Wat schreef die jonge snaak van Keys & Chords om zijn bespreking van de Cd ' Out of the Tiles' van Thin Line Men te eindigen?
Op 27 februari spelen ze het voorprogramma van Tribes in den AB en ik heb een sterk vermoeden dat de kerels zeer sterk uit de verf zullen komen op een podium!
'k zou niet kunnen zeggen of hij een bezoek bracht bij Madame Irma die dit kon voorspellen door een kijkje te nemen in haar kristallen bol, maar die snotneus had godverdomme wel gelijk!
Thin Line Men liet alvast een heel sterke indruk, de jochies die voor Tribes gekomen waren stonden er paf van.
Wat zeg je JP ( onze pictureman)?
Straffe kost, die gasten uit Oostende!
Kwart over acht: vijf kerels verlaten de coulissen, met name :Patrick Kimpe - vocals, guitars, keys/ de briljante Kristof Kimpe - guitars/Glenn Rotsaert - bass ( Mr Nick Bat, Revenge 88...)/Philip Madou - drums, backings ( ex- Eden) et Jurgen "Chickun" Gryson - harmonica, percussie, tweede stem.
'Out On The Tiles’ ( Parsifal - september 2011) is een debuutalbum wordt er soms geschreven, alhoewel de broertjes Kimpe al 'Hitchhiker' in 2005 uitbrachten ( met een andere line-up), uiteraard self-released.
In 2002 bereikten ze de halve finale van Humo's Rock Rallye, het is overduidelijk: dit zijn geen groentjes!
'Shoot it up and don't look down' klinkt gesmeerd.
Vettige gitaren, twee stemmen, een hoekige, uiterst dansbare uptempo, geen sprake van verfijnd kantwerk maar wel een scherpe rocksound.
Het verbaasde ons niet te lezen dat de single geproduced werd door Sebastian Omerson ( Pornorama).
Een geurtje A Brand, maar dan zonder die cheap disco toestanden, hier liggen de gitaren in de foreground.
Catchy ' Blindfold' volgt, weer zo'n nummer dat lekker rommelt.
Sommigen citeren Eels, Wouty van Music in Belgium bespeurt Madchester invloeden ( Stone Roses, Inspiral Carpets, Happy Mondays...), wat zou Ugly mijn kat denken?
Een blindfold test: The Stray Cats schreeuwt hij... okay, hij is weer aan de dope geweest!
Next one is 'Disconnected' vermeldt Patrick, een liedje dat je niet op de CD zal terugvinden en dat met fijne bluesy harmonica lijntjes begint, gevolgd door scheurende gitaarriffs.
Ineens een andere vaart, a hypno- journey om af te sluiten met de mouth-harp die je naar een desolate woestijn leidt.
Schitterend!
Ga maar rusten, Jurgen!
'I call upon you' classic guitar rock with balls, gevolgd door 'Handbag Bird' met INXS-invloeden.
Geen ezel, die Michael Hutchence!
Zalige en klevende wah wah riffs, het kriebelt vanonder.
Chickun is back voor het onweerachtig 'Thunderclouds' .
De midtempo 'Struggle and Slave', met zijn slide effecten, neemt je mee voor een tocht in the South.
Nice 'n sleazy!
Ja, Erich-Maria?
Im Westen nichts Neues!
Aan de kust denken ze daar anders over: 'All the guns on the western front', in de geulen wordt er nogal afgevuurd: tous aux abris!
Thin Line Men maakt er een einde aan met het hippisch- gothisch 'Ghost Horses' .
Je hebt wel de indruk dat de band op airplay mikt, vele nummers krijgen een Studio Brussel kleurtje ( à la Mintzkov), het staat vast dat die mensen heel wat ruiger zouden kunnen klinken. Anyway Belgenland zal in de toekomst nog over Thin Line Men horen, that's a fact!
mercredi 29 février 2012
mardi 28 février 2012
Tribes - Thin Line Men à l'Ancienne Belgique ( Club), Bruxelles, le 27 février 2012
Un jeune journaliste de Keys & Chords finit sa review du CD 'Out of the Tiles' de Thin Line Men par cette ligne: ils font l'avant-programmme de Tribes à l'AB, le 27 février, en ik heb een sterk vermoeden dat de kerels zeer sterk uit de verf zullen komen op een podium!
Sais pas s'il avait rendu visite à Madame Irma et à sa boule de cristal, mais ce galopin a vu juste!
Thin Line Men
a laissé une forte impression aux teenagers venus pour Tribes, fotoman JP ajoutant: straffe kost, ces Ostendais!
A 20h15, sont cinq à sortir de coulisses:
Sais pas s'il avait rendu visite à Madame Irma et à sa boule de cristal, mais ce galopin a vu juste!
Thin Line Men
a laissé une forte impression aux teenagers venus pour Tribes, fotoman JP ajoutant: straffe kost, ces Ostendais!
A 20h15, sont cinq à sortir de coulisses:
Patrick Kimpe - vocals, guitars, keys/ l' étincelant Kristof Kimpe - guitars/Glenn Rotsaert - bass ( Mr Nick Bat, Revenge 88...)/Philip Madou - drums, backings ( un ex- Eden) et Jurgen "Chickun" Gryson - harmonica, percussion, seconde voix.
'Out of the Tiles', sorti chez Parsifal, est le premier LP officiel, mais, en 2005, les broertjes Kimpe, avec une autre équipe, avaient déjà pondu l'auto-produit 'Hitchhiker' .
Signalons, également, leur place en demi-finale du Humo’s Rock Rally 2002, pour te faire comprendre qu'on n' a pas affaire à des bleus!
'Shoot it up and don't look down': un son gros comme la malle Ostende- Douvres, deux voix, ce ne sera pas de la babelutte.
Un uptempo carré et dansant, pas étonnant qu'un gars de Pornorama soit impliqué dans la production de ce single, pour te faire une idée on mentionnera A Brand en supprimant les angles cheap disco, ici, les guitares pètent des flammes.
Le catchy 'Blindfold' pompe rond , certains critiques y entendent des influences Eels, Wouty de Music in Belgium évoque la scène Madchester ( Stone Roses, Inspiral Carpets, Happy Mondays...) , Ugly, mon chat, soumis au blindfold test penche pour les Stray Cats, lui ai répondu qu'il devait arrêter la dope!
Next one is 'Disconnected' annonce Patrick, un harmonica bluesy introduit cette plage non reprise sur l'album, les guitares se font hargneuses, le machin vire rondo hypnotique avant le retour du mouth harp te menant dans un Ouest désertique.
Solide!
Exit l'harmonica: 'I call upon you' classic guitar rock with balls. Thin Line Men insiste avec 'Handbag Bird' aux résonances INXS, Michael Hutchence, c'était pas un con, la wah wah collante vient te chatouiller sous la ceinture.
Retour de Chickun pour l'orageux 'Thunderclouds'.
Le midtempo 'Struggle and Slave', avec sa slide acerbe, te balade du côté des Etats du Sud des States, nice 'n sleazy!
Que dis-tu Erich-Maria?
Im Westen nichts Neues!
Sont pas du même avis à la côte: ' All the guns on the western front', ça canarde sec dans les tranchées.
Le quintette achève le set sur une note gothico-hippique: ' Ghost Horses'.
Le band vise l'airplay, plusieurs morceaux sont calibrés Studio Brussel ( un peu comme Mintzkov), tu sens que ces mecs pourraient sonner encore plus rock, mais une chose est certaine, Belgenland entendra encore parler de Thin Line Men.
Band promis à un bel avenir!
21h20' Tribes
De l'indie juvénile, originaire de Camden, London.
Un CD ' Baby' sorti début janvier, et une kyrielle de EP's.
Après les Vaccines, l'an dernier, The Courteneers, Bombay Bicycle Club,The Kooks... avant eux: les ados se sont découverts une nouvelle coqueluche: Tribes
Gueule d'ange, I love you Johnny, Johnny Lloyd (Lead Vocals, Guitar) -Jim Cratchley (Bass, Backing Vocals)- Dan White (Guitar, Backing Vocals) - Miguel Demelo (Drums) ont bien écouté les Libertines, Razorlight, les Monkeys et les Chiefs et resservent la même recette aux 16/17 ans qui s'ébattaient au jardin d'enfants lorsque Carl Barât et Pete Doherty défrayaient les chroniques.
En 40' ( bis inclus) ils nous ont décoché 10 titres de Britpop bien foutus, catchy, juste assez noisy pour pas tomber dans la catégorie groupes pour minettes, mais finalement bien proprets.
Entrée en matière théâtrale: obscurité totale, décorum sonore wagnérien, ils rappliquent, les gosses hurlent.
'Whenever' son déchirant, basse saturée, drumming binaire, guitares stridentes, chorus scandé à 3 voix: ça démarre fort à la Pixies.
Avant d'attaquer un nouvel hymne poppy, 'Girlfriend' ( sur leur premier EP en 2011) , l'ange Johnny nous rappelle son passage à l'AB avant Kaizer Chiefs et croit reconnaître 3 ou 4 fans aux premiers rangs.
'Sappho' est repris par toutes les gamines, hétéro ou homo, un refrain facile et accrocheur, idéal pour les festivals estivaux.
'Corner of an English field' , un midtempo verdoyant ayant une histoire, il est dédié à leur ami Charlie Haddon , le chanteur de Où est le Swimming Pool s'étant donné la mort au Pukkelpop de 2010, un ou deux kets s'essayent à une séance de crowd surfing tout en étalant leur Stella à tes pieds.
Sont pas méchants, 16 ans, c'est encore l'âge con!
Un petit tour dans les Andes?
'Himalaya' aux senteurs The Verve et aux jolis effets de guitares, chouette titre!
Un nouveau singalong facile à digérer ' Walking in the street' sera suivi du vif et powerful 'When my day comes', la jeunesse exubérante se tabasse en douceur, tes godasses commencent à tremper dans un bain spongieux.
Sont pas méchants!
'Nightdriving' , réflexion nocturne au volant, le spleen après le dernier verre... What use is god if you can't see him?
What use are friends if they don't want in?...
'We were children' , zont pourtant pas grands-pères!
Encore an anthem repris par le lycée, l'heure n'est plus aux briquets allumés, c'est ringard, par contre des dizaines de points lumineux rouges scintillent dans le club.
Putain, j'ai perdu mon portable!
Bye, bye!
Il en reste une sur la playlist, c'est une fausse sortie, pas de panique, kids!
Le roadie vient débrancher deux amplis, la colonie s'excite de plus belle, mais non, les voilà, une acoustique pour le minet, une autre pour le drummer: la ballade 'Coming of Age' au final électrique!
On a vu Tribes, on attend la prochaine sensation made in Great Britain!
'Out of the Tiles', sorti chez Parsifal, est le premier LP officiel, mais, en 2005, les broertjes Kimpe, avec une autre équipe, avaient déjà pondu l'auto-produit 'Hitchhiker' .
Signalons, également, leur place en demi-finale du Humo’s Rock Rally 2002, pour te faire comprendre qu'on n' a pas affaire à des bleus!
'Shoot it up and don't look down': un son gros comme la malle Ostende- Douvres, deux voix, ce ne sera pas de la babelutte.
Un uptempo carré et dansant, pas étonnant qu'un gars de Pornorama soit impliqué dans la production de ce single, pour te faire une idée on mentionnera A Brand en supprimant les angles cheap disco, ici, les guitares pètent des flammes.
Le catchy 'Blindfold' pompe rond , certains critiques y entendent des influences Eels, Wouty de Music in Belgium évoque la scène Madchester ( Stone Roses, Inspiral Carpets, Happy Mondays...) , Ugly, mon chat, soumis au blindfold test penche pour les Stray Cats, lui ai répondu qu'il devait arrêter la dope!
Next one is 'Disconnected' annonce Patrick, un harmonica bluesy introduit cette plage non reprise sur l'album, les guitares se font hargneuses, le machin vire rondo hypnotique avant le retour du mouth harp te menant dans un Ouest désertique.
Solide!
Exit l'harmonica: 'I call upon you' classic guitar rock with balls. Thin Line Men insiste avec 'Handbag Bird' aux résonances INXS, Michael Hutchence, c'était pas un con, la wah wah collante vient te chatouiller sous la ceinture.
Retour de Chickun pour l'orageux 'Thunderclouds'.
Le midtempo 'Struggle and Slave', avec sa slide acerbe, te balade du côté des Etats du Sud des States, nice 'n sleazy!
Que dis-tu Erich-Maria?
Im Westen nichts Neues!
Sont pas du même avis à la côte: ' All the guns on the western front', ça canarde sec dans les tranchées.
Le quintette achève le set sur une note gothico-hippique: ' Ghost Horses'.
Le band vise l'airplay, plusieurs morceaux sont calibrés Studio Brussel ( un peu comme Mintzkov), tu sens que ces mecs pourraient sonner encore plus rock, mais une chose est certaine, Belgenland entendra encore parler de Thin Line Men.
Band promis à un bel avenir!
21h20' Tribes
De l'indie juvénile, originaire de Camden, London.
Un CD ' Baby' sorti début janvier, et une kyrielle de EP's.
Après les Vaccines, l'an dernier, The Courteneers, Bombay Bicycle Club,The Kooks... avant eux: les ados se sont découverts une nouvelle coqueluche: Tribes
Gueule d'ange, I love you Johnny, Johnny Lloyd (Lead Vocals, Guitar) -Jim Cratchley (Bass, Backing Vocals)- Dan White (Guitar, Backing Vocals) - Miguel Demelo (Drums) ont bien écouté les Libertines, Razorlight, les Monkeys et les Chiefs et resservent la même recette aux 16/17 ans qui s'ébattaient au jardin d'enfants lorsque Carl Barât et Pete Doherty défrayaient les chroniques.
En 40' ( bis inclus) ils nous ont décoché 10 titres de Britpop bien foutus, catchy, juste assez noisy pour pas tomber dans la catégorie groupes pour minettes, mais finalement bien proprets.
Entrée en matière théâtrale: obscurité totale, décorum sonore wagnérien, ils rappliquent, les gosses hurlent.
'Whenever' son déchirant, basse saturée, drumming binaire, guitares stridentes, chorus scandé à 3 voix: ça démarre fort à la Pixies.
Avant d'attaquer un nouvel hymne poppy, 'Girlfriend' ( sur leur premier EP en 2011) , l'ange Johnny nous rappelle son passage à l'AB avant Kaizer Chiefs et croit reconnaître 3 ou 4 fans aux premiers rangs.
'Sappho' est repris par toutes les gamines, hétéro ou homo, un refrain facile et accrocheur, idéal pour les festivals estivaux.
'Corner of an English field' , un midtempo verdoyant ayant une histoire, il est dédié à leur ami Charlie Haddon , le chanteur de Où est le Swimming Pool s'étant donné la mort au Pukkelpop de 2010, un ou deux kets s'essayent à une séance de crowd surfing tout en étalant leur Stella à tes pieds.
Sont pas méchants, 16 ans, c'est encore l'âge con!
Un petit tour dans les Andes?
'Himalaya' aux senteurs The Verve et aux jolis effets de guitares, chouette titre!
Un nouveau singalong facile à digérer ' Walking in the street' sera suivi du vif et powerful 'When my day comes', la jeunesse exubérante se tabasse en douceur, tes godasses commencent à tremper dans un bain spongieux.
Sont pas méchants!
'Nightdriving' , réflexion nocturne au volant, le spleen après le dernier verre... What use is god if you can't see him?
What use are friends if they don't want in?...
'We were children' , zont pourtant pas grands-pères!
Encore an anthem repris par le lycée, l'heure n'est plus aux briquets allumés, c'est ringard, par contre des dizaines de points lumineux rouges scintillent dans le club.
Putain, j'ai perdu mon portable!
Bye, bye!
Il en reste une sur la playlist, c'est une fausse sortie, pas de panique, kids!
Le roadie vient débrancher deux amplis, la colonie s'excite de plus belle, mais non, les voilà, une acoustique pour le minet, une autre pour le drummer: la ballade 'Coming of Age' au final électrique!
On a vu Tribes, on attend la prochaine sensation made in Great Britain!
lundi 27 février 2012
Bob Christopher & Vassili Moltchanov & Au Sans Nom, Schaerbeek, le 26 février 2012
Embrouilles quant à l'heure du kick off du gig: Curieus Schaarbeek et le Sans Nom annoncent 14h, le FB de Bobby Blue indique 15h!
Tu coupes la poire en deux pour faire ton entrée dans le troquet enfumé vers 14h20', pas de musiciens, Steven est encore sous la douche, mais ses potes, les dangereux Bill et Walter sont déjà accoudés au comptoir, armés d'une pils, ils tentent de draguer Miss Halle 1975. On ne mentionnera pas la vingtaine d'autres alcooliques anonymes peuplant le bel établissement de Claudie.
14:45' arrivée du duo moscovito-texan:
Bob Christopher & Vassili Moltchanov
Matos monté en 15', un petit verre, 15h05', there we go!
Bob Christopher, une légende à Bruxelles où il atterrit dans les années 1980, lors d'une tournée avec le Frisco Blues Band, préférant la Jupiler à la Budweiser il s'établit dans la ville de Manneken Pis.
Il a débuté dans son Texas natal durant les glorieuses sixties, de multiples groupes ou collaborations diverses, notons Luther Tucker ou Zacharias & the Hot Band , des gigs mémorables dans des honkytonks aujourd'hui disparus et tout normalement il mène la même vie dans notre belle capitale, d'abord avec les Blueshades et d'autres formations, de nos jours en duo avec Geneviève Dartevelle, en duo toujours avec Vassili Moltchanov, en trio ou quartette si Igor, le frérot de l'autre, s'amène avec son drumkit. En cas d'empêchement, on appelle le vieux de la vieille, Gianni Manente pour tenir les baguettes. Quartette: trois mecs + Sainte Geneviève.
Où peux-tu les voir, tu demandes?
Le Bizon, le Churchill's , le Blauwe Wolk à Zottegem, à la friture chez Pauline, à la buvette du F C De Pottenstampers, au bal du bourgmestre de Krollenveld, à l'élection de Miss Pâturages...
Détail pas inutile à signaler, la carrière heavy metal de Vassili, le bassiste/charleston: Iron Mask et Magic Kingdom!
Le duo commence très fort avec 'Stranger blues' ( Sonny Terry & Brownie McGhee)...Well, I'm a stranger here And I just blowed in your town... même si le just date d'il y a 30 ans .
Let's go the jazzy tour avec une version instrumentale imparable de 'Moondance' de Van Morrison.
Bonnes gens, it's kind of early for the blues and the beer, no?
Mais non, Bobje, réagit Flupke, alias Red Nose, la messe est finie depuis 3 bonnes heures!
Il est question de Texas Blues,voici le 'T-Bone Shuffle'.
C'est sûr, Tonton Bob c'est pas un pingouin et Vassili assure comme un Russki préférant le Jim Beam à la Wodka.
T-Bone Walker bis: 'Stormy Monday', un 12-bar blues d'anthologie, un dimanche à 15h25'.
Vais mettre mon bass player au boulot, voici un upbeat nommé ' I don't worry about a thing because I know it is going to be OK' ( Mose Allison).
Le Bob mitraille pas léger et la gymnastique digitale du bassiste est du genre travail en souplesse.
Some Russian funk à Schaarbeek la Turque!
Howlin' Wolf jouait ' Who's been talking' , il pleurait le pôv gars, car sa baby caught the train, tout seul il était, goodbye baby, I hate to see you go... une parure surf pas ridicule!
Let's do a Saturday night song, if you don't mind.
Envoie, Bob!
Le classique ' High Heel Sneakers' virant 'Big Boss Man', ambiance rock'n roll dans le zinc.
Vassili, et maintenant, peï?
I don't know, Texas Bob, I don't know!
OK, on improvise ...I wish I knew but I don't know... du blues TGV.
Vite une petite dernière avant la pause pipi, un steeple-chase blues/rock plein de chausse-trappes ...I used to have a job, I worked from 9 to 5 , après, direction le bar, quelques pintes... la machine tourne à plein régime, pas de flics en vue, no speed limit!
50' fumantes!
Bill, wa drinkde gij?
Comment, bête question... ne pilske!
Maes n°9!
Set 2
Quelques accords George Harrison, ' Norwegian Wood' en instrumental nerveux.
Freddie King: 'I'm tore down' , avais l'intention de me jeter dans le fleuve, elle s'est amenée et m'a dit ' je te dirai quand, mec', ça rate jamais, le bluesman s'entiche toujours d'une salope!
Version John Lee Hooker de 'I'm in the mood' ( for love), le blues anthem, suivi d'un autre standard ' The thrill is gone': sexy, même sans les frissons!
On continue la pêche dans le répertoire royal de B B King ' Sweet Little Angel', un slow blues crapuleux.
Purée, cette matinée musicale prend des allures d' Oktoberfest bavaroise, on t'apporte la Maes dossard 17, quant au Texas, jaloux de la consommation locale, il décide de s'attaquer au Jack Daniels, c'est même pas l'heure de l'apéritif, les gens normaux font la sieste.
Bob Christopher inspiré: ' Guilty' de Randy Newman, ayant rempli l'AB la veille.
Booze'n blues!
On te refile le dossard 21 pendant que le duo amorce un sale boogie, ' On the road again', fort éloigné de l'approche de Canned Heat.
La guitare vient te chatouiller le bas-ventre, la basse plante un décor route isolée, ça chauffe vache...canned heat , ça risque d'exploser!
Après le sable et la poussière d'une départementale sudiste, on opte pour la voie rapide: 'Key to the highway'.
Le Sans Nom jubile, la Jupiler suinte!
Some funky bass lines, on a reconnu le gluant 'Standing on shaky ground', maintenant qu'il le dit, me semble bien que mon verre tremble sur la table.
La version Far West prend des couleurs 'Day Tripper' puis ' Sunshine of your love', les mercenaires s'amusent.
That's it, folks, merci de vous être déplacés.
60' de blues haut de gamme!
Un bis avant les vêpres?
T'es gentille, Claudie, rien que pour toi, mais j'ai plus de voix: 'Summertime' en instrumental.
Franz et Liesbeth entament un corps à corps langoureux, faut dire que Franz s'était déjà humecté les lèvres en avalant, en douce, le single malt de la patronne des anonymes!
God save the whiskey queers ou queens, j'hésite!
Tu coupes la poire en deux pour faire ton entrée dans le troquet enfumé vers 14h20', pas de musiciens, Steven est encore sous la douche, mais ses potes, les dangereux Bill et Walter sont déjà accoudés au comptoir, armés d'une pils, ils tentent de draguer Miss Halle 1975. On ne mentionnera pas la vingtaine d'autres alcooliques anonymes peuplant le bel établissement de Claudie.
14:45' arrivée du duo moscovito-texan:
Bob Christopher & Vassili Moltchanov
Matos monté en 15', un petit verre, 15h05', there we go!
Bob Christopher, une légende à Bruxelles où il atterrit dans les années 1980, lors d'une tournée avec le Frisco Blues Band, préférant la Jupiler à la Budweiser il s'établit dans la ville de Manneken Pis.
Il a débuté dans son Texas natal durant les glorieuses sixties, de multiples groupes ou collaborations diverses, notons Luther Tucker ou Zacharias & the Hot Band , des gigs mémorables dans des honkytonks aujourd'hui disparus et tout normalement il mène la même vie dans notre belle capitale, d'abord avec les Blueshades et d'autres formations, de nos jours en duo avec Geneviève Dartevelle, en duo toujours avec Vassili Moltchanov, en trio ou quartette si Igor, le frérot de l'autre, s'amène avec son drumkit. En cas d'empêchement, on appelle le vieux de la vieille, Gianni Manente pour tenir les baguettes. Quartette: trois mecs + Sainte Geneviève.
Où peux-tu les voir, tu demandes?
