Sarah Toussaint-Léveillé au BRASS - Centre Culturel de Forest, le 14 octobre 2017
Dans le cadre du Festival FrancoFaune, se déroulant du du 5 au 15 octobre, l'événement qui célèbre la biodiversité musicale francophone, dixit l'organisation, le BRASS accueille Sarah Toussaint-Léveillé!
Une sieste musicale, dit l'affiche, ce qui va se vérifier en considérant la position allongée adoptée par bon nombre d'auditeurs, le concert est prévu à 15h.
L'artiste québecoise a souhaité se produire dans la salle des machines de l'ancienne brasserie Wielemans, c'est dans ce lieu insolite et unique que la chanteuse et ses complices prennent place après avoir été introduits par l'aristocrate Florent Le Duc.
Sarah Toussaint-Léveillé est la fille de l'humoriste et chansonnier François Léveillée, elle a perdu le e final au passage et, comme papa, elle ne manque pas d'humour.
Extraits de bio: Je suis née le 4 août 1990 à l’Hôpital Pierre Boucher à 17h17, ma mère avait encore son look des années ’80. Ma sœur était là, elle avait 4 ans, un nez de cochon et des cheveux
blancs. C’est elle qui m’a attrapée. Elle m’a aimé même si j’avais l’air
d’un mollusque.
Mon père est arrivé en retard...
La musique c’est mon alter égo, elle me colle au cul comme une petite sœur fatigante..
Déjà deux albums dans son aumônière: 'La mal lunée ' et 'La mort est un jardin sauvage'.
Des médailles, coup de coeur Francophone Québécois, meilleur album Folk de l’année 2016, un sourire espiègle et du bagout.
Bonjour, Bruxelles, je vous souhaite une bonne sieste!
A ses côtés, Cédric Dind-Lavoie manie une contrebasse/ au violoncelle, une ex-myope à la vue claire, Marianne Houle et Fany Fresard ( vue avec Klô Pelgag) au violon.
Ma voisine espagnole désirait accoucher à domicile, elle a invité sa famille nombreuse, elle m'a refilé une caméra, Sarah, toi, tu filmes.
Je me suis attelée à la tâche tant bien que mal, un premier enfantement, même dans l'eau, ça marque et donne des haut-le-coeur, le film n'a pas été retenu pour les Awards du premier long-métrage, mais l'expérience a donné naissance à une chanson, si la malicieuse enfant indique que la chanson dépeint la vie des écureuils, il s'agit bien de la valse bluesy ' La tempête' qui retrace la joie et les douleurs qui accompagnent l'enfantement.
Un titre fort et émouvant.
Comme sur le dernier album, ' Pas à pas' succède à la 'Tempête' , un texte bilingue, des arrangements subtils, un petit sifflement coquin, décorent ce morceau éveillé ( sorry) et guilleret, suivi par ' La Guitomane'.
Euh c'est quoi une guitomane?
..J’étais guitomane
Je vivais dans ma musique...
Et aujourd'hui?
Je suis amoureuse!
In English, to follow, ' Wake up without a passion', une plage jazzy baignant dans des atmosphères Tom Waits, Leonard Cohen, avec un clin d'oeil final à Mary Poppins.
Pousse-toi, Cédric, je te chipe ta contrebasse, tu peux t'amuser à battre la caisse cachée derrière Fany, qui se charge des backings, Pierrot, prête-moi ta plume, allons-y 'Dans mon cahier' ( la musique me glisse entre les doigts).
Du hip hop, du groove, du charme,...du talent, quoi!
C'est en solitaire que mademoiselle propose un extrait brumeux de 'La mal lunée', 'Ghost', avant de rappeler l'équipe pour 'Prison voyageuse' , une fugue introspective mixant onirisme et métaphores.
Histoire de contrebalancer le propos sérieux du titre, Sarah sourit, raconte une ou deux vannes puis engage 'Mille et un cris' , un nouveau poème mis en musique.
Un coup d'oeil à la pendule, c'est déjà l'heure de se quitter et malheureusement vous devrez subir l'ukulele, je vous présente mes amis, je remercie l'ingé-son, Jésus, pour la lumière et je dédie 'Une laideronne sous la pluie' à ma soeur qui a toujours rêvé de vivre à Hawaï.
Forest réclame le retour des musiciens et c'est avec 'L'écurie humaine', digne des meilleurs Cabrel, que prend fin cette délectable sieste musicale.
La tournée européenne de Sarah Toussaint-Léveillé est bouclée, dans deux semaines elle reprend le collier du côté de la rivière Saint-François.
dimanche 15 octobre 2017
samedi 14 octobre 2017
King Child - Album Release - au Théâtre Marni- Ixelles, le 13 octobre 2017
King Child - Album Release - au Théâtre Marni- Ixelles, le 13 octobre 2017
Pour célébrer la sortie belge de son premier album, 'Meredith', King Child avait convié Bruxelles à faire la connaissance de son indie/prog/pop/rock au Marni.
Si l'affiche indiquait 20:30', il faudra patienter 30' avant de voir Jean Prat, ( drums, therevox, piano électrique), Quentin Hoogaert ( vocals, acoustique), David Kostman ( basse et synthé), Philip Bolten ( guitare et synthé) et le plus doux, Camille Mouton ( piano électrique, synthé), quitter les coulisses pour se présenter face à une demi - salle ( le bar du théâtre).
Jean ( Lyon) et Quentin ( Bruxelles) ont formé King Child en 2015, mais le duo avait déjà auparavant collaboré au sein de Leopold Tears et, plus tard, chez Redrocks un combo neo prog lyonnais.
Après avoir composé plusieurs titres, qui seront alignés sur l'album 'Meredith', ils recrutent quelques musiciens en vue de se produire sur scène: pas des inconnus, David Kostman a sévi ou sévit chez Morpheus Secrets ou Dario Mars and the Guillotines, Camille, le mouton de Saint-Etienne, joue du jazz avec le Honey Jungle Trio ou au sein de son propre quartet, quant à Philip, tu l'as croisé chez We Stood Like Kings ( bonjour, Judith), il a accompagné Elia Fragione , Denis K et Magy Tyson, qui ne boxe pas!
