Pas la foule des grands soirs, mais une assistance honnête au Witloof pour accueillir, for her first time in Brussels:
Beth Jeans Houghton
Une blonde et délurée Geordie ( Newcastle upon Tyne) de 22 ans.
Précoce, l'enfant affronte déjà un public en 2006 pour sortir un premier EP en 2008.
Elle est remarquée par Static Caravan Records ( Tunng, Peter Astor..) qui la signe: un single et un second EP.
Bye, bye Europe, m'en vais à L A, un premier full CD sur Mute Records: 'Yours Truly, Cellophane Nose'. ( 2012)
Parenthèse, la presse people voit la jolie anglaise fréquenter Anthony Kiedis des Red Hot Chili Peppers.. nous ne l'avons pas entrevu dans les caves du Bota, d'ailleurs il n'y avait pas de caves Rue Royale, que des gens convenables!
20:25', voilà la troupe: Beth, son bonnet de laine multicolore, son look Gwen Stefani/Lady Gaga/ taille Kylie Minogue, son immense sourire espiègle et sa guitare + son band 'The Hooves of Destiny': aux drums & backings, Dav Shiel - bass & backings, le petit et doué Rory Gibson- claviers, laptop & backings: un point d'interrogation, toutes les bios annoncent un violon, Findlay Macaskill, il n'y avait pas de fiddle, mais un grand et jovial gaillard derrière un piano électrique- guitare, trompette, banjo électrique, celui auquel ne manquaient que les moufles pour affronter le climat sibérien du Bota: Ed Blazey!
L'enjoué et débridé 'Atlas' ouvre après l'annonce de Dav: ..laissez les bons temps rouler...et ils vont rouler pendant près d'une heure: rythmes galopants et exotiques, gymnastique vocale vertigineuse, cassures inattendues, phrasé Joe Strummer, reprise des sonorités festives.
Public surpris!
'Dodecahedron' aux couleurs comédie musicale indie, avec de joyeux arrangements et un chorus allègre.
It's the last date of our tour, mais n'ayez crainte, ils ne sont pas sur les genoux, Beth nous abreuve d'anecdotes ou de blagues après chaque titre, taquine ses musiciens ou apostrophe quelqu'un dans la salle, ainsi elle dédie la suivante à une fillette assise à ses pieds près du podium: ' Franklin Benedict' aux effets de voix osés sur riffs de guitares saturés.
On se regarde tous, enfin quelque chose d'original sur nos scènes, on est loin de la folksinger classique, sérieuse et souvent casse-burnes.
Musicalement c'est fortiche, audacieux et imprévisible, le timbre de la blonde platine passe des tonalités cantatrice, incluant le falsetto, à l'alt.country, au rock voire aux touches hip hop, tu y ajoutes une bonne humeur communicative et tu saisis qu'on passe un excellent moment au Bota.
Référendum: what's your favourite 'Alien' movie?
Bof, on aime bien Sigourney Weaver!
I like the vagina scene..
Faudrait revoir ce film!
Sais pas si elle le fait exprès, voici le délicat 'Liliputt', chanté d'une voix aérienne sur couches Arcade Fire.
La suivante est pour le trou dans la couche d'ozone, ' Your holes', du country choral, final a capella!
Un doux lament 'The barely skinny bone tree' avec un rôle prépondérant pour la basse gonflée de Rory.
Brussels you were the nicest crowd during this tour, un truc qu'elle a laissé échapper dans chaque village où le band s'est arrêté.
Allons y pour un petit cours d'étymologie potagère: witloof/chicon/chicory et voici ' Humble Digs' son banjo ensoleillé et son symphonic choir.
On mange bien au bota, I had some white fish et j'ai piqué la portion de Rory.
Right, she's a mean girl...
Comme elle pèse +/- 92,5941501 livres tout habillée, elle n'a pas à craindre le surpoids!
'Honeycomb' un doo-wop virant surf/garage, vaguement piqué sur le 'Runaway' de Del Shannon.
Les conseils du thérapeute: pour refouler vos inhibitions you have to shout loud.
1,2,3...un cri énorme qui a fait sursauter la reine Fabiola, qui, au Palais Royal, dans sa petite chambre au papier peint bleu ciel décoré des sept nains et de Blanche-Neige , venait de s'aliter après ses 46 'Je vous salue Marie'!
Mean, girl!
'Shampoo', un uptempo bruyant, aux changements de cap fréquents, rehaussé d'une trompette noire aux parfums New-Orleans.
Second référendum.
Où classez-vous Bruxelles sur l'échelle des valeurs ( from 1 to10): une touriste, sans doute pompette, lance ten, la basse, questionnée, place Newcastle à minus 5, pourtant la Newcastle Brown Ale c'est pas du pipi de matou castré!
' I will return, I promise' : amorce douce en harmonies fragiles avant de voir une joyeuse fanfare entrer en action, BJH poursuit avec le formidable 'Sweet Tooth Bird', un rock choral explosif au drumming martial, trompette héroïque et singalong folky.
Pas encore revenus de notre surprise, on a droit à la claque de la soirée, la reprise improbable de Madonna, 'Like a Prayer', pour laquelle Jeanne d'Arc abandonne sa guitare.
Un phénomène, cette nana!
On termine avec le pied sur l'accélérateur avec le punk 'Prick', bourré de fuck off et autres propos outranciers.
Immense ovation et retour des artilleurs pour un bis!
Un vieux titre:' Night Swimmer' aux influences Kate Bush évidentes!
Foule au stand merchandising.
Beth Jeans Houghton, à ne pas confondre avec Barclay James Harvest, va récolter d'autres lauriers, for sure!
samedi 31 mars 2012
vendredi 30 mars 2012
Disparition de Earl Scruggs, the man who shaped bluegrass, le 28 mars 2012
Billboard titre: Chet Atkins played the guitar. Bob Wills played the fiddle. Earl Scruggs played the banjo... pour bien nous faire comprendre que Earl Eugene Scruggs, né le 6 janvier 1924, a révolutionné l'art du jeu de banjo.
Il a popularisé le three-finger banjo-picking style, désormais connu sous le nom de "Scruggs style".
Avec Bill Monroe, Wade Mainer, les Stanley Brothers, Ervin T ' Orange Blossom Special' Rouse et son pote Lester Flatt, il fait partie de la première génération de bluegrass musicians, active juste après la guerre jusqu'à la fin des sixties.
Earl rejoint le chef, Bill Monroe, et ses Blue Grass Boys, en 1945.
On le retrouve sur quelques enregistrements du maître, qui ont été réédités sous le nom de 'Bill Monroe & His Blue Grass Band – The Early Years'.
En 1948, Earl et le guitariste/mandoliniste Lester Flatt quittent les Blue Grass Boys pour former les Foggy Mountain Boys qui deviendront Flatt and Scruggs!
Ils joueront ensemble ( avec une kyrielle de grands noms country, tels que Chubby Wise, Josh Graves, Mac Wiseman...) jusqu'au split en 1969.
Plus de 20 albums et des singles squattant les country charts, tels 'Foggy Mountain Breakdown' ou 'The ballad of Jed Clampett' .
Scruggs monte la Earl Scruggs Revue avec ses fils et continue à publier des old style country albums.
En janvier 1973, un Tribute Concert est organisé en son honneur à Manhattan (Kansas).
De grands noms y contribuent: les Byrds, Joan Baez, le Nitty Gritty Dirt Band, David Bromberg, Doc Watson...la crème country/folk/rock de l'époque.
On retrouve Earl pour la dernière fois dans les charts en 2003 avec le disque "Three Pickers" featuring Doc Watson et Ricky Scaggs.
The Segovia of the five-string banjo, the Paganini of bluegrass s'est éteint, apparemment de mort naturelle, au Nashville hospital.
Il avait 88 ans!
Il a popularisé le three-finger banjo-picking style, désormais connu sous le nom de "Scruggs style".
Avec Bill Monroe, Wade Mainer, les Stanley Brothers, Ervin T ' Orange Blossom Special' Rouse et son pote Lester Flatt, il fait partie de la première génération de bluegrass musicians, active juste après la guerre jusqu'à la fin des sixties.
Earl rejoint le chef, Bill Monroe, et ses Blue Grass Boys, en 1945.
On le retrouve sur quelques enregistrements du maître, qui ont été réédités sous le nom de 'Bill Monroe & His Blue Grass Band – The Early Years'.
En 1948, Earl et le guitariste/mandoliniste Lester Flatt quittent les Blue Grass Boys pour former les Foggy Mountain Boys qui deviendront Flatt and Scruggs!
Ils joueront ensemble ( avec une kyrielle de grands noms country, tels que Chubby Wise, Josh Graves, Mac Wiseman...) jusqu'au split en 1969.
Plus de 20 albums et des singles squattant les country charts, tels 'Foggy Mountain Breakdown' ou 'The ballad of Jed Clampett' .
Scruggs monte la Earl Scruggs Revue avec ses fils et continue à publier des old style country albums.
En janvier 1973, un Tribute Concert est organisé en son honneur à Manhattan (Kansas).
De grands noms y contribuent: les Byrds, Joan Baez, le Nitty Gritty Dirt Band, David Bromberg, Doc Watson...la crème country/folk/rock de l'époque.
On retrouve Earl pour la dernière fois dans les charts en 2003 avec le disque "Three Pickers" featuring Doc Watson et Ricky Scaggs.
The Segovia of the five-string banjo, the Paganini of bluegrass s'est éteint, apparemment de mort naturelle, au Nashville hospital.
Il avait 88 ans!
jeudi 29 mars 2012
Jerry “Boogie” McCain, died Wednesday (March 28).
Le bluesman Jerry McCain, harmoniciste, singer/songwriter est décédé le 28 mars 2012, il était âgé de 81 ans.
Né à Gadsden, Alabama, très vite comme plusieurs de ses frères ou soeurs ( ils étaient cinq enfants), il se lance dans la musique.
Sa rencontre avec Little Walter, en 1953, sera décisive, il jouera de l'harmonica.
La même année sort le single "East of the Sun" /"Wine-O-Wine" gravé sous le nom de Jerry 'Boogie' McCain, dans le groupe on retrouve son frère Walter à la batterie.
Ensuite il obtient un contrat avec le label Excello, qui sort d'autres singles, tels que "My Next Door Neighbor".
En 1960 paraît l'instrumental 'Steady' qui devient un blues harmonica classic et inspira Kim Wilson des Fabulous Thunderbirds.
Les firmes de disques se succèdent ( Columbia, Okeh Records, Jewel, qui plus tard sortira une compilation de ses 45 tours) , Jerry gravant surtout des singles.
A cette époque, il tournera avec les Drifters, Freddy King ou William Bell.
Les seventies furent une période sombre pour les musiciens de blues, la discographie du gars d'Alabama est difficile à répertorier , on note cependant un premier LP en 1978 ' Living Legend' .
Il signe chez Ichiban Records, the most popular in the blues record business, pour lesquels il enregistre plusieurs albums.
Dans les 90's, jouissant d'un regain de notoriété, il tourne en Europe et passe par la Belgique.
Sa dernière trace discographique date de 2004 ' «Boogie » Is My Name'.
Durant sa longue carrière, Jerry a collectionné les awards dont l'Alabama Folk Heritage Award en 2007, sa ville de Gadsden l'a également honoré en créant un Jerry McCain's day pendant son annuel festival rock, le River Fest Event, se tenant habituellement au mois de juin.
Jerry McCain n'est pas repris dans le top ten des All-Time blues-harp players éditée par 'Modern Blues Harmonica', mais il est juste en dessous!
Little Walter (Jacobs)
Big Walter (Horton)
James Cotton
John Lee “Sonny Boy” Williamson (aka, Sonny Boy I)
Rice Miller (aka Sonny Boy Williamson, Sonny Boy II)
Sonny Terry
Junior Wells
Jason Ricci
Paul Butterfield
George “Harmonica” Smith
Né à Gadsden, Alabama, très vite comme plusieurs de ses frères ou soeurs ( ils étaient cinq enfants), il se lance dans la musique.
Sa rencontre avec Little Walter, en 1953, sera décisive, il jouera de l'harmonica.
La même année sort le single "East of the Sun" /"Wine-O-Wine" gravé sous le nom de Jerry 'Boogie' McCain, dans le groupe on retrouve son frère Walter à la batterie.
Ensuite il obtient un contrat avec le label Excello, qui sort d'autres singles, tels que "My Next Door Neighbor".
En 1960 paraît l'instrumental 'Steady' qui devient un blues harmonica classic et inspira Kim Wilson des Fabulous Thunderbirds.
Les firmes de disques se succèdent ( Columbia, Okeh Records, Jewel, qui plus tard sortira une compilation de ses 45 tours) , Jerry gravant surtout des singles.
A cette époque, il tournera avec les Drifters, Freddy King ou William Bell.
Les seventies furent une période sombre pour les musiciens de blues, la discographie du gars d'Alabama est difficile à répertorier , on note cependant un premier LP en 1978 ' Living Legend' .
Il signe chez Ichiban Records, the most popular in the blues record business, pour lesquels il enregistre plusieurs albums.
Dans les 90's, jouissant d'un regain de notoriété, il tourne en Europe et passe par la Belgique.
Sa dernière trace discographique date de 2004 ' «Boogie » Is My Name'.
Durant sa longue carrière, Jerry a collectionné les awards dont l'Alabama Folk Heritage Award en 2007, sa ville de Gadsden l'a également honoré en créant un Jerry McCain's day pendant son annuel festival rock, le River Fest Event, se tenant habituellement au mois de juin.
Jerry McCain n'est pas repris dans le top ten des All-Time blues-harp players éditée par 'Modern Blues Harmonica', mais il est juste en dessous!
Little Walter (Jacobs)
Big Walter (Horton)
James Cotton
John Lee “Sonny Boy” Williamson (aka, Sonny Boy I)
Rice Miller (aka Sonny Boy Williamson, Sonny Boy II)
Sonny Terry
Junior Wells
Jason Ricci
Paul Butterfield
George “Harmonica” Smith
The Jezabels- Coffee or Not à l'Ancienne Belgique ( Club), Bruxelles, le 28 mars 2012
Un sold-out pour la venue bruxelloise de la nouvelle sensation from Sydney: The Jezabels!
Déjà à 20:00 le Club est bien garni pour l'avant-programme assuré par les locaux:
Coffee or Not.
Coffee or Not ou l'union de deux habitués des scènes de la capitale, la séduisante singer/songwriter Soho Grant ( qui collabora également avec Pierre Castor), guitare, claviers, vocaux et Renaud Versteegen ( Another Belgian Band, BOw, Ruacutane...), guitares, vocaux.
En 2010, Rudy Coclet ( Jet Studio) sort l'album ' Not alone in our Mind', un nouveau CD, 'Gone', doit éclore un de ces jours.
Sur scène, le duo est secondé par un formidable bassiste/contrebassiste, Nicholas Yates ( Samir Barris, Ruacutane, Thomas Champagne trio...) et un batteur non moins talentueux, Jordan Greenwood ( The Grievous Angels, Pierre Castor, Geezer Young...).
'City Lights', une entrée en matière tout en douceur, les lumières urbaines sont tamisées, l'arrière-plan musical baigne dans des tonalités soft subtiles.
Grâce et légèreté sont au rendez-vous.
L'ensoleillé ' Summer' succède, de la pop soignée et entraînante reposant sur de fragiles harmonies vocales .
Sensibilité et savoir-faire!
Une intro ciselée à l'acoustique amorce le plus ancien 'Home again', Soho hante les claviers, ce folk délicat prend des teintes Syd Matters ou Peter, Paul & Mary pour les plus anciens.
A new one, le soyeux 'Somewhere I belong'.
Au jeu des rapprochements, on avance Simon & Garfunkel ou certains titres des Carpenters.
Un switch de guitares, l'acoustique pour Miss Grant, l'électrique pour son compagnon, voici 'Inside our bones', une plage indie rock enlevée.
La formule quartette convient parfaitement au rendu des compositions de Coffee or Not, les mélodies sont plus percutantes.
Le Club se dandine et apprécie.
Une plage au ton dramatique ' Like a shadow' met une nouvelle fois en évidence le mariage parfait des voix, féminine et masculine.
Bel ouvrage d'orfèvrerie.
'Wake up', aux climats passant du grave à l'insouciant pour ensuite secouer sévère et terminer en douceur à l'approche du terminus, mettra fin à ce set convaincant de 30'.
Coffee or Not se produit au LR6 ( Rue Haute) le 6 avril.
The Jezabels
Deux ( jolies) filles, deux garçons: Hayley Mary – vocals, Heather Shannon – piano/keyboard, Nik Kaloper – drums, Samuel Lockwood – guitar.
Après quelques EP's sortis en 2009/2010, un premier full cd, ' Prisoner', fin 2011.
Un critique irlandais résume assez justement leur style..they switch from slow-burning gothic emo-rock to floor-stomping indie with ease... !
Ajoutons-y que les trois musiciens fournissent un boulot impeccable permettant à celle qui attire tous les regards, Hayley Mary, noire, de la chevelure de jais luisant, jusqu'au combat shoes en passant par le futal de cuir moulant et le vernis à ongle, de placer en avant-plan son ramage multi-octave et sa gestuelle scénique fascinants.
'Endless Summer', au potentiel hymne emo évident, ouvre, tu essaies des rapprochements, le timbre te faisant, à la fois, songer à une jeune Chrissie Hynde, à Cindy Lauper ou Sharin Foo, des Raveonettes.
Le paysage sonore impressionne, t'es loin des Polders ou des plaines du Pô: vallons, collines, cascades, pics escarpés se succèdent en déferlantes sauvages.
'Cherry Pie' c'est pas de la tarte. Comment une frêle créature telle que Hayley peut-elle s'époumoner avec autant de punch?
Le groupe s'assagit pendant 'City Girl', la guitare se fait épique, le chant narratif.
Petit bémol, les claviers ne s'entendent guère.
Miss black leather tombe la veste pour arborer un top, noir évidemment, scintillant: un titre plus ancien, ' Mace Spray' .
Kate Bush, murmure un voisin, The Cranberries ajoute son copain, Lykke Li annonce une autre voix.
Il y a un peu de tout ça!
'Horsehead', même scénario avec un assaut vocal aussi périlleux que dramatique.
Décidément, cette nana n'a peur de rien.
Heather introduit ' Easy to love', un roulement de tambour succède à l'amorce au piano, les fans reprennent ce titre plus ancien et plus lent en chorus.
Nouvel épisode épique: 'Rose Bud'
More keys, please...Merci, Hayley, nous n'étions pas les seuls à avoir constaté la mise en sourdine du piano.
Toujours aussi musclé, ' Sahara Mahala', avant d'entendre Samuel proposer a dancing one, le single secouant ' Try Colour', il se met à sautiller pendant que la frontwoman se tortille, le drummer et la pianiste restant concentrés.
Chaud, chaud!
'Long highway' démarre comme une ballade avant d'exploser en indie rock dynamique.
La leading lady indique que 'Hurt Me' sera la dernière.
Le corps mince de Hailey, une Nikita Aussie, s'anime en suivant les accélérations du rythme, ses mouvements saccadés et hypnotiques collent au tempo pendant que la voix fait frisonner nos échines.
Public bouillant et bis!
'She's so hard' aux senteurs Pretenders et le tempétueux 'Dark Storm'.
The Jezabels, un groupe ayant tout pour se retrouver en tête d'affiche des grands festivals dans un avenir proche!
Déjà à 20:00 le Club est bien garni pour l'avant-programme assuré par les locaux:
Coffee or Not.
Coffee or Not ou l'union de deux habitués des scènes de la capitale, la séduisante singer/songwriter Soho Grant ( qui collabora également avec Pierre Castor), guitare, claviers, vocaux et Renaud Versteegen ( Another Belgian Band, BOw, Ruacutane...), guitares, vocaux.
En 2010, Rudy Coclet ( Jet Studio) sort l'album ' Not alone in our Mind', un nouveau CD, 'Gone', doit éclore un de ces jours.
Sur scène, le duo est secondé par un formidable bassiste/contrebassiste, Nicholas Yates ( Samir Barris, Ruacutane, Thomas Champagne trio...) et un batteur non moins talentueux, Jordan Greenwood ( The Grievous Angels, Pierre Castor, Geezer Young...).
'City Lights', une entrée en matière tout en douceur, les lumières urbaines sont tamisées, l'arrière-plan musical baigne dans des tonalités soft subtiles.
Grâce et légèreté sont au rendez-vous.
L'ensoleillé ' Summer' succède, de la pop soignée et entraînante reposant sur de fragiles harmonies vocales .
Sensibilité et savoir-faire!
Une intro ciselée à l'acoustique amorce le plus ancien 'Home again', Soho hante les claviers, ce folk délicat prend des teintes Syd Matters ou Peter, Paul & Mary pour les plus anciens.
A new one, le soyeux 'Somewhere I belong'.
Au jeu des rapprochements, on avance Simon & Garfunkel ou certains titres des Carpenters.
Un switch de guitares, l'acoustique pour Miss Grant, l'électrique pour son compagnon, voici 'Inside our bones', une plage indie rock enlevée.
La formule quartette convient parfaitement au rendu des compositions de Coffee or Not, les mélodies sont plus percutantes.
Le Club se dandine et apprécie.
Une plage au ton dramatique ' Like a shadow' met une nouvelle fois en évidence le mariage parfait des voix, féminine et masculine.
Bel ouvrage d'orfèvrerie.
'Wake up', aux climats passant du grave à l'insouciant pour ensuite secouer sévère et terminer en douceur à l'approche du terminus, mettra fin à ce set convaincant de 30'.
Coffee or Not se produit au LR6 ( Rue Haute) le 6 avril.
The Jezabels
Deux ( jolies) filles, deux garçons: Hayley Mary – vocals, Heather Shannon – piano/keyboard, Nik Kaloper – drums, Samuel Lockwood – guitar.
Après quelques EP's sortis en 2009/2010, un premier full cd, ' Prisoner', fin 2011.
Un critique irlandais résume assez justement leur style..they switch from slow-burning gothic emo-rock to floor-stomping indie with ease... !
Ajoutons-y que les trois musiciens fournissent un boulot impeccable permettant à celle qui attire tous les regards, Hayley Mary, noire, de la chevelure de jais luisant, jusqu'au combat shoes en passant par le futal de cuir moulant et le vernis à ongle, de placer en avant-plan son ramage multi-octave et sa gestuelle scénique fascinants.
'Endless Summer', au potentiel hymne emo évident, ouvre, tu essaies des rapprochements, le timbre te faisant, à la fois, songer à une jeune Chrissie Hynde, à Cindy Lauper ou Sharin Foo, des Raveonettes.
Le paysage sonore impressionne, t'es loin des Polders ou des plaines du Pô: vallons, collines, cascades, pics escarpés se succèdent en déferlantes sauvages.
'Cherry Pie' c'est pas de la tarte. Comment une frêle créature telle que Hayley peut-elle s'époumoner avec autant de punch?
Le groupe s'assagit pendant 'City Girl', la guitare se fait épique, le chant narratif.
Petit bémol, les claviers ne s'entendent guère.
Miss black leather tombe la veste pour arborer un top, noir évidemment, scintillant: un titre plus ancien, ' Mace Spray' .
Kate Bush, murmure un voisin, The Cranberries ajoute son copain, Lykke Li annonce une autre voix.
Il y a un peu de tout ça!
'Horsehead', même scénario avec un assaut vocal aussi périlleux que dramatique.
Décidément, cette nana n'a peur de rien.
Heather introduit ' Easy to love', un roulement de tambour succède à l'amorce au piano, les fans reprennent ce titre plus ancien et plus lent en chorus.
Nouvel épisode épique: 'Rose Bud'
More keys, please...Merci, Hayley, nous n'étions pas les seuls à avoir constaté la mise en sourdine du piano.
Toujours aussi musclé, ' Sahara Mahala', avant d'entendre Samuel proposer a dancing one, le single secouant ' Try Colour', il se met à sautiller pendant que la frontwoman se tortille, le drummer et la pianiste restant concentrés.
Chaud, chaud!