Le Bizon, le Churchill's , le Blauwe Wolk à Zottegem, à la friture chez Pauline, à la buvette du F C De Pottenstampers, au bal du bourgmestre de Krollenveld, à l'élection de Miss Pâturages...
Détail pas inutile à signaler, la carrière heavy metal de Vassili, le bassiste/charleston: Iron Mask et Magic Kingdom!
Le duo commence très fort avec 'Stranger blues' ( Sonny Terry & Brownie McGhee)...Well, I'm a stranger here And I just blowed in your town... même si le just date d'il y a 30 ans .
Let's go the jazzy tour avec une version instrumentale imparable de 'Moondance' de Van Morrison.
Bonnes gens, it's kind of early for the blues and the beer, no?
Mais non, Bobje, réagit Flupke, alias Red Nose, la messe est finie depuis 3 bonnes heures!
Il est question de Texas Blues,voici le 'T-Bone Shuffle'.
C'est sûr, Tonton Bob c'est pas un pingouin et Vassili assure comme un Russki préférant le Jim Beam à la Wodka.
T-Bone Walker bis: 'Stormy Monday', un 12-bar blues d'anthologie, un dimanche à 15h25'.
Vais mettre mon bass player au boulot, voici un upbeat nommé ' I don't worry about a thing because I know it is going to be OK' ( Mose Allison).
Le Bob mitraille pas léger et la gymnastique digitale du bassiste est du genre travail en souplesse.
Some Russian funk à Schaarbeek la Turque!
Howlin' Wolf jouait ' Who's been talking' , il pleurait le pôv gars, car sa baby caught the train, tout seul il était, goodbye baby, I hate to see you go... une parure surf pas ridicule!
Let's do a Saturday night song, if you don't mind.
Envoie, Bob!
Le classique ' High Heel Sneakers' virant 'Big Boss Man', ambiance rock'n roll dans le zinc.
Vassili, et maintenant, peï?
I don't know, Texas Bob, I don't know!
OK, on improvise ...I wish I knew but I don't know... du blues TGV.
Vite une petite dernière avant la pause pipi, un steeple-chase blues/rock plein de chausse-trappes ...I used to have a job, I worked from 9 to 5 , après, direction le bar, quelques pintes... la machine tourne à plein régime, pas de flics en vue, no speed limit!
50' fumantes!
Bill, wa drinkde gij?
Comment, bête question... ne pilske!
Maes n°9!
Set 2
Quelques accords George Harrison, ' Norwegian Wood' en instrumental nerveux.
Freddie King: 'I'm tore down' , avais l'intention de me jeter dans le fleuve, elle s'est amenée et m'a dit ' je te dirai quand, mec', ça rate jamais, le bluesman s'entiche toujours d'une salope!
Version John Lee Hooker de 'I'm in the mood' ( for love), le blues anthem, suivi d'un autre standard ' The thrill is gone': sexy, même sans les frissons!
On continue la pêche dans le répertoire royal de B B King ' Sweet Little Angel', un slow blues crapuleux.
Purée, cette matinée musicale prend des allures d' Oktoberfest bavaroise, on t'apporte la Maes dossard 17, quant au Texas, jaloux de la consommation locale, il décide de s'attaquer au Jack Daniels, c'est même pas l'heure de l'apéritif, les gens normaux font la sieste.
Bob Christopher inspiré: ' Guilty' de Randy Newman, ayant rempli l'AB la veille.
Booze'n blues!
On te refile le dossard 21 pendant que le duo amorce un sale boogie, ' On the road again', fort éloigné de l'approche de Canned Heat.
La guitare vient te chatouiller le bas-ventre, la basse plante un décor route isolée, ça chauffe vache...canned heat , ça risque d'exploser!
Après le sable et la poussière d'une départementale sudiste, on opte pour la voie rapide: 'Key to the highway'.
Le Sans Nom jubile, la Jupiler suinte!
Some funky bass lines, on a reconnu le gluant 'Standing on shaky ground', maintenant qu'il le dit, me semble bien que mon verre tremble sur la table.
La version Far West prend des couleurs 'Day Tripper' puis ' Sunshine of your love', les mercenaires s'amusent.
That's it, folks, merci de vous être déplacés.
60' de blues haut de gamme!
Un bis avant les vêpres?
T'es gentille, Claudie, rien que pour toi, mais j'ai plus de voix: 'Summertime' en instrumental.
Franz et Liesbeth entament un corps à corps langoureux, faut dire que Franz s'était déjà humecté les lèvres en avalant, en douce, le single malt de la patronne des anonymes!
God save the whiskey queers ou queens, j'hésite!
dimanche 26 février 2012
Dawes - Robert Ellis à l'Ancienne Belgique ( Club)- Bruxelles, le 25 février 2012
Timeless americana, alt-country and roots music à gogo au club de l'AB.
Assistance réduite sur le coup de 20h, but connoisseurs, une armada de chez Rootstime, des francs-tireurs de Keys & Chords, tous les habitués de Toogenblik ( sauf Lukske se trouvant au rez- de- chaussée pour Randy Newman), dont Roen en madam et une flopée de sujets de sa majesté Béatrix, férus de flowery pop edging along country twang.
L'assistance devise posément, lorsqu'une asperge rouge et barbue se pointe sur scène, personne ne le remarque, il reste dans l'obscurité en attendant le bon vouloir du sound engineer, toujours accoudé au comptoir, et de l'éclairagiste en plein curetage de tarin.
Robert Ellis, imperturbable, fait ses gammes.
Cinq minutes s'écoulent avant de voir arriver le mixeur.
Clic, et la lumière fut, on peut démarrer le set!
Le jeune gars de Houston a sorti deux albums, le premier 'The Great Re Arrange' ( self-released) en 2009 et ' Photographs' en 2011.
Avanti pour 35' d' old-school country de qualité!
Poli, il se présente: I'm Robert Ellis from Houston, Texas, avant d'entamer ' Westbound train', un picking subtil et un timbre similaire à celui de James Taylor.
Folky, mélodieux, sincère, à classer sur l'étagère près de Townes Van Zandt, Hank Williams ou Waylon Jennings.
I wrote next one driving from Houston to Austin ( ou vice-versa ): la joyeuse et speedy country road romance ' Comin' Home', home où l'attend sa little girl, j'arrive baby, yee hah!
'Photographs' consiste en fait en deux faces distinctes, la A est slow et somber, la B fast et country, le mélancolique ' Friends like those' fait partie de la A side.
Beau à pleurer.
A new song, people, it's about television et elle sera cadencée...I'm a gunfighter, I'm a bullrider, suis le capitaine des pirates...I love watching TV!
Il n'a pas mentionné toutes ces conneries d'émissions culinaires!
Bruxelles, vous êtes vraiment calmes, quel choc culturel, aux States c'est le bordel, this one is called 'Photographs': honey, sais pas si ce gars a réussi à te faire rire, mais je t'en prie débarrasse-toi de tous ces clichés, ce qui est passé est passé.
De la country cinq étoiles!
'No fun' is a joke song, un titre dansant, The Stooges go Nashville.
What time is it?
Bon, je peux encore en faire une!
Roen propose ' What's in it for me' , deux secondes d'hésitation, grand sourire, on en jouera deux.
Taylor de Dawes l'accompagne à l'électrique et le duo nous sert une tendre ballade country au twang superbe.
L'apothéose avec tous les membres de Dawes et en hommage à Randy Newman 'Rider in the rain', un tout grand moment!
Hors-d'oeuvre succulent!
Dawes
Que disent les Bataves: "ambachtelijke en tijdloze Americana"
Et à Paris?
"Les natifs de Los Angeles sont parvenus à redynamiser l’Americana, tout en respectant magnifiquement l’héritage."
Wylie Gelber ( bass), Taylor Goldsmith ( lead singer, guitar), Griffin Goldsmith ( drums, second voice) et Tay Strathairn ( keyboards, backing vocals) ont sorti deux CD's, 'North Hills' en 2009 et 'Nothing is wrong' en 2011.
Le dernier obtenant la 35ème place au classement des 50 meilleurs albums de 2011, édité par Rolling Stone, avec le commentaire" a crystal vision of Los Angeles rock, circa 1974".
On ne leur donnera pas tort après le brillant show donné à l'AB.
'Fire Away' ouvre, sur l'album Jackson Browne assure les backing vocals et l'ombre du Doctor My Eyes planera sur la salle pendant tout le gig, sans crier au plagiat, car on pourrait ajouter les Eagles, les Byrds, les Jayhawks, Tom Petty, Neil Young, son Crazy Horse ou Fleetwood Mac devenu américain...
De superbes vocaux ( les deux frangins sont incroyables) , un piano sublime, avec une curieuse fausse queue pendant un moment calme, tout le monde a souri, Tay s'est gratté la barbichette, des envolées de guitare bluffantes et une basse bien ronde, quant à Griffin, aux grimaces à la Jim Carey, il valait le déplacement à lui seul.
Place au Southern rock nerveux ' If I wanted someone' qui sera suivi de la ballade 'That Western Skyline' débutant le premier album.
Après 'The way you laugh' à la facture 70s Laurel Canyon melodic rock, Taylor annonce que c'est the first time in Belgium ever, qu'il reviendra et que la suivante 'So Well' raconte l'histoire de 3 types amoureux de la même fille, le truc sent les Eagles, époque 'Desperado' à plein nez.
La guitare se fait lyrique, Bruxelles jouit!
'When my time comes' se trouve sur la première rondelle, non distribuée chez Albert II, mais vous pouvez vous la procurer au stand merchandising.
Harmonies vocales calibrées, hippie singalong à la Flying Burrito Brothers/The Band.
'Peace in the valley' clôture le même album, les frérots entament le downtempo en duo, la voix est plaintive, le ton est à la mélancolie, basse et piano se joignent à la complainte, le titre prend de l'ampleur pour s'envoler dans les hautes sphères, après un brillant solo de piano, tout en classicisme country, la guitare se met à geindre et la quiétude pastorale se dénoue en final explosif.
Superbe plage de plus de 7 '.
Place au gentle rock à la Jackson Browne: ' Back to a man', suivi d'un titre que le band n'inclut pas souvent dans sa playlist 'If you let me be your anchor' , une ballade digne des meilleurs crus de Neil Young.
Ballade suivante, le mélancolique 'A little bit of everything' construite dans le moule Eagles/ Jackson Browne.
Dawes termine avec le sec 'Time Spent in Los Angeles', un dernier joyau roots.
65': solide concert donné par des gars ayant à peine pondu deux plaques.
Une maturité et un savoir-faire surprenant!
Wat denk je, questionne Gust, en ajoutant: faudra sortir les superlatifs, non?
Etant sourd, t'avais entendu laxatif et tu répliques 't was super fantastique, un des tout grands concerts de ce début 2012!
Sur ce, le quartette se ramène pour un double bis attendu.
Pour les Grecs, ' Million Dollar Bill', une ballade amère et 'How far we've come' aux harmonies sublimes.
Demain, le 27 février, Dawes se produit à La Flèche d'Or à Pariiiiis, emmène madame voir les Champs -Elysées et le soir, tu l'invites au concert des Californiens, ne me remercie pas si la nuit à l'hôtel elle te susurre "je t'aime" à l'oreille !
Assistance réduite sur le coup de 20h, but connoisseurs, une armada de chez Rootstime, des francs-tireurs de Keys & Chords, tous les habitués de Toogenblik ( sauf Lukske se trouvant au rez- de- chaussée pour Randy Newman), dont Roen en madam et une flopée de sujets de sa majesté Béatrix, férus de flowery pop edging along country twang.
L'assistance devise posément, lorsqu'une asperge rouge et barbue se pointe sur scène, personne ne le remarque, il reste dans l'obscurité en attendant le bon vouloir du sound engineer, toujours accoudé au comptoir, et de l'éclairagiste en plein curetage de tarin.
Robert Ellis, imperturbable, fait ses gammes.
Cinq minutes s'écoulent avant de voir arriver le mixeur.
Clic, et la lumière fut, on peut démarrer le set!
Le jeune gars de Houston a sorti deux albums, le premier 'The Great Re Arrange' ( self-released) en 2009 et ' Photographs' en 2011.
Avanti pour 35' d' old-school country de qualité!
Poli, il se présente: I'm Robert Ellis from Houston, Texas, avant d'entamer ' Westbound train', un picking subtil et un timbre similaire à celui de James Taylor.
Folky, mélodieux, sincère, à classer sur l'étagère près de Townes Van Zandt, Hank Williams ou Waylon Jennings.
I wrote next one driving from Houston to Austin ( ou vice-versa ): la joyeuse et speedy country road romance ' Comin' Home', home où l'attend sa little girl, j'arrive baby, yee hah!
'Photographs' consiste en fait en deux faces distinctes, la A est slow et somber, la B fast et country, le mélancolique ' Friends like those' fait partie de la A side.
Beau à pleurer.
A new song, people, it's about television et elle sera cadencée...I'm a gunfighter, I'm a bullrider, suis le capitaine des pirates...I love watching TV!
Il n'a pas mentionné toutes ces conneries d'émissions culinaires!
Bruxelles, vous êtes vraiment calmes, quel choc culturel, aux States c'est le bordel, this one is called 'Photographs': honey, sais pas si ce gars a réussi à te faire rire, mais je t'en prie débarrasse-toi de tous ces clichés, ce qui est passé est passé.
De la country cinq étoiles!
'No fun' is a joke song, un titre dansant, The Stooges go Nashville.
What time is it?
Bon, je peux encore en faire une!
Roen propose ' What's in it for me' , deux secondes d'hésitation, grand sourire, on en jouera deux.
Taylor de Dawes l'accompagne à l'électrique et le duo nous sert une tendre ballade country au twang superbe.
L'apothéose avec tous les membres de Dawes et en hommage à Randy Newman 'Rider in the rain', un tout grand moment!
Hors-d'oeuvre succulent!
Dawes
Que disent les Bataves: "ambachtelijke en tijdloze Americana"
Et à Paris?
"Les natifs de Los Angeles sont parvenus à redynamiser l’Americana, tout en respectant magnifiquement l’héritage."
Wylie Gelber ( bass), Taylor Goldsmith ( lead singer, guitar), Griffin Goldsmith ( drums, second voice) et Tay Strathairn ( keyboards, backing vocals) ont sorti deux CD's, 'North Hills' en 2009 et 'Nothing is wrong' en 2011.
Le dernier obtenant la 35ème place au classement des 50 meilleurs albums de 2011, édité par Rolling Stone, avec le commentaire" a crystal vision of Los Angeles rock, circa 1974".
On ne leur donnera pas tort après le brillant show donné à l'AB.
'Fire Away' ouvre, sur l'album Jackson Browne assure les backing vocals et l'ombre du Doctor My Eyes planera sur la salle pendant tout le gig, sans crier au plagiat, car on pourrait ajouter les Eagles, les Byrds, les Jayhawks, Tom Petty, Neil Young, son Crazy Horse ou Fleetwood Mac devenu américain...
De superbes vocaux ( les deux frangins sont incroyables) , un piano sublime, avec une curieuse fausse queue pendant un moment calme, tout le monde a souri, Tay s'est gratté la barbichette, des envolées de guitare bluffantes et une basse bien ronde, quant à Griffin, aux grimaces à la Jim Carey, il valait le déplacement à lui seul.
Place au Southern rock nerveux ' If I wanted someone' qui sera suivi de la ballade 'That Western Skyline' débutant le premier album.
Après 'The way you laugh' à la facture 70s Laurel Canyon melodic rock, Taylor annonce que c'est the first time in Belgium ever, qu'il reviendra et que la suivante 'So Well' raconte l'histoire de 3 types amoureux de la même fille, le truc sent les Eagles, époque 'Desperado' à plein nez.
La guitare se fait lyrique, Bruxelles jouit!
'When my time comes' se trouve sur la première rondelle, non distribuée chez Albert II, mais vous pouvez vous la procurer au stand merchandising.
Harmonies vocales calibrées, hippie singalong à la Flying Burrito Brothers/The Band.
'Peace in the valley' clôture le même album, les frérots entament le downtempo en duo, la voix est plaintive, le ton est à la mélancolie, basse et piano se joignent à la complainte, le titre prend de l'ampleur pour s'envoler dans les hautes sphères, après un brillant solo de piano, tout en classicisme country, la guitare se met à geindre et la quiétude pastorale se dénoue en final explosif.
Superbe plage de plus de 7 '.
Place au gentle rock à la Jackson Browne: ' Back to a man', suivi d'un titre que le band n'inclut pas souvent dans sa playlist 'If you let me be your anchor' , une ballade digne des meilleurs crus de Neil Young.
Ballade suivante, le mélancolique 'A little bit of everything' construite dans le moule Eagles/ Jackson Browne.
Dawes termine avec le sec 'Time Spent in Los Angeles', un dernier joyau roots.
65': solide concert donné par des gars ayant à peine pondu deux plaques.
Une maturité et un savoir-faire surprenant!
Wat denk je, questionne Gust, en ajoutant: faudra sortir les superlatifs, non?
Etant sourd, t'avais entendu laxatif et tu répliques 't was super fantastique, un des tout grands concerts de ce début 2012!
Sur ce, le quartette se ramène pour un double bis attendu.
Pour les Grecs, ' Million Dollar Bill', une ballade amère et 'How far we've come' aux harmonies sublimes.
Demain, le 27 février, Dawes se produit à La Flèche d'Or à Pariiiiis, emmène madame voir les Champs -Elysées et le soir, tu l'invites au concert des Californiens, ne me remercie pas si la nuit à l'hôtel elle te susurre "je t'aime" à l'oreille !
samedi 25 février 2012
Pulled Apart by Horses - Turbowolf à La Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 24 février 2012
Une soirée we're gonna fuck you to the bone au Bota, en ce vendredi 24 février.
Consignes à la préposée vérification des tickets : ouverture des portes, pas avant 20:00, cinq minutes après les huit coups à l'église paroissiale on te laisse enfin pénétrer dans l'hémicycle.
Moins de 10' plus tard, quatre canidés turbo-propulsés, made in Bristol, viennent nous saluer:
Turbowolf!
Blake Davies aux drums - Andy Ghosh à la guitare- Joe Baker à la basse et le charismatique Chris Georgiadis, au look improbable (Frank Zappa croisé avec Alice Cooper et Grigori Efimovitch Raspoutine), aux punk-injected vocals , synthé et theremin.
Ce docteur fou a l'intention de nous secouer: Are you ready for some rock'n roll tonight, Brussels?
Pas content de notre yes timoré, il nous oblige à éructer 5 yeah King Kong-esques avant de cracher le premier obus: 'Ancient Snake' que tu retrouves sur leur unique CD, 'Turbowolf', et qui d'ailleurs en décore la pochette psyche/stoner/ heavy metal.
Du punch infectieux, frantic vocals, des riffs furieux sur un soubassement rythmique combinant punk, garage, classic 70's hard rock et une touche acide pour pimenter le plat.
Imagine Kyuss, Mötorhead, Black Sabbath, Alice Cooper , At The Drive-In, les Dead Kennedys, un peu de cheap glam à la the Darkness...tout ça condensé dans le turbo.
Tu ne peux occulter les talents de prédicateur halluciné de Mr Georgiadis et t'auras compris que les braves Bruxellois auront eu droit à une fameuse claque dans la tronche.
'Seven-Severed Heads' sera tout aussi anarchique, un train fou dévalant une pente en risquant à chaque coup de dérailler.
Next one is a headbanger, kids, raise your fists in the air: 'The big cut' , la jeunesse locale les poings levés!
Nouvelle explication, this one will groove, so move your ass: ' Bag O'Bones' , un grondement stoner suivi de leur premier single ' Rose for the crows' , à prendre avec les épines sur riffs métallurgistes, Tommy Iommy blend.
'Read & Write' utilise la même recette, puis vient la cover incroyable 'Somebody to love' de Jefferson Airplane, pleine d'effets psychédéliques, de reverb et d'oscillations stridentes produites par le thérémine.
Une version Apocalypse Now!
Le prêtre a repéré deux nanas croquignolettes venant d'arriver, il leur serre la pince et annonce a lovesong, le hardcore suant ' Things could be good again' pour finir en transe avec 'Let's die' , ultime et mortelle décharge .
Turbowolf: un nom à retenir, ce band va devenir énorme.
Ils seront à Dour en juillet!
Pause, 21:15' lights off, musique symphonique annonçant:
Pulled Apart by Horses
Vicieux et nerveux post hard-core de Leeds.
Sur leur FB, le line-up: Thomas Hudsons - Vox/Gitsars & James Browns - Gitsarz & Lee Vincents - Tubs/Barrels & Rob Lee - Bassss!
Discographie: 2010 'Pulled Apart by Horses' - 2012 ' Tough Love'.
Un avis: The most exiting British rock album in years' Q Magazine!
Et?
Le truc déménage, la jeunesse s'est défoulée, la bière a giclé, les artistes ont sué, tous les plans rock'n roll y sont passés, personne ne s'est emmerdé, même si, comme le remarquent judicieusement les facétieux Greg et Lio, la recette manque d'originalité.
Rabat- joie, réplique la petite Tatiasha, seins juvéniles pointant sous un T-shirt mouillé.
La guitare de Thomas et les drums de Lee amorcent le single de 2011, ' I punched a lion in the throat', ça canarde dur, le chant est déchiqueté, les guitares sont acérées, frontstage, déjà, quelques gamins se libèrent d'un excès d'agressivité accumulé à force d'encaisser les remarques blessantes de parents obsolètes.
'Wolf Hand', même schéma, pointons la tirade:..when I was a kid I was a dick, but nothing changes...
Le roadie doit s'affairer, le bassiste et le frontman accumulent les problèmes techniques.
Déflagration suivante, 'Bromance ain't dead', le chef scout se débarrasse rageusement de son jouet pour sauter dans la fosse et se frotter aux fans, il déboule sur scène pour se rouler aux pieds du drum kit, le cogneur, tatoué du crâne au petit orteil, reste imperturbable et continue à tabasser son brol.
A la fin de cette tournée je divorce de cette guitare, elle me fait chier.
C'est combien la pension alimentaire pour une Fender?
Un pogo joyeux pendant 'Meat Balloon', un ou deux coups se perdent, mon voisin, Roger Rottentand, se frotte les mains en comptant les futurs clients.
Les morceaux percutants se succèdent: le répétitif ' Shake off the curse'- le sauvage et enflammé 'Wildfire' - ' V E N O M', je reprends le pouls de la salle, armé de ma guitare ce coup-ci, ambiance de feu!
Bordel, il y a un con qui a renversé son godet sur mes baskets neuves ( je soupçonne Greg).
Salopard!
Remonté sur le podium, le gars du Yorkshire s'ouvre une canette et la balance dans les douves.
Merde, on aurait pu comprendre avec une Heineken, c'était une Guinness!
Crapule, tu dis, ben, la suivante a pour titre ' The Crapsons' , puis vient le tour du bondissant et catchy 'Some Mothers'.
Pile driving riffs et basse galopante pour le brutal 'Moonlit Talons' .
Ici, aussi, on peut citer At The Drive-In, mais encore McLusky, Future of the Left et We Were Promised Jetpacks avec quelques pointes de Rage Against the Machine comme points de repère: du punk, du metal, une féroce débauche d'énergie sur scène, mais il est peu probable que l'album trouve plus de trois fois le chemin du lecteur.
A consommer cru et live!
Le marteau pilon poursuit sa besogne: ' Epic Myth' - 'Everything dipped in gold' et, après s'être douché au Spa Reine et débarrassé de son maillot de corps, 'High Five'.
Euphorie aux pieds de la scène après ces 55' enflammées!
Double bis
Il sera punk et viril: 'Tourette' de Nirvana et 'Den Horn' qui achève leur premier album!
L'hippodrome ferme ses portes.
A l'écurie, les canassons!
