Dominocity and the Dominettes at RECOmmerce n°4 - Abbaye de Forest- le 29 juin 2017
RECOmmerce n°4, un projet d’art dans l’espace public, organise, pendant une semaine, diverses activités culturelles à l'Abbaye de Forest.
Ton attention est attirée par le concert/performance de Dominicity et les Dominettes, l'enfant, de père inconnu, de l'artiste pluridisciplinaire Dominique Thirion ( Charleroi/Danses, peintre, chanteuse occasionnelle...), elle a réuni une équipe ( féminine) entière de foot, remplaçants inclus, pour former les Dominettes, des nanas au parcours hétérogène, auxquelles elle a demandé de se mettre à nu en reprenant en public leurs chansons préférées.
Nous avons reconnu quelques Vedettes délurées, des comédiennes/majorettes, des artistes visuelles, des poétesses/boxeuses ou des vidéastes... voici les noms avancés sur le flyer: Madely Schott, Christine Grulois, Béatrice Guenet, Dominique
Thirion, Catherine Rouvier, Isabelle Bats, Géraldine Miesse, Julia
Clever, Muriel Bersy, Pascale Barret, Evy Vandeput et Ingrid
Heiderscheidt. et en invitée, Laetitia Yalon!
Les mâles, dominés, formant Dominocity étant les redoutables: Jef Mercelis ( keys) et son frangin, Remi Mercelis ( keys) , Stefan Huber alias Vinz ( guitar) , Teuk Henri, een gelukkige verjaardag, ( guitar) et Patrick Clauwaert ( drums).
Représentation annoncée à 20h, à 20h30 l'élément masculin s'installe, Jef a été bombardé maître de cérémonie, il nous promet plein de filles et du soleil, mais ce n'est pas ' Dirladada' que CriCri, alias Christine Grulois, a choisi pour entamer l'aubade, mais bien le blues distingué ' I don't know' de Ruth Brown, trois choristes, dont une mignonne fillette, se chargent des backings, les musiciens, en mode jazzy, font merveille.
Jef sans casaque: straight from Ramatuelle, voici Domino Hallyday et ' Quelque chose de Tennessee', paroles et musique: Michel Berger.
Le moteur connaît quelques ratés, les masques, à l'effigie de Tennessee Williams et de ses connaissances, se marrent.
Muriel Bersy s'attaque à Patrick Coutin, ' J'aime regarder les filles' et nous plonge dans une ambiance Saint-Tropez, époque Brigitte Bardot/ Gunter Sachs.
And now, ladies and gents, straight from somewehre, Miss Babashung avec ' Je fume pour oublier que tu bois' .
Americana on the rocks!
C'est Jef, non t'es pas tout seul, qui se charge des lead vocals de ' Girls just wanna have fun' de Cindy Lauper en version destroy, décorée d'un ballet inquiétant de perruques multicolores cachant tout le visage des filles.
La palme revient à la coiffure rose se brossant des bottillons, en peau de chinchilla, avec une brosse à cheveux dénichée au Kringwinkel.
Absolument hilarant, le second degré règne en maître absolu ce soir!
En nu, straight from straightland, Laetitia, la punkette échappée de l'orphelinat de Charenton, va vous interpréter une bourrée pas demeurée, elle a appris ' La rose au boué' , en 1922, chez les Guides de France.
Certains assurent que le traditionnel est né en Normandie profonde, d'autres avancent le Québec, ton voisin du Mambourg, estime que, vu l'accent, l'origine du chant est carolo.
Catherine Rouvier, une collectionneuse de cravates, vient massacrer "Ça c'est vraiment toi" de Téléphone et déclenche le fou rire, puis Lord Bats aus Leipzig amorce ' Psycho Killer' de Talking Heads.
Helmut Vinz et Julia Merkel ont choisi le minimaliste et romantique 'Stella Maris' de Einstürzende Neubauten.
Pourquoi penses-tu à Marlene?
Faux départ, sabotage, qui a voulu bousiller le duo Teuk/ Géraldine qui travaille dans le national avec la reprise de Polyphonic Size 'Je t'ai toujours aimée'.
Nous accueillons un guest aux percus, Santos Los Bongos, et c'est Foxwoman ( l'exubérante Madely Schott) qui va interpréter ' Tchiki Boum' de Niagara.
