Suikerrock fête un quart de siècle et sort le grand jeu!
Si pour le premier jour ( Tom Jones), le festival de la cité sucrière n'affiche pas complet, le programme du second soir est tout bonnement époustouflant: trois têtes d'affiche se succèderont sur la Grote Markt: Triggerfinger, Iggy Pop, Deep Purple, qui dit mieux?
Une grosse foule, évidemment!
Sur place tout est pro, bien rôdé: une impressionnante équipe de bénévoles, à boire, à manger, et même pas de pluie, c' est parfaitement agencé pour que le public assiste aux shows dans les meilleures conditions!
19h00: Triggerfinger!
Que peut-on encore ajouter à propos du trio belge?
Il casse la baraque partout où il est invité.
Triggerfinger is aan een onstuitbare opmars bezig, dixit Rockblog.NL!
Rien, ni personne, ne pourra arrêter Ruben Block: vocals & guitar/Mario Goossens: drums et Monsieur Paul: bass, sur leur chemin vers la reconnaissance internationale.
Le public n'est pas encore sorti de sa torpeur post-farniente que Ruben et ses acolytes attaquent ' I'm coming for you'.
C'est pour chacun d'entre nous qu'ils sont ici, aussi pour les malheureux qui assistent au gig à 986 mètres, alors que le playboy au costard rose saumon déplore les trous dans le Golden Circle, espace réservé aux VIP's juste en face du podium.
En Afrique du Sud on a condamné des ségrégationnistes pour moins que ça!
Grosse ambiance dès le début, Triggerfinger nous balancera une petite dizaine de titres tous plus costauds et sexy les uns que les autres.
C'est du lourd et du méchant.
Un gros numéro de Mr Block pendant ' On my knees', dans 45' on le sera tous on our knees...
L'agressif 'Short term memory love' sent bon le Howlin Wolf, et maintenant, Tienen, un morceau à propos d'un petit morceau de fruit ou de fille, c'est possible: ' Cherry'.
C'est pas de la liqueur pour vieille dame, c'est du concentré, de l'alcool titrant 95°!
Un blues: ' My baby's got a gun', nouvelle démonstration du guitariste aux rouflaquettes, pendant que Lange Pol avale un 36è café bien tassé.
L'excitant agit immédiatement, ça gicle de partout.
Enfile ton bermuda pour la séance surf: 'Love lost in love' et puis le cinglant 'All this dancin' around' pendant lequel le taquin Ruben vient titiller l'impassible bassiste pour ensuite entamer une danse épileptique.
Pas calmé, il va s'abîmer la paume en frappant les cymbales du brave Mario.
Une tuerie, ce titre!
Drum solo, virant carnaval de Rio avec Ruben et Pol en danseuses cariocas.
Une séance participative saccharose pour achever l'exercice et puis un boogie, 'First Taste', décoré de hurlements de hyènes en manque de testostérone.
La dernière, suggestive, puisque... it's about sex...: ' Is it'!
Une machine bien huilée!
20h42' Iggy & The Stooges.
A un âge où tout être normal, jouissant d'une retraite méritée, bouquine, jardine et fait des siestes de trois heures, Monsieur James Newell Osterberg, Jr., torse nu, peau fripée, muscles saillants, bondit, hurle, invective le peuple, quand il ne prend pas un bain de foule ou vous crache dessus.
Ce gars est un phénomène de cirque comme le créateur n'en façonne plus.
Tirlemont en est resté baba, du rock'n roll inaltéré et pourtant vicieux!
Un début en fanfare: 'Raw Power' , titletrack du troisième Stooges, qui seront quatre ce soir: Scott Asheton( drums) , membre fondateur, le frangin de feu Ron - James Williamson à la guitare, revenu depuis 2009- le vieux punk, Mike Watt à la basse ( fIREHOSE..) et au sax, Steve MacKay.
Des mecs qui assurent, je te jure!
...I'm a street walking cheetah
with a heart full of napalm
I'm a runaway son of the nuclear A-bomb...
Un 'Search & destroy' démoniaque, puis une accalmie ' Gimme Danger'.
Tienen, I'd like some dirty Belgians on stage for the next one...
Sont 20 à escalader le podium, un gros bordel que le manager à la voyante chemise mauve à toutes les peines à canaliser: 'Shake appeal' et shake, les touristes feront en entourant l'iguane.
Le sax embraye pour un blues, dixit James: 'I need somebody', avec bain de masse sans huiles essentielles mais avec senteurs corporelles.
Tirlemont est complètement nuts!
'1970' ..I feel alright...I feel alright...
Nous aussi, mec!
Les kids à tes côtés, plus que beurrés, entament une danse iroquoise tout en faisant gicler la Maes, ça va dégénérer, car Hans et sa madame sont pas contents, pas du tout contents!
'Fun House' les gamins l'ont compris, pas Hans et sa morue.
Le sax s'envole, Mister Watt vient se frotter les parties génitales contre un baffle, avant de lancer un solo délirant: fun house, mad house...
Iggy s'était éclipsé pour revenir de l'autre côté et amorcer le dansant ' Beyond the law' au sax collant.
En bas, c'est de plus en plus houleux: roulis, ressac, remous et pas de maître-nageur en vue.
Iggy a malgré tout décidé de faire trempette, il disparaît dans la cohue: ' Cock in my pocket'.
Le blues aux relents Doors ' Open up & bleed', Steve ayant sorti un harmonica.
Terrible morceau!
Un discours sociologique: there's no fucking democracy, and no human rights & music sucks too.... philosophie punk et voilà ' I got a right'.
Un pogo monstre à tes côtés... sales gamins, c'est plus de mon âge ces simagrées, ça cogne, ça pousse, tu dois protéger une gentille dame d'1m50 qui se cache derrière ton imposante anatomie, le foutoir total!
Et sur scène la bête s'époumone 'I wanna be your dog' et fidèle, à son image, termine par un 'No Fun' d' anthologie.
Un concert dangereux!
Et un bis pour que les malades ne prennent pas la scène d'assaut: 'Penetration'!
Enculeur de mouches!
Deep Purple mit The Neue Philharmonie Frankfurt
La dernière fois que tu croisas le Purple c'était en 2007, Lotto Arena, un concert qui ne restera pas dans les annales: un dinosaure bouffi donnant un show fonctionnaire.
Rien de tout ça en 2011, avec l'apport du Neue Philarmonie de Francfort, les ex- Roundabout ont offert un spectacle coloré et riche en émotion.
Deep Purple:The Songs That Built Rock Tour featuring un orchestre de 38 unités, après avoir été inauguré aux States en juin, sillonnera l'Europe jusqu'en décembre.
22:25', le Neue Philharmonie Frankfurt, s'installe, s'accorde, l' énergique Konzertmeister, Ralf Hübner, d'un coup de baguette sec, donne le signal de départ: un swing symphonique impressionnant.
Extinction des feux, voilà: Ian Gillan, Steve Morse, Don Airey, Roger Glover et Ian Paice: 'Highway Star'.
Fabuleux!
'Hard lovin man', une cavalcade nerveuse, sera suivi de 'Maybe I'm a Leo', Gillan est en forme, la voix est top, Glover s'amuse comme toujours, Paice travaille sans pacemaker, Airey impressionne et Morse en fait juste un peu trop sans que cela n'agace, l'orchestre est impeccable, leur directeur est aussi visuel que Louis de Funès dans La Grande Vadrouille.
La foule en extase avec ' Strange kind of woman' et ensuite un titre plus récent: ' Rapture of the deep' 2005, grandiloquence arabisante.
Excellent!
La Grote Markt gueule avec Ian pendant un 'Woman from Tokyo' diantrement efficace.
L'instrumental ' Contact lost', le 1/4 heure de gloire de Steve Morse, il démarre en blues pompé sur feu Gary Moore, vire liturgique et lance le lyrique ' When a blind man cries', Gillian y excelle.
Un break orchestral + guitar légèrement kitsch: ' The Well-dressed guitar' et puis 'Knocking at your back door' que tu retrouves sur 'Perfect Strangers' de 1984.
Les projecteurs sont braqués sur Don Airey, il nous la fait Keith 'Tarkus' Emerson, ensuite son Hammond se balade du côté de Rhoda Scott pour virer Jimmy Smith... assez batifolé, lui souffle Gillian qui sort un harmonica et amorce 'Lazy'.
Grand moment: le chef d'orchestre au violon en duel avec le Morse.
Après un solide' No-one came', l'organiste qui côtoya le gratin du hard British se lance dans un nouvel impromptu: une petite valse, les Grandes Orgues de Saint-Sulpice, un coup de Chopin, du Scott Joplin et pourquoi pas Eine kleine Nachtmusik suivie d'un voyage futuriste dans l'espace...il a peur de rien, le Don avant d'amorcer 'Perfect Strangers'.
A toi de jouer, Roger: 'Space Truckin', vous connaissez un certain Clapton, questionne la guitare de Morse, qui insidieusement engage 'Smoke on the water', ma voisine attendait ça depuis le début.
Une heure trente, merci, Tirlemont!
L'orchestre n'a pas bougé et esquisse les bis, Airey prend le relais, 'Green Onions' de Booker T, fucking groovy Hammond, les oignons se fondent dans 'Hush' avec un solo jazzy étincelant de Paice.
Roger au boulot, sans moufles, et une dernière salve monumentale 'Black Night'.
Les papys font de la résistance, pas question de prendre le ticket pour l'hospice.
Du grand Purple!
samedi 30 juillet 2011
jeudi 28 juillet 2011
John Cale- Hannah Peel- Anton Walgrave au M-idzomer festival, Leuven, le 28 juillet 2011
Impeccable festival multi- culturel, organisé conjointement par Het Depot, 30CC et M (Museum van Leuven) dans le jardin du Musée de Louvain, récemment rénové: expo, danse, performance, stand-up comedy, spoken-word et musique, le M-idzomer c'est tout ça!
Sold-out pour le premier jour, plus de 1500 personnes se pressent dans le coquet espace vert: normal, quand on accueille la légende John Cale!
Ouverture des portes prévue à 17h, et c'est à cette heure qu'un cumulus congestus sournois décide d'arroser la fière cité des Tobback d'une ondée pas sollicitée.
Il te reste une petite heure avant le premier gig, tu la passeras dans le lounge bar du bâtiment.
Anton Walgrave.
Un revenant!
Après quelques années de retraite, le Louvaniste renaît avec un cinquième CD, produit par Mario 'Triggerfinger' Goossens, 'As you are'.
Seul, armé d'une acoustique, d'un impressionnant set de pédales ( loops, samples, beatdrums...) et d'un mini-keyboard, Anton nous proposera un set racé et intimiste de 30'.
Arrangements soignés, voix impeccable, du travail de singer/songwriter proche des efforts de Tom McRae, Ed Harcourt ou Ben Howard... très British, en fait!
Le mélancolique folkpop 'Hannah' ouvre le set et sera suivi de 'Nobody Moves' superbe acoustic folk métaphysique.
Il poursuit avec la ballade introspective 'Ice' et tu finis par te demander pour quelle raison ce compositeur de talent n'est pas arrivé à atteindre le degré de notoriété obtenu par un Milow.
Walgrave est moins mellow, ses lyrics témoignent d'un réel art poétique.
L'uptempo ' All you have to do' aux drumbeats quelque peu envahissants fait place au tout aussi rythmé 'Sweet Mine'.
Me demandez pas de quoi traite ce morceau, n'en sais rien moi-même, ajoute le barbu.
A classer dans le tiroir Damien Rice.
Le titletrack clôture le set: ' As you are' est inspiré par 'Life of Brian' des Monty Python.
Ce titre catchy en diable devrait faire un hit en Flandre.
Concert plaisant.
Hannah Peel
Non, ce n'est pas la fille de John Peel, ni celle de Diana Rigg.
Oui, la rousse alt. folk pop singer-songwriter, née en Irlande mais raised in Yorkshire, a le vent en poupe et risque de suivre le même chemin étoilé que Florence & the Machine.
Toutefois, le public du M-idzomer ne criera pas au génie après le set de 40' proposé hier.
Charmant, fragile, éthéré, sweet, belles voix ( on y ajoute celle de la guitariste, Laura Groves) , joli(s) minois... mais aussi sans aspérités et monocorde.
Prises une à une, les neuf plages sont de petites perles minimalistes, tu emballes le tout et l'aiguille de la balance n' indiquera pas plus qu' une dizaine d'onces avoirdupoids.
'Sugar Hiccup' sur le EP 'Rebox' entame le set, Hannah maniant délicatement une boîte à musique désuète, de type componium.
A ses côtés Laura y ajoute quelques rares lignes de guitare et en arrière-plan, Mr Fox, droit sorti d'une séquence chaude de 'Eyes Wide Shut' tripote un laptop ou/et secoue quelques shakers.
D'emblée tu baignes dans un univers ouaté à la CocoRosie ou Múm.
Miss Peel derrière les claviers pour la gracieuse valse marine 'Song of the Sea', se retrouvant sur le premier full CD' Broken Wave' .
Vulnérabilité, joliesse, exquise mélancolie, beauté précaire, du symbolisme à la Fernand Khnopff.
'Don't kiss the broken one' une rengaine Julie Andrews goes electro.
Retour de la music box pour 'Unwound' , du Joanna Newsom anglais.
Le nostalgique et médiéval 'Regret', aux jolies harmonies vocales, est proche de certains titres d'Azure Ray .
'Solitude' baigne dans les mêmes eaux romantiques.
Next one is a song you might recognize, et elle nous sert une version épurée, magique de 'Blue Monday' de New Order.
Le point fort du concert!
'The Almond tree' présente des touches Kate Bush pas désagréables et la dernière plage, le traditionnel irlandais du 18è siècle ' Cailin Deas Cruite Na Mbo' , te ramène au temps béni du folk cher à Fairport Convention/ Steeleye Span, modernisé grâce à l' apport électronique seyant.
Frais et subtil!
John Cale
69 piges, il ne les fait pas, le fier Gallois!
Voix puissante, claire, regard assassin, nez crochu, tenue estivale, cheveux en bataille, le copain (?) de Lou Reed et de Nico avait l'air en forme, sharp as a knife, et d'assez bonne humeur.
Un concert dense et concis, à peine 70' incluant le rappel.
Accompagné de deux musiciens racés, le formidable Michael Jerome (Better than Ezra, Richard Thompson) à la batterie et le discret mais oh combien efficace, Dustin Boyer, à la guitare, Mr. Cale entame le gig, peu avant 20h30', par un... Hello, Leuven, nice to see you...ironique, avant de prendre place derrière les claviers.
Aïe, un bourdonnement pas sympathique, on espère que ça va pas gâter son entrain.
Un roadie s'affaire et règle le problème en moins de deux.
Un Nico pour bien démarrer: 'Frozen Warnings' , suivi du formidable ' Chinese envoy' ( 1982- 'Music for a new society').
Que des sourires à tes côtés, Leuven sait qu'il va assister à un concert pas banal.
Et c'est pas le classique 'Darling I need you' qui va nous chagriner, ce truc te remue les tripes et te caresse les neurones.
Grosse claque avec la version destroy de 'Heatbreak Hotel', Elvis violé à Louvain!
Du jazzy crooning avec ' Amsterdam', en clair obscur comme la Ronde de Nuit de Rembrandt.
Chef-d'oeuvre, me souffle Tinneke!
Oui, madame!
Il passe à l'acoustique pour un 'Things' assez poppy et embraye sur 'Sold Motel', dont le chorus aux ooh ooh oohs racoleurs forme un pendant joyeux aux lyrics moins légers, référant e. a. au général Custer .
Un petit Sam Peckinpah?
'Cable Hogue', du country/Southern rock permettant à Dustin d'étaler tout son savoir.
En route pour Ponchatrain Louisiana avec une portion de swampy blues à faire rougir Tony Joe White: ' Dancing Undercover'.
Marie-Louise et Yvonne, 129 ans à elles deux , ont la bougeotte, elles remuent leurs croupes en cadence. Normal, ça s'agite ferme sur scène également.
Une version laidback et sudiste de ' Whaddya mean by that' suivie du singalong 'Catastrofuk', deux titres qu'il vient d'enregistrer sur un EP devant sortir en septembre.
Finie la séquence guitare, l'artiste reprend place derrière les touches: 'Guts' un titre pre-punk qu'il enregistra avec Phil Manzanera sur 'Slow Dazzle' et qui plus tard servira de titletrack pour une compilation sortie en 1977.
La setlist mentionne 'Satellite Walk' comme titre ultime, ils ne l'ont pas interprété.
Ils termineront en force avec un morceau vigoureux, groovy et bluesy, aussi bouillant que du Dr. John ' Dirty ass rock'n roll' ( probablement), John Cale se permettant même un numéro Little Richard au piano électrique.
Chaud, chaud!
Thank you, Leuven, goodnight...
Pas possible, à peine 65'.
La foule hurle, le trio revient pour une courte ballade, ' Gravel Drive', avant de se tirer définitivement et en te laissant un goût de trop peu sur le bout de la langue!
Sold-out pour le premier jour, plus de 1500 personnes se pressent dans le coquet espace vert: normal, quand on accueille la légende John Cale!
Ouverture des portes prévue à 17h, et c'est à cette heure qu'un cumulus congestus sournois décide d'arroser la fière cité des Tobback d'une ondée pas sollicitée.
Il te reste une petite heure avant le premier gig, tu la passeras dans le lounge bar du bâtiment.
Anton Walgrave.
Un revenant!
Après quelques années de retraite, le Louvaniste renaît avec un cinquième CD, produit par Mario 'Triggerfinger' Goossens, 'As you are'.
Seul, armé d'une acoustique, d'un impressionnant set de pédales ( loops, samples, beatdrums...) et d'un mini-keyboard, Anton nous proposera un set racé et intimiste de 30'.
Arrangements soignés, voix impeccable, du travail de singer/songwriter proche des efforts de Tom McRae, Ed Harcourt ou Ben Howard... très British, en fait!
Le mélancolique folkpop 'Hannah' ouvre le set et sera suivi de 'Nobody Moves' superbe acoustic folk métaphysique.
Il poursuit avec la ballade introspective 'Ice' et tu finis par te demander pour quelle raison ce compositeur de talent n'est pas arrivé à atteindre le degré de notoriété obtenu par un Milow.
Walgrave est moins mellow, ses lyrics témoignent d'un réel art poétique.
L'uptempo ' All you have to do' aux drumbeats quelque peu envahissants fait place au tout aussi rythmé 'Sweet Mine'.
Me demandez pas de quoi traite ce morceau, n'en sais rien moi-même, ajoute le barbu.
A classer dans le tiroir Damien Rice.
Le titletrack clôture le set: ' As you are' est inspiré par 'Life of Brian' des Monty Python.
Ce titre catchy en diable devrait faire un hit en Flandre.
Concert plaisant.
Hannah Peel
Non, ce n'est pas la fille de John Peel, ni celle de Diana Rigg.
Oui, la rousse alt. folk pop singer-songwriter, née en Irlande mais raised in Yorkshire, a le vent en poupe et risque de suivre le même chemin étoilé que Florence & the Machine.
Toutefois, le public du M-idzomer ne criera pas au génie après le set de 40' proposé hier.
Charmant, fragile, éthéré, sweet, belles voix ( on y ajoute celle de la guitariste, Laura Groves) , joli(s) minois... mais aussi sans aspérités et monocorde.
Prises une à une, les neuf plages sont de petites perles minimalistes, tu emballes le tout et l'aiguille de la balance n' indiquera pas plus qu' une dizaine d'onces avoirdupoids.
'Sugar Hiccup' sur le EP 'Rebox' entame le set, Hannah maniant délicatement une boîte à musique désuète, de type componium.
A ses côtés Laura y ajoute quelques rares lignes de guitare et en arrière-plan, Mr Fox, droit sorti d'une séquence chaude de 'Eyes Wide Shut' tripote un laptop ou/et secoue quelques shakers.
D'emblée tu baignes dans un univers ouaté à la CocoRosie ou Múm.
Miss Peel derrière les claviers pour la gracieuse valse marine 'Song of the Sea', se retrouvant sur le premier full CD' Broken Wave' .
Vulnérabilité, joliesse, exquise mélancolie, beauté précaire, du symbolisme à la Fernand Khnopff.
'Don't kiss the broken one' une rengaine Julie Andrews goes electro.
Retour de la music box pour 'Unwound' , du Joanna Newsom anglais.
Le nostalgique et médiéval 'Regret', aux jolies harmonies vocales, est proche de certains titres d'Azure Ray .
'Solitude' baigne dans les mêmes eaux romantiques.
Next one is a song you might recognize, et elle nous sert une version épurée, magique de 'Blue Monday' de New Order.
Le point fort du concert!
'The Almond tree' présente des touches Kate Bush pas désagréables et la dernière plage, le traditionnel irlandais du 18è siècle ' Cailin Deas Cruite Na Mbo' , te ramène au temps béni du folk cher à Fairport Convention/ Steeleye Span, modernisé grâce à l' apport électronique seyant.
Frais et subtil!
John Cale
69 piges, il ne les fait pas, le fier Gallois!
Voix puissante, claire, regard assassin, nez crochu, tenue estivale, cheveux en bataille, le copain (?) de Lou Reed et de Nico avait l'air en forme, sharp as a knife, et d'assez bonne humeur.
Un concert dense et concis, à peine 70' incluant le rappel.
Accompagné de deux musiciens racés, le formidable Michael Jerome (Better than Ezra, Richard Thompson) à la batterie et le discret mais oh combien efficace, Dustin Boyer, à la guitare, Mr. Cale entame le gig, peu avant 20h30', par un... Hello, Leuven, nice to see you...ironique, avant de prendre place derrière les claviers.
Aïe, un bourdonnement pas sympathique, on espère que ça va pas gâter son entrain.
Un roadie s'affaire et règle le problème en moins de deux.
Un Nico pour bien démarrer: 'Frozen Warnings' , suivi du formidable ' Chinese envoy' ( 1982- 'Music for a new society').
Que des sourires à tes côtés, Leuven sait qu'il va assister à un concert pas banal.
Et c'est pas le classique 'Darling I need you' qui va nous chagriner, ce truc te remue les tripes et te caresse les neurones.
Grosse claque avec la version destroy de 'Heatbreak Hotel', Elvis violé à Louvain!
Du jazzy crooning avec ' Amsterdam', en clair obscur comme la Ronde de Nuit de Rembrandt.
Chef-d'oeuvre, me souffle Tinneke!
Oui, madame!
Il passe à l'acoustique pour un 'Things' assez poppy et embraye sur 'Sold Motel', dont le chorus aux ooh ooh oohs racoleurs forme un pendant joyeux aux lyrics moins légers, référant e. a. au général Custer .
Un petit Sam Peckinpah?
'Cable Hogue', du country/Southern rock permettant à Dustin d'étaler tout son savoir.
En route pour Ponchatrain Louisiana avec une portion de swampy blues à faire rougir Tony Joe White: ' Dancing Undercover'.
Marie-Louise et Yvonne, 129 ans à elles deux , ont la bougeotte, elles remuent leurs croupes en cadence. Normal, ça s'agite ferme sur scène également.
Une version laidback et sudiste de ' Whaddya mean by that' suivie du singalong 'Catastrofuk', deux titres qu'il vient d'enregistrer sur un EP devant sortir en septembre.
Finie la séquence guitare, l'artiste reprend place derrière les touches: 'Guts' un titre pre-punk qu'il enregistra avec Phil Manzanera sur 'Slow Dazzle' et qui plus tard servira de titletrack pour une compilation sortie en 1977.
La setlist mentionne 'Satellite Walk' comme titre ultime, ils ne l'ont pas interprété.
Ils termineront en force avec un morceau vigoureux, groovy et bluesy, aussi bouillant que du Dr. John ' Dirty ass rock'n roll' ( probablement), John Cale se permettant même un numéro Little Richard au piano électrique.
Chaud, chaud!
Thank you, Leuven, goodnight...
Pas possible, à peine 65'.
La foule hurle, le trio revient pour une courte ballade, ' Gravel Drive', avant de se tirer définitivement et en te laissant un goût de trop peu sur le bout de la langue!
mercredi 27 juillet 2011
Auser Musici au festival Midis-Minimes au Conservatoire de Bruxelles, le 27 juillet 2011
Dix-huitième concert du festival Midis-Minimes, comme les précédents au Conservatoire Royal, rue de la Régence.
En ce mercredi midi, la carte propose de la musique de chambre, interprétée par l'ensemble Auser Musici.
Auser Musici voit le jour à Pise, en 1997, à l'instigation du flûtiste Carlo Ipata.
Il se spécialise dans le répertoire, essentiellement toscan (dont une sélection des Tesori Musicali Toscani) , du 17è/18è siècle.
La formation a enregistré 13 albums chez Hyperion records et présente une belle carte de visite, elle a été accueillie dans les salles du monde entier, fin août, par exemple, elle se produira aux Musicales du Causse de Gramat dans le Lot.
Ce midi nous verrons un quintette composé de Carlo Ipata à la traversière, de Teresa Ceccato au violon alto, Lucas Ronconi et Francesco La Bruna aux violons et de Luigi Puxeddu au violoncelle.