Consignes à la préposée vérification des tickets : ouverture des portes, pas avant 20:00, cinq minutes après les huit coups à l'église paroissiale on te laisse enfin pénétrer dans l'hémicycle.
Moins de 10' plus tard, quatre canidés turbo-propulsés, made in Bristol, viennent nous saluer:
Turbowolf!
Blake Davies aux drums - Andy Ghosh à la guitare- Joe Baker à la basse et le charismatique Chris Georgiadis, au look improbable (Frank Zappa croisé avec Alice Cooper et Grigori Efimovitch Raspoutine), aux punk-injected vocals , synthé et theremin.
Ce docteur fou a l'intention de nous secouer: Are you ready for some rock'n roll tonight, Brussels?
Pas content de notre yes timoré, il nous oblige à éructer 5 yeah King Kong-esques avant de cracher le premier obus: 'Ancient Snake' que tu retrouves sur leur unique CD, 'Turbowolf', et qui d'ailleurs en décore la pochette psyche/stoner/ heavy metal.
Du punch infectieux, frantic vocals, des riffs furieux sur un soubassement rythmique combinant punk, garage, classic 70's hard rock et une touche acide pour pimenter le plat.
Imagine Kyuss, Mötorhead, Black Sabbath, Alice Cooper , At The Drive-In, les Dead Kennedys, un peu de cheap glam à la the Darkness...tout ça condensé dans le turbo.
Tu ne peux occulter les talents de prédicateur halluciné de Mr Georgiadis et t'auras compris que les braves Bruxellois auront eu droit à une fameuse claque dans la tronche.
'Seven-Severed Heads' sera tout aussi anarchique, un train fou dévalant une pente en risquant à chaque coup de dérailler.
Next one is a headbanger, kids, raise your fists in the air: 'The big cut' , la jeunesse locale les poings levés!
Nouvelle explication, this one will groove, so move your ass: ' Bag O'Bones' , un grondement stoner suivi de leur premier single ' Rose for the crows' , à prendre avec les épines sur riffs métallurgistes, Tommy Iommy blend.
'Read & Write' utilise la même recette, puis vient la cover incroyable 'Somebody to love' de Jefferson Airplane, pleine d'effets psychédéliques, de reverb et d'oscillations stridentes produites par le thérémine.
Une version Apocalypse Now!
Le prêtre a repéré deux nanas croquignolettes venant d'arriver, il leur serre la pince et annonce a lovesong, le hardcore suant ' Things could be good again' pour finir en transe avec 'Let's die' , ultime et mortelle décharge .
Turbowolf: un nom à retenir, ce band va devenir énorme.
Ils seront à Dour en juillet!
Pause, 21:15' lights off, musique symphonique annonçant:
Pulled Apart by Horses
Vicieux et nerveux post hard-core de Leeds.
Sur leur FB, le line-up: Thomas Hudsons - Vox/Gitsars & James Browns - Gitsarz & Lee Vincents - Tubs/Barrels & Rob Lee - Bassss!
Discographie: 2010 'Pulled Apart by Horses' - 2012 ' Tough Love'.
Un avis: The most exiting British rock album in years' Q Magazine!
Et?
Le truc déménage, la jeunesse s'est défoulée, la bière a giclé, les artistes ont sué, tous les plans rock'n roll y sont passés, personne ne s'est emmerdé, même si, comme le remarquent judicieusement les facétieux Greg et Lio, la recette manque d'originalité.
Rabat- joie, réplique la petite Tatiasha, seins juvéniles pointant sous un T-shirt mouillé.
La guitare de Thomas et les drums de Lee amorcent le single de 2011, ' I punched a lion in the throat', ça canarde dur, le chant est déchiqueté, les guitares sont acérées, frontstage, déjà, quelques gamins se libèrent d'un excès d'agressivité accumulé à force d'encaisser les remarques blessantes de parents obsolètes.
'Wolf Hand', même schéma, pointons la tirade:..when I was a kid I was a dick, but nothing changes...
Le roadie doit s'affairer, le bassiste et le frontman accumulent les problèmes techniques.
Déflagration suivante, 'Bromance ain't dead', le chef scout se débarrasse rageusement de son jouet pour sauter dans la fosse et se frotter aux fans, il déboule sur scène pour se rouler aux pieds du drum kit, le cogneur, tatoué du crâne au petit orteil, reste imperturbable et continue à tabasser son brol.
A la fin de cette tournée je divorce de cette guitare, elle me fait chier.
C'est combien la pension alimentaire pour une Fender?
Un pogo joyeux pendant 'Meat Balloon', un ou deux coups se perdent, mon voisin, Roger Rottentand, se frotte les mains en comptant les futurs clients.
Les morceaux percutants se succèdent: le répétitif ' Shake off the curse'- le sauvage et enflammé 'Wildfire' - ' V E N O M', je reprends le pouls de la salle, armé de ma guitare ce coup-ci, ambiance de feu!
Bordel, il y a un con qui a renversé son godet sur mes baskets neuves ( je soupçonne Greg).
Salopard!
Remonté sur le podium, le gars du Yorkshire s'ouvre une canette et la balance dans les douves.
Merde, on aurait pu comprendre avec une Heineken, c'était une Guinness!
Crapule, tu dis, ben, la suivante a pour titre ' The Crapsons' , puis vient le tour du bondissant et catchy 'Some Mothers'.
Pile driving riffs et basse galopante pour le brutal 'Moonlit Talons' .
Ici, aussi, on peut citer At The Drive-In, mais encore McLusky, Future of the Left et We Were Promised Jetpacks avec quelques pointes de Rage Against the Machine comme points de repère: du punk, du metal, une féroce débauche d'énergie sur scène, mais il est peu probable que l'album trouve plus de trois fois le chemin du lecteur.
A consommer cru et live!
Le marteau pilon poursuit sa besogne: ' Epic Myth' - 'Everything dipped in gold' et, après s'être douché au Spa Reine et débarrassé de son maillot de corps, 'High Five'.
Euphorie aux pieds de la scène après ces 55' enflammées!
Double bis
Il sera punk et viril: 'Tourette' de Nirvana et 'Den Horn' qui achève leur premier album!
L'hippodrome ferme ses portes.
A l'écurie, les canassons!
jeudi 23 février 2012
Eric Bling au DNA, Bruxelles, le 22 février 2012
Vers 19h tu interceptes un avis FB de Fred Cerise, le concert d'Andromakers/The Monotrol Kid au Libre Air est annulé.
RTL, The Voice ou le 489365ème programme culinaire...: pas question!
Heureusement, il y a ce bon vieux DNA, Julie & co ont l'excellente idée de programmer un bluesman bordelais clinquant, même si sa casquette ne ressemble pas à celle de La Fouine et qu'il s'est fait piquer sa chaîne ostentatoire par un copain de Lil Wayne :
Eric Bling!
20h et des poussières, le coin est salement mort, un plan à flanquer le bourdon à tout blueseux noir et aveugle, il faudrait se fendre d' un Pessac-Léognan millésimé pour noyer toute cette misère, malheureusement, ta bourse ne te permet qu'une mâle Jupiler!
20:50' il s'agit de penser à entamer le concert.
Eric Bling prend place sur le vétuste siège jouxtant quatre guitares, au sol traîne toute une panoplie d'effect pedals, sur un tabouret: un sampler, un harmonica et un rouleau de bande adhésive pour accoupler un duo de micros.
A la mosquée tu te déchausses, Bling est respectueux, mais on ne dira pas de ses nougats qu'ils sont aussi attrayants que ceux d'Ava Gardner, the Barefoot Contessa!
A la table de mix, le fidèle Valoy attend le bon vouloir du Girondin qui vient de sortir un troisième CD "A room over my head"!
Il tripote le sampler qui balance une boucle rythmée, gratte une de ses six cordes, une voix virile et âpre de fumeur de Gitanes vient taquiner le noir plafond du DNA, c'est bien de blues qu'il s'agit, tu peux lui coller, comme certains journalistes de chez Sarkozy, l'étiquette nu-blues, trip hop blues, Brico blues ou transe blues, ' Keep on laughin' sent le vécu, l'authentique.
Le bottleneck et l'harmonica transforment, tour à tour, la mélodie en boogie artisanal puis en shuffle bouillant.
Il poursuit avec le lancinant 'How many times', toujours à la slide sur rythmique électronique.
Sa compagne, depuis le début de la tournée, se demande où est passée sa râpe à parmesan, elle aurait dû voir le barbu l'utiliser comme idiophone et la battre en mesure.
Il y a du Seasick Steve ou du C W Stoneking dans la démarche, à la fois roots et expérimentale.
Beau travail de picking avec ' It's too late' avant d'annoncer un traditionnel pour lequel il change de jouet, ' Sad Blues Song', une adaptation personnelle, style incantation indienne, du 'Rolling and tumbling', décorée d'une voix off récitative, de vibrations de tambourin, tout en frelatant son propre chant.
Muddy Waters en visite dans l'estuaire de la Gironde...
Sur ' What's Nu' ( 2007): le rugueux et répétitif 'Wood guitar', ça sent les marais poisseux , les eaux stagnantes puantes, infestées de moustiques, de crocodiliens pas sympathiques: un swamp blues humide.
Une troisième guitare pour ' Going home' with the morning train, après avoir erré une vie entière, le Delta bluesman revient toujours au point de départ: Skip James, Mississippi John Hurt, Robert Johnson, Elmore James... dans un champ de sugar cane, Mr Bling du côté du Médoc.
Vraiment étrange impression que de voir l'antre punk transformé en juke-joint pour un soir: ' I don't wanna', un Croate enthousiaste et aussi disert que RickyBilly vient abreuver le lonesome singer pleurant son cafard...I don't wanna stay if she wanna go... , épouvantables sont les nanas!
Rien à voir avec Paul McCartney, la poussiéreuse et interminable ' Winding road' ne te conduira pas jusqu'à la porte de la bien-aimée, tu risques bien d'y mourir de soif et de solitude.
Merci, Bruxelles, 'Stereo Blues' sera le dernier titre de la soirée.
Profond, énigmatique, légèrement vicieux et addictif!
Soixante minutes intenses!
RTL, The Voice ou le 489365ème programme culinaire...: pas question!
Heureusement, il y a ce bon vieux DNA, Julie & co ont l'excellente idée de programmer un bluesman bordelais clinquant, même si sa casquette ne ressemble pas à celle de La Fouine et qu'il s'est fait piquer sa chaîne ostentatoire par un copain de Lil Wayne :
Eric Bling!
20h et des poussières, le coin est salement mort, un plan à flanquer le bourdon à tout blueseux noir et aveugle, il faudrait se fendre d' un Pessac-Léognan millésimé pour noyer toute cette misère, malheureusement, ta bourse ne te permet qu'une mâle Jupiler!
20:50' il s'agit de penser à entamer le concert.
Eric Bling prend place sur le vétuste siège jouxtant quatre guitares, au sol traîne toute une panoplie d'effect pedals, sur un tabouret: un sampler, un harmonica et un rouleau de bande adhésive pour accoupler un duo de micros.
A la mosquée tu te déchausses, Bling est respectueux, mais on ne dira pas de ses nougats qu'ils sont aussi attrayants que ceux d'Ava Gardner, the Barefoot Contessa!
A la table de mix, le fidèle Valoy attend le bon vouloir du Girondin qui vient de sortir un troisième CD "A room over my head"!
Il tripote le sampler qui balance une boucle rythmée, gratte une de ses six cordes, une voix virile et âpre de fumeur de Gitanes vient taquiner le noir plafond du DNA, c'est bien de blues qu'il s'agit, tu peux lui coller, comme certains journalistes de chez Sarkozy, l'étiquette nu-blues, trip hop blues, Brico blues ou transe blues, ' Keep on laughin' sent le vécu, l'authentique.
Le bottleneck et l'harmonica transforment, tour à tour, la mélodie en boogie artisanal puis en shuffle bouillant.
Il poursuit avec le lancinant 'How many times', toujours à la slide sur rythmique électronique.
Sa compagne, depuis le début de la tournée, se demande où est passée sa râpe à parmesan, elle aurait dû voir le barbu l'utiliser comme idiophone et la battre en mesure.
Il y a du Seasick Steve ou du C W Stoneking dans la démarche, à la fois roots et expérimentale.
Beau travail de picking avec ' It's too late' avant d'annoncer un traditionnel pour lequel il change de jouet, ' Sad Blues Song', une adaptation personnelle, style incantation indienne, du 'Rolling and tumbling', décorée d'une voix off récitative, de vibrations de tambourin, tout en frelatant son propre chant.
Muddy Waters en visite dans l'estuaire de la Gironde...
Sur ' What's Nu' ( 2007): le rugueux et répétitif 'Wood guitar', ça sent les marais poisseux , les eaux stagnantes puantes, infestées de moustiques, de crocodiliens pas sympathiques: un swamp blues humide.
Une troisième guitare pour ' Going home' with the morning train, après avoir erré une vie entière, le Delta bluesman revient toujours au point de départ: Skip James, Mississippi John Hurt, Robert Johnson, Elmore James... dans un champ de sugar cane, Mr Bling du côté du Médoc.
Vraiment étrange impression que de voir l'antre punk transformé en juke-joint pour un soir: ' I don't wanna', un Croate enthousiaste et aussi disert que RickyBilly vient abreuver le lonesome singer pleurant son cafard...I don't wanna stay if she wanna go... , épouvantables sont les nanas!
Rien à voir avec Paul McCartney, la poussiéreuse et interminable ' Winding road' ne te conduira pas jusqu'à la porte de la bien-aimée, tu risques bien d'y mourir de soif et de solitude.
Merci, Bruxelles, 'Stereo Blues' sera le dernier titre de la soirée.
Profond, énigmatique, légèrement vicieux et addictif!
Soixante minutes intenses!
mardi 21 février 2012
Melissa Etheridge à l'Ancienne Belgique, Bruxelles, le 20 février 2012
19h25', Boulevard Anspach, tu pénètres dans l'enceinte de l'AB en même temps que JP, le photographe de Keys & Chords, pas trop de monde au bar, direction la salle, caca, les cinq premiers rangs sont déjà occupés, une coterie saphiste tient à voir son porte-drapeau de près!
Consignes de Live Nation destinées aux Cartier- Bresson, Newton, Ronis et autres Bettina Rheims... : clic, clic uniquement pendant le premier morceau!
20:00 Melissa Etheridge!
Arrivée du band, trois pointures: Blair Sinta aux drums ( Alanis Morissette, Damien Rice, Annie Lennox...) - Brett Simons à la basse ( Brian Wilson, The Beach Boys, Gary Jules, Jennifer Love Hewitt, Anastacia, Liz Phair, Fiona Apple...) et l'incroyable guitariste Pete Thorn (Chris Cornell, Alicia Keys, Jewel, Courtney Love..).
Un drumming barbare, Pete et Brett rejoignent le cogneur, son énorme, hurlements de Dominique, Marcel(le) et Justin(e), sympathiques catcheuses et voisines occasionnelles, voici Melissa Etheridge armée de sa black acoustic guitar bombée: one, two, three, c'est parti, le titletrack du CD de 2010 ' Fearless Love', un rock Springsteenien chanté d'une raspy voice.
Une entrée en matière flamboyante, l'AB est déjà conquise, un climat de connivence s'installe entre la dynamique quinquagénaire et la salle, le ton est aux confidences entre amis de longue date.
Bruxelles mise à contribution, communion totale entre public et auntie Melissa: ' If I wanted to', un Southern rock datant de 1993 ( CD 'Yes I am'), dans lequel elle confirme les rumeurs quant à son homosexualité.
Brussels, I feel great, it took me 50 years to feel OK, you know... this one is called ' Chrome plated heart' , Melissa goes wah wah funk, c'est vachement torride!
Première ballad mettant en valeur sa throaty voice 'I want to come over'.
Bordel , that gal has balls!
What do you think of the boys, ça fait deux ans que je tourne avec eux, they're fine, no?
Fine, ces mecs sont des cracks, Miss.
Elle est d'humeur espiègle ce soir,... Hello, hello / This is Romeo / Calling from a jackpot telephone..., le fantastique 'No Souvenirs' de 1989.
La trempe d'un Springsteen ou d'un Tom Petty, elle tue, Melissa!
Blair a déjà embrayé sur 'The wanting of you', attends, attends, menneke, je m'amuse ce soir, on va en faire une autre, j'ai envie de leur jouer 'You can sleep while I drive', une fantastique love ballad.
La suivante a bien marché dans mon petit pays, elle traite d'une fenêtre: 'Come to my window'.
Le roadie a du boulot, Melissa et Peter changent constamment de gratte, la nana alternant l'acoustique et l'électrique.
On a droit à quelques grimaces faisant passer Jim Carey pour un crabe, puis elle se décide pour 'Indiana', encore un titre de 'Fearless Love'.
It's a song about choices, à propos d'une fille en fait, un démarrage tout en douceur à l'acoustique, les boys s'invitent et le titre explose pour swinguer vache, maligne comme un chimpanzé, Miss Etheridge tout à coup chantonne ..I saw her today at a reception... on est 600 à avoir reconnu 'You can't always get what you want' des Stones, l'AB hystérique, mais les artistes reprennent la direction de l'Indiana avec un solo ravageur de Peter.
Ils ont à peine balancé 7 titres en 60 minutes de show, pas un seul moment faible!
Ladies and gentlemen, la suivante date de 1988, mon premier album, ne savais même pas que la Belgique existait à l'époque, it is called ' Don't you need', et ça n'a pas pris une ride.
Les envolées exaltées de Mr Thorn sont tout bonnement sublimes.
Any requests, Brussels?
25 propositions!
Shit, I didn't imagine vous connaissiez autant de titres, voici ' Yes I am' ( titletrack du quatrième album) :...Am I your passion your promise your end/I say I am/ Yes I am..
Passion convient très bien!
Melissa nous rappelle sa bataille contre le cancer, I'm cancer free now, donc pas la peine de vous apitoyer sur mon sort, j'ai un message, vivez votre vie pleinement: ' Drag me away' :..
Did you think I was leaving My ticket was just one way The angels I believed in Were gonna carry me away... honey, tu t'es trompé, on se débarrasse pas de moi comme ça... fameux titre coup de poing, super combattive la bonne femme, du punch et un message d'espoir, just a great song!
Hey Melissa, il y a quoi dans ton flacon, lance un quidam?
Water, just water, mec, what did you think, je carbure pas à l'alcool et elle attaque le bluesy ' Must be crazy for me' , wah wah tonitruante, petite joute avec Peter, méchant duel avec le bassiste puis elle délaisse la guitare pour aller taquiner Blair, boum boum boum ... quatre baguettes sur les fûts.
Me suis bien amusée, François je te refile mes sticks, prends en soin gamin, je continue à la gratte.
Trois guitares/basse à genoux pour un final Hiroshima.
Une plage de 15'!
Elle continue en wah wah avec le crapuleux ' Nervous', un blues boogie imparable, propice aux jams, elle commence avec le drummer pour tout à coup insérer ' Fever' dans la fiévreuse comptine, je continue avec la basse et termine avec la lead guitar.
A te couper le souffle!
Après avoir présenté les artilleurs, elle amorce le sec ' Bring me some water' datant de 1988, un rock dantesque la voyant entamer un duel avec le bassiste et la guitare.
Peter, je me colle à tes fesses et je joue tes accords, gratte fieu.
Carré blanc: charge sexuelle intense, salle en ébullition: on atteint le climax.
Le délire!
1h50' de show ( 14 titres), on sait qu'ils vont revenir!
Bis
'Like the way I do', près de 15', pendant lesquelles Melissa arpente la scène dans toute sa largeur, pointant sa guitare à 5 cm des visages du premier rang, le morceau finissant en feu d'artifices/ tourbillon rock digne d'un Neil Young & the Crazy Horse!
Un show très pro d'une artiste en pleine maturité, n'ayant pas peur de se vider les tripes. Bruxelles a adoré!
Melissa is 50, no age to rock'n roll!
Forget it, baby, she rocks like a hurricane!
Consignes de Live Nation destinées aux Cartier- Bresson, Newton, Ronis et autres Bettina Rheims... : clic, clic uniquement pendant le premier morceau!
20:00 Melissa Etheridge!
Arrivée du band, trois pointures: Blair Sinta aux drums ( Alanis Morissette, Damien Rice, Annie Lennox...) - Brett Simons à la basse ( Brian Wilson, The Beach Boys, Gary Jules, Jennifer Love Hewitt, Anastacia, Liz Phair, Fiona Apple...) et l'incroyable guitariste Pete Thorn (Chris Cornell, Alicia Keys, Jewel, Courtney Love..).
Un drumming barbare, Pete et Brett rejoignent le cogneur, son énorme, hurlements de Dominique, Marcel(le) et Justin(e), sympathiques catcheuses et voisines occasionnelles, voici Melissa Etheridge armée de sa black acoustic guitar bombée: one, two, three, c'est parti, le titletrack du CD de 2010 ' Fearless Love', un rock Springsteenien chanté d'une raspy voice.
Une entrée en matière flamboyante, l'AB est déjà conquise, un climat de connivence s'installe entre la dynamique quinquagénaire et la salle, le ton est aux confidences entre amis de longue date.
Bruxelles mise à contribution, communion totale entre public et auntie Melissa: ' If I wanted to', un Southern rock datant de 1993 ( CD 'Yes I am'), dans lequel elle confirme les rumeurs quant à son homosexualité.
Brussels, I feel great, it took me 50 years to feel OK, you know... this one is called ' Chrome plated heart' , Melissa goes wah wah funk, c'est vachement torride!
Première ballad mettant en valeur sa throaty voice 'I want to come over'.
Bordel , that gal has balls!
What do you think of the boys, ça fait deux ans que je tourne avec eux, they're fine, no?
Fine, ces mecs sont des cracks, Miss.
Elle est d'humeur espiègle ce soir,... Hello, hello / This is Romeo / Calling from a jackpot telephone..., le fantastique 'No Souvenirs' de 1989.
La trempe d'un Springsteen ou d'un Tom Petty, elle tue, Melissa!
Blair a déjà embrayé sur 'The wanting of you', attends, attends, menneke, je m'amuse ce soir, on va en faire une autre, j'ai envie de leur jouer 'You can sleep while I drive', une fantastique love ballad.
La suivante a bien marché dans mon petit pays, elle traite d'une fenêtre: 'Come to my window'.
Le roadie a du boulot, Melissa et Peter changent constamment de gratte, la nana alternant l'acoustique et l'électrique.
On a droit à quelques grimaces faisant passer Jim Carey pour un crabe, puis elle se décide pour 'Indiana', encore un titre de 'Fearless Love'.
It's a song about choices, à propos d'une fille en fait, un démarrage tout en douceur à l'acoustique, les boys s'invitent et le titre explose pour swinguer vache, maligne comme un chimpanzé, Miss Etheridge tout à coup chantonne ..I saw her today at a reception... on est 600 à avoir reconnu 'You can't always get what you want' des Stones, l'AB hystérique, mais les artistes reprennent la direction de l'Indiana avec un solo ravageur de Peter.
Ils ont à peine balancé 7 titres en 60 minutes de show, pas un seul moment faible!
Ladies and gentlemen, la suivante date de 1988, mon premier album, ne savais même pas que la Belgique existait à l'époque, it is called ' Don't you need', et ça n'a pas pris une ride.
Les envolées exaltées de Mr Thorn sont tout bonnement sublimes.
Any requests, Brussels?
25 propositions!
Shit, I didn't imagine vous connaissiez autant de titres, voici ' Yes I am' ( titletrack du quatrième album) :...Am I your passion your promise your end/I say I am/ Yes I am..
Passion convient très bien!
Melissa nous rappelle sa bataille contre le cancer, I'm cancer free now, donc pas la peine de vous apitoyer sur mon sort, j'ai un message, vivez votre vie pleinement: ' Drag me away' :..
