Fred a les boules, à 20h Luna, la ravissante préposée à la billetterie a vu défiler une dizaine de citoyens, prêts à débourser un petit billet pour assister à la Soirée Cerise 198: Diez et Hey Yeah!
20h25, une cloche malade t'invite à prendre place dans l'hémicycle .
Diez.
Ein Deutsche Stadt? Le nombre de chicos y hombres présents ce soir?
Non, un sympathique trio venu de nos belles provinces wallonnes.
Maxime Ratz s'ébat derrière des toms, charlestons, cymbales et grosse caisse. Fabio Collura se colle à la basse. Gianni Galli chante comme un coq et joue (plutôt bien, grazie...) de l'acoustique et de l'électrique.
Gianni c'est le goléador exubérant(style Ronaldo, pas Wayne Rooney, le roquet), le chouchou des madames.
Une intro hispanisante, de l'acoustic pop méditerranéen et un phrasé Puggy: ' Are you gonna come' demande-t-il à tous les absents.Joli!
'Old Friends' vise les charts, c'est bien ficelé, radio- en kindvriendelijk. Les jeunes filles en fleur, style David Hamilton, vont adorer cette pop Robbie Williams aux accents latins.
Un petit flamenco Cervantes, mon cher Don Quijote? 'In my head', une cabeza bilingue plus proche d'Enrique Iglesias ou Ricky Martin que de Rammstein.
'What Price'. Une assise funky, une basse ronflante, ça pulse sec.
'Reality Life'.La via Gallia Belgica est libre, le moteur diesel en pilotage automatique, les paysages sont paisibles...Pas de képi à l'horizon, une petite pointe à 150... ouais, chouette caisse!
Une reprise,version Janis Joplin de 'Summertime' ( G.Gershwin). Gianni nous sort le grand jeu avec sa jazzy Gibson. Le Big Brother et sa Holding Company en action, cheap thrills!
Retour à l'acoustique:'I never seen it before' calibré pop.
Un nouveau titre qu'on appellera 'Chanson à Max', en attendant. Effets vocaux dramatiques à la Richard Ashcroft.
Voilà notre dernière, la dixième.. Suis pourtant pas bourré(normal, Yves est absent), en ai compté neuf, Monsieur Galli. Anyway, Diez envoie 'Dream of the End' avec une intro Led Zep à l'acoustique. Un bon petit rock, sautillant avec lignes de guitare lyriques et bonds de wallaby sous amphétamines.
Sympa Diez, ils assurent sans avoir la grosse tête !
21h40' Hey Yeah!
Le coin s'est rempli, les potes d'Hey Yeah! sont arrivés, sans se presser, sans cheval et sans chapeau. L'ambiance est montée d'un cran, pour virer cirque estudiantin.
T'avais vu les yé- yé l'an passé et tu sais que la flûte sera, rapidos, transformée en garage.
Prévisions météo, pour une fois, exactes!
'Everyone on a Friday' on est dimanche, bonsoir on est Hey Yeah! Un rock de 118 secondes, chauffé à blanc et bien carré.
Le trio McPisca (vocals, gratte) - Bastian 'Balooh' Edwards (drums) et Arnaud Luyckfasseel (bass) est toujours dans les Pages Jaunes au rayon déménageurs.
'Wednesday' ça sent les Kooks avec une pointe super gazon, la tondeuse gueule Yeah Yeah Yeah , l'écho derrière-moi fait pareil.
'Waiting' the Mods are in town, garez les pucelles.
Apparition d'un second guitariste, un pas d'ici:Romain Maxwell. Ouais, bien, c'est le max!
'Ladies Right' les vannes fusent chez Wolfgang, tu te croirais à un cortège à la Saint-V.Le trio devenu quartette nous la joue rengaine stade de foot (cf. Kaiser Chiefs).
La basse:boum boum boum.. Balooh: boom boom boom ..guitares: tsoin tsoin tsoin... radio, live transmission Listen to the silence, let it ring on... Joy Division!... dance, dance, dance ,dance, dance...les poteaux ont la bougeotte, un petit pogo, Amadeus?
Un intello de gauche: 'Balooh à poil !', le band attaque 'One of us had to go' suivi d'une chanson triste...another empty glass...'This is past that was', Romain ajoutant de juteux licks au son jovial des copains.
Belle fougue juvénile.
On vous fait deux autres covers ' She don't use jelly' des Flaming Lips et 'First of the gang to die' de Morrissey. Et, tu te rends compte que le timbre de McPisca est voisin de celui du Mozz.Il n'a plus qu'à s'acheter un costard trois pièces, une fine chemise rayée et une cravate végétarienne.
Et un peigne, gueule un zatlap à mes côtés.
Brillantes reprises!
A new song, sans titre, plus élaborée, ça promet!
'Imagine' joli doublé vocal Arnaud/McPisca.
Pour finir avec 'High as a kite': tout le monde debout, la flûte transformée en dancefloor.
Un titre angry young men,un volcan en fusion!
40' de rock'n roll et de fun!
Allez,Balooh, remets tes lentilles et viens boire un coup... Non, gueule la bande, on veut un bis!
On n'a plus de chansons, les amis... Joue 'Frère Jacques' alors!
Le Mac seul en piste, avec sa gratte, pour calmer la meute.
Les Libertines 'Can't stand me now', repris en choeur par toutes les facultés: médecine, sociologie, criminologie, oenologie, brassicologie et fumisterie transcendantale.
...I'll take you anywhere you wanna go...
Ok , on va au bar!
lundi 8 février 2010
dimanche 7 février 2010
Grand Archives - S au Witloof Bar du Botanique à Bruxelles, le 06 février 2010
19:45 rue Royale, un van devant le bota, les groupes viennent d'arriver( un ferry raté après un concert à Londres).Pas d'accès au Witloof, c'est gratiné! Tu peux patienter dans les couloirs dessinés par Tilman- François Suys, sans avoir la possibilité de t'humecter le gosier.Comme d'hab., le manque de communication maison est délirant.On frappe qui?
A 20:35' ouverture des portes.
20h40' :S!
S? Superman? Un crochet de boucher? La taille du bikini de ta petite soeur?
T'as rien imaginé d'autre?
S= Jenn Ghetto + une copine!
SS: alors?
Tu fatigues, gars!
Jenn Ghetto faisait partie de Carissa's Wierd, un indie band de Seattle.
5/6 albums. Parmi les membres de ce combo, tu relèves Matt Brooke, ex- Band of Horses et actuel Grand Archives. Tu vois la filiation.
Jennifer Lauren Ghetto a sorti deux plaques sous le pseudo 'S' :'Sadstyle' et 'Puking and Crying'.
Et la copine? En tournée c'est Agatha Alice Wilder,mignonne, timide et douée guitariste officiant chez Diamond Cut Diamond.
Deux jolies filles, deux guitares: du lo-fi folk expérimental.
On peut commencer? Yes, répond le zique à la table.
OK, mais tu peux annihiler la musique bruit de fond qui sort des enceintes? Oh, sorry!
'Wait' Minimaliste, fragile, attachant!
'Not a problem' il y en a un petit, pourtant: voix pas assez mise en évidence, lyrics inaudibles.
Un détail! Chouette indie rock.
'Away around this' la Audrey Hepburn look-alike captive et émeut.
'You Decide' d'accord, pour moi un petit rock ciselé!
'This is love' intro sombre et doublé de guitares nerveux.
'Reach for the sky' tendance slowcore.
A song I didn't write:'Dress you up' de Madonna. Version lo-fi étonnante...gonna dress you up in my love All over your body All over your body...vais finir par aimer la Ciccone!
Au Witloof c'est normal!
L'intimiste 'Save you' met fin à ce set touchant.
Grand Archives
Un fer de lance de chez Sub Pop.
Cinq chemises de cowboy, barbues pour la majorité, pratiquant l'alt.country/indie rock/indie folk /americana/slowcore... cher aux Fleet Foxes, Long Winters, Dodos, Bon Iver, Iron & Wine, Grizzly Bear... et bien sûr Band of Horse, ex-band de Matt Brooke.