'Long highway' démarre comme une ballade avant d'exploser en indie rock dynamique.
La leading lady indique que 'Hurt Me' sera la dernière.
Le corps mince de Hailey, une Nikita Aussie, s'anime en suivant les accélérations du rythme, ses mouvements saccadés et hypnotiques collent au tempo pendant que la voix fait frisonner nos échines.
Public bouillant et bis!
'She's so hard' aux senteurs Pretenders et le tempétueux 'Dark Storm'.
The Jezabels, un groupe ayant tout pour se retrouver en tête d'affiche des grands festivals dans un avenir proche!
mardi 27 mars 2012
Sound Of Guns - The Tangerines à la Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 27 mars 2012
The Tangerines
Rotonde, 20:00: cinq mandarines hurlus sur le podium, 13 badauds disséminés dans l'hémicycle.
Sont très jeunes Simon Gastout: Chant, guitare, analogique • Bazil Urbain: Chant, piano • Pierre Gastout: Chant, guitare • Nathan Chevalier: Basse • Pierre Yernaux: Batterie qui fondent Tangerines en 2010.
Ils définissent leur rock de psychédélique, tu peux carrément y ajouter des éléments hard, alternative metal ou stoner, selon les titres!
Peu de monde, peut-être, mais les présents ont assisté à un show de 30' d'un groupe prometteur, montrant une belle maturité sur scène et dont les compositions, bien structurées et énergiques, tiennent plus que bien la route.
Ces gamins n'avaient pas de setlist, d'ailleurs plusieurs de leurs morceaux sont toujours untitled, après le gig de Sound of Guns, ils consentent pourtant à te griffonner quelques titres sur un bout de papier.
Ce qui frappe d'emblée c'est le son énorme et les teintes seventies des deux premières plages ( no titles), des effets psyché parsèment ce heavy rock bien torché.
Ils poursuivent avec 'The way with no end ' (?) , un downtempo pesant et obsédant, le clavier te rappelant au bon souvenir d'un Ray Manzarek, doors of perception.
Le singer annonce 'Illusions', le papier reçu mentionne ' Sex', on conclut le sexe est une illusion, mais ce titre mordant pète le feu.
Une intro electro amorce la suivante, très vite le truc vire garage crado. ( c'était peut-être 'Sex' , car le scribouilleur a oublié un titre).
' Trip in your eyes' (?) est entamé par un orgue à la Electric Prunes, qui connut son heure de gloire dans les sixties avec 'Mass in F Minor', une méchante basse en disto annonce un final fougueux.
Excellent!
Pour terminer, les mandarines nous envoient ' Lost in your end', plus métallique et au phrasé Zack de la Rocha. Le drummer hargneux se démène comme un ours en rut, les guitares sont pas malades, la basse tourne rond et Buzz, au chant, assure un max.
Juteuses, ces Tangerines!
Après Mons, Liverpool: Sound of Guns
Quintette existant depuis 2008, deux efforts discographiques long playing: 'What came from fire' et 'Angels and enemies', venant d'être baptisé.
Line-up:Andrew Metcalfe ( vocals) Lee Glynn (Guitar )Nathan Crowley ( Guitar )John Coley (Bass ) et Simon Finley (Drums)!
Classement: anthemic rock bourré de powerful riffs, de lyrisme, de deep and emotional vocals, et d'un rien de glamour.
Les critiques citent U2, époque October, on ne leur donnera pas tort, en y ajoutant The Verve, et quelques mastodontes à la limite du hard/glam: Aerosmith, Mötley Crue, certains avancent Iron Maiden, on ne les suit pas, mais on accepte The Cribs, The Rakes ou autres seconds couteaux de la scène indie.
Malgré un public maigrichon, les gars du Merseyside nous ont servi un set musclé et réjouissant, loin d' être novateur, néanmoins.
It's only rock'n roll, but I like it, a sorti la petite Frances, une rousse pétillante.
Pense pas qu'elle était déjà née en 1974!
'Sometimes' amorçant ' Angels and enemies' ouvre le feu, du rock de stade généreux. Les guitares s'entrelacent, le drummer pile ses fûts et cymbales, la basse sautille, le phrasé d'Andrew se fait véhément, ses potes reprennent en chorus, tu frappes le sol des pieds et ta tête se secoue en suivant le rythme imposé par le sound des Guns.
Le frontman, profitant de l'espace offert face à lui, traverse l'enceinte et vient chanter l'aubade à une gamine assise aux pieds de la table de mix.
Binaire et efficace!
'Elementary of Youth' même scénario, même tir nourri.
'Lightspeed',299 792 458 m/s mieux qu'une Porsche!
Le downtempo folky aux touches Oasis ' The Whites of Your Eyes' sera suivi du méchant ' Collisions'.
Une nouvelle promenade dans la fosse, t'as même droit à la bénédiction de Monseigneur Metcalfe apposant ses mains sur ton auguste crâne.
Toujours dans la veine épique ' 106 - Still the words' avant de voir un roadie refiler une acoustique au shouter.
La chouette ballade ' Bottled in Birkenhead' sera introduite par un clavier majestueux, un instant de tendresse après le canardage en règle.
Retour au front avec ' Silicon', John se remet à pianoter pour une intro à la 'Baba O'Riley' ( The Who), voici le glacial et symphonique 'Antartica'.
'Bullets in the Bloodstream': toi, kid, qui fredonne tous les lyrics depuis le début, attrape le micro et chante.
Pas de bol le mélomane est victime d'un trou de mémoire ou souffre du trac des débutants, rien ne sort de sa gorge, il refile le Sure à Andy qui poursuit le trip en souriant.
Next one is called ' The Leaning', suivi de 'Architects' , qui n'est pas une cover de dEUS, ni le soundtrack d'un Peter Greenaway.
Architecture baroque flamboyant!
Place à ' Of your own imagination, un downtempo solennel engagé par un son de cloche auguste.
Une dernière salve impétueuse, 'Alcatraz' , mettant fin à ce set de 60'.
Au stand merchandising, les membres du band se montrent des plus disponibles, dialoguent avec les fans et ne semblent pas faire une maladie du manque de public.
Sympa!
Rotonde, 20:00: cinq mandarines hurlus sur le podium, 13 badauds disséminés dans l'hémicycle.
Sont très jeunes Simon Gastout: Chant, guitare, analogique • Bazil Urbain: Chant, piano • Pierre Gastout: Chant, guitare • Nathan Chevalier: Basse • Pierre Yernaux: Batterie qui fondent Tangerines en 2010.
Ils définissent leur rock de psychédélique, tu peux carrément y ajouter des éléments hard, alternative metal ou stoner, selon les titres!
Peu de monde, peut-être, mais les présents ont assisté à un show de 30' d'un groupe prometteur, montrant une belle maturité sur scène et dont les compositions, bien structurées et énergiques, tiennent plus que bien la route.
Ces gamins n'avaient pas de setlist, d'ailleurs plusieurs de leurs morceaux sont toujours untitled, après le gig de Sound of Guns, ils consentent pourtant à te griffonner quelques titres sur un bout de papier.
Ce qui frappe d'emblée c'est le son énorme et les teintes seventies des deux premières plages ( no titles), des effets psyché parsèment ce heavy rock bien torché.
Ils poursuivent avec 'The way with no end ' (?) , un downtempo pesant et obsédant, le clavier te rappelant au bon souvenir d'un Ray Manzarek, doors of perception.
Le singer annonce 'Illusions', le papier reçu mentionne ' Sex', on conclut le sexe est une illusion, mais ce titre mordant pète le feu.
Une intro electro amorce la suivante, très vite le truc vire garage crado. ( c'était peut-être 'Sex' , car le scribouilleur a oublié un titre).
' Trip in your eyes' (?) est entamé par un orgue à la Electric Prunes, qui connut son heure de gloire dans les sixties avec 'Mass in F Minor', une méchante basse en disto annonce un final fougueux.
Excellent!
Pour terminer, les mandarines nous envoient ' Lost in your end', plus métallique et au phrasé Zack de la Rocha. Le drummer hargneux se démène comme un ours en rut, les guitares sont pas malades, la basse tourne rond et Buzz, au chant, assure un max.
Juteuses, ces Tangerines!
Après Mons, Liverpool: Sound of Guns
Quintette existant depuis 2008, deux efforts discographiques long playing: 'What came from fire' et 'Angels and enemies', venant d'être baptisé.
Line-up:Andrew Metcalfe ( vocals) Lee Glynn (Guitar )Nathan Crowley ( Guitar )John Coley (Bass ) et Simon Finley (Drums)!
Classement: anthemic rock bourré de powerful riffs, de lyrisme, de deep and emotional vocals, et d'un rien de glamour.
Les critiques citent U2, époque October, on ne leur donnera pas tort, en y ajoutant The Verve, et quelques mastodontes à la limite du hard/glam: Aerosmith, Mötley Crue, certains avancent Iron Maiden, on ne les suit pas, mais on accepte The Cribs, The Rakes ou autres seconds couteaux de la scène indie.
Malgré un public maigrichon, les gars du Merseyside nous ont servi un set musclé et réjouissant, loin d' être novateur, néanmoins.
It's only rock'n roll, but I like it, a sorti la petite Frances, une rousse pétillante.
Pense pas qu'elle était déjà née en 1974!
'Sometimes' amorçant ' Angels and enemies' ouvre le feu, du rock de stade généreux. Les guitares s'entrelacent, le drummer pile ses fûts et cymbales, la basse sautille, le phrasé d'Andrew se fait véhément, ses potes reprennent en chorus, tu frappes le sol des pieds et ta tête se secoue en suivant le rythme imposé par le sound des Guns.
Le frontman, profitant de l'espace offert face à lui, traverse l'enceinte et vient chanter l'aubade à une gamine assise aux pieds de la table de mix.
Binaire et efficace!
'Elementary of Youth' même scénario, même tir nourri.
'Lightspeed',299 792 458 m/s mieux qu'une Porsche!
Le downtempo folky aux touches Oasis ' The Whites of Your Eyes' sera suivi du méchant ' Collisions'.
Une nouvelle promenade dans la fosse, t'as même droit à la bénédiction de Monseigneur Metcalfe apposant ses mains sur ton auguste crâne.
Toujours dans la veine épique ' 106 - Still the words' avant de voir un roadie refiler une acoustique au shouter.
La chouette ballade ' Bottled in Birkenhead' sera introduite par un clavier majestueux, un instant de tendresse après le canardage en règle.
Retour au front avec ' Silicon', John se remet à pianoter pour une intro à la 'Baba O'Riley' ( The Who), voici le glacial et symphonique 'Antartica'.
'Bullets in the Bloodstream': toi, kid, qui fredonne tous les lyrics depuis le début, attrape le micro et chante.
Pas de bol le mélomane est victime d'un trou de mémoire ou souffre du trac des débutants, rien ne sort de sa gorge, il refile le Sure à Andy qui poursuit le trip en souriant.
Next one is called ' The Leaning', suivi de 'Architects' , qui n'est pas une cover de dEUS, ni le soundtrack d'un Peter Greenaway.
Architecture baroque flamboyant!
Place à ' Of your own imagination, un downtempo solennel engagé par un son de cloche auguste.
Une dernière salve impétueuse, 'Alcatraz' , mettant fin à ce set de 60'.
Au stand merchandising, les membres du band se montrent des plus disponibles, dialoguent avec les fans et ne semblent pas faire une maladie du manque de public.
Sympa!
Accident de voiture fatal pour Vince Lovegrove ( The Valentines) , le 24 mars 2012
Pas une figure très connue dans no contrées, le natif de Fremantle, Australia, et pourtant il est considéré comme un des pionniers du rock chez les Aussies.
En 1966, à 18 ans il forme The Valentines, un groupe pop/rock s'inspirant des Beatles ou des Stones mais aussi des stars locales les Easybeats.
Il est intéressant de noter que le co-vocaliste se nommait Bon Scott, celui qui deviendra lead singer d'AC/DC en 1974.
Les Valentines vécurent de 1966 à 1970 et connurent quelques hits pendant cette brève carrière.
Un album compilation posthume, simplement intitulé 'The Valentines' sortira en 1987, il sera réédité plusieurs fois.
Après cet épisode, Vince se lance dans le journalisme et devient manager, notamment des Divinyls ( featuring Christina Amphlett ) ou de Jimmy Barnes ( ex Cold Chisel).
Vince Lovegrove n'a pas été épargné par le sort puisqu'il perd sa seconde femme et son fils, Troy, victimes du SIDA.
Le 24 mars au petit matin son van quitte la route et prend feu, Vince Lovegrove avait 64 ans!
En 1966, à 18 ans il forme The Valentines, un groupe pop/rock s'inspirant des Beatles ou des Stones mais aussi des stars locales les Easybeats.
Il est intéressant de noter que le co-vocaliste se nommait Bon Scott, celui qui deviendra lead singer d'AC/DC en 1974.
Les Valentines vécurent de 1966 à 1970 et connurent quelques hits pendant cette brève carrière.
Un album compilation posthume, simplement intitulé 'The Valentines' sortira en 1987, il sera réédité plusieurs fois.
Après cet épisode, Vince se lance dans le journalisme et devient manager, notamment des Divinyls ( featuring Christina Amphlett ) ou de Jimmy Barnes ( ex Cold Chisel).
Vince Lovegrove n'a pas été épargné par le sort puisqu'il perd sa seconde femme et son fils, Troy, victimes du SIDA.
Le 24 mars au petit matin son van quitte la route et prend feu, Vince Lovegrove avait 64 ans!
lundi 26 mars 2012
Alex Winston - Adomas and The Mittens à l'Ancienne Belgique (Club) , Bruxelles, le 24 mars 2012
ELLE, un des magazines les plus hot question rock ( juste un cran sous 'Vive les Rondes'), titre en mars: "Nos trois coups de coeur de l'hiver..Brooke Fraser, la bombe - Alex Winston, la branchée et Liz Green, la folkeuse ".
On croisa Liz Green au bota, on espère désamorcer la bombe un de ces jours et samedi, on se pointe au Club pour assister au show de la petite Alex Winston!
20:15: Adomas and The Mittens
un collectif lithuanien, écumant les petites salles bruxelloises, dont on dit ( à raison après la performance à l'AB) le plus grand bien!
Sur scène la diva au chant maniéré, Adomas Laurinatis, keys and electronics - à ses côtés, le discret mais ensorcelant, Leonas Somovas au laptop, electronics & effects.
En background des visuals psychédélico -décadents créés par June Peduzzi et Pascal Mouri.
Pendant 40' Adomas & The Mittens nous auront servi du trip hop/ambient/cabaret electro novateur d'un haut niveau.
Un des trucs les plus intéressants proposé dans le genre depuis des lustres, mixant Gavin Friday, Brian Eno, David Bowie, Fad Gadget, Soft Cell, Depeche Mode, Massive Attack, Robert Görl, Amanda Lear et Marlene Dietrich...
Les compositions soignées, en mode downtempo, baignent dans un climat ouaté sans jamais sombrer dans le chill -out bon chic bon genre ni dans la muzak de supermarché.
Le light-show retient ton attention sans occulter la musique, quant à Adomas, il vit son rôle d'androgyne habité en utilisant une gestuelle de mime ou de pantin au croisement d'un Marcel Marceau et de Klaus Nomi.
En l'absence d'une setlist on peut supposer que le duo a interprété, dans le désordre, des versions work in progress des morceaux ' For June' ( avec piano classique), 'Rice', ' Confession', 'Circus', 'Nothing will get in my way', 'Rumours', tous titres dans lesquels les éléments symbolistes ne sont pas absents.
Excellente entrée en matière!
21h10' Alex Winston & Band!
Sur fond de marche enfantine, sont six à entourer le mètre 58 ( 24 ans) de Bloomfield Hills, Michigan.
Elle ne les présentera pas: drums, basse, claviers, guitare ou banjo ou mandoline, un homme à tout faire: claviers, acoustique, mandoline... et celle qu'elle nomme sa sister wife ( Sarah) aux secondes voix et shakers.
Quelques singles et EP's sortis en 2010/2011 précèdent le premier full CD ' King Con' sorti cette année.
' Fire Ant' ouvre les (d)ébats, de la pop nerveuse et saccadée. D'emblée une ambiance de party exubérante s'installe.
Une fausse fin, le fans applaudissent et le band reprend la route pour un final débridé.
Alex, pieds nus, se démène comme une petite excitée, son dynamisme gagne tes voisines, ça gigote ferme frontstage.
L'amusant ' Run Rumspringa' te rappelle au bon souvenir d'un groupe tel que Freelance Whales, en moins bordélique, le guitariste a droit à un petit solo pas bidon, les harmonies vocales coulent de source, la croisière s'amuse.
Le band enchaîne sur 'Host', titre pétillant au chant choral et aux rythmes exotiques.
Musicalement ça ne vole pas très haut, mais l'énergie déployée et la joie de vivre sont communicatives.
Un titre plus ancien, le chaloupé 'Velvet Elvis' , a handclapping one que la femme enfant va chanter en grimpant sur le drumkit.
Une nouvelle invitation à la danse 'Locomotive', qu'Alex interprète d'une voix enfantine tout en bondissant comme Skippy le kangourou.
Une boule de nerfs, cette gamine.
La seule ballade du set, 'Guts', un titre sobre, superbement chanté.
The band is tight and powerful!
Elle dédie ' Sister Wife' à sa choriste Sarah, c'est reparti pour une séquence d'aerobics et de sourires ravageurs se poursuivant pendant ' Choice Notes'.
'The Fold' qui clôture l'album est tout aussi naïf et entraînant.
Après avoir escaladé les hauts-parleurs, la schtroumpfette vient se mêler au public qui se trémousse en l'entourant.
Sur scène les claviers virent Farfisa et la mélodie prend des couleurs sucrées, un peu comme les plages de Little Joy, le band de Fabrizio Moretti ( les Strokes) et Rodrigo Amarante( de Los Hermanos) flanqués de Binki Shapiro.
C'est la dernière, Bruxelles, le mini-hit vaguement oriental: 'Medicine' .
Un grand numéro sur scène: elle commence à genoux pour escalader une nouvelle fois la grosse caisse et enfin, terminer allongée sur le sol. ( Non, pas de sombrero!).
A peine 45', hurlements désapprobateurs des Bruxellois.
Listen, kids, je me change et on continue outside, en acoustique!
Une cinquantaine de personnes l'attendent sur le boulevard Anspach et, effectivement, la troupe rapplique pour interpréter trois titres façon boy scouts, le mielleux 'Don't care about anything', une version alternative de 'Velvet Elvis' pendant laquelle un travesti black vient entamer une danse lubrique.
Les curieux s'arrêtent pour se joindre à la fête, le public a doublé et le groupe envoie une dernière salve ( 'Locomotive' bis) avant de récupérer our shit on stage.
Simpliste, sûrement, mais hyper sympa!
On croisa Liz Green au bota, on espère désamorcer la bombe un de ces jours et samedi, on se pointe au Club pour assister au show de la petite Alex Winston!
20:15: Adomas and The Mittens
un collectif lithuanien, écumant les petites salles bruxelloises, dont on dit ( à raison après la performance à l'AB) le plus grand bien!
Sur scène la diva au chant maniéré, Adomas Laurinatis, keys and electronics - à ses côtés, le discret mais ensorcelant, Leonas Somovas au laptop, electronics & effects.
En background des visuals psychédélico -décadents créés par June Peduzzi et Pascal Mouri.
Pendant 40' Adomas & The Mittens nous auront servi du trip hop/ambient/cabaret electro novateur d'un haut niveau.
Un des trucs les plus intéressants proposé dans le genre depuis des lustres, mixant Gavin Friday, Brian Eno, David Bowie, Fad Gadget, Soft Cell, Depeche Mode, Massive Attack, Robert Görl, Amanda Lear et Marlene Dietrich...
Les compositions soignées, en mode downtempo, baignent dans un climat ouaté sans jamais sombrer dans le chill -out bon chic bon genre ni dans la muzak de supermarché.
Le light-show retient ton attention sans occulter la musique, quant à Adomas, il vit son rôle d'androgyne habité en utilisant une gestuelle de mime ou de pantin au croisement d'un Marcel Marceau et de Klaus Nomi.
En l'absence d'une setlist on peut supposer que le duo a interprété, dans le désordre, des versions work in progress des morceaux ' For June' ( avec piano classique), 'Rice', ' Confession', 'Circus', 'Nothing will get in my way', 'Rumours', tous titres dans lesquels les éléments symbolistes ne sont pas absents.
Excellente entrée en matière!
21h10' Alex Winston & Band!
Sur fond de marche enfantine, sont six à entourer le mètre 58 ( 24 ans) de Bloomfield Hills, Michigan.
Elle ne les présentera pas: drums, basse, claviers, guitare ou banjo ou mandoline, un homme à tout faire: claviers, acoustique, mandoline... et celle qu'elle nomme sa sister wife ( Sarah) aux secondes voix et shakers.
Quelques singles et EP's sortis en 2010/2011 précèdent le premier full CD ' King Con' sorti cette année.
' Fire Ant' ouvre les (d)ébats, de la pop nerveuse et saccadée. D'emblée une ambiance de party exubérante s'installe.
Une fausse fin, le fans applaudissent et le band reprend la route pour un final débridé.
Alex, pieds nus, se démène comme une petite excitée, son dynamisme gagne tes voisines, ça gigote ferme frontstage.
L'amusant ' Run Rumspringa' te rappelle au bon souvenir d'un groupe tel que Freelance Whales, en moins bordélique, le guitariste a droit à un petit solo pas bidon, les harmonies vocales coulent de source, la croisière s'amuse.
Le band enchaîne sur 'Host', titre pétillant au chant choral et aux rythmes exotiques.
Musicalement ça ne vole pas très haut, mais l'énergie déployée et la joie de vivre sont communicatives.
Un titre plus ancien, le chaloupé 'Velvet Elvis' , a handclapping one que la femme enfant va chanter en grimpant sur le drumkit.
Une nouvelle invitation à la danse 'Locomotive', qu'Alex interprète d'une voix enfantine tout en bondissant comme Skippy le kangourou.
Une boule de nerfs, cette gamine.
La seule ballade du set, 'Guts', un titre sobre, superbement chanté.
The band is tight and powerful!
Elle dédie ' Sister Wife' à sa choriste Sarah, c'est reparti pour une séquence d'aerobics et de sourires ravageurs se poursuivant pendant ' Choice Notes'.
'The Fold' qui clôture l'album est tout aussi naïf et entraînant.
Après avoir escaladé les hauts-parleurs, la schtroumpfette vient se mêler au public qui se trémousse en l'entourant.
Sur scène les claviers virent Farfisa et la mélodie prend des couleurs sucrées, un peu comme les plages de Little Joy, le band de Fabrizio Moretti ( les Strokes) et Rodrigo Amarante( de Los Hermanos) flanqués de Binki Shapiro.
C'est la dernière, Bruxelles, le mini-hit vaguement oriental: 'Medicine' .
Un grand numéro sur scène: elle commence à genoux pour escalader une nouvelle fois la grosse caisse et enfin, terminer allongée sur le sol. ( Non, pas de sombrero!).
A peine 45', hurlements désapprobateurs des Bruxellois.
Listen, kids, je me change et on continue outside, en acoustique!
Une cinquantaine de personnes l'attendent sur le boulevard Anspach et, effectivement, la troupe rapplique pour interpréter trois titres façon boy scouts, le mielleux 'Don't care about anything', une version alternative de 'Velvet Elvis' pendant laquelle un travesti black vient entamer une danse lubrique.
Les curieux s'arrêtent pour se joindre à la fête, le public a doublé et le groupe envoie une dernière salve ( 'Locomotive' bis) avant de récupérer our shit on stage.
Simpliste, sûrement, mais hyper sympa!
dimanche 25 mars 2012
L'Orchestre du Vent à la FNAC City 2, Bruxelles, le 24 mars 2012
S'il gèle au vingt-quatre mars, les poiriers diminuent d'un quart.
En 2012, on aura des poiriers gigantesques, 19° à l'ombre, tous au jardin sauf les irréductibles se tapant la FNAC City 2 pour le mini-concert de l'Orchestre du Vent!