Did you think I was leaving My ticket was just one way The angels I believed in Were gonna carry me away... honey, tu t'es trompé, on se débarrasse pas de moi comme ça... fameux titre coup de poing, super combattive la bonne femme, du punch et un message d'espoir, just a great song!
Hey Melissa, il y a quoi dans ton flacon, lance un quidam?
Water, just water, mec, what did you think, je carbure pas à l'alcool et elle attaque le bluesy ' Must be crazy for me' , wah wah tonitruante, petite joute avec Peter, méchant duel avec le bassiste puis elle délaisse la guitare pour aller taquiner Blair, boum boum boum ... quatre baguettes sur les fûts.
Me suis bien amusée, François je te refile mes sticks, prends en soin gamin, je continue à la gratte.
Trois guitares/basse à genoux pour un final Hiroshima.
Une plage de 15'!
Elle continue en wah wah avec le crapuleux ' Nervous', un blues boogie imparable, propice aux jams, elle commence avec le drummer pour tout à coup insérer ' Fever' dans la fiévreuse comptine, je continue avec la basse et termine avec la lead guitar.
A te couper le souffle!
Après avoir présenté les artilleurs, elle amorce le sec ' Bring me some water' datant de 1988, un rock dantesque la voyant entamer un duel avec le bassiste et la guitare.
Peter, je me colle à tes fesses et je joue tes accords, gratte fieu.
Carré blanc: charge sexuelle intense, salle en ébullition: on atteint le climax.
Le délire!
1h50' de show ( 14 titres), on sait qu'ils vont revenir!
Bis
'Like the way I do', près de 15', pendant lesquelles Melissa arpente la scène dans toute sa largeur, pointant sa guitare à 5 cm des visages du premier rang, le morceau finissant en feu d'artifices/ tourbillon rock digne d'un Neil Young & the Crazy Horse!
Un show très pro d'une artiste en pleine maturité, n'ayant pas peur de se vider les tripes. Bruxelles a adoré!
Melissa is 50, no age to rock'n roll!
Forget it, baby, she rocks like a hurricane!
dimanche 19 février 2012
Julie LaRousse en showcase à la FNAC City 2, Bruxelles, le 18 février 2012
Julie LaRousse flashback..
Tu vas pas nous relancer Lafforgue et son refrain "Fais-nous danser, Julie la Rousse. Toi dont les baisers font oublier..., ni le long-métrage de Boissol ou encore les aventures de Lescaut, tu nous as déjà fait le coup!
Shut your big mouth... flashback, décembre 2008, Julie LaRousse au Montmartre, petit concert sympa!
Février 2012, avec un CD maxi dans les bacs ( 'Dans ce Monde'), Julie en showcase à la FNAC City 2.
Tu t'y pointes à 13h50' en plein soundcheck.
Une formule trio: Julie, qui se souvient qu'avant d'entamer une carrière solo elle accompagnait les deux Spirit of the Seventies, Wim Hombergen ( Kleptomania, The Nevergreens..) et Loli De Coene ( The Bluesdealers) au sein des "Evadés de l'Hospice", au chant et à l'acoustique- Jamm Silverey aux percussions et le jazzman Piotr Paluch aux claviers.
Balance: OK, on aménage la playlist et à 14h10', feu vert pour le mini-récital!
Quelques accords de guitare, de doux halètements, quelques doo doo doo sucrés, on démarre avec le velouté ' Je te donne mon âme', un cajon sobre relayé par un piano groovy, de la French soulpop qui balance agréablement.
Points de repère: certains Véronique Sanson ou France Gall , deux muses de Michel Berger, Françoise Hardy quand elle swingue ou Nanette Workman, pre-Starmania!
Je dédie la suivante' Abuelo' , à mon grand-père, l'ai composée avec Joséphine, une copine andalouse.
Senteurs de Sierra Nevada, de jardins maures, visions d'Alhambra, d'enfance heureuse sur rythmes épicés.
Le titletrack du maxi, une mélodie satinée pour un constat philosophique: ' Dans ce monde'.
Jolie voix et accompagnement musical tout en frôlements!
'Pas d'ici' t'invite à l'évasion, au rêve, ne va pas croire, toutefois, que l'escapism suggéré dans ces lyrics soit aussi naïf que celui dépeint dans Alice au Pays des Merveilles, la lucidité est au rendez-vous!
Solo, une version décalée incroyable de ' Whole Lotta Love' du Zep.
Julie se fait Janis, Joplin la Rousse!
Superbe!
En trio pour le chaloupé, sensuel et vaguement latino ' Dévoilés'.
Brise légère, vagues caressantes sur lesquelles tu te laisses bercer au gré du clapotis, tu clos les paupières, doux instants d'éphémère bonheur...
En pensant à 'Belle de Jour' de Luis Buñuel, j'ai écrit ' Rue Interdite': du swing d'alcôve, Catherine Deneuve de 5 à 7, vachement sexy le 128 de la Rue Interdite!
Pour ma fillette, ' Tessa', un titre en demi-teinte, message d'amour d'une jeune maman imaginant le futur envol de son enfant.
Classicisme serein, tendresse et justesse de ton!
'Juste un peu de fantaisie', un morceau participatif, mettra un terme à ce mini-concert des plus agréables!
Tu vas pas nous relancer Lafforgue et son refrain "Fais-nous danser, Julie la Rousse. Toi dont les baisers font oublier..., ni le long-métrage de Boissol ou encore les aventures de Lescaut, tu nous as déjà fait le coup!
Shut your big mouth... flashback, décembre 2008, Julie LaRousse au Montmartre, petit concert sympa!
Février 2012, avec un CD maxi dans les bacs ( 'Dans ce Monde'), Julie en showcase à la FNAC City 2.
Tu t'y pointes à 13h50' en plein soundcheck.
Une formule trio: Julie, qui se souvient qu'avant d'entamer une carrière solo elle accompagnait les deux Spirit of the Seventies, Wim Hombergen ( Kleptomania, The Nevergreens..) et Loli De Coene ( The Bluesdealers) au sein des "Evadés de l'Hospice", au chant et à l'acoustique- Jamm Silverey aux percussions et le jazzman Piotr Paluch aux claviers.
Balance: OK, on aménage la playlist et à 14h10', feu vert pour le mini-récital!
Quelques accords de guitare, de doux halètements, quelques doo doo doo sucrés, on démarre avec le velouté ' Je te donne mon âme', un cajon sobre relayé par un piano groovy, de la French soulpop qui balance agréablement.
Points de repère: certains Véronique Sanson ou France Gall , deux muses de Michel Berger, Françoise Hardy quand elle swingue ou Nanette Workman, pre-Starmania!
Je dédie la suivante' Abuelo' , à mon grand-père, l'ai composée avec Joséphine, une copine andalouse.
Senteurs de Sierra Nevada, de jardins maures, visions d'Alhambra, d'enfance heureuse sur rythmes épicés.
Le titletrack du maxi, une mélodie satinée pour un constat philosophique: ' Dans ce monde'.
Jolie voix et accompagnement musical tout en frôlements!
'Pas d'ici' t'invite à l'évasion, au rêve, ne va pas croire, toutefois, que l'escapism suggéré dans ces lyrics soit aussi naïf que celui dépeint dans Alice au Pays des Merveilles, la lucidité est au rendez-vous!
Solo, une version décalée incroyable de ' Whole Lotta Love' du Zep.
Julie se fait Janis, Joplin la Rousse!
Superbe!
En trio pour le chaloupé, sensuel et vaguement latino ' Dévoilés'.
Brise légère, vagues caressantes sur lesquelles tu te laisses bercer au gré du clapotis, tu clos les paupières, doux instants d'éphémère bonheur...
En pensant à 'Belle de Jour' de Luis Buñuel, j'ai écrit ' Rue Interdite': du swing d'alcôve, Catherine Deneuve de 5 à 7, vachement sexy le 128 de la Rue Interdite!
Pour ma fillette, ' Tessa', un titre en demi-teinte, message d'amour d'une jeune maman imaginant le futur envol de son enfant.
Classicisme serein, tendresse et justesse de ton!
'Juste un peu de fantaisie', un morceau participatif, mettra un terme à ce mini-concert des plus agréables!
samedi 18 février 2012
Hymn For Her au Toogenblik, Haren, le 17 février 2012
Quelques craintes à Haren, c'est le quatrième concert bruxellois de Hymn For Her, le public va-t-il suivre?
A 21h10' le club est honnêtement rempli, Walter Curieus Schaarbeek et les bénévoles de Toogenblik se frottent les mains.
Dans l'assistance, on note un duo de Parisiens ayant voyagé en Thalys pour assister au gig des Yankees, ils ne l'auront pas regretté!
Hymn For Her
21:10', sermon hésitant de Pater Luc et le duo prend place.
Sur scène traîne une panoplie hétéroclite d'instruments: une acoustique, un banjo, un ukulele, bass drum/cymbals, un harmonica et une three strings cigar box guitar + une dizaine d'effect pedals... pas le genre de capharnaüm que les habitués sont accoutumés à voir dans l'antique folkkroeg.
Wayne Waxing et Lucy Tight sont Hymn For Her, a band that hails from anywhere they can park their trailer ( a 16 foot, 1961 Bambi Airstream), dans lequel ils ont enregistré leur dernier effort discographique ‘Lucy & Wayne and THE AMAIRICAN STREAM’, partout ils emmènent leur 5 years old cute daughter qui passe son temps à griffonner pendant les concerts quand elle ne boude pas!
Le couple se partage tous les instruments sauf la mouth harp dans laquelle crache Wayne la moustache.
Pas de setlist, une feuille sur laquelle ils ont gribouillé 36 titres que tu retrouves sur leurs 3 albums!
Entrée en matière noisy rock tuning , elle à l'ukulele, lui à l'acoustique et bass drum, elle au chant, lui aux backings, le truc vire poppy americana à la Sheryl Crow...there's a secret on your lips when you smile... chantonne la skinny blonde Lucy.
Toogenblik a déjà compris que ce ne sera pas le nième concert folky, propre et sage.
It's our last date in Belgium, on va en faire a special night: ' Slips', une slide démente, un harmonica vicieux, some claps pour ce country rock déjanté au son énorme.
'Grave' pour ceux qui prennent note, j' épelle G R A V E ( djii aaa éé viii iii). Merci Miss, du bluesrock Pierre Tombal, Z Z Top visits the graveyard.
Artisanal, mais vachement performant!
Une perle non reprise sur le CD, 'Pearly', ça déménage sec, sont aussi cinglés et unconventional que Slim Cessna et sa clique.
Lucy: ''Peter ( soundengineer), more guitar in the monitor, please!"
Euh, ma chérie, il n'y a pas de monitor ce soir!
Sorry, Peter, voici ' Human Condition' inspired by Bobby D and Woody G, but not J Lo, un Southern wah wah cigar rock phénoménal.
Où vas-tu, Wayne?
Vais pianoter à la Jerry Lee, cet archaïque Steinway me fait de l'oeil depuis 25'.
Superposition des plans, voici ' Ballad of Hollis Brown' de Dylan, transformé en blues gothico-psychédélique lancinant, la voix déformée de Wayne doit autant aux Cramps qu'à Woven Hand.
Le banjo amorce un bluegrass, ' Fiddlestix', qui déraillera en méchant country punk décoré de perfides couches de wah wah, t'es pas à l'aise quand le mec se voit ...suckin your bone..., les clients du coin sont pas immunisés contre cet excès de violence.
We switch instruments, la nana au banjo, le gars au cigare, une intro à la slide, de jolies harmonies country sur fond musical malade: frantic banjo et la Lowebow guitar ( fabriquée par leur pote, Johnny Lowe) toujours aussi agitée.
' Cave' ..I'm going to the cave... normal un tremblement de terre se prépare.
On est quel jour?
Friday.
Well next one is called 'Thursday', imagine les White Stripes en mieux, d'ailleurs, en plein milieu du morceau, une séquence slow motion voit Lucy passer derrière la grosse caisse et Wayne s'amuser avec les distortion pedals pour, ensuite, reprendre leur place initiale et finir au galop.
Après 55' bordéliques, décousues, efficacement rock'n roll, ils ont droit à une pause!
File au merchandising, tof, moins de monde au bar!
22:30', set 2
'Chemicals' une mixture pas catholique , puis le duo tient à nous faire visiter le désert: ' Mohave' , it's so bright there you have to wear shades, le trip prend des accents Black Keys prononcés.
Neil Young a écrit 'Cowgirl in the sand', notre 'Cowgirl' se balade in the sun, joli background jazzy.
Une bouchée surf au dialogue théâtral ' Trash Sun' virant abruptement vers un collage dadaïste, fond sonore apocalyptique.
Leur country trash secoue un max, la limonade du cowboy reposant sur l'ampli fait un bond de 36 cm pour venir mourir à ses pieds.
Enchaînement andalou nous prouvant que Wayne n' est pas à classer dans la catégorie manchot, la délicate sevillana dégénère en heavy trash gospel allumé.
Ce duo est imprévisible!
Une ballade countryrock à la Crazy Horse, 'Land Escape', accélération soudaine... yippee-i-ay-i-ya, yippee-i-o... Pecos Bill rides a tornado, attachez vos ceintures!
Puis vient une accalmie inattendue, un moment de tendresse imprévu, une vraie ballade acoustique et mélancolique: ' Not' ..I love you, but you don't hear me... .
Beau comme du Jeannie C Riley.
Vous appréciez, here is another lovesong, a country oumpapa singalong.
Il faudra prendre l'annonce au second degré car les lyrics ironiques n'ont rien à voir avec "je t'aime mon amour" ou alors les allusions au Ku Klux Klan et à Poison Ivy sont les nouvelles armes de Roméo.
John Prine,' In spite of ourselves', un magnifique travail de fingerpicking digne de Chet Atkins suivi de ' Lucy Fur', un rock pétaradant.
On finit en beauté en ressuscitant Led Zeppelin ' Bron-Y-Aur-Stomp' , d'une sauvagerie campagnarde!
Soixante minutes emballantes!
Un bis?
Ok, mais on a rangé tout notre brol, a capella alors?
Incroyable mise en scène: Wayne se couche sur le dos, pieds levés, sa compagne vient prendre place sur ses boots et entame le traditionnel ' Don't fence me in'.
Encore plus fort, le mec assure les lignes d'harmonica sans l'usage des mains.
Mieux que chez Bouglione, applaudissements nourris et une seconde volée unplugged, mais côte à côte,' Highway Maggi', a genuine country tune, suivie de 'Pink Lady', un joyeux ragtime que tu retrouves également sur leur CD ' Year of the golden pig', un petit pas de danse Elvis the Pelvis pour amuser la galerie et on arrête les frais!
Plus de deux heures de show, une performance généreuse et énergique, les clients quittent Toogenblik le sourire aux lèvres!
A 21h10' le club est honnêtement rempli, Walter Curieus Schaarbeek et les bénévoles de Toogenblik se frottent les mains.
Dans l'assistance, on note un duo de Parisiens ayant voyagé en Thalys pour assister au gig des Yankees, ils ne l'auront pas regretté!
Hymn For Her
21:10', sermon hésitant de Pater Luc et le duo prend place.
Sur scène traîne une panoplie hétéroclite d'instruments: une acoustique, un banjo, un ukulele, bass drum/cymbals, un harmonica et une three strings cigar box guitar + une dizaine d'effect pedals... pas le genre de capharnaüm que les habitués sont accoutumés à voir dans l'antique folkkroeg.
Wayne Waxing et Lucy Tight sont Hymn For Her, a band that hails from anywhere they can park their trailer ( a 16 foot, 1961 Bambi Airstream), dans lequel ils ont enregistré leur dernier effort discographique ‘Lucy & Wayne and THE AMAIRICAN STREAM’, partout ils emmènent leur 5 years old cute daughter qui passe son temps à griffonner pendant les concerts quand elle ne boude pas!
Le couple se partage tous les instruments sauf la mouth harp dans laquelle crache Wayne la moustache.
Pas de setlist, une feuille sur laquelle ils ont gribouillé 36 titres que tu retrouves sur leurs 3 albums!
Entrée en matière noisy rock tuning , elle à l'ukulele, lui à l'acoustique et bass drum, elle au chant, lui aux backings, le truc vire poppy americana à la Sheryl Crow...there's a secret on your lips when you smile... chantonne la skinny blonde Lucy.
Toogenblik a déjà compris que ce ne sera pas le nième concert folky, propre et sage.
It's our last date in Belgium, on va en faire a special night: ' Slips', une slide démente, un harmonica vicieux, some claps pour ce country rock déjanté au son énorme.
'Grave' pour ceux qui prennent note, j' épelle G R A V E ( djii aaa éé viii iii). Merci Miss, du bluesrock Pierre Tombal, Z Z Top visits the graveyard.
Artisanal, mais vachement performant!
Une perle non reprise sur le CD, 'Pearly', ça déménage sec, sont aussi cinglés et unconventional que Slim Cessna et sa clique.
Lucy: ''Peter ( soundengineer), more guitar in the monitor, please!"
Euh, ma chérie, il n'y a pas de monitor ce soir!
Sorry, Peter, voici ' Human Condition' inspired by Bobby D and Woody G, but not J Lo, un Southern wah wah cigar rock phénoménal.
Où vas-tu, Wayne?
Vais pianoter à la Jerry Lee, cet archaïque Steinway me fait de l'oeil depuis 25'.
Superposition des plans, voici ' Ballad of Hollis Brown' de Dylan, transformé en blues gothico-psychédélique lancinant, la voix déformée de Wayne doit autant aux Cramps qu'à Woven Hand.
Le banjo amorce un bluegrass, ' Fiddlestix', qui déraillera en méchant country punk décoré de perfides couches de wah wah, t'es pas à l'aise quand le mec se voit ...suckin your bone..., les clients du coin sont pas immunisés contre cet excès de violence.
We switch instruments, la nana au banjo, le gars au cigare, une intro à la slide, de jolies harmonies country sur fond musical malade: frantic banjo et la Lowebow guitar ( fabriquée par leur pote, Johnny Lowe) toujours aussi agitée.
' Cave' ..I'm going to the cave... normal un tremblement de terre se prépare.
On est quel jour?
Friday.
Well next one is called 'Thursday', imagine les White Stripes en mieux, d'ailleurs, en plein milieu du morceau, une séquence slow motion voit Lucy passer derrière la grosse caisse et Wayne s'amuser avec les distortion pedals pour, ensuite, reprendre leur place initiale et finir au galop.
Après 55' bordéliques, décousues, efficacement rock'n roll, ils ont droit à une pause!
File au merchandising, tof, moins de monde au bar!
22:30', set 2
'Chemicals' une mixture pas catholique , puis le duo tient à nous faire visiter le désert: ' Mohave' , it's so bright there you have to wear shades, le trip prend des accents Black Keys prononcés.
Neil Young a écrit 'Cowgirl in the sand', notre 'Cowgirl' se balade in the sun, joli background jazzy.
Une bouchée surf au dialogue théâtral ' Trash Sun' virant abruptement vers un collage dadaïste, fond sonore apocalyptique.
Leur country trash secoue un max, la limonade du cowboy reposant sur l'ampli fait un bond de 36 cm pour venir mourir à ses pieds.
Enchaînement andalou nous prouvant que Wayne n' est pas à classer dans la catégorie manchot, la délicate sevillana dégénère en heavy trash gospel allumé.
Ce duo est imprévisible!
Une ballade countryrock à la Crazy Horse, 'Land Escape', accélération soudaine... yippee-i-ay-i-ya, yippee-i-o... Pecos Bill rides a tornado, attachez vos ceintures!
Puis vient une accalmie inattendue, un moment de tendresse imprévu, une vraie ballade acoustique et mélancolique: ' Not' ..I love you, but you don't hear me... .
Beau comme du Jeannie C Riley.
Vous appréciez, here is another lovesong, a country oumpapa singalong.
Il faudra prendre l'annonce au second degré car les lyrics ironiques n'ont rien à voir avec "je t'aime mon amour" ou alors les allusions au Ku Klux Klan et à Poison Ivy sont les nouvelles armes de Roméo.
John Prine,' In spite of ourselves', un magnifique travail de fingerpicking digne de Chet Atkins suivi de ' Lucy Fur', un rock pétaradant.
On finit en beauté en ressuscitant Led Zeppelin ' Bron-Y-Aur-Stomp' , d'une sauvagerie campagnarde!
Soixante minutes emballantes!
Un bis?
Ok, mais on a rangé tout notre brol, a capella alors?
Incroyable mise en scène: Wayne se couche sur le dos, pieds levés, sa compagne vient prendre place sur ses boots et entame le traditionnel ' Don't fence me in'.
Encore plus fort, le mec assure les lignes d'harmonica sans l'usage des mains.
Mieux que chez Bouglione, applaudissements nourris et une seconde volée unplugged, mais côte à côte,' Highway Maggi', a genuine country tune, suivie de 'Pink Lady', un joyeux ragtime que tu retrouves également sur leur CD ' Year of the golden pig', un petit pas de danse Elvis the Pelvis pour amuser la galerie et on arrête les frais!
Plus de deux heures de show, une performance généreuse et énergique, les clients quittent Toogenblik le sourire aux lèvres!
jeudi 16 février 2012
Horses on Fire au Café Central, Bruxelles, le 15 février 2012
Tout va très bien, Madame la Marquise
Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Un incident, une bêtise....
Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Mes écuries ont donc brûlé ?
Expliquez-moi
Valet modèle,
Comment cela s'est-il passé ?
Horses on Fire
va nous l'expliquer au Café Central pour la Cd release de 'Horses on Fire', leur premier album chez V2 Records!
Pour ne pas déroger aux habitudes du bistrot, l'horaire sera flou, c'est à 21h35 que le band de Gent prendra place sur le podium avec un premier guest aux claviers: Dominique Vantomme ( Root).
Les canassons sentant le cramé se nomment:Thijs De Cloedt, un ex-Aborted, ( guitar, backings) - Michélé De Feudis ( lead vocals - guitar) - Alessandro De Feudis( drums) et Anthony Statius ( bass- backings), l'avoine qu'ils ingurgitaient avait un goût prononcé de 70's rock, accent mis sur les guitares hard ou bluesy: Free, Cactus, Mountain, Ten Years After, James Gang... pour les plus actuels, on citera les Black Crowes, la bande à Axl Rose, Govt. Mule, les White Stripes et chez nous: Triggerfinger ou les Sore Losers.
' Violent highs': la mer est agitée, une houle furieuse secoue l'arche du bon Noé, c'est du lourd ruisselant de guitares grasses, imagine Humble Pie fin 1969, avec un Steve Marriott excité et agressif.
Un drummer hyperactif, une basse qui pulse, un lead singer attirant le regard des nanas comme un étron frais les mouches à merde et Thijs te sortant, posément, des riffs crapuleux, tu ajoutes le fond sonore produit par Mr Vantomme et t'as compris que les clients du Central ne risquent pas de s'assoupir!
One, two, three, four... avanti pour le belliqueux ' Machete Machine' : ça mitraille méchant, sais pas s'ils ont repéré des Viêt- Congs au comptoir, mais il vaut mieux s'aplatir!
On la bouffe à pleines dents,' Raw Meat', avec le frontman de Zender en guest, avant de voir Alessandro introduire ' Glassmade Giants', les guitares embrayent, direction le front la fleur au fusil.
Sont hargneux, ces étalons!
Vous reconnaissez le gars qui va pousser la chansonnette avec nous?
Ian Clement, de Wallace Vanborn, encore un band qui ne jure que par les guitares saignantes, voici ' Wolfman in disguise', un surf bluesy ..waiting for a full moon to rise... le howling wolf implore sa louve de regagner la tanière conjugale, les guitares pleurent, la femelle se fait désirer.
Sale bête!
