The Jim Jones Revue turned Camden's Jazz Cafe into a mad asylum of rock'n'roll psychosis last night, titre the Mojo Magazine.
Tu remplaces Camden's cafe par Central Café et t'as la meilleure description possible de cette occurrence.
Vers 20:45' le Central est déjà blindé.
Le parcours du combattant pour t'approcher de la scène, si tu veux saluer Madame Pipi: même topo!
Toute la Belgique (ça existe encore?) veut assister au premier gig bruxellois des furieux londoniens!
The Jim Jones Revue
naît en 2004, sur les cendres de Thee Hypnotics et Black Moses, bands précédents de la bête (lead vocalist/guitar+ acrobaties diverses) Jim Jones.
Il fonde la Revue après avoir rencontré le guitariste Rupert Orton, oui c'est le frangin de Beth Orton.
Aux drums, le Jones n°2: Nick. Gavin Jay à la basse( il joue aussi chez The Rum Circus, un groupe de AA distingués) .
Au piano, le formidable: Elliott Mortimer .Imagine un croisement entre Jerry Lee Lewis et Little Richard et t'auras une petite idée du jeu de ce Mortimer , mon cher E.P.!
21h10' Feu!
Pas de round d'observation, immédiatement dans le vif du sujet: 'Dishonest John' , un garage punk rock qui tue et que tu retrouves sur leur second CD sorti en septembre ' Burning Your House Down'.
Shit, j'ai oublié mes ear-plugs , puis-je lire sur les lèvres de la mignonne nana à laquelle, par la force des choses, je suis collé.
Effectivement ça canarde sec, des brutes d'une autre époque.
'High Horses' aussi crapuleux que 'Great Balls of Fire' avec ce piano méchamment malmené.
Un conseil' Shoot First' si tu veux pas te retrouver raide étendu.
Le Central, transformé en Cavern anno 1963, gueule, saute, sue... tu dégoulines et tes panards baignent dans 5 cm de bière, éjectée des chopes balançant au rythme du piano infernal.
Le Jim vient prendre le pouls des premiers rangs, après avoir repéré quelques poulettes plus appétissantes que du boudin.
T'as l'impression de revenir aux années de gloire du punk, sans les épingles à nourrice et les crachats.
'Burning your house down' il est à espérer que le zinc soit bien assuré , ces mecs sont encore plus sauvages que le Sensational Alex Harvey Band.
'Big Len' l'ouragan revient en force.
'Killin' Spree': rollin' piano, riffs de guitare vicieux et crunchy, rythmique Panzerkampfwagen et J J haranguant les petits bruxellois...Say yeahhhhh... du rock'n soul irrésistible.
Are you ready for a ballad, Brussels?
'Righteous Wrong' pas le style de romance à l'eau de rose, mais un blues poisseux, chanté du plus profond de la gorge, traitée au Scotch, de J J.
'Elemental' on est prié de l'aider pour le refrain.
Pas trop dur: tu gueules ..elemental, elemental, elemental... comme si t' étais une nana en train de se faire violer et appelant à l'aide.
Brussels, give us one minute, just one minute, faut que Rupert passe aux lieux d'aisance pour s'humidifier, il sue comme un boeuf!
57'' plus tard, sont plus rapides que Manneken Pis les sujets de sa majesté, c'est reparti la fleur au fusil!
'512' tu mélanges Chuck Berry, les MC 5, les Stooges, les Small Faces et les déjà cités Little Richard et J L Lewis , tu secoues bien fort... miracle t'as le band du 21è siècle: Jim Jones Revue.
Le vociférations du preacher diabolique rendent nuts tous les premiers rangs, t'es propulsé sur la table de mix qui recule de 2 mètres.
Rock'n Roll, baby!
'Who's got mine' hystérie collective et c'est pas le psychotique rockabilly 'Rock'n roll psychosis' qui va calmer les esprits!
Cerveau au point mort, place aux instincts, à la bête qui sommeille en nous .
'They’re a riot of energy and hedonistic excess' tu lis chez Indie London, ce docteur sur Tamise a rendu un excellent diagnostic!
A last one, Brussels: un conte de fée halluciné 'Princess and the frog'.
Grenouilles, crapauds et autres amphibiens du Central bondissant anarchiquement, comme une nuée de baveux Kermit rêvant de se faire Blanche-Neige.
La folie!
Un bis:
'Another Daze'
Hébétés, on l'est tous!
The Jim Jones Revue: la résurrection du rock'n roll!
jeudi 9 septembre 2010
mercredi 8 septembre 2010
L'Armée des Romantiques: Vive la mélodie française au Klara Festival à la Monnaie (Salle Fiocco), Bruxelles, le 8 septembre 2010
Le Klara Festival 2010 est dédié à Gustav Mahler et à son héritage: The Mahler Connection.
Un premier concert de salon, à l'heure du lunch, a lieu ce mercredi dans la magnifique salle Fiocco de La Monnaie
Midi trente, public installé, le brillant et trilingue Kurt Van Eeghem présente le plat du jour:
Alain Buet: baryton- Rémy Cardinale: piano, un splendide Bechstein de 1860 et Alexis Kossenko: une flûte tout aussi ancestrale (me demande pas si c'était une Boehm ou une Bontempi à 5€90, ni connais rien!), qui constituent l'Armée des Romantiques.
Ces centurions ont pour but de nous faire redécouvrir le répertoire français du 19è siècle, comme on le jouait chez Madame Sophie de Castellane ou chez Madame Adèle d'Osmond, comtesse de Boigne, lieux où bourgeoises et aristocrates étaient parées de mouches, permettant la mise en valeur de la blancheur de leur teint.
Une première oeuvre instrumentale composée par Charles-Marie Widor , compositeur et organiste Lyonnais .Une ' Suite pour flûte et piano, opus 35' (moderato) :aérienne, bucolique , invitant à la flânerie dans les sous-bois.
On alterne les duos.
Le baryton remplace le flûtiste pour un premier chant, extrait de l'oeuvre chorale ' Les nuits d'été' d'Hector Berlioz, le plus allemand des compositeurs français.
'Vilannelle'
...Quand viendra la saison nouvelle,
Quand auront disparu les froids,
Tous les deux nous irons, ma belle,
Pour cueillir le muguet aux bois ....
Tu as dit, naïf, tu as raison, mais Alain Buet n'est pas Fernand Raynaud!
Personne n'avait envie de piquer un fou-rire!
Le second extrait est d'ailleurs d'une noirceur tragique, le lamento 'Sur les Lagunes' ...Que mon sort est amer !
Ah ! sans amour, s'en aller sur la mer !... désarroi profond pour pleurer l'être cher, à jamais perdu!
Les textes sont du fracassant Théophile Gautier.
Gabriel Fauré' Le Papillon et la fleur' , une fantaisie frivole.
Du même Gabriel 'Tristesse', du pre-Françoise Sagan romantique.
Repos pour le baryton- basse et retour de la traversière pour une suite virevoltante de Charles-Marie Widor, à nouveau.
Camille Saint-Saëns/Victor Hugo: 'Attente' , un chant héroïque et exalté.
