William Wordsworth:
I wandered lonely as a cloud
That floats on high o’er vales and hills,
When all at once I saw a crowd,
A host, of golden daffodils;
Beside the lake, beneath the trees,
Fluttering and dancing in the breeze...
Trois ans après ' Cellex' , six ans après 'The Narcotic Daffodils', les jonquilles préférées des abeilles junkie reviennent à l'avant-plan avec une nouvelle livraison: ' Summer love' .
D'accord, le titre évoque 1967, les hippies, Haight-Ashbury, Be Sure to Wear Flowers in Your Hair... ce n'est probablement pas un hasard, le groupe n'a jamais caché son intérêt pour le psychédélisme.
Parlons-en du groupe, il a été fort secoué ces dernières années avec le départ simultané d' Irene Csordas (vocals, keyboards) - Hakim Rahmouni (guitar) et de Merlin Fourmois (drums), après le Cellex-tour.
Les vétérans et membres fondateurs, Flupke Declerq (bass) et Simon Rigot (Hammond/sitar), ont mis du temps à dénicher des remplaçants. Maria Van Assche, une vieille connaissance, était un choix logique, il lui incombe de succéder à Hakim à la guitare, lourde tâche, elle assure également des choeurs.
Plus tard vint Luna Dop, oui la fille du Dop, déjà guest sur 'Weathered, une plage de Cellex, elle s'occupe désormais des lead vocals et manie l' orgue. Les baguettes, bien cuites, sont entre les mains d'Arne Schollaert, un beau jeune-homme amateur de muscat ( le raisin) belge.
Toute l'équipe a travaillé d'arrache-pied, ' Summer love' est le fruit de ce dur labeur, désormais, les Narcotic Daffodils sont fin prêts pour reprendre la route.
Ils se produiront d'ailleurs au Prog-Resiste Festival à Soignies le 22 avril.
Summer love tracklist-
Summer Love (4:30)
Naturally High (5:57)
Guardians (4:17)
Hypnotized (3:06)
You Can't Get (5:37)
Bruxelles (3:20)
Atomic 53 (9:06)
Distribué par Musea Records et it's Oh!Music en Asie!
L'album démarre avec le titletrack ' Summer love' , un morceau coup de poing, mixant garage et acid rock, évoquant des légendes telles que The Electric Prunes, les 13th Floor Elevators ou les Blues Magoos.
Le chant scandé de Luna et les choeurs à la Yardbirds accrochent, le jeu binaire d'Arne contraint tes pieds à quitter la table, sur laquelle ils reposaient, pour battre la mesure, l'Hammond de Simon est omniprésent, quelques riffs de guitare, appuyés ou grinçants, viennent te bousculer et la basse de Flupke ronronne comme à ses plus beaux jours.
Avant de passer à la suite, un doigt a appuyé trois fois sur replay!
Le titre suivant, 'Naturally High', risque effectivement de t'emmener dans des sphères élevées, avec ou sans aide de substances illicites.
Tu dis, Timothy?
Turn on, tune in, drop out...
Jolis choeurs, nous rappelant les Zombies, les Byrds ou Love ( d'Arthur Lee) et nouvelle envolée de guitare pas bidon, tu y ajoutes pas mal de changements de tempo amorcés par Meneer Schollaert et tu obtiens une plage de six minutes aux contrastes intenses.
L'Hammond de Simon Rigot vient à l'avant-plan pour le nerveux 'Guardians' , qui a le don d'éveiller chez toi des lueurs, tu revois des groupes oubliés tels que Greenslade ou Atomic Rooster.
Round and around... tu es pris dans ce tourbillon et, si du bateau, on ne te lance pas une bouée, tu risques bien de finir ta vie avec les sirènes qui ont failli causer la perte d'Ulysse!
A peine sorti de la baignoire et pas encore tout à fait sec, les Daffodils t'envoient 'Hypnotised', un rock garage fébrile.
Me demande qui est ce Flower Power Man aux mains magiques, un rescapé des Flower Pot Men, il paraît que Jon Lord et Nick Simper ont fait partie de ce combo psychedelic pop!
Mais non, le Flower Power Man des Narcotic Daffodils est plus rugueux.
