Vendredi 13:
il y a 12 dieux olympiens, 12 constellations, 12 signes du zodiaque, 12 heures du jour et de la nuit, 12 apôtres, 12 vers pour un alexandrin, 12 travaux d'Hercule, 12 clefs de philosophie, 12 paires de côtes, 12 salopards, 12 hommes en colère et 12 belles dans la peau! Le nombre 13, qui implique d'ajouter une unité au 12 parfait, vient rompre ce cycle régulier et introduit le désordre.
Sarah Ferri (= 10 lettres) se produit, à 12h 30, à la FNAC City 2 pour un lunch en musique.
La petite Gantoise vient de sortir le CD ' Ferritales', qu'elle présentera officiellement à l'AB ce 20 avril et au Vooruit, le lendemain.
Ce midi, elle ne sera pas encadrée par toute l'équipe ( que tu vis au Music Village en septembre 2010 ou à l'AB en avant-programme de Caro Emerald, en décembre de la même année), mais du formidable Jan Oelbrandt (Dobrojean) à la guitare et, exceptionnellement, en l'absence des filles aux choeurs ( il peut se targuer d'avoir accompagné Jimmy Molière et William Souffreau, de glorieux vétérans) et de Steven Van Holsbeek à la contrebasse.
Sarah & co ouvrent avec 'The Jump' un dixieland sautillant, en 2 ' tu viens de faire un plongeon de soixante ans en arrière pour te retrouver dans les heureuses années d'après-guerre et barboter dans un bassin swing, en costume de bain rétro, culotte montant plus haut que le nombril pour les filles.
Sifflement joyeux de Jan pour amorcer ' Dancing at the supermarket', façon Doris Day, dans les rayons confitures et féculents.
Une nouvelle tranche jazz/pop voyant la voix de Sarah cabrioler acrobatiquement.
' Boombooling', curieux il y a deux ans le titre s'écrivait 'Boemboeling'.
Introduction à la Stray Cats pour ce swing joyeux.
Een lenteliedje: ' Spring Air'!
Méfie-toi des aprilse grillen, meisje!
Soyeux comme du Burt Bacharach et décoré de lignes de guitare à la Wes Montgomery.
C'est frais, léger, pétillant comme un Prosecco.
Gypsy jazz, proche de Dani Klein interprétant 'Johnny, tu n'es pas un ange': ' The man who was bored'.
Une séquence crooning te donnant des frissons dans le dos, une envolée de Jan et Steven assurant seul la rythmique: la classe!
La ballade romantique ' The woman in your cave' n'est pas reprise sur l'album, dommage, la voix chaude de la belgo-italienne eût fait fondre plus d'un coeur endurci.
Miss Ferri ramasse une acoustique, Jan à la slide: un voodoo blues métallique ' The Hungry Villain' , Sarah se la joue Bonnie Raitt, la FNAC vibre.
C'est bon signe, les clients ont déserté les rayons DVD's et CD's pour s'agglutiner face au podium, intrigués par le timbre limpide de celle qui deviendra une star, for sure!
Un titre aux accents rock prononcés, le nerveux ' No one can see' qui, après une cassure et un moment de répit provisoire, repart au galop pendant que la petite s'époumone ...it's revenge...
Mec, tu réussiras pas à m'envoyer au tapis!
Time for a soft one, la romance aux relents gospel/doo wop: ' This is a moment'.
La slide de Jan accentue les sensations mélancoliques.
J'étais sérieusement en colère lorsque j'ai écrit ' A place on the moon', un piano bondissant et quelques incertitudes.. is there some room for me on the moon, ou sur Mars... , car, baby, tu me démolis les nerfs.
Le single 'On my own', sentant bon les Andrew Sisters et le Western Swing, précède le profond soul/gospel ' Were you there' qui doit terminer ce mini-concert.
La plage vire valse tandis que la voix de la charmante enfant s'élève vers des sommets vertigineux.
Longue séance de dédicaces en donnant rendez-vous pour la CD-voorstelling avec full band!