Abstiens- toi s v p, pas de commentaires débiles, pas d'autant en emporte le vent, ni de vent dans les branches de sassafras... du vent, du balai, basta, referme ton dico des citations.
Nous disions L'Orchestre du Vent.
Combien d'exécutants?
Cinq!
Ils étaient Caravane, ils sont Orchestre du Vent!
Cécile Gonay ( Seesayle e.a.): Basse, Choeurs/Guillaume Montulet ( I'm bad like Jesse James): Claviers, Choeurs/Bernard Ronveaux ( Five to One, Mister Wood and the Cadillac... ): Guitares, Choeurs/Jérôme Danthinne ( Marc Morgan, Phantom, Miam Monster Miam, Jacques Duvall, Tsuki Moon...): Batteries, Choeurs et Didier Bourguignon ( au départ illustrateur/graphiste): Chant, Banjo 5, Harmonica!
Cette bise nâga à cinq têtes ne vient pas d'Angkor, elle a vu le jour, il y a quelques années, en terre mosane et a sorti un CD 7 titres auto-produit, ' L'Orchestre du Vent'!
14 h10'
Bonjour, on déclare grand-ouvertes les portes de l'univers de l'ODV.
Cet univers est pour le moins loufoque, imagine un fond musical country dessiné par Maurice de Bevere, alias Morris, et des lyrics décapants ou poétiques selon les directions indiquées par la rose.
Sirocco, mistral, tramontane, ponant... un milkshake surprenant.
' La vie': il est question de monstres et de dieux fébriles... c'est une évidence, la normalité est une notion relative, mon cher Albert.
L'orchestration est ample, l'harmonica gambade et les riffs de guitare sonnent americana.
' 1, 2, 3 fusées', à propos d'une nuit, en juillet 1969, qui nous a marqués ( fallait être déjà né, fiston), Apollo 11 se pose sur la lune!
Kubrick, Hergé, David Bowie, l'Orchestre du Vent: même combat.
Une aventure spatiale sur fond forain. Sais pas pourquoi, mais ça me rappelle l'hilarant Bonzo Dog Doo-Dah Band!
Le subtil ' Ce soir' hante la veine mélancolique, les secondes voix aériennes de Cécile, aux grands yeux bleus, et l'harmonica plaintif du cowboy aimant la fondue et le Gevrey-Chambertin t'arrachent une larme.
' Françoise' un copain d'enfance avec lequel je pataugeais dans une bassine en zinc, tu sais une espèce d'abreuvoir pour vaches.
A cette époque tu pouvais pas t'acheter une piscine hors-sol rose ou bleue chez Carrefour, d'ailleurs Carrefour n'existait pas, il y avait que le Sarma!
Françoise, c'était mon poteau!
Belle tranche de country/pop Quick et Flupke, espiègle et irrésistible.
Tiens, c'est aussi beau que du Joe Dassin!
' Mange la route' en pensant à Norman Rockwell, décédé en 1978.
Faut clore les paupières et imaginer une blonde, Jayne Mansfield ou Mylène Demongeot, au volant d'une décapotable, une Dauphine pour la Frenchie, elle double un Berliet, elle s'en fout de la ligne blanche et sourit au camionneur à l'étroit dans son marcel, pas lavé avec Ariel.
Oui, elle portait des bottes et une mini-jupe en cuir, tu la connais?
Non, c'était pas Jean Seberg!
' Léonie'
Une copine de Charles!
Le Prince de Galles?
Non, les fleurs du mal.
Un uptempo crinière au vent, solo de slide glissant, tirade d'harmonica dylanien et poussée de fièvre des claviers.
Du funk baudelairien!
' Rien que pour moi' égratigne tous les présentateurs de TV cannibales et boulimiques.
Pense à Hugues Aufray virant René Magritte, et pour la séquence swing, téléphone à Vian!
Dernière salve ' Knock-Knock'.
On heaven's door?
Sais pas, Jules, mais c'était désopilant!
En 2012, on aura des poiriers gigantesques, 19° à l'ombre, tous au jardin sauf les irréductibles se tapant la FNAC City 2 pour le mini-concert de l'Orchestre du Vent!
Abstiens- toi s v p, pas de commentaires débiles, pas d'autant en emporte le vent, ni de vent dans les branches de sassafras... du vent, du balai, basta, referme ton dico des citations.
Nous disions L'Orchestre du Vent.
Combien d'exécutants?
Cinq!
Ils étaient Caravane, ils sont Orchestre du Vent!
Cécile Gonay ( Seesayle e.a.): Basse, Choeurs/Guillaume Montulet ( I'm bad like Jesse James): Claviers, Choeurs/Bernard Ronveaux ( Five to One, Mister Wood and the Cadillac... ): Guitares, Choeurs/Jérôme Danthinne ( Marc Morgan, Phantom, Miam Monster Miam, Jacques Duvall, Tsuki Moon...): Batteries, Choeurs et Didier Bourguignon ( au départ illustrateur/graphiste): Chant, Banjo 5, Harmonica!
Cette bise nâga à cinq têtes ne vient pas d'Angkor, elle a vu le jour, il y a quelques années, en terre mosane et a sorti un CD 7 titres auto-produit, ' L'Orchestre du Vent'!
14 h10'
Bonjour, on déclare grand-ouvertes les portes de l'univers de l'ODV.
Cet univers est pour le moins loufoque, imagine un fond musical country dessiné par Maurice de Bevere, alias Morris, et des lyrics décapants ou poétiques selon les directions indiquées par la rose.
Sirocco, mistral, tramontane, ponant... un milkshake surprenant.
' La vie': il est question de monstres et de dieux fébriles... c'est une évidence, la normalité est une notion relative, mon cher Albert.
L'orchestration est ample, l'harmonica gambade et les riffs de guitare sonnent americana.
' 1, 2, 3 fusées', à propos d'une nuit, en juillet 1969, qui nous a marqués ( fallait être déjà né, fiston), Apollo 11 se pose sur la lune!
Kubrick, Hergé, David Bowie, l'Orchestre du Vent: même combat.
Une aventure spatiale sur fond forain. Sais pas pourquoi, mais ça me rappelle l'hilarant Bonzo Dog Doo-Dah Band!
Le subtil ' Ce soir' hante la veine mélancolique, les secondes voix aériennes de Cécile, aux grands yeux bleus, et l'harmonica plaintif du cowboy aimant la fondue et le Gevrey-Chambertin t'arrachent une larme.
' Françoise' un copain d'enfance avec lequel je pataugeais dans une bassine en zinc, tu sais une espèce d'abreuvoir pour vaches.
A cette époque tu pouvais pas t'acheter une piscine hors-sol rose ou bleue chez Carrefour, d'ailleurs Carrefour n'existait pas, il y avait que le Sarma!
Françoise, c'était mon poteau!
Belle tranche de country/pop Quick et Flupke, espiègle et irrésistible.
Tiens, c'est aussi beau que du Joe Dassin!
' Mange la route' en pensant à Norman Rockwell, décédé en 1978.
Faut clore les paupières et imaginer une blonde, Jayne Mansfield ou Mylène Demongeot, au volant d'une décapotable, une Dauphine pour la Frenchie, elle double un Berliet, elle s'en fout de la ligne blanche et sourit au camionneur à l'étroit dans son marcel, pas lavé avec Ariel.
Oui, elle portait des bottes et une mini-jupe en cuir, tu la connais?
Non, c'était pas Jean Seberg!
' Léonie'
Une copine de Charles!
Le Prince de Galles?
Non, les fleurs du mal.
Un uptempo crinière au vent, solo de slide glissant, tirade d'harmonica dylanien et poussée de fièvre des claviers.
Du funk baudelairien!
' Rien que pour moi' égratigne tous les présentateurs de TV cannibales et boulimiques.
Pense à Hugues Aufray virant René Magritte, et pour la séquence swing, téléphone à Vian!
Dernière salve ' Knock-Knock'.
On heaven's door?
Sais pas, Jules, mais c'était désopilant!
samedi 24 mars 2012
Ben's Birthday Party with Paul Batto Jr. & Ondra Kriz au Toogenblik, Haren, le 23 mars 2012
Jehovah's Witnesses express opposition to the very idea of celebrating birthdays.
Ben n'a qu'une religion: vivre en s'amusant, sans faire chier son voisin. En tant que fan de roots music, pour célébrer son anniversaire, il invite ses potes à un concert au Toogenblik.
Consignes formelles, pas manger avant de venir: Gerrit prépare un buffet et il y aura à boire!
T'as déjà compris que si Ben attend 60 personnes, il y aura de la bouffe pour 120, bière et pinard couleront à grands flots.
Haren, here we are!
Initialement, Ben avait signé le singer/songwriter yankee Chris Cook pour égayer ses nombreux amis, las, quelques jours avant la party le Cook, malade, annule sa tournée!
Ne crois pas que Ben pinaque, en moins de deux il trouve un remplaçant de haut niveau:
Paul Batto Jr.
20h10', tu te pointes dans le club, Guy entame sa 3ème Westmalle, Gerrit s'affaire en cuisine, le buffet breughelien est impressionnant, Ben drague une blonde pas horrible, te refile des bons te permettant d'aller t'abreuver au comptoir... c'est clair on va pas s'emmerder!
21h30' , celui qui, comme Chaka Khan, vit le jour le 3è jour du mois de germinal vient annoncer que ni Chris, ni Cook n'arpenteront la scène ce soir, en revanche, nous verrons: from Slovenia, Paul Batto Jr. ( voice- guitars) and from Czech republic, Ondra Kříž ( piano)!
Un fabuleux duo qui t'émerveilla, un beau soir de juillet 2009, du côté de Rumst ( Ace Café).
Les deux représentants de la Mitteleuropa démarrent le set avec un blues décoré de lignes de slide vicieuses et d'un jeu de Kurzweil bien rond, le Tchèque se permettant, d'emblée, une petite escapade en solitaire.( ' Watcha gonna do' qui ouvre le CD ' Ain't but one way'))
Sur ce background bluesy, la barbichette/casquette nous colle un timbre rauque et noir, idéal pour narrer les déboires du pauvre cottonpicker dont la bonne femme soit, se fait la malle, soit, fricote avec le voisin chômeur.
...every single morning I called you on the telephone ... et tu décroches, jamais!
Même veine avec le twelve-bar qui suit, ' Smilin' .
Muddy Waters a fait un gosse en Slovénie!
Place au downtempo aux relents gospel ' Put your load down', écrit pour une de ses connaissances ( from East- Germany) ayant tenté de mettre fin à ses jours lors d'un sérieux passage à vide dans sa vie d'agent des services secrets.
Le comble pour ce pro, il rate son suicide.
Superbe titre chanté à la Joe Cocker.
On revient au blues avec le sautillant ' Slow train to nowhere' . Ce train va nulle part, mais la notion "slow" n'est pas la même en Europe Centrale et en Belgique, le Jacques Lantier local a dû forcer sur la Pilsner Urquell, la machine dévale la pente à toute vitesse.
Ondra Smetana en démonstration!
Le laidback ' A voice cried in the wilderness' est proche de certains blues de Clapton.
Next one, ' Through the fire', is about learning the hard way.
Un piano classique introduit ce titre dramatique pour lequel Ondra hante le mélodica, la plage se teinte Edith Piaf/Marianne Faithfull/Tom Waits, la crooning voice du sieur Batto prend des accents Kurt Weill et transforme le folkclub en cabaret berlinois des années 20.
Le duo achève la première mi-temps par une version poignante de 'Georgia on my mind'.
La classe!
Pause profiteroles, religieuses, choux à la crème, bourrelets & co et merde pour le bikini!
Set 2
Le standard ' Ain't nobody's business': un crooning occupe toi de tes oignons, si je vais à l'église le dimanche et voir les filles le lundi, ça te regarde pas, gars!
Le duo poursuit avec a love ballad, écrite pour the sweetheart of mine, indique Paul Jr et toujours pour la même madame ' She's alright' un blues frétillant.
Le doux-amer et introspectif 'Down on memory lane' joue sur la corde sensible tout comme la suivante, le classique 'Motherless Children', le petit pianiste y introduit, en douce, les mesures de 'Summertime', les deux mélodies fondent en un tout cohérent.
Un magicien, le Praguois!
Retour au blues, au vrai, celui qui décrit les nanas comme étant de belles salopes, imaginant tous les coups les plus bas: ' Dirty low down & bad'!
Tout comme Norah Jones, le duo exhume la perle de Hoagy Carmichael ' The nearness of you', un plakker irrésistible.
On adhère à 100% lorsque certains comparent le timbre de Paul Batto Jr. à celui du Genius, Ray Charles.
1944, Louis Jordan, du swing: 'Is You Is Or Is You Ain't My Baby'!
I hear you all want a fast one to end the show, voici un dernier blues crapuleux 'Long distance runner', slide et piano entamant une joute pas courtoise.
Public debout, Ben n'a pas besoin de micro pour demander ce que tous désiraient, un bis!
Out of the Great American Songbook 'Over the rainbow', ce titre typiquement féminin ( la divine Judy Garland) ne perd rien de sa grâce entonné par la mâle voix du bluesman slovène.
A thousand thanks, Ben, une soirée parfaite!
Alors qu' Ondra et Paul prennent la route direction Eindhoven où ils jouent le lendemain, on décide avec le staff de Toogenblik de vider les dernières pintjes pour la route!
Ben n'a qu'une religion: vivre en s'amusant, sans faire chier son voisin. En tant que fan de roots music, pour célébrer son anniversaire, il invite ses potes à un concert au Toogenblik.
Consignes formelles, pas manger avant de venir: Gerrit prépare un buffet et il y aura à boire!
T'as déjà compris que si Ben attend 60 personnes, il y aura de la bouffe pour 120, bière et pinard couleront à grands flots.
Haren, here we are!
Initialement, Ben avait signé le singer/songwriter yankee Chris Cook pour égayer ses nombreux amis, las, quelques jours avant la party le Cook, malade, annule sa tournée!
Ne crois pas que Ben pinaque, en moins de deux il trouve un remplaçant de haut niveau:
Paul Batto Jr.
20h10', tu te pointes dans le club, Guy entame sa 3ème Westmalle, Gerrit s'affaire en cuisine, le buffet breughelien est impressionnant, Ben drague une blonde pas horrible, te refile des bons te permettant d'aller t'abreuver au comptoir... c'est clair on va pas s'emmerder!
21h30' , celui qui, comme Chaka Khan, vit le jour le 3è jour du mois de germinal vient annoncer que ni Chris, ni Cook n'arpenteront la scène ce soir, en revanche, nous verrons: from Slovenia, Paul Batto Jr. ( voice- guitars) and from Czech republic, Ondra Kříž ( piano)!
Un fabuleux duo qui t'émerveilla, un beau soir de juillet 2009, du côté de Rumst ( Ace Café).
Les deux représentants de la Mitteleuropa démarrent le set avec un blues décoré de lignes de slide vicieuses et d'un jeu de Kurzweil bien rond, le Tchèque se permettant, d'emblée, une petite escapade en solitaire.( ' Watcha gonna do' qui ouvre le CD ' Ain't but one way'))
Sur ce background bluesy, la barbichette/casquette nous colle un timbre rauque et noir, idéal pour narrer les déboires du pauvre cottonpicker dont la bonne femme soit, se fait la malle, soit, fricote avec le voisin chômeur.
...every single morning I called you on the telephone ... et tu décroches, jamais!
Même veine avec le twelve-bar qui suit, ' Smilin' .
Muddy Waters a fait un gosse en Slovénie!
Place au downtempo aux relents gospel ' Put your load down', écrit pour une de ses connaissances ( from East- Germany) ayant tenté de mettre fin à ses jours lors d'un sérieux passage à vide dans sa vie d'agent des services secrets.
Le comble pour ce pro, il rate son suicide.
Superbe titre chanté à la Joe Cocker.
On revient au blues avec le sautillant ' Slow train to nowhere' . Ce train va nulle part, mais la notion "slow" n'est pas la même en Europe Centrale et en Belgique, le Jacques Lantier local a dû forcer sur la Pilsner Urquell, la machine dévale la pente à toute vitesse.
Ondra Smetana en démonstration!
Le laidback ' A voice cried in the wilderness' est proche de certains blues de Clapton.
Next one, ' Through the fire', is about learning the hard way.
Un piano classique introduit ce titre dramatique pour lequel Ondra hante le mélodica, la plage se teinte Edith Piaf/Marianne Faithfull/Tom Waits, la crooning voice du sieur Batto prend des accents Kurt Weill et transforme le folkclub en cabaret berlinois des années 20.
Le duo achève la première mi-temps par une version poignante de 'Georgia on my mind'.
La classe!
Pause profiteroles, religieuses, choux à la crème, bourrelets & co et merde pour le bikini!
Set 2
Le standard ' Ain't nobody's business': un crooning occupe toi de tes oignons, si je vais à l'église le dimanche et voir les filles le lundi, ça te regarde pas, gars!
Le duo poursuit avec a love ballad, écrite pour the sweetheart of mine, indique Paul Jr et toujours pour la même madame ' She's alright' un blues frétillant.
Le doux-amer et introspectif 'Down on memory lane' joue sur la corde sensible tout comme la suivante, le classique 'Motherless Children', le petit pianiste y introduit, en douce, les mesures de 'Summertime', les deux mélodies fondent en un tout cohérent.
Un magicien, le Praguois!
Retour au blues, au vrai, celui qui décrit les nanas comme étant de belles salopes, imaginant tous les coups les plus bas: ' Dirty low down & bad'!
Tout comme Norah Jones, le duo exhume la perle de Hoagy Carmichael ' The nearness of you', un plakker irrésistible.
On adhère à 100% lorsque certains comparent le timbre de Paul Batto Jr. à celui du Genius, Ray Charles.
1944, Louis Jordan, du swing: 'Is You Is Or Is You Ain't My Baby'!
I hear you all want a fast one to end the show, voici un dernier blues crapuleux 'Long distance runner', slide et piano entamant une joute pas courtoise.
Public debout, Ben n'a pas besoin de micro pour demander ce que tous désiraient, un bis!
Out of the Great American Songbook 'Over the rainbow', ce titre typiquement féminin ( la divine Judy Garland) ne perd rien de sa grâce entonné par la mâle voix du bluesman slovène.
A thousand thanks, Ben, une soirée parfaite!
Alors qu' Ondra et Paul prennent la route direction Eindhoven où ils jouent le lendemain, on décide avec le staff de Toogenblik de vider les dernières pintjes pour la route!
vendredi 23 mars 2012
Mirel Wagner (support : Loïc Joseph) à la Maison des Musiques, Bruxelles, le 22 mars 2012
Une co-organisation VK/Conseil de la Musique pour accueillir Mirel Wagner dans le douillet salon de la rue Lebeau.
Le choix pour l'avant-programme s'est porté sur Loïc Joseph.
Cet ex- Five Minutes To Eat Jack ( un duo math-rock) a changé de cap pour se produire seul avec sa Fender, foottapboard et une loop-station, désormais il barbote dans un dark indie folk artisanal.
20:10: une sonnerie début des cours, le brave Loïc Belot monte sur l'estrade pour entamer son trip.
Le gars a sorti un LP ' Hellos and Goodbyes' et nous en abreuvera pendant 40', en commençant par le début, merci Jacques II de Chabannes, c à d au berceau: ' Cradle song'.
Morceau lancinant et répétitif qu'on ne comparera pas à Morrissey, comme le font quelques fantaisistes pas forcément notoires.
La suivante sera plus agressive et pour la troisième ( 'Hellos and goodbyes'), les boucles entrent en jeu, le timbre est grave, récitatif et caracole sur fond de mélopée noire.
Une chanson lendemains désenchantés, pas aussi rousse que celle de Mylène, un matin, tu t'éveilles avec le cerveau embrumé, tu souffres de headache, la seule boisson à laquelle tu aspires is a glass of water.
Introspection et réveil difficile, dure est la vie, chères sont les femmes!
On baigne dans un univers 'Into the Wild', soundtrack Eddie Vedder, pas désagréable, les éléments naturels( fire, water, air ...) étant omniprésents.
Petit référendum: slow/fast- Sarkozy/Hollande/ Le Pen/ De Gaulle?
Public indécis, ok, voici 'Eating up a fog' t'invitant au voyage, cruisin time écologique.
'Dead is the blue', un blues rudimentaire avec une séquence a capella.
Atmosphère feu de camp rue Lebeau, on est entre potes buvant à la bouteille, se racontant des futilités et fumant un petit joint, les autres n'existent pas, le boy scout nous rejoue une mélopée africaine.
Je recommence la dernière, sorry, une floche, voilà un ultime folk atmosphérique à la Smog.
Merci!
Un grand blanc, on fait quoi?
C'est effrayant ce silence, si j'en jouais encore une?
Cool, mec!
21:15' Mirel Wagner
Syntynyt:3. joulukuuta 1987!
Tu vas pas nous dire que tu ne comprends pas le finnois!
Donc, Mirel voit le jour, il y a 24 ans, en Ethiopie, mais grandit en Finlande où elle découvre les artistes blues/folk: Tracy Chapman, Billie Holiday, Joni Mitchell...
Elle sera chanteuse, son premier album, intitulé 'Mirel Wagner' sort fin 2011 et est encensé d'Espoo à Assayata:...Mirel Wagner a choisi le dépouillement pour mettre les vertiges de son âme à nu...Ses chansons, obsédantes, et sa voix, brumeuse, charrient des troubles durables ( Antigel).
Mr Glycol Ethylène a vu juste!
Les yeux clos, quelques cordes légèrement pincées, une voix douce, elle entame le récital par le blues 'The Road' et, d'emblée, un nom te traverse l'esprit: Leonard Cohen.
Un silence monacal s'installe, chacun ressent la souffrance et la désolation dépeinte par cette voix frissonnante.
Grand!
'Despair' même dépouillement musical, même profondeur, pourtant!
Une diction minutieuse, chaque mot vient se coller dans ton cerveau et ta rétine visualise des images suggérées par la complainte...despair was standing with its jaws open wide
and it swallowed me whole in to the big black night... pour la gaudriole, tu sonnes à une autre porte!
Next one is new, annonce Mirel: ' Who am I to sing a love song?' une plage mélancolique proche du monde d'Alela Diane.
'No hands' est mon titre le plus léger.. I've been riding my bicycle all day long sur des dusty roads...
Bucolique, pas aussi guilleret qu'Yves Montand, cependant.
This song is called 'Death' .
Un lament prenant , toute une imagerie macabre s'accapare de tes cellules: la faucheuse, le squelette à capuche et autres allégories dignes de Pieter Bruegel l'Ancien ou de Jérôme Bosch.
Et quand elle termine par 'I can smell the rot', tu décides de te boucher les narines.
' Red' une danse lugubre et mystique.
Le bluesy ' Dreams' prend des couleurs Tom Waits , le susurré et intense ' Lean' te ramène jusqu'au mythe de Tristan et Yseult , les amants maudits.
' No Death' le single, une pièce d'anthologie te donnant des frissons.
Comme elle, tu as les paupières closes, tu vis sa mélopée quand un ringtone intempestif vient rompre le charme.. pendez le, ce sauvage!
' Joe' qui va laver ses péchés dans le fleuve comme un ange l'a ordonné, ..when they'll find me in the river tell my mother I was a good boy...
Un univers de croyances, de coutumes lugubres, de délires mystiques, c'est Robert Mitchum, en révérend Harry Powell, que tu vois dans ce cauchemar.
Le tout aussi grave 'To the bone' met fin à ce concert exceptionnel.
Mirel Wagner se produira aux Nuits Bota le 18 mai!
Le choix pour l'avant-programme s'est porté sur Loïc Joseph.
Cet ex- Five Minutes To Eat Jack ( un duo math-rock) a changé de cap pour se produire seul avec sa Fender, foottapboard et une loop-station, désormais il barbote dans un dark indie folk artisanal.
20:10: une sonnerie début des cours, le brave Loïc Belot monte sur l'estrade pour entamer son trip.