Du moins connu, Benjamin Godard une 'Suite de trois morceaux opus 116' toute en contrastes.
Un allegretto lyrique, l'idylle animée et la valse rondement menée.
Alexis Kossenko, tout à son jeu énergique, arrache les participations de son pupitre pour les envoyer voler à ses pieds.
Camille Saint-Saëns/ Victor Hugo bis: ' Le pas d'arme du roi Jean', un poème battlefield , tournant au carnage, avec le trépas du beau page.
Un chant acrobatique du maître baryton.
Pour terminer sur le 'Prélude à l'après-midi d'un faune' de Debussy, une maître pièce du répertoire romantique.
L'oeuvre symphonique ayant été retranscrite par Gustave Samazeuilh pour un duo flûte/piano.
Une pure merveille!
Un encore:
'Danse Macabre' un poème d'Henri Cazalis mis en musique par Camille Saint-Saëns.
Du James Ensor teinté de Félicien Rops: amours bestiales à la cour !
...Zig et zig et zig, quelle sarabande! ...
Morale: Et vive la mort et l'égalité !
Le festival se poursuit jusqu'au 17 septembre.
Un premier concert de salon, à l'heure du lunch, a lieu ce mercredi dans la magnifique salle Fiocco de La Monnaie
Midi trente, public installé, le brillant et trilingue Kurt Van Eeghem présente le plat du jour:
Alain Buet: baryton- Rémy Cardinale: piano, un splendide Bechstein de 1860 et Alexis Kossenko: une flûte tout aussi ancestrale (me demande pas si c'était une Boehm ou une Bontempi à 5€90, ni connais rien!), qui constituent l'Armée des Romantiques.
Ces centurions ont pour but de nous faire redécouvrir le répertoire français du 19è siècle, comme on le jouait chez Madame Sophie de Castellane ou chez Madame Adèle d'Osmond, comtesse de Boigne, lieux où bourgeoises et aristocrates étaient parées de mouches, permettant la mise en valeur de la blancheur de leur teint.
Une première oeuvre instrumentale composée par Charles-Marie Widor , compositeur et organiste Lyonnais .Une ' Suite pour flûte et piano, opus 35' (moderato) :aérienne, bucolique , invitant à la flânerie dans les sous-bois.
On alterne les duos.
Le baryton remplace le flûtiste pour un premier chant, extrait de l'oeuvre chorale ' Les nuits d'été' d'Hector Berlioz, le plus allemand des compositeurs français.
'Vilannelle'
...Quand viendra la saison nouvelle,
Quand auront disparu les froids,
Tous les deux nous irons, ma belle,
Pour cueillir le muguet aux bois ....
Tu as dit, naïf, tu as raison, mais Alain Buet n'est pas Fernand Raynaud!
Personne n'avait envie de piquer un fou-rire!
Le second extrait est d'ailleurs d'une noirceur tragique, le lamento 'Sur les Lagunes' ...Que mon sort est amer !
Ah ! sans amour, s'en aller sur la mer !... désarroi profond pour pleurer l'être cher, à jamais perdu!
Les textes sont du fracassant Théophile Gautier.
Gabriel Fauré' Le Papillon et la fleur' , une fantaisie frivole.
Du même Gabriel 'Tristesse', du pre-Françoise Sagan romantique.
Repos pour le baryton- basse et retour de la traversière pour une suite virevoltante de Charles-Marie Widor, à nouveau.
Camille Saint-Saëns/Victor Hugo: 'Attente' , un chant héroïque et exalté.
Du moins connu, Benjamin Godard une 'Suite de trois morceaux opus 116' toute en contrastes.
Un allegretto lyrique, l'idylle animée et la valse rondement menée.
Alexis Kossenko, tout à son jeu énergique, arrache les participations de son pupitre pour les envoyer voler à ses pieds.
Camille Saint-Saëns/ Victor Hugo bis: ' Le pas d'arme du roi Jean', un poème battlefield , tournant au carnage, avec le trépas du beau page.
Un chant acrobatique du maître baryton.
Pour terminer sur le 'Prélude à l'après-midi d'un faune' de Debussy, une maître pièce du répertoire romantique.
L'oeuvre symphonique ayant été retranscrite par Gustave Samazeuilh pour un duo flûte/piano.
Une pure merveille!
Un encore:
'Danse Macabre' un poème d'Henri Cazalis mis en musique par Camille Saint-Saëns.
Du James Ensor teinté de Félicien Rops: amours bestiales à la cour !
...Zig et zig et zig, quelle sarabande! ...
Morale: Et vive la mort et l'égalité !
Le festival se poursuit jusqu'au 17 septembre.
mardi 7 septembre 2010
Adeldone au Café Central à Bruxelles, le 7 septembre 2010
Rue Borgval à l'heure de la rentrée des classes: un échantillon de BB (= bekende brusseleirs) se retrouve agglutiné au bar du Central.
L'affiche indique: concert d'Adeldone à 9PM.
20:45' divers instruments sommeillent sur le mini-podium, dans la salle une caméra, des spotlights et autres accessoires to shoot in low lights.
Faudra, tu le savais, patienter jusqu'à 22h avant de voir apparaître le groupe.
Et, effectivement, c'est à l'instant où la petite aiguille se pose sur 10, qu'un pingouin, de la race m'as-tu-vu, annonce Adeldone en priant les spectateurs de dire adieu à leur mobile pendant la durée du concert.
Adeldone
A l'origine du projet: Leila Albayaty (voice, guitar, synths).
Brève bio:She is singer, composer, film and video director, cameraman, actress in her own films, sound designer, painter, dj....
Born in France. Half Iraki.... elle s'éveille soit à Berlin, soit à Bruxelles.
Pas de Ivan Imperiali ( resté à côté de l'ex mur) à la guitare, mais Cristoforo Spoto (bass & sax), un compatriote de Berlusconi, et Alain Rylant (drums).Tous deux crèchent également à Berlin.
Cristoforo y a son propre projet, PECULIAROSO, et Alain, le batteur de Maxon Blewitt e.a., tambourine à droite et à gauche.
Le truc démarre fort, par une version lynchienne de 'Bang Bang'.
Leila est affublée d'un timbre pas banal, naviguant entre Laurie Anderson, Marianne Faithfull époque 'As tears go by' , Nico ou Jane Birkin fraîchement débarquée chez Pompidou.
De l'art rock brumeux.
Premier contretemps: Miss Albayaty a pété une corde de son jouet, après un seul morceau.
Nevermind ,non, mec, on a pas parlé de bollocks, il en reste 5 , on continue ainsi.
La setlist indique 'Flowers' et ces fleurs ont un parfum Velvet Underground prononcé...I never really wanted your heart ... chante la voix mélancolique.
Opération changement de string( de la guitare, monsieur).
Alain en bricoleur, Leila en standby.
Cristoforo en solo pour un impromptu free jazz au sax/ basse( sur son myspace tu peux entendre de quoi il retourne: 'Wild Silver')... le transalpin y ajoute un spoken-word philosophique.... I'm riding away from the future....