Aucun bleu sur le podium, donc, et ça va se ressentir, ces mecs vont nous concocter un son colossal!
Après l'intro, comme le veut l'usage, l'enfant de lignée royale lance ' Meredith', la plage titulaire de l'effort discographique dont la gestation aura duré 24 mois.
Envolées lyriques, résonances Radiohead, Muse ou Debussy, solennité et voix qui interpelle, le début promet!
Quentin saisit une guitare sèche pour amorcer ' Bending time' qui évoque les meilleurs titres de Crowded House, de la pop magique, onctueuse, à savourer en fermant les yeux.
'23 février' dominé par le piano, caresse tes pavillons et pourtant le thème traité n'est pas des plus léger, le calvaire que doivent subir les femmes battues!
Ils enchaînent sur ' Grief' et 'Butcher' sous forme de suite, le premier nommé, opératique, renvoie vers le progrock des seventies, tu revois, notamment, Greenslade ou Beggar's Opera, des bands injustement oubliés, mais aussi certains morceaux de Machiavel, époque 'Rope Dancer'. ' Butcher', soutenu par les sonorités insolites du therevox, te promène dans un univers spatial dans lequel tu ne t''attendais pas à rencontrer de boucherie.
' True romance' is a lovesong, avertit le chanteur, agrippé à son micro.
Tu aimes le drame et la passion, Richard Ashcroft, Brett Anderson...tu vas succomber!
Ecoute, Didier, ' Monsters' n'est pas pour toi, au jeu des parallèles c'est, à nouveau, Muse, que ton cerveau avance.
'Opal' démarre sous forme de crooning avant une brusque accélération...you don't have to cry... annonçant une direction plus dansante, tes voisines reprennent le refrain ..it's alright, it's alright... avec Quentin.
Encore une réussite!
' Maxillary dysfunction' est destiné aux odontologistes à l'oreille musicale et aimant les climats angoissants, il est suivi par la danse spectrale inquiétante ' Ghost dance', que tu peux offrir à ta petite soeur pour Halloween.
Nous arrivons au dernier morceau et nous vous proposons une excursion dans le ' Desert', le canasson anonyme est resté à l'écurie, pas les arrangements grandioses.
Ils saluent pour revenir proposer une version piano voix de ' 23 février', le team au complet achève la romance puis décide de dépuceler 'One last ride', un morceau inédit.
King Child, un groupe à tenir à l'oeil, il annonce une release party parisienne le 28 octobre et un concert en formule trio à Nandrin, le 19 de ce mois.
Pour célébrer la sortie belge de son premier album, 'Meredith', King Child avait convié Bruxelles à faire la connaissance de son indie/prog/pop/rock au Marni.
Si l'affiche indiquait 20:30', il faudra patienter 30' avant de voir Jean Prat, ( drums, therevox, piano électrique), Quentin Hoogaert ( vocals, acoustique), David Kostman ( basse et synthé), Philip Bolten ( guitare et synthé) et le plus doux, Camille Mouton ( piano électrique, synthé), quitter les coulisses pour se présenter face à une demi - salle ( le bar du théâtre).
Jean ( Lyon) et Quentin ( Bruxelles) ont formé King Child en 2015, mais le duo avait déjà auparavant collaboré au sein de Leopold Tears et, plus tard, chez Redrocks un combo neo prog lyonnais.
Après avoir composé plusieurs titres, qui seront alignés sur l'album 'Meredith', ils recrutent quelques musiciens en vue de se produire sur scène: pas des inconnus, David Kostman a sévi ou sévit chez Morpheus Secrets ou Dario Mars and the Guillotines, Camille, le mouton de Saint-Etienne, joue du jazz avec le Honey Jungle Trio ou au sein de son propre quartet, quant à Philip, tu l'as croisé chez We Stood Like Kings ( bonjour, Judith), il a accompagné Elia Fragione , Denis K et Magy Tyson, qui ne boxe pas!
Aucun bleu sur le podium, donc, et ça va se ressentir, ces mecs vont nous concocter un son colossal!
Après l'intro, comme le veut l'usage, l'enfant de lignée royale lance ' Meredith', la plage titulaire de l'effort discographique dont la gestation aura duré 24 mois.
Envolées lyriques, résonances Radiohead, Muse ou Debussy, solennité et voix qui interpelle, le début promet!
Quentin saisit une guitare sèche pour amorcer ' Bending time' qui évoque les meilleurs titres de Crowded House, de la pop magique, onctueuse, à savourer en fermant les yeux.
'23 février' dominé par le piano, caresse tes pavillons et pourtant le thème traité n'est pas des plus léger, le calvaire que doivent subir les femmes battues!
Ils enchaînent sur ' Grief' et 'Butcher' sous forme de suite, le premier nommé, opératique, renvoie vers le progrock des seventies, tu revois, notamment, Greenslade ou Beggar's Opera, des bands injustement oubliés, mais aussi certains morceaux de Machiavel, époque 'Rope Dancer'. ' Butcher', soutenu par les sonorités insolites du therevox, te promène dans un univers spatial dans lequel tu ne t''attendais pas à rencontrer de boucherie.
' True romance' is a lovesong, avertit le chanteur, agrippé à son micro.
Tu aimes le drame et la passion, Richard Ashcroft, Brett Anderson...tu vas succomber!
Ecoute, Didier, ' Monsters' n'est pas pour toi, au jeu des parallèles c'est, à nouveau, Muse, que ton cerveau avance.
'Opal' démarre sous forme de crooning avant une brusque accélération...you don't have to cry... annonçant une direction plus dansante, tes voisines reprennent le refrain ..it's alright, it's alright... avec Quentin.
Encore une réussite!
' Maxillary dysfunction' est destiné aux odontologistes à l'oreille musicale et aimant les climats angoissants, il est suivi par la danse spectrale inquiétante ' Ghost dance', que tu peux offrir à ta petite soeur pour Halloween.