Le myspace mentionne quatre noms. Matt: guitars, ukulele, vocals -Curtis Hall aux drums et vocals (The Jeunes, the Sophies, the New Candidates...) -Jeff Montaño(the New Mexicans): bass, vocals -Thomas Wright (the Can't See) guitares, vocals.Il y a un cinquième larron, échappé des Band of Horses, aux guitares (encore) et melodica.
Sorry to be so late we're not very good at our jobs... Si tu crois que nos politicians valent mieux, viens vivre ici!
'Topsy's Revenge' sur 'Keep in mind Frankenstein'.
Le ton est donné, belle mélopée aux superbes harmonies vocales, un ukulele charmant et de gentilles guitares. Ils connaissent les Byrds, CSN&Y, les Beach Boys et les Moody Blues, for sure.
'Miniature Birds' joyeux country rock, digne de Roger McGuinn.
Nouvelle douceur harmonieuse 'Witchy Park/Tomorrow Will' ,un régal.
'Silver among the gold' aux envolées de guitares grands espaces non pollués,accentués par des vocaux à la fois dorés et argentés.
Avec l'aide précieuse de Jenn aux vocals 'Swan Matches' sentant le Neil Young à plein nez.
'Sleepdriving' volatil et courtois.
Un harmonica folky pour 'Left for all the strays' d'une fragilité cirrus castellanus.
Un duo Jenn/Matt, allez vous chercher une Maes, les gars: la winterballad à écouter au coin du feu 'Siren Echo Valley'.
Sont revenus avec du jus: 'Orange Juice', un psychedelic folk/rock sentant bon les sixties :Buffalo Springfield, Love, Quicksilver Messenger Service...
'Wake Up' on dormait pas! Toujours cet alt.country à 5 voix.
'Dig that Crazy Grave' maintenant, il est près de 22h?
'Torn Blue Foam Couch' céleste.
Et on termine par le pesant 'Willoughby', vachement plus énervé. Point d'orgue d'un excellent concert!
Bis
'George Kaminsky' avocat de Manhattan, spécialisé en criminal law, du folk léché.Grand Archives enchaîne, sans pause, sur un rock speedé avec guitares furieuses: 'The Crime Windows' .
On tire les rideaux sur ces fenêtres criminelles.
See you, Brussels!
On archive Grand Archives!
A 20:35' ouverture des portes.
20h40' :S!
S? Superman? Un crochet de boucher? La taille du bikini de ta petite soeur?
T'as rien imaginé d'autre?
S= Jenn Ghetto + une copine!
SS: alors?
Tu fatigues, gars!
Jenn Ghetto faisait partie de Carissa's Wierd, un indie band de Seattle.
5/6 albums. Parmi les membres de ce combo, tu relèves Matt Brooke, ex- Band of Horses et actuel Grand Archives. Tu vois la filiation.
Jennifer Lauren Ghetto a sorti deux plaques sous le pseudo 'S' :'Sadstyle' et 'Puking and Crying'.
Et la copine? En tournée c'est Agatha Alice Wilder,mignonne, timide et douée guitariste officiant chez Diamond Cut Diamond.
Deux jolies filles, deux guitares: du lo-fi folk expérimental.
On peut commencer? Yes, répond le zique à la table.
OK, mais tu peux annihiler la musique bruit de fond qui sort des enceintes? Oh, sorry!
'Wait' Minimaliste, fragile, attachant!
'Not a problem' il y en a un petit, pourtant: voix pas assez mise en évidence, lyrics inaudibles.
Un détail! Chouette indie rock.
'Away around this' la Audrey Hepburn look-alike captive et émeut.
'You Decide' d'accord, pour moi un petit rock ciselé!
'This is love' intro sombre et doublé de guitares nerveux.
'Reach for the sky' tendance slowcore.
A song I didn't write:'Dress you up' de Madonna. Version lo-fi étonnante...gonna dress you up in my love All over your body All over your body...vais finir par aimer la Ciccone!
Au Witloof c'est normal!
L'intimiste 'Save you' met fin à ce set touchant.
Grand Archives
Un fer de lance de chez Sub Pop.
Cinq chemises de cowboy, barbues pour la majorité, pratiquant l'alt.country/indie rock/indie folk /americana/slowcore... cher aux Fleet Foxes, Long Winters, Dodos, Bon Iver, Iron & Wine, Grizzly Bear... et bien sûr Band of Horse, ex-band de Matt Brooke.
Le myspace mentionne quatre noms. Matt: guitars, ukulele, vocals -Curtis Hall aux drums et vocals (The Jeunes, the Sophies, the New Candidates...) -Jeff Montaño(the New Mexicans): bass, vocals -Thomas Wright (the Can't See) guitares, vocals.Il y a un cinquième larron, échappé des Band of Horses, aux guitares (encore) et melodica.
Sorry to be so late we're not very good at our jobs... Si tu crois que nos politicians valent mieux, viens vivre ici!
'Topsy's Revenge' sur 'Keep in mind Frankenstein'.
Le ton est donné, belle mélopée aux superbes harmonies vocales, un ukulele charmant et de gentilles guitares. Ils connaissent les Byrds, CSN&Y, les Beach Boys et les Moody Blues, for sure.
'Miniature Birds' joyeux country rock, digne de Roger McGuinn.
Nouvelle douceur harmonieuse 'Witchy Park/Tomorrow Will' ,un régal.
'Silver among the gold' aux envolées de guitares grands espaces non pollués,accentués par des vocaux à la fois dorés et argentés.
Avec l'aide précieuse de Jenn aux vocals 'Swan Matches' sentant le Neil Young à plein nez.
'Sleepdriving' volatil et courtois.
Un harmonica folky pour 'Left for all the strays' d'une fragilité cirrus castellanus.
Un duo Jenn/Matt, allez vous chercher une Maes, les gars: la winterballad à écouter au coin du feu 'Siren Echo Valley'.
Sont revenus avec du jus: 'Orange Juice', un psychedelic folk/rock sentant bon les sixties :Buffalo Springfield, Love, Quicksilver Messenger Service...
'Wake Up' on dormait pas! Toujours cet alt.country à 5 voix.
'Dig that Crazy Grave' maintenant, il est près de 22h?
'Torn Blue Foam Couch' céleste.
Et on termine par le pesant 'Willoughby', vachement plus énervé. Point d'orgue d'un excellent concert!
Bis
'George Kaminsky' avocat de Manhattan, spécialisé en criminal law, du folk léché.Grand Archives enchaîne, sans pause, sur un rock speedé avec guitares furieuses: 'The Crime Windows' .
On tire les rideaux sur ces fenêtres criminelles.
See you, Brussels!
On archive Grand Archives!
samedi 6 février 2010
Buffy Sainte-Marie au club de l'Ancienne Belgique à Bruxelles, le 5 février 2010
“In North America today, there are five very highly funded, major, serious colleges of war. There’s Annapolis, there’s West Point, there’s the Army College of War, the Air Force Academy, and the Royal Military Academy in Canada”: Buffy Sainte-Marie!
Pour la pacifiste , social activist canadienne(Saskatchewan) au sang indien, rien n'a changé depuis les sixties, la Maison Blanche investit dans la guerre et, en opposition aux 5 collèges précités, il n'y a pas un seul college of peace!
Le public du club, bien rempli, est en accord parfait avec la vision du chantre des Native Americans, son discours est criant d'actualité et la madame( born in 1941) n'a rien d'un vieillard débile.
Evidemment, nous sommes 90% de survivants, rescapés de l'ère hippie, mais certains d'entre nous ont emmené leur progéniture, qui comme nous a vibré à ce concert mémorable.
Pas question d'assister à un gentil spectacle folk, d'un senior grattant sa vieille acoustique, Buffy a emmené dans ses bagages un band aborigène saignant: Gathering of Flies!
Aux drums: Michel Bruyère (Ojibwe)- à la basse:Donny Ducharme (membre du groupe Whiskey Jane Band) et aux guitares ac. ou électrique: Jesse Green (un Ojibwe, également).