Le gars a sorti un LP ' Hellos and Goodbyes' et nous en abreuvera pendant 40', en commençant par le début, merci Jacques II de Chabannes, c à d au berceau: ' Cradle song'.
Morceau lancinant et répétitif qu'on ne comparera pas à Morrissey, comme le font quelques fantaisistes pas forcément notoires.
La suivante sera plus agressive et pour la troisième ( 'Hellos and goodbyes'), les boucles entrent en jeu, le timbre est grave, récitatif et caracole sur fond de mélopée noire.
Une chanson lendemains désenchantés, pas aussi rousse que celle de Mylène, un matin, tu t'éveilles avec le cerveau embrumé, tu souffres de headache, la seule boisson à laquelle tu aspires is a glass of water.
Introspection et réveil difficile, dure est la vie, chères sont les femmes!
On baigne dans un univers 'Into the Wild', soundtrack Eddie Vedder, pas désagréable, les éléments naturels( fire, water, air ...) étant omniprésents.
Petit référendum: slow/fast- Sarkozy/Hollande/ Le Pen/ De Gaulle?
Public indécis, ok, voici 'Eating up a fog' t'invitant au voyage, cruisin time écologique.
'Dead is the blue', un blues rudimentaire avec une séquence a capella.
Atmosphère feu de camp rue Lebeau, on est entre potes buvant à la bouteille, se racontant des futilités et fumant un petit joint, les autres n'existent pas, le boy scout nous rejoue une mélopée africaine.
Je recommence la dernière, sorry, une floche, voilà un ultime folk atmosphérique à la Smog.
Merci!
Un grand blanc, on fait quoi?
C'est effrayant ce silence, si j'en jouais encore une?
Cool, mec!
21:15' Mirel Wagner
Syntynyt:3. joulukuuta 1987!
Tu vas pas nous dire que tu ne comprends pas le finnois!
Donc, Mirel voit le jour, il y a 24 ans, en Ethiopie, mais grandit en Finlande où elle découvre les artistes blues/folk: Tracy Chapman, Billie Holiday, Joni Mitchell...
Elle sera chanteuse, son premier album, intitulé 'Mirel Wagner' sort fin 2011 et est encensé d'Espoo à Assayata:...Mirel Wagner a choisi le dépouillement pour mettre les vertiges de son âme à nu...Ses chansons, obsédantes, et sa voix, brumeuse, charrient des troubles durables ( Antigel).
Mr Glycol Ethylène a vu juste!
Les yeux clos, quelques cordes légèrement pincées, une voix douce, elle entame le récital par le blues 'The Road' et, d'emblée, un nom te traverse l'esprit: Leonard Cohen.
Un silence monacal s'installe, chacun ressent la souffrance et la désolation dépeinte par cette voix frissonnante.
Grand!
'Despair' même dépouillement musical, même profondeur, pourtant!
Une diction minutieuse, chaque mot vient se coller dans ton cerveau et ta rétine visualise des images suggérées par la complainte...despair was standing with its jaws open wide
and it swallowed me whole in to the big black night... pour la gaudriole, tu sonnes à une autre porte!
Next one is new, annonce Mirel: ' Who am I to sing a love song?' une plage mélancolique proche du monde d'Alela Diane.
'No hands' est mon titre le plus léger.. I've been riding my bicycle all day long sur des dusty roads...
Bucolique, pas aussi guilleret qu'Yves Montand, cependant.
This song is called 'Death' .
Un lament prenant , toute une imagerie macabre s'accapare de tes cellules: la faucheuse, le squelette à capuche et autres allégories dignes de Pieter Bruegel l'Ancien ou de Jérôme Bosch.
Et quand elle termine par 'I can smell the rot', tu décides de te boucher les narines.
' Red' une danse lugubre et mystique.
Le bluesy ' Dreams' prend des couleurs Tom Waits , le susurré et intense ' Lean' te ramène jusqu'au mythe de Tristan et Yseult , les amants maudits.
' No Death' le single, une pièce d'anthologie te donnant des frissons.
Comme elle, tu as les paupières closes, tu vis sa mélopée quand un ringtone intempestif vient rompre le charme.. pendez le, ce sauvage!
' Joe' qui va laver ses péchés dans le fleuve comme un ange l'a ordonné, ..when they'll find me in the river tell my mother I was a good boy...
Un univers de croyances, de coutumes lugubres, de délires mystiques, c'est Robert Mitchum, en révérend Harry Powell, que tu vois dans ce cauchemar.
Le tout aussi grave 'To the bone' met fin à ce concert exceptionnel.
Mirel Wagner se produira aux Nuits Bota le 18 mai!
jeudi 22 mars 2012
Printemps Freaksville ( Marc Morgan & Les Obstacles + cabaret Freaksville) à la Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 21 mars 2012
En 2006, Miam Monster Miam ( Benjamin Schoos) et Jacques Duvall fondent le label Freaksville qui se veut iconoclaste.
A ce jour il compte +/- 25 artistes dont Lio, Sophie Gallet, Android 80, Laetitia Sadier...
Sous les appellations Freaksville Café, Cabaret Freaksville ou Freaksville Party, l'équipe terrorise les scènes belges ou françaises. Ainsi, il y a quelques années tu assistas, lors du BSF, à une carte blanche à Jacques Duvall, ce soir au Bota, c'est le revenant Marc Morgan qui se verra propulser tête d'affiche.
A 20:00, à peine 20 curieux peuplent la Rotonde, on est très loin de l'excitation ou de la bousculade premier jour des soldes chez Harrods.
20:15, une demi salle, des copains ou des guests, majoritairement, obscurité totale, une chinoiserie kitsch en fond sonore et apparition de Benjamin Schoos, très élégant en geisha.
Sont trois à manipuler des touches ( keyboards, synthés, sequencers..) sur scène: un Chinois, Chuck vise ma perruque et Chris Serri.
Ils vont nous présenter quelques titres du Schoos nouveau 'China man vs China girl' qui doit sortir le mois prochain.
' Marquise' le faux chevelu amorce, sur fond filmique, une intro narrative à la Paolo Conte, cette marchesa est probablement de descendance romaine, avant de voir le Chooz nous la jouer maître Duvall rencontre Scott Walker ou Benjamin Biolay ( comme le suggère Zohra), va-t'en savoir!
C'est décalé, witty et élégant..ça s'annonce bien.
Une tranche d'electro pop surréaliste:'Profession catcheur' ou Schoos en lutteur de porcelaine.
Godard, tu connais?
'La Chinoise': oui, il y avait Juliet Berto, mais aussi Anne Wiazemsky.
Que de références!
Schoos et Duvall, les dandies aus Kuifjeland.
Retour de l'Ange Blanc pour le dernier titre: ' China man vs China girl'.
Merci qui?
Merci, David Bowie!
C'est un malin, Benjamin Schoos!
Pour jouer à Jacques Martin, Freaksville a engagé un humoriste rasta, l'ancien Starflam, King Lee qui vient annoncer le tableau suivant: Mademoiselle Nineteen!
Juju ( Juliette) Wathieu est la fille de Marc Morgan.
Les Pygmalions Miam Monster Miam/Duvall ont décidé d'en faire la nouvelle France Gall (' Les sucettes') ou la nouvelle Lio ( 'Banana Split').
Un passé de choriste chez Phantom (Lio) et un premier album sorti en février.
Pour l'accompagner: basse, batterie, claviers, guitare, trompette, tous canassons casernés dans l'écurie Freaksville.
Le single 'Quelle Importance' , du sixties Salut les Copains/Mademoiselle Age Tendre yéyé intellectuel de gauche, style Sheila, Brigitte Bardot, Jacqueline Taïeb.
Sucré et amusant avec un timbre juste assez faux pour en sourire.
L'exotique 'Juillet brillait' te rappelle au bon souvenir des Parisiennes. La fausse ingénue pleurniche ' Tu ne veux plus de moi'.
Déjà le gimmick agace, un produit calibré cheap sitcom.
Léger comme une bulle, disait l'autre!
Vide, inoffensif et insignifiant, ajoute une voisine dont tu tairas l'identité.
'L'inconnu du Delta 140' qui malheureusement porte une alliance, je l'ai suivi à distance...
Aussi passionnant que Maigret au jardin botanique.
Exit Mademoiselle Nineteen, retour du rigolo!
Marie France
ou Marie France Garcia, née un jour ( assez lointain) à Oran.
Si tu sais qu'en 1973, Arrabal la faisait tourner dans 'J'irai comme un cheval fou' et, qu'en 1969, elle personnalisait Marilyn Monroe à l'Alcazar, tu auras un aperçu de l'âge qu'il faut taire.
Son nom apparaît au générique d'une vingtaine de longs métrages, au théâtre elle joua du Duras et son premier single édité chez Romantik ( 'Daisy/Déréglée') est un collector's item.
Bref, l'égérie du gay Paris anno 1970 est une icône et toutes les Mademoiselles 19 de la terre peuvent aller s'ensevelir sous 20 tonnes d'argile ou de limon en comparaison de la classe, émaillée d'un brin de vulgarité, étalée par Miss Marie France.
Soutenue par Benjamin Schoos et par les gars qui accompagnaient la petite 19, la blonde sulfureuse attaque avec 'Les Nanas' signé Duvall /Zola, un garage second degré crado et bandant.
Après ' Le détecteur de mensonges' un twist/rock irrésistible, elle nous balance ' Le bon, la brute et le truand' encore un titre enregistré sur l'album 'Kiss'.
Clint Eastwood, Lee Van Cleef et Eli Wallach descendent sur Liège, couchez la marmaille, ça va saigner.
L'allumeuse poursuit avec le downtempo 'Bleu' et termine avec le surf ' Un garçon qui pleure', featuring Chrissie Hynde sur l'album.
..un garçon qui chiale ça me remonte le moral... digne de Juliette Gréco!
On aurait aimé un set plus long!
Break de 10' et soldes chez Freaksville
Marc Morgan et les Obstacles
Marc Morgan, le Hutois le plus célèbre après Anne-Mazie Lizin ( Zinzin, murmure un méchant, sans-doute un NVA)!
Il fut Objectif Lune- Révérends du Prince Albert et, surtout, Les Tricheurs ( gros hit 'Le Jour J'), pour devenir Marc Morgan.
En 2001, un dernier CD: 'Les parallèles se rejoignent'.
Un silence discographique de 10 ans, le retour avec 'Beaucoup Vite Loin', l'an dernier.
Le binoclard est accompagné de trois Obstacles doués: Jérôme Mardaga : guitar/Calo Marotta : bass/Jérôme Danthinne : drums.
Curieusement, il débute le set par l'ancien 'Notre Mystère, nos retrouvailles', du pop/rock sentant les cuisses de grenouille, style Les Innocents, Téléphone, Images et la bande à Sirkis.
M M enchaîne sur ' A ma merci', un midtempo que la guitare du sieur Mardaga déchire grave.
Toujours aussi profilé Pure FM, bonjour Rudy , 'Ici et Maintenant', du 'rock' passe-partout.
Trois titres et t'as déjà compris, la Belle au Bois Dormant a sommeillé pendant 20 ans, mais nous ressort la même soupe, à peine réchauffée, qu'en 1990.
Les pseudo rock défilent: ' Qu'ils reposent en guerre' - 'J'abandonne' ( c'est même pas vrai!) - ' Au train où vont les choses' - 'Si tu retrouves la mémoire'... un ramassis de banalités.
Moravia baille, un autre chante...Il faudra bien que j'me décide un jour, mon amour, à me faire la malle...
Quelques touches Jean-Louis Aubert, en plus gnan gnan, avec ' Mauvais Esprit', heureusement de superbes lignes de guitare sauvent la mise.
En duo avec Juju ' ' Comme par désenchantement ' et ' Aux Oubliettes' les chutes du Niagara sur Meuse et du simili Bashung.
' Grâce à toi' dédié à Charlotte.
de Turckheim, sans doute!
' Beaucoup Vite Loin' pas retenu pour l'Eurovision et la dernière, le chef-d'oeuvre, ' Je t'aime mais tu m'énerves' .
Bordel, Bruxelles, vous êtes 'molasse', nous on est funky. ( Comme un cassoulet!)
T'énerves pas, Marco, ça se soigne!
Bis
Solo: 'Bruxelles 'de Dick Annegarn.
Un massacre, te souffle Zohra, tu opines, c'est une honte d'avoir émasculé cette perle.
Avec le band, le blockbuster des Tricheurs ' Le Jour J'.
Pire qu'un groupe de bal médiocre, de la daube, décrète un mec se soignant à la Trappiste!
Le jour J, l'heure H , la seconde S .. c'est du vent, il n'y a que le point G qui compte!
Oui, docteur!
A ce jour il compte +/- 25 artistes dont Lio, Sophie Gallet, Android 80, Laetitia Sadier...
Sous les appellations Freaksville Café, Cabaret Freaksville ou Freaksville Party, l'équipe terrorise les scènes belges ou françaises. Ainsi, il y a quelques années tu assistas, lors du BSF, à une carte blanche à Jacques Duvall, ce soir au Bota, c'est le revenant Marc Morgan qui se verra propulser tête d'affiche.
A 20:00, à peine 20 curieux peuplent la Rotonde, on est très loin de l'excitation ou de la bousculade premier jour des soldes chez Harrods.
20:15, une demi salle, des copains ou des guests, majoritairement, obscurité totale, une chinoiserie kitsch en fond sonore et apparition de Benjamin Schoos, très élégant en geisha.
Sont trois à manipuler des touches ( keyboards, synthés, sequencers..) sur scène: un Chinois, Chuck vise ma perruque et Chris Serri.
Ils vont nous présenter quelques titres du Schoos nouveau 'China man vs China girl' qui doit sortir le mois prochain.
' Marquise' le faux chevelu amorce, sur fond filmique, une intro narrative à la Paolo Conte, cette marchesa est probablement de descendance romaine, avant de voir le Chooz nous la jouer maître Duvall rencontre Scott Walker ou Benjamin Biolay ( comme le suggère Zohra), va-t'en savoir!
C'est décalé, witty et élégant..ça s'annonce bien.
Une tranche d'electro pop surréaliste:'Profession catcheur' ou Schoos en lutteur de porcelaine.
Godard, tu connais?
'La Chinoise': oui, il y avait Juliet Berto, mais aussi Anne Wiazemsky.
Que de références!
Schoos et Duvall, les dandies aus Kuifjeland.
Retour de l'Ange Blanc pour le dernier titre: ' China man vs China girl'.
Merci qui?
Merci, David Bowie!
C'est un malin, Benjamin Schoos!
Pour jouer à Jacques Martin, Freaksville a engagé un humoriste rasta, l'ancien Starflam, King Lee qui vient annoncer le tableau suivant: Mademoiselle Nineteen!
Juju ( Juliette) Wathieu est la fille de Marc Morgan.
Les Pygmalions Miam Monster Miam/Duvall ont décidé d'en faire la nouvelle France Gall (' Les sucettes') ou la nouvelle Lio ( 'Banana Split').
Un passé de choriste chez Phantom (Lio) et un premier album sorti en février.
Pour l'accompagner: basse, batterie, claviers, guitare, trompette, tous canassons casernés dans l'écurie Freaksville.
Le single 'Quelle Importance' , du sixties Salut les Copains/Mademoiselle Age Tendre yéyé intellectuel de gauche, style Sheila, Brigitte Bardot, Jacqueline Taïeb.
Sucré et amusant avec un timbre juste assez faux pour en sourire.
L'exotique 'Juillet brillait' te rappelle au bon souvenir des Parisiennes. La fausse ingénue pleurniche ' Tu ne veux plus de moi'.
Déjà le gimmick agace, un produit calibré cheap sitcom.
Léger comme une bulle, disait l'autre!
Vide, inoffensif et insignifiant, ajoute une voisine dont tu tairas l'identité.
'L'inconnu du Delta 140' qui malheureusement porte une alliance, je l'ai suivi à distance...
Aussi passionnant que Maigret au jardin botanique.
Exit Mademoiselle Nineteen, retour du rigolo!
Marie France
ou Marie France Garcia, née un jour ( assez lointain) à Oran.
Si tu sais qu'en 1973, Arrabal la faisait tourner dans 'J'irai comme un cheval fou' et, qu'en 1969, elle personnalisait Marilyn Monroe à l'Alcazar, tu auras un aperçu de l'âge qu'il faut taire.
Son nom apparaît au générique d'une vingtaine de longs métrages, au théâtre elle joua du Duras et son premier single édité chez Romantik ( 'Daisy/Déréglée') est un collector's item.
Bref, l'égérie du gay Paris anno 1970 est une icône et toutes les Mademoiselles 19 de la terre peuvent aller s'ensevelir sous 20 tonnes d'argile ou de limon en comparaison de la classe, émaillée d'un brin de vulgarité, étalée par Miss Marie France.
Soutenue par Benjamin Schoos et par les gars qui accompagnaient la petite 19, la blonde sulfureuse attaque avec 'Les Nanas' signé Duvall /Zola, un garage second degré crado et bandant.
Après ' Le détecteur de mensonges' un twist/rock irrésistible, elle nous balance ' Le bon, la brute et le truand' encore un titre enregistré sur l'album 'Kiss'.
Clint Eastwood, Lee Van Cleef et Eli Wallach descendent sur Liège, couchez la marmaille, ça va saigner.
L'allumeuse poursuit avec le downtempo 'Bleu' et termine avec le surf ' Un garçon qui pleure', featuring Chrissie Hynde sur l'album.
..un garçon qui chiale ça me remonte le moral... digne de Juliette Gréco!
On aurait aimé un set plus long!
Break de 10' et soldes chez Freaksville
Marc Morgan et les Obstacles
Marc Morgan, le Hutois le plus célèbre après Anne-Mazie Lizin ( Zinzin, murmure un méchant, sans-doute un NVA)!
Il fut Objectif Lune- Révérends du Prince Albert et, surtout, Les Tricheurs ( gros hit 'Le Jour J'), pour devenir Marc Morgan.
En 2001, un dernier CD: 'Les parallèles se rejoignent'.
Un silence discographique de 10 ans, le retour avec 'Beaucoup Vite Loin', l'an dernier.
Le binoclard est accompagné de trois Obstacles doués: Jérôme Mardaga : guitar/Calo Marotta : bass/Jérôme Danthinne : drums.
Curieusement, il débute le set par l'ancien 'Notre Mystère, nos retrouvailles', du pop/rock sentant les cuisses de grenouille, style Les Innocents, Téléphone, Images et la bande à Sirkis.
M M enchaîne sur ' A ma merci', un midtempo que la guitare du sieur Mardaga déchire grave.
Toujours aussi profilé Pure FM, bonjour Rudy , 'Ici et Maintenant', du 'rock' passe-partout.
Trois titres et t'as déjà compris, la Belle au Bois Dormant a sommeillé pendant 20 ans, mais nous ressort la même soupe, à peine réchauffée, qu'en 1990.
Les pseudo rock défilent: ' Qu'ils reposent en guerre' - 'J'abandonne' ( c'est même pas vrai!) - ' Au train où vont les choses' - 'Si tu retrouves la mémoire'... un ramassis de banalités.
Moravia baille, un autre chante...Il faudra bien que j'me décide un jour, mon amour, à me faire la malle...
Quelques touches Jean-Louis Aubert, en plus gnan gnan, avec ' Mauvais Esprit', heureusement de superbes lignes de guitare sauvent la mise.
En duo avec Juju ' ' Comme par désenchantement ' et ' Aux Oubliettes' les chutes du Niagara sur Meuse et du simili Bashung.
' Grâce à toi' dédié à Charlotte.
de Turckheim, sans doute!
' Beaucoup Vite Loin' pas retenu pour l'Eurovision et la dernière, le chef-d'oeuvre, ' Je t'aime mais tu m'énerves' .
Bordel, Bruxelles, vous êtes 'molasse', nous on est funky. ( Comme un cassoulet!)
T'énerves pas, Marco, ça se soigne!
Bis
Solo: 'Bruxelles 'de Dick Annegarn.
Un massacre, te souffle Zohra, tu opines, c'est une honte d'avoir émasculé cette perle.
Avec le band, le blockbuster des Tricheurs ' Le Jour J'.
Pire qu'un groupe de bal médiocre, de la daube, décrète un mec se soignant à la Trappiste!
Le jour J, l'heure H , la seconde S .. c'est du vent, il n'y a que le point G qui compte!
Oui, docteur!
mercredi 21 mars 2012
Conférence de presse 'Les Nuits Botanique 2012' et mini-concert de Frànçois and The Atlas Mountains au Cirque Royal, Bruxelles, le 21 mars 2012
19ème édition des Nuits Botanique qui, cette année, se dérouleront du 10 au 21 mai.
Comme lors des années précédentes, cinq salles: Le Cirque Royal, un chapiteau érigé dans les jardins ( le Kruidtuin, voor de Vlamingen), l'Orangerie, la Rotonde et le Musée transformé en Grand Salon de Concert.
Cette année, le printemps a débuté officiellement le 20 mars, mais c'est bien le 21 mars qu' Annie Valentini, directrice générale, Paul-Henri Wauters, responsable du festival, et toute l'équipe du Botanique ont choisi pour dévoiler les grandes lignes du programme des Nuits, lors d'une conférence de presse se déroulant au Cirque Royal, à un moment ( 11 A M) où, normalement, les braves journalistes avalent un jus d'orange avant le petit déj.
Presse, maisons de disques, édiles communaux, photographes et écumeurs de cocktails dînatoires arrivent au compte-goutte et, c'est vers 11h30' que nous sommes conviés à prendre place sur la scène du Cirque Royal, transformée en salle de conférence.
Un double speech, concis pour Madame Valentini, bilingue, coloré et explicatif pour P H.
Un bref historique, des statistiques, la politique de la maison, les projets futurs et quelques éclaircissements quant à l'affiche 2012, déjà complétée à 75%.
Au point de vue 'créations': un concert événement en deux parties de Dominique A ( un habitué) - le grand retour de Spain, de Josh Haden, qui interprétera 'The blue moods of Spain' + de vieux et de nouveaux titres - une DFA label night avec e.a. Planningtorock- Charlotte Gainsbourg et son nouvel album etc...
Une kyrielle de groupes belges, dont quelques chouchous: The Experimental Tropic Blues Band- Hoquets- Great Mountain Fire...
Des valeurs sûres: The Rapture - La Grande Sophie- Camille- Blood Red Shoes..
Des étoiles montantes: Fanfarlo - Django Django - Revolver- Grimes...
Comme toujours qualité, éclectisme et ambiance bon enfant!
Après ce double exposé, un montage vidéo mettant en évidence des belges qui ont la cote: V.O.- Elvis Black Stars- Great Mountain Fire et BRNS...
Et enfin à midi pile:
Frànçois and The Atlas Mountains
ou plutôt Frànçois sans les Montagnes de l'Atlas , Air Berber étant victime d'une grève sauvage.
François Marry, tu l'as vu, il y a trois ans, lors du Festival comme à la Maison, à la Maison des Musiques, rue Lebeau.
Un concert sympa!
Un gars, une guitare, de la dream pop forcément naïve, ciselée et souriante:« Soyons les plus beaux » qui ouvre l'album 'E Volo Love'.
Il est gentil, le Charentais!
Bruxelles, si vous pouviez faire un effort d'imagination pour visualiser le groupe absent ce serait sympa.
Le bilingue, intimiste , légèrement mélancolique ' City Kiss' suit .
Douce lumière d'une aube printanière.
Et enfin une troisième plage tout aussi soft, sophistiquée et poétique, ' Muddy Heart' , décorée d'un charming accent hexagonal.
..I'm trying to please you... il a pas eu de mal à conquérir le coeur d'Helga, ma jolie voisine, blonde et mini-jupée!
Le 12 mai, Frànçois and The Atlas Mountains se produisent à La Rotonde dans le cadre des Nuits!
L'heure est aux canapés et au vin rouge!
Comme lors des années précédentes, cinq salles: Le Cirque Royal, un chapiteau érigé dans les jardins ( le Kruidtuin, voor de Vlamingen), l'Orangerie, la Rotonde et le Musée transformé en Grand Salon de Concert.