' Closer' et ' I miss to hate you' cognent comme du Queens of the Stone Age ou les Foo Fighters, nourris au waterzooi , tandis que la suivante, le wagnérien, tendance Alice Cooper fucks Golden Earring, ' Your Blood', te fouettera salutairement le sang.
Une primeur, Bruxelles, ' Plagued by vertigo' had never been played live before tonight.
Un démarrage tout en douceur, une acoustique dans les mains de Zender, pour virer heavy rock pesant et brutal.
Le catchy single ' Draw the line', très proche de Triggerfinger, Sore Losers ou Drive Like Maria, devrait cartonner sur nos ondes.
Horses on Fire clôt avec ' Season to hate' en sortant toutes les images d'Epinal rock, chanteur à genoux, bassiste escaladant le drumkit et lead guitar grimaçante.
Cinquante minutes appréciées, le Central se fait entendre, le bis ne se fera pas attendre!
Un bluesrock, pas repris sur l'album, ' Raise hell and shake your boots', à servir cru comme le bon Taste!
Horses on Fire, un band à suivre!
Le 31 mars, ils assurent le support des Stranglers à Lessines!
Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Un incident, une bêtise....
Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Mes écuries ont donc brûlé ?
Expliquez-moi
Valet modèle,
Comment cela s'est-il passé ?
Horses on Fire
va nous l'expliquer au Café Central pour la Cd release de 'Horses on Fire', leur premier album chez V2 Records!
Pour ne pas déroger aux habitudes du bistrot, l'horaire sera flou, c'est à 21h35 que le band de Gent prendra place sur le podium avec un premier guest aux claviers: Dominique Vantomme ( Root).
Les canassons sentant le cramé se nomment:Thijs De Cloedt, un ex-Aborted, ( guitar, backings) - Michélé De Feudis ( lead vocals - guitar) - Alessandro De Feudis( drums) et Anthony Statius ( bass- backings), l'avoine qu'ils ingurgitaient avait un goût prononcé de 70's rock, accent mis sur les guitares hard ou bluesy: Free, Cactus, Mountain, Ten Years After, James Gang... pour les plus actuels, on citera les Black Crowes, la bande à Axl Rose, Govt. Mule, les White Stripes et chez nous: Triggerfinger ou les Sore Losers.
' Violent highs': la mer est agitée, une houle furieuse secoue l'arche du bon Noé, c'est du lourd ruisselant de guitares grasses, imagine Humble Pie fin 1969, avec un Steve Marriott excité et agressif.
Un drummer hyperactif, une basse qui pulse, un lead singer attirant le regard des nanas comme un étron frais les mouches à merde et Thijs te sortant, posément, des riffs crapuleux, tu ajoutes le fond sonore produit par Mr Vantomme et t'as compris que les clients du Central ne risquent pas de s'assoupir!
One, two, three, four... avanti pour le belliqueux ' Machete Machine' : ça mitraille méchant, sais pas s'ils ont repéré des Viêt- Congs au comptoir, mais il vaut mieux s'aplatir!
On la bouffe à pleines dents,' Raw Meat', avec le frontman de Zender en guest, avant de voir Alessandro introduire ' Glassmade Giants', les guitares embrayent, direction le front la fleur au fusil.
Sont hargneux, ces étalons!
Vous reconnaissez le gars qui va pousser la chansonnette avec nous?
Ian Clement, de Wallace Vanborn, encore un band qui ne jure que par les guitares saignantes, voici ' Wolfman in disguise', un surf bluesy ..waiting for a full moon to rise... le howling wolf implore sa louve de regagner la tanière conjugale, les guitares pleurent, la femelle se fait désirer.
Sale bête!
' Closer' et ' I miss to hate you' cognent comme du Queens of the Stone Age ou les Foo Fighters, nourris au waterzooi , tandis que la suivante, le wagnérien, tendance Alice Cooper fucks Golden Earring, ' Your Blood', te fouettera salutairement le sang.
Une primeur, Bruxelles, ' Plagued by vertigo' had never been played live before tonight.
Un démarrage tout en douceur, une acoustique dans les mains de Zender, pour virer heavy rock pesant et brutal.
Le catchy single ' Draw the line', très proche de Triggerfinger, Sore Losers ou Drive Like Maria, devrait cartonner sur nos ondes.
Horses on Fire clôt avec ' Season to hate' en sortant toutes les images d'Epinal rock, chanteur à genoux, bassiste escaladant le drumkit et lead guitar grimaçante.
Cinquante minutes appréciées, le Central se fait entendre, le bis ne se fera pas attendre!
Un bluesrock, pas repris sur l'album, ' Raise hell and shake your boots', à servir cru comme le bon Taste!
Horses on Fire, un band à suivre!
Le 31 mars, ils assurent le support des Stranglers à Lessines!
mercredi 15 février 2012
Kina Grannis - Imaginary Friend à l'Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 13 février 2012
Ascension fulgurante pour l'adorable Kina Grannis.
En octobre 2011 elle remplit le Witloof, 4 mois plus tard, une Orangerie quasi bondée lui fait un triomphe.
Elle commença en grattant de la guitare dans les coffee shops, mais en 2011 devient a web sensation , 80 millions de YouTube hits, Best Web-Born Artist at the 2011 MTV O Music Awards!
Son dernier album ' Stairwells' casse la baraque des deux côtés de l'Atlantique.
A 19h40', l'Orangerie est prise d'assaut par un essaim de collégiennes, accompagnées de puceaux imberbes, une dizaine de vieux pervers et quelques quadragénaires, retombées en adolescence, se perdent dans la masse, it smells like teen: le talc, le savon d'Alep, les aisselles imbibées d'antisudorifique...
20h10' Imaginary Friend
Un romantique barbu ayant déjà assuré le support de Miss Grannis en octobre.
Un petit bonnet, une acoustique, un sourire irrésistible ( he's so cute, dixit Francine, taches de rousseur et queue de cheval): Jesse Epstein doit chauffer la salle ( tu entends: faire passer la t° de 25°C à 35°C) en 25'!
A son palmarès un EP 6 titres: 'The Imaginary'.
' We'll be okay' guitare traitée en douceur, mélodie romanesque, ce gars est encore plus sentimental que Benjamin Francis Leftwich.
Ovation!
Jesse ému: I'm so happy to be here, I'll play you a sad song: ' Chasing Ghosts' , another melancholic low-key tune.
Un petit commentaire culinaire, non pas les gaufres, les moules... et voici ' Wherever you go', une ballade hivernale.
' Fire Escape' is a new title... que veux-tu ajouter à cette ligne...I'll never leave you behind...,Clothilde pleurait, tout comme sa copine Mandarine!
Je la chante sous la douche: ' Fly me to the the moon', chouette cover aux intonations Jose Feliciano, tu oublies les arrangements à la Ol' Blue Eyes.
Déjà la dernière, encore une lovesong à l'eau de rose: ' I knew this would be love'.
Bonne voix, belles mélodies, tu offres l'EP à ta maman, elle sera ravie!
Longue attente, la classe s'excite et chahute pour s'exclamer dès l'apparition de
Kina Grannis
26 ans, of Japanese, English, Irish, French, and German descent.
Elle est mignonne tout plein cette enfant, tu craques au premier coup d'oeil.
A ses côtés, au violoncelle, le brillant Keith Tutt II ( Brooke Fraser, Switchfoot, Jon Foreman...).
' The world in front of me', joli timbre, modulable, passant sans peine du fry au falsetto , mélodie agréable, arrangements subtils.
De la pop bien ficelée.
Elle poursuit avec le rythmé 'Strong enough' , même veine que Priscilla Ahn , A Fine Frenzy, Ingrid Michaelson, avec, étonnamment, des intonations Alanis Morissette.
Elle sort une caméra de sa poche: Brussels, smile, je vous filme tout en ne quittant pas un sourire délicieux.
This is a love ballad called' Cambridge' , suivie du premier gros hit, l'irrésistible ' The one you say goodnight to' décoré de handclaps saccadés.
Britney Spears ' Oops, I did again', violoncelle en arpèges, la colonie en délire, ça va pas se calmer avec la ritournelle sucrée ' In your arms'.
Avec Kina, tu retrouves l'insouciance de tes quinze ans.
Fait trop chaud, ici, faut que j'ôte ces bottes, fermez les yeux, je vérifie si j'ai enfilé des chaussettes propres, ok, away the boots!
Elle est marrante, en plus!
Solo: 'This far' is a new song, puis vient la cover de K's Choice, un band qu'elle adule depuis ses 13 ans, ' For all this'.
Keith rapplique pour un titre de circonstance, le soyeux ' Valentine'.
Cette petite a le grand mérite de rendre les gens heureux sans sombrer dans la niaiserie.
Place au mélancolique ' Without You' (pas celui de Nilsson), suivi de 'The goldfish song'.
Une anecdote: ma soeur est mon premier public, lorsque j'ai composé une nouvelle mélodie, je la lui fais entendre et lui demande ce qu'elle en pense, elle me sort cette histoire de poisson rouge dans les cabinets, j'ai gardé le titre, même si elle était complètement à côté de la plaque, pour la petite histoire, il n'est pas question de chips ou de pretzels, non plus!
Give Keith a big hand, j'interprète la dernière seule, le participatif 'Message from your heart', écrit à Austin, il y a 4/5 ans.
Unplugged, à 10 cm du premier rang, don't mind my socks, toutes les oranges acnéiques reprennent l'hymne adolescent!
55', la salle hystérique!
Faudra pas attendre 25 secondes, elle revient!
This is a song about my life , I was a shy girl, l'émouvant ' Heart and mind' et pour finir en beauté avec l'aide du violoncelliste et de Jesse, à qui elle refile sa guitare, elle s'est emparée d'un ukulele, on aura droit à 'Fix You' de Coldplay, après un faux départ, la guitare étant désaccordée.
Tout le monde il est beau, gentil et heureux.
Kina Grannis a réussi en 65' à te rajeunir de 40 ans!
Merveilleuse crème anti-rides !
En octobre 2011 elle remplit le Witloof, 4 mois plus tard, une Orangerie quasi bondée lui fait un triomphe.
Elle commença en grattant de la guitare dans les coffee shops, mais en 2011 devient a web sensation , 80 millions de YouTube hits, Best Web-Born Artist at the 2011 MTV O Music Awards!
Son dernier album ' Stairwells' casse la baraque des deux côtés de l'Atlantique.
A 19h40', l'Orangerie est prise d'assaut par un essaim de collégiennes, accompagnées de puceaux imberbes, une dizaine de vieux pervers et quelques quadragénaires, retombées en adolescence, se perdent dans la masse, it smells like teen: le talc, le savon d'Alep, les aisselles imbibées d'antisudorifique...
20h10' Imaginary Friend
Un romantique barbu ayant déjà assuré le support de Miss Grannis en octobre.
Un petit bonnet, une acoustique, un sourire irrésistible ( he's so cute, dixit Francine, taches de rousseur et queue de cheval): Jesse Epstein doit chauffer la salle ( tu entends: faire passer la t° de 25°C à 35°C) en 25'!
A son palmarès un EP 6 titres: 'The Imaginary'.
' We'll be okay' guitare traitée en douceur, mélodie romanesque, ce gars est encore plus sentimental que Benjamin Francis Leftwich.
Ovation!
Jesse ému: I'm so happy to be here, I'll play you a sad song: ' Chasing Ghosts' , another melancholic low-key tune.
Un petit commentaire culinaire, non pas les gaufres, les moules... et voici ' Wherever you go', une ballade hivernale.
' Fire Escape' is a new title... que veux-tu ajouter à cette ligne...I'll never leave you behind...,Clothilde pleurait, tout comme sa copine Mandarine!
Je la chante sous la douche: ' Fly me to the the moon', chouette cover aux intonations Jose Feliciano, tu oublies les arrangements à la Ol' Blue Eyes.
Déjà la dernière, encore une lovesong à l'eau de rose: ' I knew this would be love'.
Bonne voix, belles mélodies, tu offres l'EP à ta maman, elle sera ravie!
Longue attente, la classe s'excite et chahute pour s'exclamer dès l'apparition de
Kina Grannis
26 ans, of Japanese, English, Irish, French, and German descent.
Elle est mignonne tout plein cette enfant, tu craques au premier coup d'oeil.
A ses côtés, au violoncelle, le brillant Keith Tutt II ( Brooke Fraser, Switchfoot, Jon Foreman...).
' The world in front of me', joli timbre, modulable, passant sans peine du fry au falsetto , mélodie agréable, arrangements subtils.
De la pop bien ficelée.
Elle poursuit avec le rythmé 'Strong enough' , même veine que Priscilla Ahn , A Fine Frenzy, Ingrid Michaelson, avec, étonnamment, des intonations Alanis Morissette.
Elle sort une caméra de sa poche: Brussels, smile, je vous filme tout en ne quittant pas un sourire délicieux.
This is a love ballad called' Cambridge' , suivie du premier gros hit, l'irrésistible ' The one you say goodnight to' décoré de handclaps saccadés.
Britney Spears ' Oops, I did again', violoncelle en arpèges, la colonie en délire, ça va pas se calmer avec la ritournelle sucrée ' In your arms'.
Avec Kina, tu retrouves l'insouciance de tes quinze ans.
Fait trop chaud, ici, faut que j'ôte ces bottes, fermez les yeux, je vérifie si j'ai enfilé des chaussettes propres, ok, away the boots!
Elle est marrante, en plus!
Solo: 'This far' is a new song, puis vient la cover de K's Choice, un band qu'elle adule depuis ses 13 ans, ' For all this'.
Keith rapplique pour un titre de circonstance, le soyeux ' Valentine'.
Cette petite a le grand mérite de rendre les gens heureux sans sombrer dans la niaiserie.
Place au mélancolique ' Without You' (pas celui de Nilsson), suivi de 'The goldfish song'.
Une anecdote: ma soeur est mon premier public, lorsque j'ai composé une nouvelle mélodie, je la lui fais entendre et lui demande ce qu'elle en pense, elle me sort cette histoire de poisson rouge dans les cabinets, j'ai gardé le titre, même si elle était complètement à côté de la plaque, pour la petite histoire, il n'est pas question de chips ou de pretzels, non plus!
Give Keith a big hand, j'interprète la dernière seule, le participatif 'Message from your heart', écrit à Austin, il y a 4/5 ans.
Unplugged, à 10 cm du premier rang, don't mind my socks, toutes les oranges acnéiques reprennent l'hymne adolescent!
55', la salle hystérique!
Faudra pas attendre 25 secondes, elle revient!
This is a song about my life , I was a shy girl, l'émouvant ' Heart and mind' et pour finir en beauté avec l'aide du violoncelliste et de Jesse, à qui elle refile sa guitare, elle s'est emparée d'un ukulele, on aura droit à 'Fix You' de Coldplay, après un faux départ, la guitare étant désaccordée.
Tout le monde il est beau, gentil et heureux.
Kina Grannis a réussi en 65' à te rajeunir de 40 ans!
Merveilleuse crème anti-rides !
lundi 13 février 2012
I Break Horses - The Static Jacks à La Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 12 février 2012
Yves, on s'en jette une avant le début des festivités?
Une Blanche de Bruges, t'as le droit d'avaler ça?
Il a pas répondu, il a bu.
20:00, c'est l'heure, en route vers la Rotonde, qui croisons-nous?
Vincent M, la soirée s'annonce tempérance zéro!
20:05 : The Static Jacks
Good evening, we're the Static Jacks from New-Jersey!
Cinq gamins ayant formé le band en 2009, après la sortie de quelques EP, ils sont tout fiers de présenter, pour leur first European tour, un CD tout frais: ' If You're Young'.
Toutes les bios annoncent quatre éléments: Henry Kaye ( guitar)-Ian Devaney ( lead vocals) - Michael Sue-Poi( guitar) -Nick Brennan ( drums), on n'avait pas la berlue, on était sobre comme un animal du désert pas islamophobe, on vit un bassiste ( aux States, Andrew Santora maniait cet instrument).
Huit titres, un peu plus de trente minutes de retro pop énergique et sautillante, un frontman charismatique parcourant la scène de long en large, souvent des backings indie/punky effectués par tous les membres de la clique, heavy beats, guitares énervées et speedy... c'est frais, catchy, ça t'invite à te remuer les fesses , les gars sont heureux d'être sur scène, le font sentir, tu ne t'ennuies guère tout en ayant l'impression d'avoir goûté à cette potion des centaines de fois.
Un peu de Cold War Kids, de Tokyo Police Club, de We Were Promised Jetpacks, une once de Green Day, quelques influences Britpop, du power pop à la Flamin' Groovies et même des tonalités de hot rod rock sentant bon les sixties, un milk-shake réussi!
Le uptempo, handclapping, footstomping track ' Defend Rosie' ouvre.
Belle débauche d'adrénaline, même énergie juvénile pour la suivante ' Girl Parts' (?), puis une légère décélération .
Le drummer amorce le vif ' Walls' ( We can't work it out).
Elle est partie, comment vais-je survivre...“Babe, honey, darling, sweetheart, forget my name / My heart’s dead anyway”....
Une cinquième décharge concise et agitée puis 'Mercy, Hallelujah', prière aux relents The Cure, pour finir avec deux brûlots secouants dont 'Blood Pressure' et peut-être ' My parents lied'.
The Static Jacks, groupe idéal pour les college boys ( and girls)!
I Break Horses
Changement de cap, on quitte le New Jersey pour Stockholm!
Maria Lindén ( vocals, claviers) et Fredrik Balck ( drums, drummachine, ce soir- Vincent: on dirait Regi de Milk Inc. ) sont les initiateurs du projet, sur scène ils sont accompagnés d'une attrayante rouquine ( claviers, synthés et vocaux)- d'un guitariste et d'un multi-instrumentiste ( basse, claviers, synthé, guitare).
Un seul album à ce jour ' Hearts' que les critiques rangent dans le rayon shoegaze, faudra nuancer!
Pendant les cinquante minutes du set, la Rotonde baignera dans un non- éclairage opaque et ténébreux, propice à la mise en valeur du bronzage cadavérique de la belle Nordique, élégamment capée de rouge.
Gothique, tu as dit, effectivement de gaudriole il ne sera pas question!
' Empty Bottles': shoegaze OK, mais électronique, tendance cool-wave, devant plus à Sigur Ros ou Cocteau Twins qu'à My Bloody Valentine. Climats éthérés, immatériels, non dénués de tension, reverb sur les vocaux, les rendant plus gloomy, plus mystérieux.
Une longue intro carillon planant sur laquelle se greffent deux voix de fillettes, la drummachine amorce un virage percussif calqué sur nos heartbeats , cette mélopée se colle à tes cellules pour ne plus les lâcher.
' Wired' sera moins oppressant mais non moins hypnotique, certains citent, pas à tort, The Jesus & Mary Chain.
Toujours aussi énigmatique: ' Pulse'.
Peu à peu, pourtant, ton attention faiblit: répétitions des mêmes gimmicks, relative uniformité, timbre linéaire, une froideur certaine, contact inexistant avec l'auditoire... péché de jeunesse?
' Cancer' - ' Load your eyes' un déluge de synthés et groove captivant.
Une incursion dans le royaume de la dreampop majestueuse avec 'Winter Beats' aux synth drums envahissants et un dernier jet, le répétitif et entêtant ' I kill love, Baby' .
Un à un, les jockeys quittent l'arène en commençant par Maria, Fredrik fermera la marche, en bon capitaine, il laissera les machines agoniser en boucles!
Tous au bar où tu croises une faune bigarrée sortant du concert d'Azari & III.
M'est avis que c'était pas du shoegazing, avance Vincent en reluquant une petite black vêtue d'une veste Motörhead et d'un tutu rose!
Une Blanche de Bruges, t'as le droit d'avaler ça?
Il a pas répondu, il a bu.
20:00, c'est l'heure, en route vers la Rotonde, qui croisons-nous?
Vincent M, la soirée s'annonce tempérance zéro!
20:05 : The Static Jacks
Good evening, we're the Static Jacks from New-Jersey!
Cinq gamins ayant formé le band en 2009, après la sortie de quelques EP, ils sont tout fiers de présenter, pour leur first European tour, un CD tout frais: ' If You're Young'.
Toutes les bios annoncent quatre éléments: Henry Kaye ( guitar)-Ian Devaney ( lead vocals) - Michael Sue-Poi( guitar) -Nick Brennan ( drums), on n'avait pas la berlue, on était sobre comme un animal du désert pas islamophobe, on vit un bassiste ( aux States, Andrew Santora maniait cet instrument).
Huit titres, un peu plus de trente minutes de retro pop énergique et sautillante, un frontman charismatique parcourant la scène de long en large, souvent des backings indie/punky effectués par tous les membres de la clique, heavy beats, guitares énervées et speedy... c'est frais, catchy, ça t'invite à te remuer les fesses , les gars sont heureux d'être sur scène, le font sentir, tu ne t'ennuies guère tout en ayant l'impression d'avoir goûté à cette potion des centaines de fois.
Un peu de Cold War Kids, de Tokyo Police Club, de We Were Promised Jetpacks, une once de Green Day, quelques influences Britpop, du power pop à la Flamin' Groovies et même des tonalités de hot rod rock sentant bon les sixties, un milk-shake réussi!
Le uptempo, handclapping, footstomping track ' Defend Rosie' ouvre.
Belle débauche d'adrénaline, même énergie juvénile pour la suivante ' Girl Parts' (?), puis une légère décélération .
Le drummer amorce le vif ' Walls' ( We can't work it out).
Elle est partie, comment vais-je survivre...“Babe, honey, darling, sweetheart, forget my name / My heart’s dead anyway”....
Une cinquième décharge concise et agitée puis 'Mercy, Hallelujah', prière aux relents The Cure, pour finir avec deux brûlots secouants dont 'Blood Pressure' et peut-être ' My parents lied'.
The Static Jacks, groupe idéal pour les college boys ( and girls)!
I Break Horses
Changement de cap, on quitte le New Jersey pour Stockholm!
Maria Lindén ( vocals, claviers) et Fredrik Balck ( drums, drummachine, ce soir- Vincent: on dirait Regi de Milk Inc. ) sont les initiateurs du projet, sur scène ils sont accompagnés d'une attrayante rouquine ( claviers, synthés et vocaux)- d'un guitariste et d'un multi-instrumentiste ( basse, claviers, synthé, guitare).
Un seul album à ce jour ' Hearts' que les critiques rangent dans le rayon shoegaze, faudra nuancer!
Pendant les cinquante minutes du set, la Rotonde baignera dans un non- éclairage opaque et ténébreux, propice à la mise en valeur du bronzage cadavérique de la belle Nordique, élégamment capée de rouge.
Gothique, tu as dit, effectivement de gaudriole il ne sera pas question!
' Empty Bottles': shoegaze OK, mais électronique, tendance cool-wave, devant plus à Sigur Ros ou Cocteau Twins qu'à My Bloody Valentine. Climats éthérés, immatériels, non dénués de tension, reverb sur les vocaux, les rendant plus gloomy, plus mystérieux.
Une longue intro carillon planant sur laquelle se greffent deux voix de fillettes, la drummachine amorce un virage percussif calqué sur nos heartbeats , cette mélopée se colle à tes cellules pour ne plus les lâcher.
' Wired' sera moins oppressant mais non moins hypnotique, certains citent, pas à tort, The Jesus & Mary Chain.
Toujours aussi énigmatique: ' Pulse'.
Peu à peu, pourtant, ton attention faiblit: répétitions des mêmes gimmicks, relative uniformité, timbre linéaire, une froideur certaine, contact inexistant avec l'auditoire... péché de jeunesse?
' Cancer' - ' Load your eyes' un déluge de synthés et groove captivant.
Une incursion dans le royaume de la dreampop majestueuse avec 'Winter Beats' aux synth drums envahissants et un dernier jet, le répétitif et entêtant ' I kill love, Baby' .