Pendant plus de 90', ils vont transformer le club en rassemblement intertribal célébrant la culture et les rites indiens: un Pow Wow made in Brussels!
Le DJ a décidé de nous baigner d'emblée dans le Sacred Spirit et les artificiers iroquois s'amènent un à un, suivis de la grande prêtresse, Buffy Sainte-Marie!
'Piney Wood Hills' I'm a rambler and a rover and a wanderer...un vibrato insistant. Bye, bye Brussels, en route pour le Nord des States à la frontière du Canada.
'Cho Cho Fire' sur le dernier né 'Running for the drum' 2009. Un country rock électrique, chanté d'une voix d'animal blessé. Un cri de guerre dansant d'une efficacité redoutable. Patti Smith rencontrant Redbone: une bombe!
Buffy aux claviers pour 'Fallen Angels' de 1992 ('Coïncidence & likely stories'), titre dénonçant les power junkies: Bush et prédécesseurs.
Vous savez, Brussels, on m'a rangé dans le tiroir folk, mais moi j'écoutais Gene Vincent et mon héros c'était Scotty Moore, le guitariste du King. Voilà un rockabilly qui déménage: ' Blue Sunday'.
Avec un mouth bow 'Cripple Creek', elle psalmodie et joue de l'arc en même temps.
On refait appel à Edison, Volta et Zénobe Gramme pour ' Little Wheel Spin & Spin' , un classique de son répertoire attaquant tes tripes.
'Indian Cowboy' un petit rodéo sautillant.
A capella, le poignant 'Relocation Blues', écrit par Floyd Westerman, page sombre de l'histoire indienne.
Merci Jennifer Warnes & Joe Cocker et les producteurs de 'An Officer and a Gentleman' , grâce à vous les dollars affluent: le sensible chef- d'oeuvre 'Up where we belong'!
On revient au dernier CD avec ' No, No Keshagesh' , nouveau rock coup de poing.
Une des grosses claques de la soirée, le fabuleux 'Universal Soldier', hymne des pacifistes, sorti en 1964, lorsqu'elle voit les soldats blessés rentrant du Vietnam. Merci, Buffy, merci!
On continue dans la même veine: 'Soldier Blue', sur le soundtrack du film du même nom (1970), retraçant le massacre de Sand Creek. T'étais amoureux de Candice Bergen à l'époque!
La suivante n'était pour moi qu'une banale lovesong, mais est devenu un hit mondial, repris par Bobby Darin, Elvis, Cher, Roberta Flack, Neil Diamond, Françoise Hardy...'Until it's time for me to go'. Buffy, faut que t'arrêtes, j'ai pas de Kleenex, tu nous tues!
Elle n'écoute pas, la garce:le cri de rage 'Codine' !
'Darling don't cry' qu'elle a enregistré avec les Red Bull Singers, un singalong idéal pour pow- wow Omaha.
Next one is a song I wrote only for me, quand je me sens seule: 'Still this Love', petite sucrerie troisième âge.
'The Priests of the Golden Bull' nouvelle attaque contre le mindless greed, ceux qui ne vivent que pour power & money.
Buffy n'a rien perdu de sa terrible force évocatrice, tu les sens ces Amérindiens dans leur réserve on the nuclear frontier. Tchernobyl!
'Bury my Heart at Woundee Knee' , un rock lourd, agressif avec Jesse Green en heavy metal guitar hero.
Dedicated to all of our ancestors: 'Starwalker' encore un Indian rock remuant et belliqueux.
Buffy cloue le bec à tous nos blancs-becs du 21ème siècle s'imaginant avoir réinventé le rock, de pâles suckers, à peine sortis des jupes de maman!
Concert énorme!
Un bis
'The big ones get away', petit country rock allègre.
Bruxelles wants more et le band revient pour la douce berceuse 'Goodnight' ..So goodnight Wherever you are sleeping And I hope that if you dream You dream of me...
We did, Buffy, we did dream of you!
Pour la pacifiste , social activist canadienne(Saskatchewan) au sang indien, rien n'a changé depuis les sixties, la Maison Blanche investit dans la guerre et, en opposition aux 5 collèges précités, il n'y a pas un seul college of peace!
Le public du club, bien rempli, est en accord parfait avec la vision du chantre des Native Americans, son discours est criant d'actualité et la madame( born in 1941) n'a rien d'un vieillard débile.
Evidemment, nous sommes 90% de survivants, rescapés de l'ère hippie, mais certains d'entre nous ont emmené leur progéniture, qui comme nous a vibré à ce concert mémorable.
Pas question d'assister à un gentil spectacle folk, d'un senior grattant sa vieille acoustique, Buffy a emmené dans ses bagages un band aborigène saignant: Gathering of Flies!
Aux drums: Michel Bruyère (Ojibwe)- à la basse:Donny Ducharme (membre du groupe Whiskey Jane Band) et aux guitares ac. ou électrique: Jesse Green (un Ojibwe, également).
Pendant plus de 90', ils vont transformer le club en rassemblement intertribal célébrant la culture et les rites indiens: un Pow Wow made in Brussels!
Le DJ a décidé de nous baigner d'emblée dans le Sacred Spirit et les artificiers iroquois s'amènent un à un, suivis de la grande prêtresse, Buffy Sainte-Marie!
'Piney Wood Hills' I'm a rambler and a rover and a wanderer...un vibrato insistant. Bye, bye Brussels, en route pour le Nord des States à la frontière du Canada.
'Cho Cho Fire' sur le dernier né 'Running for the drum' 2009. Un country rock électrique, chanté d'une voix d'animal blessé. Un cri de guerre dansant d'une efficacité redoutable. Patti Smith rencontrant Redbone: une bombe!
Buffy aux claviers pour 'Fallen Angels' de 1992 ('Coïncidence & likely stories'), titre dénonçant les power junkies: Bush et prédécesseurs.
Vous savez, Brussels, on m'a rangé dans le tiroir folk, mais moi j'écoutais Gene Vincent et mon héros c'était Scotty Moore, le guitariste du King. Voilà un rockabilly qui déménage: ' Blue Sunday'.
Avec un mouth bow 'Cripple Creek', elle psalmodie et joue de l'arc en même temps.
On refait appel à Edison, Volta et Zénobe Gramme pour ' Little Wheel Spin & Spin' , un classique de son répertoire attaquant tes tripes.
'Indian Cowboy' un petit rodéo sautillant.
A capella, le poignant 'Relocation Blues', écrit par Floyd Westerman, page sombre de l'histoire indienne.
Merci Jennifer Warnes & Joe Cocker et les producteurs de 'An Officer and a Gentleman' , grâce à vous les dollars affluent: le sensible chef- d'oeuvre 'Up where we belong'!
On revient au dernier CD avec ' No, No Keshagesh' , nouveau rock coup de poing.
Une des grosses claques de la soirée, le fabuleux 'Universal Soldier', hymne des pacifistes, sorti en 1964, lorsqu'elle voit les soldats blessés rentrant du Vietnam. Merci, Buffy, merci!
On continue dans la même veine: 'Soldier Blue', sur le soundtrack du film du même nom (1970), retraçant le massacre de Sand Creek. T'étais amoureux de Candice Bergen à l'époque!
La suivante n'était pour moi qu'une banale lovesong, mais est devenu un hit mondial, repris par Bobby Darin, Elvis, Cher, Roberta Flack, Neil Diamond, Françoise Hardy...'Until it's time for me to go'. Buffy, faut que t'arrêtes, j'ai pas de Kleenex, tu nous tues!
Elle n'écoute pas, la garce:le cri de rage 'Codine' !
'Darling don't cry' qu'elle a enregistré avec les Red Bull Singers, un singalong idéal pour pow- wow Omaha.
Next one is a song I wrote only for me, quand je me sens seule: 'Still this Love', petite sucrerie troisième âge.
'The Priests of the Golden Bull' nouvelle attaque contre le mindless greed, ceux qui ne vivent que pour power & money.
