Album - Lysistrata – The Thread
Le premier album de Lysistrata, ' The Thread', est sorti le 20 octobre, distribution Luik Records pour la Belgique.
Tracks-
1.The Thread 03:06
2.Asylum 03:11
3.Answer Machine 08:04
4.Sugar and Anxiety 08:31
5.Reconciliation 06:45
6.Dawn 01:27
7.The Boy Who Stood Above The Earth 11:41
Comme tu as été à l'école, on a un peu honte de te rappeler que Lysistrata est une comédie d'Aristophane, le Cyril Hanouna hellène, qui d'après ton prof de Grec, paix à son âme, est né en 445 avant Jésus.
Non, il n'a pas précisé si c'était lors du mounikion ou du scirophorion, qui durait 29 jours, comme tu le sais!
Au Collège Agrippa d'Aubigné de Saintes, on donne des cours de Grec ancien également et, donc, Théo Guéneau ( gt)/ Max Roy (bs) et Ben Amos Cooper ( chant, drums), d'accord , le nom ne sonne pas Charente, Ben est originaire de Bristol, ont choisi de faire carrière sous l'étiquette Lysistrata.
Avant l'album, que tu viens de glisser dans le lecteur, ils s'étaient farcis d'un EP ( Pale Blue Skin), avaient récolté quelques lauriers ( Ricard S.A Live Music 2017 /Prix du Jury Les Inouïs Du Printemps de Bourges 2017/ Prix FEQ 2017, as-tu lu sur leur facebook), ce qui leur a permis de jouer dans la cour des grands, au Rock en Seine, e a!
Le menaçant 'The Thread' s'écrit bien avec d et pas avec t, tu suis, Pénélope?
Entre math rock, noise et post hard core, le trio a décidé de te bousculer avec comme résultat un début d'étranglement car, dès les premiers coups de baguettes ,suivis par des riffs sournois, la bière, que tu sirotais à la bouteille, se trompe de chemin et au lieu de passer par l'oesophage choisit la trachée, t'as failli y rester.
Bande de salopards!
Ils n'en ont rien à cirer et amorcent 'Asylum', une berceuse encore plus hargneuse, portée par les mugissements du gars de Bristol.
Hey, sister I love you, hurle-t-il, il aime les garçons aussi, son papa et sa maman également, tu le crois gentil ce jeune homme, ne t'y fie pas, le morceau s'intitule 'Asylum', rappelle-toi 'Vol au dessus d'un nid de coucou'.
La suivante, 'Answer Machine', dépasse les huit minutes, elle est faite de climats diversifiés.
Démarrage noisy, suivi par un mouvement paisible, le temps de griller une cigarette, montée en puissance, folle débandade, accalmie lyrique, petite rengaine catchy, insidieusement le ton monte, la guitare crache le feu, la rythmique s'emballe, tu ne sais plus où donner de la tête, du coup tes talons battent le sol quand, abruptement, le trio décide de laisser mourir le morceau.
Sont imprévisibles, ces gamins!
Durée quasi similaire pour 'Sugar and Anxiety', à l'intro aussi longue qu'un titre punk, ...woke up this morning... qu'il récite, ne crois pas qu'ils vont nous la faire Muddy Waters ou John Lee Hooker, c'est reparti pour un math rock fulgurant et syncopé.
Pas aussi rigide que les tirades de Don Caballero, heureusement , mais t'as tout de même intérêt à t'accrocher et si tu nages comme un chimpanzé, prévois une bouée!
Si t'es du genre anxieux, on te déconseille 'Reconciliation' , le chanteur semble te faire comprendre que ça ne sert pas à grand chose de te terrer, ils vont te trouver de toute façon et comme ils rappliquent avec des couteaux, ce que tu peux faire, c'est composer le numéro de Zorro pour te tirer de ce mauvais pas.
Pour fans de A Place to Bury Strangers, Fugazi ou Battles, si tu ne jures que par Ed Sheeran, tu oublies!
Lorsque l'aube pointe; les oiseaux chantent, pas Lysistrata, ' Dawn' est un intermède instrumental qui précède la pièce maîtresse de près de douze minutes, ' The Boy Who Stood Above The Earth'.
La plage est amorcée par une voix off, soutenue par une guitare fluide, le récitant se tait pour faire place à un chant scandé et à un élan post rock flamboyant.
