant que le mètre 63 descend prendre un bain de foule, les potes assurant sans sourciller.
'Fireflies' virevolte comme une luciole folle, 'Autumn Waves' convainc tout autant.... enfin un groupe wallon dont on n'a pas à rougir.
Un blanc, la machinerie déconne, Alexandre à la rescousse, Napoléon incite les troupes à gueuler pendant qu'un ostéopathe oeuvre pour rafistoler le Korg mal en point.
OK: ' The Cracks' au final frénétique et ' Kruth 1' avec la ligne ..the party is over... pour nous signifier que la fête s'achève.
Avant la douche, je me tape une séance de crowd surfing, essayez de me déposer sur le podium, bitte, ma chope n'est pas vide!
45' énergiques!
dimanche 16 septembre 2012
Leffingeleuren 2012 ( day two), Leffinge, le 15 septembre 2012
Leffinge, il était un petit village de pêcheurs dans les Polders, à une lieue de Middelkerke, traversé par le Canal Plassendale, en 2012 ,on recense 2373 habitants, mais chaque année, à la mi-septembre, ce pittoresque endroit voit sa population gonfler jusqu'à 18000 personnes pendant le festival rock Leffingeleuren.
Lors de la première édition, en 1995, déjà de gros noms fleurissaient à l'affiche: Jools Holland, Graham Parker ou K's Choice e.a., en 2012 , les top of the bill se nomment Triggerfinger, Joss Stone et Beirut, bref, un festival qui tient la route!
Un soleil radieux baigne la campagne en ce doux samedi de septembre, tu n'as aucune peine à garer ton carrosse à 5 minutes de la Onze-Lieve-Vrouwekerk qui trône fièrement sur la Marktplein, à 50 mètres du site du festival.
Il n'est pas encore 14h, mais, déjà, un impressionnant peloton de festivaliers attend sagement l'ouverture des grilles donnant accès à l'enceinte, on est loin de l 'excitation, de l'agressivité et de la fébrilité qui souvent règnent du côté de Bruxelles lors de festivités quelconques.
Tant mieux!
Le vainqueur du Concours "Verse Vis" ouvre traditionnellement le second jour du festival, en 2012 il se nomme Movoco!
Ils sont trois, ils sont jeunes, originaires de Nieuwpoort, ils en veulent, ils ont magnifiquement ouvert!
Tom Roelens (bass) - Hannes Tamsin (drums) -Jelle Wulleman (guitars + vox) pratiquent un shoegaze /postrock / noise rock ne reniant pas certains effets psyche!
Le Poisson Frais leur a permis d'enregistrer une demo, ils en interpréteront plusieurs titres, en commençant par 'Torpor', amorcé par une longue séance noise, question de nous montrer d'emblée qu'ils ne sont pas apparentés à Willy Sommers. Après la séquence bruitages, Tom fait ronfler sa basse, Hannes tabasse son jouet et Jelle entame une litanie hantée.
Certains avancent A Place to Bury Strangers, c'est pas crétin!
'Dark Quickly' scénario similaire, avec de petits pépins techniques, l'ampli du guitariste déconne. Tu crois que ces kets vont paniquer, tu te trompes, Eustache, la rythmique assure sans failles pendant qu'un vétérinaire s'occupe de la bête malade.
Un pansement et c'est reparti avec de sérieux moulinets pour Jelle, tout énervé.
Un version méconnaissable, reverb. et fuzz à gogo, de 'Walking on the Moon', ressemblant plus à du Hawkwind qu'à du Police.
Une nouvelle décharge magnétique, 'Magnets', sentant bon My Bloody Valentine ayant croisé les Stone Roses, avant d'attaquer ' Nomad', introduit par une basse New Wave et décoré d'un chant sépulcral.
On termine par 'Melting Consciousness' .
Un tout petit bémol, les lyrics sont inaudibles.
La parole à Tine, uit Brugge: "super optreden, goed gedaan, jongens"
Avec 17 noms à l'affiche ce samedi, il s'agit de se fixer des choix, pas de Isbells, vus et entendus une petite dizaine de fois, direction De Zwerver pour MS MR!
A mysterious Brooklyn-based duo, mixte comme tu peux t'en douter, ce couple a créé la hype, sur scène l'expressive chanteuse et son blond copain, un efféminé aussi costaud que Jimmy Somerville, au chant et claviers, sont flanqués d'un excellent bassiste/claviériste/ samples et d'un non moins performant batteur.
En 35 minutes ils ont facilement convaincu le club de leur savoir-faire: de l'electronic dream pop with heartbeating rhythms et surtout une voix incroyablement soul et sensuelle.
MS MR va cartonner, c'est une évidence!
Le set débute par 'Bones', se trouvant sur leur EP, 'Candy Bar Creep Show', chill- out music chantée d'un timbre somptueux, te rappelant celui d'Amy Winehouse.
It's our first time in Europe, on the Continent I mean, thank you for inviting us, we're gonna have a good time, nous glisse la décolorée avant d'amorcer ' Kindred', nouvel electro pop irrésistible.
Une cover de Patrick Wolf, le dancefloor hit, 'Time of my Life', un univers nocturne voyant Florence et ses Machines croiser les Pet Shop Boys.
A slower one, ' Ash Tree Lane' , le machin bien pute qui irrémédiablement t'incite à bouger hanches et guibolles en mesure, tout comme le fait la nana sur scène.
Next one is for all our ex-lovers, ' Think of You', bel exemple de soul synthétique qui, grâce au jeu de clavier, présente de vagues réminiscences avec 'You keep me hangin on'.
Leffinge, je tombe la veste, visez ma jolie robe Mary Quant, voici le sensuel 'Fantasy' , suivi d'un doo-wop synthpop, ' Dark Doo Wop'.
Tout le club battra des mains pendant ' Head/Home' et frôlera l'extase pendant le single 'Hurricane', enrichi de quelques notes au zither.
MS MR, le dance band du futur!
Retour vers la tente et pause Maes tandis que Skip The Use met le feu avec un gros rock de foire, dégoulinant de graisse, apprécié par la masse, mais, diantrement, téléphoné, si tu veux comparer, c'est aussi digeste que The Clement Peerens Explosition.
Profitons de l'astre solaire et de la contemplation de jolies créatures juvéniles, The Temper Trap est annoncé à 18h10'.
Melbourne se pointe sur fond sonore grandiloquent, tu ne savais pas trop quoi attendre du quintette australien, auteur de deux albums d'une pop bien ficelée et ayant trôné bien haut dans les charts, tu craignais voir un band pour minettes et jeunes boutonneux. Grave erreur, Dougy Mandagi, le charismatique frontman ( vocals, guitar, percussion and diving) - Jonathon Aherne ( bass, guitar) - Toby Dundas ( drums) - Lorenzo Sillitto ( lead guitar, keys, backings) et Joseph Greer ( keyboards, guitar, backings) ont littéralement mis à genoux le village entier, tu gueulais comme les petites lycéennes, super excitées, à tes côtés!
Ils ouvrent avec un nouveau titre, 'Repeater' , rien à dire, catchy dans le style Coldplay, et poursuivent avec la plage ouvrant l'album de 2012, ' Need your love' aux sonorités synthétiques, typiquement 80's ( Duran Duran, par ex.).
Premiers mouvements de foule avec ' Love Lost', l'incroyable falsetto de Dougy te fait penser aux Fine Young Cannibals.
Hayley Fox, rock critique de Londres constate:... his voice is insane, he reaches a handful of notes that are so far up the scale, that they don't get a showing that often...
'Rabbit Hole' illustre parfaitement les dires de Hayley, ce mec ferait frissonner la plus sombre brute, derrière lui, les copains t'envoient un rock épique qui secoue les neurones.
Imparable!
Un orgue cathédrale introduit le hit suivant ' Fader', tout Leffinge chante.
' Happiness' - le romantic slow imparable à la Bee Gees, 'Trembling Hands' - le menuet electro aux vocaux à la Michel Polnareff virant Bronski Beat, ' Miracle', tous ces titres séduisent les conduits auditifs.
Tu te mets à penser aux meilleurs moments d'INXS ou, encore plus loin, aux Walker Brothers.
Les esprits chagrins rétorqueront, c'est de la soupe Radio Contact, du lisse, du sous- Keane ou du sous- Coldplay... OK, c'est très fignolé, toute agressivité est proscrite, c'est joli comme une aquarelle de Thomas Gainsborough... en dan, meneer, où est le mal, sur scène, c'est bigrement efficace.
'Soldier On' - le plus soutenu 'Science of Fear' - ' Ressurection' aux gros beats et, surprise, Dougy tente un saut périlleux au dessus des baffles, il atterrit dans la fosse réservée aux photographes, grimpe sur les barrières et vient serrer quelques pinces de fans en extase- l'infernal et tribal ' Drum Song' ne va pas calmer les ardeurs et c'est avec le smash hit ' Sweet Disposition' que le band achève ce concert magistral.
Le singer se payant une séance de crowd surfing pour finir en beauté.
Nouveau voyage vers De Zwerver: Wolf People!
Un psychedelic rock band anglais, formé en 2006, ayant sorti le full CD ' Steeple' en 2010 et, la même année, une compilation de leurs singles, ' Tidings'.
Un second album est prévu, les lycanthropes en joueront plusieurs titres.
'Silbury Sands' ouvre.
Grosse claque, imagine Jethro Tull ( époque 'Stand Up') ou le British folk du début des seventies (Lindisfarne, Steeleye Span, Pentangle...), un psychedelic/prog rock faisant la part belle aux longues et fluides coulées de guitare.
Etonnant!
Jack Sharp, Joe Hollick, Dan Davies and Tom Watt poursuivent le trip avec a new one, la playlist indique 'Fire' , ce brasier nous conduit vers Wishbone Ash du temps de 'Time Was'.
La troisième salve sera bluesy et hard, 'Tiny Circle', Jethro Tull te vient à nouveau à l'esprit, tu y ajoutes Cream et Edgar Broughton Band ou les Groundhogs.
Une seconde plage prévue pour la future plaque insiste sur le côté folk médiéval, le lament de près de 8 minutes, ' Castle Keep,' lui succède... my heart is dying... chante Jack, après cette amorce lancinante, il entame en doublé de guitares épique, aux sonorités indiennes, avec son pote Joe Hollick.
Escapism vers un temps révolu!
' Cotton Strands' sera tout aussi étiré et hypnotique.
Ils sont agréablement surpris des réactions positives de la jeunesse locale et proposent un autre morceau non enregistré, ' Earth' mentionne le feuillet, la suivante, ' One by one from Dorney Reach' semble tout droit sortir d'un vieil album de Black Sabbath, c'est du lourd et du saignant.
Merci Leffinge, le timing nous permet un dernier titre, le Zeppelinien, ' Runter' ( comme indiqué sur la playlist).
Avec Wolf People, les teenagers redécouvrent la ( bonne) musique qu'écoutait leurs ( grands)- parents !
Dernier transfert vers le cirque: Joss Stone!
The Black Box Revelation se dépensent sans rechigner sur la grande scène, tu les écoutes, confortablement assis à 100 mètres de là.
La grande qualité de ce festival, en dehors d'une organisation impeccable, est l'espace dont peut jouir l'auditeur, t'as jamais l'impression d"étouffer, pas besoin de faire la file pendant 40' pour obtenir une bière, tout ici se fait relax.
Le set du duo à peine achevé, tu te diriges vers la scène, tu n'as aucune peine pour te retrouver frontstage alors que les roadies oeuvrent.
23h05, le band rapplique: deux choristes black ( Liz et Simone (?)), le superbe bassiste grisonnant, Pete Iannacone - une guitare black nerveuse - Rick Jordan aux drums - un organiste, deux instruments, dont un Hammond, on ne peut certifier avoir vu Raymond Angry qui a participé à l'enregistrement de 'The Soul Sessions Vol.2' - et une section de cuivres: deux saxes ( Jeffrey Watkins + ?), une trompette ( maybe Hollie Farris), ils sont suivis de près par la souriante Joss Stone, robe gitane, pieds nus... elle est craquante!
'( For God's sake) Give more power to the people' ( The Chi-Lites), Joss virevolte sur ce groovy track, sa soulful voice frise la perfection, la basse fait le reste!
Second track du dernier CD, ' While you're out looking for sugar' (Honey Cone) , l'Hammond en évidence.
Quelle fille, tu vas craquer!
Sur l'album 'Mind Body & Soul', 'You had me' pendant lequel elle vient titiller le public.
La belle minaude, flirte, séduit... un show très pro, à l'américaine, Leffinge boit du petit lait, elle a enchaîné sur ' Super Duper Love'...are you digging on me... yeah, lady, yeah...!
Funk time, ' Stoned out of my mind', suivi d'une version impeccable de 'Teardrops' de Womack &Womack.
Un morceau de l'album 'Colour me free' enregistré avec Raphael Saadiq, ' Big Ole Game', it's about not taking things too seriously, ajoute-t-elle.
Incroyable travail des choristes pendant cette smooth song, collante à souhait.
Ecoute, Pete, j'ai pas envie de jouer la suivante, on passe de suite au slow ' The High Road'.
Exit les cuivres, pendant ce morceau des Broken Bells datant de 2010, la blonde enfant transforme la plage en cri déchirant.
L'impeccable 'Tell me what we're gonna do now' précède un titre que je chantais étant gamine, a time when I was tameless, une nouvelle fois, elle s'éloigne de la playlist pour interpréter 'Don't cha wanna ride'. Fondu enchaîné sur 'Bad Habit', elle nous complique vachement la tâche en ignorant le feuillet, un troisième morceau sans pause sera introduit par une basse bien groovy, 'You got the love' .
Elle s'amuse, bondit, plaisante avant d'indiquer que le show se termine avec le soul track 'First Taste of Hurt ' de Willy Tee.
Stone leaves the stage, suivie par l'équipe!
Gros raffut sous la toile, la star revient après quelques minutes, uniquement accompagnée de son guitariste, transformé en axe hero, ce dernier aligne quelques plans hard à faire rougir Slash. Avanti pour le sulfureux ' Fell in love with a boy' et ses aah aah aah aa... languissants.
Ta petite voisine, euphorique, lui lance son melon( it's a hat) qui par miracle vient se poser sur le pied de micro, un coup de maître.
Joss s'en coiffe avant de le refiler à la trompette, Leffinge gueule aah aah aaah aa ...
Second bis, à l'acoustique, la bluesy ballad 'Landlord' et une toute dernière, la bombe, ' Right to be wrong'.
People didn’t want the night to end, mais la belle s'est tirée, nous laissant orphelins!
Lors de la première édition, en 1995, déjà de gros noms fleurissaient à l'affiche: Jools Holland, Graham Parker ou K's Choice e.a., en 2012 , les top of the bill se nomment Triggerfinger, Joss Stone et Beirut, bref, un festival qui tient la route!
Un soleil radieux baigne la campagne en ce doux samedi de septembre, tu n'as aucune peine à garer ton carrosse à 5 minutes de la Onze-Lieve-Vrouwekerk qui trône fièrement sur la Marktplein, à 50 mètres du site du festival.
Il n'est pas encore 14h, mais, déjà, un impressionnant peloton de festivaliers attend sagement l'ouverture des grilles donnant accès à l'enceinte, on est loin de l 'excitation, de l'agressivité et de la fébrilité qui souvent règnent du côté de Bruxelles lors de festivités quelconques.
Tant mieux!
Le vainqueur du Concours "Verse Vis" ouvre traditionnellement le second jour du festival, en 2012 il se nomme Movoco!
Ils sont trois, ils sont jeunes, originaires de Nieuwpoort, ils en veulent, ils ont magnifiquement ouvert!
Tom Roelens (bass) - Hannes Tamsin (drums) -Jelle Wulleman (guitars + vox) pratiquent un shoegaze /postrock / noise rock ne reniant pas certains effets psyche!