Buffy n'a rien perdu de sa terrible force évocatrice, tu les sens ces Amérindiens dans leur réserve on the nuclear frontier. Tchernobyl!
'Bury my Heart at Woundee Knee' , un rock lourd, agressif avec Jesse Green en heavy metal guitar hero.
Dedicated to all of our ancestors: 'Starwalker' encore un Indian rock remuant et belliqueux.
Buffy cloue le bec à tous nos blancs-becs du 21ème siècle s'imaginant avoir réinventé le rock, de pâles suckers, à peine sortis des jupes de maman!
Concert énorme!
Un bis
'The big ones get away', petit country rock allègre.
Bruxelles wants more et le band revient pour la douce berceuse 'Goodnight' ..So goodnight Wherever you are sleeping And I hope that if you dream You dream of me...
We did, Buffy, we did dream of you!
Fanny Bériaux à la Rotonde du Botanique à Bruxelles, le 05 février 2010
Puisque t'es sur place et que t'as pas d'obligation esclavagiste, ni ménagère, pourquoi ne pas assister au showcase de Fanny Bériaux, la nouvelle sensation jazz made in België francophone.
Tu la ratas au Marni et au Music Village, merci Entre Vues 2010 de nous donner l'occasion d'enfin embrasser Fanny, dirait Marius.
Fanny Bériaux vient de sortir un album, couvert de verts lauriers: 'Blow up my world' et sur scène, à l'heure de la sieste, elle est accompagnée par Boris Schmidt à la contrebasse, je sais que t'as déjà entendu ce nom:Natacha Wuyts, Pascal Mohy, Pierre de Surgères...., ce luxembourgeois est de l'espèce requin vorace- Manu Bonetti aux guitares (Natacha Wuyts, Nat Swings Cool, Kasa di Mansa...) et aux drums, Jérôme Baudart (Rue des Pêcheries, Brussels Little Big Band...), des mecs qui connaissent le jeu de boules et ses subtilités.
Un joyeux Pierrot cultivé vient nous présenter la madame: un hybride Sainte Blandine/Marianne Faithfull, Mesdames, Messieurs: Bériaux Fanny!
Une contrebasse solitaire en piste, une guitare Wes Montgomery rejoint le Schmidt, un batteur Yamaha sort de sa boîte: un jazz around midnight, il est 14h10'.
Une voix en coulisse. Quel registre, mes amis, bienvenue Fanny: 'My eyes are green'. Difficile à dire avec cet éclairage tamisé, mais son timbre n'est pas green, il est à maturité: chaud, appétissant. Un vocal jazz digne des plus grandes:Cassandra Wilson, Ella Fitzgerald, Madeleine Peyroux... A noter également, toutes les compos (sauf une) proposées lors de cet afternoon gig sont de la plume de F B/Frankowski.
'Crowded Bar' comme la Rotonde, un groovy jazz, ornementé d'un élégant solo de maître Bonetti. Les boys décorent le phrasé sensuel de la belle de backings stylés.
'I'll rob a bank' à la mode à Bruxelles, ces derniers jours. Turtelboom enregistre.
Un solo toile d'araignée de Boris entame ce blues noir, profond, hypnotique... Quelques touches de wah wah, et le blues vire soulful sexy groove.
Jérôme, tu t'en vas? Boris derrière les caisses, caressant les toms, secouant un shaker...Oh, c'est quoi ce cornet sensuel derrière un écran blanc, c'est ce coquin de beau dard: 'Cézanne', une ballade romantique fauve, superbe et languissante.
Spoken word, contexte: nous sommes en Australie il pleut... pas besoin de se taper les antipodes, maske, il pleut tout le temps ici... 'Uluru', une slide irrésistible sur vocalises aborigènes.
Sting rencontrant Diana Krall (pas content, Elvis Costello)!
Splendide morceau!
'Quand je serai vieille' une reprise du groupe Les Elles...quand je serai vieille je serai très belle et j'aurai plein d'amants...Madame Onkelinx compte en faire son programme électoral!
Du Frenchie jazz à la Serge Reggiani.
La dernière, une rêverie crépusculaire bilingue, proche du travail de Pascal Charpentier: 'In my bed'. La ballade braquant vers le swing pour terminer en rock agité.
Performance plus que convaincante, une future grande du jazz, Miss Fanny Bériaux!
Tu la ratas au Marni et au Music Village, merci Entre Vues 2010 de nous donner l'occasion d'enfin embrasser Fanny, dirait Marius.
Fanny Bériaux vient de sortir un album, couvert de verts lauriers: 'Blow up my world' et sur scène, à l'heure de la sieste, elle est accompagnée par Boris Schmidt à la contrebasse, je sais que t'as déjà entendu ce nom:Natacha Wuyts, Pascal Mohy, Pierre de Surgères...., ce luxembourgeois est de l'espèce requin vorace- Manu Bonetti aux guitares (Natacha Wuyts, Nat Swings Cool, Kasa di Mansa...) et aux drums, Jérôme Baudart (Rue des Pêcheries, Brussels Little Big Band...), des mecs qui connaissent le jeu de boules et ses subtilités.
Un joyeux Pierrot cultivé vient nous présenter la madame: un hybride Sainte Blandine/Marianne Faithfull, Mesdames, Messieurs: Bériaux Fanny!
Une contrebasse solitaire en piste, une guitare Wes Montgomery rejoint le Schmidt, un batteur Yamaha sort de sa boîte: un jazz around midnight, il est 14h10'.
Une voix en coulisse. Quel registre, mes amis, bienvenue Fanny: 'My eyes are green'. Difficile à dire avec cet éclairage tamisé, mais son timbre n'est pas green, il est à maturité: chaud, appétissant. Un vocal jazz digne des plus grandes:Cassandra Wilson, Ella Fitzgerald, Madeleine Peyroux... A noter également, toutes les compos (sauf une) proposées lors de cet afternoon gig sont de la plume de F B/Frankowski.
'Crowded Bar' comme la Rotonde, un groovy jazz, ornementé d'un élégant solo de maître Bonetti. Les boys décorent le phrasé sensuel de la belle de backings stylés.
'I'll rob a bank' à la mode à Bruxelles, ces derniers jours. Turtelboom enregistre.
Un solo toile d'araignée de Boris entame ce blues noir, profond, hypnotique... Quelques touches de wah wah, et le blues vire soulful sexy groove.
Jérôme, tu t'en vas? Boris derrière les caisses, caressant les toms, secouant un shaker...Oh, c'est quoi ce cornet sensuel derrière un écran blanc, c'est ce coquin de beau dard: 'Cézanne', une ballade romantique fauve, superbe et languissante.
Spoken word, contexte: nous sommes en Australie il pleut... pas besoin de se taper les antipodes, maske, il pleut tout le temps ici... 'Uluru', une slide irrésistible sur vocalises aborigènes.
Sting rencontrant Diana Krall (pas content, Elvis Costello)!
Splendide morceau!
'Quand je serai vieille' une reprise du groupe Les Elles...quand je serai vieille je serai très belle et j'aurai plein d'amants...Madame Onkelinx compte en faire son programme électoral!
Du Frenchie jazz à la Serge Reggiani.
La dernière, une rêverie crépusculaire bilingue, proche du travail de Pascal Charpentier: 'In my bed'. La ballade braquant vers le swing pour terminer en rock agité.
Performance plus que convaincante, une future grande du jazz, Miss Fanny Bériaux!
vendredi 5 février 2010
Jules & Jo et Elina Valse au Witloof Bar du Botanique à Bruxelles,le 05 février 2010
Dans le cadre des journées Entre Vues 2010 ( du 1 au 5 février, au botanique), événement annuel consacré aux arts de la scène (théâtre, danse, chanson, jazz, pop/rock, cirque, pole dancing et autres revues Chippendales...), tu es invité à assister au showcase d' Elina Valse.
