Le théâtre de Verdure, à deux pas de l'Atomium, accueille la 34è édition du festival Brosella, sous un soleil de plomb.
A 15h pile, Henri Vandenberghe vient annoncer le premier groupe qui jouera sur la Main Stage:
Derroll's Dream
Un projet en hommage à Derroll Adams, décédé il y a une dizaine d'années.
Son ami, Wiet Van de Leest (Rum, Madou, les Enfants de l'Yser...), a réuni +/- 20 artistes pour interpréter les oeuvres du plus belge des natifs d'Oregon.
Trois concerts sont prévus: Brosella, les Gentse Feesten et Dranouter...Un événement à ne pas manquer, donc!
Dany, l'épouse du regretté Derroll, prenant place au premier rang, dans l'assistance déjà nombreuse en ce début d'après-midi.
14 cordes (violons, violoncelles, contrebasse) prennent place au fond du podium. L'inévitable Roland, son chapeau et sa guitare à droite, à ses côtés le dirigeant, Wiet et son violon, ensuite la British folk legend, Maggie Holland, et son banjo (Hot Vultures, English Country Blues Band, Tiger Moth + 5 solo albums) et pas moins de six chanteuses formidables: Vera Coomans (Madou, Rum...) - Kaat Arnaert, soeur de Geike/ Hooverphonic ( Tommigun, Sutrastore...)- Lady Angelina sans sa boîte à chagrins-la radieuse Soetkin Baptist ( Ishtar) - Anu Junnonen (aNoo, the Screaming Bitches...) et Anja Kowalski, qui jouera également de la guitare ( Wolke, Flat Earth Society...).
Grâce et talent sont au rendez-vous.
Un traditionnel Alice in Wonderland: 'Mr Rabbit' une chorale sublime et des arrangements baroques. Audacieux et magique.
' Columbus Stockade' encore un traditional, au répertoire de Derroll ( qui a modifié les lyrics originaux), mais aussi de Doc Watson, Willie Nelson ou Woody Guthrie.
'The valley' le chef- d'oeuvre du banjoman. Wiet a concocté une version symphonique mélodramatique et majestueuse.
Prémonitoire également....dripping rain they'll start a-falling...
Une première train song: '900 miles'. Sobre et profond : 2 guitares, un banjo et un duo vocal signé Van Campenhout/Kowalski.
Le poétique 'The Mountain' , un fingerpicking tout en finesse du barbu.
Vera annonce 'Moonshine Moon', un titre écrit par son fils Thomas Devos (Tommigun). Un gospel poignant.
Une ballade folk ancestrale, originaire des Appalaches: 'Pretty Saro' : un chant choral, un banjo et des frissons dans le dos.
'The Sky' voit Wiet nous rappeler les années 60: la rue des Bouchers( pas encore attrape-touristes), le café 'Welkom' et Derroll jouant pour les clients du bruine kroeg. Nostalgie, quand tu nous tiens.
Une romance pudique au final amplifié par les cordes.
'Muleskinner Blues' un country blues allègre, yoddlin cowgirls en folie.
La berceuse nostalgique 'Memories', suivie de la classique railroad song: 'Freight Train Blues'.
Du bluegrass à chanter sous la lune argentée' My Dixie Darling' .
Une 'Lovesong' tendre, signée Donovan et un titre écrit par un pote, Tucker Zimmerman: 'Oregon', une road song t'amenant à traverser les States, baluchon sur le dos.
Les six madames te donnant à nouveau la chair de poule.
Wiet nous annonce la dernière, on savait tous que 'Portland Town' allait suivre. L' élégante version Vivaldi valait le déplacement à elle seule.
Les chanteuses se taisent, une bande passe la chanson nue, interprétée par Derroll Adams, impossible de retenir tes larmes, l'émotion est à son comble.
Il reste quelques minutes pour un bis: 'The Valley', rebelote, zegt Van de Leest.
Au pas de course vers la Royal Palm Stage pour: Renato Borghetti Quartet
En route pour le Rio Grande do Sul au Brésil, à la rencontre de gauchos pas gauchers:
Renato Borghetti: gaita ponto(= accordéon diatonique) - Daniel Sa: guitare - Vitor Peixoto: piano - Pedro Figueiredo: flûte et sax soprano.
Folk? Pas vraiment: de la world, à forte connotation latin jazz, jouée par des virtuoses.
Ils ont mis Bruxelles à genoux et quand ils reviendront, probablement en mars à Muziekpublique, selon la délicieuse Sabina Schebrak, leur agent en Europe, il y aura foule.
'Barra do Ribeiro' sur le Cd ' Gaita Ponto' (2004), c'est là, à la confluence de l'arroio Ribeiro avec le fleuve Guaiba, qu'est situé le ranch de Renato.
L'accordéon gambade au rythme du cours d'eau, la guitare est sèche et fière, le piano sobre et le sax coulant. C'est vachement sensuel et entraînant.
'Passo Fundo' sur le dernier né 'Fandango' , démarre en musette lusophone, vire flamenco vivace pour s'enflammer et exploser en gaucho jazz syncopé.
'Ferrao de Marimbodo' petit tango pas Chinois et flûte virevoltante. Les quatre caballeros de l'apocalypse se payant, chacun, un petit solo crapuleux.
JPRock, à mes côtés, trépigne de plaisir, il est pas le seul.
Y a pas que le rock dans la vie, philosophe-t-il.
T'as raison, Uylenspiegel!
Un duel tragico-comique et passionné, accordéon/ guitare: 'O sem vergonha' .
Des gladiateurs sud-américains!
Vitor et Pedro, rappliquent pour se joindre à la fiesta colorée.
Le mélancolique 'Cumplicidade' , une milonga chaloupée.
'Redomona' nouvelle musette de la Pampa, endiablée, ça tire dans tous les sens.
Un dangereux pistolero, Señor de Sa Leite.
Une dernière: 'Sao Jorge', pièce lyrique, enregistrée en 1991. Soudain, le piano sautille, flûte et guitare s'envolent, c'est parti pour un mouvement vivace et primesautier. Nouveau break: gros solo de Pedro, style Herbie Mann, incroyable maîtrise!
Je passe le témoin au piano.
Un doigté d'une pureté Fryderyck Chopin.
Bien, petit, lui dit Renato, à nous maintenant: la guitare et l'accordéon rappliquent et Brosella vibre.
Prestation lumineuse!
Comme bis: 'Laçador' écrit par Alegre Correa, ultime chevauchée aux frontières de l'Argentine et de l'Uruguay.
Le Rio Grande compte deux célébrités: Gisele Bündchen et sa plastique, Renato Borghetti et son gaita ponton!
Impasse sur The Shin, faut boire par ces t° caniculaires recommande la faculté...
Julie Fowlis
A peine la trentaine, héritière et chantre de la culture gaélique.
La ravissante et réservée écossaise (île de North Uist dans les Hébrides extérieures) aura charmé tous les amateurs de musique celtique traditionnelle.
Une voix d'une pureté inaltérée, une grâce sans apprêts et un band maîtrisant, à fond: reels, jigs, ballads ou autres variantes du Ceol Mor.
Bouzouki:Eamon Doorley, conjoint de la madame - fiddle: Duncan Chrisholm- Tony Byrne: guitare and, of course, Julie Fowlis: gazouillis et thin whistles ( shepherd's pipes, si tu préfères).
'M' fhearann saidhbhir'(sur l'album 'Uam'), dur à prononcer, non... = my land is rich, nous explique la plaisante demoiselle. Captivée, Bruxelles, plonge dans ce bain gaélique, apaisant et bienfaiteur.
'Ceolas' même fraîcheur et limpidité.
Next one is a tragical tale, une chanson d'amour triste ancestrale, originaire des Hébrides : 'A Chatrion' Òg' (Young Catriona). Même si tu piges que dalle, l'émotion te gagne. Un voisin me glisse, cette jeune dame pourrait te chanter la recette du waterzooi en gaélique et tu serais encore ému par cette pristine voice (dixit Elly Roberts).
'Brògan ùr agam a-nochd' (= j'ai de nouvelles chaussures ce soir), et ces godasses neuves vont l'emmener au bal, car la mélodie est rythmée et invite à la danse.
Bruxelles bat la mesure.
'Blackbird', des Beatles, devient 'Lon Dudh' , ce merle noir siffle pareil dans tous les idiomes.
'Turas san Lochmor' violon en goguette pour cette composition nerveuse.
'Four Irish Tunes' :une suite énergique.
Dancing time sous l'Atomium.
Pas des manchots, nos gaillards.
A working song, 'The Spinning song'. Une Jenny Hargreaves, face au rouet, chantant tout en filant le lin.
Une suite de Scottish tunes, le thin whistle sonnant cornemuse des Highlands.
Les pieds nickelés, qui, il y a une 1/2h, imploraient ' assis là-devant', se sont redressés pour entamer un Scottish Lilt sans kilt.
Ambiance à Osseghem, manquait que la Stout!
La suivante est originaire de Bretagne ('Je suis né au milieu de la mer' ou 'Me zo ganet é kreiz ar mor', au répertoire d'Alan Stivell).
Quelle voix, mes aïeux!
Le rythmé ' Bonaid' sera suivi d'une dernière série de Scottish tunes ('Tunes into Puirt') : reels, jigs et marches gaillardes.
Le ciel fuit, un nuage gris laisse échapper de fines gouttes sur les crânes, garnis ou glabres, des festivaliers communiant avec les bardes gaéliques.
Dernières notes et immense ovation.
Ces cris ont fait éclater les cieux et, l'orage vicieux s'abat sur le Théâtre de Verdure.
Des trombes d'eau, Brosella est noyé, en courant tu regagnes ton arche, amarrée à 300 mètres, et tu oublies: Ialma, les Tisserands et Orion pour rejoindre ton accueillant logis et sa gente maîtresse.
dimanche 11 juillet 2010
vendredi 9 juillet 2010
Les Amis de Louis au Parc Reine- Verte à Schaarbeek, le 8 juillet 2010
Apero en zo, un concert-apéritif organisé par le Dienst Nederlandse Cultuur de Schaarbeek et le G C De Kriekelaar, en l'honneur de la fête de la Communauté flamande (11 juillet).
Le coquet parc de la Reine-Verte est caché au 42 rue des Palais et jouxte les bureaux de la Cocof.
Apéro et amuse- gueule offerts en attendant le concert, prévu à 17h30'.
Dank u, Vlaanderen!