Un à un, les jockeys quittent l'arène en commençant par Maria, Fredrik fermera la marche, en bon capitaine, il laissera les machines agoniser en boucles!
Tous au bar où tu croises une faune bigarrée sortant du concert d'Azari & III.
M'est avis que c'était pas du shoegazing, avance Vincent en reluquant une petite black vêtue d'une veste Motörhead et d'un tutu rose!
dimanche 12 février 2012
The Real Tuesday Weld à La Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 11 février 2012
"I made my first suicide attempt when I was 12. I had fallen in love with a homosexual and when it didn't work out, I felt hurt"
"So you've got an ego, so what? That's okay. I got very angry today at the hairdresser, because he thought I was Sandra Dee."
Susan Ker Weld alias Tuesday Weld!
Stephen Coates voit la teen sex-kitten dans un rêve ( wet?), son groupe qui naît en 1999 s'appellera The Real Tuesday Weld!
Plusieurs albums, le dernier 'The Last Werewolf' ( soundtrack du roman écrit par Glen Duncan) est distribué sur le continent par Crammed Discs.
Une Rotonde à moitié pleine pour accueillir les dandies londoniens.
20h20', dans une semi-pénombre, apparition de Stephen Oscar Wilde Coates, impeccablement vêtu et arborant d'étranges lunettes de ski: une 'Intro' samplée issue d'un long-métrage obscur des années 30, quelques notes de piano d'un classicisme aristocratique. Sortant des coulisses, jaillit une troublante créature drapée d'une seyante robe rouge: Geraldine McEwan, classically trained multi-instrumentalist working primarily with voice and violin.
Le duo entame le théâtral ' Save me'.
Bon Dieu, quelle voix, Miss Geri: profonde, jazzy, veloutée, implorante ... une ballade sortant tout droit d'un cabaret enfumé, début des forties, ambiance Kurt Weill, Tom Waits, Leon Redbone...
Entrée en matière prometteuse.
Arrivée discrète des complices: Don Brosnan à la basse - l'incroyable Clive Painter ( Broken Dog - Tram - Wolf... + du travail de production) à la guitare, il maniera également un glockenspiel et tirera quelques lignes d'harmonica - et selon, le chef, a new boy on drums ( Max?).
'The Hunt' , un swing nerveux chanté en duo, les Andrew Sisters versus Vaya Con Dios, reprenant 'Johnny tu n'es pas un ange' d'Edith Piaf, pour une partie de chasse mouvementée.
Affriolant!
Visuals en background, un cartoon/manga/Triplettes de Belleville irrésistible pour un nouveau dialogue sur fond gypsy, ' Me & Mr Wolf'.
Geri en Petit Chaperon Rouge, Stephen en loup lubrique. Délicieusement désuet, avec final Comedy Capers.
Un membre de l'équipe est né un 11 février, faisceau de lumière sur sa personne, happy birthday...
Place au Frank Sinatra sings Cole Porter crooning, toujours en duet ' I always kill' (The things I love) , au piano cabaret succède un violon plaintif à faire pleurer une colonie de Roms en route pour les Saintes-Maries.
Brussels, you want a happy song or a depressive one?
Avis partagés, on aura droit à un mix forain rythmé, ' Kix', rien que la ligne... I don't get my kicks ( kix) out of you...valait le déplacement!
Gypsy jazz violin, elegant beats et scratching discret pour cette romance décalée!
Tiré du soundtrack de 'L A Noire', la fascinante ballade, chantée d'une voix d'allumeuse et décorée de lignes de guitare surf, ' Torched Song'.
Ladies and gentlemen, I think you upset Geraldine, elle se retire.
By the way, what's the French word for 'snails'.
'Escargots' réagit une timide voix, ne sais pas si ' You're going to live', pour lequel Stephen a piqué la guitare du peintre, qui tapotera un glockenspiel, a un quelconque lien avec les gastéropodes, mais ce titre est doté d'une coloration poppy, aux confins de Pulp et de David Bowie s'essayant à l'electro.
The lady in red is back, je lui chante l'aubade dans la langue de Gainsbourg: ' La Bête et la Belle' .
Jean Cocteau revisité par un peacock éclectique.
Une ritournelle synthpop proche de la Britpop de Suede ou Blur , taux de saccharine élevé.
Any requests, Brussels?
Plaisantin!
Que joue-t-on, s'inquiète-t-il?
T'as une playlist.
Peux pas lire avec ses binocles, je les retire, si on s'éloignait du programme pour interpréter ' The Ghosts'?
Une valse sombre au chorus spectral, Divine Comedy ou Sleeping Years te viennent à l'esprit.
Petit sondage politique: ça va mieux depuis que vous avez un gouvernement, puis le splendide trip hop ' Let it come down', pendant lequel Geri vocalise sur le fil.
Présentation des musiciens, puis la dernière, 'The show must go on' un cabaret track, avant de voir les rideaux se fermer.
55' distrayantes, un band sortant de l'ordinaire, loin de tous les clichés et carcans rock.
La Rotonde en veut plus!
Bis
Stephen en piste sous un parapluie Mary Poppins, une guitare Wes Montgomery: ' I love the rain' , fabuleuse ondée old time jazz, virant Gene Kelly ' Singing in the rain' au final tourbillon.. Bruxelles aux anges!
Superbes entertainers!
Encore une?
On vous tourne le dos, if you want another one you'll have to clap!
Ainsi fut fait, toute la Rotonde debout pour un swing/charleston burlesque voyant Judy, Lauren, Ava & Tuesday entamer un numéro de lindy hop hésitant sur 'Terminally ambivalent over you'!
Feelgood music de haut niveau!
"So you've got an ego, so what? That's okay. I got very angry today at the hairdresser, because he thought I was Sandra Dee."
Susan Ker Weld alias Tuesday Weld!
Stephen Coates voit la teen sex-kitten dans un rêve ( wet?), son groupe qui naît en 1999 s'appellera The Real Tuesday Weld!
Plusieurs albums, le dernier 'The Last Werewolf' ( soundtrack du roman écrit par Glen Duncan) est distribué sur le continent par Crammed Discs.
Une Rotonde à moitié pleine pour accueillir les dandies londoniens.
20h20', dans une semi-pénombre, apparition de Stephen Oscar Wilde Coates, impeccablement vêtu et arborant d'étranges lunettes de ski: une 'Intro' samplée issue d'un long-métrage obscur des années 30, quelques notes de piano d'un classicisme aristocratique. Sortant des coulisses, jaillit une troublante créature drapée d'une seyante robe rouge: Geraldine McEwan, classically trained multi-instrumentalist working primarily with voice and violin.
Le duo entame le théâtral ' Save me'.
Bon Dieu, quelle voix, Miss Geri: profonde, jazzy, veloutée, implorante ... une ballade sortant tout droit d'un cabaret enfumé, début des forties, ambiance Kurt Weill, Tom Waits, Leon Redbone...
Entrée en matière prometteuse.
Arrivée discrète des complices: Don Brosnan à la basse - l'incroyable Clive Painter ( Broken Dog - Tram - Wolf... + du travail de production) à la guitare, il maniera également un glockenspiel et tirera quelques lignes d'harmonica - et selon, le chef, a new boy on drums ( Max?).
'The Hunt' , un swing nerveux chanté en duo, les Andrew Sisters versus Vaya Con Dios, reprenant 'Johnny tu n'es pas un ange' d'Edith Piaf, pour une partie de chasse mouvementée.
Affriolant!
Visuals en background, un cartoon/manga/Triplettes de Belleville irrésistible pour un nouveau dialogue sur fond gypsy, ' Me & Mr Wolf'.
Geri en Petit Chaperon Rouge, Stephen en loup lubrique. Délicieusement désuet, avec final Comedy Capers.
Un membre de l'équipe est né un 11 février, faisceau de lumière sur sa personne, happy birthday...
Place au Frank Sinatra sings Cole Porter crooning, toujours en duet ' I always kill' (The things I love) , au piano cabaret succède un violon plaintif à faire pleurer une colonie de Roms en route pour les Saintes-Maries.
Brussels, you want a happy song or a depressive one?
Avis partagés, on aura droit à un mix forain rythmé, ' Kix', rien que la ligne... I don't get my kicks ( kix) out of you...valait le déplacement!
Gypsy jazz violin, elegant beats et scratching discret pour cette romance décalée!
Tiré du soundtrack de 'L A Noire', la fascinante ballade, chantée d'une voix d'allumeuse et décorée de lignes de guitare surf, ' Torched Song'.
Ladies and gentlemen, I think you upset Geraldine, elle se retire.
By the way, what's the French word for 'snails'.
'Escargots' réagit une timide voix, ne sais pas si ' You're going to live', pour lequel Stephen a piqué la guitare du peintre, qui tapotera un glockenspiel, a un quelconque lien avec les gastéropodes, mais ce titre est doté d'une coloration poppy, aux confins de Pulp et de David Bowie s'essayant à l'electro.
The lady in red is back, je lui chante l'aubade dans la langue de Gainsbourg: ' La Bête et la Belle' .
Jean Cocteau revisité par un peacock éclectique.
Une ritournelle synthpop proche de la Britpop de Suede ou Blur , taux de saccharine élevé.
Any requests, Brussels?
Plaisantin!
Que joue-t-on, s'inquiète-t-il?
T'as une playlist.
Peux pas lire avec ses binocles, je les retire, si on s'éloignait du programme pour interpréter ' The Ghosts'?
Une valse sombre au chorus spectral, Divine Comedy ou Sleeping Years te viennent à l'esprit.
Petit sondage politique: ça va mieux depuis que vous avez un gouvernement, puis le splendide trip hop ' Let it come down', pendant lequel Geri vocalise sur le fil.
Présentation des musiciens, puis la dernière, 'The show must go on' un cabaret track, avant de voir les rideaux se fermer.
55' distrayantes, un band sortant de l'ordinaire, loin de tous les clichés et carcans rock.
La Rotonde en veut plus!
Bis
Stephen en piste sous un parapluie Mary Poppins, une guitare Wes Montgomery: ' I love the rain' , fabuleuse ondée old time jazz, virant Gene Kelly ' Singing in the rain' au final tourbillon.. Bruxelles aux anges!
Superbes entertainers!
Encore une?
On vous tourne le dos, if you want another one you'll have to clap!
Ainsi fut fait, toute la Rotonde debout pour un swing/charleston burlesque voyant Judy, Lauren, Ava & Tuesday entamer un numéro de lindy hop hésitant sur 'Terminally ambivalent over you'!
Feelgood music de haut niveau!
vendredi 10 février 2012
Hara'Kiri- Baby Fire @ Coiffure Liliane, Bruxelles, le 9 février 2012
Females rock... une soirée bigoudi punk dans le salon le plus branché des Marolles: la coiffure Liliane!
Baby Fire
n'a pas encore entamé son soundcheck but your ears are already on fire, la terreur de Molenbeek, RickyBilly et ses histoires à dormir debout, a décidé de t'abreuver d'un autre épisode épique de sa vie de parasite urbain, espèce empty brains sucker.
I wish I was deaf, is it normal, doctor?
Dominique Van Cappellen ( guitar/vocals) on l'a connue Naifu, Keiki, Doctor Nurse, d'aucuns se remémorent un groupe de metal, Green-Eyed Angels, et en versant une larme repensent aux festivals organisés par le collectif Rarefish.
Cha! ( drums) peut se targuer d'avoir organisé, avec son boyfriend, des dizaines de concerts indie à La Filature à Saint-Gilles, pendant un temps elle a assuré la programmation aux Ateliers Claus, sur scène elle s'ébat avec Lady Fucked Up ou LEM.
Cheap Satanism Records a sorti leur premier devoir à l'attrayante pochette : ' No Fear'!
21:05, les filles sont prêtes à en découdre!
Quelques riffs bien pesants, une ou deux frappes sur une cymbale, let's go: ' Soap'.
Du savon aussi noir que du PJ Harvey époque 'Rid of me' .
Du rock décapant, acéré comme un Laguiole dessiné par Fernand les mains rouges, célèbre boucher de l'Aubrac.
'Insect/Flower' n'a rien d'un poème romantico-bucolique, climat oppressant, jeu de guitare rugueux, drumming binaire et voix névrosée, ça rigole pas!
' Hot Water' sera tout aussi efficace.
Un petit cours de littérature allemande?
' Sturm und Drang' le chant de Dominique évoque les Riot Grrls: Babes in Toyland, Bikini Kill, Le Tigre... ou le female post-punk à la Slits, X-Ray Spex ou les Au Pairs!
On passe au haché menu ' Fingers' ....Leave your fingerprint on me ... halète la gentille Dominique.
A boire, clame Cha!, ça tombe bien, la suivante se nomme 'Sober', dramatiquement sec.
Les femmes à la cuisine, bordel!
'I love to cook', ça sent bon, keske c'est?
..your heart is cooking in a fire...
J'ai plus faim!
'This baby'
She said no no no...
Tu dis, RickyBilly?
Non, c'est pas une adaptation de Michel Polnareff, menneke!
Du punk lugubre!
Un drumming martial introduit l'infernal' Yellow wallpaper' suivi de 'Bunny' servi aux petits oignons.
Gifle suivante, un bouillon dur à digérer ' Bones Soup' assaisonné à la distorsion ou reverb avec une bonne dose de larsens.
' Dark Ages' ère obscure soulignée par un jeu agressif.
La suivante est nouvelle, annonce la guitariste, pendant qu'un arrière petit-fils de Charles Baudelaire, sous l'effet de l'absinthe, improvise un poème érotico-imbibé, voici ' Door of Mercy'.
On termine la messe noire avec ' Cockzilla', dernier jet de névrose traumatique.
Quarante minutes intenses à soigner à la Maes!
Au comptoir, en pleine discussion avec Liliane , tu croises le professeur Choron, en commandant ton demi tu l'entends lui proposer " tu veux poser à poil pour Hara'Kiri'?
Pas aujourd'hui, monsieur, répondit Liliane.
Wat zegt die kale...
Laisse tomber, RickyBilly!
Sur ce, Hara'Kiri a pris place au fond du salon!
Sont que trois, où est le second guitariste?
Ivan Nervous Shakes te signale, en passant, que la batterie n'est pas sortie du port d'Anvers, le drummer empruntera celle de Cha!.
Toujours actives au sein du punkband, à l'origine uniquement féminin: Caroline Werbrouck ( Monokiri- Suspicious- Not Yet) à la guitare et aux vocals - Inneke 23 à la basse ( De Bossen- Inneke 23 & the Lipstick Painters) et aux drums, un Poltergeist: Dirk Wouters ( Dry Speed, du free jazz...)!
Le seul album de ces punkettes, 'Ha-haha', date de 2003!
Hara'Kiri ne répète jamais, joue sans setlist et n'a qu'une devise: casser la baraque en foutant le bordel!
Du sexe?
Ce clitpunkcombo ne traite que de ce sujet: 'Castration' - 'Libido' - 'Sperm' - 'Ignore the tits' - 'Fruitful thoughts'... Dirk frappe toms, caisses et cymbales comme un poulet xénophobe tabassant un allochtone ayant tardé à lui montrer ses papiers, Inneke et son galurin, se souvenant que dans les bois elle écoutait les Cramps, martyrise fielleusement sa quatre cordes tout en bondissant comme un marsupilami au taux d'hématocrite plus élevé que celui de Contador ayant bouffé de la bibiche avariée, quant à la bombe blonde, elle hurle et aguiche les mâles comme en quatorze.
Vachement tonique, ce trio!
This one is called 'Macho Pig'!
Non, c'est pas un des trois petits cochons, ni Di Rupo!
On joue pas assez vite, tu dis, OK, voilà 'Speed'.
T'es pas encore content...I'll make you explode...
Rock'n crolles chez Liliane, deux ou trois pas encore rasés entament un pogo décadent, s'agit de mettre son jus à l'abri!
' Liar'
You liar you bastard
You fuckin hypocrite
Felt better than others...
Pas contente, la petite, elle le hurle. Face à elle, le fils adopté de Béjart entame un ballet pas laid, Caroline, pour l'émoustiller, vient se coller à ses roupettes, avant de venir cogner les cymbales de sa guitare.
Fait chaud chez le coiffeur!
Encore une ou deux salves pas amidonnées et on passe à l'acte final: harakiri!
Méchant tapage dans le local et pour éviter une descente de la volaille bleue, la clique nous rejoue un hymne punk..I'll be your whore.. .
Jean-Hugues, né des amours de Johnny White et de Mieke Caricole, se saisit du micro pour implorer le retour des Anversois, rien ne bouge en coulisse, ça s'énerve grave, on craint l'émeute, ouf, la troupe rapplique et avec l'aide de Baby Fire et d'une autre nana recrutée à l'Armée du Salut, vient nous abreuver d'un dernier punk orgiaque!
Il est temps de lever l'ancre, RickyBilly vient d'entamer la narration du tome 6 ( 569 pages, caractères minuscules) de ses mémoires!
Baby Fire
n'a pas encore entamé son soundcheck but your ears are already on fire, la terreur de Molenbeek, RickyBilly et ses histoires à dormir debout, a décidé de t'abreuver d'un autre épisode épique de sa vie de parasite urbain, espèce empty brains sucker.
I wish I was deaf, is it normal, doctor?
Dominique Van Cappellen ( guitar/vocals) on l'a connue Naifu, Keiki, Doctor Nurse, d'aucuns se remémorent un groupe de metal, Green-Eyed Angels, et en versant une larme repensent aux festivals organisés par le collectif Rarefish.
Cha! ( drums) peut se targuer d'avoir organisé, avec son boyfriend, des dizaines de concerts indie à La Filature à Saint-Gilles, pendant un temps elle a assuré la programmation aux Ateliers Claus, sur scène elle s'ébat avec Lady Fucked Up ou LEM.
Cheap Satanism Records a sorti leur premier devoir à l'attrayante pochette : ' No Fear'!
21:05, les filles sont prêtes à en découdre!
Quelques riffs bien pesants, une ou deux frappes sur une cymbale, let's go: ' Soap'.
Du savon aussi noir que du PJ Harvey époque 'Rid of me' .
Du rock décapant, acéré comme un Laguiole dessiné par Fernand les mains rouges, célèbre boucher de l'Aubrac.
'Insect/Flower' n'a rien d'un poème romantico-bucolique, climat oppressant, jeu de guitare rugueux, drumming binaire et voix névrosée, ça rigole pas!
' Hot Water' sera tout aussi efficace.
Un petit cours de littérature allemande?
' Sturm und Drang' le chant de Dominique évoque les Riot Grrls: Babes in Toyland, Bikini Kill, Le Tigre... ou le female post-punk à la Slits, X-Ray Spex ou les Au Pairs!
On passe au haché menu ' Fingers' ....Leave your fingerprint on me ... halète la gentille Dominique.
A boire, clame Cha!, ça tombe bien, la suivante se nomme 'Sober', dramatiquement sec.
Les femmes à la cuisine, bordel!
'I love to cook', ça sent bon, keske c'est?
..your heart is cooking in a fire...
J'ai plus faim!
'This baby'
She said no no no...
Tu dis, RickyBilly?
Non, c'est pas une adaptation de Michel Polnareff, menneke!
Du punk lugubre!
Un drumming martial introduit l'infernal' Yellow wallpaper' suivi de 'Bunny' servi aux petits oignons.
Gifle suivante, un bouillon dur à digérer ' Bones Soup' assaisonné à la distorsion ou reverb avec une bonne dose de larsens.
' Dark Ages' ère obscure soulignée par un jeu agressif.
La suivante est nouvelle, annonce la guitariste, pendant qu'un arrière petit-fils de Charles Baudelaire, sous l'effet de l'absinthe, improvise un poème érotico-imbibé, voici ' Door of Mercy'.
On termine la messe noire avec ' Cockzilla', dernier jet de névrose traumatique.
Quarante minutes intenses à soigner à la Maes!
Au comptoir, en pleine discussion avec Liliane , tu croises le professeur Choron, en commandant ton demi tu l'entends lui proposer " tu veux poser à poil pour Hara'Kiri'?
Pas aujourd'hui, monsieur, répondit Liliane.
Wat zegt die kale...
Laisse tomber, RickyBilly!
Sur ce, Hara'Kiri a pris place au fond du salon!
Sont que trois, où est le second guitariste?
Ivan Nervous Shakes te signale, en passant, que la batterie n'est pas sortie du port d'Anvers, le drummer empruntera celle de Cha!.
Toujours actives au sein du punkband, à l'origine uniquement féminin: Caroline Werbrouck ( Monokiri- Suspicious- Not Yet) à la guitare et aux vocals - Inneke 23 à la basse ( De Bossen- Inneke 23 & the Lipstick Painters) et aux drums, un Poltergeist: Dirk Wouters ( Dry Speed, du free jazz...)!
Le seul album de ces punkettes, 'Ha-haha', date de 2003!
Hara'Kiri ne répète jamais, joue sans setlist et n'a qu'une devise: casser la baraque en foutant le bordel!
Du sexe?
Ce clitpunkcombo ne traite que de ce sujet: 'Castration' - 'Libido' - 'Sperm' - 'Ignore the tits' - 'Fruitful thoughts'... Dirk frappe toms, caisses et cymbales comme un poulet xénophobe tabassant un allochtone ayant tardé à lui montrer ses papiers, Inneke et son galurin, se souvenant que dans les bois elle écoutait les Cramps, martyrise fielleusement sa quatre cordes tout en bondissant comme un marsupilami au taux d'hématocrite plus élevé que celui de Contador ayant bouffé de la bibiche avariée, quant à la bombe blonde, elle hurle et aguiche les mâles comme en quatorze.
Vachement tonique, ce trio!
This one is called 'Macho Pig'!
Non, c'est pas un des trois petits cochons, ni Di Rupo!
On joue pas assez vite, tu dis, OK, voilà 'Speed'.
T'es pas encore content...I'll make you explode...
Rock'n crolles chez Liliane, deux ou trois pas encore rasés entament un pogo décadent, s'agit de mettre son jus à l'abri!
' Liar'
You liar you bastard
You fuckin hypocrite
Felt better than others...
Pas contente, la petite, elle le hurle. Face à elle, le fils adopté de Béjart entame un ballet pas laid, Caroline, pour l'émoustiller, vient se coller à ses roupettes, avant de venir cogner les cymbales de sa guitare.
Fait chaud chez le coiffeur!
Encore une ou deux salves pas amidonnées et on passe à l'acte final: harakiri!
Méchant tapage dans le local et pour éviter une descente de la volaille bleue, la clique nous rejoue un hymne punk..I'll be your whore.. .
Jean-Hugues, né des amours de Johnny White et de Mieke Caricole, se saisit du micro pour implorer le retour des Anversois, rien ne bouge en coulisse, ça s'énerve grave, on craint l'émeute, ouf, la troupe rapplique et avec l'aide de Baby Fire et d'une autre nana recrutée à l'Armée du Salut, vient nous abreuver d'un dernier punk orgiaque!
Il est temps de lever l'ancre, RickyBilly vient d'entamer la narration du tome 6 ( 569 pages, caractères minuscules) de ses mémoires!
jeudi 9 février 2012
Love Like Birds au Music Village, Bruxelles, le 9 février 2012
The bird has a long and storied history in rock music: The Byrds - The Birds ( Avec Ron Wood) - Andrew Bird - Charlie Byrd ( du jazz, nous en convenons) - The Fabulous Thunderbirds- The Eagles- Eagles of Death Metal- The Black Crowes - Stone the Crows- A Flock of Seagulls- Ducks the Luxe- The Jayhawks- The Bird and the Bee.... chez nous: Birds That Change Colour- The Fell Ducks- Goose... et depuis peu Love Like Birds!
La Gantoise Elke De Mey, alias Love Like Birds, vole haut dans les charts du Nord du pays et participera ce 25 février au doublé AB/Bota. Ce midi, l'AB et Broodje Brussel l'invitent au Music Village pour un déjeuner musical tout en douceur.