En principe ces festivités sont destinées aux pros: Coquatrix, Schueremans, Paul 'Boogie Boy' Ambach et autres requins édentés du chaud- bise ou, journalistes en possession du passe-droit adéquat, mais bon nombre de sangsues s'auto-invitent à ces spectacles et viennent écluser le pinard gracieusement offert par la Communauté Française, en sachant que George Dumortier ne pourra plus mettre les sommes dépensées sur la note de frais, déductible de ses contributions.
Jules & Jo
Duo, inspiré par le roman d'Henri-Pierre Roché, mis en images par François Truffaut avec l'inégalable Jeanne Moreau?
Le Jules, le mec, c'est Matthias Billard, au corps malingre, au verbe haut et à l'accordéon flon-flon de bal ancestral.
Jo, c'est Julie Legait, toujours sur le qui-vive: acoustique, tam tam, percussions, mélodica, flûte, charango et voix.
Jules & Jo, c'est des comiques burlesques, héritiers de Molière ou Rabelais, mais aussi de Jacques Tati ou Roberto Begnini.
'La dédicace': du music-hall loufoque, voyant Jules seul en piste pour une présentation de sa famille Deschiens, avec tous les stéréotypes du genre.
'Une simple vie' en duo vocal farces et attrapes. J & J ont déjà eu l'honneur de fouler la scène des Trois Baudets (du côté de la Seine): logique, les Titis aiment le genre Caf'Conc' ubuesque.
'Mes aïeux' une photo sépia, poussiéreuse, retrouvée au grenier. Grand-père militaire, grand-mère sans étiquette....L'amour petit-bourgeois d'avant la Grande Guerre.
'Mon coeur et moi': hommage à Guy Cornu, nous narre Julos.
Cornu, un chef de gare? Non, madame, un théoricien de la chanson, un savant, spécialiste de la cavité épiglottique.
Imagine Bobby Lapointe accompagné par Régine vocalisant en haletant, n'ai pas dit allaitant, ivrogne, pour une opérette oreillette et ventricule.
' Boum' (quand notre caddie fait boum). Il ne s'agit pas de golf, mon cher Charles, mais bien du chariot utilisé au supermarché pour y ranger victuailles et autres produits consommables. Un djembé sauvage pour faire sauter le Carrefour du coin et retrouver, gisant pêle-mêle: slips, bidoche, boîtes de Friskies ou flacons de détergent, sous des gravats fumants... Pire que le siège de Sarajevo, mené par le sinistre Milosevic.
On quitte l'Intermarché pour l'étal de la poissonnière au marché dominical de Dieppe, ou celui de la fromagère de Brie-Comte-Robert.Un récit érotique, plein de propositions lubriques et salaces, même l'aubergine appelée en renfort aura droit à quelques avances indécentes!
Jules & Jo à consommer frais et à volonté!
Elina Valse
Voix, textes, pas de danses: Aline Salvé.
Guitares, arrangements, compositions: Eric Dory.
Aline est comédienne, prof de danse, chorégraphe et chanteuse ayant foulé quelques podiums francophones: la Soupape, les Francofolies, l'Atelier 210, l'Espace Delvaux...
Eric fait partie du Claude Zac Ensemble, plus Zappa que Brassens, il accompagne Marie Warnant ou Karin Clercq...
A deux ils font valser Elina sur fond de chansons à texte combinant lyrisme, ironie et mordant.
'Prince Cesse' pour tous les princes pas très charmants. ...Cesse de baratiner, Prince, passe aux actes...légèrement nymphomane, la madame.
'L'île Whisky', Eric a troqué l'acoustique pour l'électricité et les loops. Rythmes créoles colorés pour une rêverie antillaise. Ah, revoir la Martinique et goûter à sa biguine en avalant un rhum ambré.
Sensuelle, Aline, transformée en métisse exotique a décidé de nous ensorceler par une démonstration de calypso virant zumba bouffe calories.
'Sur mes aiguilles' un flamenco basé sur le 'Spanish Caravan' des Doors, emprunté à 'Asturias 'd'Isaac Albéniz.
Un timbre proche de celui de Dani Klein (Vaya con Dios) ou de Patricia Kaas, quand celle-ci n'en fait pas des tonnes.
Aline El Cordobes se la joue femme fatale: bas résilles, talons aiguilles.... les hidalgos salivent.
Olé!
'La Dame' .... j'ai la fièvre du Mali Je vois la vie en Dali ... Rimbaud en Afrique!
Aline croisant Toto des frères Porcaro. Son Africa, en tout cas, est plus crédible que la mélasse de Rose Laurens.
La dernière de ce mini-concert: un rock rage de dents: 'Corps Virtuel' ... jouer au chat (tu prononces tchatte) et à la souris avec toi .... Amours Facebook!
Efficace et sexy comme du Niagara!
Excellent déjeuner musical, épicé mais digeste, au bota!
En principe ces festivités sont destinées aux pros: Coquatrix, Schueremans, Paul 'Boogie Boy' Ambach et autres requins édentés du chaud- bise ou, journalistes en possession du passe-droit adéquat, mais bon nombre de sangsues s'auto-invitent à ces spectacles et viennent écluser le pinard gracieusement offert par la Communauté Française, en sachant que George Dumortier ne pourra plus mettre les sommes dépensées sur la note de frais, déductible de ses contributions.
Jules & Jo
Duo, inspiré par le roman d'Henri-Pierre Roché, mis en images par François Truffaut avec l'inégalable Jeanne Moreau?
Le Jules, le mec, c'est Matthias Billard, au corps malingre, au verbe haut et à l'accordéon flon-flon de bal ancestral.
Jo, c'est Julie Legait, toujours sur le qui-vive: acoustique, tam tam, percussions, mélodica, flûte, charango et voix.
Jules & Jo, c'est des comiques burlesques, héritiers de Molière ou Rabelais, mais aussi de Jacques Tati ou Roberto Begnini.
'La dédicace': du music-hall loufoque, voyant Jules seul en piste pour une présentation de sa famille Deschiens, avec tous les stéréotypes du genre.
'Une simple vie' en duo vocal farces et attrapes. J & J ont déjà eu l'honneur de fouler la scène des Trois Baudets (du côté de la Seine): logique, les Titis aiment le genre Caf'Conc' ubuesque.
'Mes aïeux' une photo sépia, poussiéreuse, retrouvée au grenier. Grand-père militaire, grand-mère sans étiquette....L'amour petit-bourgeois d'avant la Grande Guerre.
'Mon coeur et moi': hommage à Guy Cornu, nous narre Julos.
Cornu, un chef de gare? Non, madame, un théoricien de la chanson, un savant, spécialiste de la cavité épiglottique.
Imagine Bobby Lapointe accompagné par Régine vocalisant en haletant, n'ai pas dit allaitant, ivrogne, pour une opérette oreillette et ventricule.
' Boum' (quand notre caddie fait boum). Il ne s'agit pas de golf, mon cher Charles, mais bien du chariot utilisé au supermarché pour y ranger victuailles et autres produits consommables. Un djembé sauvage pour faire sauter le Carrefour du coin et retrouver, gisant pêle-mêle: slips, bidoche, boîtes de Friskies ou flacons de détergent, sous des gravats fumants... Pire que le siège de Sarajevo, mené par le sinistre Milosevic.
On quitte l'Intermarché pour l'étal de la poissonnière au marché dominical de Dieppe, ou celui de la fromagère de Brie-Comte-Robert.Un récit érotique, plein de propositions lubriques et salaces, même l'aubergine appelée en renfort aura droit à quelques avances indécentes!
Jules & Jo à consommer frais et à volonté!
Elina Valse
Voix, textes, pas de danses: Aline Salvé.
Guitares, arrangements, compositions: Eric Dory.
Aline est comédienne, prof de danse, chorégraphe et chanteuse ayant foulé quelques podiums francophones: la Soupape, les Francofolies, l'Atelier 210, l'Espace Delvaux...
Eric fait partie du Claude Zac Ensemble, plus Zappa que Brassens, il accompagne Marie Warnant ou Karin Clercq...
A deux ils font valser Elina sur fond de chansons à texte combinant lyrisme, ironie et mordant.