Nous arrivons au dernier morceau et nous vous proposons une excursion dans le ' Desert', le canasson anonyme est resté à l'écurie, pas les arrangements grandioses.
Ils saluent pour revenir proposer une version piano voix de ' 23 février', le team au complet achève la romance puis décide de dépuceler 'One last ride', un morceau inédit.
King Child, un groupe à tenir à l'oeil, il annonce une release party parisienne le 28 octobre et un concert en formule trio à Nandrin, le 19 de ce mois.
vendredi 13 octobre 2017
Veda- EP Preface
Veda- EP Preface
Allo, ici Dominique ( Dominique Van Cappellen-Waldock) de Baby Fire.
Depuis peu j'ai un nouveau projet appelé Veda. Nous nous décrivons comme du Doom Acoustique ou du Funeral Songwriting.
On a sorti un EP trois titres, "Preface"!
Tu écoutes, tu analyses, tu encenses ou tu démolis!
Note, au départ nous étions deux: Dominique Van Cappellen-Waldock - vocals et lyrics+ Al WNTR ( alias Albin A. Winter ou Albin Wantier) - guitar et noise, mais depuis que nous avons été accompagnés par Cécile Gonay ( Seesayle) au CaliClub ( Drogenbos) en septembre, AL et moi avons demandé à l'adopter et elle a accepté.
Tracks:
1.Rain 04:24
2.Lullaby 03:40
3.Here 09:02
Veda?
Une station thermale à Denver, une griffe de vestes de cuir... il y a peu de chances qu'il faille chercher de ce côté!
The Sanskrit word véda “knowledge, wisdom” is derived from the root vid- “to know”, semble plus proche de la vérité!
La plage bruineuse 'Rain', comme le laissait sous-entendre la tête pensante de Baby Fire, Keiki, Von Stroheim, Naifu, Las Vegas etc... baigne dans des climats neo folk/ acoustic doom, le timbre caverneux et bouleversant de Dominique évoquant Jarboe ( qui sera au Magasin 4 le 28 octobre avec Veda au même programme, tu parles d'un hasard) ou Nico.
Le texte est comme désossé et ajoute une tension dramatique intense au premier titre de l'extended- play qui se poursuit avec ' Lullaby'.
Ton petit-fils de six mois avait quelques peines à trouver le sommeil, tu lui as fait entendre cette berceuse, qui malgré des intonations gothiques angoissantes, l'a tellement ému qu'il applaudi et fait comprendre à papy qu'une seconde audition s'imposait.
Tu as donc exercé une pression sur la touche replay pour une nouvelle écoute de cet hymne anti-folk minimaliste.
'Here', un morceau approchant de dix minutes, justifie à lui seul l'achat du EP, quand Veda dit s'inspirer de l'étouffant roman , 'Mildred Pierce', du maître du hard-boiled genre, James M Cain, en lui donnant une interprétation personnelle, tu comprends, enfin, le choix de l'identité du groupe, Veda, la fille vénale de Mildred qui ne recule devant rien pour arriver à ses fins.
Tout y est pour créer un climat malsain: choeur liturgique psalmodiant un requiem, vocalises hantées, chant plaintif ou récitatif, voire prophétique, bruitages lugubres, guitare pour qui sonne le glas... tu n'oses pas clore les paupières de peur de voir des êtres malfaisants s'extraire des murs de la petite chambre où tu t'étais enfermé, he's here, he's here, he's here.... répète la voix haletante, tu as ouvert toutes les fenêtres, tu es descendu au salon pour entrebaîller le bahut où tu caches tes bouteilles d'alcool, tu t'es servi un double scotch, et tu as inspiré profondément!
Elle avait prédit some funeral songwriting, elle a tenu parole!
Allo, ici Dominique ( Dominique Van Cappellen-Waldock) de Baby Fire.
Depuis peu j'ai un nouveau projet appelé Veda. Nous nous décrivons comme du Doom Acoustique ou du Funeral Songwriting.
On a sorti un EP trois titres, "Preface"!
Tu écoutes, tu analyses, tu encenses ou tu démolis!
Note, au départ nous étions deux: Dominique Van Cappellen-Waldock - vocals et lyrics+ Al WNTR ( alias Albin A. Winter ou Albin Wantier) - guitar et noise, mais depuis que nous avons été accompagnés par Cécile Gonay ( Seesayle) au CaliClub ( Drogenbos) en septembre, AL et moi avons demandé à l'adopter et elle a accepté.
Tracks:
1.Rain 04:24
2.Lullaby 03:40
3.Here 09:02
Veda?
Une station thermale à Denver, une griffe de vestes de cuir... il y a peu de chances qu'il faille chercher de ce côté!
The Sanskrit word véda “knowledge, wisdom” is derived from the root vid- “to know”, semble plus proche de la vérité!
La plage bruineuse 'Rain', comme le laissait sous-entendre la tête pensante de Baby Fire, Keiki, Von Stroheim, Naifu, Las Vegas etc... baigne dans des climats neo folk/ acoustic doom, le timbre caverneux et bouleversant de Dominique évoquant Jarboe ( qui sera au Magasin 4 le 28 octobre avec Veda au même programme, tu parles d'un hasard) ou Nico.
Le texte est comme désossé et ajoute une tension dramatique intense au premier titre de l'extended- play qui se poursuit avec ' Lullaby'.
Ton petit-fils de six mois avait quelques peines à trouver le sommeil, tu lui as fait entendre cette berceuse, qui malgré des intonations gothiques angoissantes, l'a tellement ému qu'il applaudi et fait comprendre à papy qu'une seconde audition s'imposait.
Tu as donc exercé une pression sur la touche replay pour une nouvelle écoute de cet hymne anti-folk minimaliste.
'Here', un morceau approchant de dix minutes, justifie à lui seul l'achat du EP, quand Veda dit s'inspirer de l'étouffant roman , 'Mildred Pierce', du maître du hard-boiled genre, James M Cain, en lui donnant une interprétation personnelle, tu comprends, enfin, le choix de l'identité du groupe, Veda, la fille vénale de Mildred qui ne recule devant rien pour arriver à ses fins.