Carlo introduira la première oeuvre en s'excusant du changement de programme, le timing strict ne permet pas l'interprétation de trois oeuvres, l'initiale , le Quatuor en do mineur opus deux n°1 de Luigi Boccherini, est oubliée et Auser Musici débutera par le Quintette opus 19 N°2 du même Boccherini, pièce que l'on retrouve sur le CD 'Luigi Boccherini - Flute Quintets, Op. 19' sorti en 2008.
Un spécialiste du natif de Lucca ( 1743): "Boccherini a un sens mélodique néo-vivaldien complètement à part dans le paysage classique."
Luigi, lui-même, considérait ses quintettes pour flûte et cordes comme des oeuvres mineures, "opera piccolo", et, effectivement, il n'est guère question de fougue, de passion ou d'âme dans 'l'allegro e con un poco di moto', ce mouvement est fluide, sweet-toned, frivole, charmant.
La flûte s'évade dans le bucolique, l'alto et le premier violon rivalisent d'adresse, le violoncelle assurant l'arrière-plan mélancolique.
Techniquement, le rendu est impeccable, mais cette musique de cour de l'Infant n'est guère plus qu'un élément décoratif, certes charmant, entendu en bruit de fond tandis que gentilshommes et courtisanes batifolent et que les valets s'affairent.
Ce n'est pas l'élégant 'Minuetto' qui nous fera changer d'avis.
Franz Joseph Haydn:' La Surprise' ou 'The Symphony No. 94', ( 1792) la seconde des London Symphonies composées par le Kapellmeister du Prince Nikolaus I Esterházy, dans la version arrangée par Salomon, ajoute le flûtiste.
On jouera les quatre mouvements.
Adagio - Vivace assai.
Entrée en matière tout en douceur, cordes sensibles et tendres, petit à petit, à la lenteur succède un flow plus vivace et altier, pas question de s'assoupir, même si le thème unique s'éteint sans étincelles.
Andante.
Il débute comme une gentille comptine, puis paf, un coup sec déclenché par les cinq musiciens, Madame Rosenberg, se poudrant à tes côtés, de surprise souille ses escarpins, achetés en 1964 chez Prada et mes godillots de chez Shoe Post ( en solde) par la même occasion.
Monsieur, vous me voyez confuse!
Chut, réagit le sieur Vandenschoen tandis qu' Auser Musici poursuit sa variante de 'Twinkle, Twinkle Little Star' avec de distinguées envolées de flûte ou/et de cordes.
Menuetto: Allegro molto.
Un menuet agressif.
Finale: Allegro molto.
Lisse au démarrage, le final sera bien enlevé et énergique mais sans nouvelle surprise.
Un concert qui dépassera les 35' habituellement réservées aux musiciens, pas de rappel donc!
En ce mercredi midi, la carte propose de la musique de chambre, interprétée par l'ensemble Auser Musici.
Auser Musici voit le jour à Pise, en 1997, à l'instigation du flûtiste Carlo Ipata.
Il se spécialise dans le répertoire, essentiellement toscan (dont une sélection des Tesori Musicali Toscani) , du 17è/18è siècle.
La formation a enregistré 13 albums chez Hyperion records et présente une belle carte de visite, elle a été accueillie dans les salles du monde entier, fin août, par exemple, elle se produira aux Musicales du Causse de Gramat dans le Lot.
Ce midi nous verrons un quintette composé de Carlo Ipata à la traversière, de Teresa Ceccato au violon alto, Lucas Ronconi et Francesco La Bruna aux violons et de Luigi Puxeddu au violoncelle.
Carlo introduira la première oeuvre en s'excusant du changement de programme, le timing strict ne permet pas l'interprétation de trois oeuvres, l'initiale , le Quatuor en do mineur opus deux n°1 de Luigi Boccherini, est oubliée et Auser Musici débutera par le Quintette opus 19 N°2 du même Boccherini, pièce que l'on retrouve sur le CD 'Luigi Boccherini - Flute Quintets, Op. 19' sorti en 2008.
Un spécialiste du natif de Lucca ( 1743): "Boccherini a un sens mélodique néo-vivaldien complètement à part dans le paysage classique."
Luigi, lui-même, considérait ses quintettes pour flûte et cordes comme des oeuvres mineures, "opera piccolo", et, effectivement, il n'est guère question de fougue, de passion ou d'âme dans 'l'allegro e con un poco di moto', ce mouvement est fluide, sweet-toned, frivole, charmant.
La flûte s'évade dans le bucolique, l'alto et le premier violon rivalisent d'adresse, le violoncelle assurant l'arrière-plan mélancolique.
Techniquement, le rendu est impeccable, mais cette musique de cour de l'Infant n'est guère plus qu'un élément décoratif, certes charmant, entendu en bruit de fond tandis que gentilshommes et courtisanes batifolent et que les valets s'affairent.
Ce n'est pas l'élégant 'Minuetto' qui nous fera changer d'avis.
Franz Joseph Haydn:' La Surprise' ou 'The Symphony No. 94', ( 1792) la seconde des London Symphonies composées par le Kapellmeister du Prince Nikolaus I Esterházy, dans la version arrangée par Salomon, ajoute le flûtiste.
On jouera les quatre mouvements.
Adagio - Vivace assai.
Entrée en matière tout en douceur, cordes sensibles et tendres, petit à petit, à la lenteur succède un flow plus vivace et altier, pas question de s'assoupir, même si le thème unique s'éteint sans étincelles.
Andante.
Il débute comme une gentille comptine, puis paf, un coup sec déclenché par les cinq musiciens, Madame Rosenberg, se poudrant à tes côtés, de surprise souille ses escarpins, achetés en 1964 chez Prada et mes godillots de chez Shoe Post ( en solde) par la même occasion.
Monsieur, vous me voyez confuse!
Chut, réagit le sieur Vandenschoen tandis qu' Auser Musici poursuit sa variante de 'Twinkle, Twinkle Little Star' avec de distinguées envolées de flûte ou/et de cordes.
Menuetto: Allegro molto.
Un menuet agressif.
Finale: Allegro molto.
Lisse au démarrage, le final sera bien enlevé et énergique mais sans nouvelle surprise.
Un concert qui dépassera les 35' habituellement réservées aux musiciens, pas de rappel donc!
mardi 26 juillet 2011
Los Explosivos au DNA à Bruxelles, le 25 juillet 2011
T'as le choix si tu veux siffloter en route vers le DNA: Marcel Amont,
Un mexicain basané... Est allongé sur le sol... Son sombrero sur le nez...
En guise.... En guise... En guise, en guuuuuuuuiiiiiise... De parasol...
ou Luis Mariano,
Mexico, Mexico...
Sous ton soleil qui chante et brille
Le temps paraît trop court
Pour goûter au bonheur de chaque jour
Mexico, Mexico...
Mais sur place, une foule compacte, tous les vieux rockers du pays et un paumé, le brave Jérôme Delvaux, s'est déplacée pour assister, non pas à une opérette exotique mais à un cocktail détonnant de punk/garage/vintage rock baveux en provenance de la Ciudad de México:
Los Explosivos!
Un concert co-organisé par Maketrouble et le DNA.
Que raconte Jürgen aus Düsseldorf?
LOS EXPLOSIVOS vermengen das sonnige Gemüt der jungen BLACK LIPS mit dem treibenden Stomp der KINKS, mixen die Kompromisslosigkeit von WAU Y LOS ARRRGHS hinzu, shaken und zünden das Ganze mit dem ersten Akkord.
Bois une Spaten Münchner Hell, à notre santé, gars, und nemm a Schnàps auch!
A 21h, quatre jeunes gens à la mise impeccable, barbe de 8 jours, Axe absent sous les aisselles, cravates laissées au Formule 1, costards chez 5àSec et dents brossées il y a 3 jours... saluent les buveurs de pils: Buenas Noches, welcome at Mexico City.
C'est le signal de départ et, pendant une heure, ces furieux vont dynamiter le zinc de leur trash/ B- movie rock sophistiqué.
Sabu et Carlos ( guitares+ backings), le frêle Alonso (basse + backings) et Ernesto ( vocals et drumming) sont des barbares, des ostrogoths latins, des desperados sanguinaires, des Pancho Villa puissance 10... ils ont mis le feu au bouge, qui a adoré!
Une joviale intro bien greasy , puis les manettes à plein régime: ' A toda velocidad', limpide ce titre que tu retrouves sur la plaque' Los Explosivos', sortie en 2010.
Tes pavillons auditifs, zone érogène privilégiée, en prennent un sale coup, le volume est dans le cramoisi.
Les patibulaires, te signalant au passage que c'est leur dernier gig avant de retourner chez Felipe de Jesús Calderón Hinojosa, ne feront preuve d'aucune pitié, un bombardement intensif!
Résultat: 'Smog', fumant avec des guitares fuzzy et un drumming bestial, pendant que l'enfant de choeur t'aligne des accords de basse qui pulsent brillamment .
On continue sur un garage où les services d'hygiène n'ont jamais mis les pieds: 'Gris' , pour ensuite te servir un 'Louie Louie' mexicain et délicat.
Zont bouffé des cucarachas arrosés de sérieuses rasades de tequila, ces malades!
Le DNA transformé en étuve, trois des explosifs se sont déjà débarrassés des oripeaux couvrant leur torse tatoué.
'Papi Satu' -' Miedo' - 'Rudie' du crapuleux punk rock saignant, à consommer cru.
La sueur ruisselle le long de tes aisselles vers tes pompes, tes panards baignent dans un liquide nauséabond, quand tu regagneras ton chez toi, madame te signifiera que tu pourras passer la nuit sur le canapé.
C'est pas le pire: pas moyen d'arriver au bar!
'Perro Negro' pas gentil ce toutou, il arrête pas d'aboyer.
RickyBilly, fieu, refile lui un susucre.
M'a mordu, ce sale clebs!
' Supercharger' du punk chargé.
Bruxelles, le lundi c'est le bon jour to get drunk.
Va dire ça aux coiffeurs, amigo!
'Aguarras' - ' Moscas y arañas', ce dernier garage sautillant était au répertoire de Los Negativos, des mods de Barcelone.
Pour Manneken Pis: 'Se Apago', le pauvre va pisser du mezcal!
A poil, Alonso..
Le bassiste a suivi le mouvement et nous dévoile un torse velu ( six cheveux) avant d'envoyer la salve suivante, ' Creo que esto', toujours aussi furieuse.
Una canción para las chicas: ' Hippie' , pas tout à fait une ballade, mais en tout cas un truc moins effréné.
'Lo que me excita', pire qu'un taureau qui voit rouge, outrageous violence, les Sonics version 2011
La dernière, mes agneaux: le psychedelic garage anthem des Litter 'Action Woman'.
Cinquante minutes torrides: du punch, du fun, du vintage rock'n roll, du MC5, du Beatles aus Hamburg, du Count Five, du Kingsmen, du Pretty Things...
Un grand show!
Il est 21h50', Bruxelles réclame un bis!
OK, 4 cervezas et on repart au baston!
Quatre bières= quatre bis!
Les Sonics ' Boss Hoss' , une rouquine pas bidon vient faire son numéro sur scène, Los Explosivos balancent 'Rockin' heart', un pied de micro s'affale, Simon, la jonquille, le rattrape mais le Sure est hors d'usage.
' Boy's ' version Speedy Gonzales et Alonso au chant ( euh, grognements) pour ' The Crusher' des Novas.
Ernesto vient gratter une six cordes, son pote passe derrière les caisses.
Ce rock des cavernes met fin à la fête.
Los Explosivos rentrent au pays!
Un mexicain basané... Est allongé sur le sol... Son sombrero sur le nez...
En guise.... En guise... En guise, en guuuuuuuuiiiiiise... De parasol...
ou Luis Mariano,
Mexico, Mexico...
Sous ton soleil qui chante et brille
Le temps paraît trop court
Pour goûter au bonheur de chaque jour
Mexico, Mexico...
Mais sur place, une foule compacte, tous les vieux rockers du pays et un paumé, le brave Jérôme Delvaux, s'est déplacée pour assister, non pas à une opérette exotique mais à un cocktail détonnant de punk/garage/vintage rock baveux en provenance de la Ciudad de México:
Los Explosivos!
Un concert co-organisé par Maketrouble et le DNA.
Que raconte Jürgen aus Düsseldorf?
LOS EXPLOSIVOS vermengen das sonnige Gemüt der jungen BLACK LIPS mit dem treibenden Stomp der KINKS, mixen die Kompromisslosigkeit von WAU Y LOS ARRRGHS hinzu, shaken und zünden das Ganze mit dem ersten Akkord.
Bois une Spaten Münchner Hell, à notre santé, gars, und nemm a Schnàps auch!
A 21h, quatre jeunes gens à la mise impeccable, barbe de 8 jours, Axe absent sous les aisselles, cravates laissées au Formule 1, costards chez 5àSec et dents brossées il y a 3 jours... saluent les buveurs de pils: Buenas Noches, welcome at Mexico City.
C'est le signal de départ et, pendant une heure, ces furieux vont dynamiter le zinc de leur trash/ B- movie rock sophistiqué.
Sabu et Carlos ( guitares+ backings), le frêle Alonso (basse + backings) et Ernesto ( vocals et drumming) sont des barbares, des ostrogoths latins, des desperados sanguinaires, des Pancho Villa puissance 10... ils ont mis le feu au bouge, qui a adoré!
Une joviale intro bien greasy , puis les manettes à plein régime: ' A toda velocidad', limpide ce titre que tu retrouves sur la plaque' Los Explosivos', sortie en 2010.
Tes pavillons auditifs, zone érogène privilégiée, en prennent un sale coup, le volume est dans le cramoisi.
Les patibulaires, te signalant au passage que c'est leur dernier gig avant de retourner chez Felipe de Jesús Calderón Hinojosa, ne feront preuve d'aucune pitié, un bombardement intensif!
Résultat: 'Smog', fumant avec des guitares fuzzy et un drumming bestial, pendant que l'enfant de choeur t'aligne des accords de basse qui pulsent brillamment .
On continue sur un garage où les services d'hygiène n'ont jamais mis les pieds: 'Gris' , pour ensuite te servir un 'Louie Louie' mexicain et délicat.
Zont bouffé des cucarachas arrosés de sérieuses rasades de tequila, ces malades!
Le DNA transformé en étuve, trois des explosifs se sont déjà débarrassés des oripeaux couvrant leur torse tatoué.
'Papi Satu' -' Miedo' - 'Rudie' du crapuleux punk rock saignant, à consommer cru.
La sueur ruisselle le long de tes aisselles vers tes pompes, tes panards baignent dans un liquide nauséabond, quand tu regagneras ton chez toi, madame te signifiera que tu pourras passer la nuit sur le canapé.
C'est pas le pire: pas moyen d'arriver au bar!
'Perro Negro' pas gentil ce toutou, il arrête pas d'aboyer.
RickyBilly, fieu, refile lui un susucre.
M'a mordu, ce sale clebs!
' Supercharger' du punk chargé.
Bruxelles, le lundi c'est le bon jour to get drunk.
Va dire ça aux coiffeurs, amigo!
'Aguarras' - ' Moscas y arañas', ce dernier garage sautillant était au répertoire de Los Negativos, des mods de Barcelone.
Pour Manneken Pis: 'Se Apago', le pauvre va pisser du mezcal!
A poil, Alonso..
Le bassiste a suivi le mouvement et nous dévoile un torse velu ( six cheveux) avant d'envoyer la salve suivante, ' Creo que esto', toujours aussi furieuse.
Una canción para las chicas: ' Hippie' , pas tout à fait une ballade, mais en tout cas un truc moins effréné.
'Lo que me excita', pire qu'un taureau qui voit rouge, outrageous violence, les Sonics version 2011
La dernière, mes agneaux: le psychedelic garage anthem des Litter 'Action Woman'.
Cinquante minutes torrides: du punch, du fun, du vintage rock'n roll, du MC5, du Beatles aus Hamburg, du Count Five, du Kingsmen, du Pretty Things...
Un grand show!
Il est 21h50', Bruxelles réclame un bis!
OK, 4 cervezas et on repart au baston!
Quatre bières= quatre bis!
Les Sonics ' Boss Hoss' , une rouquine pas bidon vient faire son numéro sur scène, Los Explosivos balancent 'Rockin' heart', un pied de micro s'affale, Simon, la jonquille, le rattrape mais le Sure est hors d'usage.
' Boy's ' version Speedy Gonzales et Alonso au chant ( euh, grognements) pour ' The Crusher' des Novas.
Ernesto vient gratter une six cordes, son pote passe derrière les caisses.
Ce rock des cavernes met fin à la fête.
Los Explosivos rentrent au pays!
dimanche 24 juillet 2011
The Abelians au Libre Air, Saint-Gilles, le 23 juillet 2011
Une collaboration Soirées Cerises/ café Le Libre Air pour le concert des Abelians, dans un des plus petits bistros du Parvis de St-Gilles, fréquenté par une faune tout droit sortie d'une nouvelle de William S Burroughs.
The Abelians tu disais, une secte d'hérétiques africains?
Des descendants d'Abel?
Un groupe d'algèbre abstraite aimant le calcul modulaire et les congruences et particulièrement l'ensemble Z/nz ?
Stoefer, poseur de mes deux!
OK, on consulte Fred Cerise: un groupe de progrock/ psychedelic rock, influencé par les glorieuses sixties!
Sont cinq: JPsy ( alias JR Dierickx): vocals, acoustic guitar - Nathan Goldman: guitars, vocals, compositions-Jonathan-Jefferson Bridoux : organ, rhodes- A. Kurtz ( en fait Alberto Marchetti): bass et Christian Lynge: drums, percussions.
Quoi, des détails, tu veux...
Nathan sévit en tant que chercheur à l'ULB, domaine: quantum gases trapped in optical lattices and subjected to synthetic gauge fields.... je sais, tu préfères la biérologie artisanale.
JR , oublie Dallas: assistant à l' ULB ( Physics)- Bridoux ( non pas Justin, mon cher Patrick) est l'organiste de l'église Saint-Martin à Thulin ( il y tripote un Merklin-Schütze), il fait partie d'Alucard, et de l'ensemble Sursum Chorda.
Et les autres, fieu?
Euh, Alberto est transalpin et manie une basse six cordes et Christian est né au Danemark, comme Hamlet!
20h50'
Une longue intro d'effets sonores avant d'entamer 'Bathroom Tale', un récit cabinet de toilette parfumé aux huiles essentielles Barclay James Harvest/ Caravan/ Renaissance, un chant à la Robert Wyatt.
Cette longue plage doit convenir à mon voisin albanais qui vient d'avaler une minuscule pastille en l'arrosant d'un liquide vert, style liqueur indonésienne.
On est parti pour un trip the doors of perception hallucinant, un bain de jouvence permettant à ton cortex de visualiser des fragments d'une ère bénie: Amougies, the Isle of Wight, Bilzen, The Thoughts of Emerlist Davjack, Keith Reid...
'Red Tigers' une lente toccata en intro, avant de voir Bach céder la place au chant récitatif, liturgique, vaporeux de JPsy, appuyé par des lignes de guitare David Gilmour, déjà tu chantonnes avec le prêtre ..I'm going down... tu planes.
Brusque changement de cap, l'orgue se fait groovy , la wah wah gicle avant de reprendre le thème Erythristic tigers.
Pendant près de dix minutes, les félidés auront erré en suivant des chemins sinuant entre mélancolie éthérée, moments de tension oppressants ou envolées romantiques et éclats bluesy, tous ces thèmes se succédant pour former un tout cohérent.
Brillant: Greenslade, le Floyd, Uriah Heep, les vieux Moody Blues ( post 'Boulevard de la Madeleine' ou 'Go Now' toutefois), The Strawbs... quelle époque!
Nouvelle séance de bruitages avant 'Two Shadows' , lente mélopée baignant dans une zone d'ombre où flottent, une nouvelle fois, des relents Pink Floyd flirtant avec une messe pour orgue de Couperin.
Cette musique ne semble pas adoucir toutes les moeurs, deux ou trois individus à la boisson mauvaise manifestent de belliqueuses intentions, on craint le pire, heureusement ils ont la bonne idée de régler leur conflit à l'extérieur.
' Single tear' voit la basse et la batterie en action, tandis que les autres protagonistes battent des mains. Cette unique larme sera agitée, incantatoire, ton cortex te souffle Kula Shaker, puis focus sur la guitare virant Jan Akkerman.
Le majestueux 'Born on a windy night' sera suivi de 'You Say', un menuet lyrique comme les aime Ritchie Blackmore, depuis qu'avec sa compagne il bricole au sein de Blackmore's Night, le final Black Sabbath sera rock et agressif.
La dernière, le céleste 'Noemy's sky' finissant en jazzy blues jam.
Formidable performance, appréciée à sa juste valeur et, après présentation des techniciens, un bis plus calme, dédié à l'élément féminin présent dans le zinc: 'Without a word' .
Bouche bée on écoute: ... down the mysterious well of knowledge I was craving for solutions...
Une mélodie imparable.
Merci Bruxelles!
Au mois d'août, The Abelians se produisent au Live Music Café, au Micro Marché et au LR6.
The Abelians tu disais, une secte d'hérétiques africains?
Des descendants d'Abel?
Un groupe d'algèbre abstraite aimant le calcul modulaire et les congruences et particulièrement l'ensemble Z/nz ?
Stoefer, poseur de mes deux!
OK, on consulte Fred Cerise: un groupe de progrock/ psychedelic rock, influencé par les glorieuses sixties!
Sont cinq: JPsy ( alias JR Dierickx): vocals, acoustic guitar - Nathan Goldman: guitars, vocals, compositions-Jonathan-Jefferson Bridoux : organ, rhodes- A. Kurtz ( en fait Alberto Marchetti): bass et Christian Lynge: drums, percussions.
Quoi, des détails, tu veux...
Nathan sévit en tant que chercheur à l'ULB, domaine: quantum gases trapped in optical lattices and subjected to synthetic gauge fields.... je sais, tu préfères la biérologie artisanale.
JR , oublie Dallas: assistant à l' ULB ( Physics)- Bridoux ( non pas Justin, mon cher Patrick) est l'organiste de l'église Saint-Martin à Thulin ( il y tripote un Merklin-Schütze), il fait partie d'Alucard, et de l'ensemble Sursum Chorda.
Et les autres, fieu?
Euh, Alberto est transalpin et manie une basse six cordes et Christian est né au Danemark, comme Hamlet!
20h50'
Une longue intro d'effets sonores avant d'entamer 'Bathroom Tale', un récit cabinet de toilette parfumé aux huiles essentielles Barclay James Harvest/ Caravan/ Renaissance, un chant à la Robert Wyatt.
Cette longue plage doit convenir à mon voisin albanais qui vient d'avaler une minuscule pastille en l'arrosant d'un liquide vert, style liqueur indonésienne.
On est parti pour un trip the doors of perception hallucinant, un bain de jouvence permettant à ton cortex de visualiser des fragments d'une ère bénie: Amougies, the Isle of Wight, Bilzen, The Thoughts of Emerlist Davjack, Keith Reid...
'Red Tigers' une lente toccata en intro, avant de voir Bach céder la place au chant récitatif, liturgique, vaporeux de JPsy, appuyé par des lignes de guitare David Gilmour, déjà tu chantonnes avec le prêtre ..I'm going down... tu planes.
Brusque changement de cap, l'orgue se fait groovy , la wah wah gicle avant de reprendre le thème Erythristic tigers.
Pendant près de dix minutes, les félidés auront erré en suivant des chemins sinuant entre mélancolie éthérée, moments de tension oppressants ou envolées romantiques et éclats bluesy, tous ces thèmes se succédant pour former un tout cohérent.
Brillant: Greenslade, le Floyd, Uriah Heep, les vieux Moody Blues ( post 'Boulevard de la Madeleine' ou 'Go Now' toutefois), The Strawbs... quelle époque!
Nouvelle séance de bruitages avant 'Two Shadows' , lente mélopée baignant dans une zone d'ombre où flottent, une nouvelle fois, des relents Pink Floyd flirtant avec une messe pour orgue de Couperin.
Cette musique ne semble pas adoucir toutes les moeurs, deux ou trois individus à la boisson mauvaise manifestent de belliqueuses intentions, on craint le pire, heureusement ils ont la bonne idée de régler leur conflit à l'extérieur.
' Single tear' voit la basse et la batterie en action, tandis que les autres protagonistes battent des mains. Cette unique larme sera agitée, incantatoire, ton cortex te souffle Kula Shaker, puis focus sur la guitare virant Jan Akkerman.
Le majestueux 'Born on a windy night' sera suivi de 'You Say', un menuet lyrique comme les aime Ritchie Blackmore, depuis qu'avec sa compagne il bricole au sein de Blackmore's Night, le final Black Sabbath sera rock et agressif.
La dernière, le céleste 'Noemy's sky' finissant en jazzy blues jam.