Halle Berry a applaudi.
Pascale devient Britney Spears et balance ' Toxic, Remi a piqué la flûte champêtre du Grand Schtroumpf, pour faire passer le goût vénéneux de la rengaine, puis vient Miss Pop Corn, Evy, la flamande du lot, qui transforme ' Cornflake Girl' de Tori Amos en rock turbulent.
Place à la grande dégueulasse, Peaches et à son 'Fuck the pain away'.
Merde, j'avais appris les paroles cet après-midi et j'ai tout oublié, j'aurais dû écrire les lyrics sur mon bras comme Muriel, avance Coco.
Accompagne-moi, Ingrid, propose Jef, ' Summer Night City' ( Abba) en mode postpunk ça vous coupe le souffle.
T'as droit à un petit bisou, mon chou!
C'est fini, les amis, on s'est amusés, on va boire un coup!
Le comité organisateur ne doit pas trop insister pour que le public rappelle la compagnie qui, au complet, met fin à la prestation par 'Instant Karma' de Lennon.
The girls had fun , the audience, too!
vendredi 30 juin 2017
mercredi 28 juin 2017
Ils sont partis dormir dans le paradis blanc: Prodigy, WillyDonni, Gerri Allen, Günter Gabriel, Jimmy Nalls.
Le rappeur Prodigy, membre de Mobb Deep, est décédé mardi dernier à Las Vegas, Albert Johnson ( de son nom véritable) avait 42 ans, il souffrait de la drépanocytose, une maladie génétique, depuis la naissance.
Avec Havoc, il a fondé The Infamous Mobb Deep en 1992, le groupe se hisse dans les charts avec son second album 'Infamous'.
Le dernier disque du duo, le double album The Infamous Mobb Deep', date de 2014, il a atteint le rang 10 dans les hip hop charts.
Jeudi dernier Eric Mellaerts postait sur facebook:
Vanavond rond 22 u is m'n mentor/ jazz and blues gitarist and filosoof Willy Donni (81) overleden.
Vele herinneringen.
Het prille begin van m'n eigen gitaar avonturen...
L'influence du guitariste Willy Donni sur la plus jeune génération de jazz belge est énorme, elle égale presque celle de Toots Thielemans.
La liste des musiciens que Willy a accompagnés est unique: Chuck Berry ,T. Bone Walker , Jimmy Whiterspoon, Bill Coleman, Milt Buckner, Earl Warren, Wild Bill Davis, Lou Benett, Guy Lafitte-Memphis Slim, Eddie Boyd, Jack Dupree...
Il y a des années tu as eu l'occasion de le voir sur scène lors d'un St-Josse Jazz, un souvenir qui ne mourra pas!
La flûtiste Ali Ryerson adresse un message amical à André Donni, son fils clarinettiste, "So sorry to hear the news of your father, André.", nous partageons son opinion!
JazzTimes: Geri Allen dies at 60.
La pianiste était atteinte d'un cancer qui l'a emportée le 27 juin.
Elle nous laisse une vingtaine d'albums en tant que leader ou co-leader, le dernier 'Grand-River Crossings' est sorti en 2013.
Ornette Coleman, Ron Carter, Tony Williams, Dave Holland, Jack DeJohnette ou Charles Lloyd, sont quelques grands qu'elle a accompagnés.
Autre style, Günter Gabriel, der deutsche Johnny Cash, est décédé le 22 juin.
Ce spécialiste des schlägers est connu pour sa vie dissolue, Frauen, Schulden, Alkohol - und dann ein Comeback, le chanteur a fini comme Tellerwäscher, alors que plusieurs singles étaient bien notés dans les Chartplatzierungen, notamment: 'Hey Boss – Ich brauch mehr Geld', 'Komm’ unter meine Decke', Hey, 'Yvonne (Warum weint die Mammi)' ou l'intellectuel 'Papa trinkt Bier'.
Le guitariste Jimmy Nalls restera dans les annales rock comme co-fondateur de Sea Level, un Allman Brothers Band splinter group.
Il est décédé le 22 juin, il souffrait de la maladie de Parkinson.
Après le split de Sea Level Jimmy a accompagné B J Thomas ou T Graham Brown.