Un gars citant Anthony Braxton comme influence ne peut être classé dans la catégorie polichinelle et, lorsqu'il attaque un funk blanc à la basse et que le brave mécano le rejoint derrière ses caisses , ça groove un max.
De la belle ouvrage.
Retour au programme initial, en trio : 'Fall in Love' , un midtempo accrocheur.
On poursuit dans les mêmes climats ténébreux avec le titre 'Alone' ( toujours repris de la setlist, mais à vérifier) .
Noirceur, sensualité, mystère.... du Angelo Badalamenti féminin.
Bordel, que vient faire ce mariole?
Le metteur en scène, hyper-directif, sur scène, tripotant: micros, spots, hauts-parleurs et donnant des consignes aux musiciens.
Il a pas pensé à maquiller les figurants, cette marionnette!
C'est plus un concert, c'est Cinecitta!
Plus question de playlist, Mocky l'excité, prenant les choses en main.
Le public commence à se poser des questions et déserte l'espace face à la scène pour se coller au comptoir et discuter bruyamment, il nous brise les filaments cet agité.
Spielberg, un rock syncopé bilingue, ça te va, fiston?
...je suis perdue sur un chemin...avec des intonations Brigitte Bardot.
Tu peux oublier la spontanéité, le pseudo Godard en remet une couche.
Mon voisin est prêt à le lyncher, il y a des limites à pas dépasser, si c'étaient des prises pour un film fallait pas nous présenter la chose comme un concert!
Un sax et une voix boîte de nuit pour un jazzy blues superbe 'Dans le Soleil'.
Pince-moi, le clown est pas content, on refait a take et, crie plus fort, Leila!
Un sax dément, une guitare rageuse et des beuglements paroxystiques à t'arracher le coeur.
Tu crois qu'il est heureux?
Mais non, palabres, consignes, gestes névrotiques....
Sommes plus que 5/6 à supporter les grimaces de cette chose.
Mr Rylant déserte ses fûts et pique la guitare de Leila pour entamer un slow hanté... I can see you You can't see me... I'm a stranger in this galaxy....: 'Dark Fashion'.
En duo basse/ batterie pour deux rocks minimalistes, proche de Lou Reed, interprétés par Cris.
Tu te rends compte que ce groupe a un potentiel énorme, pourtant ce faux concert est des plus frustrants.
Alors que tu crois qu'ils sont arrivés au terme du voyage, on insère une nouvelle bobine dans la machine pour refaire un 'Bang Bang' sexy en diable!
Leila, tendre enfant, tu peux en faire une en solo?
Je peux rien te refuser, Woody!
Une voix, un synthé et une complainte fragile...mieux vaut ne penser à rien, que ne pas penser du tout....
On pense qu'il est l'heure de se tirer, car ils ont décidé de tout recommencer en noir et blanc!
L'affiche indique: concert d'Adeldone à 9PM.
20:45' divers instruments sommeillent sur le mini-podium, dans la salle une caméra, des spotlights et autres accessoires to shoot in low lights.
Faudra, tu le savais, patienter jusqu'à 22h avant de voir apparaître le groupe.
Et, effectivement, c'est à l'instant où la petite aiguille se pose sur 10, qu'un pingouin, de la race m'as-tu-vu, annonce Adeldone en priant les spectateurs de dire adieu à leur mobile pendant la durée du concert.
Adeldone
A l'origine du projet: Leila Albayaty (voice, guitar, synths).
Brève bio:She is singer, composer, film and video director, cameraman, actress in her own films, sound designer, painter, dj....
Born in France. Half Iraki.... elle s'éveille soit à Berlin, soit à Bruxelles.
Pas de Ivan Imperiali ( resté à côté de l'ex mur) à la guitare, mais Cristoforo Spoto (bass & sax), un compatriote de Berlusconi, et Alain Rylant (drums).Tous deux crèchent également à Berlin.
Cristoforo y a son propre projet, PECULIAROSO, et Alain, le batteur de Maxon Blewitt e.a., tambourine à droite et à gauche.
Le truc démarre fort, par une version lynchienne de 'Bang Bang'.
Leila est affublée d'un timbre pas banal, naviguant entre Laurie Anderson, Marianne Faithfull époque 'As tears go by' , Nico ou Jane Birkin fraîchement débarquée chez Pompidou.
De l'art rock brumeux.
Premier contretemps: Miss Albayaty a pété une corde de son jouet, après un seul morceau.
Nevermind ,non, mec, on a pas parlé de bollocks, il en reste 5 , on continue ainsi.
La setlist indique 'Flowers' et ces fleurs ont un parfum Velvet Underground prononcé...I never really wanted your heart ... chante la voix mélancolique.
Opération changement de string( de la guitare, monsieur).
Alain en bricoleur, Leila en standby.
Cristoforo en solo pour un impromptu free jazz au sax/ basse( sur son myspace tu peux entendre de quoi il retourne: 'Wild Silver')... le transalpin y ajoute un spoken-word philosophique.... I'm riding away from the future....
Un gars citant Anthony Braxton comme influence ne peut être classé dans la catégorie polichinelle et, lorsqu'il attaque un funk blanc à la basse et que le brave mécano le rejoint derrière ses caisses , ça groove un max.
De la belle ouvrage.
Retour au programme initial, en trio : 'Fall in Love' , un midtempo accrocheur.
On poursuit dans les mêmes climats ténébreux avec le titre 'Alone' ( toujours repris de la setlist, mais à vérifier) .
Noirceur, sensualité, mystère.... du Angelo Badalamenti féminin.
Bordel, que vient faire ce mariole?
Le metteur en scène, hyper-directif, sur scène, tripotant: micros, spots, hauts-parleurs et donnant des consignes aux musiciens.
Il a pas pensé à maquiller les figurants, cette marionnette!
C'est plus un concert, c'est Cinecitta!
Plus question de playlist, Mocky l'excité, prenant les choses en main.
Le public commence à se poser des questions et déserte l'espace face à la scène pour se coller au comptoir et discuter bruyamment, il nous brise les filaments cet agité.
Spielberg, un rock syncopé bilingue, ça te va, fiston?
...je suis perdue sur un chemin...avec des intonations Brigitte Bardot.
Tu peux oublier la spontanéité, le pseudo Godard en remet une couche.
Mon voisin est prêt à le lyncher, il y a des limites à pas dépasser, si c'étaient des prises pour un film fallait pas nous présenter la chose comme un concert!
Un sax et une voix boîte de nuit pour un jazzy blues superbe 'Dans le Soleil'.
Pince-moi, le clown est pas content, on refait a take et, crie plus fort, Leila!
Un sax dément, une guitare rageuse et des beuglements paroxystiques à t'arracher le coeur.
Tu crois qu'il est heureux?
Mais non, palabres, consignes, gestes névrotiques....
Sommes plus que 5/6 à supporter les grimaces de cette chose.
Mr Rylant déserte ses fûts et pique la guitare de Leila pour entamer un slow hanté... I can see you You can't see me... I'm a stranger in this galaxy....: 'Dark Fashion'.