Le Poisson Frais leur a permis d'enregistrer une demo, ils en interpréteront plusieurs titres, en commençant par 'Torpor', amorcé par une longue séance noise, question de nous montrer d'emblée qu'ils ne sont pas apparentés à Willy Sommers. Après la séquence bruitages, Tom fait ronfler sa basse, Hannes tabasse son jouet et Jelle entame une litanie hantée.
Certains avancent A Place to Bury Strangers, c'est pas crétin!
'Dark Quickly' scénario similaire, avec de petits pépins techniques, l'ampli du guitariste déconne. Tu crois que ces kets vont paniquer, tu te trompes, Eustache, la rythmique assure sans failles pendant qu'un vétérinaire s'occupe de la bête malade.
Un pansement et c'est reparti avec de sérieux moulinets pour Jelle, tout énervé.
Un version méconnaissable, reverb. et fuzz à gogo, de 'Walking on the Moon', ressemblant plus à du Hawkwind qu'à du Police.
Une nouvelle décharge magnétique, 'Magnets', sentant bon My Bloody Valentine ayant croisé les Stone Roses, avant d'attaquer ' Nomad', introduit par une basse New Wave et décoré d'un chant sépulcral.
On termine par 'Melting Consciousness' .
Un tout petit bémol, les lyrics sont inaudibles.
La parole à Tine, uit Brugge: "super optreden, goed gedaan, jongens"
Avec 17 noms à l'affiche ce samedi, il s'agit de se fixer des choix, pas de Isbells, vus et entendus une petite dizaine de fois, direction De Zwerver pour MS MR!
A mysterious Brooklyn-based duo, mixte comme tu peux t'en douter, ce couple a créé la hype, sur scène l'expressive chanteuse et son blond copain, un efféminé aussi costaud que Jimmy Somerville, au chant et claviers, sont flanqués d'un excellent bassiste/claviériste/ samples et d'un non moins performant batteur.
En 35 minutes ils ont facilement convaincu le club de leur savoir-faire: de l'electronic dream pop with heartbeating rhythms et surtout une voix incroyablement soul et sensuelle.
MS MR va cartonner, c'est une évidence!
Le set débute par 'Bones', se trouvant sur leur EP, 'Candy Bar Creep Show', chill- out music chantée d'un timbre somptueux, te rappelant celui d'Amy Winehouse.
It's our first time in Europe, on the Continent I mean, thank you for inviting us, we're gonna have a good time, nous glisse la décolorée avant d'amorcer ' Kindred', nouvel electro pop irrésistible.
Une cover de Patrick Wolf, le dancefloor hit, 'Time of my Life', un univers nocturne voyant Florence et ses Machines croiser les Pet Shop Boys.
A slower one, ' Ash Tree Lane' , le machin bien pute qui irrémédiablement t'incite à bouger hanches et guibolles en mesure, tout comme le fait la nana sur scène.
Next one is for all our ex-lovers, ' Think of You', bel exemple de soul synthétique qui, grâce au jeu de clavier, présente de vagues réminiscences avec 'You keep me hangin on'.
Leffinge, je tombe la veste, visez ma jolie robe Mary Quant, voici le sensuel 'Fantasy' , suivi d'un doo-wop synthpop, ' Dark Doo Wop'.
Tout le club battra des mains pendant ' Head/Home' et frôlera l'extase pendant le single 'Hurricane', enrichi de quelques notes au zither.
MS MR, le dance band du futur!
Retour vers la tente et pause Maes tandis que Skip The Use met le feu avec un gros rock de foire, dégoulinant de graisse, apprécié par la masse, mais, diantrement, téléphoné, si tu veux comparer, c'est aussi digeste que The Clement Peerens Explosition.
Profitons de l'astre solaire et de la contemplation de jolies créatures juvéniles, The Temper Trap est annoncé à 18h10'.
Melbourne se pointe sur fond sonore grandiloquent, tu ne savais pas trop quoi attendre du quintette australien, auteur de deux albums d'une pop bien ficelée et ayant trôné bien haut dans les charts, tu craignais voir un band pour minettes et jeunes boutonneux. Grave erreur, Dougy Mandagi, le charismatique frontman ( vocals, guitar, percussion and diving) - Jonathon Aherne ( bass, guitar) - Toby Dundas ( drums) - Lorenzo Sillitto ( lead guitar, keys, backings) et Joseph Greer ( keyboards, guitar, backings) ont littéralement mis à genoux le village entier, tu gueulais comme les petites lycéennes, super excitées, à tes côtés!
Ils ouvrent avec un nouveau titre, 'Repeater' , rien à dire, catchy dans le style Coldplay, et poursuivent avec la plage ouvrant l'album de 2012, ' Need your love' aux sonorités synthétiques, typiquement 80's ( Duran Duran, par ex.).
Premiers mouvements de foule avec ' Love Lost', l'incroyable falsetto de Dougy te fait penser aux Fine Young Cannibals.
Hayley Fox, rock critique de Londres constate:... his voice is insane, he reaches a handful of notes that are so far up the scale, that they don't get a showing that often...
'Rabbit Hole' illustre parfaitement les dires de Hayley, ce mec ferait frissonner la plus sombre brute, derrière lui, les copains t'envoient un rock épique qui secoue les neurones.
Imparable!
Un orgue cathédrale introduit le hit suivant ' Fader', tout Leffinge chante.
' Happiness' - le romantic slow imparable à la Bee Gees, 'Trembling Hands' - le menuet electro aux vocaux à la Michel Polnareff virant Bronski Beat, ' Miracle', tous ces titres séduisent les conduits auditifs.
Tu te mets à penser aux meilleurs moments d'INXS ou, encore plus loin, aux Walker Brothers.
Les esprits chagrins rétorqueront, c'est de la soupe Radio Contact, du lisse, du sous- Keane ou du sous- Coldplay... OK, c'est très fignolé, toute agressivité est proscrite, c'est joli comme une aquarelle de Thomas Gainsborough... en dan, meneer, où est le mal, sur scène, c'est bigrement efficace.
'Soldier On' - le plus soutenu 'Science of Fear' - ' Ressurection' aux gros beats et, surprise, Dougy tente un saut périlleux au dessus des baffles, il atterrit dans la fosse réservée aux photographes, grimpe sur les barrières et vient serrer quelques pinces de fans en extase- l'infernal et tribal ' Drum Song' ne va pas calmer les ardeurs et c'est avec le smash hit ' Sweet Disposition' que le band achève ce concert magistral.
Le singer se payant une séance de crowd surfing pour finir en beauté.
Nouveau voyage vers De Zwerver: Wolf People!
Un psychedelic rock band anglais, formé en 2006, ayant sorti le full CD ' Steeple' en 2010 et, la même année, une compilation de leurs singles, ' Tidings'.
Un second album est prévu, les lycanthropes en joueront plusieurs titres.
'Silbury Sands' ouvre.
Grosse claque, imagine Jethro Tull ( époque 'Stand Up') ou le British folk du début des seventies (Lindisfarne, Steeleye Span, Pentangle...), un psychedelic/prog rock faisant la part belle aux longues et fluides coulées de guitare.
Etonnant!
Jack Sharp, Joe Hollick, Dan Davies and Tom Watt poursuivent le trip avec a new one, la playlist indique 'Fire' , ce brasier nous conduit vers Wishbone Ash du temps de 'Time Was'.
La troisième salve sera bluesy et hard, 'Tiny Circle', Jethro Tull te vient à nouveau à l'esprit, tu y ajoutes Cream et Edgar Broughton Band ou les Groundhogs.
Une seconde plage prévue pour la future plaque insiste sur le côté folk médiéval, le lament de près de 8 minutes, ' Castle Keep,' lui succède... my heart is dying... chante Jack, après cette amorce lancinante, il entame en doublé de guitares épique, aux sonorités indiennes, avec son pote Joe Hollick.
Escapism vers un temps révolu!
' Cotton Strands' sera tout aussi étiré et hypnotique.
Ils sont agréablement surpris des réactions positives de la jeunesse locale et proposent un autre morceau non enregistré, ' Earth' mentionne le feuillet, la suivante, ' One by one from Dorney Reach' semble tout droit sortir d'un vieil album de Black Sabbath, c'est du lourd et du saignant.
Merci Leffinge, le timing nous permet un dernier titre, le Zeppelinien, ' Runter' ( comme indiqué sur la playlist).
Avec Wolf People, les teenagers redécouvrent la ( bonne) musique qu'écoutait leurs ( grands)- parents !
Dernier transfert vers le cirque: Joss Stone!
The Black Box Revelation se dépensent sans rechigner sur la grande scène, tu les écoutes, confortablement assis à 100 mètres de là.
La grande qualité de ce festival, en dehors d'une organisation impeccable, est l'espace dont peut jouir l'auditeur, t'as jamais l'impression d"étouffer, pas besoin de faire la file pendant 40' pour obtenir une bière, tout ici se fait relax.
Le set du duo à peine achevé, tu te diriges vers la scène, tu n'as aucune peine pour te retrouver frontstage alors que les roadies oeuvrent.
23h05, le band rapplique: deux choristes black ( Liz et Simone (?)), le superbe bassiste grisonnant, Pete Iannacone - une guitare black nerveuse - Rick Jordan aux drums - un organiste, deux instruments, dont un Hammond, on ne peut certifier avoir vu Raymond Angry qui a participé à l'enregistrement de 'The Soul Sessions Vol.2' - et une section de cuivres: deux saxes ( Jeffrey Watkins + ?), une trompette ( maybe Hollie Farris), ils sont suivis de près par la souriante Joss Stone, robe gitane, pieds nus... elle est craquante!
'( For God's sake) Give more power to the people' ( The Chi-Lites), Joss virevolte sur ce groovy track, sa soulful voice frise la perfection, la basse fait le reste!
Second track du dernier CD, ' While you're out looking for sugar' (Honey Cone) , l'Hammond en évidence.
Quelle fille, tu vas craquer!
Sur l'album 'Mind Body & Soul', 'You had me' pendant lequel elle vient titiller le public.
La belle minaude, flirte, séduit... un show très pro, à l'américaine, Leffinge boit du petit lait, elle a enchaîné sur ' Super Duper Love'...are you digging on me... yeah, lady, yeah...!
Funk time, ' Stoned out of my mind', suivi d'une version impeccable de 'Teardrops' de Womack &Womack.
Un morceau de l'album 'Colour me free' enregistré avec Raphael Saadiq, ' Big Ole Game', it's about not taking things too seriously, ajoute-t-elle.
Incroyable travail des choristes pendant cette smooth song, collante à souhait.
Ecoute, Pete, j'ai pas envie de jouer la suivante, on passe de suite au slow ' The High Road'.
Exit les cuivres, pendant ce morceau des Broken Bells datant de 2010, la blonde enfant transforme la plage en cri déchirant.
L'impeccable 'Tell me what we're gonna do now' précède un titre que je chantais étant gamine, a time when I was tameless, une nouvelle fois, elle s'éloigne de la playlist pour interpréter 'Don't cha wanna ride'. Fondu enchaîné sur 'Bad Habit', elle nous complique vachement la tâche en ignorant le feuillet, un troisième morceau sans pause sera introduit par une basse bien groovy, 'You got the love' .
Elle s'amuse, bondit, plaisante avant d'indiquer que le show se termine avec le soul track 'First Taste of Hurt ' de Willy Tee.
Stone leaves the stage, suivie par l'équipe!
Gros raffut sous la toile, la star revient après quelques minutes, uniquement accompagnée de son guitariste, transformé en axe hero, ce dernier aligne quelques plans hard à faire rougir Slash. Avanti pour le sulfureux ' Fell in love with a boy' et ses aah aah aah aa... languissants.
Ta petite voisine, euphorique, lui lance son melon( it's a hat) qui par miracle vient se poser sur le pied de micro, un coup de maître.
Joss s'en coiffe avant de le refiler à la trompette, Leffinge gueule aah aah aaah aa ...
Second bis, à l'acoustique, la bluesy ballad 'Landlord' et une toute dernière, la bombe, ' Right to be wrong'.
People didn’t want the night to end, mais la belle s'est tirée, nous laissant orphelins!
samedi 15 septembre 2012
Bruce Bherman: release concert 'Live DVD' + Roadhouse Libra à la Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 14 septembre 2012
La tendance se confirme, c'est la crise, pour la quatrième fois depuis l'amorce de la nouvelle saison, une assemblée restreinte au Botanique!
Nous citerons un entrefilet du Midi-Libre, datant du mois de mai, relatant la soirée gastronomique organisée par le Club de l'Age Heureux à Peyriac- Minervois qui n'attira pas la grande foule, malgré la qualité des mets proposés, de notre correspondant sur place: Peyriac-Minervois - Repas des aînés : les absents ont eu tort!
Pour célébrer la sortie du DVD 'Bruce Bherman Live Concert Ancienne Belgique - Brussels', le Bruce, pas bridé, Gantois d'adoption, a invité some mates pour assurer l'avant- programme, uit Antwerpen:
Roadhouse Libra!
Le frontman est loin d'être un inconnu dans la sphère musicale de la cité des diamantaires, aux lead vocals et guitare: Tim Coenen ( Admiral Freebee, The Go Find, Bruce Bherman, Venus in Flame, Few Bits etc...) - l'incroyable Chris Smet à la guitare ( Paramount Styles, Star Club West...) - aux drums, un autre membre de la mafia portuaire, Juul Lemmens ( Admiral Freebee, Benny Zen, Donkey Diesel...) et à la basse, le Facebook annonce Thomas Smith.
A 20:30 et des poussières, le lo-fi, roots indie rock band anversois, né il y a plus de sept ans, ouvre avec 'Love in Concert', un alt. country/ pop guilleret et rafraîchissant.
Au jeu des comparaisons, certains avancent Pavement et Dinosaur Jr., d'autres Jack Johnson, en remontant plus loin, presque jusqu'à l'antiquité, on peut mentionner des gens comme Lobo, Seals and Crofts, Bread, Dan Fogelberg...
La playlist annonce 'The Black' comme plage suivante, on n'est pas du tout certain que ce soit le morceau interprété, mais cet Americana, avec deux guitaristes alternant les petits soli subtils et ses gentle vocals, ne peut que séduire tes pavillons.
L'harmonieux 'The Book' confirme cette impression, c'est soigné comme les Byrds ou Crosby, Stills and Nash.
' You gave up on me', une chanson de rupture en demi-teinte, sera suivie d'un autre midtempo proche du dreampop, ' Old Records', ton cerveau se remémore les jolies ballades d'Albet Hammond, le père, pas le gars des Strokes!
C'est à Harry Nilsson que tu penses en entendant la ballade 'Getting Old', les guitaristes entamant un duel amical aussi efficace que les joutes entre Ted Turner et Andy Powell ( Wishbone Ash) du temps de 'Argus'.
La préférée de Chris, ' I really loved you' et une dernière salve mélodieuse, te faisant penser à d'autres groupes belges tels que Fence ou Coem, avant la pause pipi / bar.
Du travail d'esthètes!
Bruce Bherman
En décembre 2011, celui qui a les mêmes initiales, mais une plastique moins agréable ( on te parle des sixties) que la propriétaire de La Madrague, assiégeait, avec sa légion étrangère, comprenant Tony Crow et Marc Pisapia, par deux fois, l'AB club.
En cette fin d'été 2012, le barde de Gand sort un DVD, filmé pendant les deux faits d'armes, et ce 14 septembre vient le présenter au Botanique, sans les Yankees , mais bien avec les Belgicains: WoWo Spaens ( fabuleux petit guitariste) - Tim Coenen, le même que tout à l'heure, à la batterie, le géant Dick Descamps, D D, la brute au coeur tendre, à la basse - pour épauler Bhermie aux vocals, le costaud Chuck Paisley, futur Hippocrate et chanteur doué et enfin, en special guest, l'homme à tout faire chez Isbells ou Marble Sounds, le crack transalpin Gianni Marzo, aux guitares, banjo et lap steel.