Après la courte introduction d'Isabelle, Elke se saisit d'une acoustique et le contrebassiste, Benne Dousselaere ( The Violent Husbands - Tape Tum), tripote un sampler "ouvrez la cage aux oiseaux" pour nous faire entendre un frivole gazouillis devant annoncer le printemps.
Le duo amorce le chuchoté ' Oscar', ouvrant le EP cinq titres que l'oisillon a sorti en 2011.
A première vue, Oscar lives in a tree, probablement pas du côté d'Hollywood... il a disparu, où est-il passé ce volage, si tu le vois, préviens Elke... elle pleurniche: my sweet Oscar, marry me!
Du lo-fi dream folk intimiste, précieux et teinté de mélancolie juvénile.
Tendre comme un pastel de Mary Cassatt.
' Cold ground', oui, ma très chère, on se les gèle!
Un bluesy folk noir aussi tristement beau que du Emily Jane White.
On adhère également aux comparaisons avec cette autre perle soft uit Vlaanderen: Amatorski!
Benne au piano pour le feutré ' Hermit', il reprend la contrebasse et le duo engage ' Manic' , un chant vulnérable sur background vaguement jazzy.
De vaporeuses effluves d'Alela Diane, de Cat Power quand elle se fait délicate, de Laura Marling ou de Soap & Skin flottent dans les airs, lorsque soudain, un couac... me suis trompée, faut recommencer!
On n'a pas l'habitude de jouer à midi, s'excuse Benne. L'oiseau a pris une teinte vermillon et reprend la ritournelle avec de jolis backups du contrebassiste.
Encore une fois, sorry voor de blunder, balbutie l'enfant qui, solo, interprète le raffiné ' Drink up', tout le charme de la dentelle hivernale.
Une cover pas vraiment étonnante: ' Train Song' de Vashti Bunyan, the godmother of freak folk, sera suivie du bref ' Cowboy George': une contrebasse, des fingersnaps, un western bluette.
Oui, Guy?
Son timbre te rappelle Suzanne Vega, t'es sûr, fieu, pas Nina Hagen?
Avec 'Sailorboy', on ne quitte pas le registre mélancolique.
Love Like Birds termine ce set de 45' avec le hitsingle fragile ' Heavy Heart'... a salty sweater full of tears... on va tous chialer si elle la joue aux sentiments!
Love Like Birds: du bedroom folk minimaliste, soyeux, frêle... idéal en cette saison frileuse .
La Gantoise Elke De Mey, alias Love Like Birds, vole haut dans les charts du Nord du pays et participera ce 25 février au doublé AB/Bota. Ce midi, l'AB et Broodje Brussel l'invitent au Music Village pour un déjeuner musical tout en douceur.
Après la courte introduction d'Isabelle, Elke se saisit d'une acoustique et le contrebassiste, Benne Dousselaere ( The Violent Husbands - Tape Tum), tripote un sampler "ouvrez la cage aux oiseaux" pour nous faire entendre un frivole gazouillis devant annoncer le printemps.
Le duo amorce le chuchoté ' Oscar', ouvrant le EP cinq titres que l'oisillon a sorti en 2011.
A première vue, Oscar lives in a tree, probablement pas du côté d'Hollywood... il a disparu, où est-il passé ce volage, si tu le vois, préviens Elke... elle pleurniche: my sweet Oscar, marry me!
Du lo-fi dream folk intimiste, précieux et teinté de mélancolie juvénile.
Tendre comme un pastel de Mary Cassatt.
' Cold ground', oui, ma très chère, on se les gèle!
Un bluesy folk noir aussi tristement beau que du Emily Jane White.
On adhère également aux comparaisons avec cette autre perle soft uit Vlaanderen: Amatorski!
Benne au piano pour le feutré ' Hermit', il reprend la contrebasse et le duo engage ' Manic' , un chant vulnérable sur background vaguement jazzy.
De vaporeuses effluves d'Alela Diane, de Cat Power quand elle se fait délicate, de Laura Marling ou de Soap & Skin flottent dans les airs, lorsque soudain, un couac... me suis trompée, faut recommencer!
On n'a pas l'habitude de jouer à midi, s'excuse Benne. L'oiseau a pris une teinte vermillon et reprend la ritournelle avec de jolis backups du contrebassiste.
Encore une fois, sorry voor de blunder, balbutie l'enfant qui, solo, interprète le raffiné ' Drink up', tout le charme de la dentelle hivernale.
Une cover pas vraiment étonnante: ' Train Song' de Vashti Bunyan, the godmother of freak folk, sera suivie du bref ' Cowboy George': une contrebasse, des fingersnaps, un western bluette.
Oui, Guy?
Son timbre te rappelle Suzanne Vega, t'es sûr, fieu, pas Nina Hagen?
Avec 'Sailorboy', on ne quitte pas le registre mélancolique.
Love Like Birds termine ce set de 45' avec le hitsingle fragile ' Heavy Heart'... a salty sweater full of tears... on va tous chialer si elle la joue aux sentiments!
Love Like Birds: du bedroom folk minimaliste, soyeux, frêle... idéal en cette saison frileuse .
mercredi 8 février 2012
Rich Robinson - Beuzak - Dave O'Grady au Depot, Leuven, le 7 février 2012
19h35', avec les gars de Rootstime, tu te présentes à l'accueil de la salle louvaniste, la charmante hôtesse du Depot signale: geen foto's, geen films ( un journaliste barbu, qui s'est tapé 420 km pour fixer le gars des Black Crowes sur pellicule, n'apprécie que mollement) et le show commence dans 10', Rich Robinson a emmené son avant-programme, Dave O'Grady!
Résultat: trois concerts vanavond!
Dave O' Grady
Un Irlandais établi chez sa majesté Elizabeth Alexandra Mary et ayant sorti, récemment, un 5 titres ' Dirty Little Secret'.
Nous sommes 10 dans le hall quand ce brave gars, armé d'une acoustique, entame son set.
Il s'en fout, il a le moral, sur Twitter il s'épanche: Great night in Leuven, Belgium, drinking Stella where it's made... I tried to have some Stella tonight, but I'm pretty sure it had me...
En sept titres blues/folk, Dave O'Grady a réussi à convaincre l'auditoire de ses possibilités.
' Bones' a bitter-sweet voice légèrement nasillarde pour ce blues à la slide.
'I don't want to love you', belle ballade amère sera suivie d'une version impeccable de 'If I were a carpenter' de Tim Hardin.
The titlesong of the EP ' Dirty Little Secret', un downtempo narratif, quand on y pense, c'était pas con de reprendre Tim Hardin, le gaillard trempe dans le même fleuve.
Coup d'oeil à la salle: approchez-vous, bonnes gens, I'm Irish, I'm not English, I'm not gonna bite you... et il ose 'With a little help fom my friends', murmuré en chorus par l'assistance.
Version épurée ne manquant pas de charme.
Next one is brand new, it's a song for my mother: amour filial...mama, you're my oldest friend...
Il débranche le câble, s'éloigne du micro, s'arrête à 20 cm du premier rang et attaque another new one, tu parles, une ballade qui soudain accélère méchamment, vient taquiner 'Billy Jean', avant de reprendre son cours lent... she was more like a beauty queen from a movie scene...!
Il termine par le nerveux country rock 'End of the line'.
Prestation appréciable!
Beuzak
Pieter-Jan Desmet, tu le vis en novembre avant Justin Townes Earle, un concert attachant et nerveux.
Même topo à Louvain, armé de sa scintillante white Gretsch il salue l'assistance avant d'amorcer 'Smiles' une des perles du CD 'Homebrew' . Comme à l'AB, des flashes de Bowie ou Scott Walker viennent illuminer les toiles d'araignée, accrochées aux parois de ton encéphale.
Place au noisy et dramatique ' Concussion' auquel succède le narratif ' Point', un titre film noir aux effets de guitare saturés.
Le vieux 'Car to crash' est toujours aussi impressionnant, du rock bien crade avec un PJDS en pleine crise de delirium tremens.
Registre complètement différent avec le Chocolate Genius ' My Mom' , elle aussi atteinte de démence.
Poignant!
La dernière à la mémoire de Chris Whitley : 'My soft spoken brother', un rock bluesy pour lequel tu oublies le qualificatif soft.
Beuzak, niemand is dit beu !
Rich Robinson & Band
Il sera 21h25' lorsque le frangin de Chris Robinson et co-fondateur des Black Crowes se pointera sur scène, flanqué d'un trio de musiciens balèze: Joe Magistro aux drums (Darlahood- Ann Klein- Claudia Di Natale- Jeff Arundel...) - Brian Allen à la basse et le superbe Steve Molitz aux claviers ( Particle- Phil Lesh & Friends ...).
A tes côtés, des guitaristes indigènes bavent devant l'incroyable jeu de pédales de Rich, sans parler de ses amplis et autres gadgets techniques!
Le dernier album 'Through A Crooked Sun' servira de pierre angulaire au show de ce soir!
Les photographes, ayant reçu le feu vert pour les deux premiers titres, mitraillent à volonté, Rich, imperturbable, ayant entamé un premier Southern/country rock kilométrique décoré d'un break jazzy au piano électrique, pour repartir en guitar/vibes jam gluant.
Sans interruption, une seconde plage alors que la setlist annonce 'Lost and Found' on a eu droit à un instrumental aux odeurs Allman Brothers Band.
Le poétique et visionnaire ' Lost and Found ' suivra: aucun cinéma, pas d'attitudes de rock star, Rich joue souvent les yeux fermés ou le regard tourné vers Steve, straight forward est la devise, le Depot l'a bien enregistré, écoute tout en se laissant pénétrer par le groove.
Un virage gros rock avec 'Station Man' que Fleetwood Mac grava sur ' Kiln House' en 1970, plus de Peter Green, mais encore les fameux Danny Kirwan et Jeremy Spencer.
' Falling Again', si l'entrée en matière est hachée, Rich nous régale avec une envolée lyrique digne de 'Jessica' des Allman Bros.
La machine tourne nickel comme en 70, Rich ajoute, pince-sans-rire, on vous joue des versions alternatives de nos titres, c'est toujours dur de s'y remettre after a day off!
Le roadie lui refile un nouveau jouet après chaque morceau et c'est parti pour le heavy ' Look through my window', que tu peux retrouver sur le EP ' Llama Blues'.
Il reste dans la veine hard blues rock avec ' The Broken Stick Crown' ( même EP) , le truc présente certaines similitudes avec la version Cream de 'Spoonful', pas étonnant que le band enchaîne sur 'Politician' du premier supergroupe rock.
Du béton!
Fondu enchaîné sur 'Motherless Children', le traditionnel qui ouvre '461 Ocean Boulevard' de Clapton.
Hard driving riffs, soli époustouflants, ces mecs font preuve d'une efficacité redoutable.
' Standing on the surface of the sun' , un downtempo psychédélique, merci Pink Floyd, pendant lequel Rich et Steve alternent les vocaux.
Superbe titre!
Petit conciliabule, on a de suite compris qu'ils ne pourront interpréter toutes les plages mentionnées sur la playlist!
There's a curfew ,you know, this is our last one: ' Gone away' qui ouvre l'album et finit le set!
Septante minutes!
Un double encore.
'It's not easy' lazy psychedelic boogie, devant autant aux Byrds qu'à Buffalo Springfield ou au Quicksilver Messenger Service.
'War Drums' (plus de dix minutes), la Grateful Dead jam démarrant en hard/blues rock saccadé, style Black Sabbath d'avant 'Paranoïd', mettra fin à ce concert brillant.
Un timide salut, thank you for coming!
Game over!
Résultat: trois concerts vanavond!
Dave O' Grady
Un Irlandais établi chez sa majesté Elizabeth Alexandra Mary et ayant sorti, récemment, un 5 titres ' Dirty Little Secret'.
Nous sommes 10 dans le hall quand ce brave gars, armé d'une acoustique, entame son set.
Il s'en fout, il a le moral, sur Twitter il s'épanche: Great night in Leuven, Belgium, drinking Stella where it's made... I tried to have some Stella tonight, but I'm pretty sure it had me...
En sept titres blues/folk, Dave O'Grady a réussi à convaincre l'auditoire de ses possibilités.
' Bones' a bitter-sweet voice légèrement nasillarde pour ce blues à la slide.
'I don't want to love you', belle ballade amère sera suivie d'une version impeccable de 'If I were a carpenter' de Tim Hardin.
The titlesong of the EP ' Dirty Little Secret', un downtempo narratif, quand on y pense, c'était pas con de reprendre Tim Hardin, le gaillard trempe dans le même fleuve.
Coup d'oeil à la salle: approchez-vous, bonnes gens, I'm Irish, I'm not English, I'm not gonna bite you... et il ose 'With a little help fom my friends', murmuré en chorus par l'assistance.
Version épurée ne manquant pas de charme.
Next one is brand new, it's a song for my mother: amour filial...mama, you're my oldest friend...
Il débranche le câble, s'éloigne du micro, s'arrête à 20 cm du premier rang et attaque another new one, tu parles, une ballade qui soudain accélère méchamment, vient taquiner 'Billy Jean', avant de reprendre son cours lent... she was more like a beauty queen from a movie scene...!
Il termine par le nerveux country rock 'End of the line'.
Prestation appréciable!
Beuzak
Pieter-Jan Desmet, tu le vis en novembre avant Justin Townes Earle, un concert attachant et nerveux.
Même topo à Louvain, armé de sa scintillante white Gretsch il salue l'assistance avant d'amorcer 'Smiles' une des perles du CD 'Homebrew' . Comme à l'AB, des flashes de Bowie ou Scott Walker viennent illuminer les toiles d'araignée, accrochées aux parois de ton encéphale.
Place au noisy et dramatique ' Concussion' auquel succède le narratif ' Point', un titre film noir aux effets de guitare saturés.
Le vieux 'Car to crash' est toujours aussi impressionnant, du rock bien crade avec un PJDS en pleine crise de delirium tremens.
Registre complètement différent avec le Chocolate Genius ' My Mom' , elle aussi atteinte de démence.
Poignant!
La dernière à la mémoire de Chris Whitley : 'My soft spoken brother', un rock bluesy pour lequel tu oublies le qualificatif soft.
Beuzak, niemand is dit beu !
Rich Robinson & Band
Il sera 21h25' lorsque le frangin de Chris Robinson et co-fondateur des Black Crowes se pointera sur scène, flanqué d'un trio de musiciens balèze: Joe Magistro aux drums (Darlahood- Ann Klein- Claudia Di Natale- Jeff Arundel...) - Brian Allen à la basse et le superbe Steve Molitz aux claviers ( Particle- Phil Lesh & Friends ...).
A tes côtés, des guitaristes indigènes bavent devant l'incroyable jeu de pédales de Rich, sans parler de ses amplis et autres gadgets techniques!
Le dernier album 'Through A Crooked Sun' servira de pierre angulaire au show de ce soir!
Les photographes, ayant reçu le feu vert pour les deux premiers titres, mitraillent à volonté, Rich, imperturbable, ayant entamé un premier Southern/country rock kilométrique décoré d'un break jazzy au piano électrique, pour repartir en guitar/vibes jam gluant.
Sans interruption, une seconde plage alors que la setlist annonce 'Lost and Found' on a eu droit à un instrumental aux odeurs Allman Brothers Band.
Le poétique et visionnaire ' Lost and Found ' suivra: aucun cinéma, pas d'attitudes de rock star, Rich joue souvent les yeux fermés ou le regard tourné vers Steve, straight forward est la devise, le Depot l'a bien enregistré, écoute tout en se laissant pénétrer par le groove.
Un virage gros rock avec 'Station Man' que Fleetwood Mac grava sur ' Kiln House' en 1970, plus de Peter Green, mais encore les fameux Danny Kirwan et Jeremy Spencer.
' Falling Again', si l'entrée en matière est hachée, Rich nous régale avec une envolée lyrique digne de 'Jessica' des Allman Bros.
La machine tourne nickel comme en 70, Rich ajoute, pince-sans-rire, on vous joue des versions alternatives de nos titres, c'est toujours dur de s'y remettre after a day off!
Le roadie lui refile un nouveau jouet après chaque morceau et c'est parti pour le heavy ' Look through my window', que tu peux retrouver sur le EP ' Llama Blues'.
Il reste dans la veine hard blues rock avec ' The Broken Stick Crown' ( même EP) , le truc présente certaines similitudes avec la version Cream de 'Spoonful', pas étonnant que le band enchaîne sur 'Politician' du premier supergroupe rock.
Du béton!
Fondu enchaîné sur 'Motherless Children', le traditionnel qui ouvre '461 Ocean Boulevard' de Clapton.
Hard driving riffs, soli époustouflants, ces mecs font preuve d'une efficacité redoutable.
' Standing on the surface of the sun' , un downtempo psychédélique, merci Pink Floyd, pendant lequel Rich et Steve alternent les vocaux.
Superbe titre!
Petit conciliabule, on a de suite compris qu'ils ne pourront interpréter toutes les plages mentionnées sur la playlist!
There's a curfew ,you know, this is our last one: ' Gone away' qui ouvre l'album et finit le set!
Septante minutes!
Un double encore.
'It's not easy' lazy psychedelic boogie, devant autant aux Byrds qu'à Buffalo Springfield ou au Quicksilver Messenger Service.
'War Drums' (plus de dix minutes), la Grateful Dead jam démarrant en hard/blues rock saccadé, style Black Sabbath d'avant 'Paranoïd', mettra fin à ce concert brillant.
Un timide salut, thank you for coming!
Game over!
dimanche 5 février 2012
Ana Popović & Band au Montmartre à Ixelles, le 4 février 2012
Didier, patron du Montmartre, fin décembre:"Nous ne recommencerons les concerts que début mars, sauf ....miracle, avec au programme Fried Bourbon!"
Quelques aménagements pour améliorer votre confort s'imposent.
Fin janvier, une opportunité impossible à refuser: un concert exclusif d'Ana Popović , la bombe de Belgrade.
En moins de deux, toute la communauté blues de notre radieux pays est au courant et le concert affiche sold-out avant l'impression des flyers!
Solution: dédoubler l'événement avec l'accord de la belle Ana: un gig à 18h, un second à 22h.
Dans les deux cas, salle pleine à craquer!
Avec fotoman Luc, sa madame et ses gardes du corps, on opte pour le concert nocturne.
22:15, clameurs, le band se fraye un passage vers la scène: aux drums, le Marseillais Stéphane Avellaneda, batteur officiel de Miss Popović depuis 2009- claviers, Michele Papadia, Puglia, au background jazzy, ce fabuleux gaillard a travaillé avec Peter Green, Patti Austin, Brian Auger, Rudi Rotta e.a. - à la basse et poses rock'n roll, uit Holland, Ronald Jonker, qui quittera Ana en mars, après six ans de bons et loyaux services!
Ces killers sont suivis de près par la blonde guitariste/vocaliste, plus sexy qu'une Heineken, malgré des formes arrondies présageant d' un heureux événement!
Avec son dernier ' Unconditional', Ana cumule les awards: Contemporary Blues Album - Blues Female Artist et le DVD live 'An evening at Trasimeno Lake ' est voté Best Blues DVD.
Un instrumental funky , volume sonore abasourdissant, sert d'intro.
La Jimi Hendrix au féminin, souveraine, hante la slide, Michele et Stéphane se concentrent sur leur sujet, pendant que Roni fait son cinéma, Didier l'a sûrement emmené dîner chez les Viets , le Kaaskop aura exagéré sur l'usage de satay.
Un premier duel wah wah/ piano comme hors-d'oeuvre.
Marielle filme, dépose sa caméra pour applaudir, Marseille a déjà amorcé ' Work Song' emprunté à Nat Adderley, un méchant shuffle à l'orgue bien rond et à la Fender agressive.
Non, Marielle, ne te débarrasse pas de ton jouet, ils embrayent sur 'Business as usual' un blues signé Popovic, qui nous sort le grand jeu!
Ils ne prennent pas encore le temps de souffler, en pleine poire on ramasse le Chicago blues poisseux de Snooky Pryor 'How'd you learn to shake it like that?', que la Yugoslavian-born cat a enregistré sur ' Still making history'!
Comment tu fais pour te déhancher ainsi: my daddy was a preacher / Oh, but my mama was an alley cat ...
Brussels, next one is about doing everything that is not allowed in one single day: 'Count me in', a high-energy blues-rock tune, auquel succède une nouvelle rafale aux relents funk ' Your love ain't real', t'approche pas, mec, je peux lire le désir dans tes yeux but, your love ain't real... elle canarde gaiement, le pôv gars a intérêt à se tenir à carreau!
Premier blanc, changement de gratte, the titlesong: ' Unconditional' .
Timbre voluptueux, slide onctueuse, piano bien pute, un des highlights du set!
'Summer rain', Place de la Petite Suisse le mercure est descendu à moins quinze, dans l'arrière-salle du troquet, c'est l'été.
Une Southern rock ballad collante, là où t'attendais un sax huileux , t'as eu une Fender lascive!
Super morceau!
Here's something for older ladies, j'sais pas pourquoi elle fixe Luc: 'Wrong woman'!
Tu dis, Rudy?
Ron en fait des tonnes, normal, il a suivi des cours chez Zean-Marie Pfaff!
Time for a medley, three blues ladies: Big Mama Thornton ' You don't move me' - Koko Taylor ' Voodoo Woman' et Sugar Pie DeSanto 'Soulful Dress', une trilogie infernale, la Stratocaster crache des étincelles, les copains cognent ou tricotent comme des bêtes, le Montmartre bave!
La locomotive tourne à plein régime: ' Long way home'.
Ronald, menneke, ça fait une heure que tu joues à la rockstar en solo, on se fait un petit flipper à nous deux?
Une joute dantesque!
Let's go back to the roots, Buddy Guy, avec lequel j'eus le bonheur de jouer aux States, B B King était dans le public, le slowblues qui tue 'One room country shack'.
Un morceau magique, suivi de l'instrumental hommage à Stevie Ray Vaughan:' Navajo Moon' , d'un lyrisme latino jazz inégalable.
Ahurissant: Rhoda Scott meets Peter Green!
On revient au funk pour la dernière, 'Hold on', permettant la mise en valeur des mousquetaires.
Il est minuit, docteur, on emballe!
Et le dessert?
Le soulful' Reset Rewind', au goût Clapton époque Delaney & Bonnie.
Luc, puisque t'es accompagné, on change les habitudes, c'est moi qui vais embrasser la chanteuse.
Il a pas dit "smeerlap", mais il l'a pensé!
Quelques aménagements pour améliorer votre confort s'imposent.
Fin janvier, une opportunité impossible à refuser: un concert exclusif d'Ana Popović , la bombe de Belgrade.
En moins de deux, toute la communauté blues de notre radieux pays est au courant et le concert affiche sold-out avant l'impression des flyers!
Solution: dédoubler l'événement avec l'accord de la belle Ana: un gig à 18h, un second à 22h.
Dans les deux cas, salle pleine à craquer!
Avec fotoman Luc, sa madame et ses gardes du corps, on opte pour le concert nocturne.
22:15, clameurs, le band se fraye un passage vers la scène: aux drums, le Marseillais Stéphane Avellaneda, batteur officiel de Miss Popović depuis 2009- claviers, Michele Papadia, Puglia, au background jazzy, ce fabuleux gaillard a travaillé avec Peter Green, Patti Austin, Brian Auger, Rudi Rotta e.a. - à la basse et poses rock'n roll, uit Holland, Ronald Jonker, qui quittera Ana en mars, après six ans de bons et loyaux services!
Ces killers sont suivis de près par la blonde guitariste/vocaliste, plus sexy qu'une Heineken, malgré des formes arrondies présageant d' un heureux événement!