Tout y est pour créer un climat malsain: choeur liturgique psalmodiant un requiem, vocalises hantées, chant plaintif ou récitatif, voire prophétique, bruitages lugubres, guitare pour qui sonne le glas... tu n'oses pas clore les paupières de peur de voir des êtres malfaisants s'extraire des murs de la petite chambre où tu t'étais enfermé, he's here, he's here, he's here.... répète la voix haletante, tu as ouvert toutes les fenêtres, tu es descendu au salon pour entrebaîller le bahut où tu caches tes bouteilles d'alcool, tu t'es servi un double scotch, et tu as inspiré profondément!
Elle avait prédit some funeral songwriting, elle a tenu parole!
jeudi 12 octobre 2017
A chaque semaine son lot de décès: Grady Tate, Skip Haynes, Jimmy Beaumont, Alvin DeGuzman!
Le batteur et chanteur Grady Tate est mort à Manhattan, le 8 octobre, à 85 ans!
Il avait fait ses débuts dans le monde du jazz en tenant les sticks chez Quincy Jones, Charles Mingus ou Gary McFarland.
Parmi les autres grands noms qu'il a accompagnés, il faut citer Jimmy Smith, Wes Montgomery Ella Fitzgerald, Tony Bennett, Della Reese ou Roberta Flack…
Celui qui est cité comme un des maîtres du soul-jazz style a sorti une petite dizaine d'albums comme leader and was nominated for Grammy Awards comme chanteur de ' She's out of my life' de Jimmy Smith.
Sa prestation vocale sur ' Windmills of my mind' ( Michel Legrand) avait également frappé les imaginations.
L'homme était atteint de la maladie d'Alzheimer.
Skip Haynes, qui était le seul survivant du groupe de Chicago,Aliotta Haynes and Jeremiah, est décédé le 2 octobre.
Il suit ainsi John Jeremiah ( mort en 2011) et Mitch Aliotta en 2015.
"Lake Shore Drive," aura été le plus gros succès d'un band ayant pondu quatre albums en 7 années d'existence.
Pittsburgh online... : Silky-voiced Jimmy Beaumont, frontman for Skyliners, dies at 76.
Le groupe de doo-wop avait connu son heure de gloire en 1959 grâce à 'Since I don't have you' que Guns 'n' Roses a repris en 1994.
Le groupe s'était formé en 1958 pour arrêter cinq ans plus tard.
En 1974, une nouvelle mouture des Skyliners refait surface, en 2017 le groupe se produisait toujours avec comme line-up Jimmy Beaumont ,Nick A. Pociask, Donna Groom, Mark Groom et Frank Czuri.
Si tu trouves l'album 'The Skyliners' ( mono) pour un prix raisonnable sur une brocante, tu achètes!
Alvin Deguzman, le bassiste/guitariste du groupe de post -hardcore The Icarus Line, est décédé des suites d'un cancer il y a 6 jours.
Il avait 39 ans.
Le groupe s'était séparé en 2015 après avoir enregistré huit albums et quelques EP's.
Ben Mazué - Showcase- Fnac Toison d'Or - Ixelles - le 11 octobre 2017
Ben Mazué - Showcase- Fnac Toison d'Or - Ixelles - le 11 octobre 2017
La FNAC Toison d'Or n'avait plus programmé de mini-concert depuis un petit temps, Raphaël y était passé en septembre, c'était pour une séance dédicaces.
Ce mercredi, Ben Mazué est annoncé à 17:30 pour présenter son dernier album, "La femme idéale".
La FNAC Toison d'Or n'avait plus programmé de mini-concert depuis un petit temps, Raphaël y était passé en septembre, c'était pour une séance dédicaces.
Ce mercredi, Ben Mazué est annoncé à 17:30 pour présenter son dernier album, "La femme idéale".
Connaissant les lieux, tu empruntes l'escalier mécanique pour trouver, à l'étage, l'espace réservé aux showcases.
Plus rien, ni sièges, ni mini-scène, rien!
Faut passer par l'accueil où un jeune fille nous met au courant, désormais l'emplacement prévu pour les concerts se trouve à l'entrée du magasin, côté Galeries, là où le va-et-vient d'entrées et de sorties est constant.
Est-ce judicieux?
A 17:30', une quarantaine de curieux, dont plusieurs collégiennes revenant de leurs cours, se trouvent agglutinés face à Ben Mazué, accompagné par le claviériste Robin Notte ( Ben l'Oncle Soul, Corneille, Melissa Laveaux, Frero Delavega, Marina Kaye, Kenza Farah, Kayna Samet, David Linx, Dre Pallemaerts, Manu Katché, Julie Saury... bref, un musicien fort demandé).
Comment un médecin devient-il chanteur, Ben?
Euh, Yannick Noah jouait au tennis et Polo Montañez abattait des arbres!
Bonjour, je suis Ben Mazué, je suis français ( c'est pas une tare, te souffle Cyrille), j'ai sorti un nouvel album, ' La femme idéale', ce qui me vaut ma présence ici.
'La femme idéale' succède à 'Ben Mazué' ( 2011) et '33 ans' ( 2014).
'J'arrive' ouvre le dernier né et le récital.
Robin pianote et se charge du programming, alors que le Niçois nous chante l'espoir, l'appétit de vivre, la soif de bonne humeur ... attends-moi le monde j’arrive j’arrive j’arrive . Je réveillais l’espoir j’arrive j’arrive j’arrive...
Tu penses à Cali ou à Charlie Winston, la poésie latente découlant du texte et le phrasé clair du jeune homme atteignent leur cible, l'assistance entière sourit et est séduite par cette mélodie optimiste, qui est suivie par 'La femme idéale', plutôt une quête qu'un tableau illustrant la perfection féminine.
Ben est passé derrière les touches, son complice s'occupe du sampler/ beatmaker .
Il l'aime, sa compagne!
