Pauwel De Meyer au Bonnefooi - Bruxelles, le 4 janvier 2017
Le jour de saint-Odilon, souvent n'amène rien de bon.
Effectivement, t'as perdu une chaussette!
T'en piques une ( trop petite) à madame et tu files vers un centre ville déserté, pour assister au concert de Pauwel De Meyer au Bonnefooi.
Que disent les astres: Pauwel ( forme flamande de Paul) est un homme séduisant, au charme discret, non dépourvu d'une certaine aura de mystère. Il cherche à plaire et à être dans les grâces d'autrui et cela peut se traduire tant par le souci de son apparence raffinée que par un besoin de séduire.
T'as essayé Bart pour rire: Il serait bon de développer chez lui le sens du partage, car il tend à être égocentrique et capricieux. ... avant de commander une bière .
Désolé BIERE n'est pas référencé dans notre base..
Vers 21:15, ils sont quatre à se coincer près de la vitrine: Pauwel De Meyer ( chant, acoustique) - le vétéran Klaas Borms ( The Paranoiacs, Suburb Songs, Southfork, Comrad Conrad, Monster Youth, Orgasmaddix et autres bands du pays de Waas) aux drums - Anton De Boes ( Coyote Melon, Nicely Dressed...) à la basse et Koen De Gendt , spécialiste des échappées fleuves, à la lead guitar ( Monster Youth, Doylu, Charlies Jones ' Big Band...).
Pauwel ( Monster Youth, too) a sorti un troisième album solo ( Having Fun) dans le courant de l'automne 2016.
Il a eu l'occasion d'assurer l'avant-programme de plusieurs concerts du Maurits Pauwels Groep ( Mauro Pawlowski’s Nederlandstalig project).
Entrée en matière joyeuse avec l' americana poppy ' Shana-na' , une plage invitant au farniente au soleil, alors qu' à Bruxelles le thermomètre indique 2°.
'Eiaha Ohipa', tu nous éclaires, Gauguin.
Ne pas travailler!
Excellent programme, Paul, vais me balader avec Virginie!
La plage est plus démonstrative, on a apprécié la digression instrumentale.
Que certains citent My Morning Jacket est loin d'être aberrant, pour rester dans le rayon indie/ lo fi, on ajoutera Midlake.
Le timbre de Pauwel se rapproche d'ailleurs de celui de Tim Smith qui a quitté les Texans en 2012.
Le doux ' Lonely Boys' fait à peine 66", Koen te pique ton verre, vide heureusement, pour aller le frotter contre ses cordes, tandis que Klaas secoue un duo de shakers avec délicatesse.
Après cet alt.country concis et harmonieux les gars de Sint-Niklaas attaquent ' 99' pour lequel Pauwel délaisse son acoustique et tapote un mini- Korg.
La lenteur est de mise!
Le single ' Here again' nous prouve que le gars a bien écouté Velvet Underground et que les harmonies des Beach Boys restent un point de référence essentiel.
L'intro du plus ancien ' Life's too short' ( attribué à Monster Youth) nous rappelle certains titres de Roy Orbison, puis vient un fond surf pour finir sur une pointe de psychédélisme.
' Easy' sera une des pièces maîtresses du set, ce titre psychédélique ( encore), imparable , doit plaire aux fans de Jacco Gardner et des plus anciens qui ne jurent que par les Byrds.
' Prins Albertstraat' aurait pu se trouver sur un album de Dry Livers, Peter Arnout a toujours été fan de Neil Young.
En voiture!
T'as une caisse?
Celle de maman, ' Mom's car'.
Un titre plus rock et puis comme il s'agit d'automobiles, on avance le juteux ' Driver's seat' de Sniff 'n the Tears.
C'est déjà la dernière, ' Nothing to prove', un ultime downtempo bucolique.
2017 a démarré sous de bons augures, merci Pauwel De Meyer!