Un dimanche en forêt- Histoires d'eaux, organisé par l'office de tourisme Falaises d'Armor espérait attirer, comme en 2017, près de 3000 visiteurs.
Une météo orageuse a sérieusement perturbé la fête, on était loin de la grande foule dans la clairière de la ferme du Bois Meur, à Saint-Péver, et pourtant le programme varié devait attirer bon nombre d'enfants et d'adultes: restauration et buvette, animations diverses, expositions sur la biodiversité, jeux antiques, grimpe d'arbres, yoga du rire, sculpture sur bois, démonstration canine, balades en calèches, randonnée, conférence décalée sur l'eau , un spectacle Cabaret Tortellini et cerise sur le gâteau, un concert de Cécile Corbel.
On y va tout de même, propose Madame?
15:00, tous dans la tire de CriCri qui, par la route buissonnière, nous conduit dans la majestueuse
forêt Départementale d'Avaugour.
forêt Départementale d'Avaugour.
Arrivés sur place, sous le soleil, Saint-Péver n'est pas Saint-Médard, nous profitons du soundcheck de Cécile Corbel et de sa phratrie pour déambuler parmi les stands, allez savoir pourquoi, les dames se sont vivement intéressées à la permaculture, à l'usage des toilettes sèches, en déclinant toutefois l'invitation d'une rouquine qui tenait à leur faire une démonstration de comment uriner debout.
16h00, une centaine de visiteurs a pris place devant le podium, la gente dame originaire de Ar Pont, Pont-Croix, si tu ne viens pas du Breizh, s'excuse, la pluie a retardé les préparatifs, les réglages sonores demandent de la précision et de la patience, le concert commencera à 16:30'.
Le dernier album de la harpiste, qui collectionne les récompenses depuis qu'elle a entamé une carrière de musicienne, ' Vagabonde', date de 2016, cet après-midi, toutefois, elle puisera dans sa discographie riche d'une dizaine de long playing pour confectionner une playlist exemplaire.
En piste: Christophe Piot : percussions/ Benoît Volant: violon ( Kilkash, Poppy Seeds, Lost Spoon...)/ Julien Lefèvre ( violoncelle)/ le petit nouveau, Gaëdic Chambrier aux guitares: six ou douze cordes et au chant et à la harpe, celle que tout le monde décrit comme une fée celtique: Cécile Corbel.
Si elle n'avait été musicienne ou si elle avait vécu à l'époque médiévale, la dame à la chevelure de feu aurait pu être conteuse, chaque titre est introduit, d'une voix douce et cristalline, soit par une historiette, une fable ou une allégorie mais toujours avec un sourire malicieux de jeune fille, car la maman de 36 ans est restée une gamine ( faussement naïve et pure).
'The shore' , bande originale de Terre des Ours, ouvre le set.
Le chant des oiseaux se marie merveilleusement aux notes éthérées de la mélodie.
Toute la plaine est sous le charme, la poésie et la finesse sonore dégagées par le chant et le jeu des musiciens s'avèrent propice à la rêverie et à l'évasion.
Cap sur l'Irlande, où dans le plus minuscule village il y a toujours au moins deux pubs où l'on boit et on fait de la musique.
Rendons nous dans un débit de boisson plus important à 'Belfast'.
Fluidité et grâce se frôlent, la harpe est assurément l'instrument des anges, les cordes ( cello, guitare, violon) sont à l'unisson et les percussions, discrètes, mais efficaces, nous emportent loin en nous enfermant dans une bulle de savon qui voltige insolemment dans l'azur.
Merlin, où es-tu?
Dans le jardin.
'The neglected garden'?
Oui, celui de l'enfance, de l'insouciance!
Cet extrait de la bande sonore accompagnant le film d'animation japonais 'Arrietty, le petit monde des chapardeurs' devrait ravir lutins et korrigans.
'La chanson d'Arrietty' existe en plusieurs versions, celle qui a reçu un prénom cher à Nougaro, propose la version française, illuminée d'un refrain nippon.
Un discours traitant de l'incompatibilité extrême de l'eau et des instruments de musique lui permet d'accorder la lyre avant de proposer 'Waterfalls'.
S'il te plaît, embrasse-moi au lieu de poursuivre des chimères, le titre se transforme en gigue rythmée, les bottines frappent le gazon, qui fait flop,flop, flop...
C'était en novembre sur une plage du Finistère, ou en Ecosse sous la brume, allons à la rencontre de deux amants, souvent séparés, ' A suivre' , sans la guitare, au repos!
Le 1er single extrait de « La Fiancée » se nommait ' Entendez-vous', il suffit de tendre l'oreille pour écouter ce que les arbres, leur frondaison, les fleurs, le vent... ont à raconter.
Il était une fois une fille du seigneur de Rustéphan, Jenovefa, belle comme les blés, malheureusement, elle tomba amoureuse d'un manant, ce qui n'eut pas l'heur de plaire à son géniteur, la suite de l'histoire tu la connais, elle s'est laissée mourir de chagrin et désormais les fantômes des amants hantent toujours le château.
Tu dis, Raoul?
Oui, nous sommes bien en 2018!