Même si elle a changé, la maternité, quelques plis, quelques rides, désormais elle est mère/femme et soeur, ils ont déjà fait un bout de chemin ensemble, pourtant aucune lassitude ne pointe!
Sensibilité, tendresse, justesse de ton, c'est tout ça, Ben Mazué!
A la manière de Gaël Faye ( 'Ma Femme'), voici '10 ans de nous', un chef-d'oeuvre de finesse et de pudeur, dans un autre style que l'immortel ' Sarah' de Moustaki/Reggiani, l'ex- carabin fait mouche.
Il décide de poursuivre avec un titre de l'album précédent, '25 ans', un slam/slow amusant qui démystifie la drague.
Tu te surprends à sourire, tu as eu 25 ans, t''avais oublié les scènes de marivaudage dans les boîtes, le jeu de la séduction, les échanges de regards et autres comportements de petit coq.
En souriant tu repenses au slow de Guy Bedos et Sophie Daumier... vas-y Jeannot, attaque!
Quelques accords de guitare sont mis en boucle pour amorcer 'La liesse est lovée', avec traduction pour analphabètes.
Un titre chaloupé qui devrait plaire à Témé Tan!
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, je serai au Botanique en mars 2018, merci, Bruxelles!
Une spectatrice l'implore, une petite dernière?
OK, puisqu'on est chez lui, je vous propose 'Sommeil' de Stromae.
Ils étaient nombreux à souhaiter une dédicace sur le CD!
Plus rien, ni sièges, ni mini-scène, rien!
Faut passer par l'accueil où un jeune fille nous met au courant, désormais l'emplacement prévu pour les concerts se trouve à l'entrée du magasin, côté Galeries, là où le va-et-vient d'entrées et de sorties est constant.
Est-ce judicieux?
A 17:30', une quarantaine de curieux, dont plusieurs collégiennes revenant de leurs cours, se trouvent agglutinés face à Ben Mazué, accompagné par le claviériste Robin Notte ( Ben l'Oncle Soul, Corneille, Melissa Laveaux, Frero Delavega, Marina Kaye, Kenza Farah, Kayna Samet, David Linx, Dre Pallemaerts, Manu Katché, Julie Saury... bref, un musicien fort demandé).
Comment un médecin devient-il chanteur, Ben?
Euh, Yannick Noah jouait au tennis et Polo Montañez abattait des arbres!
Bonjour, je suis Ben Mazué, je suis français ( c'est pas une tare, te souffle Cyrille), j'ai sorti un nouvel album, ' La femme idéale', ce qui me vaut ma présence ici.
'La femme idéale' succède à 'Ben Mazué' ( 2011) et '33 ans' ( 2014).
'J'arrive' ouvre le dernier né et le récital.
Robin pianote et se charge du programming, alors que le Niçois nous chante l'espoir, l'appétit de vivre, la soif de bonne humeur ... attends-moi le monde j’arrive j’arrive j’arrive . Je réveillais l’espoir j’arrive j’arrive j’arrive...
Tu penses à Cali ou à Charlie Winston, la poésie latente découlant du texte et le phrasé clair du jeune homme atteignent leur cible, l'assistance entière sourit et est séduite par cette mélodie optimiste, qui est suivie par 'La femme idéale', plutôt une quête qu'un tableau illustrant la perfection féminine.
Ben est passé derrière les touches, son complice s'occupe du sampler/ beatmaker .
Il l'aime, sa compagne!
Même si elle a changé, la maternité, quelques plis, quelques rides, désormais elle est mère/femme et soeur, ils ont déjà fait un bout de chemin ensemble, pourtant aucune lassitude ne pointe!
Sensibilité, tendresse, justesse de ton, c'est tout ça, Ben Mazué!
A la manière de Gaël Faye ( 'Ma Femme'), voici '10 ans de nous', un chef-d'oeuvre de finesse et de pudeur, dans un autre style que l'immortel ' Sarah' de Moustaki/Reggiani, l'ex- carabin fait mouche.
Il décide de poursuivre avec un titre de l'album précédent, '25 ans', un slam/slow amusant qui démystifie la drague.
Tu te surprends à sourire, tu as eu 25 ans, t''avais oublié les scènes de marivaudage dans les boîtes, le jeu de la séduction, les échanges de regards et autres comportements de petit coq.
En souriant tu repenses au slow de Guy Bedos et Sophie Daumier... vas-y Jeannot, attaque!
Quelques accords de guitare sont mis en boucle pour amorcer 'La liesse est lovée', avec traduction pour analphabètes.
Un titre chaloupé qui devrait plaire à Témé Tan!
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, je serai au Botanique en mars 2018, merci, Bruxelles!
Une spectatrice l'implore, une petite dernière?
OK, puisqu'on est chez lui, je vous propose 'Sommeil' de Stromae.
Ils étaient nombreux à souhaiter une dédicace sur le CD!
mardi 10 octobre 2017
My Baby - Ancienne Belgique ( Club)- Bruxelles, le 9 octobre 2017
My Baby - Ancienne Belgique ( Club)- Bruxelles, le 9 octobre 2017
My Baby, la nouvelle sensation amstellodamoise, a fait le plein à l'AB Club en cette veille de grève nationale.
Un petit hic pour les usagers de la SNCB, plus de train à partir de 22h!
Pas de support prévu et concert annoncé à 20:45', il faut s'armer de patience avant de voir débouler Cato et Joost van Dijck et Daniel Johnston, le guitariste néo-zélandais, au chapeau boule décoré de plumes.
Après une intro commandant Cousteau, Daniel se pointe et ramasse une guitare, Joost est sur ses talons, il se cache derrière les caisses et cymbales.
Ladies and gentlemen, My Baby is here, are you ready for that, Cato surgit, fringuée voodoo/hippie, une tunique fleurie, un top assorti laissant apparaître une poitrine inexistante, des colliers indiens et, pour couvrir ses pieds, du vernis bleu, elle attire tous les regards cette nana qui évoque les filles que l'on admirait dans le film/documentaire que Michael Wadleigh avait réalisé sur le Woodstock festival.