' You Can't Get' étale de subtils accents progrock/psychedelic rock , l'Hammond et la guitare se partageant les petits soli incisifs, tandis que le chant de mademoiselle Luna passe de l'éthéré au martelé.
If you dig Birth Control ou les Ecossais de Beggar's Opera, tu pourrais succomber aux charmes des jonquilles nouvelles.
Virage surprenant avec le tweetalige titel ' Bruxelles' , un chant d'amour, musclé, à notre belle ville, tristement gouvernée par une bande d'abrutis.
Amusants gimmicks que ces annonces samplées de la STIB.
Un hommage plus rock que celui de Dick Annegarn, ici on retrouve le punch de certains morceaux de Triangle et, pourquoi pas, de Jacques Dutronc!
L'album prend fin avec ' Atomic 53', un long poème démarrant sur les sonorités orientales de l'instrument popularisé par Ravi Shankar, sur lesquelles se greffent les vocalises énigmatiques de la chanteuse, avant de monter en puissance et d'éclater sur fond de wah wah tonitruante.
Après un bref retour au calme, de nouvelles vagues viennent soulever le rafiot, heureusement, le capitaine a du métier et réussira à dompter les éléments!
Si au jardin, les jonquilles ont fait place aux tulipes, aux asters, forsythia ou myosotis, les Narcotic Daffodils, eux, risquent bien de fleurir jusqu' au prochain hiver avec ce superbe album!
Le titre suivant, 'Naturally High', risque effectivement de t'emmener dans des sphères élevées, avec ou sans aide de substances illicites.
Tu dis, Timothy?
Turn on, tune in, drop out...
Jolis choeurs, nous rappelant les Zombies, les Byrds ou Love ( d'Arthur Lee) et nouvelle envolée de guitare pas bidon, tu y ajoutes pas mal de changements de tempo amorcés par Meneer Schollaert et tu obtiens une plage de six minutes aux contrastes intenses.
L'Hammond de Simon Rigot vient à l'avant-plan pour le nerveux 'Guardians' , qui a le don d'éveiller chez toi des lueurs, tu revois des groupes oubliés tels que Greenslade ou Atomic Rooster.
Round and around... tu es pris dans ce tourbillon et, si du bateau, on ne te lance pas une bouée, tu risques bien de finir ta vie avec les sirènes qui ont failli causer la perte d'Ulysse!
A peine sorti de la baignoire et pas encore tout à fait sec, les Daffodils t'envoient 'Hypnotised', un rock garage fébrile.
Me demande qui est ce Flower Power Man aux mains magiques, un rescapé des Flower Pot Men, il paraît que Jon Lord et Nick Simper ont fait partie de ce combo psychedelic pop!
Mais non, le Flower Power Man des Narcotic Daffodils est plus rugueux.
' You Can't Get' étale de subtils accents progrock/psychedelic rock , l'Hammond et la guitare se partageant les petits soli incisifs, tandis que le chant de mademoiselle Luna passe de l'éthéré au martelé.
If you dig Birth Control ou les Ecossais de Beggar's Opera, tu pourrais succomber aux charmes des jonquilles nouvelles.
Virage surprenant avec le tweetalige titel ' Bruxelles' , un chant d'amour, musclé, à notre belle ville, tristement gouvernée par une bande d'abrutis.
Amusants gimmicks que ces annonces samplées de la STIB.
Un hommage plus rock que celui de Dick Annegarn, ici on retrouve le punch de certains morceaux de Triangle et, pourquoi pas, de Jacques Dutronc!
L'album prend fin avec ' Atomic 53', un long poème démarrant sur les sonorités orientales de l'instrument popularisé par Ravi Shankar, sur lesquelles se greffent les vocalises énigmatiques de la chanteuse, avant de monter en puissance et d'éclater sur fond de wah wah tonitruante.
Après un bref retour au calme, de nouvelles vagues viennent soulever le rafiot, heureusement, le capitaine a du métier et réussira à dompter les éléments!
Si au jardin, les jonquilles ont fait place aux tulipes, aux asters, forsythia ou myosotis, les Narcotic Daffodils, eux, risquent bien de fleurir jusqu' au prochain hiver avec ce superbe album!