Horaire non respecté, puisqu'il sera 18h lorsque quelques édiles rougeauds (le vino blanco?) viendront défiler derrière le micro pour monologuer sans passion.
Exercice obligatoire et fastidieux...nog een witte wijn a.u.b!
Dix minutes de bla bla, puis place à la musique!
Les Amis De Louis!
Un orchestre anversois pratiquant un swing jazz délicieusement retro!
Trois chanteuses, robes vintage plissées et fleuries, hauts talons , lipstick et des voix sublimes: Kaat & Eva Jacobs et Jessie Willemse, une quatrième madame pianote ou accordéonne: Els Nicasy .
Les boys: Bob Van Brandt, sax tenor- Raf Geudens: trompette, piano et vocals - Rik Lenaerts: contrebasse et aux drums et vocals: Steven Michielsen, ce dernier sévit également (avec Rik et Jessie au chant) dans le combo Groove Juice Special.
Le ton est donné dès les premières mesures: du swing et des close harmonies à la Andrew Sisters ou Fontane Sisters
... since I met you on the dancefloor... c'est là qu'on devrait se trouver en avalant un cocktail épicé et en reluquant quelques Jayne Mansfield et autres blondes platines, au sourire carnassier et poitrines opulentes.
Ok, on enfile nos little dancing shoes.
1935 'Porgy & Bess' : un 'It ain't necessary so' façon Manhattan Transfer.
Mate-moi la robe rouge, une high-pitched voice fabuleuse.
Ella Fitzgerald: 'When I get low, I get high' , le troisième âge de Schaarbeek est dans le registre high, pas qu'il tombe en pâmoison devant le jazz de Louitje, mais le vin englouti commence à faire de l'effet.
Tous les groupes retro jouent 'Bei Mir Bist Du Shein' mais pas avec un accordéon musette. Wunderbar...
Glenn Miller 'In the Mood'.
Mamie et Papie rappliquent, les cubi de pinard sont désespérément vides, ils n'aiment pas le jus d'orange et puis, ils ont guinché là-dessus à la libération.
Luister, Hans, dat kennen we ook: 'Boogie Woogie Bugle Boy' .
De l'énergie, des prouesses vocales et des musiciens connaissant la musique et en prime le soleil, le peuple ne demande rien de plus!
Un petit tour au 'Cotton Club' pour une séance de scattin'? ..you got to sing, swing...
Avec plaisir, ladies!
Steven mag ook eens zingen: 'Hit that jive, Jack' .
Peut-être pas aussi suave que du Nat King Cole, mais ça déménage.
'Shadrack' un gospel façon Louis Armstrong, trompette en évidence.
'Music to watch girls go by', (Raf aux vocals), elles sont mignonnes les nanas. Le crooner, Andy Williams, les chantait déjà dans les sixties.
Un marshmallow hit irrésistible!
Dans la même veine latino: 'Mas que Nada' de Jorge Ben, version Sergio Mendes & Brasil 66.
Une reprise étonnante de Stealers Wheel : 'Stuck in the Middle with You' , Gerry Rafferty en mode swing.
Boris Vian, le génial et masochiste: 'Fais- moi mal, Johnny', popularisé par la vamp, Magali Noël.
Bien joué, Louis!
'Puttin on the Ritz' , manquait que Fred Astaire!
Monsieur 100.000 volts, Gilbert Bécaud, une version canon de 'L'Orange' (pour l'équipe des Pays-Bas)!
On termine ce bain sépia de soixante-dix minutes par 'Les Triplettes de Belleville': une pointeuse, un milieu et une tireuse, pastis à volonté et du cartoon crooning imparable!
Rose, Violette et Blanche se tirent en douce, suivies par l'accordéon, les cuivres et la contrebasse, reste à l'écran le batteur qui termine le jazz en solo.
Générique de fin, applaudissements nourris!
Le coquet parc de la Reine-Verte est caché au 42 rue des Palais et jouxte les bureaux de la Cocof.
Apéro et amuse- gueule offerts en attendant le concert, prévu à 17h30'.
Dank u, Vlaanderen!
Horaire non respecté, puisqu'il sera 18h lorsque quelques édiles rougeauds (le vino blanco?) viendront défiler derrière le micro pour monologuer sans passion.
Exercice obligatoire et fastidieux...nog een witte wijn a.u.b!
Dix minutes de bla bla, puis place à la musique!
Les Amis De Louis!
Un orchestre anversois pratiquant un swing jazz délicieusement retro!
Trois chanteuses, robes vintage plissées et fleuries, hauts talons , lipstick et des voix sublimes: Kaat & Eva Jacobs et Jessie Willemse, une quatrième madame pianote ou accordéonne: Els Nicasy .
Les boys: Bob Van Brandt, sax tenor- Raf Geudens: trompette, piano et vocals - Rik Lenaerts: contrebasse et aux drums et vocals: Steven Michielsen, ce dernier sévit également (avec Rik et Jessie au chant) dans le combo Groove Juice Special.
Le ton est donné dès les premières mesures: du swing et des close harmonies à la Andrew Sisters ou Fontane Sisters
... since I met you on the dancefloor... c'est là qu'on devrait se trouver en avalant un cocktail épicé et en reluquant quelques Jayne Mansfield et autres blondes platines, au sourire carnassier et poitrines opulentes.
Ok, on enfile nos little dancing shoes.
1935 'Porgy & Bess' : un 'It ain't necessary so' façon Manhattan Transfer.
Mate-moi la robe rouge, une high-pitched voice fabuleuse.
Ella Fitzgerald: 'When I get low, I get high' , le troisième âge de Schaarbeek est dans le registre high, pas qu'il tombe en pâmoison devant le jazz de Louitje, mais le vin englouti commence à faire de l'effet.
Tous les groupes retro jouent 'Bei Mir Bist Du Shein' mais pas avec un accordéon musette. Wunderbar...
Glenn Miller 'In the Mood'.
Mamie et Papie rappliquent, les cubi de pinard sont désespérément vides, ils n'aiment pas le jus d'orange et puis, ils ont guinché là-dessus à la libération.
Luister, Hans, dat kennen we ook: 'Boogie Woogie Bugle Boy' .
De l'énergie, des prouesses vocales et des musiciens connaissant la musique et en prime le soleil, le peuple ne demande rien de plus!
Un petit tour au 'Cotton Club' pour une séance de scattin'? ..you got to sing, swing...
Avec plaisir, ladies!
Steven mag ook eens zingen: 'Hit that jive, Jack' .
Peut-être pas aussi suave que du Nat King Cole, mais ça déménage.
'Shadrack' un gospel façon Louis Armstrong, trompette en évidence.
'Music to watch girls go by', (Raf aux vocals), elles sont mignonnes les nanas. Le crooner, Andy Williams, les chantait déjà dans les sixties.
Un marshmallow hit irrésistible!
Dans la même veine latino: 'Mas que Nada' de Jorge Ben, version Sergio Mendes & Brasil 66.
Une reprise étonnante de Stealers Wheel : 'Stuck in the Middle with You' , Gerry Rafferty en mode swing.
Boris Vian, le génial et masochiste: 'Fais- moi mal, Johnny', popularisé par la vamp, Magali Noël.
Bien joué, Louis!
'Puttin on the Ritz' , manquait que Fred Astaire!
Monsieur 100.000 volts, Gilbert Bécaud, une version canon de 'L'Orange' (pour l'équipe des Pays-Bas)!
On termine ce bain sépia de soixante-dix minutes par 'Les Triplettes de Belleville': une pointeuse, un milieu et une tireuse, pastis à volonté et du cartoon crooning imparable!
Rose, Violette et Blanche se tirent en douce, suivies par l'accordéon, les cuivres et la contrebasse, reste à l'écran le batteur qui termine le jazz en solo.
Générique de fin, applaudissements nourris!
jeudi 8 juillet 2010
Douglas Firs +Steven De bruyn, Tony Gyselinck & Roland au Maurits Duchépark, Vilvoorde, le 7 juillet 2010
Vilvoorde: welkom!
Pendant les vacances, tous les mercredis (20:30'), Maurits Duchéhof, les concitoyens du roi des con(s)promis, le malin (pas gre) Zean-Luc, peuvent assister à des concerts gratuits de qualité.
Pour ouvrir la série, Roland et sa clique, et en support:
Douglas Firs
Pas la première fois que tu assistes à un gig des broers Van Hellemont (Gertjan: compositions, lead vocals, guitares et Sem: backings et piano électrique). Ils ne t'ont jamais déçu.
En principe lorsqu'ils se produisent en band, ils sont quatre. Mais, pas de Christophe Claeys aux drums, ce soir. Simon Casier, le bassiste de Balthazar ou de Bell est, lui, de la fête.
20:30': speech d'une star lippue locale, schepen van cultuur probablement et le trio peut lancer: ' Shimmer and Glow' une de leurs pièces maîtresses, de l'americana, accent mis sur les harmonies vocales.
'Apple' une pomme électrique, variété Nashville, décorée de lignes d' harmonica Bob Dylan.
Du soft folkpop fragile, comparable à celui de Bony King of Nowhere: 'Misunderstood'...there are things that should be left unsaid... Bien vu, Gertjan, faut pas tout raconter aux madames!
Au Farwest on joue de la country, non? 'Love you now'.
Plus proche des Flying Burrito Brothers que de Willie Nelson.
'Isn't it weird !' du Louis Jouvet bluesy.
'That's what I want', pas surprenant les comparaisons avec Elliott Smith, Nick Drake ou les Beatles. Trois voix magiques et une guitare lyrique: du bon boulot.
'Never cared enough' les difficultés de la vie de couple.
'Dirty dog' leur titre le plus rock... un clebs vicieux.
Douglas Firs clôture avec 'Pretty legs & things to do' , une ballade soignée.
Le 24 juillet, ils seront aux Gentse Feesten!
Steven De bruyn, Tony Gyselinck & Roland
Depuis l'hiver, le légendaire barbu du Delta de l'Escaut, Roland Van Campenhout, a retrouvé son compère Steven de Bruyn (El Fish, the Rhythm Junks etc...), l'harmoniciste le plus célèbre de nos plates contrées, après le vénérable Toots, natuurlijk. Ils ont embrigadé Tony Gyselinck, un batteur ayant encore eu l'occasion d'accompagner Sadi, mais aussi Boudewijn de Groot (non, mon ange, c'est pas l'époux de Fabiola!)... Tony s'occupe, d'ailleurs, du slagwerk chez les Rhythm Junks.
