Dvkes - Café le Coq - Bruxelles,le 11 avril 2017
Une nouvelle saison des Stoemp! Brusselse Caféconcerten démarre ce 11 avril, quatorze établissements bruxellois, ou de la périphérie, accueillent des artistes prometteurs et des talents confirmés, puisque lors de la toute première saison, en 2009, le concert inaugural proposait Roland et Douglas Firs, encore inconnu à l'époque.
Ce soir Le Coq reçoit Dvkes, un quartet anversois, demi-finaliste du Humo's Rock Rally il y a quelques années et auteur d'un album louangé en Flandre, 'Push Though', produit par Mario Triggerfinger Goossens.
L'objet succède au EP 'Let Me Go Into The Wild', de 2013.
Line-up: Joos Houwen - Gitaar, Zang / Antoni Foscez - Drums / Maxim Helincks - Gitaar, synth/ Pieter-Jan Janssen - Bas/synth.
Ces jeunes gens ont un passé, Joos chez Helsinki, Statue ou les Brabançons The Tellers / Antoni sévissait chez Go March/ Pieter-Jan chez Psycho 44 et Maxim, en Grèce, chez Stavros!
Kick off à 21:10', Bruxelles, quelque peu farouche, reste en retrait, nous sommes peu nombreux à nous approcher d'un podium toujours coincé, peu stratégiquement sur le chemin des lavatories, au fond du zinc.
Ouvrez la cage aux oiseaux and let the 'Mockingbird' fly, il s'en donne à coeur joie ce moqueur , il virevolte de manière agitée sur fond d'indie rock aux accents britanniques incontestables.
On a entendu un gars murmuré Franz Ferdinand, on ne l'a pas regardé de travers!
Plus guitar rock, voici 'Monsters', au nom de F F on peut ajouter ceux des Arctic Monkeys, le chant de Joos étant proche de celui d'Alex Turner, de the Vines, et d'autres chantres d'une Britpop de qualité.
Approchez-vous, braves gens, implore-t-il, trois pelés et deux jolies blondes obtempèrent, les aristocrates proposent 'Dirty D' un morceau mordant;
Ils ont baptisé la suivante krautrock sur leur papelard, on peut t'assurer que ce titre débutant par quelques gimmicks au synthé et des effets de guitar noisy, avant qu' Antoni ne donne le vrai signal de départ, rockait et tournoyait sérieusement. ( il s'agit de 'We Finally Pushed Through')
Les plaisantins ont griffonné 'Tietenlied' sur la setlist, a private joke sans doute, 'Untie your hands' aux accents psychédéliques, et décoré de choeurs californiens, prouve que le groupe a plusieurs flèches dans son carquois.
Ce n'est pas en lui faisant écouter ' Put to bed' que tu mettras ton petit-fils au lit, cette longue plage aux divers changements de tempo, aux guitares stridentes, et aux cris rageurs d'hyène, à laquelle on a arraché ses petits, constituait un des points forts du set.
Le gentil ' Happy , que le groupe avoue ne plus jouer souvent sur scène, va calmer les esprits, on a pourtant apprécié le doublé de guitares attrayant.
'What are the odds' entamé à l'orgue peut évoquer certains morceaux d'Oasis, il est suivi par 'Lucy called my name' démarrant en mode atmosphérique, avant de prendre des coloris psyche que n'auraient pas reniés Ocean Colour Scene.
Antoni a soif, il a hâte d'en finir, il a oublié l'arrêt pour entamer le frénétique ' The boy who cries wolf' qui termine un set fougueux.
Avant d'aller vendre sa marchandise, Joos grimpe sur le comptoir en pointant sa gratte vers le public, histoire de montrer qu'un duc ne souffre pas du vertige!
Prochain Stoemp: le 13/4, Ivy Falls à l'Archipel!