Le Festival Autour d’Elle, c'est quinze jours d’animations culturelles: expositions, spectacles, concerts, conférences, ateliers, dégustations se déroulant à Ploumagoar, Pabu, Plouisy et Saint-Agathon, des entités proches de Guingamp.
Une grande partie des actions mises en place dans le cadre du festival sont gratuites.
En ce frais vendredi, c'est la salle des fêtes de Plouisy qui accueille
Couleur Jazz, un Big Band vocal et instrumental, dirigé par
l'arrangeur et multi-instrumentiste farfelu, Jean Zimmerman.
Les instruments: un drumset et autres percussions maniés de main de maître par Alban de la Blanchardière, une basse tenue par Philippe Chevance, le Zim dirige le tout derrière son piano qu'il abandonne quelques fois pour faire le pitre ou pour gratter une acoustique, voire tapoter un cajon ou masser une contrebasse, au violon: Alanig Reux, à la trompette l'homme aux 26 couvre-chefs, Marc Rosenfeld, Jacky Tertre: au sax ( soprano et ténor), Hélène Goaziou : au saxophone alto et une des vedettes de l'ensemble, Cécile Verdin : à la clarinette, clarinette basse et au chant.
Une cinquantaine de chanteurs/ chanteuses ( pros ou amateurs) répartis en pupitres allant des sopranes aux basses en passant par les mezzo, les ténors et les altos, complètent la tribu.
Ils seront plusieurs à alterner les lead vocals ce qui rend le spectacle hautement intéressant et diversifié.
20:45', une courte présentation, extinction des feux, l'armada s'avance dans l'obscurité sous forme de ronde, en se tenant la main, puis entame a capella le superbe canon 'L'Air du Temps' qui donne son nom au spectacle.
Une entrée en matière surprenante nous rappelant les fabuleux Swingle Singers qui faisaient fureur dans les années 60.
La basse et la batterie s'installent, la troupe gravit les marches du podium pour entamer un swing sulfureux tandis que Plouisy bat des mains, surprise, il s'agit de 'I feel good' du Godfather of soul, ça déménage grave, la voix de Morgane Borie, étonnamment noire pour une blonde, fait merveille, elle se permet un petit flirt avec le bandleader en s'accoudant à son piano, tandis que les cuivres s'en donnent à coeur joie.
Tu dis, James?
Elle est pas mal!
Occupe-toi des anges, mecs!
Le cousin de Bob n'était pas assis sur un Thomann, revêtement en velours rose, mais bien sur un cajon qu'il tabasse gentiment, il passe au piano soutenu par le batteur pour amorcer 'Quand est con' de Tonton Georges.
A tes côtés, deux têtes blondes espiègles se marrent comme des fous, t'as entendu, ils chantent les cons.
La chorale s'assied, un crooner grisonnant en vedette, il a choisi Charles Trenet, 'Le vieux piano de la plage' décoré d'un solo de violon souverain, relayé par un sax pas débile.
Nostalgie, tendresse, frivolité, sourires...c'est irrésistible!
Il a fallu que le Zim nous rappelle que Carla Bruni, avant de devenir Madame la Présidente, avait sorti un album pas ridicule car personne n'associait son nom à la magnifique chanson 'Tout le monde'.
Direction, la Savoie, les vaches, les verts pâturages, la raclette et l'Apremont pour 'Stompin' at the Savoy'.
Euh, non, Jean, le Savoy n'est pas un hôtel londonien, mais un ballroom niché à Harlem.
Pas grave, Marguerite s'en fout, et puis ce swing ne va pas faire tourner le lait.
Les scatteurs se succèdent, the feet are stomping, ébranlant le podium.
Changement de registre avec 'Mademoiselle' de Henri Salvador puis la romance 'Dream a little dream of me' chantée en version bilingue en duo mixte.
How sweet!
A l'acoustique ( logique), la délicate 'Guitar song' de Bernard Lavilliers précède un numéro de cascadeur du Pierre Richard breton, aux baskets bicolores, un artiste qui travaille sans filet avant un des highlights de la soirée chanté par Cécile Verdin, le gospel 'Plain gold ring' de Nina Simone qui cloue l'auditeur sur son siège et empêche les bronchitiques d'expectorer de peur de briser le charme.
Gisèle et Francine sous les feux de la rampe, deux vamps en ayant vu d'autres, elles s'attaquent à Eddie, non pas Merckx, Constantine, 'L'enfant de la balle'. Morgane une lointaine nièce de Ginger Rogers a enfilé une paire de tap dancing shoes pour une démonstration de claquettes à la mode de Saint-Brieuc, les gosses de tout à l'heure en sont restés baba et se sont tus pendant 3 minutes.
Nouvel impromptu burlesque avant le triste 'Lover man', popularisé par Billie Holiday, en duo contrebasse/voix.
Swing time again avec un titre acrobatique, une compo personnelle?, non identifié, suivi par 'Les bas' de Claude Nougaro, une salsa du Sud-Ouest, sexy en diable.
Et pour Monsieur, ce sera?
'The Frim-Fram Sauce'.
Pardon: du poisson, du steak, du couscous, un hamburger, des lasagnes....?
The Frim-Fram Sauce, on t'a dit!
Merde, un truc m'est resté dans les molaires, direction l'arracheur de dents, ce 'Blouse du dentiste' de Henri Salvador n'a pas pris une ride.
Le show pend fin aux sons du carnaval de Rio avec la samba infernale 'Mas que nada' de Sergio Mendes.
Un final bouillant, les chanteurs se mêlent au public, tout le monde en piste pour entamer une danse furieuse.
Salut final, suivi, comme il se doit, par une série de rappels.
