mercredi 9 mars 2011

Krakow au Café Kafka, Bruxelles, le 8 mars 2011

Flight from Brussels (Belgium - Europe) to Krakow (Poland - Europe): price 22€. Moins cher que l'amende que tu payeras pour avoir navigué à du 38km/h sur le Boulevard Anspach à 20h 32'!
Avril 2009 & juin 2009, tu eus l'occasion d'assister à deux gigs bruxellois des Limburgers uit Herk de Stad: Krakow!
Pas de nouvel album depuis, we zijn bezig met nieuwe titels ( plaque en gestation)..., mais leur firme de disques, Zeal Records, fête ses 10 ans d'existence et prévoit une fiesta à Louvain ( 't Stuk) le 24 mars.
Avant cela, Krakow partagera l'affiche avec une autre pouliche racée, Isbells, pour un concert déjà sold-out, le 22 mars dans la Predikheren kerk, toujours à Leuven.
Un try-out, en ce 8 mars, co-organisé par Fred Cerise et Franz Kafka... il y aura du monde rue des Poissonniers et pas que des buveurs de grenadine, Vincent est de sortie... sauvons les crevettes!

21h40' auf der Bühne:
Piet De Pessemier (gitaar, zang), Niné Cipoletti (keyboards, zang), Gert Cools (bas, zang), Wim Smets (gitaar), Stijn Persoons (drums).
Une nouvelle tête, ce Stijn qui accompagne le Piet dans son side-project , The Brothers Deere.
Le barbu cogne aussi pour Captain Fantastic et a accompagné Buscemi e.a.
On entame le récital par 'Dragging me down' sur le CD ' Far Away Look'.
Niné au chant aérien, et des relents Neil Young qui, immédiatement, effacent les odeurs de morue.
Dans les nineties, Peter Arnout et ses Dry Livers hantaient les mêmes sonorités.
'What a woman' superbe alt. country/ slow core aux douces harmonies vocales.
Du travail d'esthètes.
Quelques lignes d'harmonica amorcent le mélancolique ' Far Away Look' , la ressemblance avec les oeuvres du Loner est frappante.
Krakow ' de traagste spelende band in België' annonce un critique du Nord, pour lui donner raison, le quintette nous balance 'All our lies' .
La vitesse moyenne d’un escargot est de 6 cm par minute sur terrain plat, Krakow, un gastéropode patient et aristocratique.
Après helix pomatia de trein der traagheid, un saut préhistorique fébrile avec l'indie rock pugnace 'Dinosaur'.
Lambchop ou Mercury Rev, appréciés par les Limbourgeois, eux aussi, peuvent rocker sec.
Retour à la quiétude avec une chanson uit de oude doos: 'Home' , sur leur premier EP du même nom.
Claviers en évidence, la voix claire de Niné étant contrebalancée par le baryton du chauve Gert.
Sparklehorse: ' Spirit Ditch', étincelant!
Une nouvelle composition: 'Bird can't fly'.
Un pingouin? Dehaene?
Sombre tragédie volatile!
Le fulgurant 'Storm is coming' , Crazy Horse meeting Grandaddy sur fond de lignes de guitare déchirantes.
Au diable les attitudes de rock stars vaniteuses, les envolées de guitare tape-à-l'oeil, le cinéma pour cacher le vide...Krakow travaille dans le subtil, le parcimonieux et vise la beauté dans la simplicité.
Trois ou quatre notes placées à bon escient, de sobres arrangements, de satinées harmonies phoniques ... tout est mis en oeuvre pour créer un climat velouté et nostalgique.
'Roses' sera notre dernier titre, merci Bruxelles!
Une slide gluante, la voix grave du bassiste, l'archétype de douce ballade sans épines.
Une accélération abrupte du tempo voit la mélodie s'enflammer, les roses se font farouches à l'image d'une Janis Joplin, excessive et énervée.
Ce superbe titre met fin au set de 50'.

Un bis!
Le narratif et soyeux 'Come on Home' ... there ain't no better place to go.
Encore quelques pintjes avec Fred, Vincent et Tervueren avant de répondre à l'appel du nid conjugal!
Krakow: ce que la Belgique a de mieux au rayon slowcore/postrock/alt.country!