Le trio multiplie les concerts: Roots & Roses festival, support pour le mignon Poppa Chubby à Leffinge, une tournée en Irlande.. partout leur blues expérimental fait mouche.
Pour ouvrir, le vieux requin et les pas tout jeunes loups t'assènent un instrumental exotique, plein de loops, de lignes d'harmonica sortant d'un film de Werner Herzog et de riffs de guitare sonnant comme un piano cubain, la setlist de Tony mentionne 'Beyen'.
Roland présenta le soundtrack sous le titre 'Allumeuse Beyen'.
Steven au chant et au dobro pour un film d'épouvante, style 'Tarantula': 'Spider on my face'.
Des arachnides aimant le blues/country/rock. Le vieux gratte comme du temps de Roland & his bluesworkshop, Steven et Tony essaient, en vain, de liquider les bêtes velues s'échappant de la guitare du crocodile.
Nouvelle pièce instrumentale aux touches swamp/jazz/funk. Van Campenhout poussant quelques cris d'indigènes pour créer l'ambiance bayou.('Grinder' mentionne le carnet).
Steven fouille dans sa sacoche pour en sortir un clavier-guitare étonnant et le trio attaque une longue plage bluesy au ton mélancolique et blasé, que Roland a enregistrée avec l'Admiral Freebee 'Never too Soon'.
Un grand moment.
On poursuit dans la veine jazz blues...round, round up and down... susurre le vieux.
Ce truc ('Reinvent' ???) balance sec, les étincelles jaillissent de la six cordes, Meneer Gijselinck se démène sur ses caisses et toms, le sorcier brun te sortant des vibrations, tantôt baroques, tantôt Ennio Morricone, de sa collection de Hohners.
Une intro free blues annonce un message blues traditionnel: ' The going down slow', un titre que Roland a enregistré en 2003... you don't know, baby, how I miss your sweet caress... godv., le malin y introduit du Rory Gallagher.
Un jongleur, ce peï!
Une ballade sensible écrite et chantée par Steven: 'Tiny Tiny', décorée de percussions électroniques et de quelques effets geignants de la barbe mitée.
Après cette sucrerie, le trio attaque un nouvel instrumental blue note aventureux. L'ineffable patriarche a décidé qu'une pointe d'humour s'imposait et orne le machin de rode rozen voor Sandra, le chef-d'oeuvre de Jimmy Frey.
Ons laatste nummer: ' King Kong' un blues avant-garde, simiesque et chaotique, en cinémascope.
King Kong au dodo dans sa cage New-Yorkaise, couvre-feu!
Une heure 25' d'extravagances, de blues, de jazz et de fun!
Good job, heren!
Un petit bis avant la fermeture de la buvette?
Un surf rock( 'She Knows (?)), chanté d'une voix de fausset par monsieur poisson...she knows how to move it right...
Fresh news: l'Espagne en finale... le surf vire flamenco sangria ... malaguena...olé!
Laid, toi-même!
Pendant les vacances, tous les mercredis (20:30'), Maurits Duchéhof, les concitoyens du roi des con(s)promis, le malin (pas gre) Zean-Luc, peuvent assister à des concerts gratuits de qualité.
Pour ouvrir la série, Roland et sa clique, et en support:
Douglas Firs
Pas la première fois que tu assistes à un gig des broers Van Hellemont (Gertjan: compositions, lead vocals, guitares et Sem: backings et piano électrique). Ils ne t'ont jamais déçu.
En principe lorsqu'ils se produisent en band, ils sont quatre. Mais, pas de Christophe Claeys aux drums, ce soir. Simon Casier, le bassiste de Balthazar ou de Bell est, lui, de la fête.
20:30': speech d'une star lippue locale, schepen van cultuur probablement et le trio peut lancer: ' Shimmer and Glow' une de leurs pièces maîtresses, de l'americana, accent mis sur les harmonies vocales.
'Apple' une pomme électrique, variété Nashville, décorée de lignes d' harmonica Bob Dylan.
Du soft folkpop fragile, comparable à celui de Bony King of Nowhere: 'Misunderstood'...there are things that should be left unsaid... Bien vu, Gertjan, faut pas tout raconter aux madames!
Au Farwest on joue de la country, non? 'Love you now'.
Plus proche des Flying Burrito Brothers que de Willie Nelson.
'Isn't it weird !' du Louis Jouvet bluesy.
'That's what I want', pas surprenant les comparaisons avec Elliott Smith, Nick Drake ou les Beatles. Trois voix magiques et une guitare lyrique: du bon boulot.
'Never cared enough' les difficultés de la vie de couple.
'Dirty dog' leur titre le plus rock... un clebs vicieux.
Douglas Firs clôture avec 'Pretty legs & things to do' , une ballade soignée.
Le 24 juillet, ils seront aux Gentse Feesten!
Steven De bruyn, Tony Gyselinck & Roland
Depuis l'hiver, le légendaire barbu du Delta de l'Escaut, Roland Van Campenhout, a retrouvé son compère Steven de Bruyn (El Fish, the Rhythm Junks etc...), l'harmoniciste le plus célèbre de nos plates contrées, après le vénérable Toots, natuurlijk. Ils ont embrigadé Tony Gyselinck, un batteur ayant encore eu l'occasion d'accompagner Sadi, mais aussi Boudewijn de Groot (non, mon ange, c'est pas l'époux de Fabiola!)... Tony s'occupe, d'ailleurs, du slagwerk chez les Rhythm Junks.
Le trio multiplie les concerts: Roots & Roses festival, support pour le mignon Poppa Chubby à Leffinge, une tournée en Irlande.. partout leur blues expérimental fait mouche.
Pour ouvrir, le vieux requin et les pas tout jeunes loups t'assènent un instrumental exotique, plein de loops, de lignes d'harmonica sortant d'un film de Werner Herzog et de riffs de guitare sonnant comme un piano cubain, la setlist de Tony mentionne 'Beyen'.
Roland présenta le soundtrack sous le titre 'Allumeuse Beyen'.
Steven au chant et au dobro pour un film d'épouvante, style 'Tarantula': 'Spider on my face'.
Des arachnides aimant le blues/country/rock. Le vieux gratte comme du temps de Roland & his bluesworkshop, Steven et Tony essaient, en vain, de liquider les bêtes velues s'échappant de la guitare du crocodile.
Nouvelle pièce instrumentale aux touches swamp/jazz/funk. Van Campenhout poussant quelques cris d'indigènes pour créer l'ambiance bayou.('Grinder' mentionne le carnet).
Steven fouille dans sa sacoche pour en sortir un clavier-guitare étonnant et le trio attaque une longue plage bluesy au ton mélancolique et blasé, que Roland a enregistrée avec l'Admiral Freebee 'Never too Soon'.
Un grand moment.
On poursuit dans la veine jazz blues...round, round up and down... susurre le vieux.
Ce truc ('Reinvent' ???) balance sec, les étincelles jaillissent de la six cordes, Meneer Gijselinck se démène sur ses caisses et toms, le sorcier brun te sortant des vibrations, tantôt baroques, tantôt Ennio Morricone, de sa collection de Hohners.
Une intro free blues annonce un message blues traditionnel: ' The going down slow', un titre que Roland a enregistré en 2003... you don't know, baby, how I miss your sweet caress... godv., le malin y introduit du Rory Gallagher.
Un jongleur, ce peï!
Une ballade sensible écrite et chantée par Steven: 'Tiny Tiny', décorée de percussions électroniques et de quelques effets geignants de la barbe mitée.
Après cette sucrerie, le trio attaque un nouvel instrumental blue note aventureux. L'ineffable patriarche a décidé qu'une pointe d'humour s'imposait et orne le machin de rode rozen voor Sandra, le chef-d'oeuvre de Jimmy Frey.
Ons laatste nummer: ' King Kong' un blues avant-garde, simiesque et chaotique, en cinémascope.
King Kong au dodo dans sa cage New-Yorkaise, couvre-feu!
Une heure 25' d'extravagances, de blues, de jazz et de fun!
Good job, heren!
Un petit bis avant la fermeture de la buvette?
Un surf rock( 'She Knows (?)), chanté d'une voix de fausset par monsieur poisson...she knows how to move it right...
Fresh news: l'Espagne en finale... le surf vire flamenco sangria ... malaguena...olé!
Laid, toi-même!
lundi 5 juillet 2010
Guy Forsyth Trio au Café le Montmartre à Ixelles, le 4 juillet 2010
Initialement Didier et Loli avaient prévu Jason Ricci, mais toute la tournée de l'harmoniciste a été annulée.
En apprenant que Guy Forsyth était dans le coin, ils signent illico presto le Texan, décoré, en 2005, d'un Austin Music Award for best male vocalist.
Personne n'a eu à le regretter, un concert cinq étoiles, un public ( dont Steven en jolie compagnie, le duo comique Milou/Guy et des anciens du Nekkersdal...) et des patrons aux anges, un trio de musiciens heureux: c'est pas beau la vie!
Guy Forsyth & Band
C'est le Guy aux guitares, mouth harp, ukulele et vocaux suprêmes - le subtil Will Landin à la basse ou au tuba et le brillant Jeff Batto aux drums.
C'est du blues, non?
Pas uniquement, petit... T'auras du twelve bar, du dixieland, du cabaret, du gospel, du folk, de la rumba etc... Guy est clair:there's really only three types of music:"There's the stuff you like, the stuff you don't like and stuff you haven't heard." et comme il est éclectique, t'auras un peu de tout sauf du rap!
Une entrée en matière époustouflante, le trio a capella pour le negro spiritual 'Sink 'em Low'.
Simplement beau!
Nouveau gospel, mais Mr Forsyth a sorti son harmonica: '105' , le Montmartre s'occupera des handclappings.
On fait appel à Thomas Edison pour un blues tragique 'Hometown Boy'.
Next one is a song I wrote when I found I was pregnant... Pardon monsieur, 'pregnant'?
Eh Didier, keske tu leur as donné à manger? ' Red Dirt', une petite slide canaille pour ce laidback blues juteux.
Du cabaret blues à la Tom Waits :' Death gonna hunt you down', très jazzy avec ce low pitched tuba sound.
En pensant à sa fille 'Mary Mae' , un dixieland joué à l'ukulele.
Pour un gars aimant appuyer sur le champignon,a guy who was hooked on gasoline: 'Leadfoot Larry', un truc retro qu'aurait pu chanter Marylin Monroe.