C'est parti pour plus d'une heure d'Americana sentant bon les bords de l'Escaut.
Tu trouveras pas mieux in Belgenland, nous confie Tom Hawks, mijn naam is Hox , godv., le responsable merchandising et flyerman number one in ze country.
' You said, You said' un matelas de guitares à rendre jaloux les gens de chez Calexico, Giant Sand ou Lambchop et la voix caractéristique du barbu au petit chapeau.
Bye Bye Belgium, pas de plan B , mais un trip vers l'Arizona, le Colorado ou l'Utah.
Pas de pause, 'I was smiling' , Marzo au banjo, un grand sourire illuminant son doux faciès.
Une country ballad, donc la lap steel: ' White and Blue'.
Que dis-tu, Patrick?
Mooi!
Ja, des frissons partout, petit!
Pas sur le DVD , un titre plus ancien, sur The Other/63', ' Every B', Chuck sous les spotlights sur coulis de choeurs agités.
Une lapsteel geignante doit nous conduire en Californie, ' Dreamer', de l'alt.country ensoleillé.
Un petit surf en duo, WoWo?
Le Lynchéen ' I'll wait for you in a line'.
Next one is a bad song, pas que c'est un truc de merde, non, c'est un titre traitant de scélérats, de putes ou de politiciens corrompus ( ça existe, Bruce?): ' Tinseltown', une ville comme tant d'autres où you pay for your pleasure.
Combien t'as payé, Bruce?
Un jour, je suis reçu par un gars travaillant pour Sony à Bruxelles, je lui fais écouter 'Clap', réaction: pas mal, good music, but too many words, mon cher.. un couplet, un refrain, c'est çà qui marche.
Je lui ai pas parlé de Bob Dylan ou de Tom Waits et suis rentré chez moi, mais il avait raison, suis obligé de coller les lyrics sur le pied de micro pour me souvenir des paroles de ce rootsy track nerveux.
'Touch' une ballade sensuelle pour laquelle le playboy de Gand refile son jouet à Chuck.
Comme il ne sait plus quoi faire de ses patoches il les fourre dans ses poches, Gianni en profite pour inviter Chuck, le bien Norris, pour un élégant duel.
' Radio girl' a country romance sera suivi de' Fly High' un rock en apesanteur.
Merci, Danke Schön, gracias, grazie, obrigado, tannemirt, dank u, mulţumesc, ευχαριστώ.. voici la dernière pour Jane Birkin: ' Big Sized Girls'!
Direction les coulisses!
La Rotonde les prie de revenir, faut dire que le bar a fermé ses portes!
Un bis de circonstance, une chanson de rupture sans cris, insultes et déchirements douloureux, 'The Goodbye Song'.
Ce n'est qu'un au revoir, Bruce, à la prochaine, mec!
Nous citerons un entrefilet du Midi-Libre, datant du mois de mai, relatant la soirée gastronomique organisée par le Club de l'Age Heureux à Peyriac- Minervois qui n'attira pas la grande foule, malgré la qualité des mets proposés, de notre correspondant sur place: Peyriac-Minervois - Repas des aînés : les absents ont eu tort!
Pour célébrer la sortie du DVD 'Bruce Bherman Live Concert Ancienne Belgique - Brussels', le Bruce, pas bridé, Gantois d'adoption, a invité some mates pour assurer l'avant- programme, uit Antwerpen:
Roadhouse Libra!
Le frontman est loin d'être un inconnu dans la sphère musicale de la cité des diamantaires, aux lead vocals et guitare: Tim Coenen ( Admiral Freebee, The Go Find, Bruce Bherman, Venus in Flame, Few Bits etc...) - l'incroyable Chris Smet à la guitare ( Paramount Styles, Star Club West...) - aux drums, un autre membre de la mafia portuaire, Juul Lemmens ( Admiral Freebee, Benny Zen, Donkey Diesel...) et à la basse, le Facebook annonce Thomas Smith.
A 20:30 et des poussières, le lo-fi, roots indie rock band anversois, né il y a plus de sept ans, ouvre avec 'Love in Concert', un alt. country/ pop guilleret et rafraîchissant.
Au jeu des comparaisons, certains avancent Pavement et Dinosaur Jr., d'autres Jack Johnson, en remontant plus loin, presque jusqu'à l'antiquité, on peut mentionner des gens comme Lobo, Seals and Crofts, Bread, Dan Fogelberg...
La playlist annonce 'The Black' comme plage suivante, on n'est pas du tout certain que ce soit le morceau interprété, mais cet Americana, avec deux guitaristes alternant les petits soli subtils et ses gentle vocals, ne peut que séduire tes pavillons.
L'harmonieux 'The Book' confirme cette impression, c'est soigné comme les Byrds ou Crosby, Stills and Nash.
' You gave up on me', une chanson de rupture en demi-teinte, sera suivie d'un autre midtempo proche du dreampop, ' Old Records', ton cerveau se remémore les jolies ballades d'Albet Hammond, le père, pas le gars des Strokes!
C'est à Harry Nilsson que tu penses en entendant la ballade 'Getting Old', les guitaristes entamant un duel amical aussi efficace que les joutes entre Ted Turner et Andy Powell ( Wishbone Ash) du temps de 'Argus'.
La préférée de Chris, ' I really loved you' et une dernière salve mélodieuse, te faisant penser à d'autres groupes belges tels que Fence ou Coem, avant la pause pipi / bar.
Du travail d'esthètes!
Bruce Bherman
En décembre 2011, celui qui a les mêmes initiales, mais une plastique moins agréable ( on te parle des sixties) que la propriétaire de La Madrague, assiégeait, avec sa légion étrangère, comprenant Tony Crow et Marc Pisapia, par deux fois, l'AB club.
En cette fin d'été 2012, le barde de Gand sort un DVD, filmé pendant les deux faits d'armes, et ce 14 septembre vient le présenter au Botanique, sans les Yankees , mais bien avec les Belgicains: WoWo Spaens ( fabuleux petit guitariste) - Tim Coenen, le même que tout à l'heure, à la batterie, le géant Dick Descamps, D D, la brute au coeur tendre, à la basse - pour épauler Bhermie aux vocals, le costaud Chuck Paisley, futur Hippocrate et chanteur doué et enfin, en special guest, l'homme à tout faire chez Isbells ou Marble Sounds, le crack transalpin Gianni Marzo, aux guitares, banjo et lap steel.
C'est parti pour plus d'une heure d'Americana sentant bon les bords de l'Escaut.
Tu trouveras pas mieux in Belgenland, nous confie Tom Hawks, mijn naam is Hox , godv., le responsable merchandising et flyerman number one in ze country.
' You said, You said' un matelas de guitares à rendre jaloux les gens de chez Calexico, Giant Sand ou Lambchop et la voix caractéristique du barbu au petit chapeau.
Bye Bye Belgium, pas de plan B , mais un trip vers l'Arizona, le Colorado ou l'Utah.
Pas de pause, 'I was smiling' , Marzo au banjo, un grand sourire illuminant son doux faciès.
Une country ballad, donc la lap steel: ' White and Blue'.
Que dis-tu, Patrick?
Mooi!
Ja, des frissons partout, petit!
Pas sur le DVD , un titre plus ancien, sur The Other/63', ' Every B', Chuck sous les spotlights sur coulis de choeurs agités.
Une lapsteel geignante doit nous conduire en Californie, ' Dreamer', de l'alt.country ensoleillé.
Un petit surf en duo, WoWo?
Le Lynchéen ' I'll wait for you in a line'.
Next one is a bad song, pas que c'est un truc de merde, non, c'est un titre traitant de scélérats, de putes ou de politiciens corrompus ( ça existe, Bruce?): ' Tinseltown', une ville comme tant d'autres où you pay for your pleasure.
Combien t'as payé, Bruce?
Un jour, je suis reçu par un gars travaillant pour Sony à Bruxelles, je lui fais écouter 'Clap', réaction: pas mal, good music, but too many words, mon cher.. un couplet, un refrain, c'est çà qui marche.
Je lui ai pas parlé de Bob Dylan ou de Tom Waits et suis rentré chez moi, mais il avait raison, suis obligé de coller les lyrics sur le pied de micro pour me souvenir des paroles de ce rootsy track nerveux.
'Touch' une ballade sensuelle pour laquelle le playboy de Gand refile son jouet à Chuck.
Comme il ne sait plus quoi faire de ses patoches il les fourre dans ses poches, Gianni en profite pour inviter Chuck, le bien Norris, pour un élégant duel.
' Radio girl' a country romance sera suivi de' Fly High' un rock en apesanteur.
Merci, Danke Schön, gracias, grazie, obrigado, tannemirt, dank u, mulţumesc, ευχαριστώ.. voici la dernière pour Jane Birkin: ' Big Sized Girls'!
Direction les coulisses!
La Rotonde les prie de revenir, faut dire que le bar a fermé ses portes!
Un bis de circonstance, une chanson de rupture sans cris, insultes et déchirements douloureux, 'The Goodbye Song'.
Ce n'est qu'un au revoir, Bruce, à la prochaine, mec!
vendredi 14 septembre 2012
Gemma Ray - Slow Down, Molasses à la Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 13 septembre 2012
Une nouvelle fois, le réservoir ne sera pas rempli jusqu'à la gâchette dans le bel hémicycle du Bota.
Le public boude-t-il, les réserves sont épuisées après les vacances, l'appétit de nouveautés est altéré..?
Madame Adeline ( 27 ans d'expérience: tarot, astrologie, numérologie....tarifs de groupe), interrogée ce matin, n'a trouvé aucune réponse en consultant les cartes, et pourtant le menu était tentant et, à l'heure du pousse-café, Didier, sa smala, Daniel et les autres clients étaient sur la même longueur d'onde: un double concert intéressant et agréable aux papilles.
Le collectif de Saskatoon ( Canada), Slow Down, Molasses doit ouvrir le feu!
Leur Facebook mentionne sous la rubrique 'membres': Tyson McShane, Ryan Drabble, Paul Ross, Jeanette Stewart, Chrix Morin, et Patrick Schmidt, c à d 6 individus, nous vîmes quatre éléments masculins et une gente damoiselle!
Jeanette, oublie porque te vas, chante, joue du piano électrique ou de la basse, les autres manient basse ou guitares, sauf Ryan qui tape sur des caisses, toms et cymbales. Tyson, se profilant comme le bandleader , assure les lead vocals.
Qui manquait à l'appel, lequel a fait le mur?
Question ouverte!
Fief?
Indie/ alt.rock, saupoudré de touches country, folk, postrock ou de rythmes tribaux en n'oubliant pas le chant choral pour certaines plages.
Le soigné et feutré ' Sometimes we all fall apart' ouvre, après un démarrage folky, le morceau se fond dans 'Bodies' et prend des teintes postrock à la Broken Social Scene, en contrepoint, tu entends un petit piano enfantin.
Chouette amorce!
Guitares en avant-plan pendant le nerveux ' Late night radio' .
Ces trois titres ouvrant l'album ' Walk into the sea'.
Jeanette refile son piano à un copain pour aller gratter la basse, c'est parti pour l'hypnotique ' Stay Still', effectivement plus statique.
' City Sublet' leur nouveau 'flexi' single sera introduit par une symphonie percussive, le band avait emmené 26 drumsticks dans ses bagages, une guitare fluide invite Jeanette et Tyson à un gentil duo vocal donnant un coloris champêtre à la sous- location. Soudain, un signal donné par Ryan ébauche un déferlement tribal avant le retour au calme pour finir la mélodie.
L'élément féminin reprend sa place initiale, voici le sautillant ' Don't forget theYouth' suivi par un instrumental ( no title, yet) americana épique.
Un nouvel album doit sortir début 2013, on y retrouvera ' Remedial'.
Un épais mur de guitares habille 'When you sleep' , les garçons se démènent à grand renfort de mouvements amples et tournoyants, le drumming se veut binaire et, une nouvelle fois, les claviers ajoutent une touche naïve devant contrebalancer toute cette fureur.
Le set s'achèvera par une ballade lumineuse, ' Light' .
50 minutes ayant suscité l'intérêt des Bruxellois!
Gemma Ray
Gemma Ray ist eine britische Sängerin und lebt in Berlin, mais elle est originaire d'Essex.
Quatre albums à son actif, le dernier 'Island Fire' .
Cette madame, accompagnée d'un fabuleux trio de comparses, nous a plongés dans un délicieux bain fifties aux huiles David Lynch, Nancy Sinatra, Peggy Lee, Chris Isaak, et un brin de Wanda Jackson.
Comme Sallie Ford ou Kitty, Daisy & Lewis tu me demandes?
Pas vraiment, Miss Ray ne semble pas jouer la carte retro par opportunisme, elle vit dans cette époque, t'avais qu'à reluquer ses fringues et ses boots pour comprendre.
Le drummer a été assez aimable pour nous éclairer quant à l'identité des boys: Rory More ( organ), ce mec valait le déplacement à lui seul, son Hammond infectieux ferait danser un moribond - Ed Turner ( acoustic bass) et le Gallois, Andy Zammit aux drums.
'Make it happen' une guitare surf , une voix hantée, un début film noir à te glacer le sang, les garçons entrent en scène après 60 secondes.
Un début magique.
' Runaway' qui ouvre l'album du même nom, nouveaux tremolos de la Hagstrom, un drumming bien rond et l'Hammond qui virevolte. Tu penses à Lee Hazlewood composant pour Nancy Sinatra.
Gemma ramasse a sharp knife, une lame de 35 cm, posé sur l'orgue et s'amuse à l'aiguiser sur ses six cordes.
Dangereuse bonne femme!
Une ballade majestueuse pour suivre ' Trou de Loup', on nous raconte que Jimmy Page est fan.
C'est pas un con, Jimmy!
Ne te fie pas au titre, ' If you want to rock'n roll' n'a rien à voir avec Little Richard ou Jerry Lee Lewis, cette plage lente et narrative baigne dans des climats brumeux à la Julie Cruise.
' 100 mph' ( in second gear), un jour un copain a essayé, sa caisse est à la casse!
Une petite waltzy ritournelle pour suivre, ' They all wanted a slice', pour s'en tailler une grosse tranche elle ressort son attirail de boucherie et finit la rengaine en bruitages noisy.
L'acrobatique ' Bring Ring Ring Yeah', au background exotique, nous éloigne pendant trois minutes des atmosphères noires que l'on retrouve avec la torch song ' Flood and a Fire', du Ennio Morricone en jupon.
Avec ' I'm gonna lock my heart', ça ne rigolera pas plus, la clé elle l'a jetée à l'égout, un drame réaliste d'un classicisme cornélien.
Palabres avec Andrew, on joue quoi?
' Touch me I'm sick' de Mudhoney en version bluesy, avec bottleneck en glissando.
Nouveau conciliabule, la playlist subira quelques modifications, allons-y pour ' So do I' , une ballade enregistrée en 2009, accélération brusque en vue du terme, la gazelle part en galop, les mâles aux cornes en forme de lyre suivent.
Le slow qui tue, 'Rescue me', vais chercher ma panoplie de Zorro et j'arrive..
This venue makes you feel kind of schizophrenic... ça change de tous les autres qui s'extasient à chaque fois!
En veine de confidences, ma seconde guitare, victime d'un accident hier soir, est hospitalisée pour un petit temps, donc this one needs to be retuned, désolé pour l'attente.
OK, c'est fait, this song is called 'Dig me a river' et amène ton cerveau à penser à une certaine P J Harvey ayant passé la nuit avec Mark Lanegan.
Une dernière, que j'interprète en principe with my red guitar, another heartbreaking tune au refrain doo-wop, ' Put your brain in gear' .