'Prince Cesse' pour tous les princes pas très charmants. ...Cesse de baratiner, Prince, passe aux actes...légèrement nymphomane, la madame.
'L'île Whisky', Eric a troqué l'acoustique pour l'électricité et les loops. Rythmes créoles colorés pour une rêverie antillaise. Ah, revoir la Martinique et goûter à sa biguine en avalant un rhum ambré.
Sensuelle, Aline, transformée en métisse exotique a décidé de nous ensorceler par une démonstration de calypso virant zumba bouffe calories.
'Sur mes aiguilles' un flamenco basé sur le 'Spanish Caravan' des Doors, emprunté à 'Asturias 'd'Isaac Albéniz.
Un timbre proche de celui de Dani Klein (Vaya con Dios) ou de Patricia Kaas, quand celle-ci n'en fait pas des tonnes.
Aline El Cordobes se la joue femme fatale: bas résilles, talons aiguilles.... les hidalgos salivent.
Olé!
'La Dame' .... j'ai la fièvre du Mali Je vois la vie en Dali ... Rimbaud en Afrique!
Aline croisant Toto des frères Porcaro. Son Africa, en tout cas, est plus crédible que la mélasse de Rose Laurens.
La dernière de ce mini-concert: un rock rage de dents: 'Corps Virtuel' ... jouer au chat (tu prononces tchatte) et à la souris avec toi .... Amours Facebook!
Efficace et sexy comme du Niagara!
Excellent déjeuner musical, épicé mais digeste, au bota!
mercredi 3 février 2010
Claudine Muno & the Luna boots au C C des Riches- Claires à Bruxelles, le 2 février 2010
Tous les mois la coquette salle de théâtre accueille un événement Rock'n Seat. De beaux noms ont déjà défilé rue des Riches-Claires pour ces concerts acoustiques: Monsoon, Pornorama, Kris Dane, One Trick Po, Goudi.... Ce mardi, place au Grand-Duché et à sa représentante la plus Colette: Claudine Muno!
Claudine Muno & the Luna Boots.
En 2008 déjà, lors du Brussels Summer Festival, tu fus séduit par la fraîcheur, la grâce juvénile et l'intelligence de la demoiselle, prix Servais de la littérature en 2004 (elle devait avoir +/-12 ans!).
En février elle vient nous présenter, avec une partie de ses bottes lunaires, des titres de son nouvel album('Noctambul') devant décorer les étagères de ton disquaire sous peu.
Les Luna boots sont comme les copains de Blanche-Neige, ou comme les péchés capitaux, au nombre de sept. Ce soir on en oublia trois chez le grand- duc et sa chouette cubaine, pas de Matt Dawson( pedal steel), ni de Menny Olinger (geen drums), ni de Claude Schaus aux claviers.
Il reste Claudine: vocals, acoustique ou piano - Sandra Cifani: second voice et percussions - John Schlammes: contrebasse et Thierry Kinsch( le producteur) à la guitare et quelques backing vc.
Pas la grande foule, mais un public attentif et vite sous le charme.
'Au Secours' un appel à l'aide introduit par l'acoustique, aidée de la contrebasse. Un soyeux sifflement de Claudine à Bruxelles et tu plonges dans l'univers grunge de Miss Muno.... au secours on nous a perverti nos anges.... et, le grand méchant loup a fait des bêtises avec le petit chaperon rouge...., à Cambrai?
Le pire c'est que l'enfant aimait ça. Tendre, loufoque, surréaliste sur fond folk seyant.
' In my head' des monstres plein la cabeza, le monsieur veut éliminer les idées noires à la hache...
Pas de psy dans la salle. Claudine a dû croiser le fantôme de Syd Barrett, elle nous chante ces horreurs avec le timbre de Suzanne Vega sur accompagnement jazzy subtil.
'Monsters' elle a vu tous les films de Tim Burton. Du folk Hänsel und Gretel à faire peur aux chères têtes blondes. Magnifiques harmonies vocales, Claudine + Sandra!
Au piano: ' Mauvais Sang' , l'histoire d'un mariage qui finit mal, comme tous les mariages, ajoute la malicieuse enfant!
Jolie valse en demi-teinte, ornementée d'un mélodica mielleux.
'Alaska' chanté en Lëtzebuergesch. Une intro tout en caresses pour ce Winterblues dentelle sur Moselle grandiose.
On retourne à la guitare pour 'Violence', une réflexion sociologique.... excusez-moi, j'ai cramé le chien.... je sais pas pourquoi je l'ai fait... Ma voisine sort son GSM et téléphone à Brigitte, illico presto.
Les psychopathes sont parmi nous, sauvez les chats! Claudine la barbare, le Landru féminin...
Turtelboom, maske, faut instaurer, avec ton copain Stefaan, la Nul Tolerance!
Postulat Muno: la violence est la seule chose gratuite en ce monde!
Nouvelle historiette angoissante ' En Suspension': chanson aérienne et altruiste...je m'en fous de la vie des autres ... (de la mienne aussi d'ailleurs),du jazzy folk Luxembourg Air.
Une cover sublime du 'Hallelujah' de Leonard Cohen, sur décor sonore sobre et minimaliste. Deux voix, une guitare, une contrebasse discrète, un pincement au coeur!
On l'attendait son hit irrésistible 'Je n'aime pas les robes', du jazz manouche à la Thomas Dutronc, écrit avant la starification du fiston de Jaco.
Notre dernier folk 'The Trains' ...boy, if you drink your glass to the bottom I'm gonna buy you the trains... du dream folk au goût de nightmare.
55' suaves!
Un bis politique:
'La révolution des poissons rouges'. Une protest song aquarium, dénonçant l'absence de conscience politique de la masse. C'est nous, les poissons rouges, contents de notre sort dans notre bocal pas plus grand qu'un verre d'eau.
Second degré cynique derrière un sourire angélique!
Claudine Muno & the Luna Boots.
En 2008 déjà, lors du Brussels Summer Festival, tu fus séduit par la fraîcheur, la grâce juvénile et l'intelligence de la demoiselle, prix Servais de la littérature en 2004 (elle devait avoir +/-12 ans!).
En février elle vient nous présenter, avec une partie de ses bottes lunaires, des titres de son nouvel album('Noctambul') devant décorer les étagères de ton disquaire sous peu.
Les Luna boots sont comme les copains de Blanche-Neige, ou comme les péchés capitaux, au nombre de sept. Ce soir on en oublia trois chez le grand- duc et sa chouette cubaine, pas de Matt Dawson( pedal steel), ni de Menny Olinger (geen drums), ni de Claude Schaus aux claviers.
Il reste Claudine: vocals, acoustique ou piano - Sandra Cifani: second voice et percussions - John Schlammes: contrebasse et Thierry Kinsch( le producteur) à la guitare et quelques backing vc.
Pas la grande foule, mais un public attentif et vite sous le charme.
'Au Secours' un appel à l'aide introduit par l'acoustique, aidée de la contrebasse. Un soyeux sifflement de Claudine à Bruxelles et tu plonges dans l'univers grunge de Miss Muno.... au secours on nous a perverti nos anges.... et, le grand méchant loup a fait des bêtises avec le petit chaperon rouge...., à Cambrai?
Le pire c'est que l'enfant aimait ça. Tendre, loufoque, surréaliste sur fond folk seyant.
' In my head' des monstres plein la cabeza, le monsieur veut éliminer les idées noires à la hache...
Pas de psy dans la salle. Claudine a dû croiser le fantôme de Syd Barrett, elle nous chante ces horreurs avec le timbre de Suzanne Vega sur accompagnement jazzy subtil.
'Monsters' elle a vu tous les films de Tim Burton. Du folk Hänsel und Gretel à faire peur aux chères têtes blondes. Magnifiques harmonies vocales, Claudine + Sandra!
Au piano: ' Mauvais Sang' , l'histoire d'un mariage qui finit mal, comme tous les mariages, ajoute la malicieuse enfant!
Jolie valse en demi-teinte, ornementée d'un mélodica mielleux.
'Alaska' chanté en Lëtzebuergesch. Une intro tout en caresses pour ce Winterblues dentelle sur Moselle grandiose.
