The FABULIST au carnaval de QUESSOY le 20/04/2019 par Pascal ( No Po)
Les Fabulist (auteurs d'un superbe album financé participativement fin 2016) portent bien leur nom, leur musique est empreinte de magie et colorée d'un charme feutré, présent dans leur décor de scène sur tapis et tamisé aux lueurs de vieilles lampes en tissu . Il y a cette influence 60's 70's (et pourtant je vais citer des groupes moins anciens … mais d'inspirations similaires et s'il faut une référence sixties, ce sera 'LOVE') qui penche parfois vers une douceur sensuelle gorgée de puissantes émotions mais jamais mièvre (comme Jeff Buckley savait le faire). Il y a des choeurs et des mélodies remplies de labyrinthes qu'on ne veut plus quitter (ressenties chez les Pale Fountains 84/85). Tout semble couler simplement sauf que … c'est tout sauf simpliste. C'est d'une finesse et originalité mélodique rare (comme j'aime aussi chez Nada Surf mais sans les labyrinthes). Et soudain ça s'embrase sous les coups de boutoir de la batterie omniprésente, c'est une explosion d'énergie, une flamboyance intense (qui me rappelle un peu les Icicle works). Impossible de ne pas s'enflammer et les fourmis dansent dans nos jambes, on aimerait chanter mais on hurle, ça brûle ! Leur prestation nous a encore une fois surpris ce samedi 20 Avril à Quessoy. Leur maîtrise leur permet de poser des harmonies très intimistes et de prendre leur temps, tout leur temps, développer le thème et … lâcher les chevaux (et il y en a sous le capot !). Léo invente des solos cristallins pendant lesquels il joue l'acrobate sur ses cordes et le bout de ses pieds dans des postures très rock ; on reste suspendus, en apnée, hypnotisés par tant de grâce. Nathan rayonne de charisme, il encourage le public à plus de chaleur et de proximité. Quand on vous dit choeurs, c'est cœur ! Il a beaucoup d'atouts : sa voix, magnifique, toute en émotions, peut se poser légère comme un chant d'oiseau (who's being fooled) tout autant que s'emballer (stab you in the back) mais toujours sous contrôle et positive attitude. Clément est bluffant sur son kit qu'il malmène. Il tape comme un sourd et s'éclate. Je revois Jean-Marie le 'fabuleux' batteur du Muppet Show, c'est tout dire ! Il finit, d'ailleurs, à terre, le souffle coupé, exsangue comme, probablement ses cymbales et les peaux de ses toms. N'en jetez plus la caisse (claire) est pleine !! Leur nouveau bassiste (nouveau pour nous, est-ce Sven?) assure par un son bien rond et chaud. Il a trouvé ses marques, reprend les choeurs et s'est mis au diapason du groupe. Cerise sur le gâteau, Paul, ami du groupe est venu poser son doigté agile (j'en vois qui sourient !) sur une 3é guitare et son son lumineux s'est aussitôt enchevêtré au milieu d'un volcan de notes qui a soulevé le groupe et le public dans des mouvements apocalyp/épileptiques !! On en fait plus des comme ça (dixit Sven) !. Merci les gars pour ce concert, c'est du bel ouvrage, et c'est bien connu '100 fois sur le métier tu remettras ton ouvrage', alors on en veut d'autres ! Le rappel a avorté mais on a lu dans vos yeux la même déception que dans les nôtres ! Beaucoup de nouveaux très beaux morceaux ce soir, vivement le nouvel album et long live the Fabulist !
Les Fabulist (auteurs d'un superbe album financé participativement fin 2016) portent bien leur nom, leur musique est empreinte de magie et colorée d'un charme feutré, présent dans leur décor de scène sur tapis et tamisé aux lueurs de vieilles lampes en tissu . Il y a cette influence 60's 70's (et pourtant je vais citer des groupes moins anciens … mais d'inspirations similaires et s'il faut une référence sixties, ce sera 'LOVE') qui penche parfois vers une douceur sensuelle gorgée de puissantes émotions mais jamais mièvre (comme Jeff Buckley savait le faire). Il y a des choeurs et des mélodies remplies de labyrinthes qu'on ne veut plus quitter (ressenties chez les Pale Fountains 84/85). Tout semble couler simplement sauf que … c'est tout sauf simpliste. C'est d'une finesse et originalité mélodique rare (comme j'aime aussi chez Nada Surf mais sans les labyrinthes). Et soudain ça s'embrase sous les coups de boutoir de la batterie omniprésente, c'est une explosion d'énergie, une flamboyance intense (qui me rappelle un peu les Icicle works). Impossible de ne pas s'enflammer et les fourmis dansent dans nos jambes, on aimerait chanter mais on hurle, ça brûle ! Leur prestation nous a encore une fois surpris ce samedi 20 Avril à Quessoy. Leur maîtrise leur permet de poser des harmonies très intimistes et de prendre leur temps, tout leur temps, développer le thème et … lâcher les chevaux (et il y en a sous le capot !). Léo invente des solos cristallins pendant lesquels il joue l'acrobate sur ses cordes et le bout de ses pieds dans des postures très rock ; on reste suspendus, en apnée, hypnotisés par tant de grâce. Nathan rayonne de charisme, il encourage le public à plus de chaleur et de proximité. Quand on vous dit choeurs, c'est cœur ! Il a beaucoup d'atouts : sa voix, magnifique, toute en émotions, peut se poser légère comme un chant d'oiseau (who's being fooled) tout autant que s'emballer (stab you in the back) mais toujours sous contrôle et positive attitude. Clément est bluffant sur son kit qu'il malmène. Il tape comme un sourd et s'éclate. Je revois Jean-Marie le 'fabuleux' batteur du Muppet Show, c'est tout dire ! Il finit, d'ailleurs, à terre, le souffle coupé, exsangue comme, probablement ses cymbales et les peaux de ses toms. N'en jetez plus la caisse (claire) est pleine !! Leur nouveau bassiste (nouveau pour nous, est-ce Sven?) assure par un son bien rond et chaud. Il a trouvé ses marques, reprend les choeurs et s'est mis au diapason du groupe. Cerise sur le gâteau, Paul, ami du groupe est venu poser son doigté agile (j'en vois qui sourient !) sur une 3é guitare et son son lumineux s'est aussitôt enchevêtré au milieu d'un volcan de notes qui a soulevé le groupe et le public dans des mouvements apocalyp/épileptiques !! On en fait plus des comme ça (dixit Sven) !. Merci les gars pour ce concert, c'est du bel ouvrage, et c'est bien connu '100 fois sur le métier tu remettras ton ouvrage', alors on en veut d'autres ! Le rappel a avorté mais on a lu dans vos yeux la même déception que dans les nôtres ! Beaucoup de nouveaux très beaux morceaux ce soir, vivement le nouvel album et long live the Fabulist !