Un peu moins de 70' et un double rappel, solo!
Le dramatique 'Out in the rain' suivi sans pause par une version cathédrale de ' Ghost on the Highway' du Gun Club.
Un concert intense, une nana talentueuse et sympa et un trio de musiciens performants, what else do you want?
Le public boude-t-il, les réserves sont épuisées après les vacances, l'appétit de nouveautés est altéré..?
Madame Adeline ( 27 ans d'expérience: tarot, astrologie, numérologie....tarifs de groupe), interrogée ce matin, n'a trouvé aucune réponse en consultant les cartes, et pourtant le menu était tentant et, à l'heure du pousse-café, Didier, sa smala, Daniel et les autres clients étaient sur la même longueur d'onde: un double concert intéressant et agréable aux papilles.
Le collectif de Saskatoon ( Canada), Slow Down, Molasses doit ouvrir le feu!
Leur Facebook mentionne sous la rubrique 'membres': Tyson McShane, Ryan Drabble, Paul Ross, Jeanette Stewart, Chrix Morin, et Patrick Schmidt, c à d 6 individus, nous vîmes quatre éléments masculins et une gente damoiselle!
Jeanette, oublie porque te vas, chante, joue du piano électrique ou de la basse, les autres manient basse ou guitares, sauf Ryan qui tape sur des caisses, toms et cymbales. Tyson, se profilant comme le bandleader , assure les lead vocals.
Qui manquait à l'appel, lequel a fait le mur?
Question ouverte!
Fief?
Indie/ alt.rock, saupoudré de touches country, folk, postrock ou de rythmes tribaux en n'oubliant pas le chant choral pour certaines plages.
Le soigné et feutré ' Sometimes we all fall apart' ouvre, après un démarrage folky, le morceau se fond dans 'Bodies' et prend des teintes postrock à la Broken Social Scene, en contrepoint, tu entends un petit piano enfantin.
Chouette amorce!
Guitares en avant-plan pendant le nerveux ' Late night radio' .
Ces trois titres ouvrant l'album ' Walk into the sea'.
Jeanette refile son piano à un copain pour aller gratter la basse, c'est parti pour l'hypnotique ' Stay Still', effectivement plus statique.
' City Sublet' leur nouveau 'flexi' single sera introduit par une symphonie percussive, le band avait emmené 26 drumsticks dans ses bagages, une guitare fluide invite Jeanette et Tyson à un gentil duo vocal donnant un coloris champêtre à la sous- location. Soudain, un signal donné par Ryan ébauche un déferlement tribal avant le retour au calme pour finir la mélodie.
L'élément féminin reprend sa place initiale, voici le sautillant ' Don't forget theYouth' suivi par un instrumental ( no title, yet) americana épique.
Un nouvel album doit sortir début 2013, on y retrouvera ' Remedial'.
Un épais mur de guitares habille 'When you sleep' , les garçons se démènent à grand renfort de mouvements amples et tournoyants, le drumming se veut binaire et, une nouvelle fois, les claviers ajoutent une touche naïve devant contrebalancer toute cette fureur.
Le set s'achèvera par une ballade lumineuse, ' Light' .
50 minutes ayant suscité l'intérêt des Bruxellois!
Gemma Ray
Gemma Ray ist eine britische Sängerin und lebt in Berlin, mais elle est originaire d'Essex.
Quatre albums à son actif, le dernier 'Island Fire' .
Cette madame, accompagnée d'un fabuleux trio de comparses, nous a plongés dans un délicieux bain fifties aux huiles David Lynch, Nancy Sinatra, Peggy Lee, Chris Isaak, et un brin de Wanda Jackson.
Comme Sallie Ford ou Kitty, Daisy & Lewis tu me demandes?
Pas vraiment, Miss Ray ne semble pas jouer la carte retro par opportunisme, elle vit dans cette époque, t'avais qu'à reluquer ses fringues et ses boots pour comprendre.
Le drummer a été assez aimable pour nous éclairer quant à l'identité des boys: Rory More ( organ), ce mec valait le déplacement à lui seul, son Hammond infectieux ferait danser un moribond - Ed Turner ( acoustic bass) et le Gallois, Andy Zammit aux drums.
'Make it happen' une guitare surf , une voix hantée, un début film noir à te glacer le sang, les garçons entrent en scène après 60 secondes.
Un début magique.
' Runaway' qui ouvre l'album du même nom, nouveaux tremolos de la Hagstrom, un drumming bien rond et l'Hammond qui virevolte. Tu penses à Lee Hazlewood composant pour Nancy Sinatra.
Gemma ramasse a sharp knife, une lame de 35 cm, posé sur l'orgue et s'amuse à l'aiguiser sur ses six cordes.
Dangereuse bonne femme!
Une ballade majestueuse pour suivre ' Trou de Loup', on nous raconte que Jimmy Page est fan.
C'est pas un con, Jimmy!
Ne te fie pas au titre, ' If you want to rock'n roll' n'a rien à voir avec Little Richard ou Jerry Lee Lewis, cette plage lente et narrative baigne dans des climats brumeux à la Julie Cruise.
' 100 mph' ( in second gear), un jour un copain a essayé, sa caisse est à la casse!
Une petite waltzy ritournelle pour suivre, ' They all wanted a slice', pour s'en tailler une grosse tranche elle ressort son attirail de boucherie et finit la rengaine en bruitages noisy.
L'acrobatique ' Bring Ring Ring Yeah', au background exotique, nous éloigne pendant trois minutes des atmosphères noires que l'on retrouve avec la torch song ' Flood and a Fire', du Ennio Morricone en jupon.
Avec ' I'm gonna lock my heart', ça ne rigolera pas plus, la clé elle l'a jetée à l'égout, un drame réaliste d'un classicisme cornélien.
Palabres avec Andrew, on joue quoi?
' Touch me I'm sick' de Mudhoney en version bluesy, avec bottleneck en glissando.
Nouveau conciliabule, la playlist subira quelques modifications, allons-y pour ' So do I' , une ballade enregistrée en 2009, accélération brusque en vue du terme, la gazelle part en galop, les mâles aux cornes en forme de lyre suivent.
Le slow qui tue, 'Rescue me', vais chercher ma panoplie de Zorro et j'arrive..
This venue makes you feel kind of schizophrenic... ça change de tous les autres qui s'extasient à chaque fois!
En veine de confidences, ma seconde guitare, victime d'un accident hier soir, est hospitalisée pour un petit temps, donc this one needs to be retuned, désolé pour l'attente.
OK, c'est fait, this song is called 'Dig me a river' et amène ton cerveau à penser à une certaine P J Harvey ayant passé la nuit avec Mark Lanegan.
Une dernière, que j'interprète en principe with my red guitar, another heartbreaking tune au refrain doo-wop, ' Put your brain in gear' .
Un peu moins de 70' et un double rappel, solo!
Le dramatique 'Out in the rain' suivi sans pause par une version cathédrale de ' Ghost on the Highway' du Gun Club.
Un concert intense, une nana talentueuse et sympa et un trio de musiciens performants, what else do you want?
jeudi 13 septembre 2012
Décès de Johnny Perez, batteur du Sir Douglas Quintet, le 11 septembre 2012
1965 - "She's About A Mover" - 1968 - "Mendocino", rien que ces deux Tex- Mex smash hits suffisent à montrer l'importance du Sir Douglas Quintet.
C'est en 1964 que Doug Sahm ( vocals, steel guitar, violin, mandolin) fonde Sir Douglas ( qui deviendra le Sir Douglas Quintet, plus tard) avec son ami d'enfance Augie Meyers ( Vox organ) - Frank Morin ( horns) - Jack Barber ( bass) et Johnny Perez ( drums).
Johnny, de par son passé de pugiliste, était considéré comme le wild child du combo texan..
Le groupe, avant de connaître un succès planétaire avec 'She's about a mover', se produisait régulièrement dans un beer joint à San Antonio.
Le riff d'orgue irrésistible et la teinte Tejano des vocals de Doug et de Flaco Jimenez, qui a fait partie du band à une époque, attirent immédiatement l'attention.
Dans les mid-sixties, tu pouvais pas entrer dans une boîte sans entendre cette rengaine infernale.
Le patron du zinc, où t'allais boire une grenadine avec tes potes, a été obligé de remplacer 6 fois le 45 tours dans son jukebox, après quelques semaines le microsillon était usé jusqu'à la moelle.
Plus tard, 'Mendocino' connaîtra le même sort, le Sir Douglas Quintet casse la baraque aussi bien aux States que sur le Vieux Continent.
Le personnel du Quintet variera au fil des albums et des tournées ( avec quelques ennuis judiciaires pour possession de marijuana), Johnny Perez quittant le groupe, le réintégrant, l'abandonnant à nouveau...
En 1972, Doug Sahm sort un album solo sur lequel Bob Dylan, Dr John ou David Bromberg sont crédités.
Ses coéquipiers trouvent un autre chanteur (Byron Farlow) et sortent l'album ' Future Tense'.
Rebelote en 1980 , Doug Sahm, Johnny Perez et Augie Meyers tournent à nouveau ensemble et enregistrent l'album ' Border Wave' .
Nouveau split après quelques années, Doug et Augie forment les Texas Tornados avec Freddy Fender et Flaco Jimenez..
En 1999, Doug Sahm s'éteint.
En dehors de toutes les péripéties avec le Quintet, Johnny Perez a créé son propre studio, le Topanga Skyline à LA, studio dans lequel Dylan a enregistré 'Knocked out Loaded', Bobby McFerrin y est passé et bien sûr Doug Sahm.
Le boxeur a, également, longtemps travaillé avec une autre star Tex Mex, Joe King Carrasco. Il a, notamment, co-écrit 5 titres sur l'album 'Joe King Carrasco and the Crowns', sur lequel figure le célèbre 'Caca de Vaca' .
Sinon, il a tenu les drums sur l'album ' The Many Moods of Teisco Del Rey' , ce Teisco jouant du blues surf à la Dick Dale.
Ce mardi, Johnny Perez est décédé dans un hôpital de Topanga à la suite de complications dues à une cirrhose du foie, il avait 69 ans.
C'est en 1964 que Doug Sahm ( vocals, steel guitar, violin, mandolin) fonde Sir Douglas ( qui deviendra le Sir Douglas Quintet, plus tard) avec son ami d'enfance Augie Meyers ( Vox organ) - Frank Morin ( horns) - Jack Barber ( bass) et Johnny Perez ( drums).
Johnny, de par son passé de pugiliste, était considéré comme le wild child du combo texan..
Le groupe, avant de connaître un succès planétaire avec 'She's about a mover', se produisait régulièrement dans un beer joint à San Antonio.
Le riff d'orgue irrésistible et la teinte Tejano des vocals de Doug et de Flaco Jimenez, qui a fait partie du band à une époque, attirent immédiatement l'attention.
Dans les mid-sixties, tu pouvais pas entrer dans une boîte sans entendre cette rengaine infernale.
Le patron du zinc, où t'allais boire une grenadine avec tes potes, a été obligé de remplacer 6 fois le 45 tours dans son jukebox, après quelques semaines le microsillon était usé jusqu'à la moelle.
Plus tard, 'Mendocino' connaîtra le même sort, le Sir Douglas Quintet casse la baraque aussi bien aux States que sur le Vieux Continent.
Le personnel du Quintet variera au fil des albums et des tournées ( avec quelques ennuis judiciaires pour possession de marijuana), Johnny Perez quittant le groupe, le réintégrant, l'abandonnant à nouveau...
En 1972, Doug Sahm sort un album solo sur lequel Bob Dylan, Dr John ou David Bromberg sont crédités.
Ses coéquipiers trouvent un autre chanteur (Byron Farlow) et sortent l'album ' Future Tense'.
Rebelote en 1980 , Doug Sahm, Johnny Perez et Augie Meyers tournent à nouveau ensemble et enregistrent l'album ' Border Wave' .
Nouveau split après quelques années, Doug et Augie forment les Texas Tornados avec Freddy Fender et Flaco Jimenez..
En 1999, Doug Sahm s'éteint.
En dehors de toutes les péripéties avec le Quintet, Johnny Perez a créé son propre studio, le Topanga Skyline à LA, studio dans lequel Dylan a enregistré 'Knocked out Loaded', Bobby McFerrin y est passé et bien sûr Doug Sahm.
Le boxeur a, également, longtemps travaillé avec une autre star Tex Mex, Joe King Carrasco. Il a, notamment, co-écrit 5 titres sur l'album 'Joe King Carrasco and the Crowns', sur lequel figure le célèbre 'Caca de Vaca' .
Sinon, il a tenu les drums sur l'album ' The Many Moods of Teisco Del Rey' , ce Teisco jouant du blues surf à la Dick Dale.
Ce mardi, Johnny Perez est décédé dans un hôpital de Topanga à la suite de complications dues à une cirrhose du foie, il avait 69 ans.
Le monde de la country en deuil, décès de Homer Joy, le 11 septembre 2012
Homer Joy, un nom que hier encore tu mentionnais lors de la chronique du concert de The Custom Outfit, les gars de Montreal avaient interprété son plus gros hit ' The Streets of Bakersfield'.
Coïncidence... le singer/songwriter s'est éteint le même soir chez lui à Las Vegas, victime d'un malaise cardiaque.
Homer Joy était âgé de 67 ans , il y a six ans, déjà, il subissait une greffe du coeur, ce qui ne l'avait pas empêché de remonter sur scène.
C'est en 1970, que le compositeur:/chanteur signe un contrat avec la Buck Owens Enterprise and Blue Book Music.
Ses chansons seront reprises par Buck Owens himself, mais aussi par Susan Raye, une protégée de Buck très prisée dans les seventies: sept top tens et 19 titres dans le top 40.
Freddie Hart également chantera du Homer Joy.
En 1972, il sort ' The Streets of Bakersfield', que Buck Owens reprendra sur deux de ses albums, avant de la chanter en duo avec Dwight Yoakam.
"It is the most popular country song ever written about an American city" peut on lire dans la biographie de Homer Joy!
Le single 'John Law' , enregistré plus tard en duo avec Buck Owens, trônera lui aussi au sommet des country charts.
Fort de ces succès, Homer tournera pendant quelques années avec son groupe Okie Road .
Dans les années 80, il abandonne la route et se consacre à la production, grâce aux ventes de 'The Streets of Bakersfield' ( +/- 2 500 000 copies) il peut construire son propre studio.
Le démon de la scène le reprend toutefois, mais lors d'un concert au Canada, il est victime d'une défaillance cardiaque nécessitant une transplantation.
Le podium, c'est fini!
L'album "Someday It'll Be Country" restera une des oeuvres maîtresses du classic honky tonk Bakersfield Sound.
Coïncidence... le singer/songwriter s'est éteint le même soir chez lui à Las Vegas, victime d'un malaise cardiaque.
Homer Joy était âgé de 67 ans , il y a six ans, déjà, il subissait une greffe du coeur, ce qui ne l'avait pas empêché de remonter sur scène.
C'est en 1970, que le compositeur:/chanteur signe un contrat avec la Buck Owens Enterprise and Blue Book Music.
Ses chansons seront reprises par Buck Owens himself, mais aussi par Susan Raye, une protégée de Buck très prisée dans les seventies: sept top tens et 19 titres dans le top 40.
Freddie Hart également chantera du Homer Joy.
En 1972, il sort ' The Streets of Bakersfield', que Buck Owens reprendra sur deux de ses albums, avant de la chanter en duo avec Dwight Yoakam.
"It is the most popular country song ever written about an American city" peut on lire dans la biographie de Homer Joy!
Le single 'John Law' , enregistré plus tard en duo avec Buck Owens, trônera lui aussi au sommet des country charts.
Fort de ces succès, Homer tournera pendant quelques années avec son groupe Okie Road .