En duo basse/ batterie pour deux rocks minimalistes, proche de Lou Reed, interprétés par Cris.
Tu te rends compte que ce groupe a un potentiel énorme, pourtant ce faux concert est des plus frustrants.
Alors que tu crois qu'ils sont arrivés au terme du voyage, on insère une nouvelle bobine dans la machine pour refaire un 'Bang Bang' sexy en diable!
Leila, tendre enfant, tu peux en faire une en solo?
Je peux rien te refuser, Woody!
Une voix, un synthé et une complainte fragile...mieux vaut ne penser à rien, que ne pas penser du tout....
On pense qu'il est l'heure de se tirer, car ils ont décidé de tout recommencer en noir et blanc!
dimanche 5 septembre 2010
Uckelrock (Sharko- Curry&Coco- Mockingbirds) au parc du Wolvendael, Uccle, le 4 septembre 2010
Troisième édition du festival rock, organisé par le service ucclois de la jeunesse et le légèrement frimeur Echevin de Tutelle ( vise mon look, Curry, et ma manière de vider une Corona).
Au menu, en cette douce soirée de septembre, trois groupes habitués des festivités en plein air.
Pour débuter, non pas à 19h, comme l'indiquait l'affiche, mais à 19:40' par l'envol des
Mockingbirds
Soundcheck laborieux te permettant de reconnaître les lieux.
Un gugusse ventru annonce les oiseaux moqueurs. Tu te frottes les yeux:un, deux, trois...sept, au Fespival, en 2008, zétaient 9, ces oisillons!
Un coup des pies?
Tombés du nid, de fortes précipitations peuvent accroître l'indice de mortalité des oiselets...
Place à la musique: jump, jump, jump...pouet, pouet... boum, boum, boum... tsoin, tsoin, tsoin....Même cinéma qu'il y a deux ans: du ska festif, décoré de lignes de guitare vaguement surf ou de cuivres fanfare des Balkans.
Amusant, mais légèrement gras du bide.
Les fans adorent et se secouent sur les shake, shake, shake... balancés par le shouter.
Allons-y pour une petite salsa pas trop pimentée et un reggae, dose minimale de ganja, pour varier le menu.
Uccle on va se quitter sur le dernier morceau.
Non, le gars se nomme pas La Palisse, fils!
Avanti pour un ultime bouge-fesses rythmé.
40' en upbeats, idéales pour digérer le hamburger dégoulinant, arrosé d'une blonde qui mousse.
Curry & Coco
Mamie Zazie:
'Verser dans la cocotte : le curry, le bouillon, le lait de coco et le gingembre râpé. Assaisonner et couvrir. Laisser mijoter 45 minutes à feu très doux. Pendant ce temps, préchauffer le four à 220° C (th. 7). '
Et ça donne? Un mix de disco, new wave , electro kitsch, synthpop, Italo dance de Lille... à consommer frais: date de péremption, fin décembre 2010!
Dix recettes proposées et Uccle conquis!
Curry= Thomas Binocle, un cousin de Juliette la pas noche, à la batterie et Coco= Sylvain, petit-fils de Jean-Pierre Talbot, aux synthé, claviers et vocaux.
Ces petits ont tout compris au showbizz et au tri des déchets: ils recyclent Depeche Mode, Erasure, Pet Shop Boys, A-Ha, Duran Duran, Human League, Devo, Daft Punk... pour en faire un produit irrésistiblement dansant et fun!
Grosse ambiance pendant 40'.
L'intro pompier tue déjà.
Sylvain, un Vince Clarke de 1981, coiffé par Hergé et Thomas, l'intellectuel aux baguettes, s'ébattent comme des majorettes en folie, le public hurle de joie.
Ensuite ils vont nous servir quelques perles de leur premier cd 'We are beauty'( oui, ils sont modestes, ma chère Pompon!).
Toutes délicieusement rétro.
Quoi?
Quelques titres?
Ok!
'Sex is Fashion'
...I need satisfaction
Sex is fashion to me
Sex is fashion, so let's get trendy! ..
T'as pigé de quoi il retourne?
Tiré du livre de la jungle: 'Dancing like Monkey' , c'est un peu cheap, mais ça scintille.
Ouille, ça s'énerve frontstage, un singe imbibé s'attaque à de jeunes vierges effarouchées.
La Security se voit obligée de l'éjecter manu militari, c'est pas ce détail qui va empêcher Sheeta et Koko de continuer à twister, lunettes fluo sur le tarin.
C& C sont bien plus rigolos et moins vulgaires que les Naïve New Beaters, l'Asti et le Dom Perignon, tu peux pas comparer!
'Meteors' - 'Who's Next' ( connaissent même les Who!)... cette gay new wave réjouit toute la plaine.
On termine en feu d'artifices: ' Top of the pop' avec séance handclappings et le clin d'oeil à Cindy Lauper ' Girls just wanna have fun'.
Boys, too, les petits, boys too!
Sharko
Sharko chez les bobos, avec son blanc chapeau et ses poteaux: Laurens Smagghe (Sioen, Barbie Bangkok...) aux drums et le fidèle Teuk Henri aux guitares.
El cowboy d'Arlon assurera les lead vocals, maniera la 4 cordes (pour un titre, une six ficelles), tripotera quelques touches et nous vendra ses salades habituelles, emballées dans ses délires Louis Scutenaire.
Bref, du Sharko comme on l'aime.
Une intro plus noisy que les efforts de Sonic Youth pour 'I'm so stupid, the things I did, I regret it', une fausse confession applaudie à tout rompre par la jeunesse uccloise.
5 x 'Bonsoir,Merci' histoire de prendre quelque distance pour attaquer 'Mouse/ Animal/Facebook/Danger' , encore une plage de 'Dance on the Beast'.
Un hymne scandé et saccadé.
Ma voisine n'était pourtant pas endormie, mais le méchant gueule 'Wake up' et ajoute ..without any make-up... le trouvais très sobre son maquillage!
Ce mec, faut pas le contredire !
Ce début de concert sera très rock, Teuk et Laurens abattant un travail titanesque, permettant au petit David de terrasser tous les Goliath de la planète.
Un conseil à Elio, en passant: 'No More I give up', bien punky.
Haut les coeurs, Elio: ' Rise Up' en singalong social.
Séquence Hollywood ...I'm a new James Brown, I'm a cowboy ... pour entamer 'Motels' et sa danse Travolta.
Il a peur de rien, Sharko et enchaîne sur 'Excellent' son titre le plus humble.... I'm special, good in bed...
Dikkenek! Farceur!
On poursuit dans le policé, le polisson, le Sting légèrement psychédélique : ' I went down'. Super efficace!
Intro de basse bien lourde, relayée par la guitare de Teuk pour le rock aux touches reggae:'Rip off ( a phone call)' .
La ressemblance avec Police est sidérante.
La friandise 'Sugarboy' mettra fin au 1/4h Copeland/Summers/Sumner et sera suivie de la minute crooning et trémolo: ' Spotelite' , bienvenue sous le clair de lune .
