L'héritage musical de la capitale de l'Illinois est vaste: le Blues avec Chess Records, bien sûr- le jazz (Miles Davis) - la house - quelques grands noms folk (John Prine- Steve Goodman) - le rock (Chicago Transit Authority- Styx...) - l'alternative (les Pumpkins- Veruca Salt...) etc...mais des groupes de bluegrass , il ne doit pas y en avoir des tonnes chez Al Capone!
Ben Wright -Banjo, Eric Lambert - Guitar, Jon Goldfine - Double Bass, Grant Ziolkowski- Mandolin, sont ces joyeux foxes, ils chantent tous les quatre en faisant des économies d'énergie, ils n'utilisent qu'un seul micro.
A 14h35', le bistro est bien rempli.
Détail, l'élément le plus jeune de l'assemblée se nomme Steven, c'est un bébé de +/- 36 ans, sans lui la moyenne d'âge approche du double ( 36x2 = ...).
Henhouse Prowlers, costards et cravates sombres, after-shave cubain, amorcent avec un old-time instrumental sentant le gazon bleu pas synthétique. ( 'Northwest Passage' ?)
Première impression, ce ne sont pas des manchots pygmées, même si le guitariste barbu n'est pas plus grand que le nubile petit chaperon rouge.
Un crooning larmoyant' Shadow of a man' ... I'm just a shadow of a man since you left me... une solution: avaler 15 litres de Budweiser, avec pause pipi toutes les 3 bouteilles.
De jolies harmonies à quatre voix, des cordes pincées ou grattées à bon escient, traditionnels ou compos personnelles, uptempos respectant la speed limit et slows se succèderont, mais très vite on se rend compte que la fusée ne décollera jamais.
Leur bluegrass servira de bruit de fond, le bar sera pris d'assaut, pour avoir la conscience tranquille on laissera deux ou trois papies avachis, affalés sur leur siège face aux Ricains qui continueront à balancer leur soupe.
Ces pondeuses ont enfanté de trois albums.
Messieurs, dames, ce gospel à l'intro a capella ' I know how it feels ' se trouve sur le dernier ' Verses, chapters and rhymes'.
Intéressant, donc une Palm pour Roland, une autre pour Jacqueline et une Jup., et que ça saute Bill ( t'es belle avec tes cheveux teints!).
Encore un instrumental style Bill Monroe puis un Buddy Au Lit.
Euh, c'est Holly.
Juste, Jacqueline!
'Rock me, my baby', le barbu a droit à un solo de 22 secondes.
'Sunny side of the mountain' date des années 40' , c'est un classique karaoke au Kentucky.
On approche du terme du premier set: Merle Haggard vous connaissez?
Un merle hagard?
De quelle couleur, menneke?
Assez déconné, ce titre traite de la dépression!
Une pression, ils servent à la bouteille ici...
T'es très con!
' California cotton fields'.
Du Steinbeck sans Henry Fonda, on termine comme on a commencé, un instrumental.
Ce coup-ci on ne dira pas tous au bar mais bien tous chez Madame Rosa, une matrone surveillant les lavatories!
Set deux.
Pas la peine de décortiquer: même scénario, si ce n'est une petite murder ballad ' Sweet Caroline' pour varier les plaisirs.
Les artistes tricotent dans l'indifférence quasi générale.
Thank you, Brussels!
Y a pas de quoi, les gars, le bonjour à Barack quand vous remettrez les pieds sur le sol U S!
A 14h35', le bistro est bien rempli.
Détail, l'élément le plus jeune de l'assemblée se nomme Steven, c'est un bébé de +/- 36 ans, sans lui la moyenne d'âge approche du double ( 36x2 = ...).
Henhouse Prowlers, costards et cravates sombres, after-shave cubain, amorcent avec un old-time instrumental sentant le gazon bleu pas synthétique. ( 'Northwest Passage' ?)
Première impression, ce ne sont pas des manchots pygmées, même si le guitariste barbu n'est pas plus grand que le nubile petit chaperon rouge.
Un crooning larmoyant' Shadow of a man' ... I'm just a shadow of a man since you left me... une solution: avaler 15 litres de Budweiser, avec pause pipi toutes les 3 bouteilles.
De jolies harmonies à quatre voix, des cordes pincées ou grattées à bon escient, traditionnels ou compos personnelles, uptempos respectant la speed limit et slows se succèderont, mais très vite on se rend compte que la fusée ne décollera jamais.
Leur bluegrass servira de bruit de fond, le bar sera pris d'assaut, pour avoir la conscience tranquille on laissera deux ou trois papies avachis, affalés sur leur siège face aux Ricains qui continueront à balancer leur soupe.
Ces pondeuses ont enfanté de trois albums.
Messieurs, dames, ce gospel à l'intro a capella ' I know how it feels ' se trouve sur le dernier ' Verses, chapters and rhymes'.
Intéressant, donc une Palm pour Roland, une autre pour Jacqueline et une Jup., et que ça saute Bill ( t'es belle avec tes cheveux teints!).
Encore un instrumental style Bill Monroe puis un Buddy Au Lit.
Euh, c'est Holly.
Juste, Jacqueline!
'Rock me, my baby', le barbu a droit à un solo de 22 secondes.
'Sunny side of the mountain' date des années 40' , c'est un classique karaoke au Kentucky.
On approche du terme du premier set: Merle Haggard vous connaissez?
Un merle hagard?
De quelle couleur, menneke?
Assez déconné, ce titre traite de la dépression!
Une pression, ils servent à la bouteille ici...
T'es très con!
' California cotton fields'.
Du Steinbeck sans Henry Fonda, on termine comme on a commencé, un instrumental.
Ce coup-ci on ne dira pas tous au bar mais bien tous chez Madame Rosa, une matrone surveillant les lavatories!
Set deux.
Pas la peine de décortiquer: même scénario, si ce n'est une petite murder ballad ' Sweet Caroline' pour varier les plaisirs.
Les artistes tricotent dans l'indifférence quasi générale.
Thank you, Brussels!
Y a pas de quoi, les gars, le bonjour à Barack quand vous remettrez les pieds sur le sol U S!