On retourne à la guitare pour 'Violence', une réflexion sociologique.... excusez-moi, j'ai cramé le chien.... je sais pas pourquoi je l'ai fait... Ma voisine sort son GSM et téléphone à Brigitte, illico presto.
Les psychopathes sont parmi nous, sauvez les chats! Claudine la barbare, le Landru féminin...
Turtelboom, maske, faut instaurer, avec ton copain Stefaan, la Nul Tolerance!
Postulat Muno: la violence est la seule chose gratuite en ce monde!
Nouvelle historiette angoissante ' En Suspension': chanson aérienne et altruiste...je m'en fous de la vie des autres ... (de la mienne aussi d'ailleurs),du jazzy folk Luxembourg Air.
Une cover sublime du 'Hallelujah' de Leonard Cohen, sur décor sonore sobre et minimaliste. Deux voix, une guitare, une contrebasse discrète, un pincement au coeur!
On l'attendait son hit irrésistible 'Je n'aime pas les robes', du jazz manouche à la Thomas Dutronc, écrit avant la starification du fiston de Jaco.
Notre dernier folk 'The Trains' ...boy, if you drink your glass to the bottom I'm gonna buy you the trains... du dream folk au goût de nightmare.
55' suaves!
Un bis politique:
'La révolution des poissons rouges'. Une protest song aquarium, dénonçant l'absence de conscience politique de la masse. C'est nous, les poissons rouges, contents de notre sort dans notre bocal pas plus grand qu'un verre d'eau.
Second degré cynique derrière un sourire angélique!
lundi 1 février 2010
Goudi - Marta Mus (Soirée Cerise) au théâtre de la flûte enchantée à Ixelles, le 31 janvier 2010
Amer constat, Mozart ne fait plus recette!
Les cerises sont cuites, Fred s'arrache les cheveux, pleure sur son compte en banque plus light que du Becel Pro-Activ, se pose mille questions sur la désaffection du public bruxellois.
Une programmation variée, un prix d'entrée dérisoirement bas, une sympathique patronne, Jacqueline, sexy comme une Alice Sapritch de Molenbeek, toujours souriante en barmaid avachie...Que veut le peuple?
Sans oublier la facétieuse Luna, un soleil radieux faisant fondre le coeur du plus sinistre séminariste, et Christine, toujours prête à te tenir au chaud quand Madame Jacqueline bloque le thermostat à 10°, et Yves, sur qui tu peux compter pour aller écluser quelques pintjes au bar, si t'as un chagrin quelconque, enfin pour avoir de la Jup, il faudrait que Madame Jacqueline passe dans la réserve et approvisionne le frigidaire datant de 1859.Bon Prince, Yves t'autorise à entamer son stock de Hoegaerden!
Bref, on était à peine 20 dans le igloo!
Goudi
'Goudi, c'est belge et chic!' (La Dernière Heure)
'Goudi, dans une veine qui n'est pas sans rappeler dEUS' (Le Soir)
On en passe: Télémoustique, Music in Belgium, Presto ou Le Quotidien des Colombophiles de Colfontaine...Des passages à Pure FM, dans de Afrekening sur Studio Brussel, tu te dis: ça va être volle bak et t'arrives à 19h30'. Sur place Fred, la patronne, les musicos et quelques acariens acariâtres.!
Goudi, c'est Pierre Goudesone ( Ostende), un gars qui dans les eighties a joué avec Flesh & Fell ou Niki Mono avant de se lancer dans le projet Speaking T, qui eut son heure de gloire au début du siècle.
Son excellent band est composé de Laurent Stelleman aux guitares (Monsoon, Garner, Lunascape, Charline Rose, Vincent Liben.....)- Koen Mertens aux drums (un élève de Dré Pallemaerts, jouant pour Mojostar , Millenium, Mongoose, Filip Casteels , Antwerp Gypsy Orkestra....) - Joachim Saerens aux claviers, laptop et autres electronic devices (Egon, Bai Kamara jr. et depuis peu Selah Sue...), des cracks, donc. Le Gouda chante, joue de la basse et de la guitare.
'Never 4 Ever' est introduit par un clavier planant, le Koen emballe et la guitare de Stelleman se met à pleurer, l'architecte rapplique, ramasse une basse...I won't be sorry forever.. Efficace comme du Nick Cave. T'échanges un clin d'oeil avec Christine et Yves, c'est pas des cons!
'I ask myself', du rock qui sent le Higelin...you wanna go out..I wanna stay home...tu dis noir, je dis blanc... Divorce, fieu!
'Wallflower' ça secoue comme du Iggy Pop, qui voulait être un chien, Goudi, lui... I wanna, wanna dance... pas con, on va moins cailler dans ce trou.
'L'été Western' , pas en Alabama, non ..les filles bronzées et gracieux ( peï, faut dire cieuses) ..., c'est catchy et putassier comme du Arno.
'When we were young'.
Le band fournit un travail gigantesque, guitare incisive, claviers obsédants et un batteur qui assure, c'est dur de rester coincé dans ton siège vétuste.
Un slow pour vous calmer ' Paradise now', formidable downtempo à la Mark Lanegan.
'Mary, Mary' aux senteurs littérateurs des grands espaces américains: Jim Harrisson, James Ellroy ...sur fond sonore Tom Waits. Beau!
'Tipsy' lourd, presque punk ... dancing in my head...ça nous ramène vers le Billy Idol 'Dancing with myself'.
'All Inside' nouveau rock pas piqué des hannetons.
La suivante est pour les flamands... Les roses, fieu?
'Ieder Ushje', du TC Matic 2010!
'Five-O' toujours ce rock carré, qui, avec les touches electro, eut pu sortir dans les années 80.
La dernière: 'La Belgiek Est Chic' devenue l'hymne du Vlaams Belang, le jouet du stand-up comedian Filip Dewinter.
Une pub nationaliste, unitaire, surréaliste qu'on devrait envoyer à l'Eurovision.
Goudi is gonna make it, for sure!
Marta Mus
Ce moineau polonais piaille dans nos plats jardins depuis 1992. Elevée dans le classique(leçons de piano), elle bifurque rapidement vers le jazz et se lance dans le chant.
Très vite, elle entre dans le cercle blue note belge( Erik Vermeulen, Sal La Rocca, Laurent Blondiau, Fabrice Alleman, Jan De Haas...) et sort un CD 'Bitter Sweet' , plein de standards ('It had to be you' , 'That old black magic'...). C'est cette Marta- là que tu vis et qui t'enchanta au Candelaershuys, il y a plusieurs années maintenant.
2006, changement de cap après sa rencontre avec Djakhobo,non, pas le gars qui organise des concerts à la maison, mais Jean-Jacques Nsengiyumva (Rwanda): bassiste, guitariste, compositeur et producteur, avec lequel elle enregistre le CD 'Night Walk'.
Le jazz devient vague, le duo navigue dans la nu-soul aux couleurs poppy.
Bilan: si le babil du passereau est toujours aussi performant, le contenu lasse rapidement et finit par te décevoir tristement.
Marta Mus vaut mieux qu'une bimbo, chanteuse de R'n'B MTV aux seins siliconés et au QI Star Academy.
Djakhobo seul en piste, avec son acoustique, pour une intro savane africaine 'Listen, Listen',
Muss Mis embraye sur 'We Can', c'est joli, ça a le goût et l'odeur Baï Kamara jr.
'If you only dare' a nightclub voice, un accompagnement sobre.
'Just one more time' soul/ jazz à la Bill Withers, tu n'as pas encore décroché et tu admires les prouesses vocales de M M, le côté smooth de la chose ne t'échappe pourtant pas.
'Last Dance' cette voix est trop riche pour des arrangements musicaux minimalistes, faudrait habiller ce truc plus chaudement, c'est l'hiver, merde!
'Let it happen' le côté variété de Jose Feliciano, voire de Michel Legrand.
Watte Christine? Tous ces bons sentiments te donnent des boutons, suis pas dermato, mon enfant!