Il a également sorti 2 albums solo, 'Ain’t No Stranger', le second venait d'être enregistré avec l'aide de quelques pointures dont Joe Bonamassa ou Warren Haynes.
Avec Havoc, il a fondé The Infamous Mobb Deep en 1992, le groupe se hisse dans les charts avec son second album 'Infamous'.
Le dernier disque du duo, le double album The Infamous Mobb Deep', date de 2014, il a atteint le rang 10 dans les hip hop charts.
Jeudi dernier Eric Mellaerts postait sur facebook:
Vanavond rond 22 u is m'n mentor/ jazz and blues gitarist and filosoof Willy Donni (81) overleden.
Vele herinneringen.
Het prille begin van m'n eigen gitaar avonturen...
L'influence du guitariste Willy Donni sur la plus jeune génération de jazz belge est énorme, elle égale presque celle de Toots Thielemans.
La liste des musiciens que Willy a accompagnés est unique: Chuck Berry ,T. Bone Walker , Jimmy Whiterspoon, Bill Coleman, Milt Buckner, Earl Warren, Wild Bill Davis, Lou Benett, Guy Lafitte-Memphis Slim, Eddie Boyd, Jack Dupree...
Il y a des années tu as eu l'occasion de le voir sur scène lors d'un St-Josse Jazz, un souvenir qui ne mourra pas!
La flûtiste Ali Ryerson adresse un message amical à André Donni, son fils clarinettiste, "So sorry to hear the news of your father, André.", nous partageons son opinion!
JazzTimes: Geri Allen dies at 60.
La pianiste était atteinte d'un cancer qui l'a emportée le 27 juin.
Elle nous laisse une vingtaine d'albums en tant que leader ou co-leader, le dernier 'Grand-River Crossings' est sorti en 2013.
Ornette Coleman, Ron Carter, Tony Williams, Dave Holland, Jack DeJohnette ou Charles Lloyd, sont quelques grands qu'elle a accompagnés.
Autre style, Günter Gabriel, der deutsche Johnny Cash, est décédé le 22 juin.
Ce spécialiste des schlägers est connu pour sa vie dissolue, Frauen, Schulden, Alkohol - und dann ein Comeback, le chanteur a fini comme Tellerwäscher, alors que plusieurs singles étaient bien notés dans les Chartplatzierungen, notamment: 'Hey Boss – Ich brauch mehr Geld', 'Komm’ unter meine Decke', Hey, 'Yvonne (Warum weint die Mammi)' ou l'intellectuel 'Papa trinkt Bier'.
Le guitariste Jimmy Nalls restera dans les annales rock comme co-fondateur de Sea Level, un Allman Brothers Band splinter group.
Il est décédé le 22 juin, il souffrait de la maladie de Parkinson.
Après le split de Sea Level Jimmy a accompagné B J Thomas ou T Graham Brown.
Il a également sorti 2 albums solo, 'Ain’t No Stranger', le second venait d'être enregistré avec l'aide de quelques pointures dont Joe Bonamassa ou Warren Haynes.
mardi 27 juin 2017
Album- Quique Gomez and His Vipers - Dealin' with the blues
Album- Quique Gomez and His Vipers - Dealin' with the blues.
Armonicista y cantante madrileño de nacimiento, Quique comienza a tocar la armónica a los 18
años y monta su primera banda, Juan Bourbon, Juan Scoth and Juan Beer, a los 20 años.
Agé de 31 ans, il émigre aux States et s'établit à Chicago, mais ce n'est pas la house ni le hip hop qui l'intéressent, mais bien le blues, il a l'occasion de jouer avec quelques grands noms de la scène qui a engendré des légendes aussi illustres que Muddy Waters, Howlin'Wolf, Little Walter, Buddy Guy ou Willie Dixon pour n'en citer qu'une poignée.
Là-bas, dans l'Illinois, il accompagne e.a. Jimmy Burns, John Primer, Tail Dragger ou Eddie C. Campbell.
Revenu sur le vieux continent, il écume les clubs de blues castillans, catalans ou andalous, accompagne les bluesmen américains venus en Europe sans leur band, ou tourne avec le transalpin Luca Giordano, un autre mercenaire travaillant pour la mafia de Chicago.