Le groupe a trois full cd's à son actif, le dernier 'Prehistoric Rhythm' est sorti en 2017.
Après l'intro, dominée par la slide du gars des antipodes et le drumming sauvage du frérot, la belle enfant saisit un violon et lance ' Love dance'.
Du psychedelic blues reposant sur des beats hypnotiques, un violon à la East of Eden et les riffs groovy du guitariste.
Il n'a pas fallu deux minutes pour que l'assemblée se mette à tanguer sur les rythmes tribaux irrésistibles.
Il s'agit bien d'une love dance!
'Remedy II' se fond dans la plage initiale... Strange,how I feel this way You're stuck in my brain like an endless melody... c'est exactement ce qu'on ressent, baby!
Le côté indien de 'Electrified' nous renvoie vers des groupes tels que Redbone ou Norman Greenboom, quelques flashes de Janis Joplin transpercent ton cerveau, la plage, étirée, permet aux musiciens de jammer à coeur joie tandis que l'assistance entre en transe.
Il n'y a pas de basse, constate un quidam, c'est vrai, Cato passe du violon à la guitare, le frangin s'occupe des percussions et le barbu au petit chapeau des soli de guitare, mais à côté de la table de mixage, un quatrième élément ajoute un florilège d' electronic beats dans lesquels on entend un son de basse.
Un fond r'n'b s'ajoute aux sonorités swamps dans les titres suivants, ' Luminate' et ' Same Wave'.
Retour du violon pour ' Haunt me' et 'Moon shower' qui te plongent dans un désert aride et évoque aussi bien Tinariwen que certains British folk singers des sixties influencés par la musique indienne.
Cette gigue mystique te transporte vers un passé lointain, à une époque où on pensait qu'on pourrait changer ce monde pourri!
La mosaïque ' Cosmic radio' part dans tous les sens, tu y entends du Skip and Die, des accents voodoo, une prière chamanique, du tribal, un phrasé hip hop, du blues et du funk, sans oublier un violon tzigane.
Da Freez, le guitariste, fait de grands signes vers l'ingé-son, il n'est pas satisfait du volume produit par ses riffs, Cato a entamé le mystique ' Sunflower Sutra' qui se fond dans le uptempo ' Make a hundred' , dans lequel tu entends aussi bien du ZZ Top que du Rick James.
Tes voisines n'ont plus un poil de sec, elles n'ont pas arrêté une minute de gesticuler, Didier est tout aussi enthousiaste que ces gamines et gueule yeah à la fin de chaque tirade.
La slide, vicieuse, entame 'Uprising' et lorsque la charismatique chanteuse entame son incantation et se met à haranguer le parterre, ses copains décident de pousser davantage sur le champignon pour transformer le gospel en rondo infernal.
Elle tombe la tunique, ce qui permet à l'élément mâle de mieux apprécier son look Twiggy, le mannequin poids plume qui avait affolé le monde de la mode dans les sixties, ' Seeing red' et 'Ancient tribe' nous conduisent au terme d'un concert dément.
C'est une certitude, il ne faudra plus attendre des lustres avant de retrouver My Baby dans la cour des grands, les festivals vont s'arracher ce combo sulfureux.
Pendant le, rappel, 'Mad Mountain Thyme', Daniel Johnston vient prendre la température dans la fosse, Joost, topless depuis 25', vient épauler sa soeur au chant et ce dernier gospel/boogie/ voodoo trance achève une soirée mémorable!
My Baby, la nouvelle sensation amstellodamoise, a fait le plein à l'AB Club en cette veille de grève nationale.
Un petit hic pour les usagers de la SNCB, plus de train à partir de 22h!
Pas de support prévu et concert annoncé à 20:45', il faut s'armer de patience avant de voir débouler Cato et Joost van Dijck et Daniel Johnston, le guitariste néo-zélandais, au chapeau boule décoré de plumes.
Après une intro commandant Cousteau, Daniel se pointe et ramasse une guitare, Joost est sur ses talons, il se cache derrière les caisses et cymbales.
Ladies and gentlemen, My Baby is here, are you ready for that, Cato surgit, fringuée voodoo/hippie, une tunique fleurie, un top assorti laissant apparaître une poitrine inexistante, des colliers indiens et, pour couvrir ses pieds, du vernis bleu, elle attire tous les regards cette nana qui évoque les filles que l'on admirait dans le film/documentaire que Michael Wadleigh avait réalisé sur le Woodstock festival.
Le groupe a trois full cd's à son actif, le dernier 'Prehistoric Rhythm' est sorti en 2017.
Après l'intro, dominée par la slide du gars des antipodes et le drumming sauvage du frérot, la belle enfant saisit un violon et lance ' Love dance'.
Du psychedelic blues reposant sur des beats hypnotiques, un violon à la East of Eden et les riffs groovy du guitariste.
Il n'a pas fallu deux minutes pour que l'assemblée se mette à tanguer sur les rythmes tribaux irrésistibles.
Il s'agit bien d'une love dance!
'Remedy II' se fond dans la plage initiale... Strange,how I feel this way You're stuck in my brain like an endless melody... c'est exactement ce qu'on ressent, baby!
Le côté indien de 'Electrified' nous renvoie vers des groupes tels que Redbone ou Norman Greenboom, quelques flashes de Janis Joplin transpercent ton cerveau, la plage, étirée, permet aux musiciens de jammer à coeur joie tandis que l'assistance entre en transe.
Il n'y a pas de basse, constate un quidam, c'est vrai, Cato passe du violon à la guitare, le frangin s'occupe des percussions et le barbu au petit chapeau des soli de guitare, mais à côté de la table de mixage, un quatrième élément ajoute un florilège d' electronic beats dans lesquels on entend un son de basse.
Un fond r'n'b s'ajoute aux sonorités swamps dans les titres suivants, ' Luminate' et ' Same Wave'.
Retour du violon pour ' Haunt me' et 'Moon shower' qui te plongent dans un désert aride et évoque aussi bien Tinariwen que certains British folk singers des sixties influencés par la musique indienne.