Formidable performance, appréciée à sa juste valeur et, après présentation des techniciens, un bis plus calme, dédié à l'élément féminin présent dans le zinc: 'Without a word' .
Bouche bée on écoute: ... down the mysterious well of knowledge I was craving for solutions...
Une mélodie imparable.
Merci Bruxelles!
Au mois d'août, The Abelians se produisent au Live Music Café, au Micro Marché et au LR6.
samedi 23 juillet 2011
Mam'zelle Mandarine et The Boh aux Fêtes Communales de Waterloo , le 22 juillet 2011
Pendant quatre jours ( du 20 au 23 juillet) Waterloo fête le pays en musique, un chapiteau est dressé place Jean Jacobs, à côté de la Place Communale.
En ce morose vendredi, tu te décides à quitter ton home humide pour aller saluer les électeurs de Kubla.
Pas trop de monde, à 19h et des poussières, pour le concert de Mam'zelle Mandarine!
C'est toujours le même flave peï qui se charge de présenter les artistes, il te débite un ramassis de lieux communs et d'âneries à rendre jaloux tous les Pirette du pays.
En 2001, Amandine Bisqueret participe à la Star Ac', qu'elle quitte en pleine phase finale.
Hé, gars, on t'arrête, t'es pas honteux de nous sortir des news consacrées à la plus nulle téléréalité.
Euh, oui, faut l'avouer, j'irai me confesser demain.
Après cet épisode, la jolie Amandine intègre le groupe Larzen et, plus tard, se lance dans un projet solo: Mam'zelle Mandarine.
Sur scène, elle est accompagnée par des gars doués: Hervé Collet à la batterie ( I'm bad like Jesse James et, avant cela: Morgane/Eurovision, Astragale devenu Atomique de Luxe, Ground Fish, Larzen...) - Christophe Dubois aux guitares ( Bendee Oz, Larzen..) - Salvatore Canicatti à la basse ( Zero Sugar, Atomique de Luxe, Khamsa, Foggy Stuff, Last Call Charlie ou Dissident, des ex-dIPLOMAT...) et Guillaume Montulet aux claviers ( Five to One- L'Orchestre du Vent avec Seesayle Gonay..)
Bref, ces Liégeois ne sont pas des crétins!
Musicalement, la mam'zelle est au croisement de la variété, de la nouvelle scène française, du soft chick pop, du female easy listening rock... elle n'ambitionne pas de révolutionner le monde, elle s'amuse, elle a une bonne voix, elle sourit, tu souris et, finalement, tu passes un bon moment.
'Guilty' de la pop régime sans sel et 'Tell me why' dans la veine Michelle Branch, Avril Lavigne, Colbie Caillat... in English et, puis, on vire vers 'L'Esperanto', propre et peaufiné pour ne pas heurter tes conduits auditifs sensibles.
Le downtempo lisse 'Caravelle' sonne comme du Véronique Sanson interprétant du Michel Berger.
'Ode à une femme' devrait plaire au sexe faible...ta vie n'est qu'océan de platitudes, tu joues les victimes par habitude... un piano romantique, une orchestration sobre, c'est joli, bien foutu et inoffensif.
Une intro à l'acoustique pour 'L'autre émoi' qui sera plus rythmé, le piano sautille et la voix prend des intonations Olivia Ruiz.
Chouette titre!
Une cover audacieuse, le 'Crucify' de Tori Amos.
Pas ridicule, Amandine!
Après ' Ecchymose', un drame sitcom, on aura droit à 'Quand bien même' une ballade philosophique, embellie de lignes de guitare rayonnantes.
Au décompte, tu préfères l'authenticité et la bonne humeur de Mam'zelle Mandarine aux poses de rock stars de seconde zone de certains de nos groupes wallons!
Pour le 21 juillet, une adaptation bruxelloise de 'La Parisienne' de Marie-Paule Belle.
Piano/voix, un trait d'humour qu'on applaudit à deux mains.
Bien joué, Miss!
La dernière, pour laquelle on invite deux fillettes sur scène, elles serviront de Clodettes de 7 et 9 ans, le fantaisiste et dansant ' Comme un poisson', moins sexe qu'Elli Medeiros, mais tout aussi imparable.
Sympa!
En attendant le plat suivant, tu entames un flirt avec la blonde Madame Jupiler.
Le Coluche, paix à son âme, local se repointe pour annoncer en vers mi sel le band suivant:
The Boh plays The Police
et ça à 25 mètres du poulailler communal...
The Boh c'est Fabrizio : batterie choeurs/Giulio : basse choeurs/Tony : guitare choeurs/Ernesto : guitare chant, des braves gars de Seraing, refusés, pour de confus motifs, lors de l'examen de recrutement, organisé par les bourgmestres de l'entité Seraing-Neupré.
Pas découragés pour un sou, ils décident de jouer à la Police pendant les bals, fêtes populaires et autres tribute events.
Quand ils délaissent matraques, képis et tickets de contraventions, ils distraient le bon peuple sous le nom de Metroband'n plug.
Zont pas l'air pourri ces poulets, futés non plus!
'Spirit in a material world' et ' So lonely' démarrent le défilé!
Bordel, Police réduit à de la muzak d'Intermarché, c'est de l'allégé, du mou, du néant!
Les mecs sont aussi énergiques que des statues de sel sur lesquelles un sale cabot lève la patte.
'Every little thing she does is magic': tu parles, everything they do is tragique...
'Man in a suitcase' si Sting nous narre un mec dans une soutkéz, à Seraing on l'enferme dans une siioutkéz, différence?
Ca sent le renfermé!
On embraye sans pause sur 'When the world is running down'.
Inspire un bon coup: 'Every breath you take', une pleurnicherie sinistre!
Un petit coucou à Neil Armstrong ' Walking on the moon', version marche funèbre.
Tu te décides à quitter le lion pendant que les Daltons massacrent 'Driven to tears', à pleurer!
Vais sécher mes larmes en avalant une Orval at home.
Tu fais démarrer ton antique tacot et t'apprends que 'Roxane' a été agressée par quatre faux flics wallons.
Où va le monde?
En ce morose vendredi, tu te décides à quitter ton home humide pour aller saluer les électeurs de Kubla.
Pas trop de monde, à 19h et des poussières, pour le concert de Mam'zelle Mandarine!
C'est toujours le même flave peï qui se charge de présenter les artistes, il te débite un ramassis de lieux communs et d'âneries à rendre jaloux tous les Pirette du pays.
En 2001, Amandine Bisqueret participe à la Star Ac', qu'elle quitte en pleine phase finale.
Hé, gars, on t'arrête, t'es pas honteux de nous sortir des news consacrées à la plus nulle téléréalité.
Euh, oui, faut l'avouer, j'irai me confesser demain.
Après cet épisode, la jolie Amandine intègre le groupe Larzen et, plus tard, se lance dans un projet solo: Mam'zelle Mandarine.
Sur scène, elle est accompagnée par des gars doués: Hervé Collet à la batterie ( I'm bad like Jesse James et, avant cela: Morgane/Eurovision, Astragale devenu Atomique de Luxe, Ground Fish, Larzen...) - Christophe Dubois aux guitares ( Bendee Oz, Larzen..) - Salvatore Canicatti à la basse ( Zero Sugar, Atomique de Luxe, Khamsa, Foggy Stuff, Last Call Charlie ou Dissident, des ex-dIPLOMAT...) et Guillaume Montulet aux claviers ( Five to One- L'Orchestre du Vent avec Seesayle Gonay..)
Bref, ces Liégeois ne sont pas des crétins!
Musicalement, la mam'zelle est au croisement de la variété, de la nouvelle scène française, du soft chick pop, du female easy listening rock... elle n'ambitionne pas de révolutionner le monde, elle s'amuse, elle a une bonne voix, elle sourit, tu souris et, finalement, tu passes un bon moment.
'Guilty' de la pop régime sans sel et 'Tell me why' dans la veine Michelle Branch, Avril Lavigne, Colbie Caillat... in English et, puis, on vire vers 'L'Esperanto', propre et peaufiné pour ne pas heurter tes conduits auditifs sensibles.
Le downtempo lisse 'Caravelle' sonne comme du Véronique Sanson interprétant du Michel Berger.
'Ode à une femme' devrait plaire au sexe faible...ta vie n'est qu'océan de platitudes, tu joues les victimes par habitude... un piano romantique, une orchestration sobre, c'est joli, bien foutu et inoffensif.
Une intro à l'acoustique pour 'L'autre émoi' qui sera plus rythmé, le piano sautille et la voix prend des intonations Olivia Ruiz.
Chouette titre!
Une cover audacieuse, le 'Crucify' de Tori Amos.
Pas ridicule, Amandine!
Après ' Ecchymose', un drame sitcom, on aura droit à 'Quand bien même' une ballade philosophique, embellie de lignes de guitare rayonnantes.
Au décompte, tu préfères l'authenticité et la bonne humeur de Mam'zelle Mandarine aux poses de rock stars de seconde zone de certains de nos groupes wallons!
Pour le 21 juillet, une adaptation bruxelloise de 'La Parisienne' de Marie-Paule Belle.
Piano/voix, un trait d'humour qu'on applaudit à deux mains.
Bien joué, Miss!
La dernière, pour laquelle on invite deux fillettes sur scène, elles serviront de Clodettes de 7 et 9 ans, le fantaisiste et dansant ' Comme un poisson', moins sexe qu'Elli Medeiros, mais tout aussi imparable.
Sympa!
En attendant le plat suivant, tu entames un flirt avec la blonde Madame Jupiler.
Le Coluche, paix à son âme, local se repointe pour annoncer en vers mi sel le band suivant:
The Boh plays The Police
et ça à 25 mètres du poulailler communal...
The Boh c'est Fabrizio : batterie choeurs/Giulio : basse choeurs/Tony : guitare choeurs/Ernesto : guitare chant, des braves gars de Seraing, refusés, pour de confus motifs, lors de l'examen de recrutement, organisé par les bourgmestres de l'entité Seraing-Neupré.
Pas découragés pour un sou, ils décident de jouer à la Police pendant les bals, fêtes populaires et autres tribute events.
Quand ils délaissent matraques, képis et tickets de contraventions, ils distraient le bon peuple sous le nom de Metroband'n plug.
Zont pas l'air pourri ces poulets, futés non plus!
'Spirit in a material world' et ' So lonely' démarrent le défilé!
Bordel, Police réduit à de la muzak d'Intermarché, c'est de l'allégé, du mou, du néant!
Les mecs sont aussi énergiques que des statues de sel sur lesquelles un sale cabot lève la patte.
'Every little thing she does is magic': tu parles, everything they do is tragique...
'Man in a suitcase' si Sting nous narre un mec dans une soutkéz, à Seraing on l'enferme dans une siioutkéz, différence?
Ca sent le renfermé!
On embraye sans pause sur 'When the world is running down'.
Inspire un bon coup: 'Every breath you take', une pleurnicherie sinistre!
Un petit coucou à Neil Armstrong ' Walking on the moon', version marche funèbre.
Tu te décides à quitter le lion pendant que les Daltons massacrent 'Driven to tears', à pleurer!
Vais sécher mes larmes en avalant une Orval at home.
Tu fais démarrer ton antique tacot et t'apprends que 'Roxane' a été agressée par quatre faux flics wallons.
Où va le monde?
vendredi 22 juillet 2011
DRACH' National Festival, Place Laneau, Jette, le 21 juillet 2011
"Mesdames et Messieurs, chers compatriotes,
En cette Fête Nationale, j'aurais aimé me réjouir avec vous de la prestation de serment d'un nouveau gouvernement fédéral de plein exercice. Nous n'en sommes hélas pas là, et je le déplore...."
Albert II, koning der Belgen!
Qui rit, la vache?
Bartje Fatty, little king of Flanders!
Et à Jette?
La traditionnelle drache nationale en musique: la Brasserie Le Central ( Place Laneau) et la commune ont décidé d'offrir un free festival au bon peuple qui, pieusement, récite le sanctus...Hosanna au plus haut des cieux!
Faudra patienter jusqu'à 18h25' pour voir sortir les jonquilles: The Narcotic Daffodils!
C'est en novembre dernier que tu vis Irène ( vc.)- Simon ( sitar, keys, bcks)- Captain Flupke ( bs-bcks)- Merlin (dr) et Hakim (gt, bcks.) au Magic Mirrors, lors d'un set acoustique.
Depuis ze psychedelic rock band from Brussels a parcouru du chemin: des gigs à Londres, chez Berlusconi ou Beatrix et des kilos de critiques positives pour accueillir leur CD.
Faut croire que leurs prières à Tlalocantecuhtli ont été exaucées, car les cieux ont cessé de cracher leur immonde pipi pendant leur brillant set, à moins que ce ne soit la danse sacrée que George, le witch doctor, a exécutée, durant tout le trip cosmique, qui ait réussi à amadouer les divinités drachiennes.
Une sautillante Irène, aidée par un sitar matinal, attaque 'Surfer Boy'.
La rythmique est solide et déjà Hakim aligne quelques méchants riffs à la Dave Mason, époque 'Dear Mr Fantasy'.
On va pas se faire chier à Jette, même RickyBilly paraît sympa aujourd'hui!
Un guest: Bruno Nobi au sax, un gars que tu vis jouer avec le Panopticon de Domenico Solazzo. Ce peï, amateur de belles bagnoles (Mighty Gordinis) , sévit dans moult formations belgo-belges, telles Les Baroudeurs du Ciel, Duflan Duflan, Le Prince Harry...
' Heels' : des talons aiguillés soul, pas la soul de Motown, celle jazzy et British de Julie Driscoll quand elle hurlait 'Save me', pour moderniser la sauce, tu y ajoutes une pincée de Beth Gibbons.
A handclapping funky one, ' Happens all the time': un orgue Brian Auger bien gluant, des interventions de guitare progrock, style Argent et Miss Csordas te martelant les cellules en répétant à la manière d'une Grace Slick pas encore avachie .... do you mind I'm in love with your mind...
A te rendre fou!
Retour de Bruno:' Go fuck yourself with your cat on the roof', du Colosseum félin (ou le If de Dick Morrissey, voire Gentle Giant), avec Irène proche de Mariska Veres, encore sexy.
Brillant!
Une nouvelle, plus bienveillante avec le moi ' Go love yourself', guidant toujours ton cerveau vers les glorieuses sixties/seventies, le fabuleux Family de Roger Chapman en tête.
'Shout' Irène fera, ni de la manière Tears for Fears , ni dans le style Isley Brothers, mais de son chant saccadé sur orgue bien rond et guitare agressive.
Bruno, please! ' Riding the drag' , et pas au ralenti.... come on, come on.... volle gas..I feel so strong, I'm like King Kong..., alors qu'elle ressemble à Fay Wray, minuscule dans la patte du gorille géant.
'Weathered', a psychedelic waltz, sera suivi de la séquence Simon star du sitar jouant le soundtrack de ' Oh, Calcutta' ( sans total nudity), le subjuguant ' Back from Calcutta with Mister Jacky'...I put a spell on everything I see... elle a dû nous voir , nous voilà ensorcelés!
Voir Irène transformée en kangourou fébrile , c'est vachement mieux que Vedi Napoli e poi muori!
Un concert cinq étoiles!
20h10', du mouvement sur scène, après un soundcheck comedy capers: un miaulement... un chat frustré par un stimulus odorant?
Voilà Miaou, un trio basse/guitare/batterie, alors que le site annonce un duo.
Nous vîmes un élégant bassiste anonyme, un guitariste/chanteur tout aussi classe: Hendrik Bleyen ( ex Little People), et une chatte à baguettes derrière ses caisses, pas à la superette du coin, des caisses et des cymbales: Agathe 'Kitoko' Pagart, blonde et délurée photographe de Dunkerque, ayant échoué à Bruxelles et ayant décidé de tâter au poppunk /garage avec ses copains flamands.
Jette s'est amusé pendant les quarante minutes du set de ces Brussels Pussy.
'L'art Con' de gros beats à rendre jaloux Vive la Fête et autres noctambules, Agathe qui minaude comme une pisseuse chère à Serge et Hendrik en gérant de galerie branchée.
Un collage Dali pas con.
'Miscast' et 'Déchire' même schéma: rythmique binaire, lyrics rigolos, les mâles sérieux et la blonde jouant à la perfection son rôle de blonde.
'Lucy' carré blanc...I really adore her pussy... sais pas comment elle s'appelle, je l'ai appelée Lucy...
Irrésistible: un zeste de Blondie, deux grammes de Kills, quelques effluves de Brigitte Fontaine ou de Lili Drop... pas question de se prendre la tête, c'est la fête!
Een, twee, drie, vier...après la petite Lucy, le miauleur s'attaque à 'Peggy' et ça ressemble à tous les trucs que l'éminent docteur Kloot Per W, le godfather du Do It Yourself made in Belgium, saucissonnait dans les late eighties/early nineties.
Le sombre 'On s'en fout' , philosophie no future en background.
Une chanson pour Lady Gaga et toutes les hookers de cette planète: 'Sale Put', suivie d'une séquence érotique ' Kamasutra' , on te conseille la position 'La bête à deux têtes' pour varier les plaisirs.
Pardon, Agathe?
...oh oui, fais moi jouir...
Je vide ma Jup et on s'y attelle!
'Waiting for you' , le 'Ca plane pour moi' 2011!
On attaque ' This is it' façon Johnny Cash avant de virer Ramones intellectuels: 'Georgy Boy'.
Pas de bol, la pluie rapplique et les confetti roses, dont on t'a généreusement arrosé, collent sur ton crâne dégarni.
Agathe n'en a cure et susurre' Oh Baby, Oh' et Miaou termine fort avec un hommage à Yoko Tsuno et Jacques Dutronc: ' Hotess de l'air'.
Eminem rapplique et ajoute une tranche de vocalises rap à la partie de jambes en l'air.
Zaventem, tout le monde descend... un atterrissage mouvementé sous une averse perverse!
Suis pas seul à avoir trouvé refuge dans le snack du coin, très vite le stock de pittas indique zéro, faudra avaler un autre mets recommandé par ton diététicien.
Pas le temps de digérer, tu peux entendre le soundcheck de Ganashake!
Tu ratas le bluesrock trio à Erps-Kwerps où les conditions météo étaient encore pires qu'ici, tu règles ton addition pour te coller face au podium.
Bert Minnaert, Jess Jacob, Sander Goethals semblent en pleine forme et vont le prouver: un set rugueux et rentre-dedans, Jette s'en est pris plein les pavillons et a apprécié!
Le flamboyant ' Help Him' que tu retrouves pas sur leur premier CD ouvre le feu. Pas le temps d'applaudir, Sander et Bert ont déjà embrayé sur 'Plastic Scene', une plage pas vraiment synthétique, c'est du solide, pas de la camelote!
Légèrement moins véloce et plus bluesy: 'We messed it up'!
Jette, ça va toujours, un petit boogie?
Envoie JJ!
' Special sauce' sur une pièce servie saignante.
Une cohésion parfaite, des vocaux expressifs, des soli dignes de Rory Gallagher ou de Stevie Ray, sans qu'il soit question de cinéma, un drumming sans failles et une basse funky: Ganashake est sans conteste le fleuron 'power trio' belge!
Pour Crazy Horse, Cochise ou Geronimo, un bluesrock des Grandes Plaines, 'Indian Chief'.
Le chef a à peine regagner son tepee, pas eu le temps de se brosser les dents, que Ganashake balance ' Arrogant girl', un classic blues, chantant une nana qui te fait pas que du bien...can't you see what you're doing to me....
Un rock pour soigner le cafard: 'Swink' et ensuite ' Rearrange my soul' .
Face à la scène, un allumé, ne carburant pas à la grenadine, nous gratifie, torse-nu, d'une rain dance épileptique, il ramasse le parapluie d'une auditrice pas moche et se la joue Gene Kelly.
Ce pépin, torturé par le maniaque exhibitionniste, connaîtra une fin tragique pour finir dans une poubelle destinée à contenir autre chose que les déchets ménagers.
Smile, Maj-Britt!
Un slowblues pour calmer les ardeurs: ' Love her with a feeling', le joyeux équilibriste a essayé d'aimer celle qui était passée par Cherbourg et avait ramené un souvenir, en vain!
Hound Dog Taylor, un classique: "Gimme Back My Wig" et un dernier morceau joué en surmultipliée ' Strings & Things':... put on your dancing shoes...recommande Tintin, il a raison c'est funky à mort!
Ovation et double bis!
Un uptempo à faire sortir les cadavres de leur sépulture: 'Graveyard Shuffle', présentation des artistes et démonstrations individuelles pour terminer en pleine sauvagerie.
Ite missa est avec le superbe slowblues ' Ain’t Nobody’s Business If I Do' ( Porter Grainger & Everett Robbins, 1922) au répertoire des plus grands: Jimmy Whiterspoon, Billie Holiday, Peggy Lee, Bessie Smith, Dinah Washington ou Otis Spann...
Un petit tour dans le public pour faire pleurer ma guitare :
...If I give him my last nickel, And it leaves me in a pickle, 'T'aint nobody's business if I do...
'Van dit trio gaan we in de toekomst nog heel veel horen..' Bluesrockpagina. NL
Bien vu, kaaskoppen!
En cette Fête Nationale, j'aurais aimé me réjouir avec vous de la prestation de serment d'un nouveau gouvernement fédéral de plein exercice. Nous n'en sommes hélas pas là, et je le déplore...."
Albert II, koning der Belgen!
Qui rit, la vache?
Bartje Fatty, little king of Flanders!
Et à Jette?
La traditionnelle drache nationale en musique: la Brasserie Le Central ( Place Laneau) et la commune ont décidé d'offrir un free festival au bon peuple qui, pieusement, récite le sanctus...Hosanna au plus haut des cieux!
Faudra patienter jusqu'à 18h25' pour voir sortir les jonquilles: The Narcotic Daffodils!
C'est en novembre dernier que tu vis Irène ( vc.)- Simon ( sitar, keys, bcks)- Captain Flupke ( bs-bcks)- Merlin (dr) et Hakim (gt, bcks.) au Magic Mirrors, lors d'un set acoustique.
Depuis ze psychedelic rock band from Brussels a parcouru du chemin: des gigs à Londres, chez Berlusconi ou Beatrix et des kilos de critiques positives pour accueillir leur CD.
Faut croire que leurs prières à Tlalocantecuhtli ont été exaucées, car les cieux ont cessé de cracher leur immonde pipi pendant leur brillant set, à moins que ce ne soit la danse sacrée que George, le witch doctor, a exécutée, durant tout le trip cosmique, qui ait réussi à amadouer les divinités drachiennes.
Une sautillante Irène, aidée par un sitar matinal, attaque 'Surfer Boy'.
La rythmique est solide et déjà Hakim aligne quelques méchants riffs à la Dave Mason, époque 'Dear Mr Fantasy'.
On va pas se faire chier à Jette, même RickyBilly paraît sympa aujourd'hui!
Un guest: Bruno Nobi au sax, un gars que tu vis jouer avec le Panopticon de Domenico Solazzo. Ce peï, amateur de belles bagnoles (Mighty Gordinis) , sévit dans moult formations belgo-belges, telles Les Baroudeurs du Ciel, Duflan Duflan, Le Prince Harry...
' Heels' : des talons aiguillés soul, pas la soul de Motown, celle jazzy et British de Julie Driscoll quand elle hurlait 'Save me', pour moderniser la sauce, tu y ajoutes une pincée de Beth Gibbons.
A handclapping funky one, ' Happens all the time': un orgue Brian Auger bien gluant, des interventions de guitare progrock, style Argent et Miss Csordas te martelant les cellules en répétant à la manière d'une Grace Slick pas encore avachie .... do you mind I'm in love with your mind...
A te rendre fou!
Retour de Bruno:' Go fuck yourself with your cat on the roof', du Colosseum félin (ou le If de Dick Morrissey, voire Gentle Giant), avec Irène proche de Mariska Veres, encore sexy.
Brillant!
Une nouvelle, plus bienveillante avec le moi ' Go love yourself', guidant toujours ton cerveau vers les glorieuses sixties/seventies, le fabuleux Family de Roger Chapman en tête.
'Shout' Irène fera, ni de la manière Tears for Fears , ni dans le style Isley Brothers, mais de son chant saccadé sur orgue bien rond et guitare agressive.
Bruno, please! ' Riding the drag' , et pas au ralenti.... come on, come on.... volle gas..I feel so strong, I'm like King Kong..., alors qu'elle ressemble à Fay Wray, minuscule dans la patte du gorille géant.
'Weathered', a psychedelic waltz, sera suivi de la séquence Simon star du sitar jouant le soundtrack de ' Oh, Calcutta' ( sans total nudity), le subjuguant ' Back from Calcutta with Mister Jacky'...I put a spell on everything I see... elle a dû nous voir , nous voilà ensorcelés!
Voir Irène transformée en kangourou fébrile , c'est vachement mieux que Vedi Napoli e poi muori!
Un concert cinq étoiles!
20h10', du mouvement sur scène, après un soundcheck comedy capers: un miaulement... un chat frustré par un stimulus odorant?