Cette année, le printemps a débuté officiellement le 20 mars, mais c'est bien le 21 mars qu' Annie Valentini, directrice générale, Paul-Henri Wauters, responsable du festival, et toute l'équipe du Botanique ont choisi pour dévoiler les grandes lignes du programme des Nuits, lors d'une conférence de presse se déroulant au Cirque Royal, à un moment ( 11 A M) où, normalement, les braves journalistes avalent un jus d'orange avant le petit déj.
Presse, maisons de disques, édiles communaux, photographes et écumeurs de cocktails dînatoires arrivent au compte-goutte et, c'est vers 11h30' que nous sommes conviés à prendre place sur la scène du Cirque Royal, transformée en salle de conférence.
Un double speech, concis pour Madame Valentini, bilingue, coloré et explicatif pour P H.
Un bref historique, des statistiques, la politique de la maison, les projets futurs et quelques éclaircissements quant à l'affiche 2012, déjà complétée à 75%.
Au point de vue 'créations': un concert événement en deux parties de Dominique A ( un habitué) - le grand retour de Spain, de Josh Haden, qui interprétera 'The blue moods of Spain' + de vieux et de nouveaux titres - une DFA label night avec e.a. Planningtorock- Charlotte Gainsbourg et son nouvel album etc...
Une kyrielle de groupes belges, dont quelques chouchous: The Experimental Tropic Blues Band- Hoquets- Great Mountain Fire...
Des valeurs sûres: The Rapture - La Grande Sophie- Camille- Blood Red Shoes..
Des étoiles montantes: Fanfarlo - Django Django - Revolver- Grimes...
Comme toujours qualité, éclectisme et ambiance bon enfant!
Après ce double exposé, un montage vidéo mettant en évidence des belges qui ont la cote: V.O.- Elvis Black Stars- Great Mountain Fire et BRNS...
Et enfin à midi pile:
Frànçois and The Atlas Mountains
ou plutôt Frànçois sans les Montagnes de l'Atlas , Air Berber étant victime d'une grève sauvage.
François Marry, tu l'as vu, il y a trois ans, lors du Festival comme à la Maison, à la Maison des Musiques, rue Lebeau.
Un concert sympa!
Un gars, une guitare, de la dream pop forcément naïve, ciselée et souriante:« Soyons les plus beaux » qui ouvre l'album 'E Volo Love'.
Il est gentil, le Charentais!
Bruxelles, si vous pouviez faire un effort d'imagination pour visualiser le groupe absent ce serait sympa.
Le bilingue, intimiste , légèrement mélancolique ' City Kiss' suit .
Douce lumière d'une aube printanière.
Et enfin une troisième plage tout aussi soft, sophistiquée et poétique, ' Muddy Heart' , décorée d'un charming accent hexagonal.
..I'm trying to please you... il a pas eu de mal à conquérir le coeur d'Helga, ma jolie voisine, blonde et mini-jupée!
Le 12 mai, Frànçois and The Atlas Mountains se produisent à La Rotonde dans le cadre des Nuits!
L'heure est aux canapés et au vin rouge!
mardi 20 mars 2012
Laura Marling- support: Pete Roe à l'Ancienne Belgique, Bruxelles, le 19 mars 2012
Configuration flex semi-assis pour Laura Marling après ses passages au Botanique en novembre 2011 ou avril 2010.
Il faudra attendre 21h avant de voir l'Ancienne Belgique bien garnie, un public fort jeune, élément féminin venu en force.
20h, Pete Roe est chargé du hors-d'oeuvre.
Le timide singer-songwriter londonien fait partie du backing band de la blonde Laura, a sorti un EP ' The Merry-Go-Round', que tu peux classer dans la catégorie traditional British folk.
Gentle voice, un jeu de guitare subtil, sweet or bluesy melodies qu'une partie dissipée du public a boudées, les petites lycéennes, à tes côtés, narrant bruyamment leurs exploits scolaires du jour.
Six nice acoustic songs en 30', pas de quoi grimper au mur, mais c'est soigné, charmant et honnête.
Une première ballade pastorale ( ' There has to be a reason') sera suivie du mélancolique 'In the arms of another' .
Le rythmé 'Oh Suzannah' en fingerpicking est proche de Donovan quand il se fait léger et bucolique.
Pete balance un bluesy track nerveux et fataliste avant de revenir au soft and quiet folk à la Ralph McTell avec de beaux accents Richard Thompson... there's a strange kind of mystery in the air...!
Douceur d'un paysage à l'anglaise peint par Gainsborough ou Constable.
Il termine son set par un ultime rustic folk ( 'Carry on like before'?) et rejoint les coulisses.
Laura Marling
22 printemps, trois albums ( le dernier ' A creature I don't know'): précoce la native d'Eversley, dans le Hampshire.
Celle qui débuta comme backup singer chez Noah and the Whale collectionne les éloges... "The First Lady of Folk" avance le magazine The Fly, "Laura Marling ou la mélancolie magnifiée" ( Libération), "Jeune surdouée du folk anglais" ( Les Inrocks), la nana n'est guère prodigue de sourires.
That lady doesn't smile that much, does she?
Ses nombreux fans n'en font pas une maladie, acceptent ses caprices et la portent aux nues.
A 21h, elle se pointe, armée d'une acoustique et accompagnée d'un quintette:
Ruth de Turberville au violoncelle ou autoharp ( Ellie Goulding, Nathaniel Rateliff) - Matt Ingram aux drums ( Nerina Pallot, Paloma Faith...) - Graham 'Grazzly' Brown: basse, contrebasse ( Alessi's Ark) - le multi-instrumentiste ( trompette, banjo, mandoline, tenor horn ), Marcus Hamblett (Alessi's Ark- The Leisure Society- The Unthanks- Sons of Noel and Adrian...) et Pete Roe ( piano, orgue, guitares).
Une orchestration imposante pour introduire ' I was just a card' , titre impressionnant que les critiques rapprochent de Mumford & Sons.
Marcus troque la trompette contre un banjo pour 'The Muse', un upbeat pieds légers, truffé d'éléments skiffle/dixieland.
Retour au calme avec l'élégante et sombre valse 'Don't ask me why' présentant un petit côté Joni Mitchell attachant.
Le splendide et narratif 'Salinas' , violoncelle en arpèges, banjo country, lignes de guitare électrique aux couleurs Americana de Pete Roe et un choeur de cinq voix, est un des titres les plus rock du répertoire de la petite anglaise.
La délicate lamenting melody 'Blackberry Stone' se trouvait sur l'album précédent 'I speak because I can'. Ici, également, le cello sombre de Ruth et les choeurs célestes émerveillent.
A 22 ans, Laura fait preuve d'une étonnante maturité.
Place à 'Ghosts', plage issue de son premier CD ( 'Alas I cannot swim'), elle était âgée de 17 ans.
Une gymnastique vocale intrépide et un public battant des mains en suivant le rythme nerveux imprimé par la batterie.
'Alas I cannot swim'( hidden track du CD du même nom): une fraîche ritournelle/conte de fées folky.
Le groupe se tire, Laura solo pour quatre superbes morceaux, en commençant par 'Dance, dance, dance', une composition joyeuse de Neil Young que l'on retrouve sur le premier album de Crazy Horse.
Le limpide ' My manic and I' sera suivi d'une nouvelle chanson, une ballade intimiste, ' Once is enough to break you' , chantée d' une voix d'une pureté cristalline, proche des intonations d'une Joan Baez.
Bruxelles retient son souffle et l'angélique enfant amorce une dernière plage en solitaire, la veloutée et tendre love letter 'Goodbye England' ( Covered in Snow).
Retour du groupe, je ne vous les présente pas, décide la maîtresse d'école, ils vont le faire eux-mêmes en vous racontant une anecdote ou une blague.
Tu commences, Matt:" tu connais celle des autoroutes belges visibles depuis la lune... "etc!
Une mandoline pour Marcus, let's go pour le turbulent 'Alpha Swallows' au chant choral symphonique.
Il sera suivi de 'My Friends' une tranche de folk pop vigoureux et tapageur faisant place au murmuré 'Sophia', virant soudain country rock agité sur couches de backing vocals aériens.
Elle termine le set avec 'Rambling man' , encore une plage t'amenant aux comparaisons flatteuses avec la grande Joni Mitchell.
La suivante servira d'encore, annonce Laura, vous n'aurez pas droit à la mise en scène habituelle, on reviendra pas, le dynamique manifeste féministe ' I speak because I can' clôture donc ce convaincant concert de 70'.
Malgré les hurlements et les jérémiades, ils ne réapparaîtront pas sur scène!
Il faudra attendre 21h avant de voir l'Ancienne Belgique bien garnie, un public fort jeune, élément féminin venu en force.
20h, Pete Roe est chargé du hors-d'oeuvre.
Le timide singer-songwriter londonien fait partie du backing band de la blonde Laura, a sorti un EP ' The Merry-Go-Round', que tu peux classer dans la catégorie traditional British folk.
Gentle voice, un jeu de guitare subtil, sweet or bluesy melodies qu'une partie dissipée du public a boudées, les petites lycéennes, à tes côtés, narrant bruyamment leurs exploits scolaires du jour.
Six nice acoustic songs en 30', pas de quoi grimper au mur, mais c'est soigné, charmant et honnête.
Une première ballade pastorale ( ' There has to be a reason') sera suivie du mélancolique 'In the arms of another' .
Le rythmé 'Oh Suzannah' en fingerpicking est proche de Donovan quand il se fait léger et bucolique.
Pete balance un bluesy track nerveux et fataliste avant de revenir au soft and quiet folk à la Ralph McTell avec de beaux accents Richard Thompson... there's a strange kind of mystery in the air...!
Douceur d'un paysage à l'anglaise peint par Gainsborough ou Constable.
Il termine son set par un ultime rustic folk ( 'Carry on like before'?) et rejoint les coulisses.
Laura Marling
22 printemps, trois albums ( le dernier ' A creature I don't know'): précoce la native d'Eversley, dans le Hampshire.
Celle qui débuta comme backup singer chez Noah and the Whale collectionne les éloges... "The First Lady of Folk" avance le magazine The Fly, "Laura Marling ou la mélancolie magnifiée" ( Libération), "Jeune surdouée du folk anglais" ( Les Inrocks), la nana n'est guère prodigue de sourires.
That lady doesn't smile that much, does she?
Ses nombreux fans n'en font pas une maladie, acceptent ses caprices et la portent aux nues.
A 21h, elle se pointe, armée d'une acoustique et accompagnée d'un quintette:
Ruth de Turberville au violoncelle ou autoharp ( Ellie Goulding, Nathaniel Rateliff) - Matt Ingram aux drums ( Nerina Pallot, Paloma Faith...) - Graham 'Grazzly' Brown: basse, contrebasse ( Alessi's Ark) - le multi-instrumentiste ( trompette, banjo, mandoline, tenor horn ), Marcus Hamblett (Alessi's Ark- The Leisure Society- The Unthanks- Sons of Noel and Adrian...) et Pete Roe ( piano, orgue, guitares).
Une orchestration imposante pour introduire ' I was just a card' , titre impressionnant que les critiques rapprochent de Mumford & Sons.
Marcus troque la trompette contre un banjo pour 'The Muse', un upbeat pieds légers, truffé d'éléments skiffle/dixieland.
Retour au calme avec l'élégante et sombre valse 'Don't ask me why' présentant un petit côté Joni Mitchell attachant.
Le splendide et narratif 'Salinas' , violoncelle en arpèges, banjo country, lignes de guitare électrique aux couleurs Americana de Pete Roe et un choeur de cinq voix, est un des titres les plus rock du répertoire de la petite anglaise.
La délicate lamenting melody 'Blackberry Stone' se trouvait sur l'album précédent 'I speak because I can'. Ici, également, le cello sombre de Ruth et les choeurs célestes émerveillent.
A 22 ans, Laura fait preuve d'une étonnante maturité.
Place à 'Ghosts', plage issue de son premier CD ( 'Alas I cannot swim'), elle était âgée de 17 ans.
Une gymnastique vocale intrépide et un public battant des mains en suivant le rythme nerveux imprimé par la batterie.
'Alas I cannot swim'( hidden track du CD du même nom): une fraîche ritournelle/conte de fées folky.
Le groupe se tire, Laura solo pour quatre superbes morceaux, en commençant par 'Dance, dance, dance', une composition joyeuse de Neil Young que l'on retrouve sur le premier album de Crazy Horse.
Le limpide ' My manic and I' sera suivi d'une nouvelle chanson, une ballade intimiste, ' Once is enough to break you' , chantée d' une voix d'une pureté cristalline, proche des intonations d'une Joan Baez.
Bruxelles retient son souffle et l'angélique enfant amorce une dernière plage en solitaire, la veloutée et tendre love letter 'Goodbye England' ( Covered in Snow).
Retour du groupe, je ne vous les présente pas, décide la maîtresse d'école, ils vont le faire eux-mêmes en vous racontant une anecdote ou une blague.
Tu commences, Matt:" tu connais celle des autoroutes belges visibles depuis la lune... "etc!
Une mandoline pour Marcus, let's go pour le turbulent 'Alpha Swallows' au chant choral symphonique.
Il sera suivi de 'My Friends' une tranche de folk pop vigoureux et tapageur faisant place au murmuré 'Sophia', virant soudain country rock agité sur couches de backing vocals aériens.
Elle termine le set avec 'Rambling man' , encore une plage t'amenant aux comparaisons flatteuses avec la grande Joni Mitchell.
La suivante servira d'encore, annonce Laura, vous n'aurez pas droit à la mise en scène habituelle, on reviendra pas, le dynamique manifeste féministe ' I speak because I can' clôture donc ce convaincant concert de 70'.
Malgré les hurlements et les jérémiades, ils ne réapparaîtront pas sur scène!
dimanche 18 mars 2012
Pat McManus Band au Montmartre, Ixelles, le 17 mars 2012
Le 17 mars: Lá Fhéile Pádraig!
Vais inviter un band irlandais, décide Didier, le patron du Montmartre.
Ainsi fut fait et le choix se porta sur le Pat McManus Band qui attira la grande foule Place de la Petite Suisse!
Pat McManus Band
Un power bluesrock trio dans la veine Rory Gallagher 1970/1972, avec Gerry McAvoy et Wilgar Campbell ou 1976/1981, avec Gerry McAvoy et Ted McKenna.
Patrick Frances McManus, aucun lien de parenté avec un certain Declan Patrick " Less than zero" MacManus, naît à Derrylin, Northern-Ireland. Fils aîné de parents musiciens, il se lance très vite dans une carrière sur les planches: All-Ireland Fiddle Champion à 14 ans- puis, avec ses frères, il fonde Pulse, qui devient Mama's Boys: plusieurs albums, quelques hits gigantesques en Irlande. Mais, en 1994, le destin frappe à la porte avec le décès de Tommy, le frangin batteur, Mama's Boys décide d' arrêter.
Peu après un nouveau groupe: Celtus, 5 albums, le dernier en 2001.
Une rondelle avec le groupe Indian, pour ensuite former le Pat McManus Band en 2007 et graver 5 albums, le dernier 'Walking through shadows' en 2011.
Aux drums depuis 3 ans, le costaud Paul Faloon, en principe on aurait dû voir Gordon Sheridan à la basse, mais le mec a claqué la porte il y a deux jours et Pat a trouvé un digne remplaçant en la personne du keyboard player, Mark Stanway, membre de la formation hard rock, Magnum, mais aussi ex- Phil Lynott's Grand Slam que Phil monta après le split de Thin Lizzy en 1984, enfin il joue avec M3 (avec les ex-Whitesnake Bernie Marsden, Micky Moody, et Neil Murray), et, en 2006, il eut l'honneur de jouer avec les Honeydrippers, le supergroupe de Robert Plant/Jimmy Page.
Ce trio a mis tout le Montmartre à genoux, un show encore supérieur à la performance d' Ana Popovic au même endroit, en février.
21h15
Après une courte allocution de Didier, le band attaque ' Bedroom eyes', un titre puissant et très, très lourd, issu de ' Growing up the hardway' des Mama's Boys.
Enchaînement immédiat sur 'Best Friends' ( end of the line), illuminé d' un solo d'une fluidité digne du regretté Gary Moore.
Dans le zinc on se regarde tous, une évidence: ce soir ça va pas être du caca!
Tout sourire, Pat se souvient d'un précédent passage à Bruxelles, à la même affiche que les Scorpions et Gary Moore, ça date pas d'hier, ajoute-t-il!
' Call me the breeze' de J J Cale, en bluesrock agité, puis l'instrumental 'Juggernaut' au Celtic feeling, un incroyable jeu en arpèges à rendre jaloux la dentellière la plus stylée.
Encore une plage des Mama's Boys, ' Runaway Dreams', l'ombre de Thin Lizzy plane sur Ixelles, qui frise la démence lors du final au violon.
L'Irlandais, visiblement ravi, arbore un sourire communicatif, Paul cogne comme un camionneur carburant au Old Bushmills et, tu te dis que c'est assez navrant que le brillant Mark Stanway soit réduit au rôle de comparse, obligé de faire sonner son Korg comme une basse.
Heureusement, il pourra se libérer pendant le slowblues 'Garbage Man' de Willie Hammond , un titre que tu retrouves sur les BBC Sessions de Rory Gallagher.
Sensationnel, le Montmartre exulte pendant les derniers accords au violon.
Claviers en bourdon et fiddle pour le traditional ' Danny Boy' ...Happy Saint Patrick's Day!
Il poursuit au violon avec une Irish jig fiévreuse t'incitant à la consommation immodérée de Guinness.
They're rocking the shop avec un' Shaking all over' métallique à souhait.
Des bêtes!
On revient au blues avec le singalong 'Same old story' qui met fin au premier set de 55'.
Guy n'en revient pas encore: ce mec est génial!
J'allais le dire, pas un empoté, le Pat!
Set 2
Il démarre par un triplé d'acoustic tunes, commençant par un ragtime en picking, puis une plage ciselée, dédiée à la légende Rory: ' Return of the G man', pour nous achever avec le sensationnel 'Out on the western plains' ( Leadbelly), que le champion de Ballyshannon enregistra sur 'Against the Grain'.
Un gars, assis à côté de Guy, s'arrache les trois tifs restés sur le crâne tout en répétant "c'est pas possible, c'est pas possible", Guy, déshydraté, en profite pour vider son godet!
The lads are back, à trois: ' Last thing at night', encore un instrumental de l'époque Mama's Boys , aux senteurs Gary Moore prononcées et joué tout en souplesse.
Le public n'a pas le temps de savourer, ils ont embrayé sur un bluesrock suintant, 'Got the right'. Les tables tremblent, le carnassier vient d'amorcer la pièce de résistance: ' Back in the saddle', Paul Faloon martyrise tout son kit, la wah wah grince, Mark Stanway assure comme un chef, c'est parti pour la séquence guitar hero: derrière la nuque, couchée sur le monitor, à genoux... le grand jeu, un matraquage démoniaque, une sauvagerie maîtrisée et toujours with a smile on my face.
Guy, t'avise pas de toucher à ce verre, c'est pas ta pintje, c'est la mienne, smeerlap!
Faut calmer tout ce beau monde, un slow blues: ' Parisienne Walkways' que le regretté Gary a sorti en 1979.
Non, Guy, j'ai pas de kleenex!
L'effervescent 'Needle in the groove' mettra fin à ce second set impressionnant.
Public debout, cris guerriers et retour des légionnaires.
Au bouzouki ' Walking in the shadows of giants', sonnant comme le 'Going to my hometown' de Rory.
Tu dis, Guy?
Un concert 5 étoiles!
Sommes bien d'accord, gars!
Le public n'a pas l'intention de quitter l'arrière salle du bistrot et réclame un supplément que Pat McManus, bon prince, lui octroie sous forme d'un endiablé traditional au fiddle.
Même sans Irish dance hard shoes, les stomps, trebles ou clicks pouvaient s'entendre jusqu'au cimetière.
A tremendous kick in the ass!
Vais inviter un band irlandais, décide Didier, le patron du Montmartre.
Ainsi fut fait et le choix se porta sur le Pat McManus Band qui attira la grande foule Place de la Petite Suisse!
Pat McManus Band
Un power bluesrock trio dans la veine Rory Gallagher 1970/1972, avec Gerry McAvoy et Wilgar Campbell ou 1976/1981, avec Gerry McAvoy et Ted McKenna.
Patrick Frances McManus, aucun lien de parenté avec un certain Declan Patrick " Less than zero" MacManus, naît à Derrylin, Northern-Ireland. Fils aîné de parents musiciens, il se lance très vite dans une carrière sur les planches: All-Ireland Fiddle Champion à 14 ans- puis, avec ses frères, il fonde Pulse, qui devient Mama's Boys: plusieurs albums, quelques hits gigantesques en Irlande. Mais, en 1994, le destin frappe à la porte avec le décès de Tommy, le frangin batteur, Mama's Boys décide d' arrêter.
Peu après un nouveau groupe: Celtus, 5 albums, le dernier en 2001.
Une rondelle avec le groupe Indian, pour ensuite former le Pat McManus Band en 2007 et graver 5 albums, le dernier 'Walking through shadows' en 2011.
Aux drums depuis 3 ans, le costaud Paul Faloon, en principe on aurait dû voir Gordon Sheridan à la basse, mais le mec a claqué la porte il y a deux jours et Pat a trouvé un digne remplaçant en la personne du keyboard player, Mark Stanway, membre de la formation hard rock, Magnum, mais aussi ex- Phil Lynott's Grand Slam que Phil monta après le split de Thin Lizzy en 1984, enfin il joue avec M3 (avec les ex-Whitesnake Bernie Marsden, Micky Moody, et Neil Murray), et, en 2006, il eut l'honneur de jouer avec les Honeydrippers, le supergroupe de Robert Plant/Jimmy Page.
Ce trio a mis tout le Montmartre à genoux, un show encore supérieur à la performance d' Ana Popovic au même endroit, en février.
21h15
Après une courte allocution de Didier, le band attaque ' Bedroom eyes', un titre puissant et très, très lourd, issu de ' Growing up the hardway' des Mama's Boys.
Enchaînement immédiat sur 'Best Friends' ( end of the line), illuminé d' un solo d'une fluidité digne du regretté Gary Moore.
Dans le zinc on se regarde tous, une évidence: ce soir ça va pas être du caca!
Tout sourire, Pat se souvient d'un précédent passage à Bruxelles, à la même affiche que les Scorpions et Gary Moore, ça date pas d'hier, ajoute-t-il!
' Call me the breeze' de J J Cale, en bluesrock agité, puis l'instrumental 'Juggernaut' au Celtic feeling, un incroyable jeu en arpèges à rendre jaloux la dentellière la plus stylée.
Encore une plage des Mama's Boys, ' Runaway Dreams', l'ombre de Thin Lizzy plane sur Ixelles, qui frise la démence lors du final au violon.
L'Irlandais, visiblement ravi, arbore un sourire communicatif, Paul cogne comme un camionneur carburant au Old Bushmills et, tu te dis que c'est assez navrant que le brillant Mark Stanway soit réduit au rôle de comparse, obligé de faire sonner son Korg comme une basse.
Heureusement, il pourra se libérer pendant le slowblues 'Garbage Man' de Willie Hammond , un titre que tu retrouves sur les BBC Sessions de Rory Gallagher.
Sensationnel, le Montmartre exulte pendant les derniers accords au violon.
Claviers en bourdon et fiddle pour le traditional ' Danny Boy' ...Happy Saint Patrick's Day!
Il poursuit au violon avec une Irish jig fiévreuse t'incitant à la consommation immodérée de Guinness.
They're rocking the shop avec un' Shaking all over' métallique à souhait.
Des bêtes!
On revient au blues avec le singalong 'Same old story' qui met fin au premier set de 55'.
Guy n'en revient pas encore: ce mec est génial!
J'allais le dire, pas un empoté, le Pat!