Dans les années 80, il abandonne la route et se consacre à la production, grâce aux ventes de 'The Streets of Bakersfield' ( +/- 2 500 000 copies) il peut construire son propre studio.
Le démon de la scène le reprend toutefois, mais lors d'un concert au Canada, il est victime d'une défaillance cardiaque nécessitant une transplantation.
Le podium, c'est fini!
L'album "Someday It'll Be Country" restera une des oeuvres maîtresses du classic honky tonk Bakersfield Sound.
mercredi 12 septembre 2012
The Custom Outfit au Café Merlo, Bruxelles, le 11 septembre 2012
Une collaboration Surfing Airlines/ Curieus Schaarbeek/ le Merlo pour accueillir l'équipe canadienne, The Custom Outfit!
Tu te pointes Quai aux Briques en plein soundcheck, déception, aucune trace de la jolie nana exposée sur l'affiche, mais bien un quintette de Québecquois pratiquant un bluegrass électrique et nerveux.
Le rouquin, Derek Williams ( lead vocals, acoustique) a formé le groupe en 2010. Leur site annonce comme line-up: Dave Dixon - upright bass, Derek G Harrison - mandolin, Kevin Moquin - lead guitar, Catherine Planet - fiddle.. tu ne peux t'y fier, à la lead on a probablement vu et entendu l'excellent Yan Clermont et Catherine a été remplacée par un super substitute, on songe à Rusty Simcoe.
Pendant que Derek se commande une Trappiste, ses potes nous expédie un alerte ' Sweet Georgia Brown' en version country swing.
Le frontman gravit à son tour la marche lui donnant accès au podium et c'est parti pour un country fringant, ' Goodbye to the Moonshine', ce qui s'explique puisque le petit gars vient de découvrir la Westmalle, la triple Leffe, l'Affligem et il n'a pas encore essayé la Tongerlo, ni la St Bernardus Pater 6.
Le violon virevolte, la rythmique est balèze, la Fender déchire et deux voix en harmonie viennent soutenir l'abbé!
Du bon boulot, tes guibolles aimeraient participer à la fête mais l'endroit est trop exigu.
Wat drink je?
Voici, Steven, Walter et leurs groupies, le tenancier du bistrot va avoir du boulot!
Un biberon plus tard, les cowboys de Montreal attaquent ' Mother's Milk', une valse sainte-nitouche!
Virage rock avec ' New York Blues' suivi d'une cover de Townes Van Zandt, ' White Freightliner blues', un petit tour sur la US Route 59, les trucks sont de sortie, Im gonna listen to them whine..., une succession de petits soli brillants se terminant par une solide envolée de la lead.
Il Capitano Corelli esquisse le lent et mélancolique 'When the lights go down' , tu en profites pour jeter un coup d'oeil circulaire dans le troquet, le coin est peu peuplé, la clientèle est massée dans la ruelle du Pays de Liège, d'une oreille distraite elle écoute les Canadiens tout en palabrant, en gazant ses branchies et en sirotant du houblon blond ou ambré.
Inside on ébauche un bluegrass frétillant suivi du titletrack d'un futur premier album, ' The dark side of town' , excellent roots music aux forts relents Americana.
Buck Owens, du Bakersfield country twang ' Sam's Place' et on achève le premier set sur une note country/surf: ' Hookers and Thieves'.
Gert a reçu un SMS, mi-temps au Heysel: Belgique 1 - Croatie 1
Set 2
Comme lors du début du concert, sans le leader, et, étonnamment, an Irish jig, 'The Kesh'. Rusty piqué par un moustique local fait des bonds de Wallaby nourri au sirop d'érable, 68% de glucides, son copain Yan se dit que quelques riffs à la Thin Lizzy pourraient le calmer, il s'est trompé!
Revoilà Derek, il a des soucis avec une nana qui le conduit sur un mauvais chemin, ' Going the wrong way'.
' Clap your hands', retour vers le gazon bleu.
Que dis-tu, Elvis?
' That's allright, mama'
Anyway you do!
Une des stars du country 'moderne', Dwight Yoakam: ' Streets of Bakersfield'.
Quoi, Gert?
Buck Owens l'a interprétée avant lui.
Pour mettre tout le monde d'accord, le titre est de la plume de Homer Joy.
Time for a slow song, kids: ' Bad Chemicals, un truc sonnant comme du Nitty Gritty Dirt Band ou du Bob Dylan, époque 'Hurricane'.
Euh, Derek, la suivante, ' Good liquor' c'est pas une chanson lente, c'est une chanson d'ivrognes, pas vrai Big Bill Broonzy, d'ailleurs, c'est le titre préféré de Steven...I just keep on drinking... il chante ce refrain sous la douche tous les matins.
Le band poursuit avec un standard Delta blues, ' Catfish blues', au répertoire e.a. de Muddy Waters ou de John Lee Hooker.
Un signe de Gert, à la table, plus qu'une les petits gars!
Ce sera une Irish drinking polka song à faire pâlir Shane MacGowan et ses Pogues.
Demain je me tape une gueule de bois pas catholique ... serai en retard au boulot et comme d'habitude mon pain au petit déj. aura le goût de whisky.
Un bon petit groupe, ces Custom Outfit, un concert éclectique et rentre-dedans.
Ils restent dans nos contrées pendant un petit temps, ce 13 septembre à l'Archipel ( Bruxelles), le 21 au Sans Nom ( Schaarbeek) et le 15 à Haren ( Dorpsfeesten).
Tu te pointes Quai aux Briques en plein soundcheck, déception, aucune trace de la jolie nana exposée sur l'affiche, mais bien un quintette de Québecquois pratiquant un bluegrass électrique et nerveux.
Le rouquin, Derek Williams ( lead vocals, acoustique) a formé le groupe en 2010. Leur site annonce comme line-up: Dave Dixon - upright bass, Derek G Harrison - mandolin, Kevin Moquin - lead guitar, Catherine Planet - fiddle.. tu ne peux t'y fier, à la lead on a probablement vu et entendu l'excellent Yan Clermont et Catherine a été remplacée par un super substitute, on songe à Rusty Simcoe.
Pendant que Derek se commande une Trappiste, ses potes nous expédie un alerte ' Sweet Georgia Brown' en version country swing.
Le frontman gravit à son tour la marche lui donnant accès au podium et c'est parti pour un country fringant, ' Goodbye to the Moonshine', ce qui s'explique puisque le petit gars vient de découvrir la Westmalle, la triple Leffe, l'Affligem et il n'a pas encore essayé la Tongerlo, ni la St Bernardus Pater 6.
Le violon virevolte, la rythmique est balèze, la Fender déchire et deux voix en harmonie viennent soutenir l'abbé!
Du bon boulot, tes guibolles aimeraient participer à la fête mais l'endroit est trop exigu.
Wat drink je?
Voici, Steven, Walter et leurs groupies, le tenancier du bistrot va avoir du boulot!
Un biberon plus tard, les cowboys de Montreal attaquent ' Mother's Milk', une valse sainte-nitouche!
Virage rock avec ' New York Blues' suivi d'une cover de Townes Van Zandt, ' White Freightliner blues', un petit tour sur la US Route 59, les trucks sont de sortie, Im gonna listen to them whine..., une succession de petits soli brillants se terminant par une solide envolée de la lead.
Il Capitano Corelli esquisse le lent et mélancolique 'When the lights go down' , tu en profites pour jeter un coup d'oeil circulaire dans le troquet, le coin est peu peuplé, la clientèle est massée dans la ruelle du Pays de Liège, d'une oreille distraite elle écoute les Canadiens tout en palabrant, en gazant ses branchies et en sirotant du houblon blond ou ambré.
Inside on ébauche un bluegrass frétillant suivi du titletrack d'un futur premier album, ' The dark side of town' , excellent roots music aux forts relents Americana.
Buck Owens, du Bakersfield country twang ' Sam's Place' et on achève le premier set sur une note country/surf: ' Hookers and Thieves'.
Gert a reçu un SMS, mi-temps au Heysel: Belgique 1 - Croatie 1
Set 2
Comme lors du début du concert, sans le leader, et, étonnamment, an Irish jig, 'The Kesh'. Rusty piqué par un moustique local fait des bonds de Wallaby nourri au sirop d'érable, 68% de glucides, son copain Yan se dit que quelques riffs à la Thin Lizzy pourraient le calmer, il s'est trompé!
Revoilà Derek, il a des soucis avec une nana qui le conduit sur un mauvais chemin, ' Going the wrong way'.
' Clap your hands', retour vers le gazon bleu.
Que dis-tu, Elvis?
' That's allright, mama'
Anyway you do!
Une des stars du country 'moderne', Dwight Yoakam: ' Streets of Bakersfield'.
Quoi, Gert?
Buck Owens l'a interprétée avant lui.
Pour mettre tout le monde d'accord, le titre est de la plume de Homer Joy.
Time for a slow song, kids: ' Bad Chemicals, un truc sonnant comme du Nitty Gritty Dirt Band ou du Bob Dylan, époque 'Hurricane'.
Euh, Derek, la suivante, ' Good liquor' c'est pas une chanson lente, c'est une chanson d'ivrognes, pas vrai Big Bill Broonzy, d'ailleurs, c'est le titre préféré de Steven...I just keep on drinking... il chante ce refrain sous la douche tous les matins.
Le band poursuit avec un standard Delta blues, ' Catfish blues', au répertoire e.a. de Muddy Waters ou de John Lee Hooker.
Un signe de Gert, à la table, plus qu'une les petits gars!
Ce sera une Irish drinking polka song à faire pâlir Shane MacGowan et ses Pogues.
Demain je me tape une gueule de bois pas catholique ... serai en retard au boulot et comme d'habitude mon pain au petit déj. aura le goût de whisky.
Un bon petit groupe, ces Custom Outfit, un concert éclectique et rentre-dedans.
Ils restent dans nos contrées pendant un petit temps, ce 13 septembre à l'Archipel ( Bruxelles), le 21 au Sans Nom ( Schaarbeek) et le 15 à Haren ( Dorpsfeesten).
lundi 10 septembre 2012
Décès de Chris Azoeuf qui fut le chanteur des Razors, groupe punk namurois mythique, le 5 septembre 2012
C'est à la fois via Facebook et une annonce nécrologique annonçant les funérailles à venir que tu apprends la disparition du webdesigner Christian Azoeuf .
Le Namurois, né en 1959, est connu dans le petit monde punk belge comme étant le chanteur du groupe The Razors.
Groupe éphémère qui vécut à peine plus longtemps qu'un papillon morio ( de 1977 à 1978).
En dehors de Chris, le line-up se composait de Jean-Pol Sohet aux drums, Pascal Gabriel à la basse, Rudy Peret à la guitare et Jean-Louis Pierlot, as occasional saxophonist.
La bio du groupe mentionne également l'existence d'un second bassiste, Jean-François Sohet, qui s'éclipsa début 1978.
Influencés par les Ramones, les Razors pratiquaient un 1 2 3 4 punk avec des morceaux ne dépassant guère les 90 secondes.
On retrouve un de leurs titres ' It's High Time' sur la compilation enregistrée au Vieux St-Job à Uccle ' First Belgian Punk Contest, March 78'.
Autres bands repris sur la plaque, e.a.: Cell 609, Les Tueurs de la Lune de Miel ou Mad Virgins... un collector's item, cela va de soi!
Après le split, Pascal Gabriel alias Gaby Siclet, Bob ( Jean-Pol Sohet) et Chris forment les Bananas, pas les nénettes qui se trémoussent derrière Lou Deprijck, ni les fruits qui servaient de cache-sexe à Joséphine Baker.
Après, on retrouve Chris dans Acné Juvénile , The Charts et Index.
En 1984, il met un terme à sa carrière musicale.
Pour la petite histoire, Pascal Gabriel a fait une belle carrière à Londres en tant que sound engineer, producer, mixer et compositeur: S-Express, Erasure, Kylie Minogue, Debbie Harry, Ladyhawke, Goldfrapp ... le punk mène à tout!
Le Namurois, né en 1959, est connu dans le petit monde punk belge comme étant le chanteur du groupe The Razors.
Groupe éphémère qui vécut à peine plus longtemps qu'un papillon morio ( de 1977 à 1978).
En dehors de Chris, le line-up se composait de Jean-Pol Sohet aux drums, Pascal Gabriel à la basse, Rudy Peret à la guitare et Jean-Louis Pierlot, as occasional saxophonist.
La bio du groupe mentionne également l'existence d'un second bassiste, Jean-François Sohet, qui s'éclipsa début 1978.
Influencés par les Ramones, les Razors pratiquaient un 1 2 3 4 punk avec des morceaux ne dépassant guère les 90 secondes.
On retrouve un de leurs titres ' It's High Time' sur la compilation enregistrée au Vieux St-Job à Uccle ' First Belgian Punk Contest, March 78'.
Autres bands repris sur la plaque, e.a.: Cell 609, Les Tueurs de la Lune de Miel ou Mad Virgins... un collector's item, cela va de soi!
Après le split, Pascal Gabriel alias Gaby Siclet, Bob ( Jean-Pol Sohet) et Chris forment les Bananas, pas les nénettes qui se trémoussent derrière Lou Deprijck, ni les fruits qui servaient de cache-sexe à Joséphine Baker.
Après, on retrouve Chris dans Acné Juvénile , The Charts et Index.
En 1984, il met un terme à sa carrière musicale.
Pour la petite histoire, Pascal Gabriel a fait une belle carrière à Londres en tant que sound engineer, producer, mixer et compositeur: S-Express, Erasure, Kylie Minogue, Debbie Harry, Ladyhawke, Goldfrapp ... le punk mène à tout!
Hands up Boys! au Libre Air, Saint- Gilles, le 8 septembre 2012
Soirée Cerise 1226 ou 1227 ( pour plus de précisions tu t'adresses à Fred) au Libre Air, le bouchon le plus distingué du Parvis de Saint-Gilles.
Au menu du soir , l'effervescent trio de Beastie Pom Pom Girls: Hands up Boys!
Terrasse bondée à 20h30', aux exhalaisons de sardines grillées, de spliff artisanal, de morue séchée ou de tobacco road, tu préfères l'intimité du comptoir pour siroter ta blonde à l'aise, en attendant l'heure du coup d'envoi.
Fred rapplique, pourrai pas rester jusqu'au bout, mais je t'invite à 22h au LR6 où doivent se produire Gnod et We Stood Like Kings, avance ce brave garçon. Tu déclines poliment, les Marolles, un samedi soir après le souk Saint-Gillois, vaut mieux éviter pour la santé de ton foie!
Quatre bières plus tard: Hands up Boys!
Ce que tu ne fis point pour ne pas laisser choir ton houblon sur la moquette capiteuse du bel établissement bourgeois.
Clémentine Collette: samples, programmation, basse, voix /Cloé Defossez: guitare, basse, recording, voix /Isabelle Rocher: batterie, voix sont les délirantes protagonistes de la pièce electro-funk-rock irrésistiblement loufoque présentée en cette belle soirée de septembre, avec comme sponsor principal les survêtements Adidas aux teintes vives.
Clémentine, aka Dj Clemix: "bonswar, bon peuple de Saint-Gilles, nous sommes Hands up Boys!, nous allons vous interpréter some sad and some happy songs!"
' Take me in your car', for a ride.
Maintenant? OK, mais la bagnole n'est pas assurée, le dernier contrôle technique date de juin 2004, les pneumatiques sont lisses, et hier soir , Godefroid, après absorption de divers liquides au taux d'alcool variable, a maculé la banquette arrière de déjections pas trop appétissantes...
Une chose est sûre cet electro/garage/rap décoiffe méchant, les nanas sont hilarantes et la mixture proposée invite petons et fessiers à la balance.
' Hands up boys' mieux que les Marx Brothers, Chicks on Speed, Bikini Kill, Betty ou autres riot grrrls !