Voilà Miaou, un trio basse/guitare/batterie, alors que le site annonce un duo.
Nous vîmes un élégant bassiste anonyme, un guitariste/chanteur tout aussi classe: Hendrik Bleyen ( ex Little People), et une chatte à baguettes derrière ses caisses, pas à la superette du coin, des caisses et des cymbales: Agathe 'Kitoko' Pagart, blonde et délurée photographe de Dunkerque, ayant échoué à Bruxelles et ayant décidé de tâter au poppunk /garage avec ses copains flamands.
Jette s'est amusé pendant les quarante minutes du set de ces Brussels Pussy.
'L'art Con' de gros beats à rendre jaloux Vive la Fête et autres noctambules, Agathe qui minaude comme une pisseuse chère à Serge et Hendrik en gérant de galerie branchée.
Un collage Dali pas con.
'Miscast' et 'Déchire' même schéma: rythmique binaire, lyrics rigolos, les mâles sérieux et la blonde jouant à la perfection son rôle de blonde.
'Lucy' carré blanc...I really adore her pussy... sais pas comment elle s'appelle, je l'ai appelée Lucy...
Irrésistible: un zeste de Blondie, deux grammes de Kills, quelques effluves de Brigitte Fontaine ou de Lili Drop... pas question de se prendre la tête, c'est la fête!
Een, twee, drie, vier...après la petite Lucy, le miauleur s'attaque à 'Peggy' et ça ressemble à tous les trucs que l'éminent docteur Kloot Per W, le godfather du Do It Yourself made in Belgium, saucissonnait dans les late eighties/early nineties.
Le sombre 'On s'en fout' , philosophie no future en background.
Une chanson pour Lady Gaga et toutes les hookers de cette planète: 'Sale Put', suivie d'une séquence érotique ' Kamasutra' , on te conseille la position 'La bête à deux têtes' pour varier les plaisirs.
Pardon, Agathe?
...oh oui, fais moi jouir...
Je vide ma Jup et on s'y attelle!
'Waiting for you' , le 'Ca plane pour moi' 2011!
On attaque ' This is it' façon Johnny Cash avant de virer Ramones intellectuels: 'Georgy Boy'.
Pas de bol, la pluie rapplique et les confetti roses, dont on t'a généreusement arrosé, collent sur ton crâne dégarni.
Agathe n'en a cure et susurre' Oh Baby, Oh' et Miaou termine fort avec un hommage à Yoko Tsuno et Jacques Dutronc: ' Hotess de l'air'.
Eminem rapplique et ajoute une tranche de vocalises rap à la partie de jambes en l'air.
Zaventem, tout le monde descend... un atterrissage mouvementé sous une averse perverse!
Suis pas seul à avoir trouvé refuge dans le snack du coin, très vite le stock de pittas indique zéro, faudra avaler un autre mets recommandé par ton diététicien.
Pas le temps de digérer, tu peux entendre le soundcheck de Ganashake!
Tu ratas le bluesrock trio à Erps-Kwerps où les conditions météo étaient encore pires qu'ici, tu règles ton addition pour te coller face au podium.
Bert Minnaert, Jess Jacob, Sander Goethals semblent en pleine forme et vont le prouver: un set rugueux et rentre-dedans, Jette s'en est pris plein les pavillons et a apprécié!
Le flamboyant ' Help Him' que tu retrouves pas sur leur premier CD ouvre le feu. Pas le temps d'applaudir, Sander et Bert ont déjà embrayé sur 'Plastic Scene', une plage pas vraiment synthétique, c'est du solide, pas de la camelote!
Légèrement moins véloce et plus bluesy: 'We messed it up'!
Jette, ça va toujours, un petit boogie?
Envoie JJ!
' Special sauce' sur une pièce servie saignante.
Une cohésion parfaite, des vocaux expressifs, des soli dignes de Rory Gallagher ou de Stevie Ray, sans qu'il soit question de cinéma, un drumming sans failles et une basse funky: Ganashake est sans conteste le fleuron 'power trio' belge!
Pour Crazy Horse, Cochise ou Geronimo, un bluesrock des Grandes Plaines, 'Indian Chief'.
Le chef a à peine regagner son tepee, pas eu le temps de se brosser les dents, que Ganashake balance ' Arrogant girl', un classic blues, chantant une nana qui te fait pas que du bien...can't you see what you're doing to me....
Un rock pour soigner le cafard: 'Swink' et ensuite ' Rearrange my soul' .
Face à la scène, un allumé, ne carburant pas à la grenadine, nous gratifie, torse-nu, d'une rain dance épileptique, il ramasse le parapluie d'une auditrice pas moche et se la joue Gene Kelly.
Ce pépin, torturé par le maniaque exhibitionniste, connaîtra une fin tragique pour finir dans une poubelle destinée à contenir autre chose que les déchets ménagers.
Smile, Maj-Britt!
Un slowblues pour calmer les ardeurs: ' Love her with a feeling', le joyeux équilibriste a essayé d'aimer celle qui était passée par Cherbourg et avait ramené un souvenir, en vain!
Hound Dog Taylor, un classique: "Gimme Back My Wig" et un dernier morceau joué en surmultipliée ' Strings & Things':... put on your dancing shoes...recommande Tintin, il a raison c'est funky à mort!
Ovation et double bis!
Un uptempo à faire sortir les cadavres de leur sépulture: 'Graveyard Shuffle', présentation des artistes et démonstrations individuelles pour terminer en pleine sauvagerie.
Ite missa est avec le superbe slowblues ' Ain’t Nobody’s Business If I Do' ( Porter Grainger & Everett Robbins, 1922) au répertoire des plus grands: Jimmy Whiterspoon, Billie Holiday, Peggy Lee, Bessie Smith, Dinah Washington ou Otis Spann...
Un petit tour dans le public pour faire pleurer ma guitare :
...If I give him my last nickel, And it leaves me in a pickle, 'T'aint nobody's business if I do...
'Van dit trio gaan we in de toekomst nog heel veel horen..' Bluesrockpagina. NL
Bien vu, kaaskoppen!
mercredi 20 juillet 2011
IL BALLO & Luanda Siqueira soprano au festival Midis-Minimes, Conservatoire de Bruxelles, le 19 juillet 2011
Nouveau détour par la rue de la Régence pour un récital à l'heure du déjeuner, organisé par Midis-Minimes.
Au menu: caldeirada à l'ancienne avec de la musique lusitanienne du 16è siècle, interprétée par l'ensemble Il Ballo et la merveilleuse soprano, Luanda Siqueira!
L'auditoire affichera quasi complet, à 12h15', lorsque les sept musiciens et la cantatrice feront leur apparition sur scène.
Luanda Siqueira est originaire de Rio de Janeiro, collectionne les prix ( essentiellement pour le chant baroque), intègre Les Jeunes voix du Rhin, participe à plusieurs opéras ( notamment avec l'ensemble Opera Fuoco) et rejoint Il Ballo, l'ensemble vocal & instrumental se consacrant à l'interprétation de la musique des 16è et 17è siècles.
L'ensemble compte 18 actionnaires, en ce triste 19 juillet, nous en verrons huit.
Au chant Luanda, comme énoncé, Benoît Tainturier cornet à bouquin et flûtes à bec/Frédéric Malmasson cornet à bouquin et flûtes à bec/Anne Dumont sacqueboute/Isabelle Dumont viole de gambe & lirone/Marjolaine Cambon viole de gambe/Leonardo Loredo luth, guitare/Sylvain Fabre percussion.
Pas des instruments courants: la sacqueboute est l'ancêtre du trombone- le cornet à bouquin, une corne d'appel ( pas un marque page, béotien), le bouquin est issu de bocca- nous vîmes des violes de gambe de formats divers- la lirone, de la famille des lyres, se joue comme un violoncelle-la guitare utilisée par Leonardo Loredo de Sá n'est pas la classique espagnole, mais une petite guitare renaissance ne devant pas peser plus de 380 grammes- quant aux éléments de percussion utilisés, ne t'attends pas à voir un kit à la Phil Collins, tu entendras divers tambourins de forme pandeiro, un tambour médiéval et quelques cloches.
Le récital débute par' Que he o que vejo' un cantique d'un auteur inconnu, retrouvé dans le recueil Cancioneiro Musical d’Elvas, un songbook de musique portugaise du XVI è.
Elégance, distinction, grâce....
Un silence olympien s'installe, Bruxelles, subjugué, ferme les yeux pour imaginer d'aimables ménestrels se produire face à de gentilshommes, vêtus de rhingraves, coiffés d'un feutre et chaussés d'escarpins à talons, flanqués de courtisanes habillées de jupes satinées, de corsets serrés fort et de coiffes à la Sévigné, la mouche n'est pas obligatoire!
Tout aussi lyrique et anonyme: ' Senhora del mondo' et une folie aussi délicate qu' une sonate de Haendel: 'Folias'.
' Dos estrellas le siguen' est de la plume de Manuel Machado ( 1590-1646), on peut imaginer que Georg Friedrich se soit inspiré de cette pièce pour écrire sa fameuse Sarabande, que Kubrick utilisa pour son fantastique 'Barry Lyndon' .
Magique!
Un nouveau chant anonyme: ' Vos senhora', une danse baroque, des flûtes bucoliques s'accouplant aux cordes ingambes, servant de fond décoratif à la voix voluptueuse et enchanteresse de Luanda.
Francisco de la Torre ( 1460-1505), un Sévillan: 'Danza Alta' une folie instrumentale.
Pour terminer par quatre cancioneiros anonymes: ' Puestos estan frente a frente' lent et dramatique - le pastoral et sacré 'Venid a sospirar al verde prado'- une version champêtre de 'A la villa voy', avec les violes jouées en arpeggio- et une dernière folia: 'Não tragais bozerguis pretos' un texte traitant du code vestimentaire imposé à la cour de Jean III, le Pieux!
Au menu: caldeirada à l'ancienne avec de la musique lusitanienne du 16è siècle, interprétée par l'ensemble Il Ballo et la merveilleuse soprano, Luanda Siqueira!
L'auditoire affichera quasi complet, à 12h15', lorsque les sept musiciens et la cantatrice feront leur apparition sur scène.
Luanda Siqueira est originaire de Rio de Janeiro, collectionne les prix ( essentiellement pour le chant baroque), intègre Les Jeunes voix du Rhin, participe à plusieurs opéras ( notamment avec l'ensemble Opera Fuoco) et rejoint Il Ballo, l'ensemble vocal & instrumental se consacrant à l'interprétation de la musique des 16è et 17è siècles.
L'ensemble compte 18 actionnaires, en ce triste 19 juillet, nous en verrons huit.
Au chant Luanda, comme énoncé, Benoît Tainturier cornet à bouquin et flûtes à bec/Frédéric Malmasson cornet à bouquin et flûtes à bec/Anne Dumont sacqueboute/Isabelle Dumont viole de gambe & lirone/Marjolaine Cambon viole de gambe/Leonardo Loredo luth, guitare/Sylvain Fabre percussion.
Pas des instruments courants: la sacqueboute est l'ancêtre du trombone- le cornet à bouquin, une corne d'appel ( pas un marque page, béotien), le bouquin est issu de bocca- nous vîmes des violes de gambe de formats divers- la lirone, de la famille des lyres, se joue comme un violoncelle-la guitare utilisée par Leonardo Loredo de Sá n'est pas la classique espagnole, mais une petite guitare renaissance ne devant pas peser plus de 380 grammes- quant aux éléments de percussion utilisés, ne t'attends pas à voir un kit à la Phil Collins, tu entendras divers tambourins de forme pandeiro, un tambour médiéval et quelques cloches.
Le récital débute par' Que he o que vejo' un cantique d'un auteur inconnu, retrouvé dans le recueil Cancioneiro Musical d’Elvas, un songbook de musique portugaise du XVI è.
Elégance, distinction, grâce....
Un silence olympien s'installe, Bruxelles, subjugué, ferme les yeux pour imaginer d'aimables ménestrels se produire face à de gentilshommes, vêtus de rhingraves, coiffés d'un feutre et chaussés d'escarpins à talons, flanqués de courtisanes habillées de jupes satinées, de corsets serrés fort et de coiffes à la Sévigné, la mouche n'est pas obligatoire!
Tout aussi lyrique et anonyme: ' Senhora del mondo' et une folie aussi délicate qu' une sonate de Haendel: 'Folias'.
' Dos estrellas le siguen' est de la plume de Manuel Machado ( 1590-1646), on peut imaginer que Georg Friedrich se soit inspiré de cette pièce pour écrire sa fameuse Sarabande, que Kubrick utilisa pour son fantastique 'Barry Lyndon' .
Magique!
Un nouveau chant anonyme: ' Vos senhora', une danse baroque, des flûtes bucoliques s'accouplant aux cordes ingambes, servant de fond décoratif à la voix voluptueuse et enchanteresse de Luanda.
Francisco de la Torre ( 1460-1505), un Sévillan: 'Danza Alta' une folie instrumentale.
Pour terminer par quatre cancioneiros anonymes: ' Puestos estan frente a frente' lent et dramatique - le pastoral et sacré 'Venid a sospirar al verde prado'- une version champêtre de 'A la villa voy', avec les violes jouées en arpeggio- et une dernière folia: 'Não tragais bozerguis pretos' un texte traitant du code vestimentaire imposé à la cour de Jean III, le Pieux!
mardi 19 juillet 2011
Fastlane Candies - Bruxelles-les-Bains, Bruxelles, le 17 juillet 2011
La plage en ville: 6.000 m² de sable fin avec palmiers et cocotiers, de la Place Sainctelette en passant par les quais de la Voirie et de Willebroek= Bruxelles les Bains!
Sans bikinis, sans méduses, sans maîtres-nageurs et pas d'insolation à craindre: t° à l'ombre: 13°, température de l'eau?
Attends, je téléphone à mon poisson rouge!
13°, aussi!
Quoi, tu veux louer un transat...un rose?
Elio, un transat rose pour Monsieur, ça devrait convenir à son teint blafard.
Tu fais du tourisme, Vlaanderen Vakantieland, Guy Lemaire à la mer?
Ben non, Brussel Bad programme des musiciens!
Fastlane Candies
Alexis ( Alvarez), tu l'as connu gérant d'hôtel, ' The Bellavista Suite', jeune cadre entreprenant avec 'Young Entrepreneurs' et, depuis peu, ce brave gars de Waremme s'est mis à jouer au PMU et mise un max sur un canasson, dopé aux friandises, nommé 'Fastlane Candies'.
A Longchamp, il dépasse à gauche, à Ascot, il choisit la corde.
L'écurie Jaune Orange croit en lui, et vient de sortir un EP ' Cold Cold Caribbean'.
Aux vocals/ acoustique/ et percus: Alexis- Laurent à la lead guitar- la petite Sandra ( pas Kim, mais Cheesy Cliché): seconde voix, synthés, percus et jolis sourires et, sur scène, un bassiste/organiste/ amateur de cowbells ( Nay Squid?) et un pink drummer (Franz?).
Pendant 50', ils vont distraire les curieux et quelques amis avec une pop rafraîchissante, pétillante, bien ficelée, au choix ' Tropico Exotique, Tropico Rio et Tropico Iced Tea Pêche', dit le perroquet de la pub!
Suis pas certain que 'Dubaï' soit situé dans les Caraïbes, c'est avec cette plage dubaïote que Waremme entame le gig.
Sont deux à marteler une caisse stagnant à côté des jouets de Sandra, les mêmes entament un chant bédouin aux arômes Clap your hands say yeah/Of Montreal acidulés.
Quand t'es jockey faut regarder derrière toi: 'Behind my back', et qui galope à fond la caisse pour rafler la mise?
Tina Weymouth, Chris Frantz et leur Tom Tom Club.
Cravache, Soumillon!
De l'indie/surf :' Nothing at all', les joyeux y accrochent pour décorer le sapin le ' Be my baby' , la sucrerie des Ronettes.
'Telling Stories' on aime leur programme électoral:... talk again, walk again, screw again... sur rythmique jungle.
Le hitsingle 'Wound me', rengaine sixties imparable, malgré l'accent British approximatif.
Et les prévisions météo?
'Aliens coming'.
On voit pas le rapport, Sigourney?
Ecoute...we see strange people everywhere...
Clos les paupières!
'Be like you'.
Sandra, qu'as-tu à ajouter?
Ca veut dire:' être comme toi'!
Merci, Madame Harrap's!
C'est toujours jovial, désinvolte, insouciant, faussement naïf et sautillant, comme les mélodies de leurs voisins du Nord, School is Cool!
Puisqu'on est à Bruxelles les Bains, voici 'La Playa', un bidule aussi exotique que le 'Vamos a la...' de Righeira, mais on y a introduit un couplet des Onze Mille Verges d'Apollinaire , parce que Righeira c'est moins branché qu'Almodóvar.
Un petit problème: avec cette histoire de bites, pourront pas passer au Club Dorothée!
Merci, that was it, si vous pouviez battre des mains pour un encore, ce serait sympa!
Ok!
En voilà deux!
'Hope' au démarrage sombre et un twist pour cancres: ' Bad kids' !
Plaisant!
Sans bikinis, sans méduses, sans maîtres-nageurs et pas d'insolation à craindre: t° à l'ombre: 13°, température de l'eau?
Attends, je téléphone à mon poisson rouge!
13°, aussi!
Quoi, tu veux louer un transat...un rose?
Elio, un transat rose pour Monsieur, ça devrait convenir à son teint blafard.
Tu fais du tourisme, Vlaanderen Vakantieland, Guy Lemaire à la mer?
Ben non, Brussel Bad programme des musiciens!
Fastlane Candies
Alexis ( Alvarez), tu l'as connu gérant d'hôtel, ' The Bellavista Suite', jeune cadre entreprenant avec 'Young Entrepreneurs' et, depuis peu, ce brave gars de Waremme s'est mis à jouer au PMU et mise un max sur un canasson, dopé aux friandises, nommé 'Fastlane Candies'.
A Longchamp, il dépasse à gauche, à Ascot, il choisit la corde.
L'écurie Jaune Orange croit en lui, et vient de sortir un EP ' Cold Cold Caribbean'.
Aux vocals/ acoustique/ et percus: Alexis- Laurent à la lead guitar- la petite Sandra ( pas Kim, mais Cheesy Cliché): seconde voix, synthés, percus et jolis sourires et, sur scène, un bassiste/organiste/ amateur de cowbells ( Nay Squid?) et un pink drummer (Franz?).
Pendant 50', ils vont distraire les curieux et quelques amis avec une pop rafraîchissante, pétillante, bien ficelée, au choix ' Tropico Exotique, Tropico Rio et Tropico Iced Tea Pêche', dit le perroquet de la pub!
Suis pas certain que 'Dubaï' soit situé dans les Caraïbes, c'est avec cette plage dubaïote que Waremme entame le gig.
Sont deux à marteler une caisse stagnant à côté des jouets de Sandra, les mêmes entament un chant bédouin aux arômes Clap your hands say yeah/Of Montreal acidulés.
Quand t'es jockey faut regarder derrière toi: 'Behind my back', et qui galope à fond la caisse pour rafler la mise?
Tina Weymouth, Chris Frantz et leur Tom Tom Club.
Cravache, Soumillon!
De l'indie/surf :' Nothing at all', les joyeux y accrochent pour décorer le sapin le ' Be my baby' , la sucrerie des Ronettes.
'Telling Stories' on aime leur programme électoral:... talk again, walk again, screw again... sur rythmique jungle.
Le hitsingle 'Wound me', rengaine sixties imparable, malgré l'accent British approximatif.
Et les prévisions météo?
'Aliens coming'.
On voit pas le rapport, Sigourney?
Ecoute...we see strange people everywhere...
Clos les paupières!
'Be like you'.
Sandra, qu'as-tu à ajouter?
Ca veut dire:' être comme toi'!
Merci, Madame Harrap's!
C'est toujours jovial, désinvolte, insouciant, faussement naïf et sautillant, comme les mélodies de leurs voisins du Nord, School is Cool!
Puisqu'on est à Bruxelles les Bains, voici 'La Playa', un bidule aussi exotique que le 'Vamos a la...' de Righeira, mais on y a introduit un couplet des Onze Mille Verges d'Apollinaire , parce que Righeira c'est moins branché qu'Almodóvar.
Un petit problème: avec cette histoire de bites, pourront pas passer au Club Dorothée!
Merci, that was it, si vous pouviez battre des mains pour un encore, ce serait sympa!
Ok!
En voilà deux!
'Hope' au démarrage sombre et un twist pour cancres: ' Bad kids' !
Plaisant!
dimanche 17 juillet 2011
Crisisfestival à Erps-Kwerps, le 16 juillet 2011
De la gestion de crise:
1°: un diagnostic actant de la gravité de la situation.
2° organisation des efforts entrepris au niveau intervention.
3° importance capitale d'une bonne communication.
Plus d'information?
On te conseille ' l'Anti-Crise': un ouvrage de Marie-Françoise Guignard!
A Erps-Kwerps , pays du witloof, depuis trois ans, on gère en organisant un festival gratuit: le Crisisfestival.
Direction les terrains de foot du Sporting Erps-Kwerps, entraîné par Marc Peeters, où tu trouves une verte plaine, un podium sérieux, une grande buvette, un stand bouffe ( des prix anti-crise), des pompiers hilares, des poulets pas embrochés, des animations pour les gosses et une équipe de bénévoles souriants!
Applaudissements sincères pour l'accueil sympa!
Le bonheur, quoi?
Pas tout à fait, mec: t'es à peine arrivé sur le site que le ciel s'éventre et décide de t'arroser, comme les laitues de Kees Vandenboer dont le potager jouxte le stade.
Vite sous un des auvents, à quelques 150 mètres de la scène, que les organisateurs ont disséminés sur le complexe.
14h38: Sens Unique
Le sens d'un mot, d'une expression, revêt diverses acceptions: le spécifique, le large, le medium, le figuré, le propre, le concret, l'abstrait, l'implicite, l'explicite, le subjectif, le restreint et donc l'unique...
C'est à Halle, en 2009, que tu fais la connaissance du Sens Unique: si tu tiens à passer un bon moment en musique, c'est le sens à suivre!
Wouter Vankeirsbilck - zang, gitaar /chant, guitare/Michaël Sels - accordeon, zang / accordéon, chant/Nele Van Mieghem - viool, zang / violon, chant/Guy Peeters - bas / basse/Geert Verhoeven - drums / batterie ont depuis sorti un EP cinq titres ( 'Envie') et ont décidé de cataloguer leurs efforts musicaux sous l'étiquette wereld-folkrock du monde à la française.
Dix titres, 45' de bonne humeur et d'entrain, même la pluie a pris une pause pour danser la gigue.
'Moi- Même' du folkrock vif et bien balancé, suivi du festif 'On aura raison', proche de Blankass ou de l'Oysterband.
Sens Unique est le groupe idéal pour ouvrir un festival, dès les premières notes tu souris et t'as envie de faire la fête.
' Il a tout dit' Nele transformée en Dave Swarbrick, le fiddle virevolte sur assise rock robuste.
'Quelle belle journée' du folk positiviste. Tes pieds trempent dans la gadoue mais Wouter nous apporte ciel bleu et rêves ensoleillés.
Une nouvelle composition, la polka frénétique' Encore' et puis un plaisant titre Wikipédia...les nuits sont plus courtes, les maisons sont vides... à prendre au second degré :'Enfin, voilà l'été'. Traduction: sortez les pépins et attention aux rimes riches: chômage, mariage, orage, Camembert...cherchez l'erreur!
Un midtempo mixant valse, reggae et proverbe populaire Geld macht nicht glücklich: ' Je me plains'...moi j'ai tout et je m'embête, lui n'a rien et lui il fait la fête...
'Ce feu' est de la plume d'un illustre chansonnier français: François Ferdinand, annonce sans rire le chanteur avant d'attaquer 'This Fire' de Franz Ferdinand en version Union Match.
Un thriller psychologique: 'La bête est là', une rengaine imparable avec violon en staccato.
Tu danses, Mathilde?
Et le protocole, Philippe?
Au diable les préséances, en piste!
Une dernière, le mélancolique 'Ca ne me fait rien' , à la lente intro balkanique avant de voir l'accordéon accélérer le tempo et donner le signal d'un bouillonnant voyage en Tziganie.
Efficace et addictif!
Let Lewis Live
Le vent s'est levé sur le crisisfestival lorsque LLL entre en scène!
Un power blues trio que tu peux pas comparer à Jerry Lee et encore moins à Jerry:
1°: un diagnostic actant de la gravité de la situation.
2° organisation des efforts entrepris au niveau intervention.
3° importance capitale d'une bonne communication.
Plus d'information?
On te conseille ' l'Anti-Crise': un ouvrage de Marie-Françoise Guignard!
A Erps-Kwerps , pays du witloof, depuis trois ans, on gère en organisant un festival gratuit: le Crisisfestival.
Direction les terrains de foot du Sporting Erps-Kwerps, entraîné par Marc Peeters, où tu trouves une verte plaine, un podium sérieux, une grande buvette, un stand bouffe ( des prix anti-crise), des pompiers hilares, des poulets pas embrochés, des animations pour les gosses et une équipe de bénévoles souriants!