'Unfinished affair' du funk légèrement aseptisé, prévu pour l'album suivant.
'Careful' joue pas avec cette axe, Eugène? Mais non, sois sage petite fille, écoute ta maman, sois prudente. Dur à avaler ce prêchi-prêcha.
'Thinking of You' c'est pas 'Je t'aime, moi non plus'!
'Little Girl' autobiographie polonaise.
'Love me' Mariah Carey, Beyoncé, Rihanna, Toni Braxton... Lady Gaga? Faut pas exagérer!
On termine par 'Night Walk'.
Avant notre promenade nocturne, on se vide une dernière Blanche, je te rappelle que Jacqueline est trop feignasse pour aller chercher de la Jupiler dans le kot derrière les lavatories des dames!
Que chantes-tu, Yves? Ah bon, Fred a signé Sheila, Richard Anthony, Stone et Charden et veut déterrer Dalida... Chouette!
Les cerises sont cuites, Fred s'arrache les cheveux, pleure sur son compte en banque plus light que du Becel Pro-Activ, se pose mille questions sur la désaffection du public bruxellois.
Une programmation variée, un prix d'entrée dérisoirement bas, une sympathique patronne, Jacqueline, sexy comme une Alice Sapritch de Molenbeek, toujours souriante en barmaid avachie...Que veut le peuple?
Sans oublier la facétieuse Luna, un soleil radieux faisant fondre le coeur du plus sinistre séminariste, et Christine, toujours prête à te tenir au chaud quand Madame Jacqueline bloque le thermostat à 10°, et Yves, sur qui tu peux compter pour aller écluser quelques pintjes au bar, si t'as un chagrin quelconque, enfin pour avoir de la Jup, il faudrait que Madame Jacqueline passe dans la réserve et approvisionne le frigidaire datant de 1859.Bon Prince, Yves t'autorise à entamer son stock de Hoegaerden!
Bref, on était à peine 20 dans le igloo!
Goudi
'Goudi, c'est belge et chic!' (La Dernière Heure)
'Goudi, dans une veine qui n'est pas sans rappeler dEUS' (Le Soir)
On en passe: Télémoustique, Music in Belgium, Presto ou Le Quotidien des Colombophiles de Colfontaine...Des passages à Pure FM, dans de Afrekening sur Studio Brussel, tu te dis: ça va être volle bak et t'arrives à 19h30'. Sur place Fred, la patronne, les musicos et quelques acariens acariâtres.!
Goudi, c'est Pierre Goudesone ( Ostende), un gars qui dans les eighties a joué avec Flesh & Fell ou Niki Mono avant de se lancer dans le projet Speaking T, qui eut son heure de gloire au début du siècle.
Son excellent band est composé de Laurent Stelleman aux guitares (Monsoon, Garner, Lunascape, Charline Rose, Vincent Liben.....)- Koen Mertens aux drums (un élève de Dré Pallemaerts, jouant pour Mojostar , Millenium, Mongoose, Filip Casteels , Antwerp Gypsy Orkestra....) - Joachim Saerens aux claviers, laptop et autres electronic devices (Egon, Bai Kamara jr. et depuis peu Selah Sue...), des cracks, donc. Le Gouda chante, joue de la basse et de la guitare.
'Never 4 Ever' est introduit par un clavier planant, le Koen emballe et la guitare de Stelleman se met à pleurer, l'architecte rapplique, ramasse une basse...I won't be sorry forever.. Efficace comme du Nick Cave. T'échanges un clin d'oeil avec Christine et Yves, c'est pas des cons!
'I ask myself', du rock qui sent le Higelin...you wanna go out..I wanna stay home...tu dis noir, je dis blanc... Divorce, fieu!
'Wallflower' ça secoue comme du Iggy Pop, qui voulait être un chien, Goudi, lui... I wanna, wanna dance... pas con, on va moins cailler dans ce trou.
'L'été Western' , pas en Alabama, non ..les filles bronzées et gracieux ( peï, faut dire cieuses) ..., c'est catchy et putassier comme du Arno.
'When we were young'.
Le band fournit un travail gigantesque, guitare incisive, claviers obsédants et un batteur qui assure, c'est dur de rester coincé dans ton siège vétuste.
Un slow pour vous calmer ' Paradise now', formidable downtempo à la Mark Lanegan.
'Mary, Mary' aux senteurs littérateurs des grands espaces américains: Jim Harrisson, James Ellroy ...sur fond sonore Tom Waits. Beau!
'Tipsy' lourd, presque punk ... dancing in my head...ça nous ramène vers le Billy Idol 'Dancing with myself'.
'All Inside' nouveau rock pas piqué des hannetons.
La suivante est pour les flamands... Les roses, fieu?
'Ieder Ushje', du TC Matic 2010!
'Five-O' toujours ce rock carré, qui, avec les touches electro, eut pu sortir dans les années 80.
La dernière: 'La Belgiek Est Chic' devenue l'hymne du Vlaams Belang, le jouet du stand-up comedian Filip Dewinter.
Une pub nationaliste, unitaire, surréaliste qu'on devrait envoyer à l'Eurovision.
Goudi is gonna make it, for sure!
Marta Mus
Ce moineau polonais piaille dans nos plats jardins depuis 1992. Elevée dans le classique(leçons de piano), elle bifurque rapidement vers le jazz et se lance dans le chant.
Très vite, elle entre dans le cercle blue note belge( Erik Vermeulen, Sal La Rocca, Laurent Blondiau, Fabrice Alleman, Jan De Haas...) et sort un CD 'Bitter Sweet' , plein de standards ('It had to be you' , 'That old black magic'...). C'est cette Marta- là que tu vis et qui t'enchanta au Candelaershuys, il y a plusieurs années maintenant.
2006, changement de cap après sa rencontre avec Djakhobo,non, pas le gars qui organise des concerts à la maison, mais Jean-Jacques Nsengiyumva (Rwanda): bassiste, guitariste, compositeur et producteur, avec lequel elle enregistre le CD 'Night Walk'.
Le jazz devient vague, le duo navigue dans la nu-soul aux couleurs poppy.
Bilan: si le babil du passereau est toujours aussi performant, le contenu lasse rapidement et finit par te décevoir tristement.
Marta Mus vaut mieux qu'une bimbo, chanteuse de R'n'B MTV aux seins siliconés et au QI Star Academy.
Djakhobo seul en piste, avec son acoustique, pour une intro savane africaine 'Listen, Listen',
Muss Mis embraye sur 'We Can', c'est joli, ça a le goût et l'odeur Baï Kamara jr.
'If you only dare' a nightclub voice, un accompagnement sobre.
'Just one more time' soul/ jazz à la Bill Withers, tu n'as pas encore décroché et tu admires les prouesses vocales de M M, le côté smooth de la chose ne t'échappe pourtant pas.
'Last Dance' cette voix est trop riche pour des arrangements musicaux minimalistes, faudrait habiller ce truc plus chaudement, c'est l'hiver, merde!
'Let it happen' le côté variété de Jose Feliciano, voire de Michel Legrand.
Watte Christine? Tous ces bons sentiments te donnent des boutons, suis pas dermato, mon enfant!
'Unfinished affair' du funk légèrement aseptisé, prévu pour l'album suivant.
'Careful' joue pas avec cette axe, Eugène? Mais non, sois sage petite fille, écoute ta maman, sois prudente. Dur à avaler ce prêchi-prêcha.
'Thinking of You' c'est pas 'Je t'aime, moi non plus'!
'Little Girl' autobiographie polonaise.
'Love me' Mariah Carey, Beyoncé, Rihanna, Toni Braxton... Lady Gaga? Faut pas exagérer!
On termine par 'Night Walk'.
Avant notre promenade nocturne, on se vide une dernière Blanche, je te rappelle que Jacqueline est trop feignasse pour aller chercher de la Jupiler dans le kot derrière les lavatories des dames!
Que chantes-tu, Yves? Ah bon, Fred a signé Sheila, Richard Anthony, Stone et Charden et veut déterrer Dalida... Chouette!
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