Un second degré tonique ' Rock U' , au paradis des moustachus t'as Freddie Mercury qui fait des bonds, Saint-Pierre, je veux jouer avec les Hands up boys...
...Buddy you're a boy make a big noise
Playin' in the street gonna be a big man some day..
We will, we will rock you!...
Le mince filet de Cloé amorce ' This sparkle in your eye', on a tous les yeux pétillants!
' At the bus stop' , sexy comme Marilyn Monroe draguant Don Murray.
Un funk synthétique voyant Miss du Trèfle troquer sa basse contre une Gretsch rutilante, 'Funky'.
Let's go rappy rap avec un couplet en allemand, un autre en japonais et une gymnastique exotique audacieuse, amenant la judicieuse remarque de Clémentine pas salariée: on s'est même pas trompée!
Break beats sautillants pour ' Remember this one ?' , suivi d'une dance lesson de salon, ' Chacha Swing'.
Wah wah fait le clebs écrasé par le 36 fillette de Cloé.
Everybody does the Cha Cha Cha Saturday Night Fever , le Libre Air euphorique!
'Listen' avanti pour a disco rock'n roll stroll!
La suivante est une chanson d'amour.
'Besame Mucho' - ' Ne me quitte pas' - 'I just called to say I love you' ?
Non, 'Let me the time'.
Chanson d'amour, mon oeil!
Une parodie ayant failli tourner au pugilat, Isabelle, prise d'un fou rire, dialogue avec miss Defossez, la mixeuse boude, coupe tout, y va de son laïus, après s'être crêpées le chignon, les commères décident de relancer la machine, ça gueule de partout sur fond de beats bien épais mais au final: happy end, l'amour triomphe toujours!
Nouvelle lovesong, but a sad one, 'Two girls in a tune', sur fond filmique digne d'Henry Mancini ou de John Barry.
Grandiose!
La dernière et n'oubliez pas d'acheter notre EP tout frais pondu, 5 titres, 5 Euros, la pochette est gratuite, 'Happy Fucky New Year' .
Jingle bells et meilleurs voeux de Bart, non je ne suis pas malade, De Wever.
De l'electro sylvestre mais pas forestier, mon cher Maxime!
60' toniques, cocasses, un set bouillonnant, un maelstrom turbulent!
On vous quitte avec un bis groovy qu' Isabelle lance par quelques coups de baguettes jazzy avant l'arrivée d'une basse bien grasse sur fond de samples soul funk... I don't wanna say goodbye fredonnent les nénettes et pourtant elles vont nous quitter!
Fin septembre le trio va semer la bonne parole dans le Sud- Ouest, du côté de Toulouse.
Electro, foie gras et cassoulet, arrosé d'un Madiran corsé, dommage que Nougaro ne puisse goûter à ce cocktail!
Au menu du soir , l'effervescent trio de Beastie Pom Pom Girls: Hands up Boys!
Terrasse bondée à 20h30', aux exhalaisons de sardines grillées, de spliff artisanal, de morue séchée ou de tobacco road, tu préfères l'intimité du comptoir pour siroter ta blonde à l'aise, en attendant l'heure du coup d'envoi.
Fred rapplique, pourrai pas rester jusqu'au bout, mais je t'invite à 22h au LR6 où doivent se produire Gnod et We Stood Like Kings, avance ce brave garçon. Tu déclines poliment, les Marolles, un samedi soir après le souk Saint-Gillois, vaut mieux éviter pour la santé de ton foie!
Quatre bières plus tard: Hands up Boys!
Ce que tu ne fis point pour ne pas laisser choir ton houblon sur la moquette capiteuse du bel établissement bourgeois.
Clémentine Collette: samples, programmation, basse, voix /Cloé Defossez: guitare, basse, recording, voix /Isabelle Rocher: batterie, voix sont les délirantes protagonistes de la pièce electro-funk-rock irrésistiblement loufoque présentée en cette belle soirée de septembre, avec comme sponsor principal les survêtements Adidas aux teintes vives.
Clémentine, aka Dj Clemix: "bonswar, bon peuple de Saint-Gilles, nous sommes Hands up Boys!, nous allons vous interpréter some sad and some happy songs!"
' Take me in your car', for a ride.
Maintenant? OK, mais la bagnole n'est pas assurée, le dernier contrôle technique date de juin 2004, les pneumatiques sont lisses, et hier soir , Godefroid, après absorption de divers liquides au taux d'alcool variable, a maculé la banquette arrière de déjections pas trop appétissantes...
Une chose est sûre cet electro/garage/rap décoiffe méchant, les nanas sont hilarantes et la mixture proposée invite petons et fessiers à la balance.
' Hands up boys' mieux que les Marx Brothers, Chicks on Speed, Bikini Kill, Betty ou autres riot grrrls !
Un second degré tonique ' Rock U' , au paradis des moustachus t'as Freddie Mercury qui fait des bonds, Saint-Pierre, je veux jouer avec les Hands up boys...
...Buddy you're a boy make a big noise
Playin' in the street gonna be a big man some day..
We will, we will rock you!...
Le mince filet de Cloé amorce ' This sparkle in your eye', on a tous les yeux pétillants!
' At the bus stop' , sexy comme Marilyn Monroe draguant Don Murray.
Un funk synthétique voyant Miss du Trèfle troquer sa basse contre une Gretsch rutilante, 'Funky'.
Let's go rappy rap avec un couplet en allemand, un autre en japonais et une gymnastique exotique audacieuse, amenant la judicieuse remarque de Clémentine pas salariée: on s'est même pas trompée!
Break beats sautillants pour ' Remember this one ?' , suivi d'une dance lesson de salon, ' Chacha Swing'.
Wah wah fait le clebs écrasé par le 36 fillette de Cloé.
Everybody does the Cha Cha Cha Saturday Night Fever , le Libre Air euphorique!
'Listen' avanti pour a disco rock'n roll stroll!
La suivante est une chanson d'amour.
'Besame Mucho' - ' Ne me quitte pas' - 'I just called to say I love you' ?
Non, 'Let me the time'.
Chanson d'amour, mon oeil!
Une parodie ayant failli tourner au pugilat, Isabelle, prise d'un fou rire, dialogue avec miss Defossez, la mixeuse boude, coupe tout, y va de son laïus, après s'être crêpées le chignon, les commères décident de relancer la machine, ça gueule de partout sur fond de beats bien épais mais au final: happy end, l'amour triomphe toujours!
Nouvelle lovesong, but a sad one, 'Two girls in a tune', sur fond filmique digne d'Henry Mancini ou de John Barry.
Grandiose!
La dernière et n'oubliez pas d'acheter notre EP tout frais pondu, 5 titres, 5 Euros, la pochette est gratuite, 'Happy Fucky New Year' .
Jingle bells et meilleurs voeux de Bart, non je ne suis pas malade, De Wever.
De l'electro sylvestre mais pas forestier, mon cher Maxime!
60' toniques, cocasses, un set bouillonnant, un maelstrom turbulent!
On vous quitte avec un bis groovy qu' Isabelle lance par quelques coups de baguettes jazzy avant l'arrivée d'une basse bien grasse sur fond de samples soul funk... I don't wanna say goodbye fredonnent les nénettes et pourtant elles vont nous quitter!
Fin septembre le trio va semer la bonne parole dans le Sud- Ouest, du côté de Toulouse.
Electro, foie gras et cassoulet, arrosé d'un Madiran corsé, dommage que Nougaro ne puisse goûter à ce cocktail!
samedi 8 septembre 2012
Black Market III à l'Ace Café, Rumst, le 7 septembre 2012
Memorial Van Damme signifie pagaille sur le ring de Bruxelles, de Beersel au viaduc de Vilvorde, compte plus de 75' de trajet, olé!
Tu débarques pourtant à l'heure à Rumst où le trio de San Diego, Black Market III, doit se produire à l'Ace Café.
Chris, le patron, signale que le concert débutera vers 20h 45'. Le bikers'café n'affichera pas complet au moment du kick off, en plus de la réunion athlétique, les sportifs de salon peuvent zapper sur la partie Wales- Belgium at the Cardiff City Stadium.
Black Market III
ce nom ne te dit peut-être pas grand chose, mais quand on te soufflera que l'instigateur du projet a les traits de Scottie ‘Mad Dog’ Blinn ( vocals, guitars), le frontman des méchants Mississippi Mudsharks, que tu vis par une belle soirée de septembre 2006 enflammer le défunt Beersel Blues-Rock Festival, tu comprendras aussitôt que tu ne dois pas d'attendre à de la broderie de Bayeux... ça va cogner à Rumst!
Scottie s'est trouvé une équipe en jupon pas bidon, à la basse et secondes voix, Miss Roxy Coverdale, la compagne du Mad Dog , "I've been teaching her bass for a while", la madame se débrouille plutôt bien - aux drums, la jeune au gothic look, Haley Allen, une nana ayant suivi des cours chez Brian "Nucci" Cantrell ( Tom Brosseau, Angela Correa, Lady Dottie and the Diamonds, The Archtones, et des centaines d'autres bands californiens), la petite tape juste et efficace, no-nonsense est son motto!
Branche d'activité?
American roots, dirty blues, some boogie , garage, grease punk!
Départ 500 Miles d'Indianapolis avec l'instrumental ' Rumble', ta grenadine fait des bons sur le comptoir, le compte-tour du bolide est dans le rouge, il n'a même pas fait un tour d'échauffement, ça promet!
Roxy lance immédiatement la suivante, un punk/rock bien gras, 'If I can hold' ( des DFX2), le timbre rageur de Scottie et la rythmique en béton tuent.
Braves gens, next one is for a buddy, Freddie, l'ex-tête pensante de Rootsville qui n'avait plus assisté à un concert depuis deux ans, il a l'air en pleine forme et semble avoir très soif ce soir, ' 'All I can do is cry' , un country pleurnicheur que tu retrouves sur leur première plaque ' Songs that shake the cage'.
Un des native San Diegans les plus connus se nomme Tom Waits , je sais il y a eu Frank Zappa, Eddie Vedder, le billionaire en dollars, Charles Brandes, Julia Bond, l' actrice porno ou Raquel Welsh et Cameron Diaz... mais pour nous, la star c'est Thomas Alan Waits, voici son poisseux 'Hoist that rag'.
Scottie dépose sa Gretsch pour ramasser un autre jouet, sa tendre épouse aux vocals pour ' Hang you from the Heavens', une plage aussi romantique qu'un titre des Slits.
Changement de cap, direction Chicago et le blues de Magic Sam, 'All your love' en duo vocal conjugal.
One, two, three, four...un rock métallique qui cingle, ' Psych Ward' , les nurses auront bien du mal à essayer de calmer ces déments!
Je sue comme un porc et j'ai une de ces soifs, it's time for a sip of beer.
Me semble reconnaître cette gentille mélodie légèrement grunge .. My girl, my girl, don't lie to me, Tell me where did you sleep last night...
Nirvana ' Where did you sleep last night'.
Vachement convaincant!
Any Social Distortion fans dans le poulailler?
Anita, Rita, Betty et une petite rouquine dont j'ai oublié le nom s'époumonent... Yeah!
Le marché noir balance le dépravé ' Bad Luck' , 1992 était une bonne année pour l'American punk!
Fin du premier set et courte pause permettant le ravitaillement.
This one is for you, Chris, un second Tom Waits, ' Lucinda', interprété à la façon des Pine Box Boys chantonnant une murder ballad des Appalaches, enchaînement sur le Tom Waits numéro trois, ' Ain't goin' down to the well', superbe titre!
Une version Clashienne du ' I fought the law' de Sonny Curtis des Crickets puis un petit country punk allègre et remuant, ' On this road' et pourquoi pas un boogie blues texan ' Love the world' de Jimmy Vaughan, ex Fabulous Thunderbirds.
Le curfew time est imminent, maybe a couple more?
Aucun problème, fiston, envoie la marchandise!
This is Roxy's favorite tune: ' Going down'!
Des étincelles jaillissent de la Gretsch et les filles dévalent la pente à toute allure, garez- vous, bonnes gens!
On achève la messe par le negro -spiritual qui clôture l' album, ' O Mary don't you weep', on la dédie à Whiskie Willie ( Greg Willis) avec lequel je jouais dans les Mississippi Mudsharks et qui a encore fait partie d'Iron Butterfly.
Un concert sulfureux qui demande un bis!
Chris, it is almost half past ten, are you ready to fight the law again, tes clients insistent pour un rappel!
Vous avez ma bénédiction et, comme Iggy, je dis: fuck the police!
Un dernier country rock galopant avant l'ultime pintje et le retour vers la capitale.
Les Black Market III restent dans le coin pendant un petit temps, ils se produiront notamment au Bromfiets (Bonheiden), au Spirit ( Verviers) et reviennent le 30 septembre à l'Ace Café!
Tu débarques pourtant à l'heure à Rumst où le trio de San Diego, Black Market III, doit se produire à l'Ace Café.
Chris, le patron, signale que le concert débutera vers 20h 45'. Le bikers'café n'affichera pas complet au moment du kick off, en plus de la réunion athlétique, les sportifs de salon peuvent zapper sur la partie Wales- Belgium at the Cardiff City Stadium.
Black Market III
ce nom ne te dit peut-être pas grand chose, mais quand on te soufflera que l'instigateur du projet a les traits de Scottie ‘Mad Dog’ Blinn ( vocals, guitars), le frontman des méchants Mississippi Mudsharks, que tu vis par une belle soirée de septembre 2006 enflammer le défunt Beersel Blues-Rock Festival, tu comprendras aussitôt que tu ne dois pas d'attendre à de la broderie de Bayeux... ça va cogner à Rumst!
Scottie s'est trouvé une équipe en jupon pas bidon, à la basse et secondes voix, Miss Roxy Coverdale, la compagne du Mad Dog , "I've been teaching her bass for a while", la madame se débrouille plutôt bien - aux drums, la jeune au gothic look, Haley Allen, une nana ayant suivi des cours chez Brian "Nucci" Cantrell ( Tom Brosseau, Angela Correa, Lady Dottie and the Diamonds, The Archtones, et des centaines d'autres bands californiens), la petite tape juste et efficace, no-nonsense est son motto!
Branche d'activité?
American roots, dirty blues, some boogie , garage, grease punk!
Départ 500 Miles d'Indianapolis avec l'instrumental ' Rumble', ta grenadine fait des bons sur le comptoir, le compte-tour du bolide est dans le rouge, il n'a même pas fait un tour d'échauffement, ça promet!
Roxy lance immédiatement la suivante, un punk/rock bien gras, 'If I can hold' ( des DFX2), le timbre rageur de Scottie et la rythmique en béton tuent.
Braves gens, next one is for a buddy, Freddie, l'ex-tête pensante de Rootsville qui n'avait plus assisté à un concert depuis deux ans, il a l'air en pleine forme et semble avoir très soif ce soir, ' 'All I can do is cry' , un country pleurnicheur que tu retrouves sur leur première plaque ' Songs that shake the cage'.
Un des native San Diegans les plus connus se nomme Tom Waits , je sais il y a eu Frank Zappa, Eddie Vedder, le billionaire en dollars, Charles Brandes, Julia Bond, l' actrice porno ou Raquel Welsh et Cameron Diaz... mais pour nous, la star c'est Thomas Alan Waits, voici son poisseux 'Hoist that rag'.
Scottie dépose sa Gretsch pour ramasser un autre jouet, sa tendre épouse aux vocals pour ' Hang you from the Heavens', une plage aussi romantique qu'un titre des Slits.
Changement de cap, direction Chicago et le blues de Magic Sam, 'All your love' en duo vocal conjugal.
One, two, three, four...un rock métallique qui cingle, ' Psych Ward' , les nurses auront bien du mal à essayer de calmer ces déments!
Je sue comme un porc et j'ai une de ces soifs, it's time for a sip of beer.