Applaudissements sincères pour l'accueil sympa!
Le bonheur, quoi?
Pas tout à fait, mec: t'es à peine arrivé sur le site que le ciel s'éventre et décide de t'arroser, comme les laitues de Kees Vandenboer dont le potager jouxte le stade.
Vite sous un des auvents, à quelques 150 mètres de la scène, que les organisateurs ont disséminés sur le complexe.
14h38: Sens Unique
Le sens d'un mot, d'une expression, revêt diverses acceptions: le spécifique, le large, le medium, le figuré, le propre, le concret, l'abstrait, l'implicite, l'explicite, le subjectif, le restreint et donc l'unique...
C'est à Halle, en 2009, que tu fais la connaissance du Sens Unique: si tu tiens à passer un bon moment en musique, c'est le sens à suivre!
Wouter Vankeirsbilck - zang, gitaar /chant, guitare/Michaël Sels - accordeon, zang / accordéon, chant/Nele Van Mieghem - viool, zang / violon, chant/Guy Peeters - bas / basse/Geert Verhoeven - drums / batterie ont depuis sorti un EP cinq titres ( 'Envie') et ont décidé de cataloguer leurs efforts musicaux sous l'étiquette wereld-folkrock du monde à la française.
Dix titres, 45' de bonne humeur et d'entrain, même la pluie a pris une pause pour danser la gigue.
'Moi- Même' du folkrock vif et bien balancé, suivi du festif 'On aura raison', proche de Blankass ou de l'Oysterband.
Sens Unique est le groupe idéal pour ouvrir un festival, dès les premières notes tu souris et t'as envie de faire la fête.
' Il a tout dit' Nele transformée en Dave Swarbrick, le fiddle virevolte sur assise rock robuste.
'Quelle belle journée' du folk positiviste. Tes pieds trempent dans la gadoue mais Wouter nous apporte ciel bleu et rêves ensoleillés.
Une nouvelle composition, la polka frénétique' Encore' et puis un plaisant titre Wikipédia...les nuits sont plus courtes, les maisons sont vides... à prendre au second degré :'Enfin, voilà l'été'. Traduction: sortez les pépins et attention aux rimes riches: chômage, mariage, orage, Camembert...cherchez l'erreur!
Un midtempo mixant valse, reggae et proverbe populaire Geld macht nicht glücklich: ' Je me plains'...moi j'ai tout et je m'embête, lui n'a rien et lui il fait la fête...
'Ce feu' est de la plume d'un illustre chansonnier français: François Ferdinand, annonce sans rire le chanteur avant d'attaquer 'This Fire' de Franz Ferdinand en version Union Match.
Un thriller psychologique: 'La bête est là', une rengaine imparable avec violon en staccato.
Tu danses, Mathilde?
Et le protocole, Philippe?
Au diable les préséances, en piste!
Une dernière, le mélancolique 'Ca ne me fait rien' , à la lente intro balkanique avant de voir l'accordéon accélérer le tempo et donner le signal d'un bouillonnant voyage en Tziganie.
Efficace et addictif!
Let Lewis Live
Le vent s'est levé sur le crisisfestival lorsque LLL entre en scène!
Un power blues trio que tu peux pas comparer à Jerry Lee et encore moins à Jerry:
Jochen Degryse ( guitare/chant)/Matthias Van Snick ( drums) et Bart Cautaerts (bass) ont remporté le récent Zennetoer et multiplient les gigs overal in Belgenland.
Un son costaud comme l'Afsluitdijk, un frontman qui a de la gueule et du talent et un soubassement rythmique en béton armé, ces kets vont casser la baraque.
Tu veux des comparaisons?
Ouvre tes pavillons bien grand: Cream, Taste, Jimi et son Experience, Jon Spencer Blues Band, Bad Company, Free, Mountain, Govt Mule etc...
Le bien nommé 'Might' ouvre le feu: du très lourd, ça cogne sec, ton cerveau gambade dans les late sixties... t'avais des cheveux, longs, pas de peigne, pas de rasoir, pas de thune, tu ne jurais que par Easy Rider, que t'as vu 56 fois!
'Double room' plutôt quintuple boum et un troisième brûlot encore plus décapant ' Everything to lose'.
Tu viens de remarquer un détail vestimentaire, un mec (Mathias) qui porte un T-Shirt à l'effigie d'Hendrix ne peut décevoir.
'While you're gone' les obusiers sont de sortie, gaffe à la surdité temporaire, au blast auriculaire!
'Moan' ça sert à rien de gémir, on achève bien les chevaux.
Sont vicieux et sans pitié, ces gamins!
'The snakehip', fait froid, hein Erps -Kwerps, on va réchauffer la planète, attachez vos ceintures!
Sur la lancée 'No Trust' des Black Keys, il y a pire comme influences!
La locomotive est en surrégime, le zeppelinien 'Tie me down' va la faire exploser!
Une slide, un blues, pendant que poussée par des rafales sauvages la pluie vient mouiller les héros, te rappelant la sinistre mort de Les Harvey (Stone the Crows) électrocuté sur scène à Swansea en 1972: 'Moonlight Shining'.
Le trio termine par un boogie vicelard 'Coming back home'!
Solide groupe!
Zender
Après un passage des équipes d'entretien, chargées d'éponger la scène transformée en piscine olympique, Zender s'active sur le podium!
Cet émetteur aux ondes rock/pop engageantes, honteusement méconnu au sud du sillon Sambre et Meuse, jouit d'un beau taux de popularité Waar Vlamingen Thuis Zijn. Deux CD's ( 'Acid Avenue' et 'Sunday Kids'), des singles squattant de Afrekening, des collaborations illustres: Ken Stringfellow sur 'Selling Candy' et Matthew Caws (Nada Surf) sur 'On our side', c'est pas rien!
Seront quatre à accompagner le singer/songwriter Thijs De Clus ( chant, acoustique): Gertjan Van Hellemont aux backings / rhythm guitar ( oui, la tête pensante de Douglas Firs) - Kris De Troch à la basse ( Art Toi? déjà avec Thijs- Black Jettas..) - Stef Van Straelen ( drums) et, pour la fine bouche, à la lead guitar, le papa du frontman, le formidable guitariste Luc De Clus, une légende: Irish Coffee, Wim De Craene, Dizzy Fingers , Art Toi?, William Souffreau... on n'a pas vu le keyboard player, Jimmy Colman!
'On our side' ouvre les hostilités, pas pour rien que le gars de Nada Surf prête sa voix sur ce titre, du powerpop irrésistible, sentant bon les sixties: Hollies, Beatles, Move pour le petit côté psyche.
' Tell me what' même veine, avec un travail admirable de De Clus père!
Le titletrack ' Sunday Kids' ( l'album a été mixé par John Parish!), un folky pop imparable. Les gars de LLL à tes côtés en restent ébahi, knap nummer, que tu sifflotes d'emblée.
Aussi fort que les Pebbles, il y a une éternité!
' Selling Candy' catchy en diable.
Un mix Stealers Wheel/ Badfinger avec une ou deux touches Novastar!
De la pop de cette qualité c'est pas chez Aldi que tu vas la trouver, c'est du haut de gamme!
'SAS/ Fullerton Bridge' les harmonies de Lennon/Mc Cartney , tout comme pour la suivante 'Lux' , deux titres du premier album!
On reste sur 'Acid Avenue' avec 'Stella', Louvain à 10 kilomètres, normal d'encenser son produit le plus consommé.
Erps-Kwerps, time for a ballad: 'The Ghost', un des points forts du set, pas du tout fantomatique cette dream pop, digne de Weezer, des Long Winters ou Postal Service.
Soigné jusque dans les plus petits détails.
'Heart vs Mind' un downtempo décoré d'une guitare lyrique, du Tom Petty uit Belgenland.
On termine par le country pop 'Northern Exposure' te rappelant au bon souvenir des Byrds.
Excellent band!
The Tellers
Que reste-t-il du groupe que tu vis et n'apprécias guère au Bruksellive il y a 2 ans, qui sortit un premier full Cd en 2007?
Pas grand chose: l'instigateur, Benoît Bailleux-Benon.
Charles, désormais, raconte d'autres histoires et pour le second CD, 'Close the evil eye' ( 2010), on engage Fabrice Detry à la basse+ backings (Austin Lace/Hallo Kosmo, une histoire de famille...) - César Laloux aux drums (The Archbishops) et Joos Houwen à la guitare + backings , plus tard viendra s'ajouter à ces narrateurs , Aurélie Muller au vibraphone, claviers, guitare et vocals ( Raymondo, Soy un Caballo...).
Première impression après quelques titres: vachement mieux, le syndrome nous sommes des stars en Wallonie n'est pas tout à fait absent, mais les morceaux tiennent la route, l'emballage est plaisant et l'essai de contact avec le Vlaams-Brabant est concluant, même sans tout baser sur Joos, le néerlandophone!
Erps-Kwerps réservera un bon accueil à la clique, l'organisateur de Kortrock, à Kortenberg, te confiant entre deux gorgées de Jupiler ''t is nie slecht...", tu opines!
On débute par 'If I say' un titre plus ancien ( CD 'Hands full of ink'), de l'indie sentant la Britpop à plein nez, du gentil Libertines.
'Like I say' reste propret et t'invite à fredonner la mélodie avec le gars de Bousval et sa smala.
' Silent hills' t'emmène sur un terrain plus vallonné et remuant, pour revenir au premier album avec 'Memory', une joyeuse rengaine pleine de ooh ooh oohs racoleurs.
'Evil eye' sera plus hargneux et énergique, avec quelques rythmes des Grandes Antilles, c'est à la mode ( School is Cool, Local Natives,Freelance Whales...).
Une basse funky amorce 'More' , on y ajoute des harmonies vocales à la Phil Spector, ça balance joyeusement.
'I wish' sera plus introspectif, joli vibraphone!
Une petite perle de douceur avant de virer au 'Drama' shakespearien.
'Friends of mine' revient au schéma Tellers classique et pendant 'Hugo' on pourra admirer le jeu lumineux de Joos.
'Secrets', les secrets ne se crient pas sur tous les toits, ils se chuchotent, ils seront suivis d'un Kooksalike 'Jacknife' !
Covertime, le 'Lovecats' des Cure.
La suivante sera a dancing one, préconise Ben.
Un ploutch... le silence intégral, les plombiers au boulot et on attaque un truc qui gigote ' I've got a world'.
La setlist mentionne 'Indigo', est-ce une cover des Indigo Girls, va savoir, mais ce ...sister, sister... tient l'auditeur en haleine.
The Tellers clôturent avec 'Second Category'!
Un bis?
Pas de bis?
On hésite, ils ne se décident pas à quitter la scène, un signe de l'organisation, ok, encore une et après 5' de tergiversations, le public a droit à 'Cold as Ice' , pas le mégahit de Foreigner, le minihit des Tellers!
Bilan positif.
L'affiche propose encore quelques noms attractifs, tels Ganashake, mais les conditions climatiques ont eu raison de ton enthousiasme et c'est trempé jusqu'à la moelle que tu te diriges vers l'essoreuse la plus proche.
See you next year, Erps-Kwerps...
Un son costaud comme l'Afsluitdijk, un frontman qui a de la gueule et du talent et un soubassement rythmique en béton armé, ces kets vont casser la baraque.
Tu veux des comparaisons?
Ouvre tes pavillons bien grand: Cream, Taste, Jimi et son Experience, Jon Spencer Blues Band, Bad Company, Free, Mountain, Govt Mule etc...
Le bien nommé 'Might' ouvre le feu: du très lourd, ça cogne sec, ton cerveau gambade dans les late sixties... t'avais des cheveux, longs, pas de peigne, pas de rasoir, pas de thune, tu ne jurais que par Easy Rider, que t'as vu 56 fois!
'Double room' plutôt quintuple boum et un troisième brûlot encore plus décapant ' Everything to lose'.
Tu viens de remarquer un détail vestimentaire, un mec (Mathias) qui porte un T-Shirt à l'effigie d'Hendrix ne peut décevoir.
'While you're gone' les obusiers sont de sortie, gaffe à la surdité temporaire, au blast auriculaire!
'Moan' ça sert à rien de gémir, on achève bien les chevaux.
Sont vicieux et sans pitié, ces gamins!
'The snakehip', fait froid, hein Erps -Kwerps, on va réchauffer la planète, attachez vos ceintures!
Sur la lancée 'No Trust' des Black Keys, il y a pire comme influences!
La locomotive est en surrégime, le zeppelinien 'Tie me down' va la faire exploser!
Une slide, un blues, pendant que poussée par des rafales sauvages la pluie vient mouiller les héros, te rappelant la sinistre mort de Les Harvey (Stone the Crows) électrocuté sur scène à Swansea en 1972: 'Moonlight Shining'.
Le trio termine par un boogie vicelard 'Coming back home'!
Solide groupe!
Zender
Après un passage des équipes d'entretien, chargées d'éponger la scène transformée en piscine olympique, Zender s'active sur le podium!
Cet émetteur aux ondes rock/pop engageantes, honteusement méconnu au sud du sillon Sambre et Meuse, jouit d'un beau taux de popularité Waar Vlamingen Thuis Zijn. Deux CD's ( 'Acid Avenue' et 'Sunday Kids'), des singles squattant de Afrekening, des collaborations illustres: Ken Stringfellow sur 'Selling Candy' et Matthew Caws (Nada Surf) sur 'On our side', c'est pas rien!
Seront quatre à accompagner le singer/songwriter Thijs De Clus ( chant, acoustique): Gertjan Van Hellemont aux backings / rhythm guitar ( oui, la tête pensante de Douglas Firs) - Kris De Troch à la basse ( Art Toi? déjà avec Thijs- Black Jettas..) - Stef Van Straelen ( drums) et, pour la fine bouche, à la lead guitar, le papa du frontman, le formidable guitariste Luc De Clus, une légende: Irish Coffee, Wim De Craene, Dizzy Fingers , Art Toi?, William Souffreau... on n'a pas vu le keyboard player, Jimmy Colman!
'On our side' ouvre les hostilités, pas pour rien que le gars de Nada Surf prête sa voix sur ce titre, du powerpop irrésistible, sentant bon les sixties: Hollies, Beatles, Move pour le petit côté psyche.
' Tell me what' même veine, avec un travail admirable de De Clus père!
Le titletrack ' Sunday Kids' ( l'album a été mixé par John Parish!), un folky pop imparable. Les gars de LLL à tes côtés en restent ébahi, knap nummer, que tu sifflotes d'emblée.
Aussi fort que les Pebbles, il y a une éternité!
' Selling Candy' catchy en diable.
Un mix Stealers Wheel/ Badfinger avec une ou deux touches Novastar!
De la pop de cette qualité c'est pas chez Aldi que tu vas la trouver, c'est du haut de gamme!
'SAS/ Fullerton Bridge' les harmonies de Lennon/Mc Cartney , tout comme pour la suivante 'Lux' , deux titres du premier album!
On reste sur 'Acid Avenue' avec 'Stella', Louvain à 10 kilomètres, normal d'encenser son produit le plus consommé.
Erps-Kwerps, time for a ballad: 'The Ghost', un des points forts du set, pas du tout fantomatique cette dream pop, digne de Weezer, des Long Winters ou Postal Service.
Soigné jusque dans les plus petits détails.
'Heart vs Mind' un downtempo décoré d'une guitare lyrique, du Tom Petty uit Belgenland.
On termine par le country pop 'Northern Exposure' te rappelant au bon souvenir des Byrds.
Excellent band!
The Tellers
Que reste-t-il du groupe que tu vis et n'apprécias guère au Bruksellive il y a 2 ans, qui sortit un premier full Cd en 2007?
Pas grand chose: l'instigateur, Benoît Bailleux-Benon.
Charles, désormais, raconte d'autres histoires et pour le second CD, 'Close the evil eye' ( 2010), on engage Fabrice Detry à la basse+ backings (Austin Lace/Hallo Kosmo, une histoire de famille...) - César Laloux aux drums (The Archbishops) et Joos Houwen à la guitare + backings , plus tard viendra s'ajouter à ces narrateurs , Aurélie Muller au vibraphone, claviers, guitare et vocals ( Raymondo, Soy un Caballo...).
Première impression après quelques titres: vachement mieux, le syndrome nous sommes des stars en Wallonie n'est pas tout à fait absent, mais les morceaux tiennent la route, l'emballage est plaisant et l'essai de contact avec le Vlaams-Brabant est concluant, même sans tout baser sur Joos, le néerlandophone!
Erps-Kwerps réservera un bon accueil à la clique, l'organisateur de Kortrock, à Kortenberg, te confiant entre deux gorgées de Jupiler ''t is nie slecht...", tu opines!
On débute par 'If I say' un titre plus ancien ( CD 'Hands full of ink'), de l'indie sentant la Britpop à plein nez, du gentil Libertines.
'Like I say' reste propret et t'invite à fredonner la mélodie avec le gars de Bousval et sa smala.
' Silent hills' t'emmène sur un terrain plus vallonné et remuant, pour revenir au premier album avec 'Memory', une joyeuse rengaine pleine de ooh ooh oohs racoleurs.
'Evil eye' sera plus hargneux et énergique, avec quelques rythmes des Grandes Antilles, c'est à la mode ( School is Cool, Local Natives,Freelance Whales...).
Une basse funky amorce 'More' , on y ajoute des harmonies vocales à la Phil Spector, ça balance joyeusement.
'I wish' sera plus introspectif, joli vibraphone!
Une petite perle de douceur avant de virer au 'Drama' shakespearien.
'Friends of mine' revient au schéma Tellers classique et pendant 'Hugo' on pourra admirer le jeu lumineux de Joos.
'Secrets', les secrets ne se crient pas sur tous les toits, ils se chuchotent, ils seront suivis d'un Kooksalike 'Jacknife' !
Covertime, le 'Lovecats' des Cure.
La suivante sera a dancing one, préconise Ben.
Un ploutch... le silence intégral, les plombiers au boulot et on attaque un truc qui gigote ' I've got a world'.
La setlist mentionne 'Indigo', est-ce une cover des Indigo Girls, va savoir, mais ce ...sister, sister... tient l'auditeur en haleine.
The Tellers clôturent avec 'Second Category'!
Un bis?
Pas de bis?
On hésite, ils ne se décident pas à quitter la scène, un signe de l'organisation, ok, encore une et après 5' de tergiversations, le public a droit à 'Cold as Ice' , pas le mégahit de Foreigner, le minihit des Tellers!
Bilan positif.
L'affiche propose encore quelques noms attractifs, tels Ganashake, mais les conditions climatiques ont eu raison de ton enthousiasme et c'est trempé jusqu'à la moelle que tu te diriges vers l'essoreuse la plus proche.
See you next year, Erps-Kwerps...
vendredi 15 juillet 2011
Stéphanie Crayencour au Bar du Matin, Forest, le 14 juillet 2011
Quand je serai grand, je veux devenir roi!
Nicolas, mon petit, il est à craindre que tu ne deviennes jamais grand et dans ce pays démocrate, ayant si généreusement accueilli ton papa, il y a bien longtemps, les rois, on les décapite.
M'en fiche, j'irai voir défiler les chars assis sur le trône, en chantant:
Allons enfants de la Patrie Le jour de gloire est arrivé Contre nous de la tyrannie : L'étendard sanglant est levé ...
Oui mon petit, bois ton chocolat chaud...
Donc en ce pluvieux 14 juillet de l'an de grâce 2011, le Bar du Matin nous la propose cocorico:
Stéphanie Crayencour
n'est pas citoyenne bleu, blanc, rouge, elle est bruxelloise ( pas de Molenbeek, madame, d' Uccle!).
Elle a le minois joli, joue la comédie depuis 1997, elle venait de célébrer sa première communion à l'Eglise St-Pierre sur le Parvis du même Saint, tourne, notamment sous la direction d'Eric Rohmer et, comme des centaines d'autres stars ou starlettes, roucoule.
Parfois on note de réelles réussites: Agnès Jaoui, Victoria Abril, Jeanne Moreau, ou chez tonton Sam: Marilyn bien sûr, et pourquoi pas Scarlett Johansson... souvent, on sourit: Balibar, Kiberlain, Godrèche, Seigner ou Laurent... mais bon, Gabin, Delon et Robert Mitchum aussi sont passés par là!
La délicieuse Stéphanie, épaulée par Saule sans les pleureurs, vient de sortir un album ' La Garçonnière'. Le Bar du Matin aura le privilège d'assister à un show de la Miss, avec Saule à la guitare, ukulele, et chant- un doué Jérôme ( Hiernaux) à la guitare ou au banjo et deux Suarez, à la basse et à la batterie ( Maximin et Pata) avant le passage de l'anagramme de Yourcenar aux Francofolies et au Brussels Summer!
21h20', le bar est blindé et Fred Cerise a toutes les peines du monde à se faufiler frontstage pour admirer la jeune dame qu'autrefois il programma à la Flûte Enchantée!
'Pleure moi' du yéyé, style France Gall et les sucettes de Gainsbourg, moins équivoque néanmoins!
Le salix alba ( pas Marc Hérouet, hein!) à l'ukulele et la petite qui minaude.
On poursuit avec le twist 'Sugar sugar' , non Simon, pas le bubblegum des Archies, un twist à St Tropez version bobo ucclois!
Les amis, si ça sent la lavande c'est parce que j'ai enduit ce micro, qui schlinguait grave, d'essence de lavandula angustifolia, achetée chez mon herboriste à Neuilly-sur-Seine, commune dont le président fut maire RPR.
Voilà 'Bye bye'.
Tu t'en vas?
Mais non, Jean-Hubert, ce que tu peux être biesse, c'est le titre de la suivante!
Elle est fraîche, Amélie Poulain, naïve...j'ai mis un peu de bleu sur un ciel gris... sur fond de banjo espiègle.
Rose, Daphné, Constance Verluca, Stéphanie de Monaco et de Crayencour... même combat fleur bleue.
A propos de fleurs, la suivante a pour titre 'Rhododendron' et on la chante en duo la belle et le bête, avec Saule!
'Une petite chanson pour te larguer' aérien comme du Carla Bruni.
Toute la nuit, t'as cherché, en vain, sur quel tube yéyé cette légère ritournelle a été pompée.
( Brigitte Bardot ?, Jeanne Moreau?)
Un bémol gigantesque: les interventions niaises de l'enfant qui, en aparté, s'adresse à Gaëlle, Victorine, Gabriel, Caïn pour leur sortir un lot de banalités et de ringardises à faire rougir une speakerine de RTL.
Une friandise rythmée : ' Les Miettes', le genre de truc que Drucker programmait pendant son émission ' Champs-Elysées'.
Des rengaines frivoles, futiles, mineures: un péché véniel que tu soigneras en récitant trois Ave Maria.
Fred a tenu six morceaux, nous salue en murmurant 'c'est intolérable' et se casse, le programme cathodique étant encore pire, tu décides de rester!
Une touche reggae made in France pour 'Bang bang bang' et puis on invite une nana ( Muriel?) à partager le micro embaumé Provence pour un 'Duo de Filles' , sur le CD tu peux entendre Mélanie Pain.
Ouais, bof... c'est pas génial et ça vaut pas Sonny & Cher ou Nancy Sinatra!
Du swing franchouillard, sonnant Olivia Ruiz avec 'Charleston de l'insomnie'.
Nouvelle parenthèse bavarde navrante avant de finir avec 'Grand Méchant Loup',qu'un plaisantin qualifie de velvétien, sous prétexte qu'elle cite le Velvet Underground.
Allez on dira du rock hexagonal, style Luke, Indochine ou les plus faibles Téléphone!
Bruxelles adore et se fait entendre.
Fausse sortie et ce qui devrait faire un tube: ' Depuis que t'es parti' featuring Saule.
Vraie sortie et second bis:
Une reprise, celui qui devine de qui aura droit à un bisou...
'Kids' de MGMT, une version sucrée!
Salut, Michel, et?
Suis obligé de répondre, Marilyn?
Non, j'ai compris...
Malin comme un singe, le DJ enchaîne avec Martin Circus, 'Je m'éclate au Sénégal', pendant que les Sénégalais manifestent en rue et que Crayencour sirote un gin fizz...
Nicolas, mon petit, il est à craindre que tu ne deviennes jamais grand et dans ce pays démocrate, ayant si généreusement accueilli ton papa, il y a bien longtemps, les rois, on les décapite.
M'en fiche, j'irai voir défiler les chars assis sur le trône, en chantant:
Allons enfants de la Patrie Le jour de gloire est arrivé Contre nous de la tyrannie : L'étendard sanglant est levé ...
Oui mon petit, bois ton chocolat chaud...
Donc en ce pluvieux 14 juillet de l'an de grâce 2011, le Bar du Matin nous la propose cocorico:
Stéphanie Crayencour
n'est pas citoyenne bleu, blanc, rouge, elle est bruxelloise ( pas de Molenbeek, madame, d' Uccle!).