Une nouvelle fois les retournements de situation se multiplient sans nuire à la cohésion du propos. Lysistrata maîtrise son sujet à la perfection et nous propose un ouvrage étonnamment mature pour un groupe né il y a 3/4 ans à peine.
A voir à Liège le 28 octobre ( KulturA) et à l'Atelier 210, le lendemain!
Au Collège Agrippa d'Aubigné de Saintes, on donne des cours de Grec ancien également et, donc, Théo Guéneau ( gt)/ Max Roy (bs) et Ben Amos Cooper ( chant, drums), d'accord , le nom ne sonne pas Charente, Ben est originaire de Bristol, ont choisi de faire carrière sous l'étiquette Lysistrata.
Avant l'album, que tu viens de glisser dans le lecteur, ils s'étaient farcis d'un EP ( Pale Blue Skin), avaient récolté quelques lauriers ( Ricard S.A Live Music 2017 /Prix du Jury Les Inouïs Du Printemps de Bourges 2017/ Prix FEQ 2017, as-tu lu sur leur facebook), ce qui leur a permis de jouer dans la cour des grands, au Rock en Seine, e a!
Le menaçant 'The Thread' s'écrit bien avec d et pas avec t, tu suis, Pénélope?
Entre math rock, noise et post hard core, le trio a décidé de te bousculer avec comme résultat un début d'étranglement car, dès les premiers coups de baguettes ,suivis par des riffs sournois, la bière, que tu sirotais à la bouteille, se trompe de chemin et au lieu de passer par l'oesophage choisit la trachée, t'as failli y rester.
Bande de salopards!
Ils n'en ont rien à cirer et amorcent 'Asylum', une berceuse encore plus hargneuse, portée par les mugissements du gars de Bristol.
Hey, sister I love you, hurle-t-il, il aime les garçons aussi, son papa et sa maman également, tu le crois gentil ce jeune homme, ne t'y fie pas, le morceau s'intitule 'Asylum', rappelle-toi 'Vol au dessus d'un nid de coucou'.
La suivante, 'Answer Machine', dépasse les huit minutes, elle est faite de climats diversifiés.
Démarrage noisy, suivi par un mouvement paisible, le temps de griller une cigarette, montée en puissance, folle débandade, accalmie lyrique, petite rengaine catchy, insidieusement le ton monte, la guitare crache le feu, la rythmique s'emballe, tu ne sais plus où donner de la tête, du coup tes talons battent le sol quand, abruptement, le trio décide de laisser mourir le morceau.
Sont imprévisibles, ces gamins!
Durée quasi similaire pour 'Sugar and Anxiety', à l'intro aussi longue qu'un titre punk, ...woke up this morning... qu'il récite, ne crois pas qu'ils vont nous la faire Muddy Waters ou John Lee Hooker, c'est reparti pour un math rock fulgurant et syncopé.
Pas aussi rigide que les tirades de Don Caballero, heureusement , mais t'as tout de même intérêt à t'accrocher et si tu nages comme un chimpanzé, prévois une bouée!
Si t'es du genre anxieux, on te déconseille 'Reconciliation' , le chanteur semble te faire comprendre que ça ne sert pas à grand chose de te terrer, ils vont te trouver de toute façon et comme ils rappliquent avec des couteaux, ce que tu peux faire, c'est composer le numéro de Zorro pour te tirer de ce mauvais pas.
Pour fans de A Place to Bury Strangers, Fugazi ou Battles, si tu ne jures que par Ed Sheeran, tu oublies!
Lorsque l'aube pointe; les oiseaux chantent, pas Lysistrata, ' Dawn' est un intermède instrumental qui précède la pièce maîtresse de près de douze minutes, ' The Boy Who Stood Above The Earth'.
La plage est amorcée par une voix off, soutenue par une guitare fluide, le récitant se tait pour faire place à un chant scandé et à un élan post rock flamboyant.
Une nouvelle fois les retournements de situation se multiplient sans nuire à la cohésion du propos. Lysistrata maîtrise son sujet à la perfection et nous propose un ouvrage étonnamment mature pour un groupe né il y a 3/4 ans à peine.
A voir à Liège le 28 octobre ( KulturA) et à l'Atelier 210, le lendemain!