Cette gigue mystique te transporte vers un passé lointain, à une époque où on pensait qu'on pourrait changer ce monde pourri!
La mosaïque ' Cosmic radio' part dans tous les sens, tu y entends du Skip and Die, des accents voodoo, une prière chamanique, du tribal, un phrasé hip hop, du blues et du funk, sans oublier un violon tzigane.
Da Freez, le guitariste, fait de grands signes vers l'ingé-son, il n'est pas satisfait du volume produit par ses riffs, Cato a entamé le mystique ' Sunflower Sutra' qui se fond dans le uptempo ' Make a hundred' , dans lequel tu entends aussi bien du ZZ Top que du Rick James.
Tes voisines n'ont plus un poil de sec, elles n'ont pas arrêté une minute de gesticuler, Didier est tout aussi enthousiaste que ces gamines et gueule yeah à la fin de chaque tirade.
La slide, vicieuse, entame 'Uprising' et lorsque la charismatique chanteuse entame son incantation et se met à haranguer le parterre, ses copains décident de pousser davantage sur le champignon pour transformer le gospel en rondo infernal.
Elle tombe la tunique, ce qui permet à l'élément mâle de mieux apprécier son look Twiggy, le mannequin poids plume qui avait affolé le monde de la mode dans les sixties, ' Seeing red' et 'Ancient tribe' nous conduisent au terme d'un concert dément.
C'est une certitude, il ne faudra plus attendre des lustres avant de retrouver My Baby dans la cour des grands, les festivals vont s'arracher ce combo sulfureux.
Pendant le, rappel, 'Mad Mountain Thyme', Daniel Johnston vient prendre la température dans la fosse, Joost, topless depuis 25', vient épauler sa soeur au chant et ce dernier gospel/boogie/ voodoo trance achève une soirée mémorable!
lundi 9 octobre 2017
Nile On waX à la Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 8 octobre 2017
Nile On waX à la Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 8 octobre 2017
En mai 2017, Catherine Graindorge annonce: "Dear friends, NOX becomes Nile On Wax".
Faut-il voir dans ce changement d'identité l'existence d'un death metal band baptisé Nox aux Pays-Bas, d'un black metal outfit colombien, d'un trio féminin de Washington DC, d'un pop band slovène, d'un combo hongrois passé par l'Eurovision, d'un autre trio établi dans le Massachusetts, d'une babiole industrielle française, ou d'un émulateur pour android, voire d'un jeu vidéo... les trois lettres semblent fort prisées!
Bref, si 'Bell Dogs', qui nous vaut cette release party, est le premier album enregistré sous l'appellation Nile On waX, le label bruxellois dEPOT 214, fondé par Joël Grignard (Monsoon, My TV is Dead), avait déjà sorti les albums 'Nox' et 'Freaks', ainsi que l'enregistrement solo de Catherine Graindorge ' The Secret Of Us All', on y entend Hugo Race, avec lequel elle a concocté 'Long Distance Operators', et Marc A. Huyghens.
Les complices de la violoniste au sein de Nile On waX se nomment David Christophe ( David Lund) à la basse/contrebasse et Elie Rabinovitch ( également réalisateur) à la batterie.
Le concert est annoncé à 20:15', sous la coupole a pris place un public d'âge mûr, moins habitué à fréquenter les salles de concert.
Une mégère, guère apprivoisée, laisse échapper des assis, assis, assis ...hargneux en nous voyant prendre poste au premier rang, les formules de politesse sont sans doute absentes de son lexique verbal, mais comme nous sommes d'humeur commode nous obtempérons à ces injonctions impérieuses.
Une intro ténébreuse et quelques visuels psychédéliques annoncent l'arrivée imminente du trio.
La basse amorce ' Rhapsody', le violon s'élance, les timpani mallets caressent les cymbales, cette rhapsodie aux accents mélancoliques est plus proche d' Antonín Dvořák que de George Gershwin, le soundscape avant-garde repose sur un jeu de batterie répétitif sur lequel le violon et la basse digressent, soit en touches lyriques, soit en envolées postrock chères à Godspeed You! Black Emperor.
Pendant plus de dix minutes le trio nous propose de concevoir nos propres images sur ce tapis musical envoûtant.
' The Monsoon' date de l'album ' Freaks' et démarre en mode largo, le ton est à la gravité, une nouvelle fois les musiciens, à l'instar d'Ennio Morricone ou de Mogwai, te laissent le loisir de créer ton propre film, soudain le violon exacerbé amorce un virage nerveux annonçant une fin explosive, la mousson sera dévastatrice!
Une voix off, prophétique, engage ' Eternity', après une séquence de bruitages industriels, la plage prend une tournure classique.
Faux départ, David avait saisi la contrebasse à mauvais escient, on reprend 'Huit' qui se fond dans 'Nightride', une virée nocturne turbulente mixant des éléments Pink Floyd, époque 'Astronomy Domine' , Krautrock et ambient.
'L'oeil silencieux' est le titre d'un court-métrage de Karim Ouelhaj, récompensé à maintes reprises, la bande-son était signée NOX.
Si on te signale que le film avait été sélectionné pour le BIFF tu peux imaginer qu'il ne s'agissait pas d'une comédie et que le support musical n'est pas à classer sur le même rayon que les oeuvres immortelles de Rihanna ou de Nicki Minaj.
Le seul à adresser, épisodiquement, la parole à l'assistance est David Christophe, la violoniste se contente d'un sourire énigmatique et Elie est caché derrière son kit, ce qui se traduit par un rendu, certes lustré, mais également particulièrement glacial.
Pendant plus de dix minutes, des créatures excentriques vont prendre possession de l'espace, les 'Freaks' tourbillonnent, sautillent, voltigent tel un essaim de coccinelles asiatiques envahissantes, venues hiberner dans l'hémicycle, ça grouille de partout, Catherine a dû en apercevoir une dans les entrailles de son violon dans lequel elle vocalise pour faire fuir le coléoptère intrusif.