Elle a le minois joli, joue la comédie depuis 1997, elle venait de célébrer sa première communion à l'Eglise St-Pierre sur le Parvis du même Saint, tourne, notamment sous la direction d'Eric Rohmer et, comme des centaines d'autres stars ou starlettes, roucoule.
Parfois on note de réelles réussites: Agnès Jaoui, Victoria Abril, Jeanne Moreau, ou chez tonton Sam: Marilyn bien sûr, et pourquoi pas Scarlett Johansson... souvent, on sourit: Balibar, Kiberlain, Godrèche, Seigner ou Laurent... mais bon, Gabin, Delon et Robert Mitchum aussi sont passés par là!
La délicieuse Stéphanie, épaulée par Saule sans les pleureurs, vient de sortir un album ' La Garçonnière'. Le Bar du Matin aura le privilège d'assister à un show de la Miss, avec Saule à la guitare, ukulele, et chant- un doué Jérôme ( Hiernaux) à la guitare ou au banjo et deux Suarez, à la basse et à la batterie ( Maximin et Pata) avant le passage de l'anagramme de Yourcenar aux Francofolies et au Brussels Summer!
21h20', le bar est blindé et Fred Cerise a toutes les peines du monde à se faufiler frontstage pour admirer la jeune dame qu'autrefois il programma à la Flûte Enchantée!
'Pleure moi' du yéyé, style France Gall et les sucettes de Gainsbourg, moins équivoque néanmoins!
Le salix alba ( pas Marc Hérouet, hein!) à l'ukulele et la petite qui minaude.
On poursuit avec le twist 'Sugar sugar' , non Simon, pas le bubblegum des Archies, un twist à St Tropez version bobo ucclois!
Les amis, si ça sent la lavande c'est parce que j'ai enduit ce micro, qui schlinguait grave, d'essence de lavandula angustifolia, achetée chez mon herboriste à Neuilly-sur-Seine, commune dont le président fut maire RPR.
Voilà 'Bye bye'.
Tu t'en vas?
Mais non, Jean-Hubert, ce que tu peux être biesse, c'est le titre de la suivante!
Elle est fraîche, Amélie Poulain, naïve...j'ai mis un peu de bleu sur un ciel gris... sur fond de banjo espiègle.
Rose, Daphné, Constance Verluca, Stéphanie de Monaco et de Crayencour... même combat fleur bleue.
A propos de fleurs, la suivante a pour titre 'Rhododendron' et on la chante en duo la belle et le bête, avec Saule!
'Une petite chanson pour te larguer' aérien comme du Carla Bruni.
Toute la nuit, t'as cherché, en vain, sur quel tube yéyé cette légère ritournelle a été pompée.
( Brigitte Bardot ?, Jeanne Moreau?)
Un bémol gigantesque: les interventions niaises de l'enfant qui, en aparté, s'adresse à Gaëlle, Victorine, Gabriel, Caïn pour leur sortir un lot de banalités et de ringardises à faire rougir une speakerine de RTL.
Une friandise rythmée : ' Les Miettes', le genre de truc que Drucker programmait pendant son émission ' Champs-Elysées'.
Des rengaines frivoles, futiles, mineures: un péché véniel que tu soigneras en récitant trois Ave Maria.
Fred a tenu six morceaux, nous salue en murmurant 'c'est intolérable' et se casse, le programme cathodique étant encore pire, tu décides de rester!
Une touche reggae made in France pour 'Bang bang bang' et puis on invite une nana ( Muriel?) à partager le micro embaumé Provence pour un 'Duo de Filles' , sur le CD tu peux entendre Mélanie Pain.
Ouais, bof... c'est pas génial et ça vaut pas Sonny & Cher ou Nancy Sinatra!
Du swing franchouillard, sonnant Olivia Ruiz avec 'Charleston de l'insomnie'.
Nouvelle parenthèse bavarde navrante avant de finir avec 'Grand Méchant Loup',qu'un plaisantin qualifie de velvétien, sous prétexte qu'elle cite le Velvet Underground.
Allez on dira du rock hexagonal, style Luke, Indochine ou les plus faibles Téléphone!
Bruxelles adore et se fait entendre.
Fausse sortie et ce qui devrait faire un tube: ' Depuis que t'es parti' featuring Saule.
Vraie sortie et second bis:
Une reprise, celui qui devine de qui aura droit à un bisou...
'Kids' de MGMT, une version sucrée!
Salut, Michel, et?
Suis obligé de répondre, Marilyn?
Non, j'ai compris...
Malin comme un singe, le DJ enchaîne avec Martin Circus, 'Je m'éclate au Sénégal', pendant que les Sénégalais manifestent en rue et que Crayencour sirote un gin fizz...
jeudi 14 juillet 2011
Les Generals Jack ( Far West Concert) - Duchépark- Vilvoorde- le 13 juillet 2011
Météo des plages et tendances saisonnières: une température idéale pour les canards...
Méfiance toutefois, même si couvert de mitaines et d'une écharpe tricotée par ta belle-mère, tu décides de tremper tes mignons panards dans la Noordzee, sache que de plus en plus de vives ( 18 cm et un malin venin) infestent nos beaux rivages.
Vilvorde-
Que ton GPS ne trouve pas ( travaux sur le viaduc, chantier en plein centre: de werken kaderen in de aanpak van gevaarlijke kruispunten en wegvakken in Vlaanderen door de Vlaamse Overheid, elle est bien bonne monsieur Van Asch...), celui de JP l'a envoyé du côté de Rakke vald en Lääne-Virumaa, Estonie, et le pôv gars s' est pointé, vers 21h, en plein Far West, où les saguaros sont noyés et les coyotes transformés en grenouilles, pendant le premier set des Generals Jack.
Le site de ces confédérés annoncent trois généraux, nous en vîmes quatre: tout beaux avec leurs frocs confectionnés à partir d'une tenture victorienne et leurs jaquettes ayant connu Gettysburg, le Potomac et le Rappahannock:
GENERAL SHOELACE -aka Toon Derison - (drums) ex El Fish, Don Croissant...
GENERAL ROCK’N ROLL FROGGY -aka Marc Bodart- ( guitare, voix)- ex Buttnaked...
GENERAL IMPATIENTS –aka Bart Ieven-( guitare, voix) - Harvey Lee...
+ un quatrième larron, pas gradé?, aux percussions!
T'as vu: pas de basse!
Notons que ces troufions ont assuré le support de Ten Years After il y a peu, tournent inlassablement dans le circuit blues et ont sorti 2 plaques, la dernière 'Mrs Hippy' en 2008.
A 20h40', la troupe envahit la scène, la quarantaine d'égarés hésite à quitter la buvette protégée du crachin.
En amuse-bouche un petit blues/funk ' Move your feet' .
Excellente voix , des riffs allègres et un drumming solide, on entend peu l'apport des percus!
On poursuit par un titre remuant ...I can't have it all... pourtant c'est ce que veut De Wever!
Un blues traditionnel ' Got to find my baby'.
Les gars ne se prennent pas au sérieux, leur mixture est agréable et si le thermomètre indiquait 20°, au lieu de 8°, t'aurais pu voir de jeunes dames habillées léger se trémousser comme du temps de Woodstock.
Avec 'Take it or leave it', l'éclectique et tricéphale général nous sert un midtempo vaguement country pour continuer avec 'Black Cat Bone' un os funky pour minou de couleur.
.. come rain, come sunshine from the sky above... manifestemment le régisseur, là-haut, à opter pour la première proposition, sinon ce blues militaire est attachant.
Encore un midtempo juteux, légèrement vaudou, voyant les guitaristes alterner les soli efficaces. Le registre du Bodart est plus bluesy que celui de feu Jeff, le gangster amoureux.
Un petit boogie, Vilvorde?
Pour Rintintin, Milou et tous les clebs du patelin: 'Crazy Dog'. De la chaleur en boîte et un coup de slide en bonus!
Slow time... I got this heavy blues since you said bye bye... elle est dédiée à la vendeuse du biowinkel!
Me demande pas à quoi elle ressemble, ne mange que des légumes halal!
Un coup de soul tendance mardi gras/cha cha cha: 'If we can't trust each other'.
Bien sympa cette salade variée, mais ça ne révolutionnera rien!
Du ska bidasses en folie: 'High Blood Pressure', en route pour les Oktoberfeesten où la bière coule à torrents!
Du wah wah blues... there's a hole in my soul...my heart beats so fast that I can't keep control...
Tiens, menneke, avale cette pilule rose!
Break!
Direction le bar: zont pas de Bovril, JP se commande du mazout ( beurk...) pour faire tourner son moteur.
On assiste encore à quelques faits d'arme du second set, deux blues bien ficelés, mais la troisième rafale, un gras singalong carnaval nous achève.
On prend congé.
Déjà le mazout de JP, additionné des gouttes qui tombent de son pif, te rend malade et les généraux qui décident de t'accabler au Lange Jojo blues, vachement too much...
Méfiance toutefois, même si couvert de mitaines et d'une écharpe tricotée par ta belle-mère, tu décides de tremper tes mignons panards dans la Noordzee, sache que de plus en plus de vives ( 18 cm et un malin venin) infestent nos beaux rivages.
Vilvorde-
Que ton GPS ne trouve pas ( travaux sur le viaduc, chantier en plein centre: de werken kaderen in de aanpak van gevaarlijke kruispunten en wegvakken in Vlaanderen door de Vlaamse Overheid, elle est bien bonne monsieur Van Asch...), celui de JP l'a envoyé du côté de Rakke vald en Lääne-Virumaa, Estonie, et le pôv gars s' est pointé, vers 21h, en plein Far West, où les saguaros sont noyés et les coyotes transformés en grenouilles, pendant le premier set des Generals Jack.
Le site de ces confédérés annoncent trois généraux, nous en vîmes quatre: tout beaux avec leurs frocs confectionnés à partir d'une tenture victorienne et leurs jaquettes ayant connu Gettysburg, le Potomac et le Rappahannock:
GENERAL SHOELACE -aka Toon Derison - (drums) ex El Fish, Don Croissant...
GENERAL ROCK’N ROLL FROGGY -aka Marc Bodart- ( guitare, voix)- ex Buttnaked...
GENERAL IMPATIENTS –aka Bart Ieven-( guitare, voix) - Harvey Lee...
+ un quatrième larron, pas gradé?, aux percussions!
T'as vu: pas de basse!
Notons que ces troufions ont assuré le support de Ten Years After il y a peu, tournent inlassablement dans le circuit blues et ont sorti 2 plaques, la dernière 'Mrs Hippy' en 2008.
A 20h40', la troupe envahit la scène, la quarantaine d'égarés hésite à quitter la buvette protégée du crachin.
En amuse-bouche un petit blues/funk ' Move your feet' .
Excellente voix , des riffs allègres et un drumming solide, on entend peu l'apport des percus!
On poursuit par un titre remuant ...I can't have it all... pourtant c'est ce que veut De Wever!
Un blues traditionnel ' Got to find my baby'.
Les gars ne se prennent pas au sérieux, leur mixture est agréable et si le thermomètre indiquait 20°, au lieu de 8°, t'aurais pu voir de jeunes dames habillées léger se trémousser comme du temps de Woodstock.
Avec 'Take it or leave it', l'éclectique et tricéphale général nous sert un midtempo vaguement country pour continuer avec 'Black Cat Bone' un os funky pour minou de couleur.
.. come rain, come sunshine from the sky above... manifestemment le régisseur, là-haut, à opter pour la première proposition, sinon ce blues militaire est attachant.
Encore un midtempo juteux, légèrement vaudou, voyant les guitaristes alterner les soli efficaces. Le registre du Bodart est plus bluesy que celui de feu Jeff, le gangster amoureux.
Un petit boogie, Vilvorde?
Pour Rintintin, Milou et tous les clebs du patelin: 'Crazy Dog'. De la chaleur en boîte et un coup de slide en bonus!
Slow time... I got this heavy blues since you said bye bye... elle est dédiée à la vendeuse du biowinkel!
Me demande pas à quoi elle ressemble, ne mange que des légumes halal!
Un coup de soul tendance mardi gras/cha cha cha: 'If we can't trust each other'.
Bien sympa cette salade variée, mais ça ne révolutionnera rien!
Du ska bidasses en folie: 'High Blood Pressure', en route pour les Oktoberfeesten où la bière coule à torrents!
Du wah wah blues... there's a hole in my soul...my heart beats so fast that I can't keep control...
Tiens, menneke, avale cette pilule rose!
Break!
Direction le bar: zont pas de Bovril, JP se commande du mazout ( beurk...) pour faire tourner son moteur.
On assiste encore à quelques faits d'arme du second set, deux blues bien ficelés, mais la troisième rafale, un gras singalong carnaval nous achève.
On prend congé.
Déjà le mazout de JP, additionné des gouttes qui tombent de son pif, te rend malade et les généraux qui décident de t'accabler au Lange Jojo blues, vachement too much...
mercredi 13 juillet 2011
Birds That Change Colour au Music Village ( feest in Brussel) - Bruxelles, le 11 juillet 2011
On s'en jette une ailleurs, car ici il n'y a pas de quoi se désaltérer!
Vincent a toujours soif!
Il sort un programme personnel sur lequel il avait pointé le Music Village et, ne voulant pas abandonner ce brave menneke, tu le suis chez Etienne & co!
Birds That Change Colour
nous vient d'Anvers, connaît Jack Kerouac et le beta-carotène, le plancton, la vitamine A et le cardinal rouge, susceptible de troquer sa robe vermillon pour une couleur moins voyante!
Son habitat naturel est le psychedelic folk pimenté au blues, à l'acoustic folk pop avec des pointes de singer/songwriting sentant les troubadours énervés des sixties.
Koen Kohlbacher ( chant, acoustique) porte la barbe, est peu chevelu et fonde BTCC en 2007 avec Dave Schroyen, un batteur sévissant chez Evil Superstars, Vandal X, Creature With The Atom Brain, Millionaire e.a. et Christophe Albertijn, bassiste/producteur ( Zita Swoon...).
Un quatrième larron les accompagne sur scène à la guitare, lapsteel, shakers et backing vc., probablement Bram Moony, un journaliste et singer/songwriter sévissant sous le pseudo de Moony , on retrouve, également, son nom au sein des Floozies, Pale ou Dummy e.a....
Une 'Intro' planante et lancinante te rappelant au bon souvenir de feu Marc Bolan du temps où, avec Steve Peregrin Took, il sévissait sous le nom de Tyrannosaurus Rex.
' Woods' est tout aussi ciselé et tu te dis que les parallèles établis avec Syd Barrett ne sont pas usurpés.
' Stones'( glockenspiel pour Dave) est apaisé, doux, mélancolique et tu verrais bien ces gars portant uniformes de chef de gare ou de militaires au chômage ( merci I Like Trains) les substituer par des fringues hippies, style Donovan en 1967 ou Devendra Banhart en 2003.
'Tales from the Moon' le Dark Side of the Moon pop, presque groovy de nos oiseaux.
Christophe abandonne la 4 cordes pour une guitare, de beaux effets élastiques, on entame ' The Devil & me' qui bizarrement présente un côté 'In the Summertime' de Mungo Jerry.
Ce formidable groupe a donc plusieurs cordes à son arc.
Pas revenus de notre surprise, ils attaquent le tribal ' Vanilla Cyanide', présentant de gros rythmes jungle accouplés à une base bluesrock, avec un solo de guitare plus acide que vanille.
Le Music Village apprécie et le fait entendre!
Koen solo: 'Jack Hall'
Titre de 1707, devenu un folk traditional, repris notamment par Steeleye Span... aah Maddy Prior!
Un jeu en fingerpicking, un chant à la Nick Drake, silence monastique dans le club pendant que le barde narre la tragique histoire du pauvre Jack..
They tell me that in gaol I'll go dry, I'll go dry
They tell me that in gaol I'll go dry
They tell me that in gaol, I shall drink no more small ale
But be hanged if ever I fail till I die, till I die
But be hanged if ever I fail till I die...
Second titre voyant Koen esseulé: ' State of Confusion', un blues dylanien, pour les 70 balais du Zim!
Brillant!
Bram à la steel pour ' Playground' , du British folkpop aux effluves Incredible String Band et une dernière à la texture toujours aussi complexe, l'épique ' Never ending first of May' .
Cette lente mélopée gonfle avec l'apport de la basse, des drums et des shakers et décolle lorsque la lapsteel entre en action.
Du psychedelic folk secouant!
Une ovation méritée
Vincent, séduit, s'est procuré un exemplaire du CD ' On recording the sun', comme des dizaines d'autres auditeurs!
Birds That Change Colour une découverte étonnante!
Vincent a toujours soif!
Il sort un programme personnel sur lequel il avait pointé le Music Village et, ne voulant pas abandonner ce brave menneke, tu le suis chez Etienne & co!
Birds That Change Colour
nous vient d'Anvers, connaît Jack Kerouac et le beta-carotène, le plancton, la vitamine A et le cardinal rouge, susceptible de troquer sa robe vermillon pour une couleur moins voyante!
Son habitat naturel est le psychedelic folk pimenté au blues, à l'acoustic folk pop avec des pointes de singer/songwriting sentant les troubadours énervés des sixties.
Koen Kohlbacher ( chant, acoustique) porte la barbe, est peu chevelu et fonde BTCC en 2007 avec Dave Schroyen, un batteur sévissant chez Evil Superstars, Vandal X, Creature With The Atom Brain, Millionaire e.a. et Christophe Albertijn, bassiste/producteur ( Zita Swoon...).
Un quatrième larron les accompagne sur scène à la guitare, lapsteel, shakers et backing vc., probablement Bram Moony, un journaliste et singer/songwriter sévissant sous le pseudo de Moony , on retrouve, également, son nom au sein des Floozies, Pale ou Dummy e.a....
Une 'Intro' planante et lancinante te rappelant au bon souvenir de feu Marc Bolan du temps où, avec Steve Peregrin Took, il sévissait sous le nom de Tyrannosaurus Rex.
' Woods' est tout aussi ciselé et tu te dis que les parallèles établis avec Syd Barrett ne sont pas usurpés.
' Stones'( glockenspiel pour Dave) est apaisé, doux, mélancolique et tu verrais bien ces gars portant uniformes de chef de gare ou de militaires au chômage ( merci I Like Trains) les substituer par des fringues hippies, style Donovan en 1967 ou Devendra Banhart en 2003.
'Tales from the Moon' le Dark Side of the Moon pop, presque groovy de nos oiseaux.
Christophe abandonne la 4 cordes pour une guitare, de beaux effets élastiques, on entame ' The Devil & me' qui bizarrement présente un côté 'In the Summertime' de Mungo Jerry.
Ce formidable groupe a donc plusieurs cordes à son arc.
Pas revenus de notre surprise, ils attaquent le tribal ' Vanilla Cyanide', présentant de gros rythmes jungle accouplés à une base bluesrock, avec un solo de guitare plus acide que vanille.
Le Music Village apprécie et le fait entendre!
Koen solo: 'Jack Hall'
Titre de 1707, devenu un folk traditional, repris notamment par Steeleye Span... aah Maddy Prior!
Un jeu en fingerpicking, un chant à la Nick Drake, silence monastique dans le club pendant que le barde narre la tragique histoire du pauvre Jack..
They tell me that in gaol I'll go dry, I'll go dry
They tell me that in gaol I'll go dry
They tell me that in gaol, I shall drink no more small ale
But be hanged if ever I fail till I die, till I die
But be hanged if ever I fail till I die...
Second titre voyant Koen esseulé: ' State of Confusion', un blues dylanien, pour les 70 balais du Zim!
Brillant!
Bram à la steel pour ' Playground' , du British folkpop aux effluves Incredible String Band et une dernière à la texture toujours aussi complexe, l'épique ' Never ending first of May' .
Cette lente mélopée gonfle avec l'apport de la basse, des drums et des shakers et décolle lorsque la lapsteel entre en action.
Du psychedelic folk secouant!
Une ovation méritée
Vincent, séduit, s'est procuré un exemplaire du CD ' On recording the sun', comme des dizaines d'autres auditeurs!
Birds That Change Colour une découverte étonnante!
The Brothers Deere - Huiskamer 23, rue des Pierres( Feest in Brussel) - Bruxelles, le 11 juillet 2011
Le 11 juillet 1302: la bataille des éperons d'or ( ou bataille de Courtrai) opposa l'armée du roi Philippe IV de France aux milices communales flamandes avec l'appui de milices venant de Namur et de Zélande... raconte les livres d'histoire, la conscience flamande est née, pas vrai Henri 'De Leeuw van Vlaanderen'!
Sortez les drapeaux jaunes/lion noir, refilez les à Antonio de Bilbao, Yà lì shān dé lín de Pékin, Boris de Mockba... qui seront tout heureux de brandir et secouer, en souriant, cet étendard, pour eux décoratif et sans allusions communautaires...
Et sinon, Gaston?
Tout va très bien dans notre beau royaume moins uni que celui de la maison des Tudor!
Ce qui nous intéresse, c'est la rue des Pierres transformée en muziekstraat: tu pointes
The Brothers Deere
au 23 de cette rue pavée, qui s'avère être l'ancien ticketshop de l'AB, transformé en agréable salon de concert.
Aux Brothers Deere l'honneur d'inaugurer l'endroit!
Le band voit le jour en 2008, du côté de Hasselt.
Aux commandes le craquant Krakow en chef: Piet De Pessemier( guitare/vocals), épaulé dans son entreprise par d'autres tondeuses ou moissonneuses-batteuses limbourgeoises: Gert Stinckens ( guitare, Benny Zen...) , Stijn Persoons ( drums: Captain Fantastic, Krakow..) , Tom Thijs ( basse) et Davy Jones ( Jansen), non pas Bowie, ni celui des Monkees, un gars qui chante, joue de la guitare et de la lapsteel!
Semblerait qu'ils sévissent tous, sauf le Stinckens, dans The Bottle Comets!
Avec Vincent et la Cerise, on est fin prêt pour 55' de countryrock, alt.country, indie rock, americana..appelle ça comme tu veux, dans la lignée Neil Young, The Band, Wilco, Uncle Tupelo, My Morning Jacket...
De sensibles harmonies vocales et des guitares plus roots que funk.
'Tomorrow' une intro atmosphérique, deux voix ( Neil Young et Roger McGuinn), une assise rythmique Crazy Horse et trois guitares rivalisant d'adresse!
Un clin d'oeil de Vincent qui voit le band pour la quatrième fois: c'est pas du caca, hein!
Tin soldiers and Nixon coming.... le formidable et agressif 'Ohio'!
'Side by side' sera plus poppy, style les Byrds époque 'Mr Tambourine Man'.
Baby, tu prends ce que tu veux, je m'en fous, mais tu me laisses les boots achetées à Amsterdam...
Une lapsteel geignarde et une chaise rose pour le gai Davy: ' A shiny day', une ballade , tu t'y attends, non... ensoleillée!
Que cherches-tu Davy?
Mijn mondorgel.
Ok: ' My little lady' une romance entamée solo par Piet, un harmonica plaintif s'immisce dans la nostalgique chanson de rupture.
Accompagnement discret pour jouer sur la corde sensible!
Le narratif 'True love survives' est un exemple parfait de countryrock au croisement de Willie Nelson et des Jayhawks.
' Hide' is a new one
...this is my house, the place where I live...au ton dramatique!
C'est du Lou Reed craché, suggère Vincent.
Effectivement le Lou mélancolique et sombre, époque Berlin.
Une cassure, une méchante envolée postrock; pour finir sereinement.
Excellent!
Le laidback ' Stronger' revient vers les espaces sillonnés par Band of Horses ou Grand Archives.
Et pour finir du Southern rock aux embruns Monterey Bay: 'West Coast' !
The Brothers Deere vs Allman Brothers Band!
En août, The Brothers Deere sera au Absolutely Free Festival de Genk!
Sortez les drapeaux jaunes/lion noir, refilez les à Antonio de Bilbao, Yà lì shān dé lín de Pékin, Boris de Mockba... qui seront tout heureux de brandir et secouer, en souriant, cet étendard, pour eux décoratif et sans allusions communautaires...
Et sinon, Gaston?
Tout va très bien dans notre beau royaume moins uni que celui de la maison des Tudor!
Ce qui nous intéresse, c'est la rue des Pierres transformée en muziekstraat: tu pointes
The Brothers Deere
au 23 de cette rue pavée, qui s'avère être l'ancien ticketshop de l'AB, transformé en agréable salon de concert.
Aux Brothers Deere l'honneur d'inaugurer l'endroit!
Le band voit le jour en 2008, du côté de Hasselt.
Aux commandes le craquant Krakow en chef: Piet De Pessemier( guitare/vocals), épaulé dans son entreprise par d'autres tondeuses ou moissonneuses-batteuses limbourgeoises: Gert Stinckens ( guitare, Benny Zen...) , Stijn Persoons ( drums: Captain Fantastic, Krakow..) , Tom Thijs ( basse) et Davy Jones ( Jansen), non pas Bowie, ni celui des Monkees, un gars qui chante, joue de la guitare et de la lapsteel!
Semblerait qu'ils sévissent tous, sauf le Stinckens, dans The Bottle Comets!