Pour les enfants refusant de grandir 'Sweet Protection', et un passage à Couleur Café, annonce Mister cheveux blancs ' Yo Heart Afwica' au goût de cannelle et de gingembre.
Un scénario interactif, je leur fais chanter n'importe quoi: 'Buffalo Soldiers' de Bob Marley, par exemple, sur gros beats electro.
Daft Punk is in the Park.
Fondu enchaîné sur 'Since you called' , suivi d'un 'Trip' l'amenant à l' état de béatitude..in my galaxy Life is so sweet...
Le trio achèvera le concert sur le sulfureux 'Rock One'.
Uccle, merci d'être venu, bonsoir!
Ils se tirent backstage pour ne pas revenir malgré les vociférations de la foule.
Sharko, une machine bien huilée, une valeur sûre du rock à la belge.
Au menu, en cette douce soirée de septembre, trois groupes habitués des festivités en plein air.
Pour débuter, non pas à 19h, comme l'indiquait l'affiche, mais à 19:40' par l'envol des
Mockingbirds
Soundcheck laborieux te permettant de reconnaître les lieux.
Un gugusse ventru annonce les oiseaux moqueurs. Tu te frottes les yeux:un, deux, trois...sept, au Fespival, en 2008, zétaient 9, ces oisillons!
Un coup des pies?
Tombés du nid, de fortes précipitations peuvent accroître l'indice de mortalité des oiselets...
Place à la musique: jump, jump, jump...pouet, pouet... boum, boum, boum... tsoin, tsoin, tsoin....Même cinéma qu'il y a deux ans: du ska festif, décoré de lignes de guitare vaguement surf ou de cuivres fanfare des Balkans.
Amusant, mais légèrement gras du bide.
Les fans adorent et se secouent sur les shake, shake, shake... balancés par le shouter.
Allons-y pour une petite salsa pas trop pimentée et un reggae, dose minimale de ganja, pour varier le menu.
Uccle on va se quitter sur le dernier morceau.
Non, le gars se nomme pas La Palisse, fils!
Avanti pour un ultime bouge-fesses rythmé.
40' en upbeats, idéales pour digérer le hamburger dégoulinant, arrosé d'une blonde qui mousse.
Curry & Coco
Mamie Zazie:
'Verser dans la cocotte : le curry, le bouillon, le lait de coco et le gingembre râpé. Assaisonner et couvrir. Laisser mijoter 45 minutes à feu très doux. Pendant ce temps, préchauffer le four à 220° C (th. 7). '
Et ça donne? Un mix de disco, new wave , electro kitsch, synthpop, Italo dance de Lille... à consommer frais: date de péremption, fin décembre 2010!
Dix recettes proposées et Uccle conquis!
Curry= Thomas Binocle, un cousin de Juliette la pas noche, à la batterie et Coco= Sylvain, petit-fils de Jean-Pierre Talbot, aux synthé, claviers et vocaux.
Ces petits ont tout compris au showbizz et au tri des déchets: ils recyclent Depeche Mode, Erasure, Pet Shop Boys, A-Ha, Duran Duran, Human League, Devo, Daft Punk... pour en faire un produit irrésistiblement dansant et fun!
Grosse ambiance pendant 40'.
L'intro pompier tue déjà.
Sylvain, un Vince Clarke de 1981, coiffé par Hergé et Thomas, l'intellectuel aux baguettes, s'ébattent comme des majorettes en folie, le public hurle de joie.
Ensuite ils vont nous servir quelques perles de leur premier cd 'We are beauty'( oui, ils sont modestes, ma chère Pompon!).
Toutes délicieusement rétro.
Quoi?
Quelques titres?
Ok!
'Sex is Fashion'
...I need satisfaction
Sex is fashion to me
Sex is fashion, so let's get trendy! ..
T'as pigé de quoi il retourne?
Tiré du livre de la jungle: 'Dancing like Monkey' , c'est un peu cheap, mais ça scintille.
Ouille, ça s'énerve frontstage, un singe imbibé s'attaque à de jeunes vierges effarouchées.
La Security se voit obligée de l'éjecter manu militari, c'est pas ce détail qui va empêcher Sheeta et Koko de continuer à twister, lunettes fluo sur le tarin.
C& C sont bien plus rigolos et moins vulgaires que les Naïve New Beaters, l'Asti et le Dom Perignon, tu peux pas comparer!
'Meteors' - 'Who's Next' ( connaissent même les Who!)... cette gay new wave réjouit toute la plaine.
On termine en feu d'artifices: ' Top of the pop' avec séance handclappings et le clin d'oeil à Cindy Lauper ' Girls just wanna have fun'.
Boys, too, les petits, boys too!
Sharko
Sharko chez les bobos, avec son blanc chapeau et ses poteaux: Laurens Smagghe (Sioen, Barbie Bangkok...) aux drums et le fidèle Teuk Henri aux guitares.
El cowboy d'Arlon assurera les lead vocals, maniera la 4 cordes (pour un titre, une six ficelles), tripotera quelques touches et nous vendra ses salades habituelles, emballées dans ses délires Louis Scutenaire.
Bref, du Sharko comme on l'aime.
Une intro plus noisy que les efforts de Sonic Youth pour 'I'm so stupid, the things I did, I regret it', une fausse confession applaudie à tout rompre par la jeunesse uccloise.
5 x 'Bonsoir,Merci' histoire de prendre quelque distance pour attaquer 'Mouse/ Animal/Facebook/Danger' , encore une plage de 'Dance on the Beast'.
Un hymne scandé et saccadé.
Ma voisine n'était pourtant pas endormie, mais le méchant gueule 'Wake up' et ajoute ..without any make-up... le trouvais très sobre son maquillage!
Ce mec, faut pas le contredire !
Ce début de concert sera très rock, Teuk et Laurens abattant un travail titanesque, permettant au petit David de terrasser tous les Goliath de la planète.
Un conseil à Elio, en passant: 'No More I give up', bien punky.
Haut les coeurs, Elio: ' Rise Up' en singalong social.
Séquence Hollywood ...I'm a new James Brown, I'm a cowboy ... pour entamer 'Motels' et sa danse Travolta.
Il a peur de rien, Sharko et enchaîne sur 'Excellent' son titre le plus humble.... I'm special, good in bed...
Dikkenek! Farceur!
On poursuit dans le policé, le polisson, le Sting légèrement psychédélique : ' I went down'. Super efficace!
Intro de basse bien lourde, relayée par la guitare de Teuk pour le rock aux touches reggae:'Rip off ( a phone call)' .
La ressemblance avec Police est sidérante.
La friandise 'Sugarboy' mettra fin au 1/4h Copeland/Summers/Sumner et sera suivie de la minute crooning et trémolo: ' Spotelite' , bienvenue sous le clair de lune .
Pour les enfants refusant de grandir 'Sweet Protection', et un passage à Couleur Café, annonce Mister cheveux blancs ' Yo Heart Afwica' au goût de cannelle et de gingembre.
Un scénario interactif, je leur fais chanter n'importe quoi: 'Buffalo Soldiers' de Bob Marley, par exemple, sur gros beats electro.