Me semble reconnaître cette gentille mélodie légèrement grunge .. My girl, my girl, don't lie to me, Tell me where did you sleep last night...
Nirvana ' Where did you sleep last night'.
Vachement convaincant!
Any Social Distortion fans dans le poulailler?
Anita, Rita, Betty et une petite rouquine dont j'ai oublié le nom s'époumonent... Yeah!
Le marché noir balance le dépravé ' Bad Luck' , 1992 était une bonne année pour l'American punk!
Fin du premier set et courte pause permettant le ravitaillement.
This one is for you, Chris, un second Tom Waits, ' Lucinda', interprété à la façon des Pine Box Boys chantonnant une murder ballad des Appalaches, enchaînement sur le Tom Waits numéro trois, ' Ain't goin' down to the well', superbe titre!
Une version Clashienne du ' I fought the law' de Sonny Curtis des Crickets puis un petit country punk allègre et remuant, ' On this road' et pourquoi pas un boogie blues texan ' Love the world' de Jimmy Vaughan, ex Fabulous Thunderbirds.
Le curfew time est imminent, maybe a couple more?
Aucun problème, fiston, envoie la marchandise!
This is Roxy's favorite tune: ' Going down'!
Des étincelles jaillissent de la Gretsch et les filles dévalent la pente à toute allure, garez- vous, bonnes gens!
On achève la messe par le negro -spiritual qui clôture l' album, ' O Mary don't you weep', on la dédie à Whiskie Willie ( Greg Willis) avec lequel je jouais dans les Mississippi Mudsharks et qui a encore fait partie d'Iron Butterfly.
Un concert sulfureux qui demande un bis!
Chris, it is almost half past ten, are you ready to fight the law again, tes clients insistent pour un rappel!
Vous avez ma bénédiction et, comme Iggy, je dis: fuck the police!
Un dernier country rock galopant avant l'ultime pintje et le retour vers la capitale.
Les Black Market III restent dans le coin pendant un petit temps, ils se produiront notamment au Bromfiets (Bonheiden), au Spirit ( Verviers) et reviennent le 30 septembre à l'Ace Café!
jeudi 6 septembre 2012
Hannah Cohen - Leif Vollebekk à La Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 5 septembre 2012
Naomi Campbell, Carla Bruni, Karen Elson, Zazie, Milla Jovovich, Micky Green, Abbey Lee Kershaw, Grace Jones, Amanda Lear, Kate Moss... et depuis peu Hannah Cohen, il n'y a pas que des mecs tapant dans une balle, toutes dimensions confondues ( Yannick Noah, Basile Boli, John McEnroe, Paul Gasgoigne, Kevin Keegan, Emmanuel Petit..) qui s'essayent à la chanson, ça fait un bail que les top-models enregistrent des disques, parfois avec succès.
Tu crois que La Rotonde affichera complet pour la venue de la belle Hannah... perdu, petit, un demi-théâtre( assis)!
Le support est assuré par Leif Vollebekk !
Tu veux dire vollenbak?
Non, Jojo, Vollebekk, un singer-songwriter Canadien ( Montréal) qui se souvient être passé aux Nuits Bota avant Sam Amidon et, en cette même année 2011, il a fait un crochet par Dour.
Un album: ' Inland' ( 2010), mais il jouera plusieurs compositions prévues pour une rondelle devant sortir cette année, elle sera produite par Howard Bilerman.
Créneau: du folk Dylanesque , jeu de guitare nerveux et lignes d'harmonica incisives, porté par une voix convaincante, moins nasillarde que celle de Tonton Bob, certains citent Jeff Buckley, Patrick Watson et Nick Cave, pas que ces artistes soient dotés d'un timbre similaire, mais on peut comprendre les rapprochements.
Ce petit gars fait preuve d'un beau tonus, il ne tient pas en place, Ivo a toutes les peines du monde à le cadrer dans sa focale, il le compare volontiers à Jim Carey, un autre smoelentrekker.
Quarante minutes, six titres, personne ne s'est ennuyé, Leif a du culot et n'a pas peur d'entamer une conversation avec le public, bref, un mec sympa et doué.
Pas de setlist et une majorité de nouvelles plages qu'on qualifiera de heartfelt, donc, ne compte pas lire une succession de titres.
Un premier morceau with some storyish lyrics (déjà une belle image pleine de senteurs corporelles.. the subway sweet perfume ..) sur fond d'acoustic folky guitar et quelques soupirs de mouth harp.
Next one is about good advices, toujours aussi narrative, puis an old folk song traficotée pour en faire un blues mordant 'Cairo Blues'.
Parfois je me produis avec band, voici mon titre le plus rock'n roll!
Il a pas tort, le truc déménage et ses ragged vocals sentent les bars enfumés.
Il délaisse son acoustique pour virer électricité mais ce sera un downtempo passionné pour terminer par '1921', pendant lequel il caresse sa guitare d'un archet avant de lancer la machine à loops.
Public conquis par ce jeune homme expressif et talentueux.
21:00 Hannah Cohen on the catwalk!
Elle est grande, des jambes interminables, une taille fine, le tout mis en valeur par une longue robe d'un jaune/ vert presque transparent , un visage photogénique, tout en elle respire la classe!
Pendant qu'elle ramasse une acoustique, l'excellent Josh Kaufman, paraissant bien petit à ses côtés, prend place sur un siège, il doit assurer le fond musical ( guitare électrique, claviers) derrière les complaintes mélancoliques de la petite-fille du poète Bertie Rodgers, un ami de Dylan Thomas.
Josh nous rappellera son passage à l'Orangerie, il y a quelques mois, il accompagnait Josh Ritter.
Après les habituels éloges pour La Rotonde, what a marvelous venue, Miss Cohen démarre le set par 'Carry you under', une des plages de son unique album, ' Child Bride'.
Une voix vulnérable et intense à la fois, tu penses à Mazzy Star, Heather Nova ou à Margo Timmins des Cowboy Junkies.
L'accompagnement sobre de la Guild de Josh sied à merveille au ton romanesque de la sombre mélodie.
Une première séance de tuning prolongée, she is a debutant, suivie d'un sourire éclatant , c'est parti pour le feutré et serein ' Don't say', un murmure séduisant et gently picked chords , Bruxelles est sous le charme!
Next one is about being frustrated , 'If you tried', de superbes effets de guitare en glissando.
Retour au CD avec 'Say Anything' , une ballade élégiaque , suivie d'une reprise de Neil Young, ' Transformer Man', chantée en duo avec le minuscule Leif Vollebekk.
Toujours cette exquise maladresse pour accorder sa guitare, elle réussira même à faire choir tous les accessoires à ses pieds, elle réagit par un sourire de petite fille prise en faute, l'assistance lui pardonnera tout.
Le hit triste, qui réussirait à faire pleurer Hannibal Lecter ou Jack the Ripper, 'The Crying Game', puis le minimaliste ' Sunrise', pendant lequel Josh chatouille un mini- clavier et que la belle orne de fingersnaps discrets.
Maybe you 've seen the depressive video-clip we made for ' Sorry', mais ne vous en faites pas trop, Im not suicidal, même si la lente et plaintive valse baigne dans un climat de spleen et de découragement baudelairiens.
....l'Angoisse atroce, despotique, sur mon crâne incliné plante son drapeau noir....
Bois un coup, Charles ça va passer!
Merci, Bruxelles, good night!
A peine 40' , mais elles furent captivantes.
Elle revient pour un rappel, précédé du.. sorry, I have to tune again..., un ultime croon délicat et sophistiqué. ( 'Shadows' ?).
Tu crois que La Rotonde affichera complet pour la venue de la belle Hannah... perdu, petit, un demi-théâtre( assis)!
Le support est assuré par Leif Vollebekk !
Tu veux dire vollenbak?
Non, Jojo, Vollebekk, un singer-songwriter Canadien ( Montréal) qui se souvient être passé aux Nuits Bota avant Sam Amidon et, en cette même année 2011, il a fait un crochet par Dour.
Un album: ' Inland' ( 2010), mais il jouera plusieurs compositions prévues pour une rondelle devant sortir cette année, elle sera produite par Howard Bilerman.
Créneau: du folk Dylanesque , jeu de guitare nerveux et lignes d'harmonica incisives, porté par une voix convaincante, moins nasillarde que celle de Tonton Bob, certains citent Jeff Buckley, Patrick Watson et Nick Cave, pas que ces artistes soient dotés d'un timbre similaire, mais on peut comprendre les rapprochements.
Ce petit gars fait preuve d'un beau tonus, il ne tient pas en place, Ivo a toutes les peines du monde à le cadrer dans sa focale, il le compare volontiers à Jim Carey, un autre smoelentrekker.
Quarante minutes, six titres, personne ne s'est ennuyé, Leif a du culot et n'a pas peur d'entamer une conversation avec le public, bref, un mec sympa et doué.
Pas de setlist et une majorité de nouvelles plages qu'on qualifiera de heartfelt, donc, ne compte pas lire une succession de titres.
Un premier morceau with some storyish lyrics (déjà une belle image pleine de senteurs corporelles.. the subway sweet perfume ..) sur fond d'acoustic folky guitar et quelques soupirs de mouth harp.
Next one is about good advices, toujours aussi narrative, puis an old folk song traficotée pour en faire un blues mordant 'Cairo Blues'.
Parfois je me produis avec band, voici mon titre le plus rock'n roll!
Il a pas tort, le truc déménage et ses ragged vocals sentent les bars enfumés.
Il délaisse son acoustique pour virer électricité mais ce sera un downtempo passionné pour terminer par '1921', pendant lequel il caresse sa guitare d'un archet avant de lancer la machine à loops.
Public conquis par ce jeune homme expressif et talentueux.
21:00 Hannah Cohen on the catwalk!
Elle est grande, des jambes interminables, une taille fine, le tout mis en valeur par une longue robe d'un jaune/ vert presque transparent , un visage photogénique, tout en elle respire la classe!
Pendant qu'elle ramasse une acoustique, l'excellent Josh Kaufman, paraissant bien petit à ses côtés, prend place sur un siège, il doit assurer le fond musical ( guitare électrique, claviers) derrière les complaintes mélancoliques de la petite-fille du poète Bertie Rodgers, un ami de Dylan Thomas.
Josh nous rappellera son passage à l'Orangerie, il y a quelques mois, il accompagnait Josh Ritter.
Après les habituels éloges pour La Rotonde, what a marvelous venue, Miss Cohen démarre le set par 'Carry you under', une des plages de son unique album, ' Child Bride'.
Une voix vulnérable et intense à la fois, tu penses à Mazzy Star, Heather Nova ou à Margo Timmins des Cowboy Junkies.
L'accompagnement sobre de la Guild de Josh sied à merveille au ton romanesque de la sombre mélodie.
Une première séance de tuning prolongée, she is a debutant, suivie d'un sourire éclatant , c'est parti pour le feutré et serein ' Don't say', un murmure séduisant et gently picked chords , Bruxelles est sous le charme!
Next one is about being frustrated , 'If you tried', de superbes effets de guitare en glissando.
Retour au CD avec 'Say Anything' , une ballade élégiaque , suivie d'une reprise de Neil Young, ' Transformer Man', chantée en duo avec le minuscule Leif Vollebekk.
Toujours cette exquise maladresse pour accorder sa guitare, elle réussira même à faire choir tous les accessoires à ses pieds, elle réagit par un sourire de petite fille prise en faute, l'assistance lui pardonnera tout.
Le hit triste, qui réussirait à faire pleurer Hannibal Lecter ou Jack the Ripper, 'The Crying Game', puis le minimaliste ' Sunrise', pendant lequel Josh chatouille un mini- clavier et que la belle orne de fingersnaps discrets.
Maybe you 've seen the depressive video-clip we made for ' Sorry', mais ne vous en faites pas trop, Im not suicidal, même si la lente et plaintive valse baigne dans un climat de spleen et de découragement baudelairiens.
....l'Angoisse atroce, despotique, sur mon crâne incliné plante son drapeau noir....
Bois un coup, Charles ça va passer!
Merci, Bruxelles, good night!
A peine 40' , mais elles furent captivantes.
Elle revient pour un rappel, précédé du.. sorry, I have to tune again..., un ultime croon délicat et sophistiqué. ( 'Shadows' ?).
Buford (Atlanta), le singer-songwriter Joe South décède à 72 ans, le 5 septembre 2012
Joseph Souter, né à Atlanta le 28 février 1940, deviendra Joe South en 1957, lorsque démarre sa carrière musicale en tant que guitariste country.
En 1957 il fait partie du Pete Drake's band, the group failed to record, mais se fait un nom, le steel-guitarist, Pete Drake, ira faire carrière à Nashville ( il jouera avec Elvis Presley).
Un an plus tard Joe South sort un premier disque, le 45 tours "The Purple People Eater Meets the Witch Doctor", n° 47 dans les US charts.
C'est le début d'une intéressante carrière comme session musician ( Bob Dylan ( il est crédité sur 'Blonde on Blonde'), Aretha Franklin, Jerry Reed, Ray Stevens, Simon & Garfunkel...
Entretemps il compose, deux de ses titres sont repris par Gene Vincent.
Ses talents de compositeur enfin reconnus, il écrit le tube gigantesque 'Hush' initialement pour Billy Joe Royal, en 1967, mais Deep Purple relance le titre en 1968, un double succès.
Un second hit gigantesque en 1971 , la country romance 'I never promised you a rose garden' pour Lynn Anderson, it topped the country charts for numerous weeks.
Bien sûr, Joe South sera éternellement associé à son propre hit 'Games People Play' sorti en 1968 ( Song of the Year).
En 1971, après le suicide de son frère, Tommy, qui l'accompagnait aux drums, Joe South, dépressif, se retire pendant tout un temps du music business.
Il reviendra en 1975/ 76 et sortira deux derniers albums studio ' Midnight Rainbows' et You're the Reason'.
Ce 5 septembre, le singer-songwriter devait s'éteindre, victime d'une crise cardiaque.
En 1957 il fait partie du Pete Drake's band, the group failed to record, mais se fait un nom, le steel-guitarist, Pete Drake, ira faire carrière à Nashville ( il jouera avec Elvis Presley).
Un an plus tard Joe South sort un premier disque, le 45 tours "The Purple People Eater Meets the Witch Doctor", n° 47 dans les US charts.
C'est le début d'une intéressante carrière comme session musician ( Bob Dylan ( il est crédité sur 'Blonde on Blonde'), Aretha Franklin, Jerry Reed, Ray Stevens, Simon & Garfunkel...
Entretemps il compose, deux de ses titres sont repris par Gene Vincent.
Ses talents de compositeur enfin reconnus, il écrit le tube gigantesque 'Hush' initialement pour Billy Joe Royal, en 1967, mais Deep Purple relance le titre en 1968, un double succès.
Un second hit gigantesque en 1971 , la country romance 'I never promised you a rose garden' pour Lynn Anderson, it topped the country charts for numerous weeks.
Bien sûr, Joe South sera éternellement associé à son propre hit 'Games People Play' sorti en 1968 ( Song of the Year).
En 1971, après le suicide de son frère, Tommy, qui l'accompagnait aux drums, Joe South, dépressif, se retire pendant tout un temps du music business.
Il reviendra en 1975/ 76 et sortira deux derniers albums studio ' Midnight Rainbows' et You're the Reason'.
Ce 5 septembre, le singer-songwriter devait s'éteindre, victime d'une crise cardiaque.
Décès de Jos Steen , le Captain Beefheart flamand, le 4 septembre 2012
Jos Steen, un personnage surréaliste, s'est éteint dans sa petite maison ardennaise mardi matin!
L'enfant terrible de la scène flamande était non seulement un musicien imprévisible ( la hantise de certains organisateurs de concerts), mais aussi écrivain, poète, artiste dada et dessinateur.