Avec Vincent et la Cerise, on est fin prêt pour 55' de countryrock, alt.country, indie rock, americana..appelle ça comme tu veux, dans la lignée Neil Young, The Band, Wilco, Uncle Tupelo, My Morning Jacket...
De sensibles harmonies vocales et des guitares plus roots que funk.
'Tomorrow' une intro atmosphérique, deux voix ( Neil Young et Roger McGuinn), une assise rythmique Crazy Horse et trois guitares rivalisant d'adresse!
Un clin d'oeil de Vincent qui voit le band pour la quatrième fois: c'est pas du caca, hein!
Tin soldiers and Nixon coming.... le formidable et agressif 'Ohio'!
'Side by side' sera plus poppy, style les Byrds époque 'Mr Tambourine Man'.
Baby, tu prends ce que tu veux, je m'en fous, mais tu me laisses les boots achetées à Amsterdam...
Une lapsteel geignarde et une chaise rose pour le gai Davy: ' A shiny day', une ballade , tu t'y attends, non... ensoleillée!
Que cherches-tu Davy?
Mijn mondorgel.
Ok: ' My little lady' une romance entamée solo par Piet, un harmonica plaintif s'immisce dans la nostalgique chanson de rupture.
Accompagnement discret pour jouer sur la corde sensible!
Le narratif 'True love survives' est un exemple parfait de countryrock au croisement de Willie Nelson et des Jayhawks.
' Hide' is a new one
...this is my house, the place where I live...au ton dramatique!
C'est du Lou Reed craché, suggère Vincent.
Effectivement le Lou mélancolique et sombre, époque Berlin.
Une cassure, une méchante envolée postrock; pour finir sereinement.
Excellent!
Le laidback ' Stronger' revient vers les espaces sillonnés par Band of Horses ou Grand Archives.
Et pour finir du Southern rock aux embruns Monterey Bay: 'West Coast' !
The Brothers Deere vs Allman Brothers Band!
En août, The Brothers Deere sera au Absolutely Free Festival de Genk!
mardi 12 juillet 2011
Brosella Folk & Jazz 2011, Jazz Day, Théâtre de Verdure , Bruxelles, le 10 juillet 2011
Le dimanche à Brosella: toujours du soleil et du monde.
Pour les deux jours de festival, le Théâtre de Verdure aura attiré +/- 30000 curieux!
A 15h, on commence fort avec le trio Fly!
Mark Turner: tenor saxophone; Larry Grenadier: double-bass; Jeff Ballard: drums.
Des pointures à la carte de visite impressionnante... Jeff Ballard: Ray Charles, Pat Metheny, Chick Corea, Lou Donaldson... et actuellement, en dehors de ses vols avec Fly, il accompagne Joshua Redman ou Brad Mehldau!
Larry Grenadier, fier militaire chez Gary Burton, Joe Henderson, Charles Lloyd, Betty Carter, John Scofield, Pat Metheny... en dehors de Fly, il tourne avec sa conjugale, Rebecca Martin et, comme Jeff, avec Brad Mehldau.
Mark Turner, surnommé the most influential jazz tenor saxophonist since John Coltrane, semble bien remis de l'accident ayant failli lui coûter deux doigts en 2008. Le gars a sorti plusieurs Cd's sous son nom, on note quelques collaborations pas bidon: Dave Holland, Kurt Rosenwinkel, Baptiste Trotignon, Billy Hart...
Faudra encore nous expliquer pourquoi cette potentielle tête d'affiche doit ouvrir le bal!
Après un CD auto-produit, un sophomore CD 'Fly' et 'Sky & Country' en 2009, le trio prépare un quatrième enregistrement, plusieurs de ces nouveaux titres seront interprétés au bas de l'Atomium!
'Fly Mr Freakjar' signé par les trois compères ( sur 'Fly') ouvre les hostilités.
Du cool post-bop avec sax papillonnant, il est toutefois hors de question de mettre un musicien en exergue, ne cherche pas de frontman: cohésion est le maître mot.
Une alchimie parfaite, pas d'éclats grandiloquents, de démonstrations flashy , skill and technique au service du collectif!
'Child's play' un blues suave écrit par le drummer.
Avec beaucoup d'à-propos: 'Festival Tune' de Mark Turner, ce tune balance en douceur et fait étalage d'une esthétique Sonny Rollins.
Un coup d'archet sur la contrebasse, un thème déstructuré, le trio attaque un sombre requiem slave , alors que bizarrement la setlist mentionne 'Kingston'.
Sous la pulsion de la contrebasse, le sax se libère et la marche se termine au pas de course!
Next tune written by Mark has no title yet: un long be-bop fluide, pur, limpide!
Une architecture élégante sans extravagances baroques!
'J J' , du gars au couvre-chef muni d’une bride, sera la dernière salve aux tonalités afro-cubaines!
La classe!
Un bis, après aparté, on n'avait rien préparé, sorry!
'Year of the snake'. Les personnes nées durant l’année du serpent sont des gens profonds et sages...( 蛇 )!
Du jazz venimeux!
Andrzej Jagodziński Trio
Andrzej Jagodziński - fortepian/Adam Cegielski - kontrabas/Czesław Bartkowski - perkusja.
One of Poland's leading jazz pianists interprets the music of the country's greatest composer: Fryderyk Franciszek Chopin!
D'après Henri VDB, Andrzej s'est déjà produit à Bruxelles en 2009 au Jazzolive, club dirigé par le directeur artistique de Brosella, de là à les inviter au festival il n'y a qu'un pas!
Verdict pour ce Chopin jazz?
Bof... de l'aseptisé, du stérilisé, de l'arrondi aux angles, idéal pour un dîner cosy aux chandelles avec ta madame, ta secrétaire, la femme de ton patron ou qui tu veux en fait... c'est inoffensif, rassurant et reposant.
Le talent des musiciens n'est pas mis en cause mais t'es loin des élans romantiques d'un des amants de George Sand.
Le 'Prélude en E mineur ', Chopin versus Michel Legrand, sera suivi du célèbre ' Nocturne en E-flat major', une adaptation après-midi musicale autour du kiosque, style les valses de papa Johann jouées au pied de son monument dans le Stadtpark à Vienne.
D'ailleurs des dizaines de festivaliers écoutent ( subissent?) d'une oreille distraite, assoupis sur le gazon, pendant que leurs toutous lèvent la patte sur un marronnier déshydraté.
'Mazurka in F minor' et la marche funèbre ' Sonata in B flat minor', ça risque d'être macabre prévient André.
Ce sera acrobatique, au début, pour virer décoratif. Louise se risque à une séance de yoga, histoire de déstresser avant de se taper la gueule de Frans Vandenfaillikasteel, son antipathique boss qui va la faire chier à 8h demain matin jusqu'à 18h vendredi soir!
Et Théodore?
Le bruit de scie que t'entends, c'est lui!
Chut, c'est beau...
C'est beau comme du André Rieu, ma chère, et comment se porte Madame votre Mère?
Que me dites-vous, toujours des hémorroïdes cérébrales.
Je vous laisse, il est 17h35', le trio achève Chopin, on nous attend au bar!
Carte blanche à Bart van Caenegem: pour JP!
Carte blanche à Lander Gyselinck: pour JP!
Renaud Garcia-Fons
'Linea del Sur'
Des superlatifs, pas exagérés: the greatest living master of the upright 5-string double bass...
Le Parisien d'origine catalane nous a époustouflés par son jeu virtuose et innovant!
Un bagage classique ( Conservatoire de Paris) , une exceptionnelle technique d'arco, une connaissance d'érudit des musiques méditerranéennes ( flamenco, fandango, buleria, malouf, al-andaloussi, Ça'nâa ou autres formes de l'arabo-andalou...) et des comparses tout aussi talentueux: David Venitucci à l'accordéon- Kiko Ruiz à la guitare flamenca et Pascal Rollando aux percussions!
Nous commencerons en quartet pour être rejoints plus tard par une chanteuse/danseuse, annonce Renaud.
Un prélude pour contrebasse 'Aqa Jan' , dernière plage de l'album ' Entremundo' , un solo d'une richesse incroyable, passant du jeu de contrebasse traditionnel à tout l'éventail des subtilités propres au violoncelle: pizzicato ou arco, il maîtrise les deux techniques à la perfection.
En fondu enchaîné, l'orientalisant et envoûtant' Veré' .
Ensuite une lente et sombre complainte ' Cante del barco' sur 'La Linea del Sur', le chant de la barque se fond dans ' La Silhouette'.
L'instrument vibre, halète, gémit, frémit, simule l'orgasme sous les caresses ou frôlements d'archet que le maître lui accorde généreusement.
Le titre de l'album, ' La Linea del Sur', débute par un accordéon répétant une seule note à l'instar du Boléro de Ravel, la contrebasse surgit et la vision de Bo Derek nue s'évapore, d'ailleurs il est à craindre qu'en 2011 la belle Bo soit à l'hospice!
De fluides et sensuelles arabesques, un lyrisme fiévreux, une page torride des Milles et Une Nuits.
L'invitée, Sabrina Romero, au chant.
Une Béatrice Dalle en 20 fois mieux.
JP, à bout, avait, déjà, mis les bouts, il va le regretter toute sa vie!
Quelle nana!
Le dramatique: ' El agua de la vida' : pour sûr, l'eau de la vie et le sel de la terre.
'Enamorada' , je suis... et profond, comme son timbre!
' Caballera de mi Amor' débute par un chant allègre sur fond d'accordéon mutin, mais quand la sensuelle Sabrina quitte son siège pour entamer un flamenco exubérant, il te faut être très persuasif pour retenir tes voisins éméchés prêts à escalader le podium!
La dame quitte la scène sous une salve d'applaudissements et de olé virils!
On présente les artistes avant de nous offrir 'Valseria', une valse musette/buleria!
Réapparition de la Gitane de blanc vêtue et nouveau numéro de baile avec taconeados passionnés.
Très gros succès!
Nous mettons un terme à Brosella après cette brillante prestation!
Sorry Saxafabra, sorry Toots!
Pour les deux jours de festival, le Théâtre de Verdure aura attiré +/- 30000 curieux!
A 15h, on commence fort avec le trio Fly!
Mark Turner: tenor saxophone; Larry Grenadier: double-bass; Jeff Ballard: drums.
Des pointures à la carte de visite impressionnante... Jeff Ballard: Ray Charles, Pat Metheny, Chick Corea, Lou Donaldson... et actuellement, en dehors de ses vols avec Fly, il accompagne Joshua Redman ou Brad Mehldau!
Larry Grenadier, fier militaire chez Gary Burton, Joe Henderson, Charles Lloyd, Betty Carter, John Scofield, Pat Metheny... en dehors de Fly, il tourne avec sa conjugale, Rebecca Martin et, comme Jeff, avec Brad Mehldau.
Mark Turner, surnommé the most influential jazz tenor saxophonist since John Coltrane, semble bien remis de l'accident ayant failli lui coûter deux doigts en 2008. Le gars a sorti plusieurs Cd's sous son nom, on note quelques collaborations pas bidon: Dave Holland, Kurt Rosenwinkel, Baptiste Trotignon, Billy Hart...
Faudra encore nous expliquer pourquoi cette potentielle tête d'affiche doit ouvrir le bal!
Après un CD auto-produit, un sophomore CD 'Fly' et 'Sky & Country' en 2009, le trio prépare un quatrième enregistrement, plusieurs de ces nouveaux titres seront interprétés au bas de l'Atomium!
'Fly Mr Freakjar' signé par les trois compères ( sur 'Fly') ouvre les hostilités.
Du cool post-bop avec sax papillonnant, il est toutefois hors de question de mettre un musicien en exergue, ne cherche pas de frontman: cohésion est le maître mot.
Une alchimie parfaite, pas d'éclats grandiloquents, de démonstrations flashy , skill and technique au service du collectif!
'Child's play' un blues suave écrit par le drummer.
Avec beaucoup d'à-propos: 'Festival Tune' de Mark Turner, ce tune balance en douceur et fait étalage d'une esthétique Sonny Rollins.
Un coup d'archet sur la contrebasse, un thème déstructuré, le trio attaque un sombre requiem slave , alors que bizarrement la setlist mentionne 'Kingston'.
Sous la pulsion de la contrebasse, le sax se libère et la marche se termine au pas de course!
Next tune written by Mark has no title yet: un long be-bop fluide, pur, limpide!
Une architecture élégante sans extravagances baroques!
'J J' , du gars au couvre-chef muni d’une bride, sera la dernière salve aux tonalités afro-cubaines!
La classe!
Un bis, après aparté, on n'avait rien préparé, sorry!
'Year of the snake'. Les personnes nées durant l’année du serpent sont des gens profonds et sages...( 蛇 )!
Du jazz venimeux!
Andrzej Jagodziński Trio
Andrzej Jagodziński - fortepian/Adam Cegielski - kontrabas/Czesław Bartkowski - perkusja.
One of Poland's leading jazz pianists interprets the music of the country's greatest composer: Fryderyk Franciszek Chopin!
D'après Henri VDB, Andrzej s'est déjà produit à Bruxelles en 2009 au Jazzolive, club dirigé par le directeur artistique de Brosella, de là à les inviter au festival il n'y a qu'un pas!
Verdict pour ce Chopin jazz?
Bof... de l'aseptisé, du stérilisé, de l'arrondi aux angles, idéal pour un dîner cosy aux chandelles avec ta madame, ta secrétaire, la femme de ton patron ou qui tu veux en fait... c'est inoffensif, rassurant et reposant.
Le talent des musiciens n'est pas mis en cause mais t'es loin des élans romantiques d'un des amants de George Sand.
Le 'Prélude en E mineur ', Chopin versus Michel Legrand, sera suivi du célèbre ' Nocturne en E-flat major', une adaptation après-midi musicale autour du kiosque, style les valses de papa Johann jouées au pied de son monument dans le Stadtpark à Vienne.
D'ailleurs des dizaines de festivaliers écoutent ( subissent?) d'une oreille distraite, assoupis sur le gazon, pendant que leurs toutous lèvent la patte sur un marronnier déshydraté.
'Mazurka in F minor' et la marche funèbre ' Sonata in B flat minor', ça risque d'être macabre prévient André.
Ce sera acrobatique, au début, pour virer décoratif. Louise se risque à une séance de yoga, histoire de déstresser avant de se taper la gueule de Frans Vandenfaillikasteel, son antipathique boss qui va la faire chier à 8h demain matin jusqu'à 18h vendredi soir!
Et Théodore?
Le bruit de scie que t'entends, c'est lui!
Chut, c'est beau...
C'est beau comme du André Rieu, ma chère, et comment se porte Madame votre Mère?
Que me dites-vous, toujours des hémorroïdes cérébrales.
Je vous laisse, il est 17h35', le trio achève Chopin, on nous attend au bar!
Carte blanche à Bart van Caenegem: pour JP!
Carte blanche à Lander Gyselinck: pour JP!
Renaud Garcia-Fons
'Linea del Sur'
Des superlatifs, pas exagérés: the greatest living master of the upright 5-string double bass...
Le Parisien d'origine catalane nous a époustouflés par son jeu virtuose et innovant!
Un bagage classique ( Conservatoire de Paris) , une exceptionnelle technique d'arco, une connaissance d'érudit des musiques méditerranéennes ( flamenco, fandango, buleria, malouf, al-andaloussi, Ça'nâa ou autres formes de l'arabo-andalou...) et des comparses tout aussi talentueux: David Venitucci à l'accordéon- Kiko Ruiz à la guitare flamenca et Pascal Rollando aux percussions!
Nous commencerons en quartet pour être rejoints plus tard par une chanteuse/danseuse, annonce Renaud.
Un prélude pour contrebasse 'Aqa Jan' , dernière plage de l'album ' Entremundo' , un solo d'une richesse incroyable, passant du jeu de contrebasse traditionnel à tout l'éventail des subtilités propres au violoncelle: pizzicato ou arco, il maîtrise les deux techniques à la perfection.
En fondu enchaîné, l'orientalisant et envoûtant' Veré' .
Ensuite une lente et sombre complainte ' Cante del barco' sur 'La Linea del Sur', le chant de la barque se fond dans ' La Silhouette'.
L'instrument vibre, halète, gémit, frémit, simule l'orgasme sous les caresses ou frôlements d'archet que le maître lui accorde généreusement.
Le titre de l'album, ' La Linea del Sur', débute par un accordéon répétant une seule note à l'instar du Boléro de Ravel, la contrebasse surgit et la vision de Bo Derek nue s'évapore, d'ailleurs il est à craindre qu'en 2011 la belle Bo soit à l'hospice!
De fluides et sensuelles arabesques, un lyrisme fiévreux, une page torride des Milles et Une Nuits.
L'invitée, Sabrina Romero, au chant.
Une Béatrice Dalle en 20 fois mieux.
JP, à bout, avait, déjà, mis les bouts, il va le regretter toute sa vie!
Quelle nana!
Le dramatique: ' El agua de la vida' : pour sûr, l'eau de la vie et le sel de la terre.
'Enamorada' , je suis... et profond, comme son timbre!
' Caballera de mi Amor' débute par un chant allègre sur fond d'accordéon mutin, mais quand la sensuelle Sabrina quitte son siège pour entamer un flamenco exubérant, il te faut être très persuasif pour retenir tes voisins éméchés prêts à escalader le podium!
La dame quitte la scène sous une salve d'applaudissements et de olé virils!
On présente les artistes avant de nous offrir 'Valseria', une valse musette/buleria!
Réapparition de la Gitane de blanc vêtue et nouveau numéro de baile avec taconeados passionnés.
Très gros succès!
Nous mettons un terme à Brosella après cette brillante prestation!
Sorry Saxafabra, sorry Toots!
dimanche 10 juillet 2011
Brosella Folk & Jazz 2011, Folk Day, Théâtre de Verdure , Bruxelles, le 9 juillet 2011
Trente-cinquième édition de l'incontournable Brosella, toujours dans le vert écrin du Parc d'Osseghem!
Même si l'affiche proposée en 2011 n'est pas des plus alléchantes, tu dois t'y rendre pour l'ambiance familiale et pour revoir des centaines de têtes connues qui se nourrissaient déjà au biberon folk alors que Bartje n'avait pas encore digéré une de ses fameuses gaufres à la mayonnaise à la mode Elio papillon.
Sont tous là et s' il en manquait faut se référer au bon Georges:
Au rendez-vous des bons copains
Y avait pas souvent de lapins
Quand l'un d'entre eux manquait à bord
C'est qu'il était mort..
Salut Guy, Edwige, Henri, Witte, Luc, Els, JP, Dirk, René, Jack, Bernadette, Philippe... t'as vieilli, fieu (Miss)!
Début des hostilités, 15h, main stage: Eliseo Parra & Coetus ( Catalogne)
13 percussionnistes sur le vaste podium, des instruments les plus divers et incongrus: tambours, tambourins, clochettes, shakers, casseroles, outils agricoles, triangles, harpes, couverts, flasques, gobelets, matracas, tamis, suppositoires etc..., ces barbus et une ou deux chicas attaquent un instrumental iberico-africain, égayé de taga taga tagada guerriers.
Coetus se nomme cette formation d'ethnologues percussifs.
Me demande pas si ce coetus est interruptus, suis pas sexologue!
Leur première salve traditionnelle s'intitulait 'Obertura, ils viennent de la finir et sont rejoints par Eliseo Parra et deux superbes chanteuses et attaquent un second chant du Nord de la péninsule ibérique, un titre répétitif et lancinant.
Même scénario pour le suivant 'Son d'Arriba': chant nasillard, cris stridents émis par l'élément féminin, rythme sautillant et pas de danse agité.
T'es en plein documentaire Exploration du Monde sans conférencier!
Hacia el sur propose Eliseo, deux Sevillanas sauvages ( dont Cogia Coles) aux teintes maures, tout n'est que rythmes exubérants.
Senor Parra, armé de Castañuelas, nous la joue El Cordobes et scande le flamenco sur tempo Tambours du Bronx ou Olodum, au choix.
Vachement impressionnant!
'La Solterita' premier titre chanté( magnifiquement, par une des deux choristes), triste histoire d'une jeune mère et de son bébé, lâchement abandonnés par l'homme.
Superbe de tendresse et d'émotion.
La suivante est dédiée aux Belgo-Galiciennes de Ialma: trois voix, des influences berbères.... ton voisin en état de transe.
Les square drums que nous utilisons proviennent de Galice ou du Portugal: 14 musiciens utilisant ce tambourin carré, ça arrache: 'Panderos'
tic tic toc tac tic tac tac toc toc .... sont deux ou trois à troquer leur pandero contre un poêlon à tortilla ou une poêle à paëlla tandis que les chanteurs s'activent.
Eliseo en John Travolta vaut le coup d'oeil!
Un chant originaire de Castille Leon, 'Corrido Maragato', deux guimbardes rivalisent de tsoin tsoin tsoin, une planche à laver munie de cordes et deux ou trois triangles constituent les instruments mis en valeur pendant ce traditionnel.
'Verde Gaio' la Galice est verte et rurale, deux paysans armés de faucilles à clochettes volent la vedette à l'ethnomusicologue.
Petit à petit la ritournelle prend des accents brésiliens: carnaval à Brosella!
Une dernière danse populaire et on prend congé!
Joli succès et un bis: ' 'El mandil de Carolina', voyant l'apparition d'une guitare.
Au pied de la scène une dizaine de joyeux drilles entament une farandole frivole au moment où le set prend fin.
Gracias, Bruselas!
Les passagers en route pour Rio Grande do Sul sont priés de gagner leur siège...
Suivez le guide:
Luiz Carlos Borges!
Le vent de la Pampa descend sur les plaines du Nord.
Luiz, le Gaucho, arpente, armé de son accordéon, les scènes internationales depuis près de 50 ans, sa discographie est forte de 32 albums!
En ce bel après-midi, le guitariste Leandro Rodriguez lui prêtera main forte pour nous servir un copieux plat épicé à la Música Tradicional Gaúcha!
Chamamés pétillantes ou lentes et sentimentales aux figures proches du tango ( ' Suite para Ana Terra' - 'La Voz y el Piano' - 'Cadê o Alencar' - 'Delana) -, certaines au répertoire de l'immense Mercedes Sosa qu'il a eu l'occasion d'accompagner - vanerãos havanaises ( 'Quem è que vai dançar- Festança - Na Garupade Baiaõ) - du tango jazzy chanté et orné de lignes de guitare fringantes - une ou deux polkas ( 'Fotografia') - le profond ' Misionera' - du tango brésilien aka maxixe ( 'Cabelinho no Zoio') - una valsa Evita Peron ( ' Ingrata') ....
Tout ça est bien joli et impeccablement interprété, mais c'est un peu mou me signale JP, qui n'a pas choisi le patronyme de ROCK par hasard!
Concert agréable à consommer avec un Sauvignon argentin bien frais!
Emballage Kado & De Fanfaar: pour JP!
Blink!
Tu confonds pas avec le skate band pour gamins:Blink 182!
Blink, c'est quatre étincelantes nanas originares des pays nordiques.
Four women from five counties nous confient-elles en étalant un sourire magnifique:
Même si l'affiche proposée en 2011 n'est pas des plus alléchantes, tu dois t'y rendre pour l'ambiance familiale et pour revoir des centaines de têtes connues qui se nourrissaient déjà au biberon folk alors que Bartje n'avait pas encore digéré une de ses fameuses gaufres à la mayonnaise à la mode Elio papillon.
Sont tous là et s' il en manquait faut se référer au bon Georges:
Au rendez-vous des bons copains
Y avait pas souvent de lapins
Quand l'un d'entre eux manquait à bord
C'est qu'il était mort..
Salut Guy, Edwige, Henri, Witte, Luc, Els, JP, Dirk, René, Jack, Bernadette, Philippe... t'as vieilli, fieu (Miss)!
Début des hostilités, 15h, main stage: Eliseo Parra & Coetus ( Catalogne)
13 percussionnistes sur le vaste podium, des instruments les plus divers et incongrus: tambours, tambourins, clochettes, shakers, casseroles, outils agricoles, triangles, harpes, couverts, flasques, gobelets, matracas, tamis, suppositoires etc..., ces barbus et une ou deux chicas attaquent un instrumental iberico-africain, égayé de taga taga tagada guerriers.
Coetus se nomme cette formation d'ethnologues percussifs.
Me demande pas si ce coetus est interruptus, suis pas sexologue!
Leur première salve traditionnelle s'intitulait 'Obertura, ils viennent de la finir et sont rejoints par Eliseo Parra et deux superbes chanteuses et attaquent un second chant du Nord de la péninsule ibérique, un titre répétitif et lancinant.
Même scénario pour le suivant 'Son d'Arriba': chant nasillard, cris stridents émis par l'élément féminin, rythme sautillant et pas de danse agité.
T'es en plein documentaire Exploration du Monde sans conférencier!
Hacia el sur propose Eliseo, deux Sevillanas sauvages ( dont Cogia Coles) aux teintes maures, tout n'est que rythmes exubérants.