Daft Punk is in the Park.
Fondu enchaîné sur 'Since you called' , suivi d'un 'Trip' l'amenant à l' état de béatitude..in my galaxy Life is so sweet...
Le trio achèvera le concert sur le sulfureux 'Rock One'.
Uccle, merci d'être venu, bonsoir!
Ils se tirent backstage pour ne pas revenir malgré les vociférations de la foule.
Sharko, une machine bien huilée, une valeur sûre du rock à la belge.
samedi 4 septembre 2010
Damansa à l'Hôtel Vintage, Bruxelles, le 3 septembre 2010
Le Vintage Hotel, rue Dejoncker, à 2 pas de la Place Stéphanie.
The hotel has a 24-hour boutique wine bar and a spacious courtyard where you can enjoy the sun.
Atmosphère sixties Jacques Tati...
Tu nous la refais guide touristique?
Pas du tout, mon toutou, c'est dans le lounge bar de cet aimable établissement que doit se produire Damansa, en formation soft.
Damansa
C'est du folk/soul/rock bruxellois composé de six éléments.
Ce soir ils travailleront en trio semi-acoustique: la pétillante et volubile Maya Safar au chant (active chez Seven on a Dice ou Safeby, un trip hop collective spécialisé en protection des coffre-forts, ou, également, voix chez Dan-T e.a.)- Sebastien Monballiu à la basse et Frédéric Neiman, le compositeur, à l'acoustique.
En avril 2010, Damansa sortait une démo 13 titres et ce soir, avec l'aide de Fred Cerise à la table, ils vont interpréter un large échantillon de leurs oeuvres, devant un public composé, essentiellement, d'amis ou de parents.
20:45' c'est parti.
Oops, une acoustique catastrophique, le Fred avait pourtant tout réglé avant d'assister au showcase de Landfill.
Mama mia, une guitare en avant-plan, une voix à peine audible, une basse ronron, et un son étouffé.
Après coup, on apprendra que maître Florin, après manipulations peu heureuses, a introduit un câble dans une entrée inadéquate.
Une impédance impudente: une histoire d'hommes, ou d'homes, ou d' Ω·m, n'ai rien compris!
Bref , 'A new day' en version sabotée.
Dommage, cet acoustic groove, tendance nu-soul, pouvait enchanter nos pavillons.
Séance bricolage, et la souriante butineuse nous annonce 'I mean hell', dédié à Johnny Cash.
L'Enfer, c'est les autres... pense Fred Cerise, en tripotant sa mini-table.
'Is it an answer' sonne comme du Tracy Chapman folk, nourri au Meli.
J'ai également écrit en langue d'oïl, dévoile Miss Safar, la suivante se nomme ' La déraison' et se rapproche du monde de Pauline Croze.
'Je m'emporte' une confession féminine, décorée de touches romantiques.
C'est bien foutu.
'Breathe & Forget' un petit côté r'n'b lisse et propre. C'est joli, mais ça manque de tripes.
'Sober': pense-t-elle à Steven, qui n'a pas encore atteint un état éthylique prononcé?
Ce 'Sober' est plus nerveux, Maya prenant des intonations PJ Harvey.
'My fear of the dark' les angoisses d'une petite fille.
'Stuck in a race' India.Arie pour la neo-soul, ou Colbie Caillat pour le folk/pop.
Présentation des artificiers et deux dernières salves 'Had you there' et ' Not a Savior' , down-tempi implorants.
Copains, cousins, soeurs, pépés.... ravis.
On pleurniche, un bis s v p ...
Il est 22h, les touristes de passage( pendant tout le set ils sont passés entre la basse et la chanteuse pour prendre l'air ou regagner leur chambre) ont droit à une nuit calme, mais bon vous avez été si gentils que je vous emballe un extrait de 'Summertime' a capella.
Sebastien a trouvé une basse acoustique chez Madame Pipi, Frédéric se débarrasse du câble et le trio nous refait une version dépouillée, mais pas dénuée d'intérêt, de 'A New Day'.
Van Buyten vient de faire sa classique floche, la Belgique entame l'Euro par une défaite!
The hotel has a 24-hour boutique wine bar and a spacious courtyard where you can enjoy the sun.
Atmosphère sixties Jacques Tati...
Tu nous la refais guide touristique?
Pas du tout, mon toutou, c'est dans le lounge bar de cet aimable établissement que doit se produire Damansa, en formation soft.
Damansa
C'est du folk/soul/rock bruxellois composé de six éléments.
Ce soir ils travailleront en trio semi-acoustique: la pétillante et volubile Maya Safar au chant (active chez Seven on a Dice ou Safeby, un trip hop collective spécialisé en protection des coffre-forts, ou, également, voix chez Dan-T e.a.)- Sebastien Monballiu à la basse et Frédéric Neiman, le compositeur, à l'acoustique.
En avril 2010, Damansa sortait une démo 13 titres et ce soir, avec l'aide de Fred Cerise à la table, ils vont interpréter un large échantillon de leurs oeuvres, devant un public composé, essentiellement, d'amis ou de parents.
20:45' c'est parti.
Oops, une acoustique catastrophique, le Fred avait pourtant tout réglé avant d'assister au showcase de Landfill.
Mama mia, une guitare en avant-plan, une voix à peine audible, une basse ronron, et un son étouffé.
Après coup, on apprendra que maître Florin, après manipulations peu heureuses, a introduit un câble dans une entrée inadéquate.
Une impédance impudente: une histoire d'hommes, ou d'homes, ou d' Ω·m, n'ai rien compris!
Bref , 'A new day' en version sabotée.
Dommage, cet acoustic groove, tendance nu-soul, pouvait enchanter nos pavillons.
Séance bricolage, et la souriante butineuse nous annonce 'I mean hell', dédié à Johnny Cash.
L'Enfer, c'est les autres... pense Fred Cerise, en tripotant sa mini-table.
'Is it an answer' sonne comme du Tracy Chapman folk, nourri au Meli.
J'ai également écrit en langue d'oïl, dévoile Miss Safar, la suivante se nomme ' La déraison' et se rapproche du monde de Pauline Croze.
'Je m'emporte' une confession féminine, décorée de touches romantiques.
C'est bien foutu.
'Breathe & Forget' un petit côté r'n'b lisse et propre. C'est joli, mais ça manque de tripes.
'Sober': pense-t-elle à Steven, qui n'a pas encore atteint un état éthylique prononcé?
Ce 'Sober' est plus nerveux, Maya prenant des intonations PJ Harvey.
'My fear of the dark' les angoisses d'une petite fille.
'Stuck in a race' India.Arie pour la neo-soul, ou Colbie Caillat pour le folk/pop.
Présentation des artificiers et deux dernières salves 'Had you there' et ' Not a Savior' , down-tempi implorants.
Copains, cousins, soeurs, pépés.... ravis.
On pleurniche, un bis s v p ...
Il est 22h, les touristes de passage( pendant tout le set ils sont passés entre la basse et la chanteuse pour prendre l'air ou regagner leur chambre) ont droit à une nuit calme, mais bon vous avez été si gentils que je vous emballe un extrait de 'Summertime' a capella.