Set 2
Il démarre par un triplé d'acoustic tunes, commençant par un ragtime en picking, puis une plage ciselée, dédiée à la légende Rory: ' Return of the G man', pour nous achever avec le sensationnel 'Out on the western plains' ( Leadbelly), que le champion de Ballyshannon enregistra sur 'Against the Grain'.
Un gars, assis à côté de Guy, s'arrache les trois tifs restés sur le crâne tout en répétant "c'est pas possible, c'est pas possible", Guy, déshydraté, en profite pour vider son godet!
The lads are back, à trois: ' Last thing at night', encore un instrumental de l'époque Mama's Boys , aux senteurs Gary Moore prononcées et joué tout en souplesse.
Le public n'a pas le temps de savourer, ils ont embrayé sur un bluesrock suintant, 'Got the right'. Les tables tremblent, le carnassier vient d'amorcer la pièce de résistance: ' Back in the saddle', Paul Faloon martyrise tout son kit, la wah wah grince, Mark Stanway assure comme un chef, c'est parti pour la séquence guitar hero: derrière la nuque, couchée sur le monitor, à genoux... le grand jeu, un matraquage démoniaque, une sauvagerie maîtrisée et toujours with a smile on my face.
Guy, t'avise pas de toucher à ce verre, c'est pas ta pintje, c'est la mienne, smeerlap!
Faut calmer tout ce beau monde, un slow blues: ' Parisienne Walkways' que le regretté Gary a sorti en 1979.
Non, Guy, j'ai pas de kleenex!
L'effervescent 'Needle in the groove' mettra fin à ce second set impressionnant.
Public debout, cris guerriers et retour des légionnaires.
Au bouzouki ' Walking in the shadows of giants', sonnant comme le 'Going to my hometown' de Rory.
Tu dis, Guy?
Un concert 5 étoiles!
Sommes bien d'accord, gars!
Le public n'a pas l'intention de quitter l'arrière salle du bistrot et réclame un supplément que Pat McManus, bon prince, lui octroie sous forme d'un endiablé traditional au fiddle.
Même sans Irish dance hard shoes, les stomps, trebles ou clicks pouvaient s'entendre jusqu'au cimetière.
A tremendous kick in the ass!
samedi 17 mars 2012
Baron Samedi au Grain d'Orge, Ixelles, le 16 mars 2012
Le Grain d'Orge, chaussée de Wavre à Ixelles, une institution dans l'univers blues de la capitale.
Depuis la préhistoire, chaque vendredi soir, le patron te propose des concerts gratos.
Tout ce que la Belgique compte comme blueseux a foulé les planches de ce bruine kroeg, qu'un guide pour touristes de chez Cameron décrit ainsi... From soothing blues and groovy jazz to foot-tapping rock and pulsating pop, music lovers can get all they want at Grain d'Orge. ..
Une mémoire défaillante refuse de t'énumérer le nombre de groupes que t'as vus écumer ce vieux zinc, mais elle se souvient d'une soirée mémorable, car plus qu'arrosée, avec le Night Time Heroes Blues Band, un Chicago Blues Band d'Oilsjt, la souriante cité des Ajuinen.
Roger Reynaert, le fondateur de Baron Samedi, doit avoir égayé les clients assoiffés de ce troquet une bonne vingtaine de fois avec Mighty Roy et les Bluesdealers, Wild Vince and ze No Limits, Charles Lee Roy Blues Band ou autres formations portant haut l'étendard blues/boogie sentant la Mississippi River.
Le hic majeur c'est de larguer ton véhicule dans le ghetto ixellois, pendant 30 minutes t'as fait 10 fois toutes les ruelles du souk sans trouver un emplacement pour abandonner ta charrette, résultat des courses, tu te pointes à 22:10' au Grain d'Orge, tu commandes, rapidos, une limonade pleine de mousse pour calmer tes nerfs, avant d'aller te coller face au podium où Baron Samedi s'active déjà allègrement.
Baron Samedi?
L'esprit de la Mort, l'époux de Grande Brigitte, la gardienne des tombes...t'es pas un peu tard pour le carnaval?
Pas la peine d'étaler toute ton érudition vaudou, menneke, Baron Samedi, c'est Roger Reynaert aux vocals et guitares- le vétéran Gianni Manente aux drums( déjà membre des Bluesdealers, d'Himalaya, du Buddy Bolden Process ( le band de Dave Killen)- du band de Bob Christopher, de Feso Trombone- du Muzz Blues Band de Muzzy Horn/Geezer Young etc...) - le fabuleux Eric Nobels au blues harp (CoraLee & No Trouble Blues Band) et un petit jeune pas con à la basse, il a répété trois fois avec le Baron: Cédric Oliver(Moon Palace, Bum Notes...).
A première vue, t'as manqué ' Hideaway' et 'Spoonful' et t'as atterri pendant 'All your love'.
There's no blues gig without a train song, ' Cold Blue Steel' annonce la playlist.
Peux pas t'affirmer que c'est le titre de la plage ou le nom d'un groupe texan, tu t'en fous, tu sautes dans le wagon pour te laisser emporter par ce bluesrock ferroviaire.
Un stomper: ' Kiss me or cuss me' de Jim Wallace.
Nobels prize pour le moaning harp du brave Eric, comme pris de crampes d'estomac et plié en deux en tirant ses lignes plaintives.
Il nous tourne le dos pour aller tripoter un ampli qui déconne vache, les autres turbinent comme si de rien était.
Zen ont vu d'autres, ces requins qui amorcent un méchant shuffle ' Let's buzz' ( The Paladins) avant de décider de changer de cap, direction la moite Louisiane et ses plats épicés cajun, 'Ride with your daddy, tonight' virant créole 'Laissez les bons temps rouler' .
Gaffe aux cyclones et aux sales bestioles infestant le bayou.
Peter Green, c'est le plus grand, voici son 'Looking for somebody' que Fleetwood Mac grava en 1968.
Retour au boogie' Two time boogie', Studebaker John.
Tous les rouages sont bien huilés, même si le compteur de la machine doit indiquer 165000 miles, le moteur tourne nickel, aucun trou à l'accélération vers 2000 tours, tout baigne dans la margarine diététique!
Paul Lamb & the King Snakes, ' Somedays', high energy and juicy grooves.
Du Chicago blues from the UK.
Avant la pause pompe à bière: 'Automatic' de Lester Butler, un dernier aperçu des talents d'Eric, l'aristocrate du harpoon.
Soixante minutes bouillantes!
Set 2
Il démarre avec l'instrumental 'Going Down' histoire de se remettre en route sans faire exploser les turbines.
Little Charlie a des problèmes, il est tombé amoureux d'une nana qu'il ne supporte pas du tout, comme une pleureuse médiévale, il se lamente: ' Desperate Man'.
Un nouveau boogie 'In my dying day' ..I want nobody to cry..., l'ampli d'Eric a rien pigé, il se remet à geindre... un suppositoire à l'eucalyptus dans le rectum, ça va aller!
C'est comme avec Esso, mettez un tigre dans votre moteur, vous aurez la pêche: ' Wild Tiger'.
Le truc inspire un couple de félidés: une moustache chauve, carburant à la trappiste et une nana bien en chair, s'abreuvant à la même abbaye, mais dont le parcours biographique est légèrement moins étendu, entament une séance d'aerobics d'un esthétisme pachydermique.
Cuban Heels, l'épique 'Early in the morning', sur une rythmique en béton, guitare et mouth harp joutent comme des gallinacés féroces et pervers.
Time for a kind of surf: ' Too much of everything' des Fabulous Thunderbirds.
Bonnes gens, ça fait 25' que Vincent Limite ( le singer de Wild Vince and ze No Limits) trépigne sur sa chaise pour en faire une avec nous...ramène les, mec, tu peux avoir le micro.
Un petit rock hexagonal imagé, sentant bon le Bashung/ Paul Personne/ Hubert-Félix Thiéfaine.
Allez, nog eentje, ' A crédit et en stéréo' =' No particular place to go' à la sauce Schmoll, alias Eddy Mitchell .
Ambiance dans le kot!
Merci les gars, j'en bois une sur votre compte.
Le Baron reprend le chemin du Texas: ' Baby, you don't have to go', suivi de l'obligatoire slow blues, ' Electric Man' ( Muddy Waters?), décoré de superbes envolées à l'harmonica.
Stevie Ray Vaughan, le roi du vibrato: ' Cold Shot', puis 'If I had possession over judgement day' de Robert Johnson en uptempo agité.
Avant la fermeture de la boutique, on vous tricote un dernier boogie au titre adéquat, 'After Midnight Boogie', un final au lance-flammes incitant Lolita et Papy Mouzeau à reprendre du service on the dancefloor.
Cette nuit, va falloir que l'ancêtre ingurgite un flacon entier de Viagra!
Euphorie générale et rappel!
' Crossroads'.
Il est 1h05', on est samedi, le baron regagne sa baronnie et la couche de sa maîtresse pendant que ton cerveau essaye de se souvenir de la rue dans laquelle niche ta trotinette.
Depuis la préhistoire, chaque vendredi soir, le patron te propose des concerts gratos.
Tout ce que la Belgique compte comme blueseux a foulé les planches de ce bruine kroeg, qu'un guide pour touristes de chez Cameron décrit ainsi... From soothing blues and groovy jazz to foot-tapping rock and pulsating pop, music lovers can get all they want at Grain d'Orge. ..
Une mémoire défaillante refuse de t'énumérer le nombre de groupes que t'as vus écumer ce vieux zinc, mais elle se souvient d'une soirée mémorable, car plus qu'arrosée, avec le Night Time Heroes Blues Band, un Chicago Blues Band d'Oilsjt, la souriante cité des Ajuinen.
Roger Reynaert, le fondateur de Baron Samedi, doit avoir égayé les clients assoiffés de ce troquet une bonne vingtaine de fois avec Mighty Roy et les Bluesdealers, Wild Vince and ze No Limits, Charles Lee Roy Blues Band ou autres formations portant haut l'étendard blues/boogie sentant la Mississippi River.
Le hic majeur c'est de larguer ton véhicule dans le ghetto ixellois, pendant 30 minutes t'as fait 10 fois toutes les ruelles du souk sans trouver un emplacement pour abandonner ta charrette, résultat des courses, tu te pointes à 22:10' au Grain d'Orge, tu commandes, rapidos, une limonade pleine de mousse pour calmer tes nerfs, avant d'aller te coller face au podium où Baron Samedi s'active déjà allègrement.
Baron Samedi?
L'esprit de la Mort, l'époux de Grande Brigitte, la gardienne des tombes...t'es pas un peu tard pour le carnaval?
Pas la peine d'étaler toute ton érudition vaudou, menneke, Baron Samedi, c'est Roger Reynaert aux vocals et guitares- le vétéran Gianni Manente aux drums( déjà membre des Bluesdealers, d'Himalaya, du Buddy Bolden Process ( le band de Dave Killen)- du band de Bob Christopher, de Feso Trombone- du Muzz Blues Band de Muzzy Horn/Geezer Young etc...) - le fabuleux Eric Nobels au blues harp (CoraLee & No Trouble Blues Band) et un petit jeune pas con à la basse, il a répété trois fois avec le Baron: Cédric Oliver(Moon Palace, Bum Notes...).
A première vue, t'as manqué ' Hideaway' et 'Spoonful' et t'as atterri pendant 'All your love'.
There's no blues gig without a train song, ' Cold Blue Steel' annonce la playlist.
Peux pas t'affirmer que c'est le titre de la plage ou le nom d'un groupe texan, tu t'en fous, tu sautes dans le wagon pour te laisser emporter par ce bluesrock ferroviaire.
Un stomper: ' Kiss me or cuss me' de Jim Wallace.
Nobels prize pour le moaning harp du brave Eric, comme pris de crampes d'estomac et plié en deux en tirant ses lignes plaintives.
Il nous tourne le dos pour aller tripoter un ampli qui déconne vache, les autres turbinent comme si de rien était.
Zen ont vu d'autres, ces requins qui amorcent un méchant shuffle ' Let's buzz' ( The Paladins) avant de décider de changer de cap, direction la moite Louisiane et ses plats épicés cajun, 'Ride with your daddy, tonight' virant créole 'Laissez les bons temps rouler' .
Gaffe aux cyclones et aux sales bestioles infestant le bayou.
Peter Green, c'est le plus grand, voici son 'Looking for somebody' que Fleetwood Mac grava en 1968.
Retour au boogie' Two time boogie', Studebaker John.
Tous les rouages sont bien huilés, même si le compteur de la machine doit indiquer 165000 miles, le moteur tourne nickel, aucun trou à l'accélération vers 2000 tours, tout baigne dans la margarine diététique!
Paul Lamb & the King Snakes, ' Somedays', high energy and juicy grooves.
Du Chicago blues from the UK.
Avant la pause pompe à bière: 'Automatic' de Lester Butler, un dernier aperçu des talents d'Eric, l'aristocrate du harpoon.
Soixante minutes bouillantes!
Set 2
Il démarre avec l'instrumental 'Going Down' histoire de se remettre en route sans faire exploser les turbines.
Little Charlie a des problèmes, il est tombé amoureux d'une nana qu'il ne supporte pas du tout, comme une pleureuse médiévale, il se lamente: ' Desperate Man'.
Un nouveau boogie 'In my dying day' ..I want nobody to cry..., l'ampli d'Eric a rien pigé, il se remet à geindre... un suppositoire à l'eucalyptus dans le rectum, ça va aller!
C'est comme avec Esso, mettez un tigre dans votre moteur, vous aurez la pêche: ' Wild Tiger'.
Le truc inspire un couple de félidés: une moustache chauve, carburant à la trappiste et une nana bien en chair, s'abreuvant à la même abbaye, mais dont le parcours biographique est légèrement moins étendu, entament une séance d'aerobics d'un esthétisme pachydermique.
Cuban Heels, l'épique 'Early in the morning', sur une rythmique en béton, guitare et mouth harp joutent comme des gallinacés féroces et pervers.
Time for a kind of surf: ' Too much of everything' des Fabulous Thunderbirds.
Bonnes gens, ça fait 25' que Vincent Limite ( le singer de Wild Vince and ze No Limits) trépigne sur sa chaise pour en faire une avec nous...ramène les, mec, tu peux avoir le micro.
Un petit rock hexagonal imagé, sentant bon le Bashung/ Paul Personne/ Hubert-Félix Thiéfaine.
Allez, nog eentje, ' A crédit et en stéréo' =' No particular place to go' à la sauce Schmoll, alias Eddy Mitchell .
Ambiance dans le kot!
Merci les gars, j'en bois une sur votre compte.
Le Baron reprend le chemin du Texas: ' Baby, you don't have to go', suivi de l'obligatoire slow blues, ' Electric Man' ( Muddy Waters?), décoré de superbes envolées à l'harmonica.
Stevie Ray Vaughan, le roi du vibrato: ' Cold Shot', puis 'If I had possession over judgement day' de Robert Johnson en uptempo agité.
Avant la fermeture de la boutique, on vous tricote un dernier boogie au titre adéquat, 'After Midnight Boogie', un final au lance-flammes incitant Lolita et Papy Mouzeau à reprendre du service on the dancefloor.
Cette nuit, va falloir que l'ancêtre ingurgite un flacon entier de Viagra!
Euphorie générale et rappel!
' Crossroads'.
Il est 1h05', on est samedi, le baron regagne sa baronnie et la couche de sa maîtresse pendant que ton cerveau essaye de se souvenir de la rue dans laquelle niche ta trotinette.
jeudi 15 mars 2012
Rackham à la Jazz Station, Saint-Josse, le 14 mars 2012
Chaussée de Louvain à Saint- Josse, autrefois il y avait une gare, néo-baroque Obama/néo-Renaissance à la flamande.
Une gare avec des trains qui, souvent, arrivaient à l'heure, il y avait un bonhomme avec un sifflet et une casquette, sa femme, Léontine, profitant de ses absences, froechelait avec Jef Bergmans, le facteur... c'était avant!
Aujourd'hui, cet antique bâtiment abrite la Jazz Station et qu'y fait-on?
Tu l'as deviné, on y organise des concerts!
Ce soir, Rackham!
Jack Rakham, Calico Jack, à l'oeil borgne, amateur de rhum et maniant le sabre marin?
Non, ses descendants, nés de mères différentes, tu connais l'adage: une fille dans chaque port..
Le chef de la bande, le plus retors, c'est Toine Thijs ( sax et clarinette basse) - son bras droit, Steven Cassiers à la batterie, ouais, le même que tu vis avec Dez Mona, Sammy's on the Bowery, avec Steven Delannoy, il s'ébat également chez Dans Dans en compagnie de Bert Dockx et Fred 'Lyenn' Jacques ou, encore, avec Galore, un noise project- aux claviers( piano, Rhodes, brols électroniques..), un autre flibustier pas recommandable: Eric Bribosia ( Wolke, de l'énigmatique Anja Kowalski- le déjanté Black Light Orchestra, Karim Gharbi etc...)- à la basse électrique, uit Antwerpen, Dries Lahaye ( is 't nu met een E of een A?): Le Pragmatisme du Barman avec e.a. Teun Verbruggen, Tijs Delbeke and friends, Stuff ... et le petit nouveau, à la guitare électrique, le mousse: Lucien Fraipont ( Shhh- Adrien Volant & Lucien Fraipont - Winchovski...).
Il y a des années, tu assistas, place d'Espagne, à un gig de Rackham première mouture ( avec e.a. Laurent Blondiau à la trompette), déjà alors l'écumeur des mers t'avait laissé une forte impression, il reste une trace discographique de cet épisode de piraterie: 'Juanita K'.
Depuis fin 2011, tu peux acquérir une nouvelle plaque ' Shoot them all'... non, Steven Seagal n'apparaît pas au générique!
20:50'
Le club est honnêtement peuplé et attend le bon vouloir des boucaniers!
Un rigolo, le Toine, commencer un récital par ' The End', rien de plus logique!
Tu dis, Freddie?
Les Doors, non fieu, une ballade lyrique que les puristes n'oseront étiqueter "jazz"!
Quatre mousquetaires en action, le Cardinal Thijs attendant son heure avant de plonger dans le limpide ru.
De jolis méandres, quelques effets électroniques, tu te laisses guider aux rythmes des sonorités de cet élégant madrigal sans paroles.
Une bouffée d'air vivifiant, idéale pour nettoyer tes poumons encrassés!
Le renard des océans se saisit du micro, emprunté à The Voice, pour annoncer finement le titre suivant, 'Russian Hitman', l'histoire d'un tueur à gages de chez Poutine, qui aime sa maman ( pas celle de Poutine, abruti!).
Si vous n'avalez pas cette couleuvre, je peux vous narrer les mésaventures du Petit Chaperon Rouge au Kremlin!
Bribosia au Yamaha quart de queue ( 2995€ sur Ebay, avec banquette assortie, soie noire en option!).
Un midtempo tonton flingueur à la russe, décoré d'envolées de sax caoutchouteuses.
Une accalmie permet au piano de gambader dans la campagne moscovite avant la reprise du thème Bons Baisers de Russie.
Plage d'un classicisme souverain.
'Our healing music', recommandée par les ergothérapeutes, les chamanes et Madame Irma, démarre par une ouverture Joe Pass à l'acoustique, Luke la main froide cède le relais à l'équipe qui nous tricote une petite laine colorée et chaloupée.
Sur background basse/drums bien propre, le Rhodes et la guitare rivalisent d'adresse, avant de voir le sax caracoler malicieusement, un dernier duel Bribosia/Fraipont annonce le terminus.
Fin de la consultation, ne pas oublier d'appliquer une vignette de la mutuelle sur l'attestation de soins.
Une clarinette basse pour 'Taslima Nasreen', femme de lettre, gynécologue, féministe... assez de raisons pour qu'une fatwa soit lancée à son égard par les fondamentalistes du Bangladesh.
Superbe titre aventureux, amorcé par une kyrielle d'effets et de bruitages osés.
Si pour toi le jazz c'est Tommy Dorsey, oublie Rackham, si tu places Weather Report, Chick Corea, Soft Machine ou Dave Holland bien haut sur l'échelle , Rackham te séduira, au même titre qu'une Anne Wolf.
Présentation des artificiers, en insistant sur le fait que Lucien se produit pour la troisième fois, à peine, avec eux.
Pas à dire, l'intégration semble aisée, il doit bouffer les mêmes cochonneries que les autres.
Fin du premier set avec un titre Muppet Show, le groovy 'Star Animal'.
Le zoo ferme ses portes pendant 15'!
Set 2
En slow motion, ' Ennio's Rifle', un western électronique.
C'est au Bonnefooi, rue des Pierres, dangereux repaire de malfaisants de toutes obédiences, que j'ai rencontré ceux qui forment l'équipage actuel, la suivante s'appelle ' Bonnefooi Tuesdays', le mardi on y jamme à gogo.
By the way, le sifflement, que vous percevez, émane de l'ampli guitare, la SNCB sabote systématiquement tous les instruments non agréés par le conseil d'administration.
Avanti pour une jam nerveuse et groovy, déposée chez les voleurs de la SABAM.
Un petit solo de guitare à la Steve Vaï, et c'est reparti pour une panade jazz rock qui secoue.
'Fugu' c'est un met qu'on te servira pas chez McDo, ce poisson-lune nippon est fort apprécié à Kyoto, ne t'avise pas de demander à madame de te le cuisiner, ton nom pourrait se retrouver dans la rubrique nécrologique de ton quotidien préféré.
En route pour une ballade piscicole raffinée, Luc Besson touch et effluves The Crusaders.
Bribosia fait son Jozef Dumoulin et Dries son Pastorius avant de voir le thème aquarium exotique s'achever en douceur.
'Viking 2'
Cap sur les fjords?
Non, sur Mars.
Toine Thijs c'est le Dirk Frimout du sax.
Belle tranche de jazz d'inspiration On a marché sur la Lune, avec d'élégantes lignes Terje Rypdal, soutenues par un orgue élastique.
'Four Chords', du jazz fusion légèrement psychédélique, pendant lequel t'auras droit à un mouvement d'un lyrisme exacerbé suivi d'une escapade free hachée menu.
On est arrivé au terme du voyage, tout le monde descend!
Bis
Une version courte de 'Dust', que vous pouvez écouter en extended version sur l'album, qui se vend à un prix d'ami au stand merch ( tu prononces meutch, Jean-Hubert!).
Du jazz pas dépoussiéré, mais, néanmoins, soyeux, baignant dans des climats éthérés!
La Licorne accoste en rade de Bruxelles Plage, le périple fut animé et coloré!
Le 16 il fait escale au Rataplan (Antwerpen), le 17 à Sprimont!
Une gare avec des trains qui, souvent, arrivaient à l'heure, il y avait un bonhomme avec un sifflet et une casquette, sa femme, Léontine, profitant de ses absences, froechelait avec Jef Bergmans, le facteur... c'était avant!
Aujourd'hui, cet antique bâtiment abrite la Jazz Station et qu'y fait-on?
Tu l'as deviné, on y organise des concerts!
Ce soir, Rackham!
Jack Rakham, Calico Jack, à l'oeil borgne, amateur de rhum et maniant le sabre marin?
Non, ses descendants, nés de mères différentes, tu connais l'adage: une fille dans chaque port..
Le chef de la bande, le plus retors, c'est Toine Thijs ( sax et clarinette basse) - son bras droit, Steven Cassiers à la batterie, ouais, le même que tu vis avec Dez Mona, Sammy's on the Bowery, avec Steven Delannoy, il s'ébat également chez Dans Dans en compagnie de Bert Dockx et Fred 'Lyenn' Jacques ou, encore, avec Galore, un noise project- aux claviers( piano, Rhodes, brols électroniques..), un autre flibustier pas recommandable: Eric Bribosia ( Wolke, de l'énigmatique Anja Kowalski- le déjanté Black Light Orchestra, Karim Gharbi etc...)- à la basse électrique, uit Antwerpen, Dries Lahaye ( is 't nu met een E of een A?): Le Pragmatisme du Barman avec e.a. Teun Verbruggen, Tijs Delbeke and friends, Stuff ... et le petit nouveau, à la guitare électrique, le mousse: Lucien Fraipont ( Shhh- Adrien Volant & Lucien Fraipont - Winchovski...).
