Bermuda's Burden - Devil's Paradise ( double A- single)
independent release.
michel
Bermuda's Burden ( Indianapolis) se présente comme un Progressive Metal band.
Le groupe est né de la collaboration des guitaristes Jacob Staup et Blake English, ils recrutent le bassiste Jeff Quinn Davis et le batteur Parker Lang, travaillent un répertoire, puis décident de s'adjoindre un élément féminin aux vocaux:, Cyan Ramsey, accessoirement, la copine de Jacob.
En 2019, paraît un premier single, ' Devil's Den', et peu après, Blake English, ne supportant plus le fardeau, ni le short long, se tire.
Bermuda's Burden se réduit à un four piece band et grave deux autres singles, " Lilith" et "Tarot".
Octobre 2023, parution du double single ' Devil's Paradise'.
Une nouvelle version de “Devil’s Den” on the right, et “Sugar Paradise” on the left.
Le line-up remodelé se lit: Cyan Ramsey - Vocals/ Jeff Quinn Davis - Bass / Jacob Staup - Guitar / Mason Beard ( de Symphony of Heaven) - Drums.
Artwork: 'Le Jugement de Pâris' de Raphaël, dans une version retravaillée et colorée de la gravure de Marcantonio Raimondi.
La légende veut que le choix de Pâris est à l'origine de la guerre de Troie qui, quoi qu'en pense Jean Giraudoux, a bien eu lieu.
Si t'as pas la trouille, tu suis Bermuda's Burden dans la tanière de Lucifer, 'Devil's Den' .
Cascades de riffs démoniaques et tumultueux, lignes de basse fermes, pour ne pas dire vitales et un drumming échevelé, ce support charpenté permet à Cyan de placer ses vocaux, tantôt envoûtants, tels le chant de sirènes, cannibales divines, puis rageurs, hargneux et gutturaux, à la manière d' Alissa White-Gluz d'Arch Enemy.
A la croisée du métal progressif et du death metal , Bermuda's Burden t'entraîne pendant plus de six minutes dans un tourbillon sonore étourdissant.
Ton embarcation naviguait mollement sur une mer d'huile, alors que l' équipage sommeillait candidement, l'ouragan Ciaran/Cyan se déchaîne, et le maelström machiavélique finit par l'entraîner au plus profond du gouffre, où Satan l'attend!
Le trip se poursuit sur 'Sugar Paradise' au démarrage faussement sucré, car après les câlineries vocales greffées sur des guitares amènes et un jeu de batterie souple, le ton monte subitement, l'explosion intervient après 2'25"", growls et riffs agressifs, sur rythmique frénétique, nous prouvent que tout n'est pas rose au paradis.
Eve a probablement à nouveau déconner et c'est sur une plainte sinistre que s'achève cette seconde plage de l'exercice.
En deux morceaux et onze minutes, le groupe de l'Indiana nous prouve que l'univers progressive metal compte désormais un outsider sérieux pour reprendre le flambeau, maintenant que Savatage, Dream Theater ou Queensrÿche montrent des signes de vieillissement.
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