Le fougueux 'Eirin' mélange danses bretonnes et irlandaises, le titre est suivi par ' Liam', qui dépeint un marin irlandais ayant brisé quelques coeurs dans cette ville de Brest qui n'est plus la plus belle du monde mais où flotte un parfum de voyage.
Après deux essais nuls, Cécile parvient à démarrer de manière concluante ce morceau vif.
Que regarde Mary, le regard fixé sur l'océan, elle attend et son coeur chavire...une jolie ballade que ces 'Passagers du vent'.
On m'avait dit, tu joues une heure, on doit se quitter, 'Goodbye my friend', mais ce n'est pas un adieu!
Le public, ravi, espère un bis!
Chef, on peut?
Ya!
On repart en Irlande, à 'Belfast' , vous chantez le refrain, d'accord?
Oui, madame!
16h00, une centaine de visiteurs a pris place devant le podium, la gente dame originaire de Ar Pont, Pont-Croix, si tu ne viens pas du Breizh, s'excuse, la pluie a retardé les préparatifs, les réglages sonores demandent de la précision et de la patience, le concert commencera à 16:30'.
Le dernier album de la harpiste, qui collectionne les récompenses depuis qu'elle a entamé une carrière de musicienne, ' Vagabonde', date de 2016, cet après-midi, toutefois, elle puisera dans sa discographie riche d'une dizaine de long playing pour confectionner une playlist exemplaire.
En piste: Christophe Piot : percussions/ Benoît Volant: violon ( Kilkash, Poppy Seeds, Lost Spoon...)/ Julien Lefèvre ( violoncelle)/ le petit nouveau, Gaëdic Chambrier aux guitares: six ou douze cordes et au chant et à la harpe, celle que tout le monde décrit comme une fée celtique: Cécile Corbel.
Si elle n'avait été musicienne ou si elle avait vécu à l'époque médiévale, la dame à la chevelure de feu aurait pu être conteuse, chaque titre est introduit, d'une voix douce et cristalline, soit par une historiette, une fable ou une allégorie mais toujours avec un sourire malicieux de jeune fille, car la maman de 36 ans est restée une gamine ( faussement naïve et pure).
'The shore' , bande originale de Terre des Ours, ouvre le set.
Le chant des oiseaux se marie merveilleusement aux notes éthérées de la mélodie.
Toute la plaine est sous le charme, la poésie et la finesse sonore dégagées par le chant et le jeu des musiciens s'avèrent propice à la rêverie et à l'évasion.
Cap sur l'Irlande, où dans le plus minuscule village il y a toujours au moins deux pubs où l'on boit et on fait de la musique.
Rendons nous dans un débit de boisson plus important à 'Belfast'.
Fluidité et grâce se frôlent, la harpe est assurément l'instrument des anges, les cordes ( cello, guitare, violon) sont à l'unisson et les percussions, discrètes, mais efficaces, nous emportent loin en nous enfermant dans une bulle de savon qui voltige insolemment dans l'azur.
Merlin, où es-tu?
Dans le jardin.
'The neglected garden'?
Oui, celui de l'enfance, de l'insouciance!
Cet extrait de la bande sonore accompagnant le film d'animation japonais 'Arrietty, le petit monde des chapardeurs' devrait ravir lutins et korrigans.
'La chanson d'Arrietty' existe en plusieurs versions, celle qui a reçu un prénom cher à Nougaro, propose la version française, illuminée d'un refrain nippon.
Un discours traitant de l'incompatibilité extrême de l'eau et des instruments de musique lui permet d'accorder la lyre avant de proposer 'Waterfalls'.
S'il te plaît, embrasse-moi au lieu de poursuivre des chimères, le titre se transforme en gigue rythmée, les bottines frappent le gazon, qui fait flop,flop, flop...
C'était en novembre sur une plage du Finistère, ou en Ecosse sous la brume, allons à la rencontre de deux amants, souvent séparés, ' A suivre' , sans la guitare, au repos!
Le 1er single extrait de « La Fiancée » se nommait ' Entendez-vous', il suffit de tendre l'oreille pour écouter ce que les arbres, leur frondaison, les fleurs, le vent... ont à raconter.
Il était une fois une fille du seigneur de Rustéphan, Jenovefa, belle comme les blés, malheureusement, elle tomba amoureuse d'un manant, ce qui n'eut pas l'heur de plaire à son géniteur, la suite de l'histoire tu la connais, elle s'est laissée mourir de chagrin et désormais les fantômes des amants hantent toujours le château.
Tu dis, Raoul?
Oui, nous sommes bien en 2018!
Le fougueux 'Eirin' mélange danses bretonnes et irlandaises, le titre est suivi par ' Liam', qui dépeint un marin irlandais ayant brisé quelques coeurs dans cette ville de Brest qui n'est plus la plus belle du monde mais où flotte un parfum de voyage.
Après deux essais nuls, Cécile parvient à démarrer de manière concluante ce morceau vif.
Que regarde Mary, le regard fixé sur l'océan, elle attend et son coeur chavire...une jolie ballade que ces 'Passagers du vent'.
On m'avait dit, tu joues une heure, on doit se quitter, 'Goodbye my friend', mais ce n'est pas un adieu!
Le public, ravi, espère un bis!
Chef, on peut?
Ya!
On repart en Irlande, à 'Belfast' , vous chantez le refrain, d'accord?
Oui, madame!