Avec son dernier ' Unconditional', Ana cumule les awards: Contemporary Blues Album - Blues Female Artist et le DVD live 'An evening at Trasimeno Lake ' est voté Best Blues DVD.
Un instrumental funky , volume sonore abasourdissant, sert d'intro.
La Jimi Hendrix au féminin, souveraine, hante la slide, Michele et Stéphane se concentrent sur leur sujet, pendant que Roni fait son cinéma, Didier l'a sûrement emmené dîner chez les Viets , le Kaaskop aura exagéré sur l'usage de satay.
Un premier duel wah wah/ piano comme hors-d'oeuvre.
Marielle filme, dépose sa caméra pour applaudir, Marseille a déjà amorcé ' Work Song' emprunté à Nat Adderley, un méchant shuffle à l'orgue bien rond et à la Fender agressive.
Non, Marielle, ne te débarrasse pas de ton jouet, ils embrayent sur 'Business as usual' un blues signé Popovic, qui nous sort le grand jeu!
Ils ne prennent pas encore le temps de souffler, en pleine poire on ramasse le Chicago blues poisseux de Snooky Pryor 'How'd you learn to shake it like that?', que la Yugoslavian-born cat a enregistré sur ' Still making history'!
Comment tu fais pour te déhancher ainsi: my daddy was a preacher / Oh, but my mama was an alley cat ...
Brussels, next one is about doing everything that is not allowed in one single day: 'Count me in', a high-energy blues-rock tune, auquel succède une nouvelle rafale aux relents funk ' Your love ain't real', t'approche pas, mec, je peux lire le désir dans tes yeux but, your love ain't real... elle canarde gaiement, le pôv gars a intérêt à se tenir à carreau!
Premier blanc, changement de gratte, the titlesong: ' Unconditional' .
Timbre voluptueux, slide onctueuse, piano bien pute, un des highlights du set!
'Summer rain', Place de la Petite Suisse le mercure est descendu à moins quinze, dans l'arrière-salle du troquet, c'est l'été.
Une Southern rock ballad collante, là où t'attendais un sax huileux , t'as eu une Fender lascive!
Super morceau!
Here's something for older ladies, j'sais pas pourquoi elle fixe Luc: 'Wrong woman'!
Tu dis, Rudy?
Ron en fait des tonnes, normal, il a suivi des cours chez Zean-Marie Pfaff!
Time for a medley, three blues ladies: Big Mama Thornton ' You don't move me' - Koko Taylor ' Voodoo Woman' et Sugar Pie DeSanto 'Soulful Dress', une trilogie infernale, la Stratocaster crache des étincelles, les copains cognent ou tricotent comme des bêtes, le Montmartre bave!
La locomotive tourne à plein régime: ' Long way home'.
Ronald, menneke, ça fait une heure que tu joues à la rockstar en solo, on se fait un petit flipper à nous deux?
Une joute dantesque!
Let's go back to the roots, Buddy Guy, avec lequel j'eus le bonheur de jouer aux States, B B King était dans le public, le slowblues qui tue 'One room country shack'.
Un morceau magique, suivi de l'instrumental hommage à Stevie Ray Vaughan:' Navajo Moon' , d'un lyrisme latino jazz inégalable.
Ahurissant: Rhoda Scott meets Peter Green!
On revient au funk pour la dernière, 'Hold on', permettant la mise en valeur des mousquetaires.
Il est minuit, docteur, on emballe!
Et le dessert?
Le soulful' Reset Rewind', au goût Clapton époque Delaney & Bonnie.
Luc, puisque t'es accompagné, on change les habitudes, c'est moi qui vais embrasser la chanteuse.
Il a pas dit "smeerlap", mais il l'a pensé!
vendredi 3 février 2012
Françoiz Breut à la Maison des Musiques, Bruxelles, le 3 février 2012
Une demoiselle de Cherbourg, un vendredi midi, à la Maison des Musiques.
Françoiz Breut chante, illustre pochettes de disques, opuscules destinés aux enfants et, éventuellement, expose ses oeuvres graphiques.
Fin décembre, les Microbe Studios annonçaient que le mixage du nouvel album de Françoiz Breut était terminé, il devrait se trouver dans les bacs dans un futur relativement proche.
En ce frileux vendredi, rue Lebeau, Miss Brrr présentera un éventail de compositions se trouvant sur cette neuve plaque.
Pour se faire, elle sera accompagnée de Stéphane Daubery ( Mièle) à la guitare et backing vocals - Patrick Clauwaert ( Jef Mercelis - Woudloper) aux drums et Antoine Rocca au piano ou Rhodes.
Miss B: Gesang, Maracas, Casio und iPod mit Sample- Bänke!
' Cabinet' annonce la setlist: un salon, un ministère, un laboratoire, un réduit... sûrement pas un lieu d'aisance!
Du baladeur manipulé jaillit un bruitage de froide bise, de sa voix grave, presque rauque, au croisement d'une Jeanne Moreau et de Juliette Gréco, la Normande récite ... dans cet écrin de velours j'ai gardé pour toi des baisers doux et sucrés....: entrée en matière feutrée !
' Le don d'ubiquité' enregistré sur son premier album, en 1997.
Toujours ce timbre charnel, soutenu par une guitare surf et un drumming discret, climat 'Mocambo' club, exotisme filmique, t'étonne pas si au comptoir tu reconnais Humphrey Bogart feignant d'ignorer Lauren Bacall pour se concentrer sur un Bourbon bien tassé!
Antoine Rocca vient compléter le trio initial pour un premier titre anglais, ' Werewolf', que Françoiz entame a capella en frappant le sol d'une semelle énervée.
Un soundtrack parfait pour le prochain David Lynch ou pour un Tarantino décalé.
'A l'unisson' , même paysage de grande plaine aride, désolée, où l'on peut surprendre un crissement d'hyène.
Calexico, Giant Sand, Jean-Louis Murat et Françoiz Breut utilisent les mêmes pinceaux!
Mr. Rocca derrière le Rhodes, 'Bruxelles', village où vit l'artiste.
Bruxelles, attends- moi j'arrive
Bientôt je prends la dérive..
Non, ça c'est Annegarn!
C'était au temps du cinéma muet?
Non plus, le Bruxelles de F B est moins rétro, musicalement il est plus proche de Jesse Sykes que de Johan Verminnen!
'La gomme' sera sec, lancinant, sombre comme du Nico.
La suivante a pour titre ' L'Eclat du jour', Patrick Clauwaert s'échine à battre les airs à l'aide d'un instrument exotique, dans le petit auditoire règne un climat mystérieux propice au recueillement.
'Marie-Lise' ou l'histoire d'une jeune fille en fleur, un tango/blues, devant autant à Tom Waits qu'à Chris Isaak, qui serait interprété par Brigitte Fontaine, voire Marlène Dietrich.
Ensorcelant!
Seconde plage anglophone: ' Cold eyes', puis le formidable 'I'( Who have nothing) , que Leiber & Stoller ont adapté de ' Uno dei tanti', enregistré en 1961 par Joe Sentieri.
De Ben E King à Petula Clark en passant par Tom Jones, Percy Sledge ou Toots Thielemans, ils sont des centaines à avoir repris ce chef-d'oeuvre.
Grandiose version, tout en retenue mais ne manquant pas de sensualité.
Présentation de l'équipe pour terminer avec ' La chirurgie', un rock post-opératoire!
Cinquante minutes appréciées et un double rappel en duo, Françoiz & Stéphane:
Tu veux qu'on fasse 'L'amour'?
Pardon?
En fait ça s'appelle ' La vie devant soi', un duo sous forme de collage, élégant comme du Françoise Sagan.
La subtile ballade ' Km 83' achève ce concert poétique:... que la route était longue pour finir dans tes bras...!
Françoiz Breut chante, illustre pochettes de disques, opuscules destinés aux enfants et, éventuellement, expose ses oeuvres graphiques.
Fin décembre, les Microbe Studios annonçaient que le mixage du nouvel album de Françoiz Breut était terminé, il devrait se trouver dans les bacs dans un futur relativement proche.
En ce frileux vendredi, rue Lebeau, Miss Brrr présentera un éventail de compositions se trouvant sur cette neuve plaque.
Pour se faire, elle sera accompagnée de Stéphane Daubery ( Mièle) à la guitare et backing vocals - Patrick Clauwaert ( Jef Mercelis - Woudloper) aux drums et Antoine Rocca au piano ou Rhodes.
Miss B: Gesang, Maracas, Casio und iPod mit Sample- Bänke!
' Cabinet' annonce la setlist: un salon, un ministère, un laboratoire, un réduit... sûrement pas un lieu d'aisance!
Du baladeur manipulé jaillit un bruitage de froide bise, de sa voix grave, presque rauque, au croisement d'une Jeanne Moreau et de Juliette Gréco, la Normande récite ... dans cet écrin de velours j'ai gardé pour toi des baisers doux et sucrés....: entrée en matière feutrée !
' Le don d'ubiquité' enregistré sur son premier album, en 1997.
Toujours ce timbre charnel, soutenu par une guitare surf et un drumming discret, climat 'Mocambo' club, exotisme filmique, t'étonne pas si au comptoir tu reconnais Humphrey Bogart feignant d'ignorer Lauren Bacall pour se concentrer sur un Bourbon bien tassé!
Antoine Rocca vient compléter le trio initial pour un premier titre anglais, ' Werewolf', que Françoiz entame a capella en frappant le sol d'une semelle énervée.
Un soundtrack parfait pour le prochain David Lynch ou pour un Tarantino décalé.
'A l'unisson' , même paysage de grande plaine aride, désolée, où l'on peut surprendre un crissement d'hyène.
Calexico, Giant Sand, Jean-Louis Murat et Françoiz Breut utilisent les mêmes pinceaux!
Mr. Rocca derrière le Rhodes, 'Bruxelles', village où vit l'artiste.
Bruxelles, attends- moi j'arrive
Bientôt je prends la dérive..
Non, ça c'est Annegarn!
C'était au temps du cinéma muet?
Non plus, le Bruxelles de F B est moins rétro, musicalement il est plus proche de Jesse Sykes que de Johan Verminnen!
'La gomme' sera sec, lancinant, sombre comme du Nico.
La suivante a pour titre ' L'Eclat du jour', Patrick Clauwaert s'échine à battre les airs à l'aide d'un instrument exotique, dans le petit auditoire règne un climat mystérieux propice au recueillement.
'Marie-Lise' ou l'histoire d'une jeune fille en fleur, un tango/blues, devant autant à Tom Waits qu'à Chris Isaak, qui serait interprété par Brigitte Fontaine, voire Marlène Dietrich.
Ensorcelant!
Seconde plage anglophone: ' Cold eyes', puis le formidable 'I'( Who have nothing) , que Leiber & Stoller ont adapté de ' Uno dei tanti', enregistré en 1961 par Joe Sentieri.
De Ben E King à Petula Clark en passant par Tom Jones, Percy Sledge ou Toots Thielemans, ils sont des centaines à avoir repris ce chef-d'oeuvre.
Grandiose version, tout en retenue mais ne manquant pas de sensualité.
Présentation de l'équipe pour terminer avec ' La chirurgie', un rock post-opératoire!
Cinquante minutes appréciées et un double rappel en duo, Françoiz & Stéphane:
Tu veux qu'on fasse 'L'amour'?
Pardon?
En fait ça s'appelle ' La vie devant soi', un duo sous forme de collage, élégant comme du Françoise Sagan.
La subtile ballade ' Km 83' achève ce concert poétique:... que la route était longue pour finir dans tes bras...!
jeudi 2 février 2012
The Sounds - The Limousines au VK- Molenbeek, le 1 février 2012
Météo des plages: ciel dégagé, une pulsion d'air glacial déferlera sur le pays dans un flux de nord-est assez soutenu, la température sera abondamment négative.
Où vas-tu?
Saluer les manchots empereurs au Vaartkapoen, ne manquerai pas de remettre tes hommages à James Cook!
19h40' un deejay s'affaire déjà sur scène: Kids at the Bar, tu peux lire sur son PC!
Normalement un duo (Chad Raunborg & Matt Buckley), à l'évidence un des deux précités est resté coincé au comptoir, l'autre bricole derrière la console.
Mission: amuser la jeunesse avant les live gigs, ils( il) font ( fait) toute la tournée en support des Sounds et jouissent d'un crédit énorme dans l'univers de la musique électronique.
En 2010, ils sortaient le EP 'Exile' et depuis ils ont remixé une kyrielle de popstars ( Madison- Daft Punk- Passion Pit- Ellie Goulding...).
Le techno/house/electro mix est bien torché, le VK danse, me demande pas quels ingrédients ont été introduits dans le cocktail, n'ai pas dépassé le stade Boney M, même si dans ma discothèque traînent quelques Carl Craig, Dave Clark, Cristian Vogel ou St- Germain... sinon, on a reconnu 'Lady' de Modjo habillé de très gros beats!
The Limousines
Un autre duo, en provenance de la Baie de San Francisco: un multi-instrumentaliste/jongleur sur laptop, Giovanni Giusti et une diva vocalisant, t'as vu mes cheveux bleus, Eric Victorino.
Leur musique est cataloguée indietronica , on note quelques 7 inches et un full CD ' Get Sharp'.
Dans l'obscurité retentit une sirène d'alarme anti-aérienne abrutissante, tous aux abris, on signale un escadron de Messerschmitts au dessus de la mosquée de Molenbeek.
Fausse alerte, ce gimmick devait servir à introduire les nouveaux Pet Shop Boys, backlit by LED towers ( full colour changing), entrée en matière flashy ' Dancing at her funeral' un disco apocalyptique, chanté au mégaphone, avec des lyrics empruntés au 'Nobody knows the trouble I've seen ' popularisé, notamment, par Louis Armstrong!
Hyper dansant!
Autour de toi, rien que des gamines ( 17 à 20 ans) entamant une dance party échevelée.
Fondu enchaîné sur un second dancepop track aussi sexy que du Kylie Minogue.
Après un petit disco spatial ( ' Triangle Circle Square' ?) on a droit à l'amusant 'Flaskaboozendancingshoes', Signor Victorino se démène comme une meneuse de revue du Lido, son copain assure derrière les machines, tu ne peux que fredonner avec le jardin d'enfants... don't you worry... , dommage que tes dancing shoes traînent chez le cordonnier.
Paul Simon goes electro, une cover étonnante de ' You can call me, Al' .
' The Future': l'avenir c'est la techno foraine, ' Wildfires' sera théâtral et finira jungle.
Le title track, l'énergisant ' Get Sharp' sera suivi de la perle exubérante ' Very busy people' .
Eric s'approche de tes petites voisines , leur caresse la tête en susurrant "your hair is very smooth", heureusement il t'a ignoré, avant d'achever la fête avec la parodie des Buggles ' Internet killed the video star'.
Amusant!
Place à la seconde intervention de Kids at the Bar et de sa bone -shattering mixtape, dans laquelle tu ouïs ' Internet Friends' (you blocked me on facebook) de Knife Party ou ' Save the World' de Swedish House Mafia.
Frieda, Annette, Belinda et Birgit euphoriques!
21:28', le DJ: are you ready for the Sounds tonight, put your hands in the air...
Toutes les paluches dans les airs sauf celles qui tenaient une Stella!
21:35' The Sounds!
Superstars en Suède mais un VK pas rempli ce soir!
Création en 1999, 4 albums, le dernier ' Something to die for'.
Etiquette: poppunk/ glam rock/ new wave indie/synth pop , les héritiers de Blondie, des Go-Go's et dans une moindre mesure de Kim Wilde ou No Doubt.
Felix Rodriguez - Guitars/Vocals - Johan Bengtsson - Bass -Jesper Anderberg - Keys/Guitar/Vocals- Fredrik Blond - Drums , tous excellents, servent de faire-valoir à la bombe androgyne: Maja Ivarsson, une Amanda Lear pas fanée.
Me demande pas si je suis amoureux, on était tous amoureux sans distinction de sexe!
Elle suit les garçons tout en tirant sur une clope , un démarrage en douceur pour tromper l'auditeur car très vite ' It's so easy' va virer rock.
Faut se concentrer et arrêter de reluquer les guibolles de Maja ' vêtue' d'un short de cuir et d'un drapeau américain, the Sounds vient d'amorcer ' Dance with the devil' encore plus sautillant ( non, c'est pas un drum solo de Cozy Powell)!
Deux guitares tape-à-l'oeil, le méchant glam ' Seven days a week', quelques flashes: The Sweet, Suzy Quatro... le VK adore!
Même scénario 'The no no song'!
Frayeur, la créature vient se coller aux premiers rangs, maman j'ai peur!
...You don't have to say you are sorry!
No, no, no...
Gros wall of sound: ' Something to die for', la suivante sent les Stones et AC/DC à la fois: ' Song with a mission'.
Six titres agités et bien gras, il est temps de balancer un downtempo dramatique, 'Better of dead', suivi de la superbe ballade piano/voce ' Night after night'.
C'est Woodstock, allumez les briquets ... Agnetha, ayant prévu le coup, a emmené tout un attirail pyrotechnique, le VK embrasé, youpie!
Retour au rock de stade ' Painted by numbers', Maja joue à l'allumeuse.
Où sont les pompiers?
'Queen of apology' pistonne à mort et 'No-one sleeps when I'm awake' est du même acabit.
' Dorchester Hotel' elegant metallic guitar parts pour finir en new wave.
Fredrik introduit le méchant et punky ' Living in America', le VK transformé en brasier!
Maja has got the whole crowd dancing!
Le bien nommé 'Rock 'n Roll' clôture le gig.
Enthousiasme généralisé!
Après cinq minutes, retour des Sounds pour un double bis remodelant la salle en ballroom blitz: ' Tony the beat' et le disco rock infectieux' Hope you're happy now'!
Alanis?
I'm broke, but I'm happy!
Pareil pour moi!
Où vas-tu?
Saluer les manchots empereurs au Vaartkapoen, ne manquerai pas de remettre tes hommages à James Cook!
19h40' un deejay s'affaire déjà sur scène: Kids at the Bar, tu peux lire sur son PC!
Normalement un duo (Chad Raunborg & Matt Buckley), à l'évidence un des deux précités est resté coincé au comptoir, l'autre bricole derrière la console.
Mission: amuser la jeunesse avant les live gigs, ils( il) font ( fait) toute la tournée en support des Sounds et jouissent d'un crédit énorme dans l'univers de la musique électronique.
En 2010, ils sortaient le EP 'Exile' et depuis ils ont remixé une kyrielle de popstars ( Madison- Daft Punk- Passion Pit- Ellie Goulding...).
Le techno/house/electro mix est bien torché, le VK danse, me demande pas quels ingrédients ont été introduits dans le cocktail, n'ai pas dépassé le stade Boney M, même si dans ma discothèque traînent quelques Carl Craig, Dave Clark, Cristian Vogel ou St- Germain... sinon, on a reconnu 'Lady' de Modjo habillé de très gros beats!
The Limousines
Un autre duo, en provenance de la Baie de San Francisco: un multi-instrumentaliste/jongleur sur laptop, Giovanni Giusti et une diva vocalisant, t'as vu mes cheveux bleus, Eric Victorino.
Leur musique est cataloguée indietronica , on note quelques 7 inches et un full CD ' Get Sharp'.
Dans l'obscurité retentit une sirène d'alarme anti-aérienne abrutissante, tous aux abris, on signale un escadron de Messerschmitts au dessus de la mosquée de Molenbeek.
Fausse alerte, ce gimmick devait servir à introduire les nouveaux Pet Shop Boys, backlit by LED towers ( full colour changing), entrée en matière flashy ' Dancing at her funeral' un disco apocalyptique, chanté au mégaphone, avec des lyrics empruntés au 'Nobody knows the trouble I've seen ' popularisé, notamment, par Louis Armstrong!
Hyper dansant!
Autour de toi, rien que des gamines ( 17 à 20 ans) entamant une dance party échevelée.
Fondu enchaîné sur un second dancepop track aussi sexy que du Kylie Minogue.
Après un petit disco spatial ( ' Triangle Circle Square' ?) on a droit à l'amusant 'Flaskaboozendancingshoes', Signor Victorino se démène comme une meneuse de revue du Lido, son copain assure derrière les machines, tu ne peux que fredonner avec le jardin d'enfants... don't you worry... , dommage que tes dancing shoes traînent chez le cordonnier.
Paul Simon goes electro, une cover étonnante de ' You can call me, Al' .
' The Future': l'avenir c'est la techno foraine, ' Wildfires' sera théâtral et finira jungle.
Le title track, l'énergisant ' Get Sharp' sera suivi de la perle exubérante ' Very busy people' .
Eric s'approche de tes petites voisines , leur caresse la tête en susurrant "your hair is very smooth", heureusement il t'a ignoré, avant d'achever la fête avec la parodie des Buggles ' Internet killed the video star'.
Amusant!
Place à la seconde intervention de Kids at the Bar et de sa bone -shattering mixtape, dans laquelle tu ouïs ' Internet Friends' (you blocked me on facebook) de Knife Party ou ' Save the World' de Swedish House Mafia.
Frieda, Annette, Belinda et Birgit euphoriques!
21:28', le DJ: are you ready for the Sounds tonight, put your hands in the air...
Toutes les paluches dans les airs sauf celles qui tenaient une Stella!
21:35' The Sounds!
Superstars en Suède mais un VK pas rempli ce soir!
Création en 1999, 4 albums, le dernier ' Something to die for'.
Etiquette: poppunk/ glam rock/ new wave indie/synth pop , les héritiers de Blondie, des Go-Go's et dans une moindre mesure de Kim Wilde ou No Doubt.
Felix Rodriguez - Guitars/Vocals - Johan Bengtsson - Bass -Jesper Anderberg - Keys/Guitar/Vocals- Fredrik Blond - Drums , tous excellents, servent de faire-valoir à la bombe androgyne: Maja Ivarsson, une Amanda Lear pas fanée.
Me demande pas si je suis amoureux, on était tous amoureux sans distinction de sexe!
Elle suit les garçons tout en tirant sur une clope , un démarrage en douceur pour tromper l'auditeur car très vite ' It's so easy' va virer rock.
Faut se concentrer et arrêter de reluquer les guibolles de Maja ' vêtue' d'un short de cuir et d'un drapeau américain, the Sounds vient d'amorcer ' Dance with the devil' encore plus sautillant ( non, c'est pas un drum solo de Cozy Powell)!
Deux guitares tape-à-l'oeil, le méchant glam ' Seven days a week', quelques flashes: The Sweet, Suzy Quatro... le VK adore!
Même scénario 'The no no song'!
Frayeur, la créature vient se coller aux premiers rangs, maman j'ai peur!
...You don't have to say you are sorry!
No, no, no...
Gros wall of sound: ' Something to die for', la suivante sent les Stones et AC/DC à la fois: ' Song with a mission'.
Six titres agités et bien gras, il est temps de balancer un downtempo dramatique, 'Better of dead', suivi de la superbe ballade piano/voce ' Night after night'.
C'est Woodstock, allumez les briquets ... Agnetha, ayant prévu le coup, a emmené tout un attirail pyrotechnique, le VK embrasé, youpie!
Retour au rock de stade ' Painted by numbers', Maja joue à l'allumeuse.
Où sont les pompiers?
'Queen of apology' pistonne à mort et 'No-one sleeps when I'm awake' est du même acabit.
' Dorchester Hotel' elegant metallic guitar parts pour finir en new wave.
Fredrik introduit le méchant et punky ' Living in America', le VK transformé en brasier!
Maja has got the whole crowd dancing!
Le bien nommé 'Rock 'n Roll' clôture le gig.
Enthousiasme généralisé!
Après cinq minutes, retour des Sounds pour un double bis remodelant la salle en ballroom blitz: ' Tony the beat' et le disco rock infectieux' Hope you're happy now'!
Alanis?
I'm broke, but I'm happy!
Pareil pour moi!
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