Senor Parra, armé de Castañuelas, nous la joue El Cordobes et scande le flamenco sur tempo Tambours du Bronx ou Olodum, au choix.
Vachement impressionnant!
'La Solterita' premier titre chanté( magnifiquement, par une des deux choristes), triste histoire d'une jeune mère et de son bébé, lâchement abandonnés par l'homme.
Superbe de tendresse et d'émotion.
La suivante est dédiée aux Belgo-Galiciennes de Ialma: trois voix, des influences berbères.... ton voisin en état de transe.
Les square drums que nous utilisons proviennent de Galice ou du Portugal: 14 musiciens utilisant ce tambourin carré, ça arrache: 'Panderos'
tic tic toc tac tic tac tac toc toc .... sont deux ou trois à troquer leur pandero contre un poêlon à tortilla ou une poêle à paëlla tandis que les chanteurs s'activent.
Eliseo en John Travolta vaut le coup d'oeil!
Un chant originaire de Castille Leon, 'Corrido Maragato', deux guimbardes rivalisent de tsoin tsoin tsoin, une planche à laver munie de cordes et deux ou trois triangles constituent les instruments mis en valeur pendant ce traditionnel.
'Verde Gaio' la Galice est verte et rurale, deux paysans armés de faucilles à clochettes volent la vedette à l'ethnomusicologue.
Petit à petit la ritournelle prend des accents brésiliens: carnaval à Brosella!
Une dernière danse populaire et on prend congé!
Joli succès et un bis: ' 'El mandil de Carolina', voyant l'apparition d'une guitare.
Au pied de la scène une dizaine de joyeux drilles entament une farandole frivole au moment où le set prend fin.
Gracias, Bruselas!
Les passagers en route pour Rio Grande do Sul sont priés de gagner leur siège...
Suivez le guide:
Luiz Carlos Borges!
Le vent de la Pampa descend sur les plaines du Nord.
Luiz, le Gaucho, arpente, armé de son accordéon, les scènes internationales depuis près de 50 ans, sa discographie est forte de 32 albums!
En ce bel après-midi, le guitariste Leandro Rodriguez lui prêtera main forte pour nous servir un copieux plat épicé à la Música Tradicional Gaúcha!
Chamamés pétillantes ou lentes et sentimentales aux figures proches du tango ( ' Suite para Ana Terra' - 'La Voz y el Piano' - 'Cadê o Alencar' - 'Delana) -, certaines au répertoire de l'immense Mercedes Sosa qu'il a eu l'occasion d'accompagner - vanerãos havanaises ( 'Quem è que vai dançar- Festança - Na Garupade Baiaõ) - du tango jazzy chanté et orné de lignes de guitare fringantes - une ou deux polkas ( 'Fotografia') - le profond ' Misionera' - du tango brésilien aka maxixe ( 'Cabelinho no Zoio') - una valsa Evita Peron ( ' Ingrata') ....
Tout ça est bien joli et impeccablement interprété, mais c'est un peu mou me signale JP, qui n'a pas choisi le patronyme de ROCK par hasard!
Concert agréable à consommer avec un Sauvignon argentin bien frais!
Emballage Kado & De Fanfaar: pour JP!
Blink!
Tu confonds pas avec le skate band pour gamins:Blink 182!
Blink, c'est quatre étincelantes nanas originares des pays nordiques.
Four women from five counties nous confient-elles en étalant un sourire magnifique:
Emilia Amper (SWE) - nyckelharpa/Lotta Hagfors (FIN) - voice, percussion/Jullie Hjetland (DK/NO) - voice, autoharp/Johanna-Adele Jüssi (EST) - violin, viola.
Elles sont blinkantes ajoute le jovial Henri!
Le coup d'oeil elles le valent et musicalement ce fut la révélation du jour: un folk mélangeant la musique traditionnelle et les compos personnelles plus 'modernes'.
Du même niveau que Under Byen, Värttinä ou même Björk!
Un mot de l'instrument utilisé par la copine de Mathilde Renault , la grande Suédoise, Emilia Amper: c'est pas tous les jours que tu vois un nyckelharpa d'Uppland, une sorte de vielle à roue caressée d'un archet court.
Un dernier mot concerne l'imposante chevelure de la belle Jullie: longueur 119 cm!
Elles démarrent par un traditionnel suédois; ' Kom Lunkom' que tu trouves sur leur album ( 'Blink') sorti en début 2011.
Elles avaient 46 exemplaires à vendre, elles ont reçu 256 commandes!
Quatre voix superbes, du folk majestueux emmené par le violon de la petite estonienne!
Magistral!
Emilia a écrit 'Herr Lager' .
Pour un fabricant de pils, sans doute..
JP, t'es con, il s'agit d'une histoire d'amour qui tourne mal, he left, ce sale Viking!
Lotta nous gratifie d'un joli solo de melodica.
Un tour en Finlande?
'Ralli', dédié à Rimi Raikkonen, Jarko Nikara, Kristian Sohlberg et une vingtaine d'autres champions.
Une ballade accidentée et chronométrée, avec chant haleté.
Quelques virages crispants, une ligne droite prise à du 130 miles an hour...un folk proche de certains titres d'Alan Stivell.
Hans Christian Andersen a écrit cette danoise lullaby ' Agnetes Vuggevise'. L'autoharp de Miss Hjetland et les arpèges de Johanna et d'Emilia t'arrachent des larmes.
Toujours danois: 'Laeso', une petite île du détroit de Kattegat ( cul du chat)!
Cette gentille comptine subit un traitement infâme lorsqu'un roadie inspiré vient ôter le jack récalcitrant d'une des nanas.
Un crack immense suivi d'un boum terrifiant, une des boules de l'Atomium vient de se fracasser sur le sol.
Du coup la polka vire gigue virulente, volle gas!
En plus d'être séduisantes, ces Nordiques font preuve d' humour en nous présentant leur répertoire: ' Ma Kaïn Üles /Esmaspäev Ennast Ehitan' est un traditionnel d'Estonie, a circle game ajoute Miss Jüssi.
Une chanson d'amour avec Hollywood happy ending.
Ludique et se terminant par un a capella estonnant!
En Norvège: 'Hallig', une danse virile et hystérique, en fermant les yeux tu verras des trolls bouffant du reynsdyrsteik en ingurgitant des litres d'aquavit.
'Shoeprints/Autumn Leaves' une composition de Jullie et Johanna-Adele, i's about women and their broken heart, mais elles vont pas pleurnicher pendant des nuits, elles ont l'intention d'aller botter le cul de ces machos!
Vivifiant!
Un tango finlandais des années 40: 'Hiljainen Kyliätie/ Kuu Moon', tu prononces comme c'est écrit, pour t'aider tu avales une vodka de là-bas!
Sinon en anglais, ça donne 'The silent village road' et c'est magnifique.
Lotta et Jullie chantent ce tango en utilisant comme mégaphone un paquet de frites sans frites!
Blink: le groupe de Brosella!
Un bis:
'Miss You' composé par la double nationalité, de l'indie folk inspiré!
45' pour signer tous les cd's!
The Samuraï: pour JP!
Fernhill- Naragonia
Un projet Brosella!
Les quatre Gallois de Fernhill: la rousse Julie Murphy au chant- Christine Cooper au fiddle, backings- Ceri Rhys Matthews à la guitare, flûte et vocals et Tomos Williams à la trompette + le duo belge Naragonia: Pascale Rubens: accordéon diatonique et chant et Toon Van Mierlo: accordéon diatonique, flûte et uilleann pipes.
Un mariage réussi?
Oui, mais une union linéaire, jamais de coups de gueule, le calme plat... bref, c'est bien foutu, c'est beau et lisse, mais ça manque de sel et de tripes!
Julie entame le set de sa voix pure, surprise: in 't Nederlands, accent de Swansea ...ik hou van alle vrouwen...mijn hart is veel te groot...( Hans De Booy- Mama's Jasje), le volkslied se transformant en Welsh traditional, 'Diddan', que tu retrouves sur le dernier CD de Fernhill: ' Canu Rhydd'.
Une chanson narrant l'histoire de quatre bateaux, ' Cletwr' , du folk anglo-saxon traditionnel aux arrangements subtils et maîtrisés.
Pas d'extravagances, du soigné!
L' instrumental, une tendre berceuse au répertoire de Naragonia : ' Charlotte' ( sur l'album ' Carabel'), sera suivi par 'Le beau rosier', un chant populaire, interprété en duo vocal: Pascale/Julie.
Le combiné Fernhill/Naragonia enchaîne sur une engageante valse accouplée à la ballade ' Adar'.
Retour au dance tunes avec, notamment, une vaillante et athlétique gaillarde suivie dune alerte gigue avec cornemuse irlandaise.
Cet exercice de style/collage plaît au nombreux public qui écoute religieusement.
Les deux derniers titres seront: un élégant love poem gallois du 16è mis en musique par Pascale et une entraînante mélodie au vif tempo ( ' Seven ships' mentionne la setlist, cela reste à vérifier!).
Plaisant sans te faire courir au septième ciel car trop lisse, si pas superficiel.
On a l'impression que ce concert n'a jamais vraiment décollé, un petit côté scolaire agaçant et artificiel te reste sur l'estomac!
Brosella n'est pas du même avis et souhaite un bis!
On n'a plus rien répété ensemble, on vous refait 'Diddan'!
Le premier jour de Brosella s'achève ici, nous faisons l'impasse sur Balkan Horses Band et nous oublions le bal folk, nous avions omis de cirer nos sabots du dimanche!
Rendez-vous demain pour le jazz!
Elles sont blinkantes ajoute le jovial Henri!
Le coup d'oeil elles le valent et musicalement ce fut la révélation du jour: un folk mélangeant la musique traditionnelle et les compos personnelles plus 'modernes'.
Du même niveau que Under Byen, Värttinä ou même Björk!
Un mot de l'instrument utilisé par la copine de Mathilde Renault , la grande Suédoise, Emilia Amper: c'est pas tous les jours que tu vois un nyckelharpa d'Uppland, une sorte de vielle à roue caressée d'un archet court.
Un dernier mot concerne l'imposante chevelure de la belle Jullie: longueur 119 cm!
Elles démarrent par un traditionnel suédois; ' Kom Lunkom' que tu trouves sur leur album ( 'Blink') sorti en début 2011.
Elles avaient 46 exemplaires à vendre, elles ont reçu 256 commandes!
Quatre voix superbes, du folk majestueux emmené par le violon de la petite estonienne!
Magistral!
Emilia a écrit 'Herr Lager' .
Pour un fabricant de pils, sans doute..
JP, t'es con, il s'agit d'une histoire d'amour qui tourne mal, he left, ce sale Viking!
Lotta nous gratifie d'un joli solo de melodica.
Un tour en Finlande?
'Ralli', dédié à Rimi Raikkonen, Jarko Nikara, Kristian Sohlberg et une vingtaine d'autres champions.
Une ballade accidentée et chronométrée, avec chant haleté.
Quelques virages crispants, une ligne droite prise à du 130 miles an hour...un folk proche de certains titres d'Alan Stivell.
Hans Christian Andersen a écrit cette danoise lullaby ' Agnetes Vuggevise'. L'autoharp de Miss Hjetland et les arpèges de Johanna et d'Emilia t'arrachent des larmes.
Toujours danois: 'Laeso', une petite île du détroit de Kattegat ( cul du chat)!
Cette gentille comptine subit un traitement infâme lorsqu'un roadie inspiré vient ôter le jack récalcitrant d'une des nanas.
Un crack immense suivi d'un boum terrifiant, une des boules de l'Atomium vient de se fracasser sur le sol.
Du coup la polka vire gigue virulente, volle gas!
En plus d'être séduisantes, ces Nordiques font preuve d' humour en nous présentant leur répertoire: ' Ma Kaïn Üles /Esmaspäev Ennast Ehitan' est un traditionnel d'Estonie, a circle game ajoute Miss Jüssi.
Une chanson d'amour avec Hollywood happy ending.
Ludique et se terminant par un a capella estonnant!
En Norvège: 'Hallig', une danse virile et hystérique, en fermant les yeux tu verras des trolls bouffant du reynsdyrsteik en ingurgitant des litres d'aquavit.
'Shoeprints/Autumn Leaves' une composition de Jullie et Johanna-Adele, i's about women and their broken heart, mais elles vont pas pleurnicher pendant des nuits, elles ont l'intention d'aller botter le cul de ces machos!
Vivifiant!
Un tango finlandais des années 40: 'Hiljainen Kyliätie/ Kuu Moon', tu prononces comme c'est écrit, pour t'aider tu avales une vodka de là-bas!
Sinon en anglais, ça donne 'The silent village road' et c'est magnifique.
Lotta et Jullie chantent ce tango en utilisant comme mégaphone un paquet de frites sans frites!
Blink: le groupe de Brosella!
Un bis:
'Miss You' composé par la double nationalité, de l'indie folk inspiré!
45' pour signer tous les cd's!
The Samuraï: pour JP!
Fernhill- Naragonia
Un projet Brosella!
Les quatre Gallois de Fernhill: la rousse Julie Murphy au chant- Christine Cooper au fiddle, backings- Ceri Rhys Matthews à la guitare, flûte et vocals et Tomos Williams à la trompette + le duo belge Naragonia: Pascale Rubens: accordéon diatonique et chant et Toon Van Mierlo: accordéon diatonique, flûte et uilleann pipes.
Un mariage réussi?
Oui, mais une union linéaire, jamais de coups de gueule, le calme plat... bref, c'est bien foutu, c'est beau et lisse, mais ça manque de sel et de tripes!
Julie entame le set de sa voix pure, surprise: in 't Nederlands, accent de Swansea ...ik hou van alle vrouwen...mijn hart is veel te groot...( Hans De Booy- Mama's Jasje), le volkslied se transformant en Welsh traditional, 'Diddan', que tu retrouves sur le dernier CD de Fernhill: ' Canu Rhydd'.
Une chanson narrant l'histoire de quatre bateaux, ' Cletwr' , du folk anglo-saxon traditionnel aux arrangements subtils et maîtrisés.
Pas d'extravagances, du soigné!
L' instrumental, une tendre berceuse au répertoire de Naragonia : ' Charlotte' ( sur l'album ' Carabel'), sera suivi par 'Le beau rosier', un chant populaire, interprété en duo vocal: Pascale/Julie.
Le combiné Fernhill/Naragonia enchaîne sur une engageante valse accouplée à la ballade ' Adar'.
Retour au dance tunes avec, notamment, une vaillante et athlétique gaillarde suivie dune alerte gigue avec cornemuse irlandaise.
Cet exercice de style/collage plaît au nombreux public qui écoute religieusement.
Les deux derniers titres seront: un élégant love poem gallois du 16è mis en musique par Pascale et une entraînante mélodie au vif tempo ( ' Seven ships' mentionne la setlist, cela reste à vérifier!).
Plaisant sans te faire courir au septième ciel car trop lisse, si pas superficiel.
On a l'impression que ce concert n'a jamais vraiment décollé, un petit côté scolaire agaçant et artificiel te reste sur l'estomac!
Brosella n'est pas du même avis et souhaite un bis!
On n'a plus rien répété ensemble, on vous refait 'Diddan'!
Le premier jour de Brosella s'achève ici, nous faisons l'impasse sur Balkan Horses Band et nous oublions le bal folk, nous avions omis de cirer nos sabots du dimanche!
Rendez-vous demain pour le jazz!
Laura Vane & the Vipertones au Bar du Matin, Forest, le 8 juillet 2011
Comme la veille, tu choisis le Bar du Matin comme point de chute.
Cet établissement, un must de la capitale, célèbre son entrée à l'école maternelle en soufflant trois chandelles.
Cerise sur le gâteau:Laura Vane & the Vipertones!
Laura est British (Brighton), blonde, bouclée, menue et chante!
Gnarls Barkley, The Street ou Omar ont utilisé ses talents et en 2009, l'enfant sort un album acclamé outre-Manche 'Laura Vane & the Vipertones'.
D'emblée ce qui frappe est la pochette ostensiblement retro, et celle qui décore le tout nouveau ' Sugar-Fix' est encore plus alléchante: Miss Vane en Jayne Mansfield/ pin-up des fifties t'expliquant how to blow a bubble!
Si t'étais venu pour du gentil acoustic folk, tu t'es trompé d'adresse, à 21h35', la pas vaine damoiselle, accompagnée de ses Vipertones va nous envoyer une vintage retro soul bien funky, style Alice Russell meets Motown en oubliant les gimmicks electro!
Les Vipertones uit Holland vont chauffer le bar avec une intro qui donne le ton 'Sugaloo': des cuivres bouillants ( Peter Broekhuizen (baritone) - Rolf Delfos (alto)- Nico Scheepers (trumpet), vandaag )- un monstrueux keyboard player jouant avec deux pièces, dont un Hammond originaire de la chapelle du Vatican: Frank Montis- une basse soul: Ton van der Kolk - Pieter Klaassen à la guitare, souvent rythmique, mais quand on le laisse s'envoler il atteint des sommets que tu peux pas voir avec des jumelles achetées pour 26€ sur Ebay- drums, un maître es rhythmus: Phil Martin !
On a déjà vu ce gars, te signale Miss Fabienne Picturelle.
Bien vu, avec Rolf, il se démène dans les Jazz Invaders!
Bref, ça va coller ce soir.
Fred l'a pigé et est parti au ravitaillement!
Ils terminent la mise en bouche et Laura se pointe, flanquée d'une sympathique et pas ignoble à reluquer choriste: Sanne Monster!
Monster veut dire échantillon aux Pays-Bas, un prototype de cette espèce je veux bien que la fille du Père Noël en dépose un dans mes petits souliers!
'About to blow' sexy sixties soulpop , une voix passionnée, un beau jeu de jambes...
Excellent blowjob!
'110%' du James Brown/ Bootsy Collins funk, on a même vu la Cerise esquisser un pas de danse!
..I have my feet on the ground... ça balance, baby!
Et un sax solo à remuer un moribond, un!
Je tombe ma rouge jaquette, si vous n'y voyez aucun inconvénient!
Go, baby!
Les soli de cuivres se succèdent pendant le rond 'Man of your word'.
'Stone me' Marie-Madeleine lapidée!
Commence à faire chaud dans ce club, je me débarrasse de mes moufles...
Non, Fred, téléphone pas à Florin elle va pas terminer en tenue d'Eve!
'Did it anyway' a handclapping one!
' Sugar Fix' le titletrack, du Phil Spector 1960 girl group sound sucré.
Bruxelles, je peux sentir la sueur dégouliner jusque dans vos talons, time for something sensitive: ' No Words', avec un solo de guitare bluesy et un Hammond poisseux.
Superbe plage!
Vous êtes timorés dans le coin, elle vient chercher les clients comme une entraîneuse du Crazy Horse Saloon et les tire frontstage: le remuant 'Capsize'!
Tu veux ou tu veux pas? ' In or Out', avec un méchant bridge 'Cold Sweat'!
'Floating' un uptempo vaguement ska suivi de 'Move no mountains' midtempo sentant bon le Dusty Springfield, puis une slow racoleur 'Just keep smoking'.
Une intro Full Monty ' You can keep your hat on' pour la bombe ' You give me what I want' , bourrée de tchik tchik tchik et de coulées de lave d'Hammond, avant un solo de sax monstrueux.
Une claque monumentale!
Laura décide de revenir au funk épais avec le saccadé 'Wicked Man'...it's crazy what you do me...
Ce que tu nous fait n'est mieux, petite: wicked girl!
Comment s'appelle ce comptoir?
Le bar du matin!
Dans ce cas: 'Good Morning', carnaval estival!
Et une dernière 'Roof off'.
Dansante cette décapotable!
Un final trampoline exubérant, la trompette écarlate est sur le point d'éclater, les clients, émoustillés, remuent en cadence.
Ambiance!
Bye, bye, sourit l'enfant.
On peut pas se quitter comme ça, baby, reviens!
A une condition vous gueulez avec nous...'roof off',.
Envoyez la sauce, roof off , tout le zinc bondit, sauf Fred qui tient pas à envoyer sa Blanche dans les airs!
Prestation énergique, souriante et efficace!
Cet établissement, un must de la capitale, célèbre son entrée à l'école maternelle en soufflant trois chandelles.
Cerise sur le gâteau:Laura Vane & the Vipertones!
Laura est British (Brighton), blonde, bouclée, menue et chante!
Gnarls Barkley, The Street ou Omar ont utilisé ses talents et en 2009, l'enfant sort un album acclamé outre-Manche 'Laura Vane & the Vipertones'.
D'emblée ce qui frappe est la pochette ostensiblement retro, et celle qui décore le tout nouveau ' Sugar-Fix' est encore plus alléchante: Miss Vane en Jayne Mansfield/ pin-up des fifties t'expliquant how to blow a bubble!
Si t'étais venu pour du gentil acoustic folk, tu t'es trompé d'adresse, à 21h35', la pas vaine damoiselle, accompagnée de ses Vipertones va nous envoyer une vintage retro soul bien funky, style Alice Russell meets Motown en oubliant les gimmicks electro!
Les Vipertones uit Holland vont chauffer le bar avec une intro qui donne le ton 'Sugaloo': des cuivres bouillants ( Peter Broekhuizen (baritone) - Rolf Delfos (alto)- Nico Scheepers (trumpet), vandaag )- un monstrueux keyboard player jouant avec deux pièces, dont un Hammond originaire de la chapelle du Vatican: Frank Montis- une basse soul: Ton van der Kolk - Pieter Klaassen à la guitare, souvent rythmique, mais quand on le laisse s'envoler il atteint des sommets que tu peux pas voir avec des jumelles achetées pour 26€ sur Ebay- drums, un maître es rhythmus: Phil Martin !
On a déjà vu ce gars, te signale Miss Fabienne Picturelle.
Bien vu, avec Rolf, il se démène dans les Jazz Invaders!
Bref, ça va coller ce soir.
Fred l'a pigé et est parti au ravitaillement!
Ils terminent la mise en bouche et Laura se pointe, flanquée d'une sympathique et pas ignoble à reluquer choriste: Sanne Monster!
Monster veut dire échantillon aux Pays-Bas, un prototype de cette espèce je veux bien que la fille du Père Noël en dépose un dans mes petits souliers!
'About to blow' sexy sixties soulpop , une voix passionnée, un beau jeu de jambes...
Excellent blowjob!
'110%' du James Brown/ Bootsy Collins funk, on a même vu la Cerise esquisser un pas de danse!
..I have my feet on the ground... ça balance, baby!
Et un sax solo à remuer un moribond, un!
Je tombe ma rouge jaquette, si vous n'y voyez aucun inconvénient!
Go, baby!
Les soli de cuivres se succèdent pendant le rond 'Man of your word'.
'Stone me' Marie-Madeleine lapidée!
Commence à faire chaud dans ce club, je me débarrasse de mes moufles...
Non, Fred, téléphone pas à Florin elle va pas terminer en tenue d'Eve!
'Did it anyway' a handclapping one!
' Sugar Fix' le titletrack, du Phil Spector 1960 girl group sound sucré.
Bruxelles, je peux sentir la sueur dégouliner jusque dans vos talons, time for something sensitive: ' No Words', avec un solo de guitare bluesy et un Hammond poisseux.
Superbe plage!
Vous êtes timorés dans le coin, elle vient chercher les clients comme une entraîneuse du Crazy Horse Saloon et les tire frontstage: le remuant 'Capsize'!
Tu veux ou tu veux pas? ' In or Out', avec un méchant bridge 'Cold Sweat'!
'Floating' un uptempo vaguement ska suivi de 'Move no mountains' midtempo sentant bon le Dusty Springfield, puis une slow racoleur 'Just keep smoking'.
Une intro Full Monty ' You can keep your hat on' pour la bombe ' You give me what I want' , bourrée de tchik tchik tchik et de coulées de lave d'Hammond, avant un solo de sax monstrueux.
Une claque monumentale!
Laura décide de revenir au funk épais avec le saccadé 'Wicked Man'...it's crazy what you do me...
Ce que tu nous fait n'est mieux, petite: wicked girl!
Comment s'appelle ce comptoir?
Le bar du matin!
Dans ce cas: 'Good Morning', carnaval estival!
Et une dernière 'Roof off'.
Dansante cette décapotable!
Un final trampoline exubérant, la trompette écarlate est sur le point d'éclater, les clients, émoustillés, remuent en cadence.
Ambiance!
Bye, bye, sourit l'enfant.
On peut pas se quitter comme ça, baby, reviens!
A une condition vous gueulez avec nous...'roof off',.
Envoyez la sauce, roof off , tout le zinc bondit, sauf Fred qui tient pas à envoyer sa Blanche dans les airs!
Prestation énergique, souriante et efficace!
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Não tragais borzeguis pretos
que na corte são defesos
ora com borzeguis pretos
Não tragais o que defeso
porque quem trae o vedado
anda sempre aventurado
a ser vexado e preso
verenvos andar aceso
ora en cuydados secretos
ora con borzeguis pretos...
Superbe concert, public debout!
Un bis: un morceau brésilien plus récent, nous explique Leonardo.Une samba rythmée avant de prendre congé!