Superbe.
Le titre d'un de ses CD's: 'Needle Gun', tu comprends needles for a tattoo machine.
T'as vu mes biceps, mate le tatouage. Il a pas vu le mien, me souffle Milou...
Il est où, mon chou?
Vais pas enlever mon slip en public, mec!
'Don't turn me in' du Chicago Blues, pur jus, sera suivi du slow blues ' Play to Lose'.
Il nous sort un numéro incroyable, il quitte la scène et vient chanter, sans micro, parmi les attablés estomaqués. Godv., quelle voix, une cavité buccale plus large que la caverne d'Ali Baba, cachant 40 Albert Spaggiari. S'approche de la table de Steven, qui s'empresse de sauver sa Blanche, mais le Guy lui fauche une cibiche et se l'allume tout en continuant son couplet, pour finir la tyrolienne à l'harmonica.
Phénoménal, le Montmartre explose.
On termine le set par le jazzy 'Thank you for my suit', mettant en évidence les talents de Will, qui nous la joue Jaco Pastorius.
Break /ravitaillement et set 2!
On repart avec un blues 'If I was Sick' pour se diriger vers la Nouvelle -Orléans, le 'Kingfish' de Randy Newman.
Listen Guy, faut changer le jack de ma basse, écoute ce bruit, fieu!
OK, on en profitera pour jouer 'Children of Jack', un folk tune en l'honneur de Jack Kerouak.
Un petit tour au Music Hall, à Harlem? 'Adam's Rib': joyeuse séance de scatting, plus Louis Armstrong que nature.
'Eureka Street Drag' décoré d'un fingerpicking fascinant.
Une cover de Ry Cooder 'The Girls From Texas', du Chicano rock rigolo.
Assez ri, Bruxelles, il est temps de vous réveiller: un bluesrock saignant, sentant bon le Stevie Ray Vaughan: ' Don't turn me in'.
'Tattle Tale' du tango/blues subtil et agité à la fois, sera suivi d'un folk social 'Old time man' .
Guy reste un as à la slide, il nous le prouvera avec le blues nerveux ' Don't Stand Still' (Snakeboy's Lament) .
La section rythmique amorce une intro à la Bo Diddley (pas étonnant, c'est 'Mona' d' Ellas Otha Bates McDaniel aka Bo Diddley) , l'harmonica accroche le wagon, c'est parti: des fourmis te chatouillent partout, tout l'établissement à la bougeotte, une crise d'épilepsie collective. De sages madames s'agitent comme des siphonnées en pleine crise de delirium tremens, Steven suit le mouvement (pour lui, c'est normal). Faut faire quelque chose sinon les voisins risquent d'appeler Veeweyde et on est tous bons pour une piquouze fatale...
Fin, ouf, on a survécu!
Un bis?
Yes!
Ukulele/tuba et le batteur aux sifflements: 'True Friends' d'une voix de crooner sortie d'une comédie musicale anno 1946.
Nouvel instant de magie.
Sous les acclamations, Jeff, Will & Guy nous assènent un dernier negro spiritual, a capella: ' God danced the day you were born', et il danse encore!
Plus de deux heures de concert!
Guy Forsyth revient en Belgique fin août/début septembre: au Spirit of 66 (Verviers) et au Crossroads (Antwerpen).
En apprenant que Guy Forsyth était dans le coin, ils signent illico presto le Texan, décoré, en 2005, d'un Austin Music Award for best male vocalist.
Personne n'a eu à le regretter, un concert cinq étoiles, un public ( dont Steven en jolie compagnie, le duo comique Milou/Guy et des anciens du Nekkersdal...) et des patrons aux anges, un trio de musiciens heureux: c'est pas beau la vie!
Guy Forsyth & Band
C'est le Guy aux guitares, mouth harp, ukulele et vocaux suprêmes - le subtil Will Landin à la basse ou au tuba et le brillant Jeff Batto aux drums.
C'est du blues, non?
Pas uniquement, petit... T'auras du twelve bar, du dixieland, du cabaret, du gospel, du folk, de la rumba etc... Guy est clair:there's really only three types of music:"There's the stuff you like, the stuff you don't like and stuff you haven't heard." et comme il est éclectique, t'auras un peu de tout sauf du rap!
Une entrée en matière époustouflante, le trio a capella pour le negro spiritual 'Sink 'em Low'.
Simplement beau!
Nouveau gospel, mais Mr Forsyth a sorti son harmonica: '105' , le Montmartre s'occupera des handclappings.
On fait appel à Thomas Edison pour un blues tragique 'Hometown Boy'.
Next one is a song I wrote when I found I was pregnant... Pardon monsieur, 'pregnant'?
Eh Didier, keske tu leur as donné à manger? ' Red Dirt', une petite slide canaille pour ce laidback blues juteux.
Du cabaret blues à la Tom Waits :' Death gonna hunt you down', très jazzy avec ce low pitched tuba sound.
En pensant à sa fille 'Mary Mae' , un dixieland joué à l'ukulele.
Pour un gars aimant appuyer sur le champignon,a guy who was hooked on gasoline: 'Leadfoot Larry', un truc retro qu'aurait pu chanter Marylin Monroe.
Superbe.
Le titre d'un de ses CD's: 'Needle Gun', tu comprends needles for a tattoo machine.
T'as vu mes biceps, mate le tatouage. Il a pas vu le mien, me souffle Milou...
Il est où, mon chou?
Vais pas enlever mon slip en public, mec!
'Don't turn me in' du Chicago Blues, pur jus, sera suivi du slow blues ' Play to Lose'.
Il nous sort un numéro incroyable, il quitte la scène et vient chanter, sans micro, parmi les attablés estomaqués. Godv., quelle voix, une cavité buccale plus large que la caverne d'Ali Baba, cachant 40 Albert Spaggiari. S'approche de la table de Steven, qui s'empresse de sauver sa Blanche, mais le Guy lui fauche une cibiche et se l'allume tout en continuant son couplet, pour finir la tyrolienne à l'harmonica.
Phénoménal, le Montmartre explose.
On termine le set par le jazzy 'Thank you for my suit', mettant en évidence les talents de Will, qui nous la joue Jaco Pastorius.
Break /ravitaillement et set 2!
On repart avec un blues 'If I was Sick' pour se diriger vers la Nouvelle -Orléans, le 'Kingfish' de Randy Newman.
Listen Guy, faut changer le jack de ma basse, écoute ce bruit, fieu!
OK, on en profitera pour jouer 'Children of Jack', un folk tune en l'honneur de Jack Kerouak.
Un petit tour au Music Hall, à Harlem? 'Adam's Rib': joyeuse séance de scatting, plus Louis Armstrong que nature.
'Eureka Street Drag' décoré d'un fingerpicking fascinant.
Une cover de Ry Cooder 'The Girls From Texas', du Chicano rock rigolo.
Assez ri, Bruxelles, il est temps de vous réveiller: un bluesrock saignant, sentant bon le Stevie Ray Vaughan: ' Don't turn me in'.
'Tattle Tale' du tango/blues subtil et agité à la fois, sera suivi d'un folk social 'Old time man' .
Guy reste un as à la slide, il nous le prouvera avec le blues nerveux ' Don't Stand Still' (Snakeboy's Lament) .
La section rythmique amorce une intro à la Bo Diddley (pas étonnant, c'est 'Mona' d' Ellas Otha Bates McDaniel aka Bo Diddley) , l'harmonica accroche le wagon, c'est parti: des fourmis te chatouillent partout, tout l'établissement à la bougeotte, une crise d'épilepsie collective. De sages madames s'agitent comme des siphonnées en pleine crise de delirium tremens, Steven suit le mouvement (pour lui, c'est normal). Faut faire quelque chose sinon les voisins risquent d'appeler Veeweyde et on est tous bons pour une piquouze fatale...
Fin, ouf, on a survécu!
Un bis?
Yes!
Ukulele/tuba et le batteur aux sifflements: 'True Friends' d'une voix de crooner sortie d'une comédie musicale anno 1946.
Nouvel instant de magie.
Sous les acclamations, Jeff, Will & Guy nous assènent un dernier negro spiritual, a capella: ' God danced the day you were born', et il danse encore!
Plus de deux heures de concert!
Guy Forsyth revient en Belgique fin août/début septembre: au Spirit of 66 (Verviers) et au Crossroads (Antwerpen).
dimanche 4 juillet 2010
Hee Tervuren 2010, Marktplein Tervuren, le 3 juillet 2010
Quatre jours de festivités gratuites, sauf pour la messe Clouseau (le jeudi), Tervuren vibre aux sons du rock made in Vlaanderen.
Samedi, après les orages, le coup d'envoi sera donné à 16:45' par un coverband local:
Sylle
= L'enfant de Sylle vin Buyle , un Kuifje d'Auderghem, qui a embrigadé 3 aminches pour faire du rock, afin de se taper plus facilement les gamines du coin.
Sylle ratisse large avec leur répertoire bal du village.
Tu te demandes qui est intéressé par cette soupe? Papa, maman, la petite soeur, les vriendinnetjes, meneer de pastoor et les enfants de choeur +Claire, la femme du prince.
Qu'ont-ils martyrisé?
' Blue Suede Shoes' , suivi d' un medley immonde, on a reconnu e.a. '9 Crimes' (Damien Rice) ou 'I'm Yours' pour fondre sur le 'Passenger' d'Iggy.
Les Troggs, 'Wild Thing, n'échappent pas au massacre. Zont la foi 'I'm a believer' !
Jamais de cauchemars:'Sweet Dreams'
Et sur scène, ça déménage? Non, ça remue pas un Sylle!
T'es vraiment un nain B Sylle, mec!
Zont joué 'Smoke on the Water' au moins?
Ja!
Tintin s'en est tapé une en solo 'Idon't wanna dance', le truc de Eddie Grant, remis au goût du jour par Lady Linn et puis le jukebox a joué 'Les filles du bord de mer' et le bal était terminé.
Ai refusé de danser avec un chimpanzé, suis parti avaler une Primus!
Team William
T'avaient pas laissé une grande impression au Bruksellive en 2008, pourtant les critiques sont élogieuses.
Verdict: si quelques titres pataugent toujours dans l'indiepop grand-guignol, la majorité des morceaux joués hier accrochent par leur côté pretpop/rock, sans prétention mais vachement bien foutu.
Floris est un guitariste/chanteur qui a de la gueule, Bert (basse) et Douwe ( drums) assurent un max et Arne, le rigolo aux claviers, amuse la galerie avec ses pitreries tarte à la crême.