Il y a des années, tu assistas, place d'Espagne, à un gig de Rackham première mouture ( avec e.a. Laurent Blondiau à la trompette), déjà alors l'écumeur des mers t'avait laissé une forte impression, il reste une trace discographique de cet épisode de piraterie: 'Juanita K'.
Depuis fin 2011, tu peux acquérir une nouvelle plaque ' Shoot them all'... non, Steven Seagal n'apparaît pas au générique!
20:50'
Le club est honnêtement peuplé et attend le bon vouloir des boucaniers!
Un rigolo, le Toine, commencer un récital par ' The End', rien de plus logique!
Tu dis, Freddie?
Les Doors, non fieu, une ballade lyrique que les puristes n'oseront étiqueter "jazz"!
Quatre mousquetaires en action, le Cardinal Thijs attendant son heure avant de plonger dans le limpide ru.
De jolis méandres, quelques effets électroniques, tu te laisses guider aux rythmes des sonorités de cet élégant madrigal sans paroles.
Une bouffée d'air vivifiant, idéale pour nettoyer tes poumons encrassés!
Le renard des océans se saisit du micro, emprunté à The Voice, pour annoncer finement le titre suivant, 'Russian Hitman', l'histoire d'un tueur à gages de chez Poutine, qui aime sa maman ( pas celle de Poutine, abruti!).
Si vous n'avalez pas cette couleuvre, je peux vous narrer les mésaventures du Petit Chaperon Rouge au Kremlin!
Bribosia au Yamaha quart de queue ( 2995€ sur Ebay, avec banquette assortie, soie noire en option!).
Un midtempo tonton flingueur à la russe, décoré d'envolées de sax caoutchouteuses.
Une accalmie permet au piano de gambader dans la campagne moscovite avant la reprise du thème Bons Baisers de Russie.
Plage d'un classicisme souverain.
'Our healing music', recommandée par les ergothérapeutes, les chamanes et Madame Irma, démarre par une ouverture Joe Pass à l'acoustique, Luke la main froide cède le relais à l'équipe qui nous tricote une petite laine colorée et chaloupée.
Sur background basse/drums bien propre, le Rhodes et la guitare rivalisent d'adresse, avant de voir le sax caracoler malicieusement, un dernier duel Bribosia/Fraipont annonce le terminus.
Fin de la consultation, ne pas oublier d'appliquer une vignette de la mutuelle sur l'attestation de soins.
Une clarinette basse pour 'Taslima Nasreen', femme de lettre, gynécologue, féministe... assez de raisons pour qu'une fatwa soit lancée à son égard par les fondamentalistes du Bangladesh.
Superbe titre aventureux, amorcé par une kyrielle d'effets et de bruitages osés.
Si pour toi le jazz c'est Tommy Dorsey, oublie Rackham, si tu places Weather Report, Chick Corea, Soft Machine ou Dave Holland bien haut sur l'échelle , Rackham te séduira, au même titre qu'une Anne Wolf.
Présentation des artificiers, en insistant sur le fait que Lucien se produit pour la troisième fois, à peine, avec eux.
Pas à dire, l'intégration semble aisée, il doit bouffer les mêmes cochonneries que les autres.
Fin du premier set avec un titre Muppet Show, le groovy 'Star Animal'.
Le zoo ferme ses portes pendant 15'!
Set 2
En slow motion, ' Ennio's Rifle', un western électronique.
C'est au Bonnefooi, rue des Pierres, dangereux repaire de malfaisants de toutes obédiences, que j'ai rencontré ceux qui forment l'équipage actuel, la suivante s'appelle ' Bonnefooi Tuesdays', le mardi on y jamme à gogo.
By the way, le sifflement, que vous percevez, émane de l'ampli guitare, la SNCB sabote systématiquement tous les instruments non agréés par le conseil d'administration.
Avanti pour une jam nerveuse et groovy, déposée chez les voleurs de la SABAM.
Un petit solo de guitare à la Steve Vaï, et c'est reparti pour une panade jazz rock qui secoue.
'Fugu' c'est un met qu'on te servira pas chez McDo, ce poisson-lune nippon est fort apprécié à Kyoto, ne t'avise pas de demander à madame de te le cuisiner, ton nom pourrait se retrouver dans la rubrique nécrologique de ton quotidien préféré.
En route pour une ballade piscicole raffinée, Luc Besson touch et effluves The Crusaders.
Bribosia fait son Jozef Dumoulin et Dries son Pastorius avant de voir le thème aquarium exotique s'achever en douceur.
'Viking 2'
Cap sur les fjords?
Non, sur Mars.
Toine Thijs c'est le Dirk Frimout du sax.
Belle tranche de jazz d'inspiration On a marché sur la Lune, avec d'élégantes lignes Terje Rypdal, soutenues par un orgue élastique.
'Four Chords', du jazz fusion légèrement psychédélique, pendant lequel t'auras droit à un mouvement d'un lyrisme exacerbé suivi d'une escapade free hachée menu.
On est arrivé au terme du voyage, tout le monde descend!
Bis
Une version courte de 'Dust', que vous pouvez écouter en extended version sur l'album, qui se vend à un prix d'ami au stand merch ( tu prononces meutch, Jean-Hubert!).
Du jazz pas dépoussiéré, mais, néanmoins, soyeux, baignant dans des climats éthérés!
La Licorne accoste en rade de Bruxelles Plage, le périple fut animé et coloré!
Le 16 il fait escale au Rataplan (Antwerpen), le 17 à Sprimont!
mercredi 14 mars 2012
Décès d'Eric Poukens, le premier drummer des Brassers, le 7 mars 2012
C'est avec une semaine de retard que nous prenons connaissance de l'avis de décès d'Eric Poukens, l'ex-drummer du postpunk groupe limbourgeois De Brassers, il avait 53 ans!
De Brassers, que JPRock a vus en juin dernier avant P I L, sont originaires d'Hamont.
Né en 1979, le spleen-punk band arrive en finale du Humo's Rock Rally en 1980.
Mark Poukens (vocals)- son fère, Erik Poukens (drums) - Willy Dirkx ( guitar)- Ben Deckers keyboards)- Marc Haesendonckx (bass), tout comme Sigloo XX, Gruppenbild ou Struggler terrorisaient les scènes belges avec leur cold wave que le NME encensait: “ De Brassers: mean and modern chaps.."
Leur existence fut courte, ils arrêtent les frais en 1982, pour se reformer occasionnellement avec un line-up différent en 1987, 1995, 1998.
Le Pukkelpop les invite en 2005, et en 2009, pour fêter leur 30è anniversaire ils sortent une compilation "Gesprokkeld en bespoten" et plus tard un double vinyle: "1979-1982"!
En 1980 ils connurent leur moment de gloire avec le single 'En toen was er niets meer' , l'AB les invite à ouvrir pour Killing Joke l'année suivante.
Eric Poukens, 7 maart 2012:en toen was er niets meer !
De Brassers, que JPRock a vus en juin dernier avant P I L, sont originaires d'Hamont.
Né en 1979, le spleen-punk band arrive en finale du Humo's Rock Rally en 1980.
Mark Poukens (vocals)- son fère, Erik Poukens (drums) - Willy Dirkx ( guitar)- Ben Deckers keyboards)- Marc Haesendonckx (bass), tout comme Sigloo XX, Gruppenbild ou Struggler terrorisaient les scènes belges avec leur cold wave que le NME encensait: “ De Brassers: mean and modern chaps.."
Leur existence fut courte, ils arrêtent les frais en 1982, pour se reformer occasionnellement avec un line-up différent en 1987, 1995, 1998.
Le Pukkelpop les invite en 2005, et en 2009, pour fêter leur 30è anniversaire ils sortent une compilation "Gesprokkeld en bespoten" et plus tard un double vinyle: "1979-1982"!
En 1980 ils connurent leur moment de gloire avec le single 'En toen was er niets meer' , l'AB les invite à ouvrir pour Killing Joke l'année suivante.
Eric Poukens, 7 maart 2012:en toen was er niets meer !
Doobie Brothers drummer Michael Hossack died Monday at his home in Dubois, Wyoming, le 12 mars 2012
Michael Hossack avait 65 ans, il est décédé des suites d'un cancer.
Big Mike, un ancien du Vietnam ( il servit pendant quatre ans in the United States Navy), commence sa carrière musicale en 1969, comme batteur du groupe californien Mourning Reign.
Très vite il est repéré par les Doobie Bros, qui recherchant un second drummer, l'invite à jammer avec eux.
Il est engagé ( en 1971), il formera un duo de cogneurs aux côtés de John Hartman.
Il est crédité sur trois albums majeurs des Doobies: 'Toulouse Street' avec l'immense hit 'Listen to the music'- 'The Captain and Me' probablement le meilleur disque des 40 million albums sellers et 'What were once vices are now habits'.
Un ras le bol s'installe après les harassantes tournées et Hossack quitte les Doobies en 1975.
Il forme Bonaroo, un band éphémère , puis joue un temps avec Les Dudek ( Steve Miller- Boz Scaggs..) et le session keyboard player Mike Finnigan.
Il rejoindra les Doobie Brothers lorsque le band se reformera en 1987 ( le split aura duré 5 ans) et participera aux quatre enregistrements que la famille Pétard sortira de 1989 à 2010!
'Jesus is just alright'
Jesus, He's my friend, Jesus, He's my friend He took me by the hand, led me far from this land Jesus, He's my friend....
Oh Yeah!
Big Mike, un ancien du Vietnam ( il servit pendant quatre ans in the United States Navy), commence sa carrière musicale en 1969, comme batteur du groupe californien Mourning Reign.
Très vite il est repéré par les Doobie Bros, qui recherchant un second drummer, l'invite à jammer avec eux.
Il est engagé ( en 1971), il formera un duo de cogneurs aux côtés de John Hartman.
Il est crédité sur trois albums majeurs des Doobies: 'Toulouse Street' avec l'immense hit 'Listen to the music'- 'The Captain and Me' probablement le meilleur disque des 40 million albums sellers et 'What were once vices are now habits'.
Un ras le bol s'installe après les harassantes tournées et Hossack quitte les Doobies en 1975.
Il forme Bonaroo, un band éphémère , puis joue un temps avec Les Dudek ( Steve Miller- Boz Scaggs..) et le session keyboard player Mike Finnigan.
Il rejoindra les Doobie Brothers lorsque le band se reformera en 1987 ( le split aura duré 5 ans) et participera aux quatre enregistrements que la famille Pétard sortira de 1989 à 2010!
'Jesus is just alright'
Jesus, He's my friend, Jesus, He's my friend He took me by the hand, led me far from this land Jesus, He's my friend....
Oh Yeah!
mardi 13 mars 2012
Johnny Winter- support: Lightnin' Guy & The Mighty Gators au Centre Culturel René Magritte à Lessines, le 12 mars 2012
La légende du blues blanc revient sur les planches lessinoises, annonce fièrement le Centre Culturel, ayant choisi son nom en hommage à celui qui vit le jour en cette fertile terre hennuyère le 21 novembre 1898: René Magritte, fils de Léopold Magritte, tailleur, et de Régina Bertinchamps, modiste!
Pas de sold-out mais une bonne chambrée pour Johnny Winter, qui n'avait pas laissé un souvenir impérissable à Phil, qui le vit au même endroit en mars 2010!
Depuis J W a sorti un nouvel album, ' Roots', et continue inlassablement à tourner, pourtant le gars n'a plus rien à prouver.
De méchantes langues insinuent que toute une colonie de parasites tire avantage de cette série de concerts, à la limite, assez pathétiques.
20:00 Lightnin' Guy & The Mighty Gators.
Guy Verlinde est dans tous les bons coups, il y a 2 jours, il enflammait Meensel avec son Hound Dog Taylor Tribute, ce soir il compte bisser à Lessines avec ses Mighty Gators.
Insatiable, il est!
Aux drums, l'autochtone, t'as vu ma casquette: Thierry Stievenart - à la basse, le plus flamand des Germains, Karl Zosel et en guest, à la guitare, celui qui m'a tout appris quand je l'accompagnais au sein du Maxwell Street Blues Band (dixit Guy): Marino Noppe- de Heer Verlinde aux vocals, guitares et mouth harp.
Désormais tu connais sa playlist par coeur, tu la retrouves sur les 'Banana Peel Sessions' ( avec Guy Forsyth) ou sur 'Live from the heart' de 2009.
Lessines, un faubourg de Chicago tonight, départ en fanfare avec 'Goin Down' de Freddie King, wah wah Noppe en mitrailleur maison, le Guy à la slide, il n' y aura pas de séance d'échauffement, d'emblée, ça crache méchant!
Shuffle time ' Long distance shuffle', suivi d'une compo du Gantois: ' Me & my blues', une chanson thérapeutique.
Trois titres et le charismatique ex-enfant de choeur ( = servant d'autel) a tout Lessines à ses pieds.
'The Mojo Boogie' de J B Lenoir et ensuite une invitation au bal, le secouant ' Hipshake'.
La température est montée de plusieurs crans: moiteur, senteur, sécrétions corporelles.. des alligators vicieux infestent le bayou picard.
Guy solo à la slide : il y a deux ans, on commémorait les 40 ans du décès du plus grand, Jimi Hendrix est mouru ( sic) en 1970, un hommage: ' Voodoo Chile'.
Shit happens on Monday, godv. j'ai laissé tombé ma guitare, ça marche plus, caca, boudin, sorry, Jimi ... je change de jouet, voici 'Voodoo Chile'.
Retour des sauriens, ' Poison' a drinking song, ambiance Mardi -Gras et une visite des Saints...they go marchin in!
La dernière, merci Lessines: 'Bon Ton Rouler' Marino s'amuse, let the good times roll, ça roule, baby... soudain, une minute de silence pour écouter les mouches copuler, la machine reprend son rythme infernal avec un final élastique pendant lequel Lightnin' Guy s'essaye au saut de kangourou.
Explosif!
55' ayant réjoui Magritte et ses concitoyens.
Le temps de fumer une pipe avant l'arrivée de l'albinos!
21h20' après avoir aménager le podium, ventilateur face à un siège au milieu de la scène, un cowboy de la troupe vient haranguer la foule et annoncer
Johnny Winter and Band!
Un trio, guitare, batterie, basse se pointe.
Le doué Paul Nelson, Mr Winter's manager and 2nd guitarist ( au vu du concert d'hier, on peut avancer: first guitarist), ce gars, un élève de Steve Vai, seconde Johnny sur scène depuis 2003- Vito Liuzzi aux drums et backings, qui accompagna the Legend de 1999 à 2001 et, semble avoir réintégré le groupe- le costaud Scott Spray à la basse ( depuis 2002), un palmarès de sessionman éloquent: Edgar Winter, Ronnie Spector, les Platters, les Drifters, Chambers Bros, Stylistics, John Sebastian...
C'est parti pour une intro jam musclée. Aucun doute, ces gars sont des pros, ça pulse à donf, te souffle, un voisin venu de chez Sarkozy.
La légende vivante, 68 ans mais en paraissant 86, amaigrie, le regard absent, attend sagement le signal au bas des marches.
Ils sont trois à aider le vieillard à gravir les marches, deux mètres le séparent de sa chaise, d'une démarche peu assurée, le dos voûté, il parvient à s'asseoir et achève, à l'aide d'une headless mini-body black guitar, l'instrumental avec ses musiciens.
Lessines a retenu son souffle, il aurait pu s'envoler.
Il annonce 'Hideway' de Freddie King, tu dois le deviner, sa voix est inintelligible, ses maigres phalanges glissent sur les cordes, les accords se font au ralenti, il est clair qu'il assure son job en rhythm guitar plutôt qu'en lead, le son de l'ensemble tient la route.
Paul, Vito et Scott ont déjà régalé l'audience de petits soli pas dégueulasses, Johnny reste impassible.
'She likes to boogie real low', on le craignait, ses vocaux sont couverts par l'instrumentation.
Il t'a fallu deux minutes pour reconnaître 'Good morning little schoolgirl', ce funky rock déménageait joyeusement.
En faisant abstraction de l'image squelettique/zombie qu'offrait le bluesman, tu fais comme tes voisins, tu gigotes en te laissant emporter par le flow.
Merde, c'est Johnny Winter tout de même, un des meilleurs guitaristes que cette planète a engendré.
Il annonce Muddy Waters' Got my mojo working', son mojo doit avoir rendu l'âme il y a belle lurette, sinon le truc en jette.
Tu disais, Vicenzo?
Assister à un concert de Johnny Winter, c'est comme une visite au musée.
Veux pas t'emmerder, gars, mais vise les tarifs...
Individuels: 8€, combi Musée Magritte Museum: 13€ .
Tu me rétorques que c'est plus cher pour une momie, je me tais!
Chuck Berry ' Johnny B Goode', sais pas si ce bon vieux Chuck pensait déjà à Johnny Winter à l'époque!
Une version épique du ' Black jack' de Ray Charles et puis un autre Freddie King, le tourbillonnant 'Tore Down', voyant Vito au chant.
La voix cassée de freakin Johnny pour 'Lone Wolf', un sale rock louvoyant, suivi de la pièce maîtresse du show: ' Don't take advantage of me'.
Paul Nelson en catamini s'était déjà permis quelques riffs 'Sunshine of your love' et, insidieusement, la plage mue en ' Give me shelter' des Rolling Stones.
Lessines bouillonne, c'est pas le rock suintant ' Boney Moroney' qui va calmer l'ardeur des fans, tout heureux d'entendre une version trampoline de 'It's all over now'.
On apporte une Gibson Firebird au vétéran, Vito annonce: on vous joue les bis sans quitter la scène, merci d'être venus, on remet ça en 2025, voici ' Dust my broom', à la slide.
Johnny a beau être aussi expressif qu'un boeuf ayant avalé trois flacons de prozac, ses doigts assurent, le public apprécie.
Bob Dylan, l'excité 'Highway 61 revisited' met un terme à la soirée.
L'icône vacillante quitte la scène au galop, deux mètres en 236 secondes!
He’s also very much still alive and kicking, disait un American critic en septembre 2011, pas sûr qu'il ait vu le même Johnny!
Pas de sold-out mais une bonne chambrée pour Johnny Winter, qui n'avait pas laissé un souvenir impérissable à Phil, qui le vit au même endroit en mars 2010!
Depuis J W a sorti un nouvel album, ' Roots', et continue inlassablement à tourner, pourtant le gars n'a plus rien à prouver.
De méchantes langues insinuent que toute une colonie de parasites tire avantage de cette série de concerts, à la limite, assez pathétiques.
20:00 Lightnin' Guy & The Mighty Gators.
Guy Verlinde est dans tous les bons coups, il y a 2 jours, il enflammait Meensel avec son Hound Dog Taylor Tribute, ce soir il compte bisser à Lessines avec ses Mighty Gators.
Insatiable, il est!
Aux drums, l'autochtone, t'as vu ma casquette: Thierry Stievenart - à la basse, le plus flamand des Germains, Karl Zosel et en guest, à la guitare, celui qui m'a tout appris quand je l'accompagnais au sein du Maxwell Street Blues Band (dixit Guy): Marino Noppe- de Heer Verlinde aux vocals, guitares et mouth harp.
Désormais tu connais sa playlist par coeur, tu la retrouves sur les 'Banana Peel Sessions' ( avec Guy Forsyth) ou sur 'Live from the heart' de 2009.
Lessines, un faubourg de Chicago tonight, départ en fanfare avec 'Goin Down' de Freddie King, wah wah Noppe en mitrailleur maison, le Guy à la slide, il n' y aura pas de séance d'échauffement, d'emblée, ça crache méchant!
Shuffle time ' Long distance shuffle', suivi d'une compo du Gantois: ' Me & my blues', une chanson thérapeutique.
Trois titres et le charismatique ex-enfant de choeur ( = servant d'autel) a tout Lessines à ses pieds.
'The Mojo Boogie' de J B Lenoir et ensuite une invitation au bal, le secouant ' Hipshake'.
La température est montée de plusieurs crans: moiteur, senteur, sécrétions corporelles.. des alligators vicieux infestent le bayou picard.
Guy solo à la slide : il y a deux ans, on commémorait les 40 ans du décès du plus grand, Jimi Hendrix est mouru ( sic) en 1970, un hommage: ' Voodoo Chile'.
Shit happens on Monday, godv. j'ai laissé tombé ma guitare, ça marche plus, caca, boudin, sorry, Jimi ... je change de jouet, voici 'Voodoo Chile'.
Retour des sauriens, ' Poison' a drinking song, ambiance Mardi -Gras et une visite des Saints...they go marchin in!
La dernière, merci Lessines: 'Bon Ton Rouler' Marino s'amuse, let the good times roll, ça roule, baby... soudain, une minute de silence pour écouter les mouches copuler, la machine reprend son rythme infernal avec un final élastique pendant lequel Lightnin' Guy s'essaye au saut de kangourou.
Explosif!
55' ayant réjoui Magritte et ses concitoyens.
Le temps de fumer une pipe avant l'arrivée de l'albinos!
21h20' après avoir aménager le podium, ventilateur face à un siège au milieu de la scène, un cowboy de la troupe vient haranguer la foule et annoncer
Johnny Winter and Band!
Un trio, guitare, batterie, basse se pointe.
Le doué Paul Nelson, Mr Winter's manager and 2nd guitarist ( au vu du concert d'hier, on peut avancer: first guitarist), ce gars, un élève de Steve Vai, seconde Johnny sur scène depuis 2003- Vito Liuzzi aux drums et backings, qui accompagna the Legend de 1999 à 2001 et, semble avoir réintégré le groupe- le costaud Scott Spray à la basse ( depuis 2002), un palmarès de sessionman éloquent: Edgar Winter, Ronnie Spector, les Platters, les Drifters, Chambers Bros, Stylistics, John Sebastian...
C'est parti pour une intro jam musclée. Aucun doute, ces gars sont des pros, ça pulse à donf, te souffle, un voisin venu de chez Sarkozy.
La légende vivante, 68 ans mais en paraissant 86, amaigrie, le regard absent, attend sagement le signal au bas des marches.
Ils sont trois à aider le vieillard à gravir les marches, deux mètres le séparent de sa chaise, d'une démarche peu assurée, le dos voûté, il parvient à s'asseoir et achève, à l'aide d'une headless mini-body black guitar, l'instrumental avec ses musiciens.
Lessines a retenu son souffle, il aurait pu s'envoler.
Il annonce 'Hideway' de Freddie King, tu dois le deviner, sa voix est inintelligible, ses maigres phalanges glissent sur les cordes, les accords se font au ralenti, il est clair qu'il assure son job en rhythm guitar plutôt qu'en lead, le son de l'ensemble tient la route.
Paul, Vito et Scott ont déjà régalé l'audience de petits soli pas dégueulasses, Johnny reste impassible.
'She likes to boogie real low', on le craignait, ses vocaux sont couverts par l'instrumentation.
Il t'a fallu deux minutes pour reconnaître 'Good morning little schoolgirl', ce funky rock déménageait joyeusement.
En faisant abstraction de l'image squelettique/zombie qu'offrait le bluesman, tu fais comme tes voisins, tu gigotes en te laissant emporter par le flow.
Merde, c'est Johnny Winter tout de même, un des meilleurs guitaristes que cette planète a engendré.
Il annonce Muddy Waters' Got my mojo working', son mojo doit avoir rendu l'âme il y a belle lurette, sinon le truc en jette.
Tu disais, Vicenzo?
Assister à un concert de Johnny Winter, c'est comme une visite au musée.
Veux pas t'emmerder, gars, mais vise les tarifs...
Individuels: 8€, combi Musée Magritte Museum: 13€ .
Tu me rétorques que c'est plus cher pour une momie, je me tais!
Chuck Berry ' Johnny B Goode', sais pas si ce bon vieux Chuck pensait déjà à Johnny Winter à l'époque!
Une version épique du ' Black jack' de Ray Charles et puis un autre Freddie King, le tourbillonnant 'Tore Down', voyant Vito au chant.