Sebastien a trouvé une basse acoustique chez Madame Pipi, Frédéric se débarrasse du câble et le trio nous refait une version dépouillée, mais pas dénuée d'intérêt, de 'A New Day'.
Van Buyten vient de faire sa classique floche, la Belgique entame l'Euro par une défaite!
Landfill en showcase à la FNAC Toison d'Or à Ixelles, le 3 septembre 2010
Depuis le 7 mai 2010, la chaîne de distribution a ouvert une nouvelle succursale à la Porte de Namur et pour ce premier showcase, elle a invité le groupe de Grimbergen/Nieuwenrode: Landfill!
Le cadre est accueillant, le forum cosy, rien à voir avec le va-et-vient de City 2, et, en prime, tu as droit à quelques zakouskis pas dégueu et à un verre de pinard de chez Nelson Mandela.
Qui se plaint?
19:00 Landfill
Une décharge dirigée par 5 actionnaires: Maarten Michils, la pile électrique, au chant- Steven Van Gelder aux drums (Rainbow Sextet, De Modern Bop Society...) - Guus De Geyndt aux claviers, laptop et backing vc.- Nils Godddeeris aux guitares (Willow) et en principe PJ Seaux à la basse (Egon, Mojostar...). La PJ tourne,actuellement, avec Selah Sue et sera remplacé par Laurens Smet (Pensa Quartet, Metafour...).
'Ends' bizarre pour commencer un gig!
De l'indierock, tendance Britpop, soigné et catchy.
Un timbre vocal qui t'interpelle, de petites touches de claviers superbes et une assise rythmique solide.
Les critiques citent Muse!
Si on veut, mais sans le côté pompier et grandiloquent.
'Kite' un cerf-volant mélodieux, volant dans la stratosphère The Verve.
A la Fnac le groupe doit se contenir, mais à voir l'énergie déployée par Maarten,ce ket tape des mains sur tout ce qui se trouve à ses côtés, il est évident que sur scène Landfill doit se lâcher.
'Tug-O-War' encore un titre que tu peux entendre sur leur CD (titelloos) sorti en mars 2010 et produit par Bart Delacourt, bassiste chez Monza et responsable production de leur CD 'Attica'.
Leur nouveau single: 'Low' , entamé par quelques riffs de guitare sur lyrics narratifs. Lorsque les potes plongent dans le bassin , le titre prend de l'ampleur et c'est pas low que tu te sens, c'est même dur de rester sagement assis sur ton siège, ce truc t'invite à une petite gymnastique athlétique et bénéfique pour ta santé osseuse.
'Antidote' un hit potentiel, avec piano sixties et sexy vocals.
'Gentlemen' aussi attractif qu'un hit de Coldplay.
Le prophétique 'Moses' mettra fin à ce mini-concert emballant.
Brussel, jullie mogen met de zoon van Amram meezingen.
On ne s'en privera pas!
Moïse avait un bâton pour séparer les eaux du Jourdain, Maarten n'a rien sous la main, il quitte la position assise pour matraquer sauvagement son tabouret et nous inviter à le suivre dans sa traversée du fleuve sacré .
Moses, we will follow you!
Le 8 novembre, Landfill jouera au Roskam dans le cadre des Stoemp concerten!
Le cadre est accueillant, le forum cosy, rien à voir avec le va-et-vient de City 2, et, en prime, tu as droit à quelques zakouskis pas dégueu et à un verre de pinard de chez Nelson Mandela.
Qui se plaint?
19:00 Landfill
Une décharge dirigée par 5 actionnaires: Maarten Michils, la pile électrique, au chant- Steven Van Gelder aux drums (Rainbow Sextet, De Modern Bop Society...) - Guus De Geyndt aux claviers, laptop et backing vc.- Nils Godddeeris aux guitares (Willow) et en principe PJ Seaux à la basse (Egon, Mojostar...). La PJ tourne,actuellement, avec Selah Sue et sera remplacé par Laurens Smet (Pensa Quartet, Metafour...).
'Ends' bizarre pour commencer un gig!
De l'indierock, tendance Britpop, soigné et catchy.
Un timbre vocal qui t'interpelle, de petites touches de claviers superbes et une assise rythmique solide.
Les critiques citent Muse!
Si on veut, mais sans le côté pompier et grandiloquent.
'Kite' un cerf-volant mélodieux, volant dans la stratosphère The Verve.
A la Fnac le groupe doit se contenir, mais à voir l'énergie déployée par Maarten,ce ket tape des mains sur tout ce qui se trouve à ses côtés, il est évident que sur scène Landfill doit se lâcher.
'Tug-O-War' encore un titre que tu peux entendre sur leur CD (titelloos) sorti en mars 2010 et produit par Bart Delacourt, bassiste chez Monza et responsable production de leur CD 'Attica'.
Leur nouveau single: 'Low' , entamé par quelques riffs de guitare sur lyrics narratifs. Lorsque les potes plongent dans le bassin , le titre prend de l'ampleur et c'est pas low que tu te sens, c'est même dur de rester sagement assis sur ton siège, ce truc t'invite à une petite gymnastique athlétique et bénéfique pour ta santé osseuse.
'Antidote' un hit potentiel, avec piano sixties et sexy vocals.
'Gentlemen' aussi attractif qu'un hit de Coldplay.
Le prophétique 'Moses' mettra fin à ce mini-concert emballant.
Brussel, jullie mogen met de zoon van Amram meezingen.
On ne s'en privera pas!
Moïse avait un bâton pour séparer les eaux du Jourdain, Maarten n'a rien sous la main, il quitte la position assise pour matraquer sauvagement son tabouret et nous inviter à le suivre dans sa traversée du fleuve sacré .
Moses, we will follow you!
Le 8 novembre, Landfill jouera au Roskam dans le cadre des Stoemp concerten!
mercredi 1 septembre 2010
Colin Moore à La Porte Noire, Bruxelles, le 31 août 2010
La Porte Noire or the Black Door, rue des Alexiens , home of the Brussels Folk Club ( Allan Taylor, le 7 novembre) accueille, en collaboration avec les Soirées Cerises, en cet ultime jour des vacances, le canadien Colin Moore.
L'endroit est chaud, enfumé et bruyant. Une cave voûtée, autrefois cuisine du couvent des Alexiens.
Sais pas si les glacières cachent encore quelques dépouilles de pestiférés indigents, mais au bar on te sert, quand le préposé a le temps, de la Stouterik , de la Grisette, de la Bärbar et autres breuvages fermentés.
Colin Moore
auteur-compositeur ( singer/songwriter si tu préfères) de Montréal, n'aimant pas le poisson, ni les marais.
Si en 2010 tu peux le classer dans le rayon folk, il a débuté dans diverses formations punk: Suburban Trash ou Road Bones.
Il a sorti, il y a peu, l'album ' Leaving Home' et tourne actuellement en Allemagne. Un trou dans le calendrier et, en dernière minute, Fred Cerise lui trouve un gig à Bruxelles.