Pendant 45' ils nous balanceront une douzaine de titres de leur premier CD, produit par Mario Goossens (Triggerfinger). La jeunesse locale s'est extasiée à l'écoute de leur radiovriendelijke titels.
Des titres: '70% ( a réussi avec satisfaction) - 'You have my heart, okay' - là, Bert fait de grands signes: les petits gars, ma basse est mourante, faut bricoler quelque chose... deux ou trois mécanos en piste et Floris meuble en jouant, brillamment, 'Judo Kids' en solo - le très chouette 'Lord of the Dogs' - 'First Snow' à la fois mélancolique et énergique mais pas frileux-
une pincée de Placebo, un soupçon de Pavement, une once de Sebadoh : bref du poprock pas compliqué engendrant la bonne humeur - 'Wonderyear III' - 'Londen Lofi' - Arne Hardy fait de grands signes vers le public, deux puceaux escaladent le podium pour se trémousser à côté du chanteur, pourront raconter ça à leurs petits-enfants en 2090 - le easy listening hit 'You look familiar' et 'Pep Talk'.
Amusant, mais pour apprécier à sa juste valeur, 20 ans est la limite d'âge à ne pas dépasser !
Place aux choses sérieuses: Customs!
28 juin: pop-rock.com : le sous-Interpol/Editors du jour: Customs...
Ok, braves gens, le seul problème est que vous n'ayez jamais vu le groupe live et, que de plus Interpol et Editors sont déjà des sous...
Né en 2008, les louvanistes se targuent d'un palmarès éloquent:
Un Cd encensé par une presse sans oeillères: ' 'Enter The Characters’, best Belgian album of the year 2009, titre De Morgen - des concerts à la pelle, dont Werchter 2010!
Kristof Marie August Albert Uittebroek (vocals, guitar)-Joan Willy August Govaerts (bass)-Jelle Florentius Mark Janse (guitar)-Ace Mirko Zec (drums) vont devenir énorme, sur scène leur new- wave/postpunk en impose , influences Joy Division ou pas.
Les kets et les lycéennes de 16 ans ne connaissent pas Ian Curtis et, pourtant, vibrent au son de Customs.
Tervuren leur a fait un triomphe.
'Justine' : guitares acérées et répétitives, chant scandé , un bridge invitant le public à battre des mains...on connaît, mais c'est irrésistible, surtout si les lignes de basse de l'impassible August ( réincarnation de John Entwistle) sonnent plus Peter Hook que nature.
Super efficace!
'Talk more nonsense' , certains citent 'The Architect' de dEUS , nous, on entend une cold wave irrésistible.
'Where the moon spends my days' -'Tonight, we all stand out' , titres secs, tendus, addictifs, froids, malgré des t° avoisinant les 26°.
'Violence' pas besoin de dessin... agressivité urbaine glacée et noire mais habillée d'un trois pièces, cravate!
Notre nouveau single ' Shut up, Narcissus', titre psychanalytique, coup de poing !
'We are ghosts', les fantômes se consument à petit feu et fondent sur 'Rex' , avec ses allusions à Hamlet et à sa folie.
Une cover grandiose du 'Transmission' de Joy Division, des frissons dans le dos... dance, dance, dance, dance, dance to the radio... sur fond de guitares métalliques. Superbe!
'The Matador' sera le dernier jet.
Rien à voir avec Garland Jeffreys, ce torero sombre, inquiétant et distant!
Customs, une grosse claque et qu'on nous parle plus d'une pâle imitation des Editors!
Das Pop
Combien de fois as-tu vu les Gantois?
7/8... des hauts, des bas , mais le concert de Tervuren est à classer dans les annales, de la pop de haut niveau, une énergie communicative, un public subjugué, me suis même mis à chanter avec les gamines de 15 ans...
Un decorum kitsch: palmiers gonflables, ballons... c'est Palavas les Flots?
Bent Van Looy et ses copains reviennent de Werchter, main stage, pour enflammer Tervuren.
Il est en forme, le costaud Reinhard (guitares, mandoline) idem, Niek Meul, à la basse est prêt à suer pour la seconde fois aujourd'hui et Matt Eccles, le drummer néo-zélandais, tient une forme olympique.
Le sautillant 'Underground' amorce la fête, c'est déjà l'hystérie, un palmier atterrit à nos pieds.
Onze nieuwe single: 'Saturday Night', catchy, à la limite cheesy, mais imparable surtout quand Bent se permet quelques acrobaties pour amuser le village.
' Tired' zont pas l'air crevés.
Un vieux titre, qu'il nous dit, et dès que Tervuren reconnaît 'You' c'est la névrose totale.
'Feelgood Factors' à la mandoline.
Une romance? 'Girl be a Man' et un nouveau titre eau de rose: ' A Kiss is not a Crime' .
Sont hyper pro, leur show est rôdé et Bent joue avec son public.
Un rock pour changer: 'Fool for love' .
Vais faire un numéro au piano, sortez vos Canon et Kodak: écoute, baby ..I don't want to try again with somebody else...I'm your man... il est convaincant, le marin de Gent.
L'enjoué 'Wings', au background reggae avec un énergique doublé de percussions, ça gueule de partout à tes côtés.
Et Das Pop envoie la pièce maîtresse ' Never get enough', un singalong monstrueux, les lions en pierre du Musée d'Afrique Centrale, à 250 mètres de là, en tremblent encore.
Dank u Tervuren, jullie waren fantastisch!
Un bis surprenant et tribal: le génial 'It was a very good year' popularisé par Mister Ol Blue Eyes himself:Frank Sinatra!
Apothéose d'un concert gigantesque.
Tête d'affiche: Zornik.
Koen Buyse revient après une pause de deux ans, le concert annoncé à l'AB , le 28 octobre, fut uitverkocht en 7' et, ce soir, il joue gratos à Tervuren.
En 2004, tu le vis au Marktrock, tu te rappelles Andy Caims de Therapy! annonçant, publiquement, I'm gonna fuck that Zornik guy, excédé qu'il était par la prétention de K B.
A Tervuren, Zornik et son rock carnassier ont cassé la baraque.
Pas que son truc soit novateur ou hyper-bandant, mais c'est bien foutu, énergique, avec une bonne dose de clichés à la fois hard, glam ou power punkpop à la Blink 182.
Le cinquième album doit sortir dans quelques semaines et le band( Koen + Bas Remans, Davy Deckmijn et Tom Barbier) nous a offert de nouveaux titres en primeur.
Une grosse mise en scène et arrivée du drummer (Davy), qui tabasse ses fûts, les potes rappliquent et c'est parti pour une séance rock pathologique, avec un chanteur ayant toujours des intonations Bryan Molko dans son phrasé: 'You move me'.
Deuxième hymne, et tes voisins, des louveteaux attardés, ayant ingurgité 26 litres de Jupiler, se mettent à sauter comme des buffles piqués par un insecte exotique, la bière gicle sur ton crâne, tes orteils subissent les pires outrages, t'es prêt à baffer à droite et à gauche, mais après un rapide calcul...neuf, dix, onze... tu te dis, vais m'installer à côté de la gamine, collée à la balustrade.
Bordel, le monde est bourré d'ivrognes!
Zornik a enfilé un disco rock purulent... don't wanna stay here... moi non plus, veux pas stagner à côté de ces pénibles bâtards.
La gamine me sourit, OK, je reste.
Une petite intro à la Pete Townsend pour 'Pinball Wizard' Zornik nous sort son nouveau single 'Walk'.
Il a décidé de virer heavy mais avec des pointes AOR, style Bon Jovi. Les guitares crachent, le Koen fait son Jean Gabin, le bassiste va tripoter un clavier, c'est bien ficelé, tout le monde est ravi.
Ik ook, quand ils entament une longue plage rock à la Vanilla Fudge, il pleure ...I'm not crying..., une chance, n'avons plus de Kleenex.
De plus en plus hard, si ça continue, on le signe au Graspop. Un doigt d'honneur à l'adresse de la basse, un saut de kangourou, une crampe d'estomac, je me roule sur le sol...cet instrumental est canon.
Attention hit: 'It's so unreal'.
Nouvelles effluves disco, il implore... give me some love... sur choeur angélique samplé: 'The Backseat'.
Une solide ballade rock 'Scared of Yourself' mettra fin au set, pour bien montrer que it's over, je fais exploser un énorme pétard et je coupe le courant.
Tervuren hurle dans le noir, pas de peur, ils veulent le retour de Mad Max et tu te dis que si tu veux éviter un embouteillage monstre, il serait judicieux de retrouver ta trottinette et de prendre la tangente.
Tervuren 2010: grand cru!
Samedi, après les orages, le coup d'envoi sera donné à 16:45' par un coverband local:
Sylle
= L'enfant de Sylle vin Buyle , un Kuifje d'Auderghem, qui a embrigadé 3 aminches pour faire du rock, afin de se taper plus facilement les gamines du coin.
Sylle ratisse large avec leur répertoire bal du village.
Tu te demandes qui est intéressé par cette soupe? Papa, maman, la petite soeur, les vriendinnetjes, meneer de pastoor et les enfants de choeur +Claire, la femme du prince.
Qu'ont-ils martyrisé?
' Blue Suede Shoes' , suivi d' un medley immonde, on a reconnu e.a. '9 Crimes' (Damien Rice) ou 'I'm Yours' pour fondre sur le 'Passenger' d'Iggy.
Les Troggs, 'Wild Thing, n'échappent pas au massacre. Zont la foi 'I'm a believer' !
Jamais de cauchemars:'Sweet Dreams'
Et sur scène, ça déménage? Non, ça remue pas un Sylle!
T'es vraiment un nain B Sylle, mec!
Zont joué 'Smoke on the Water' au moins?
Ja!
Tintin s'en est tapé une en solo 'Idon't wanna dance', le truc de Eddie Grant, remis au goût du jour par Lady Linn et puis le jukebox a joué 'Les filles du bord de mer' et le bal était terminé.
Ai refusé de danser avec un chimpanzé, suis parti avaler une Primus!
Team William
T'avaient pas laissé une grande impression au Bruksellive en 2008, pourtant les critiques sont élogieuses.
Verdict: si quelques titres pataugent toujours dans l'indiepop grand-guignol, la majorité des morceaux joués hier accrochent par leur côté pretpop/rock, sans prétention mais vachement bien foutu.