En quartet: contrebasse, basse, Alban au body beating et Cécile au chant pour le chef-d'oeuvre de Dianne Reeves ' Endangered Species' puis le jazz manouche ' Mal ô mains' de Sanseverino et enfin ' Couleur Jazz' donnant son nom au projet.
Un concert formidable où bonne humeur, dynamisme et talent se marient astucieusement.
Les instruments: un drumset et autres percussions maniés de main de maître par Alban de la Blanchardière, une basse tenue par Philippe Chevance, le Zim dirige le tout derrière son piano qu'il abandonne quelques fois pour faire le pitre ou pour gratter une acoustique, voire tapoter un cajon ou masser une contrebasse, au violon: Alanig Reux, à la trompette l'homme aux 26 couvre-chefs, Marc Rosenfeld, Jacky Tertre: au sax ( soprano et ténor), Hélène Goaziou : au saxophone alto et une des vedettes de l'ensemble, Cécile Verdin : à la clarinette, clarinette basse et au chant.
Une cinquantaine de chanteurs/ chanteuses ( pros ou amateurs) répartis en pupitres allant des sopranes aux basses en passant par les mezzo, les ténors et les altos, complètent la tribu.
Ils seront plusieurs à alterner les lead vocals ce qui rend le spectacle hautement intéressant et diversifié.
20:45', une courte présentation, extinction des feux, l'armada s'avance dans l'obscurité sous forme de ronde, en se tenant la main, puis entame a capella le superbe canon 'L'Air du Temps' qui donne son nom au spectacle.
Une entrée en matière surprenante nous rappelant les fabuleux Swingle Singers qui faisaient fureur dans les années 60.
La basse et la batterie s'installent, la troupe gravit les marches du podium pour entamer un swing sulfureux tandis que Plouisy bat des mains, surprise, il s'agit de 'I feel good' du Godfather of soul, ça déménage grave, la voix de Morgane Borie, étonnamment noire pour une blonde, fait merveille, elle se permet un petit flirt avec le bandleader en s'accoudant à son piano, tandis que les cuivres s'en donnent à coeur joie.
Tu dis, James?
Elle est pas mal!
Occupe-toi des anges, mecs!
Le cousin de Bob n'était pas assis sur un Thomann, revêtement en velours rose, mais bien sur un cajon qu'il tabasse gentiment, il passe au piano soutenu par le batteur pour amorcer 'Quand est con' de Tonton Georges.
A tes côtés, deux têtes blondes espiègles se marrent comme des fous, t'as entendu, ils chantent les cons.
La chorale s'assied, un crooner grisonnant en vedette, il a choisi Charles Trenet, 'Le vieux piano de la plage' décoré d'un solo de violon souverain, relayé par un sax pas débile.
Nostalgie, tendresse, frivolité, sourires...c'est irrésistible!
Il a fallu que le Zim nous rappelle que Carla Bruni, avant de devenir Madame la Présidente, avait sorti un album pas ridicule car personne n'associait son nom à la magnifique chanson 'Tout le monde'.
Direction, la Savoie, les vaches, les verts pâturages, la raclette et l'Apremont pour 'Stompin' at the Savoy'.
Euh, non, Jean, le Savoy n'est pas un hôtel londonien, mais un ballroom niché à Harlem.
Pas grave, Marguerite s'en fout, et puis ce swing ne va pas faire tourner le lait.
Les scatteurs se succèdent, the feet are stomping, ébranlant le podium.
Changement de registre avec 'Mademoiselle' de Henri Salvador puis la romance 'Dream a little dream of me' chantée en version bilingue en duo mixte.
How sweet!
A l'acoustique ( logique), la délicate 'Guitar song' de Bernard Lavilliers précède un numéro de cascadeur du Pierre Richard breton, aux baskets bicolores, un artiste qui travaille sans filet avant un des highlights de la soirée chanté par Cécile Verdin, le gospel 'Plain gold ring' de Nina Simone qui cloue l'auditeur sur son siège et empêche les bronchitiques d'expectorer de peur de briser le charme.
Gisèle et Francine sous les feux de la rampe, deux vamps en ayant vu d'autres, elles s'attaquent à Eddie, non pas Merckx, Constantine, 'L'enfant de la balle'. Morgane une lointaine nièce de Ginger Rogers a enfilé une paire de tap dancing shoes pour une démonstration de claquettes à la mode de Saint-Brieuc, les gosses de tout à l'heure en sont restés baba et se sont tus pendant 3 minutes.
Nouvel impromptu burlesque avant le triste 'Lover man', popularisé par Billie Holiday, en duo contrebasse/voix.
Swing time again avec un titre acrobatique, une compo personnelle?, non identifié, suivi par 'Les bas' de Claude Nougaro, une salsa du Sud-Ouest, sexy en diable.
Et pour Monsieur, ce sera?
'The Frim-Fram Sauce'.
Pardon: du poisson, du steak, du couscous, un hamburger, des lasagnes....?
The Frim-Fram Sauce, on t'a dit!
Merde, un truc m'est resté dans les molaires, direction l'arracheur de dents, ce 'Blouse du dentiste' de Henri Salvador n'a pas pris une ride.
Le show pend fin aux sons du carnaval de Rio avec la samba infernale 'Mas que nada' de Sergio Mendes.
Un final bouillant, les chanteurs se mêlent au public, tout le monde en piste pour entamer une danse furieuse.
Salut final, suivi, comme il se doit, par une série de rappels.
En quartet: contrebasse, basse, Alban au body beating et Cécile au chant pour le chef-d'oeuvre de Dianne Reeves ' Endangered Species' puis le jazz manouche ' Mal ô mains' de Sanseverino et enfin ' Couleur Jazz' donnant son nom au projet.
Un concert formidable où bonne humeur, dynamisme et talent se marient astucieusement.