21h15'
ils sont deux à s'enfoncer au plus profond de la caverne: Colin, une acoustique, un mouth harp et un timbre plus rocailleux que l' île de la Désirade, balayée par des vents hostiles et un gars maniant aussi bien l'acoustique, que l'électrique: son pote, Ryan Battistuzzi, qui, de temps en temps, l'aide à pousser la chansonnette.
'Time' une ballade folk écorchée .
Il doit l'avoir entendu des milliers de fois, mais sa voix et son style te ramènent vers le jeune Bob Dylan découvrant l'électricité.
Son petit côté Rebel Without a Cause le rendant plus qu' attrayant auprès de la gent féminine, toujours en quête de beaux ténébreux virils et romantiques.
Le hic, c'est le public, 85% des attablés se trouvent dans ce bouis-bouis pour boire un coup et le discuter, s'en suit une détestable cacophonie.
Les musiciens augmentant le volume et les causeurs de brailler de plus belle et pas en braille: ze big bordel!
'Falls Apart' même veine folk/acoustic rock (Cf. Dave Matthews Band, Ryan Adams , John Mellencamp ou Tom Petty...)
... got myself to the top of this mountain but I'm still looking for my dreams... le mec se cherche encore.
Un singalong, style morceaux acoustiques de Bon Jovi ou de Live: 'Had it all'.
'Twenty Years' toujours cet americana porté par la raspy voice de Colin.
C'est bien foutu, me glisse Fabrice, ce duo mérite mieux que ce public de beuglards déshydratés.
'Dusty Cadillac' du country folk chantant les jeunes filles de 17 ans... she was always on my mind... Les nanas, les bagnoles, les bars, la solitude... ok, t'oublies les thèmes novateurs mais aucun critique n'a jamais accusé Springsteen de vacuité intellectuelle.
'Forget You' rawk'n raule efficace et énergique.
'Not the same' aux exhalaisons country Jagger/Richards.
Une cover du groupe Lucero (from Tennessee), le bluesy 'Slow Dancing', décoré de lignes de guitare sublimes.
Fin du premier set, on déplore encore les conditions pénibles d'écoute.
Colin et Ryan reprennent en balançant 'Red Heads' et, c'est pas croyable, le vacarme s'est encore amplifié.
Johnny Cash 'Ring of Fire' , mais dans la dirty et speedée version de Social Distortion.
'Friends of Mine' et il les retrouve où, ses potes?
....down at the local bar, natürlich!
'Disease' la nausée, trop de Budweiser?
Solution: drink away, t'es pas le seul à avoir des problèmes existentiels, drink away your disease!
Les femmes peuvent pas comprendre ce traitement.
Les Traveling Wilburys:' Poor House'.
'Leaving Home', donnant son nom à l'album, sera suivi du country rock vicieux et amphétaminé ' 3 Fat Pills'.
A rock ballad, plus Tom Petty que nature et décorée d'une slide crasseuse et un dernier titre nouveau testament pour clôturer le gig, une 'Bible Song' aux relents Southern rock prononcés ne te donnant qu'une envie: revoir Colin Moore dans une vraie salle de concert, avec une assistance qui la boucle et écoute!
L'endroit est chaud, enfumé et bruyant. Une cave voûtée, autrefois cuisine du couvent des Alexiens.
Sais pas si les glacières cachent encore quelques dépouilles de pestiférés indigents, mais au bar on te sert, quand le préposé a le temps, de la Stouterik , de la Grisette, de la Bärbar et autres breuvages fermentés.
Colin Moore
auteur-compositeur ( singer/songwriter si tu préfères) de Montréal, n'aimant pas le poisson, ni les marais.
Si en 2010 tu peux le classer dans le rayon folk, il a débuté dans diverses formations punk: Suburban Trash ou Road Bones.
Il a sorti, il y a peu, l'album ' Leaving Home' et tourne actuellement en Allemagne. Un trou dans le calendrier et, en dernière minute, Fred Cerise lui trouve un gig à Bruxelles.
21h15'
ils sont deux à s'enfoncer au plus profond de la caverne: Colin, une acoustique, un mouth harp et un timbre plus rocailleux que l' île de la Désirade, balayée par des vents hostiles et un gars maniant aussi bien l'acoustique, que l'électrique: son pote, Ryan Battistuzzi, qui, de temps en temps, l'aide à pousser la chansonnette.
'Time' une ballade folk écorchée .
Il doit l'avoir entendu des milliers de fois, mais sa voix et son style te ramènent vers le jeune Bob Dylan découvrant l'électricité.
Son petit côté Rebel Without a Cause le rendant plus qu' attrayant auprès de la gent féminine, toujours en quête de beaux ténébreux virils et romantiques.
Le hic, c'est le public, 85% des attablés se trouvent dans ce bouis-bouis pour boire un coup et le discuter, s'en suit une détestable cacophonie.
Les musiciens augmentant le volume et les causeurs de brailler de plus belle et pas en braille: ze big bordel!
'Falls Apart' même veine folk/acoustic rock (Cf. Dave Matthews Band, Ryan Adams , John Mellencamp ou Tom Petty...)
... got myself to the top of this mountain but I'm still looking for my dreams... le mec se cherche encore.
Un singalong, style morceaux acoustiques de Bon Jovi ou de Live: 'Had it all'.
'Twenty Years' toujours cet americana porté par la raspy voice de Colin.
C'est bien foutu, me glisse Fabrice, ce duo mérite mieux que ce public de beuglards déshydratés.
'Dusty Cadillac' du country folk chantant les jeunes filles de 17 ans... she was always on my mind... Les nanas, les bagnoles, les bars, la solitude... ok, t'oublies les thèmes novateurs mais aucun critique n'a jamais accusé Springsteen de vacuité intellectuelle.
'Forget You' rawk'n raule efficace et énergique.
'Not the same' aux exhalaisons country Jagger/Richards.
Une cover du groupe Lucero (from Tennessee), le bluesy 'Slow Dancing', décoré de lignes de guitare sublimes.
Fin du premier set, on déplore encore les conditions pénibles d'écoute.
Colin et Ryan reprennent en balançant 'Red Heads' et, c'est pas croyable, le vacarme s'est encore amplifié.
Johnny Cash 'Ring of Fire' , mais dans la dirty et speedée version de Social Distortion.
'Friends of Mine' et il les retrouve où, ses potes?
....down at the local bar, natürlich!
'Disease' la nausée, trop de Budweiser?
Solution: drink away, t'es pas le seul à avoir des problèmes existentiels, drink away your disease!
Les femmes peuvent pas comprendre ce traitement.
Les Traveling Wilburys:' Poor House'.
'Leaving Home', donnant son nom à l'album, sera suivi du country rock vicieux et amphétaminé ' 3 Fat Pills'.
A rock ballad, plus Tom Petty que nature et décorée d'une slide crasseuse et un dernier titre nouveau testament pour clôturer le gig, une 'Bible Song' aux relents Southern rock prononcés ne te donnant qu'une envie: revoir Colin Moore dans une vraie salle de concert, avec une assistance qui la boucle et écoute!
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