Floris est un guitariste/chanteur qui a de la gueule, Bert (basse) et Douwe ( drums) assurent un max et Arne, le rigolo aux claviers, amuse la galerie avec ses pitreries tarte à la crême.
Pendant 45' ils nous balanceront une douzaine de titres de leur premier CD, produit par Mario Goossens (Triggerfinger). La jeunesse locale s'est extasiée à l'écoute de leur radiovriendelijke titels.
Des titres: '70% ( a réussi avec satisfaction) - 'You have my heart, okay' - là, Bert fait de grands signes: les petits gars, ma basse est mourante, faut bricoler quelque chose... deux ou trois mécanos en piste et Floris meuble en jouant, brillamment, 'Judo Kids' en solo - le très chouette 'Lord of the Dogs' - 'First Snow' à la fois mélancolique et énergique mais pas frileux-
une pincée de Placebo, un soupçon de Pavement, une once de Sebadoh : bref du poprock pas compliqué engendrant la bonne humeur - 'Wonderyear III' - 'Londen Lofi' - Arne Hardy fait de grands signes vers le public, deux puceaux escaladent le podium pour se trémousser à côté du chanteur, pourront raconter ça à leurs petits-enfants en 2090 - le easy listening hit 'You look familiar' et 'Pep Talk'.
Amusant, mais pour apprécier à sa juste valeur, 20 ans est la limite d'âge à ne pas dépasser !
Place aux choses sérieuses: Customs!
28 juin: pop-rock.com : le sous-Interpol/Editors du jour: Customs...
Ok, braves gens, le seul problème est que vous n'ayez jamais vu le groupe live et, que de plus Interpol et Editors sont déjà des sous...
Né en 2008, les louvanistes se targuent d'un palmarès éloquent:
Un Cd encensé par une presse sans oeillères: ' 'Enter The Characters’, best Belgian album of the year 2009, titre De Morgen - des concerts à la pelle, dont Werchter 2010!
Kristof Marie August Albert Uittebroek (vocals, guitar)-Joan Willy August Govaerts (bass)-Jelle Florentius Mark Janse (guitar)-Ace Mirko Zec (drums) vont devenir énorme, sur scène leur new- wave/postpunk en impose , influences Joy Division ou pas.
Les kets et les lycéennes de 16 ans ne connaissent pas Ian Curtis et, pourtant, vibrent au son de Customs.
Tervuren leur a fait un triomphe.
'Justine' : guitares acérées et répétitives, chant scandé , un bridge invitant le public à battre des mains...on connaît, mais c'est irrésistible, surtout si les lignes de basse de l'impassible August ( réincarnation de John Entwistle) sonnent plus Peter Hook que nature.
Super efficace!
'Talk more nonsense' , certains citent 'The Architect' de dEUS , nous, on entend une cold wave irrésistible.
'Where the moon spends my days' -'Tonight, we all stand out' , titres secs, tendus, addictifs, froids, malgré des t° avoisinant les 26°.
'Violence' pas besoin de dessin... agressivité urbaine glacée et noire mais habillée d'un trois pièces, cravate!
Notre nouveau single ' Shut up, Narcissus', titre psychanalytique, coup de poing !
'We are ghosts', les fantômes se consument à petit feu et fondent sur 'Rex' , avec ses allusions à Hamlet et à sa folie.
Une cover grandiose du 'Transmission' de Joy Division, des frissons dans le dos... dance, dance, dance, dance, dance to the radio... sur fond de guitares métalliques. Superbe!
'The Matador' sera le dernier jet.
Rien à voir avec Garland Jeffreys, ce torero sombre, inquiétant et distant!
Customs, une grosse claque et qu'on nous parle plus d'une pâle imitation des Editors!
Das Pop
Combien de fois as-tu vu les Gantois?
7/8... des hauts, des bas , mais le concert de Tervuren est à classer dans les annales, de la pop de haut niveau, une énergie communicative, un public subjugué, me suis même mis à chanter avec les gamines de 15 ans...
Un decorum kitsch: palmiers gonflables, ballons... c'est Palavas les Flots?
Bent Van Looy et ses copains reviennent de Werchter, main stage, pour enflammer Tervuren.
Il est en forme, le costaud Reinhard (guitares, mandoline) idem, Niek Meul, à la basse est prêt à suer pour la seconde fois aujourd'hui et Matt Eccles, le drummer néo-zélandais, tient une forme olympique.
Le sautillant 'Underground' amorce la fête, c'est déjà l'hystérie, un palmier atterrit à nos pieds.
Onze nieuwe single: 'Saturday Night', catchy, à la limite cheesy, mais imparable surtout quand Bent se permet quelques acrobaties pour amuser le village.
' Tired' zont pas l'air crevés.
Un vieux titre, qu'il nous dit, et dès que Tervuren reconnaît 'You' c'est la névrose totale.
'Feelgood Factors' à la mandoline.
Une romance? 'Girl be a Man' et un nouveau titre eau de rose: ' A Kiss is not a Crime' .
Sont hyper pro, leur show est rôdé et Bent joue avec son public.
Un rock pour changer: 'Fool for love' .
Vais faire un numéro au piano, sortez vos Canon et Kodak: écoute, baby ..I don't want to try again with somebody else...I'm your man... il est convaincant, le marin de Gent.
L'enjoué 'Wings', au background reggae avec un énergique doublé de percussions, ça gueule de partout à tes côtés.
Et Das Pop envoie la pièce maîtresse ' Never get enough', un singalong monstrueux, les lions en pierre du Musée d'Afrique Centrale, à 250 mètres de là, en tremblent encore.
Dank u Tervuren, jullie waren fantastisch!
Un bis surprenant et tribal: le génial 'It was a very good year' popularisé par Mister Ol Blue Eyes himself:Frank Sinatra!
Apothéose d'un concert gigantesque.
Tête d'affiche: Zornik.
Koen Buyse revient après une pause de deux ans, le concert annoncé à l'AB , le 28 octobre, fut uitverkocht en 7' et, ce soir, il joue gratos à Tervuren.
En 2004, tu le vis au Marktrock, tu te rappelles Andy Caims de Therapy! annonçant, publiquement, I'm gonna fuck that Zornik guy, excédé qu'il était par la prétention de K B.
A Tervuren, Zornik et son rock carnassier ont cassé la baraque.
Pas que son truc soit novateur ou hyper-bandant, mais c'est bien foutu, énergique, avec une bonne dose de clichés à la fois hard, glam ou power punkpop à la Blink 182.
Le cinquième album doit sortir dans quelques semaines et le band( Koen + Bas Remans, Davy Deckmijn et Tom Barbier) nous a offert de nouveaux titres en primeur.
Une grosse mise en scène et arrivée du drummer (Davy), qui tabasse ses fûts, les potes rappliquent et c'est parti pour une séance rock pathologique, avec un chanteur ayant toujours des intonations Bryan Molko dans son phrasé: 'You move me'.
Deuxième hymne, et tes voisins, des louveteaux attardés, ayant ingurgité 26 litres de Jupiler, se mettent à sauter comme des buffles piqués par un insecte exotique, la bière gicle sur ton crâne, tes orteils subissent les pires outrages, t'es prêt à baffer à droite et à gauche, mais après un rapide calcul...neuf, dix, onze... tu te dis, vais m'installer à côté de la gamine, collée à la balustrade.
Bordel, le monde est bourré d'ivrognes!
Zornik a enfilé un disco rock purulent... don't wanna stay here... moi non plus, veux pas stagner à côté de ces pénibles bâtards.
La gamine me sourit, OK, je reste.
Une petite intro à la Pete Townsend pour 'Pinball Wizard' Zornik nous sort son nouveau single 'Walk'.
Il a décidé de virer heavy mais avec des pointes AOR, style Bon Jovi. Les guitares crachent, le Koen fait son Jean Gabin, le bassiste va tripoter un clavier, c'est bien ficelé, tout le monde est ravi.
Ik ook, quand ils entament une longue plage rock à la Vanilla Fudge, il pleure ...I'm not crying..., une chance, n'avons plus de Kleenex.
De plus en plus hard, si ça continue, on le signe au Graspop. Un doigt d'honneur à l'adresse de la basse, un saut de kangourou, une crampe d'estomac, je me roule sur le sol...cet instrumental est canon.
Attention hit: 'It's so unreal'.
Nouvelles effluves disco, il implore... give me some love... sur choeur angélique samplé: 'The Backseat'.
Une solide ballade rock 'Scared of Yourself' mettra fin au set, pour bien montrer que it's over, je fais exploser un énorme pétard et je coupe le courant.
Tervuren hurle dans le noir, pas de peur, ils veulent le retour de Mad Max et tu te dis que si tu veux éviter un embouteillage monstre, il serait judicieux de retrouver ta trottinette et de prendre la tangente.
Tervuren 2010: grand cru!
samedi 3 juillet 2010
Vio/Miré et Billy Joe au Chaff, Bruxelles, le 2 juillet 2010
Double concert en ce 2 juillet caniculaire.
Une organisation Soirées Cerises/ Le Chaff: au menu cuisines américaine et française.
Mc Donald vs. Bocuse?
Si tu veux, mais en sachant que le hamburger/frites bien gras sera bleu/blanc/rouge, et que le mets délicat sera Stars and Stripes.
Que recommande le sommelier?
Un frais Sancerre pour accompagner Vio/Miré et du Badoit pour digérer Billy Joe.
Vio/Miré
c'est Brendan Glasson, un timide jeune homme de Providence (Rhodes Island) confectionnant un folk/pop mélodieux, tendre et attachant.
Ce soir il présentera quelques titres en solo, mais aux States il se produit souvent accompagné d'un band (upright bassist Chris Ryan and cellist Emily Thomas).
Il a emmené sa gratte et un plastic bag contenant son dernier CD ( enregistré chez un pote en Islande), auto-produit et avec une self-drawn pochette différente pour chaque exemplaire (Clelia a acheté une plaque rien que pour le dessin naïf).
19h20'
Hello Brussels I'm Brendan Glasson & I'm gonna play you some of my songs ... qu'il nous dit en regardant ses pieds.
'This will be our year' un titre intimiste, doux et fragile qui, bizarrement, te rappelle le 'Honey' de Bobby Goldsboro.
C'est joli et plaisant, le jeu de guitare est ciselé, les nanas attablées à nos côtés sont sous le charme.
