Tété en showcase à Cultura-Langueux, le 18 septembre 2019
Niang Mahmoud Tété, appelle-moi Tété, poursuit cet automne son périple dans les filiales de l'enseigne Cultura.
Premier arrêt, Langueux pour un showcase, suivi d'une séance de dédicaces.
Le septième album (Fauthentique) de l'artiste français, d'origine sénégalaise, est sorti en février , Tété repart en tournée pour la promotion de l'objet à partir du 20 septembre.
La halte dédicaces/mini-concert à Langueux a attiré un nombreux public, qui, comme les lecteurs de feu le magazine Tintin, se situait dans une tranche d'âge de 7 à 77 ans.
A 16h et des poussières, le souriant jeune homme se présente pour une brève balance, la fée, qui le suit partout ,devait être de méchante humeur car l'appareillage devant régler l'équilibrage des sources sonores bredouille.
On va la jouer à l'ancienne, à l'acoustique, adieu micro et console, il faut toujours être capable de faire face à l'imprévisible.
Ces soucis techniques n'ont en rien altéré la bonne humeur du fan de Keziah Jones.
Quelques accords de guitare, un tambourin attaché à la cheville, le mini-concert débute par ' King Simili' , un des morceaux phares de 'Fauthentique' .
Fake news, désinformation, l'image avant tout... Tété dépeint bien une société esclave des réseaux sociaux.
Langueux bat des mains, la fée s'assagit.
Une sono qui fait des caprices, ça nous donne finalement un concert dans ton salon, c'est pas plus mal!
A l'instar d'un MC Solaar, Tété ne manque ni d'humour, ni d'ironie.
Il enchaîne sur ' Persona non grata' extrait de l'album « Les Chroniques de Pierrot Lunaire », chanté d'un flow velouté.
En principe, tu vois, c'est le moment où sept danseurs s'amènent à droite, sept danseuses déboulent à gauche et une licorne descend du plafond, il y a un hic, les règlements départementaux ne facilitent pas le déplacement de l'unicorne, on oublie, je me contente de changer de guitare pour amorcer 'Tout doit disparaître'.
C'est toi le produit des galeries la faillite.... consommez, braves gens, consommez!
Le temps est compté, je suis censé dédicacer des disques, la première partie de notre entrevue est sur le point de s'achever.
Tu sais, dans une autre vie j'étais pêcheur, aujourd'hui je me contente de pêcher vos sourires, il y a de la place dans ma nasse.
On termine la manche chansons avec 'A la faveur de l'automne', un titre datant de 2003, qualifié de magnifique par Christophe Maé, c'est probablement une des choses les moins idiotes que Christophe ait formulée, la ballade est, effectivement, souveraine.
25', c'est court, la queue face à la table de merch, où l'artiste a pris place pour signer son dernier album et se faire tirer le portrait avec madame, monsieur, mamie et la progéniture, était longue.
On raconte qu'à 20h, la boutique a poussé le dernier fan vers la sortie!