Après ' Pixelated dreams' récité d'une voix off, caverneuse, que le bassiste étiquette ' La rotonde du botanique', le trio propose un dernier voyage sensoriel énigmatique et épique, baptisé 'Bell dogs'.
75' se sont écoulées, c'est l'heure des remerciements, le Botanique où ils sont restés en résidence est mentionné, ils s'évaporent!
Un double encore terminera la soirée:
'Grillons' et 'Dédale' , deux titres plus anciens combinant expérimentations, classicisme , folklore balkanique ou oriental, jazz et minimalisme à la Philip Glass, nous plongent une dernière fois dans un univers tantôt éthéré et onirique, tantôt froid et hermétique.
Un petit mot sur le clebs illustré sur la pochette, il est moins à plaindre que le three-legged dog de celui qui se voit sur l'album d'Alice in Chains, à peine moins effrayant que celui de 'Tusk' de Fleetwood Mac, mais moins docile que le toutou figurant sur 'Pampered Menial' de Pavlov's Dog.
En mai 2017, Catherine Graindorge annonce: "Dear friends, NOX becomes Nile On Wax".
Faut-il voir dans ce changement d'identité l'existence d'un death metal band baptisé Nox aux Pays-Bas, d'un black metal outfit colombien, d'un trio féminin de Washington DC, d'un pop band slovène, d'un combo hongrois passé par l'Eurovision, d'un autre trio établi dans le Massachusetts, d'une babiole industrielle française, ou d'un émulateur pour android, voire d'un jeu vidéo... les trois lettres semblent fort prisées!
Bref, si 'Bell Dogs', qui nous vaut cette release party, est le premier album enregistré sous l'appellation Nile On waX, le label bruxellois dEPOT 214, fondé par Joël Grignard (Monsoon, My TV is Dead), avait déjà sorti les albums 'Nox' et 'Freaks', ainsi que l'enregistrement solo de Catherine Graindorge ' The Secret Of Us All', on y entend Hugo Race, avec lequel elle a concocté 'Long Distance Operators', et Marc A. Huyghens.
Les complices de la violoniste au sein de Nile On waX se nomment David Christophe ( David Lund) à la basse/contrebasse et Elie Rabinovitch ( également réalisateur) à la batterie.
Le concert est annoncé à 20:15', sous la coupole a pris place un public d'âge mûr, moins habitué à fréquenter les salles de concert.
Une mégère, guère apprivoisée, laisse échapper des assis, assis, assis ...hargneux en nous voyant prendre poste au premier rang, les formules de politesse sont sans doute absentes de son lexique verbal, mais comme nous sommes d'humeur commode nous obtempérons à ces injonctions impérieuses.
Une intro ténébreuse et quelques visuels psychédéliques annoncent l'arrivée imminente du trio.
La basse amorce ' Rhapsody', le violon s'élance, les timpani mallets caressent les cymbales, cette rhapsodie aux accents mélancoliques est plus proche d' Antonín Dvořák que de George Gershwin, le soundscape avant-garde repose sur un jeu de batterie répétitif sur lequel le violon et la basse digressent, soit en touches lyriques, soit en envolées postrock chères à Godspeed You! Black Emperor.
Pendant plus de dix minutes le trio nous propose de concevoir nos propres images sur ce tapis musical envoûtant.
' The Monsoon' date de l'album ' Freaks' et démarre en mode largo, le ton est à la gravité, une nouvelle fois les musiciens, à l'instar d'Ennio Morricone ou de Mogwai, te laissent le loisir de créer ton propre film, soudain le violon exacerbé amorce un virage nerveux annonçant une fin explosive, la mousson sera dévastatrice!
Une voix off, prophétique, engage ' Eternity', après une séquence de bruitages industriels, la plage prend une tournure classique.
Faux départ, David avait saisi la contrebasse à mauvais escient, on reprend 'Huit' qui se fond dans 'Nightride', une virée nocturne turbulente mixant des éléments Pink Floyd, époque 'Astronomy Domine' , Krautrock et ambient.
'L'oeil silencieux' est le titre d'un court-métrage de Karim Ouelhaj, récompensé à maintes reprises, la bande-son était signée NOX.
Si on te signale que le film avait été sélectionné pour le BIFF tu peux imaginer qu'il ne s'agissait pas d'une comédie et que le support musical n'est pas à classer sur le même rayon que les oeuvres immortelles de Rihanna ou de Nicki Minaj.
Le seul à adresser, épisodiquement, la parole à l'assistance est David Christophe, la violoniste se contente d'un sourire énigmatique et Elie est caché derrière son kit, ce qui se traduit par un rendu, certes lustré, mais également particulièrement glacial.
Pendant plus de dix minutes, des créatures excentriques vont prendre possession de l'espace, les 'Freaks' tourbillonnent, sautillent, voltigent tel un essaim de coccinelles asiatiques envahissantes, venues hiberner dans l'hémicycle, ça grouille de partout, Catherine a dû en apercevoir une dans les entrailles de son violon dans lequel elle vocalise pour faire fuir le coléoptère intrusif.
Après ' Pixelated dreams' récité d'une voix off, caverneuse, que le bassiste étiquette ' La rotonde du botanique', le trio propose un dernier voyage sensoriel énigmatique et épique, baptisé 'Bell dogs'.
75' se sont écoulées, c'est l'heure des remerciements, le Botanique où ils sont restés en résidence est mentionné, ils s'évaporent!
Un double encore terminera la soirée:
'Grillons' et 'Dédale' , deux titres plus anciens combinant expérimentations, classicisme , folklore balkanique ou oriental, jazz et minimalisme à la Philip Glass, nous plongent une dernière fois dans un univers tantôt éthéré et onirique, tantôt froid et hermétique.
Un petit mot sur le clebs illustré sur la pochette, il est moins à plaindre que le three-legged dog de celui qui se voit sur l'album d'Alice in Chains, à peine moins effrayant que celui de 'Tusk' de Fleetwood Mac, mais moins docile que le toutou figurant sur 'Pampered Menial' de Pavlov's Dog.
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