'A place' une voix mélancolique, une mélodie volatile. Ton esprit quitte sa carapace corporelle, voltige, pour se retrouver dans de frais sous-bois, un chien gambade à tes côtés...le bonheur, même si quelques pensées philosophiques sombres pointent... success should never be desired... ou ... I believe that death is a place...
'Woodsplitting' une chanson de rupture aux accents neo-hippie.
On est proche de la douceur de Gravenhurst ou du lo-fi folk des Magnetic Fields ou celui de Karl Blau, que tu vis jadis accompagner Laura Veirs.
L'aimable et insouciant 'Sing to the Mountains' entamé par un joyeux refrain...ooooh wa pa ...oooh wa pa..., suivi de la perle... so many beautiful women that I would rather behold than to be with...
'Shrinking Coasts' historiette délicieuse, mêlant amours timides et secours émanant des éléments naturels.
L'humilité du garçon, combinée à la grâce de ses mélodies le rendent attendrissant, il dégage une aura de sympathie et pas uniquement auprès de l'élément féminin, victime d'un instinct maternel protecteur.
'Last Time' toujours cet univers t'invitant au daydreaming et une dernière, pour mettre fin à ce set de 35': ' Appleseeds', si tu te mets à bouffer le trognon de la pomme tu devras recracher les pépins.
Apéritif pétillant et frais, idéal par ces chaleurs étouffantes!
20' de pause doivent permettre à l'artiste suivant de monter son matos:
Billy Joe!
Sans elle, sans personne, d'ailleurs: un one man band, vivant à Bruxelles, mais ayant un accent hexagonal.
Déjà pendant le soundcheck, ta muse te souffle: je crois pas que je vais rester à 2 mètres de ce gars, il va me faire exploser le cerveau.
Effectivement, niveau décibels, c'est dans le rouge!
Une guitare électrique, une grosse caisse, une caisse claire, deux amplis, un haut-parleur puissant et un galurin yankee...
20:20 feu!
Du boogie/rock massif, les fioritures, tu oublies: ça cogne, ça vocifère, ça slide... Tes sabots battent la mesure, ta tête balance en cadence.
'I kill the devil', vivait encore celui-là?
Les Black Keys doivent lui tourner la tête au petit Billy Joe.
Encore un boogie/garage crasseux. Du ZZ Top en solo, avec soupçon de barbe.
Pour suivre une marmelade rock'n roll artisanale, aussi digeste qu'un boudin/purée/ Jupiler à gogo , avalé à la kermesse annuelle du Football Club 'Les Gaulois', évoluant en ligue vétéran à l'ABSSA.
Il se démène dur le brave Billy Joe.
Vais ôter mon T-Shirt, je sue... et que gueulent la dizaine de potes?
Non, pas à poil, tout de même?
Mais, oui, Eugène, à poil!
Plops... plus rien.
Sorry, j'ai cassé une corde.
Etonnant, avec ce jeu subtil!
C'est beau le silence, murmure ta conjugale.
Je la refais en mod speed.
Volle gas, ça veut dire!
Encore une, et je rengaine l'artillerie.
Ben non, voilà Starsky et Hutch , ameutés par un voisin peu mélomane.
Désolé, mon petit, la fête est finie, tu remballes tes jouets ou on les confisque.
Il est 20:45', fin des hostilités on entend le carillon de Notre-Dame Immaculée.
Vous allez où, nous demande Pipou, qui n'a pas eu sa dose de fureur, ni de vin blanc.
At home, peï: Ghana- Uruguay!
Lâcheurs!
Une organisation Soirées Cerises/ Le Chaff: au menu cuisines américaine et française.
Mc Donald vs. Bocuse?
Si tu veux, mais en sachant que le hamburger/frites bien gras sera bleu/blanc/rouge, et que le mets délicat sera Stars and Stripes.
Que recommande le sommelier?
Un frais Sancerre pour accompagner Vio/Miré et du Badoit pour digérer Billy Joe.
Vio/Miré
c'est Brendan Glasson, un timide jeune homme de Providence (Rhodes Island) confectionnant un folk/pop mélodieux, tendre et attachant.
Ce soir il présentera quelques titres en solo, mais aux States il se produit souvent accompagné d'un band (upright bassist Chris Ryan and cellist Emily Thomas).
Il a emmené sa gratte et un plastic bag contenant son dernier CD ( enregistré chez un pote en Islande), auto-produit et avec une self-drawn pochette différente pour chaque exemplaire (Clelia a acheté une plaque rien que pour le dessin naïf).
19h20'
Hello Brussels I'm Brendan Glasson & I'm gonna play you some of my songs ... qu'il nous dit en regardant ses pieds.
'This will be our year' un titre intimiste, doux et fragile qui, bizarrement, te rappelle le 'Honey' de Bobby Goldsboro.
C'est joli et plaisant, le jeu de guitare est ciselé, les nanas attablées à nos côtés sont sous le charme.
'A place' une voix mélancolique, une mélodie volatile. Ton esprit quitte sa carapace corporelle, voltige, pour se retrouver dans de frais sous-bois, un chien gambade à tes côtés...le bonheur, même si quelques pensées philosophiques sombres pointent... success should never be desired... ou ... I believe that death is a place...
'Woodsplitting' une chanson de rupture aux accents neo-hippie.
On est proche de la douceur de Gravenhurst ou du lo-fi folk des Magnetic Fields ou celui de Karl Blau, que tu vis jadis accompagner Laura Veirs.
L'aimable et insouciant 'Sing to the Mountains' entamé par un joyeux refrain...ooooh wa pa ...oooh wa pa..., suivi de la perle... so many beautiful women that I would rather behold than to be with...
'Shrinking Coasts' historiette délicieuse, mêlant amours timides et secours émanant des éléments naturels.
L'humilité du garçon, combinée à la grâce de ses mélodies le rendent attendrissant, il dégage une aura de sympathie et pas uniquement auprès de l'élément féminin, victime d'un instinct maternel protecteur.
'Last Time' toujours cet univers t'invitant au daydreaming et une dernière, pour mettre fin à ce set de 35': ' Appleseeds', si tu te mets à bouffer le trognon de la pomme tu devras recracher les pépins.
Apéritif pétillant et frais, idéal par ces chaleurs étouffantes!
20' de pause doivent permettre à l'artiste suivant de monter son matos:
Billy Joe!
Sans elle, sans personne, d'ailleurs: un one man band, vivant à Bruxelles, mais ayant un accent hexagonal.
Déjà pendant le soundcheck, ta muse te souffle: je crois pas que je vais rester à 2 mètres de ce gars, il va me faire exploser le cerveau.
Effectivement, niveau décibels, c'est dans le rouge!
Une guitare électrique, une grosse caisse, une caisse claire, deux amplis, un haut-parleur puissant et un galurin yankee...
20:20 feu!
Du boogie/rock massif, les fioritures, tu oublies: ça cogne, ça vocifère, ça slide... Tes sabots battent la mesure, ta tête balance en cadence.
'I kill the devil', vivait encore celui-là?
Les Black Keys doivent lui tourner la tête au petit Billy Joe.
Encore un boogie/garage crasseux. Du ZZ Top en solo, avec soupçon de barbe.
Pour suivre une marmelade rock'n roll artisanale, aussi digeste qu'un boudin/purée/ Jupiler à gogo , avalé à la kermesse annuelle du Football Club 'Les Gaulois', évoluant en ligue vétéran à l'ABSSA.
Il se démène dur le brave Billy Joe.
Vais ôter mon T-Shirt, je sue... et que gueulent la dizaine de potes?
Non, pas à poil, tout de même?
Mais, oui, Eugène, à poil!
Plops... plus rien.
Sorry, j'ai cassé une corde.
Etonnant, avec ce jeu subtil!
C'est beau le silence, murmure ta conjugale.
Je la refais en mod speed.
Volle gas, ça veut dire!
Encore une, et je rengaine l'artillerie.
Ben non, voilà Starsky et Hutch , ameutés par un voisin peu mélomane.
Désolé, mon petit, la fête est finie, tu remballes tes jouets ou on les confisque.
Il est 20:45', fin des hostilités on entend le carillon de Notre-Dame Immaculée.
Vous allez où, nous demande Pipou, qui n'a pas eu sa dose de fureur, ni de vin blanc.
At home, peï: Ghana- Uruguay!
Lâcheurs!
jeudi 1 juillet 2010
Bend it! au café Kafka à Bruxelles, le 30 juin 2010
30 juin: les cahiers au feu et le prof au milieu..., c'est de Kafka cette maxime?
En ce jour tropical, Franz a invité, comme tous les derniers mercredis du mois, le combo Bend it! pour égayer sa fin de soirée.
Le set est prévu à 21h30'.
Maes et Maes et encore une pour oublier le quart d'heure académique, voilà Bend it!
Non, c'est pas Daniel Cohn, ni le titre de Dave Dee, Dozy, Beaky, Mick & Tich , et ils ne vont pas nous la jouer like Beckham non plus( quoi que ce soit presque une équipe au complet qui se présentera sur le terrain, sont 10... un exclu avant le kick off, c'est rare!)
Faut aller fouiner du côté des sixties et de ses dance crazes: le Alley Oop, le Boogaloo, le Choo Choo, le Hippy Hippy Shake, le Madison ou Locomotion, le Jerk, le Limbo et, bien sûr, le Twist ...
Bend it! Step forward on to the left foot, at the same time bend the knees and lower the left shoulder et bouge tes fesses...
On va suer, ce soir!
5 cuivres:Rik Staelens: sax alto et soprano -Mathieu Moureau: sax baryton-Sylvie Delplanque: trombone-Iouri Godiscal: trompette-Luc Jacqmin: sax ténor- à la batterie:Ossain El Arrasi- un claviériste: Raphaël Dodemont- Lorenzo Marotta : guitare électrique et chant-
Daniel Vincke( vu avec Dany Sand aux Soirées Cerises) : basse électrique et chant et la plus dingue, la romaine, Elisabetta Spada au chant, percus et guitare acoustique, un boute-en-train doté d'une voix canon.
Un instrumental soul, juteux et épicé( 'The Garden of Sampson') comme amuse-bouche, pendant que la donna enfile sa tenue de scène au vestiaire.
Les clients abandonnent les tables en terrasse et viennent se coller à la scène, le Kafka transformé en bain turc.
Daniel aux vocals pour le classique de Rufus Thomas 'Walking the Dog', arrivée de la Signora in rosso qui embraye, ce clebs est si nerveux qu'il faut être deux pour tenir la laisse.