Le bluesman excentrique, dont le timbre rauque se rapproche d'un Howling Wolf ou d'un Captain Beefheart sevré à la trappiste, aura laissé une oeuvre discographique hétéroclite que les meilleurs encyclopédistes ne peuvent dresser.
Certains ont essayé et ont retrouvé quelques traces de son travail de jeunesse: ' Jos Steen, the early works' - ' Compositions for guitar: 1968- 1986' - 'Jos Steen plays the Beatles' - ‘Van Toeten Noch Blazen’ & ‘Nice Out of Tuned Guitar Music’ rec.1970-1990 - ‘De Kollektieve Zelfmoord / Le Suicide Collectif’’ rec. 1984 – 1987 - ‘The China Pig Blues Band’ rec. 1987 – 1991... ils en recensent plus ou moins 35!
Le dernier, un duo avec Geneviève Dartevelle, ' Hard Boiled Blues', lui a permis de remonter sur scène, un exercice que le barbu détestait.
D'une extrême timidité, le plus souvent, il se présentait face au public bourré comme 10 Polonais ayant vidé des hectolitres de mauvais Slivovitz et produisait des weird sounds avec sa guitare en la frottant d'un bottleneck, quand il n'attachait pas un élastique ou un pan de bretelles à ses cordes en tirant dessus comme un forcené ( cf. un concert mémorable à l'AB avant Thurston Moore) , d'autre fois il expérimentait avec un aspirateur, improvisait avec des casseroles, bref, ce mec est à classer dans la catégorie des génies incompris, au même titre qu'un Zappa ou Karlheinz Stockhausen.
Geneviève Dartevelle qui l'a souvent accompagné sur scène donnait une image complètement différente de l'homme quelle présentait comme charmant, aimable, à l'écoute d'autrui, mais aussi terriblement inhibé, son manque de confiance en soi semblait maladif!
Une figure unique, un des derniers hommes libres, nous a quittés!
L'enfant terrible de la scène flamande était non seulement un musicien imprévisible ( la hantise de certains organisateurs de concerts), mais aussi écrivain, poète, artiste dada et dessinateur.
Le bluesman excentrique, dont le timbre rauque se rapproche d'un Howling Wolf ou d'un Captain Beefheart sevré à la trappiste, aura laissé une oeuvre discographique hétéroclite que les meilleurs encyclopédistes ne peuvent dresser.
Certains ont essayé et ont retrouvé quelques traces de son travail de jeunesse: ' Jos Steen, the early works' - ' Compositions for guitar: 1968- 1986' - 'Jos Steen plays the Beatles' - ‘Van Toeten Noch Blazen’ & ‘Nice Out of Tuned Guitar Music’ rec.1970-1990 - ‘De Kollektieve Zelfmoord / Le Suicide Collectif’’ rec. 1984 – 1987 - ‘The China Pig Blues Band’ rec. 1987 – 1991... ils en recensent plus ou moins 35!
Le dernier, un duo avec Geneviève Dartevelle, ' Hard Boiled Blues', lui a permis de remonter sur scène, un exercice que le barbu détestait.
D'une extrême timidité, le plus souvent, il se présentait face au public bourré comme 10 Polonais ayant vidé des hectolitres de mauvais Slivovitz et produisait des weird sounds avec sa guitare en la frottant d'un bottleneck, quand il n'attachait pas un élastique ou un pan de bretelles à ses cordes en tirant dessus comme un forcené ( cf. un concert mémorable à l'AB avant Thurston Moore) , d'autre fois il expérimentait avec un aspirateur, improvisait avec des casseroles, bref, ce mec est à classer dans la catégorie des génies incompris, au même titre qu'un Zappa ou Karlheinz Stockhausen.
Geneviève Dartevelle qui l'a souvent accompagné sur scène donnait une image complètement différente de l'homme quelle présentait comme charmant, aimable, à l'écoute d'autrui, mais aussi terriblement inhibé, son manque de confiance en soi semblait maladif!
Une figure unique, un des derniers hommes libres, nous a quittés!
mercredi 5 septembre 2012
Piet Van den Heuvel & Band, Candelaershuys, Uccle, le 4 septembre 2012
Openingconcert au Candelaershuys avec le retour de Piet Van den Heuvel, flanqué d'un nouveau band, pour la présentation de son dernier CD, untitled yet, à moins que Piet ne lui donne le nom du premier single, 'Fishes in the deep blue sea'.
C'est en septembre 2007, dans la même coquette bourgeoise de l'Avenue Brugmann, que tu vis Piet Van den Heuvel. A l'époque, il déballait son premier effort solo: ' Meanwhile at the Moon Parlor'.
Tu calcules... cinq ans d'intervalle entre deux efforts discographiques, ce mec est du genre bradypus variegatus à gorge brune!
Ben, non, plutôt a busy bee, il compose pour des grands de la scène nationale: Bart Peeters, Viktor Lazlo, Roland, Guy Swinnen, Clouseau, Eddy Wally, Yasmine, Sofie & So Four etc..., en tant que session musician ou backing vocalist, tu le retrouves aux côtés d' Axl Peleman, Anna Domino, Blue Blot, Arno, Dirk Blanchart, Nona Mez, les Scabs et euh.. Sandra Kim e.a.!
En n'oubliant pas de mentionner ses débuts tonitruants: Scooter, puis Catalog of Cool, tu te rends compte que tu vas assister à un concert d'un gars qui a écrit quelques belles pages de l'histoire du pop & rock en Belgique.
Du band vu en 2007 ne subsiste que l'ami de toujours, le pianiste/ claviériste:/vocaliste exceptionnel, Mike Smeulders, vu il y a quelques mois avec le transalpin Renzo Ruggieri.
Aux guitares, mandoline, lapsteel, un autre crack, David Piedfort (Blanche) - à la basse, le vétéran de Herentals, Bart Buls ( Calvin Owens, Helder, Admiral Freebee...) - aux drums, le petit jeune, Pieter Doms ( Humb, Yield, Ella Ray..) et enfin, seconde voix et shakers, Sammi Van den Heuvel, ( nice) daughter of ...
20h30', on aura droit à un récital intimiste, une douzaine d'égarés occupent l'espace réservé aux concerts.
Trop tôt dans la saison, bourses vides après les vacances, stress de la rentrée...?
Cela ne freinera pas l'ardeur de la demi -douzaine de saltimbanques ayant investi le podium, le set sera, en tous points, fascinant.
D'ailleurs De la Colline nous rappelle l'anecdote des débuts new-yorkais de Police devant une assistance réduite à trois unités, Sting est venu leur demander de décliner leur identité, ils seront mentionnés lorsqu'il écrira ses mémoires.
' Better wake up soon', de l'album précédent, ouvre le bal.
De l'americana, aux relents New-Orleans à la Dr. John, avec une première fugue solitaire de Mr Piedfort.
Le ton est donné!
Changement de matériau, à la slide, le countrysant 'Love's Alphabet'.
La voix mûre de Piet est parfaite, les backings de la petite ajoutent la touche féminine qui convient et l'arrière-plan musical est irréprochable, avec P Van Sant et Bruce Bherman, Piet Van den Heuvel est ce qui se fait de mieux en roots music made in Vlaanderen.
Een, twee, drie... vous êtes quinze dans la salle, plus le technicien. D'accord, Gerrit et Luc Toogenblik sont arrivés, late, as usual remarque Steven!
Une valse, accordéon en goguette, 'Every now and then', puis le mélancolique 'No Tomorrows' qui sonne Crosby & Nash ou Doobie Brothers.
David ramasse une mandoline, Piet présente la ballade' Romeo got stuck' .
Tu compares pas?
Si tu veux, les Eagles, ça te va?
Une nouvelle lovesong ' Room for two' précède ' She goes to my head', pour lequel David maniera la lapsteel , un fond vaudou te rappelant au bon souvenir de Redbone ou de Les Dudek, un fabuleux guitariste ayant collaboré avec Steve Miller ou Stevie Nicks.
' All about boys & girls', ça a pas été facile et ça a pris du temps, mais j'ai réussi à convaincre Sammy de chanter en lead singer, j'ai écrit ce folkpop subtil en pensant à elle.
Nous, on pense à Carole King ou Janis Ian!
Beau!
Let's go acoustic, Uccle!
Le feutré ' First full moon' suivi de 'Sunshine and love' carrément unplugged.
Deux superbes morceaux.
' Billie' a une histoire, je rangeais mon grenier et par hasard, je ramasse une boîte de chez Bata dans laquelle traînaient une trentaine de cassettes audio, des trucs que j'avais modelé il doit y avoir 28/29 ans, j'écoute, le plus souvent l'enregistrement s'est mué en panade inaudible, mais je retrouve ce titre fragile, 'Billie', après un décrassage et une couche de vernis, on vous le joue ce soir.
Comme percussions, un xylophone enfantin tenu par dochter lief, quant à Pieter il reçoit une basse.
Retour à l'électricité: 'Fishes in the deep blue sea' , du funk tonique.
Second titre pour Sam, qui collectionne les pompes, le bluesy ' New Shoes' de Paolo Nuttini.
Talentueuse enfant!
Un country rock agité, datant de 2007: ' Half past time' et pour mettre fin à cet impeccable set de 80 minutes, ' Big Wheels' un Southern rock aussi percutant que du Allman Brothers Band.
Clap, clap, clap... fois quinze!
Merci Uccle, vous êtes gentils, en cadeau Bonux vous avez droit à une rengaine que j'ai composée juste après ma première communion: 'You'.
Les Vespas sont de sortie, le band rocke à mort pendant que des flashes te traversent l'esprit... Kim Wilde 'Kids in America' , d'autres Belges, The Bet ' Don't talk to the liar' - The Machines ' Don't be cruel' ...oh la la la, quelle époque!
On va pas se quitter en pleurant, retour au 21ème siècle, voici ' Way Past Pumpkin' Time' , raffiné comme du Boz Scaggs.
Le 6 septembre, Piet Van den Heuvel and Band, plus quelques invités ( Kathleen Vandenhoudt, Pascale Michiels et Tom Van Stiphout) se produiront à la salle Roma ( Antwerpen).
C'est en septembre 2007, dans la même coquette bourgeoise de l'Avenue Brugmann, que tu vis Piet Van den Heuvel. A l'époque, il déballait son premier effort solo: ' Meanwhile at the Moon Parlor'.
Tu calcules... cinq ans d'intervalle entre deux efforts discographiques, ce mec est du genre bradypus variegatus à gorge brune!
Ben, non, plutôt a busy bee, il compose pour des grands de la scène nationale: Bart Peeters, Viktor Lazlo, Roland, Guy Swinnen, Clouseau, Eddy Wally, Yasmine, Sofie & So Four etc..., en tant que session musician ou backing vocalist, tu le retrouves aux côtés d' Axl Peleman, Anna Domino, Blue Blot, Arno, Dirk Blanchart, Nona Mez, les Scabs et euh.. Sandra Kim e.a.!
En n'oubliant pas de mentionner ses débuts tonitruants: Scooter, puis Catalog of Cool, tu te rends compte que tu vas assister à un concert d'un gars qui a écrit quelques belles pages de l'histoire du pop & rock en Belgique.
Du band vu en 2007 ne subsiste que l'ami de toujours, le pianiste/ claviériste:/vocaliste exceptionnel, Mike Smeulders, vu il y a quelques mois avec le transalpin Renzo Ruggieri.
Aux guitares, mandoline, lapsteel, un autre crack, David Piedfort (Blanche) - à la basse, le vétéran de Herentals, Bart Buls ( Calvin Owens, Helder, Admiral Freebee...) - aux drums, le petit jeune, Pieter Doms ( Humb, Yield, Ella Ray..) et enfin, seconde voix et shakers, Sammi Van den Heuvel, ( nice) daughter of ...
20h30', on aura droit à un récital intimiste, une douzaine d'égarés occupent l'espace réservé aux concerts.
Trop tôt dans la saison, bourses vides après les vacances, stress de la rentrée...?
Cela ne freinera pas l'ardeur de la demi -douzaine de saltimbanques ayant investi le podium, le set sera, en tous points, fascinant.
D'ailleurs De la Colline nous rappelle l'anecdote des débuts new-yorkais de Police devant une assistance réduite à trois unités, Sting est venu leur demander de décliner leur identité, ils seront mentionnés lorsqu'il écrira ses mémoires.
' Better wake up soon', de l'album précédent, ouvre le bal.
De l'americana, aux relents New-Orleans à la Dr. John, avec une première fugue solitaire de Mr Piedfort.
Le ton est donné!
Changement de matériau, à la slide, le countrysant 'Love's Alphabet'.
La voix mûre de Piet est parfaite, les backings de la petite ajoutent la touche féminine qui convient et l'arrière-plan musical est irréprochable, avec P Van Sant et Bruce Bherman, Piet Van den Heuvel est ce qui se fait de mieux en roots music made in Vlaanderen.
Een, twee, drie... vous êtes quinze dans la salle, plus le technicien. D'accord, Gerrit et Luc Toogenblik sont arrivés, late, as usual remarque Steven!
Une valse, accordéon en goguette, 'Every now and then', puis le mélancolique 'No Tomorrows' qui sonne Crosby & Nash ou Doobie Brothers.
David ramasse une mandoline, Piet présente la ballade' Romeo got stuck' .
Tu compares pas?
Si tu veux, les Eagles, ça te va?
Une nouvelle lovesong ' Room for two' précède ' She goes to my head', pour lequel David maniera la lapsteel , un fond vaudou te rappelant au bon souvenir de Redbone ou de Les Dudek, un fabuleux guitariste ayant collaboré avec Steve Miller ou Stevie Nicks.
' All about boys & girls', ça a pas été facile et ça a pris du temps, mais j'ai réussi à convaincre Sammy de chanter en lead singer, j'ai écrit ce folkpop subtil en pensant à elle.
Nous, on pense à Carole King ou Janis Ian!
Beau!
Let's go acoustic, Uccle!
Le feutré ' First full moon' suivi de 'Sunshine and love' carrément unplugged.
Deux superbes morceaux.
' Billie' a une histoire, je rangeais mon grenier et par hasard, je ramasse une boîte de chez Bata dans laquelle traînaient une trentaine de cassettes audio, des trucs que j'avais modelé il doit y avoir 28/29 ans, j'écoute, le plus souvent l'enregistrement s'est mué en panade inaudible, mais je retrouve ce titre fragile, 'Billie', après un décrassage et une couche de vernis, on vous le joue ce soir.
Comme percussions, un xylophone enfantin tenu par dochter lief, quant à Pieter il reçoit une basse.
Retour à l'électricité: 'Fishes in the deep blue sea' , du funk tonique.
Second titre pour Sam, qui collectionne les pompes, le bluesy ' New Shoes' de Paolo Nuttini.
Talentueuse enfant!
Un country rock agité, datant de 2007: ' Half past time' et pour mettre fin à cet impeccable set de 80 minutes, ' Big Wheels' un Southern rock aussi percutant que du Allman Brothers Band.
Clap, clap, clap... fois quinze!
Merci Uccle, vous êtes gentils, en cadeau Bonux vous avez droit à une rengaine que j'ai composée juste après ma première communion: 'You'.
Les Vespas sont de sortie, le band rocke à mort pendant que des flashes te traversent l'esprit... Kim Wilde 'Kids in America' , d'autres Belges, The Bet ' Don't talk to the liar' - The Machines ' Don't be cruel' ...oh la la la, quelle époque!
On va pas se quitter en pleurant, retour au 21ème siècle, voici ' Way Past Pumpkin' Time' , raffiné comme du Boz Scaggs.
Le 6 septembre, Piet Van den Heuvel and Band, plus quelques invités ( Kathleen Vandenhoudt, Pascale Michiels et Tom Van Stiphout) se produiront à la salle Roma ( Antwerpen).
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