La voix cassée de freakin Johnny pour 'Lone Wolf', un sale rock louvoyant, suivi de la pièce maîtresse du show: ' Don't take advantage of me'.
Paul Nelson en catamini s'était déjà permis quelques riffs 'Sunshine of your love' et, insidieusement, la plage mue en ' Give me shelter' des Rolling Stones.
Lessines bouillonne, c'est pas le rock suintant ' Boney Moroney' qui va calmer l'ardeur des fans, tout heureux d'entendre une version trampoline de 'It's all over now'.
On apporte une Gibson Firebird au vétéran, Vito annonce: on vous joue les bis sans quitter la scène, merci d'être venus, on remet ça en 2025, voici ' Dust my broom', à la slide.
Johnny a beau être aussi expressif qu'un boeuf ayant avalé trois flacons de prozac, ses doigts assurent, le public apprécie.
Bob Dylan, l'excité 'Highway 61 revisited' met un terme à la soirée.
L'icône vacillante quitte la scène au galop, deux mètres en 236 secondes!
He’s also very much still alive and kicking, disait un American critic en septembre 2011, pas sûr qu'il ait vu le même Johnny!
lundi 12 mars 2012
Meensel Blues 2012, Meensel- Kiezegem, le 10 mars 2012
Meensel- Kiezegem: superficie 6,50 km2- population: 1212 habitants, 626 vaches, 1456 lapins, un curé...
Comme pour toutes les entités du Hageland: er is nog akkerbouw, vee- en fruitteelt!
Depuis 2003, au mois de mars, avant l'arrivée des tulipes, fleurit le Meensel Blues Festival.
Pour un prix dérisoire ( 8€, en prévente) t'as droit à quatre noms sur l'affiche, si tu ajoutes qu'une pintje te coûtera 1€60, tu peux imaginer dans quel état tu retrouveras les indigènes à 2 plombes du mat., il y aura pas foule à l'office de la gothique St-Mattheuskerk le lendemain matin.
Organisation impeccable, acoustique excellente, ouais, mais éclairage pas top, te murmure Fons ( lui ai vite tendu une mousse pour le calmer), le bon peuple blues avait toutes les raisons de se frotter les mains.
Coup d'envoi à 20h30' avec Deja-Blue!
Des locaux, Leuven!
Dès l'apparition du quintette, tu te dis, godv. je connais ces kerels!
Effectivement, Deja-Blue, que tu confondras pas avec un autre Déja Blue Blues Band, originaire de Northern Virginia, est né sur les cendres chaudes de The Hoodoogang, s'étant éteint en 2010.
Aux vocals: El Grande ( Highway 49- Blue Buck- The Hoodoogang) - à la guitare: Raffe Claes, cet excellent gratteur, au background jazzy, s'ébattait également chez Hoodoogang- basse, un pécheur, Geert Zondeman( Mark Marshall Band, Hoodoogang et réincarnation de Macca dans un tribute band des quatre de Liverpool) - drums, Raphaël Devlieghere ( Hoodoogang) et enfin aux keyboards, le petit jeune talentueux: Koen Geudens ( Barbapapas - Toots Thielemans- Steve Delannoy- Lionel Beuvens...).
Hello Meensel, are you ready for some funky rhythm'n blues?
Sont tous prêts, menneke, attaque!
'What about me', une rythmique groovy, une guitare et des touches rivalisant d'adresse et un shouter en forme olympique, c'est du bon!
Le swing gluant 'Going to New-York' confirme la première impression et les jazzy licks pendant 'Go ahead 'n scratch', le titletrack d'un des CD's du Gang, viennent émoustiller tes pavillons.
'Providential' voit Raffe sous les spotlights, pas de doute ces peïs connaissent leur job.
'The lesson', maman m'a dit, menneke, tu devrais te méfier, cette nasty girl va pas te faire que du bien, sur fond sonore latino à la 'Soul Sacrifice' de Carlos Santana.
Un premier slowblues avec quelques effluves The Crusaders, les nanas adorent ça: ' Freeze the clock' suivi du standard ' Me and my baby', basse et drums peuvent montrer ce qu'ils ont dans le ventre...me & my baby, on se sent bien... Nous, aussi!
Second slow: ' Never meant to hurt you', puis la locomotive de Muddy Waters ' Hoochie Coochie Man' pour finir en beauté.
Vite, un bis, le graisseux 'Slow Down'.
Excellente entrée en matière!
Pendant les pauses, on a prévu un zijpodium, où Tiny Legs Tim doit amuser la galerie!
Tim De Graeve, aka Tiny Legs Tim, 24 piges, vient de Gent.
Ce gamin et La Vie en Rose ne font pas bon ménage, une sérieuse maladie l'a tenu éloigné du monde extérieur pendant six ans, il a gardé le "Tiny Legs" en souvenir de cette sombre période. En 2012, tout va bien, merci, mais ne compte pas sur Tim pour te chanter des romances fleur bleue, blue il y aura sous forme de blues ancestral, celui qui sent le Robert Johnson ou Son House.
Sur scène: deux grattes, un bottleneck, un harmonica, un charleston et tambourin et a foottapboard.
T'as raté l'introduction, because hamburger, mais dès le second titre ( 'Ocean', que tu retrouves sur son CD 'One man blues'), t'as compris, t'as pas affaire à un crabe et en fermant les yeux tu pourrais te retrouver dans un juke-joint du côté du Delta du Mississippi.
'The happiest man in town',... it happens to be me, tonight ajoute-t-il.
Le blues c'est jamais rigolo, le ciel est rarement bleu dans leur coin.
Nouvel exercice à la slide: 'The wondering blues' puis le gamin, au look Jarvis Cocker, rattles his old guitar pour un autre prewar blues de sa plume..I'm standing at the sideline I've got a good view from here..
Une dernière, 'Death letter blues' de Son House!
See you later, Tim!
Lightnin' Guy plays Hound Dog Taylor
Nouvelle rencontre avec Guy Verlinde, le globetrotter de Gent et, comme au Swing Wespelaar, ce sera le tribute à Hound Dog Taylor, pas de Mighty Gators donc, mais les ' Belgian' Houserockers!
Lightnin' Guy Verlinde: vocals & slide guitar - Bart "Brewer Jr." Mulders: rhythm guitar (Gene Taylor, James harman, Keith Dunn, …) et Erik "King Berik" Heirman: drums (Studebaker John, Super Chikan..).
Va y avoir du rythme et du groove, joué raw et wild, attachez vos ceintures, Meensel!
Un premier instrumental, un boogie crapuleux: ' Hawaiian Boogie' afin de voir si l'eau du bain est à bonne température ( 35°C !).
'Take Five' , het rammelt in 't kot!
Une rare lovesong, ' Sadie', et puis pour les klachkoppen, le perruque rock ' Gimme back my wig'.
Bart en vedette pendant le slowblues métallique, ' Freddie's Blues'.
Qu'en pensez-vous, Meensel, ik weet niet van jullie, mais moi j'ai trouvé ça bien foutu!
Inderdaad, Guy, a killer!
Instrumental n°2, ' Taylor's rock', j'avais 16 ans quand j'ai entendu cette bombe bien crasseuse sur un sample d'Alligator, suis devenu le plus grand fan du Hound Dog.
'It's alright' - '55th Street Boogie' - ' Roll your moneymaker' secouent un max, Meensel vibre.
Un Elmore James, que le chien jouait à l'époque, ' Wild about you, babe', puis le rough ' You can't sit down' pour mettre un terme au set.
Dessert flambé: ' Let's get funky' !
Lightnin' Guy did it once again!
On te rappelle que les 16/17 mars Lightnin' Guy représentera le blues belge au European Blues Challenge à Berlin!
Stage two: Tiny Legs Tim!
Un nouveau bain de boue dans les eaux puantes du Delta au son d'un blues artisanal: ... you know I walked with the devil, he promised me heaven...
Sur mon premier EP ' I hang my head at last'.
Un blues souffreteux: docteur, .. let me die or let me go... ain't no sunshine in this room... gimme my medicine so the pain won't get so deep...
Les bluesmen ont une santé fragile!
Encore un truc à la Ash Grunwald, Bjorn Berge pour finir en duo par ' Evil' , Lightnin' Guy au mouth harp!
Tiny but bluesy legs!
Candye Kane featuring Laura Chavez.
Un petit temps que t'avais plus vu l'extravagante et plantureuse Candye Kane, mais tu te rappelleras toujours du concert incroyable ( barrelhouse style) qu'elle avait donné avec la choucroute du piano, la formidable Sue Palmer!
Tout comme Melissa Etheridge, la Californienne a vaincu un cancer (du pancréas pour Candye) et elle chante sa joie de vivre.
Her performance met expectations: un show coloré, exubérant, énergique ne dédaignant pas l'humour, faut dire qu'avec une carte maîtresse dans ton jeu ( l'incroyable guitariste, Laura Chavez), tu rafles la mise partout!
Un petit coup d'oeil dans les magazines Yankee: Laura Chavez is an amazing young guitarist from Mountain View, California, she plays with a tight, uncluttered style reminiscent of Johnny "Guitar" Watson.
A la basse: Kennan Shaw, une barbe rousse et aux drums, un chauve: Fred Rautmann, ces deux gaillards assurent une assise rythmique canon!
En trio, un instrumental, pendant lequel Miss Chavez cravache sec, puis Barbe Rousse saisit le micro: "Ladies & Gents, please welcome Miss Candye Kane".
La diva se pointe, légèrement amaigrie, mais la poitrine toujours aussi agressive, et entame 'Hey! Toughen up!' ( sur l'album 'Superhero'), une tranche de blues bravache.
Laura enchaîne sur 'Everybody needs love', un titre plus ancien ( 'Swango') qui swingue rond.
' Sweet Nothins' sur le dernier né, 'Sister Vagabond', fut un immense hit pour Brenda Lee, our version is a dirty one.
Chavez mitraille méchant, tout en grimaçant comme un Jerry Lewis en jupon.
Le blues ' I'm lucky' ( to be loved by you), that's the theme of my life, Meensel.
Elle enchaîne avec un boogie sur fond 'Boom Boom', le fabuleux ' White Trash Girl'.
Etta James, Dieu ait son âme, a reconnu qu'elle devait beaucoup à Johnny Guitar Watson, et de plus, that guy is a great lover, too, voici son 'Love to love you', pendant lequel Miss Chavez fait exploser sa Fender.
Le swing: ' Ik hou van jou', l'amour toujours l'amour, dans toutes les langues...de, "Be Chamad Hairtai" en Mongol à "Ch'ha di gärn" à Bern!
A Amsterdam, il y avait un sale mec ayant maltraité la petite Laura, on a composé ' I put a hex on you' rien que pour lui, un latino groove vicieux, au son de gratte métallique.
My songs are a kind of therapy: ' Superhero'... I keep on on fighting, suis indestructible. Tarzan, c'est une jeannette, en comparaison!
Avez-vous remarqué que la seule qui boit sur scène, c'est lovely Laura, après deux flacons de Jack Daniels she's at her best..., voici 'I'm a bad, bad girl', un shouting slow blues à la Big Mama Thorton.
La suivante is a benefit song après la catastrophe de la Nouvelle-Orléans, un tango blues, 'You can't take it back', elle a pas encore entamé le morceau qu'un loufoque, imbibé jusqu'au trognon, lui chipe son micro pour proposer à Laura de venir travailler dans le coin lors de la cueillette des pommes.
Apples & pears, you said... Candye se masse les mamelles, hilarité dans la salle!
Une nouvelle et incroyable démonstration de Miss Chavez, c'est le messie et Messi combinés, cette nana!
Aujourd'hui la balance indique un peu moins, mais à l'époque c'était 'Two hundred pounds of fun', un joyeux rock poids lourd.
Le surf' Walkin Talkin Haunted House' pour combattre les fantômes, monstres et démons qui hantaient my broken heart.
Nettoyage au Kärcher!
Le feu est toujours vert, j'accélère: she growls, moans and groans..., écoutez, braves gens: I want it all, now... le band cravache, à tes côtés, hips are shaking et la bière gicle.
Flashback, mon enfance: ma mère m'apprenait à voler, papa était en tôle, Victor Hugo a tout pompé de ma vie pour écrire 'Les Misérables' , mais voici 'I'm not gonna cry' en country crooning.
Ma vie au théâtre , une touche rockabilly avec ' The toughest girl alive'.
Mon titre le plus downloader sur Youtube c'est 'Masturbation blues' , un exercice solitaire sur fond Chuck Berry.
Intense fut notre plaisir!
Salopard, espèce de porc: 'Who's been sleeping in my bed'?, puis une baffe magistrale pour terminer le set: 'Whole Lotta Love' version Willie Dixon, low down et frelatée.
1h40' of fun & pleasure!
Le bis
'Eating all night long', un uptempo grosse bouffe.
Meensel 2012, un grand cru!
Comme pour toutes les entités du Hageland: er is nog akkerbouw, vee- en fruitteelt!
Depuis 2003, au mois de mars, avant l'arrivée des tulipes, fleurit le Meensel Blues Festival.
Pour un prix dérisoire ( 8€, en prévente) t'as droit à quatre noms sur l'affiche, si tu ajoutes qu'une pintje te coûtera 1€60, tu peux imaginer dans quel état tu retrouveras les indigènes à 2 plombes du mat., il y aura pas foule à l'office de la gothique St-Mattheuskerk le lendemain matin.
Organisation impeccable, acoustique excellente, ouais, mais éclairage pas top, te murmure Fons ( lui ai vite tendu une mousse pour le calmer), le bon peuple blues avait toutes les raisons de se frotter les mains.
Coup d'envoi à 20h30' avec Deja-Blue!
Des locaux, Leuven!
Dès l'apparition du quintette, tu te dis, godv. je connais ces kerels!
Effectivement, Deja-Blue, que tu confondras pas avec un autre Déja Blue Blues Band, originaire de Northern Virginia, est né sur les cendres chaudes de The Hoodoogang, s'étant éteint en 2010.
Aux vocals: El Grande ( Highway 49- Blue Buck- The Hoodoogang) - à la guitare: Raffe Claes, cet excellent gratteur, au background jazzy, s'ébattait également chez Hoodoogang- basse, un pécheur, Geert Zondeman( Mark Marshall Band, Hoodoogang et réincarnation de Macca dans un tribute band des quatre de Liverpool) - drums, Raphaël Devlieghere ( Hoodoogang) et enfin aux keyboards, le petit jeune talentueux: Koen Geudens ( Barbapapas - Toots Thielemans- Steve Delannoy- Lionel Beuvens...).
Hello Meensel, are you ready for some funky rhythm'n blues?
Sont tous prêts, menneke, attaque!
'What about me', une rythmique groovy, une guitare et des touches rivalisant d'adresse et un shouter en forme olympique, c'est du bon!
Le swing gluant 'Going to New-York' confirme la première impression et les jazzy licks pendant 'Go ahead 'n scratch', le titletrack d'un des CD's du Gang, viennent émoustiller tes pavillons.
'Providential' voit Raffe sous les spotlights, pas de doute ces peïs connaissent leur job.
'The lesson', maman m'a dit, menneke, tu devrais te méfier, cette nasty girl va pas te faire que du bien, sur fond sonore latino à la 'Soul Sacrifice' de Carlos Santana.
Un premier slowblues avec quelques effluves The Crusaders, les nanas adorent ça: ' Freeze the clock' suivi du standard ' Me and my baby', basse et drums peuvent montrer ce qu'ils ont dans le ventre...me & my baby, on se sent bien... Nous, aussi!
Second slow: ' Never meant to hurt you', puis la locomotive de Muddy Waters ' Hoochie Coochie Man' pour finir en beauté.
Vite, un bis, le graisseux 'Slow Down'.
Excellente entrée en matière!
Pendant les pauses, on a prévu un zijpodium, où Tiny Legs Tim doit amuser la galerie!
Tim De Graeve, aka Tiny Legs Tim, 24 piges, vient de Gent.
Ce gamin et La Vie en Rose ne font pas bon ménage, une sérieuse maladie l'a tenu éloigné du monde extérieur pendant six ans, il a gardé le "Tiny Legs" en souvenir de cette sombre période. En 2012, tout va bien, merci, mais ne compte pas sur Tim pour te chanter des romances fleur bleue, blue il y aura sous forme de blues ancestral, celui qui sent le Robert Johnson ou Son House.
Sur scène: deux grattes, un bottleneck, un harmonica, un charleston et tambourin et a foottapboard.
T'as raté l'introduction, because hamburger, mais dès le second titre ( 'Ocean', que tu retrouves sur son CD 'One man blues'), t'as compris, t'as pas affaire à un crabe et en fermant les yeux tu pourrais te retrouver dans un juke-joint du côté du Delta du Mississippi.
'The happiest man in town',... it happens to be me, tonight ajoute-t-il.
Le blues c'est jamais rigolo, le ciel est rarement bleu dans leur coin.
Nouvel exercice à la slide: 'The wondering blues' puis le gamin, au look Jarvis Cocker, rattles his old guitar pour un autre prewar blues de sa plume..I'm standing at the sideline I've got a good view from here..
Une dernière, 'Death letter blues' de Son House!
See you later, Tim!
Lightnin' Guy plays Hound Dog Taylor
Nouvelle rencontre avec Guy Verlinde, le globetrotter de Gent et, comme au Swing Wespelaar, ce sera le tribute à Hound Dog Taylor, pas de Mighty Gators donc, mais les ' Belgian' Houserockers!
Lightnin' Guy Verlinde: vocals & slide guitar - Bart "Brewer Jr." Mulders: rhythm guitar (Gene Taylor, James harman, Keith Dunn, …) et Erik "King Berik" Heirman: drums (Studebaker John, Super Chikan..).
Va y avoir du rythme et du groove, joué raw et wild, attachez vos ceintures, Meensel!
Un premier instrumental, un boogie crapuleux: ' Hawaiian Boogie' afin de voir si l'eau du bain est à bonne température ( 35°C !).
'Take Five' , het rammelt in 't kot!
Une rare lovesong, ' Sadie', et puis pour les klachkoppen, le perruque rock ' Gimme back my wig'.
Bart en vedette pendant le slowblues métallique, ' Freddie's Blues'.
Qu'en pensez-vous, Meensel, ik weet niet van jullie, mais moi j'ai trouvé ça bien foutu!
Inderdaad, Guy, a killer!
Instrumental n°2, ' Taylor's rock', j'avais 16 ans quand j'ai entendu cette bombe bien crasseuse sur un sample d'Alligator, suis devenu le plus grand fan du Hound Dog.
'It's alright' - '55th Street Boogie' - ' Roll your moneymaker' secouent un max, Meensel vibre.
Un Elmore James, que le chien jouait à l'époque, ' Wild about you, babe', puis le rough ' You can't sit down' pour mettre un terme au set.
Dessert flambé: ' Let's get funky' !
Lightnin' Guy did it once again!
On te rappelle que les 16/17 mars Lightnin' Guy représentera le blues belge au European Blues Challenge à Berlin!
Stage two: Tiny Legs Tim!
Un nouveau bain de boue dans les eaux puantes du Delta au son d'un blues artisanal: ... you know I walked with the devil, he promised me heaven...
Sur mon premier EP ' I hang my head at last'.
Un blues souffreteux: docteur, .. let me die or let me go... ain't no sunshine in this room... gimme my medicine so the pain won't get so deep...
Les bluesmen ont une santé fragile!
Encore un truc à la Ash Grunwald, Bjorn Berge pour finir en duo par ' Evil' , Lightnin' Guy au mouth harp!
Tiny but bluesy legs!
Candye Kane featuring Laura Chavez.
Un petit temps que t'avais plus vu l'extravagante et plantureuse Candye Kane, mais tu te rappelleras toujours du concert incroyable ( barrelhouse style) qu'elle avait donné avec la choucroute du piano, la formidable Sue Palmer!
Tout comme Melissa Etheridge, la Californienne a vaincu un cancer (du pancréas pour Candye) et elle chante sa joie de vivre.
Her performance met expectations: un show coloré, exubérant, énergique ne dédaignant pas l'humour, faut dire qu'avec une carte maîtresse dans ton jeu ( l'incroyable guitariste, Laura Chavez), tu rafles la mise partout!
Un petit coup d'oeil dans les magazines Yankee: Laura Chavez is an amazing young guitarist from Mountain View, California, she plays with a tight, uncluttered style reminiscent of Johnny "Guitar" Watson.
A la basse: Kennan Shaw, une barbe rousse et aux drums, un chauve: Fred Rautmann, ces deux gaillards assurent une assise rythmique canon!
En trio, un instrumental, pendant lequel Miss Chavez cravache sec, puis Barbe Rousse saisit le micro: "Ladies & Gents, please welcome Miss Candye Kane".
La diva se pointe, légèrement amaigrie, mais la poitrine toujours aussi agressive, et entame 'Hey! Toughen up!' ( sur l'album 'Superhero'), une tranche de blues bravache.
Laura enchaîne sur 'Everybody needs love', un titre plus ancien ( 'Swango') qui swingue rond.
' Sweet Nothins' sur le dernier né, 'Sister Vagabond', fut un immense hit pour Brenda Lee, our version is a dirty one.
Chavez mitraille méchant, tout en grimaçant comme un Jerry Lewis en jupon.
Le blues ' I'm lucky' ( to be loved by you), that's the theme of my life, Meensel.
Elle enchaîne avec un boogie sur fond 'Boom Boom', le fabuleux ' White Trash Girl'.
Etta James, Dieu ait son âme, a reconnu qu'elle devait beaucoup à Johnny Guitar Watson, et de plus, that guy is a great lover, too, voici son 'Love to love you', pendant lequel Miss Chavez fait exploser sa Fender.
Le swing: ' Ik hou van jou', l'amour toujours l'amour, dans toutes les langues...de, "Be Chamad Hairtai" en Mongol à "Ch'ha di gärn" à Bern!
A Amsterdam, il y avait un sale mec ayant maltraité la petite Laura, on a composé ' I put a hex on you' rien que pour lui, un latino groove vicieux, au son de gratte métallique.
My songs are a kind of therapy: ' Superhero'... I keep on on fighting, suis indestructible. Tarzan, c'est une jeannette, en comparaison!
Avez-vous remarqué que la seule qui boit sur scène, c'est lovely Laura, après deux flacons de Jack Daniels she's at her best..., voici 'I'm a bad, bad girl', un shouting slow blues à la Big Mama Thorton.
La suivante is a benefit song après la catastrophe de la Nouvelle-Orléans, un tango blues, 'You can't take it back', elle a pas encore entamé le morceau qu'un loufoque, imbibé jusqu'au trognon, lui chipe son micro pour proposer à Laura de venir travailler dans le coin lors de la cueillette des pommes.
Apples & pears, you said... Candye se masse les mamelles, hilarité dans la salle!
Une nouvelle et incroyable démonstration de Miss Chavez, c'est le messie et Messi combinés, cette nana!
Aujourd'hui la balance indique un peu moins, mais à l'époque c'était 'Two hundred pounds of fun', un joyeux rock poids lourd.
Le surf' Walkin Talkin Haunted House' pour combattre les fantômes, monstres et démons qui hantaient my broken heart.
Nettoyage au Kärcher!
Le feu est toujours vert, j'accélère: she growls, moans and groans..., écoutez, braves gens: I want it all, now... le band cravache, à tes côtés, hips are shaking et la bière gicle.
Flashback, mon enfance: ma mère m'apprenait à voler, papa était en tôle, Victor Hugo a tout pompé de ma vie pour écrire 'Les Misérables' , mais voici 'I'm not gonna cry' en country crooning.
Ma vie au théâtre , une touche rockabilly avec ' The toughest girl alive'.
Mon titre le plus downloader sur Youtube c'est 'Masturbation blues' , un exercice solitaire sur fond Chuck Berry.
Intense fut notre plaisir!
Salopard, espèce de porc: 'Who's been sleeping in my bed'?, puis une baffe magistrale pour terminer le set: 'Whole Lotta Love' version Willie Dixon, low down et frelatée.
1h40' of fun & pleasure!
Le bis
'Eating all night long', un uptempo grosse bouffe.
Meensel 2012, un grand cru!
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