Un clin d'oeil à la World Cup, on vous fait l'intro et l' outro fanfare de l'ex-RWDM.
Du rhythm 'n blues aux couleurs Ray Charles: 'Mary Ann', ..oh baby, can I take you home tonight?... sacré dragueur!
Du bluesy rock aux cuivres suintants 'Three hundred pounds of joy '
..three hundred pounds of heavenly joy ..
tu l'as dit
...this is it this is it
look what you did..
Fabuleux comme les Blues Brothers.
On poursuit dans la veine R'n'B qui tue ' This Little Girl'.
On déterre un gospel funky: ' I've got a feeling' (somebody's trying to steal my man) de Big Maybelle.
Un petit tour à la Nouvelle Orléans? 'Big Chief' .
Avec les cinq cuivres, ça pompe allègrement, chef!
Une touche latino: 'That Mellow Saxophone' , un mambo ardent que tu retrouves au répertoire de Brian Setzer.
On continue sur la lancée avec un swing d'enfer 'Boogie Man' : gros solo de guitare, basse funky, cuivres balèze, piano en feu et Elisabetta, la tigresse, qui trépigne en vidant ses tripes.
Chaud, chaud... cette bande de crapules a décidé de nous tuer en nous balançant du James Brown, comme en 1964, la bombe ' Out of Sight'.
Time to rest for ten minutes, le bar pris d'assaut!
Set 2
Pour faciliter la digestion, le slow purulent de Smokey Robinson: 'Tracks of my tears'.
La balance laisse à désirer, dommage, car la voix frémissante du Palazzo Spada caresse ton âme.
Bend it! ne peut cacher son admiration pour les Dap Kings et Sharon Jones: le poisseux ' Let them knock'.
Un couple n'y tient plus, pousse les tables et entame un slow impudent.
Un Beatles moins connu (de George Harrison) en version funky: 'Savoy Truffle', déjà repris par Ella Fitzgerald.
Faut pas se fier aux apparences, nous dit Bo Diddley: ' You can't judge a book by its cover' !
Purée: 'Mashed Potatoes', un old time favorite qui n'a pas pris une ride.
Willie Dixon 'The Seventh Son' , le Chicago Blues virant soul.
Pour faire rire la galerie et s'assurer les bonnes grâces du Vatican, quelques notes de Soeur Sourire 'Dominique', qui nique, et puis une version destroy de 'Laisse tomber les filles', avant de déterrer Lee Hazlewood, écrivant pour Nancy Sinatra 'These boots are made for walking'.
Piste envahie:... are you ready boots? Start dancing...
Décidement le godfather of soul a la cote ce soir: 'Please ,Please, Please', suintant à souhait.
Sharon Jones, bis: 'One hundred days, one hundred nights' , le renouveau de la soul avec l'esprit Stax et Motown.
Pour nous rendre fous: 'Do you love me?', 1962, The Contours
... I can mash-potatoe
And I can do the twist , hey baby, aimes-tu ma façon de guincher et est ce que tu m'aimes...?
Watch me now... on la regarde dans son numéro d'aguicheuse.
Un petit tour (pieds nus) sur la piste improvisée, un hipshaking sensuel et des cris de Sioux, repris en choeur par les twisteurs.
Oublie la froide technologie pour retrouver le dirty dancing des sixties.
'Dr Bones' ( aah, Star Trek) , un swing excité, va mettre un terme à la séance de gymnastique collective!
Comme vous êtes chauds et debout, on vous joue pas le truc coulisses/ retour/encore et on attaque les bis at once!
Look at me, suis la réincarnation d'Elvis, même si je préférais Harry Belafonte.
Où est le shrink, elle débloque cette poulette...Un 'Jailhouse Rock' bien Sing Sing.
Euphorie existentialiste chez Kafka, qui exige un second bis.
C'est l'annif d'Armand, lance une gamine!
On lui dédie une version Métamorphose du 'Happy Birthday' de Stevie Wonder, qui ne voit pas grand chose. Mais, Little Stevie n'est pas sourd, c'est honteux de lui faire subir un traitement pareil.
Le vrai second bis: un sauvage 'Twist it' (shake your feather baby) pour faire exploser la baraque.
Les cuivres transformés en marching band et Elisabetta en spicy go go girl.
Bend it! remet le couvert fin juillet!
En ce jour tropical, Franz a invité, comme tous les derniers mercredis du mois, le combo Bend it! pour égayer sa fin de soirée.
Le set est prévu à 21h30'.
Maes et Maes et encore une pour oublier le quart d'heure académique, voilà Bend it!
Non, c'est pas Daniel Cohn, ni le titre de Dave Dee, Dozy, Beaky, Mick & Tich , et ils ne vont pas nous la jouer like Beckham non plus( quoi que ce soit presque une équipe au complet qui se présentera sur le terrain, sont 10... un exclu avant le kick off, c'est rare!)
Faut aller fouiner du côté des sixties et de ses dance crazes: le Alley Oop, le Boogaloo, le Choo Choo, le Hippy Hippy Shake, le Madison ou Locomotion, le Jerk, le Limbo et, bien sûr, le Twist ...
Bend it! Step forward on to the left foot, at the same time bend the knees and lower the left shoulder et bouge tes fesses...
On va suer, ce soir!
5 cuivres:Rik Staelens: sax alto et soprano -Mathieu Moureau: sax baryton-Sylvie Delplanque: trombone-Iouri Godiscal: trompette-Luc Jacqmin: sax ténor- à la batterie:Ossain El Arrasi- un claviériste: Raphaël Dodemont- Lorenzo Marotta : guitare électrique et chant-
Daniel Vincke( vu avec Dany Sand aux Soirées Cerises) : basse électrique et chant et la plus dingue, la romaine, Elisabetta Spada au chant, percus et guitare acoustique, un boute-en-train doté d'une voix canon.
Un instrumental soul, juteux et épicé( 'The Garden of Sampson') comme amuse-bouche, pendant que la donna enfile sa tenue de scène au vestiaire.
Les clients abandonnent les tables en terrasse et viennent se coller à la scène, le Kafka transformé en bain turc.
Daniel aux vocals pour le classique de Rufus Thomas 'Walking the Dog', arrivée de la Signora in rosso qui embraye, ce clebs est si nerveux qu'il faut être deux pour tenir la laisse.
Un clin d'oeil à la World Cup, on vous fait l'intro et l' outro fanfare de l'ex-RWDM.
Du rhythm 'n blues aux couleurs Ray Charles: 'Mary Ann', ..oh baby, can I take you home tonight?... sacré dragueur!
Du bluesy rock aux cuivres suintants 'Three hundred pounds of joy '
..three hundred pounds of heavenly joy ..
tu l'as dit
...this is it this is it
look what you did..
Fabuleux comme les Blues Brothers.
On poursuit dans la veine R'n'B qui tue ' This Little Girl'.
On déterre un gospel funky: ' I've got a feeling' (somebody's trying to steal my man) de Big Maybelle.
Un petit tour à la Nouvelle Orléans? 'Big Chief' .
Avec les cinq cuivres, ça pompe allègrement, chef!
Une touche latino: 'That Mellow Saxophone' , un mambo ardent que tu retrouves au répertoire de Brian Setzer.
On continue sur la lancée avec un swing d'enfer 'Boogie Man' : gros solo de guitare, basse funky, cuivres balèze, piano en feu et Elisabetta, la tigresse, qui trépigne en vidant ses tripes.
Chaud, chaud... cette bande de crapules a décidé de nous tuer en nous balançant du James Brown, comme en 1964, la bombe ' Out of Sight'.
Time to rest for ten minutes, le bar pris d'assaut!
Set 2
Pour faciliter la digestion, le slow purulent de Smokey Robinson: 'Tracks of my tears'.
La balance laisse à désirer, dommage, car la voix frémissante du Palazzo Spada caresse ton âme.
Bend it! ne peut cacher son admiration pour les Dap Kings et Sharon Jones: le poisseux ' Let them knock'.
Un couple n'y tient plus, pousse les tables et entame un slow impudent.
Un Beatles moins connu (de George Harrison) en version funky: 'Savoy Truffle', déjà repris par Ella Fitzgerald.
Faut pas se fier aux apparences, nous dit Bo Diddley: ' You can't judge a book by its cover' !
Purée: 'Mashed Potatoes', un old time favorite qui n'a pas pris une ride.
Willie Dixon 'The Seventh Son' , le Chicago Blues virant soul.
Pour faire rire la galerie et s'assurer les bonnes grâces du Vatican, quelques notes de Soeur Sourire 'Dominique', qui nique, et puis une version destroy de 'Laisse tomber les filles', avant de déterrer Lee Hazlewood, écrivant pour Nancy Sinatra 'These boots are made for walking'.
Piste envahie:... are you ready boots? Start dancing...
Décidement le godfather of soul a la cote ce soir: 'Please ,Please, Please', suintant à souhait.
Sharon Jones, bis: 'One hundred days, one hundred nights' , le renouveau de la soul avec l'esprit Stax et Motown.
Pour nous rendre fous: 'Do you love me?', 1962, The Contours
... I can mash-potatoe
And I can do the twist , hey baby, aimes-tu ma façon de guincher et est ce que tu m'aimes...?
Watch me now... on la regarde dans son numéro d'aguicheuse.
Un petit tour (pieds nus) sur la piste improvisée, un hipshaking sensuel et des cris de Sioux, repris en choeur par les twisteurs.
Oublie la froide technologie pour retrouver le dirty dancing des sixties.
'Dr Bones' ( aah, Star Trek) , un swing excité, va mettre un terme à la séance de gymnastique collective!
Comme vous êtes chauds et debout, on vous joue pas le truc coulisses/ retour/encore et on attaque les bis at once!
Look at me, suis la réincarnation d'Elvis, même si je préférais Harry Belafonte.
Où est le shrink, elle débloque cette poulette...Un 'Jailhouse Rock' bien Sing Sing.
Euphorie existentialiste chez Kafka, qui exige un second bis.
C'est l'annif d'Armand, lance une gamine!
On lui dédie une version Métamorphose du 'Happy Birthday' de Stevie Wonder, qui ne voit pas grand chose. Mais, Little Stevie n'est pas sourd, c'est honteux de lui faire subir un traitement pareil.
Le vrai second bis: un sauvage 'Twist it' (shake your feather baby) pour faire exploser la baraque.
Les cuivres transformés en marching band et Elisabetta en spicy go go girl.
Bend it! remet le couvert fin juillet!
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