Ainsi, tu as eu l'occasion d'admirer le talent de Quique Gomez au Duvel Blues anno 2015, il avait ouvert le festival avec son pote Luca et le lendemain, il était associé à Jimmy Burns pour un concert d'anthologie.
Par un beau jour, fin mai, on te refile la galette Quique Gomez and His Vipers - "Dealin' with the blues" en ajoutant, dis - nous ce que tu en penses!
Tu glisses le disque dans le lecteur, retourne la pochette et prend connaissance des twelve tracks:
01 Good Rockin’ Tonight
02 Too Late
03 I’m Gonna Keep What I’ve Got
04 Gold Tailed Bird
05 Sugar Ray
06 Sloppy Drunk
07 Times Getting Tougher Than Tough
08 How Sweet It Is (To Be Loved You)
09 It’s Too Late Brother
10 Honey Bee
11 What’s The Matter With The Mill
12 Wonderful Time
Line-up:
Quique Gómez: vocals, harp
Guillaume Destarac: drums
Pablo Sanpa: guitar
Curro Serrano: guitar
Héctor Rojo: bass
et en guest sur quelques titres: Javier Diaz: piano.
La plaque débute par un jump blues/ rock de 1947, 'Good Rockin’ Tonight' de Roy Brown, un tube pour Elvis.
Les nouvelles sont bonnes... Well I heard the news, there's good rocking tonight... et effectivement, ça swingue joyeusement, l'harmonica virevolte, les guitares cravachent et la rythmique bétonne, en tapant du pied sur le plancher, t'as eu la surprise de voir ton notebook faire des bonds.
Après ce début en fanfare, Quique et ses reptiles venimeux s'attaquent à Willie Dixon, 'Too late', un autre jump blues que tu as eu la chance d'entendre sur scène interprété par Bill Wyman et ses Rhythm Kings.
Incroyable comme la basse pompe... oui, le PC s'est remis à faire le kangourou, il est pervers ce disque!
' I’m Gonna Keep What I’ve Got' de Slim Harpo semble avoir été écrit spécialement pour le Madrilène, guitares et harmonica engagent un duel sans merci , quant à la good-looking little girl dont il chante les mérites, t'as l'intention de demander à Kiki qu'il te refile son numéro.
Après toute cette effervescence, il est temps de passer au slow blues, 'Gold Tailed Bird', composed by a guy called James A. Lane.
Tu connais pas, et Jimmy Rogers ça te dit quelque chose?
Si tu aimes les lignes d'harmonica suaves de Charlie Musselwhite, tu vas adorer ce morceau qui fait plus de 8 minutes.
Une note jazzy, ça vous botte?
Voici, Babs Gonzales And His International Jazz Men , ' Sugar Ray'
Pour la petite histoire, Babs a séjourné un petit temps en Europe et le jeune Brian Auger l'a accompagné chez Ronnie Scott's!
Il semblerait que Quique ne carbure pas vraiment au jus de framboises, il reprend ' Sloppy Drunk' de Miss Lucille Bogan, que les spécialistes placent au même niveau que Bessie Smith, pas pour sa consommation de moonshine whisky mais pour ses talents de blues singer.
Drinking and sex, un beau programme!
Déjà en 1947, les temps étaient durs et pourtant Donald Trump ne sévissait pas encore à la tête du pays, 'Times Getting Tougher Than Tough', que Jimmy Whiterspoon, un jour, avait enregistré avec le Junior Mance Trio mais aussi avec Ben Webster et Gerry Mulligan, mixe Kansas City blues et jazz et convient fort bien au jeu cabriolant de l'harmoniciste dont le crooning fait merveille en mode jazz.
Puis vient une surprenante reprise du soul hit ' How sweet it is to be loved you', une locomotive de chez Motown, signée Holland–Dozier–Holland.
Tout le monde citera Marvin Gaye mais il ne faut pas occulter la version, brillante, de Jnr Walker and The All Stars.
Chez Quique Gomez l'harmonica remplace le solo de sax.
Retour au blues sautillant avec ' It's too late Brother' , un uptempo rocker que tu retrouves au répertoire de Little Walter.
... Sail on, sail on my little honey bee, sail on..., ' Honey Bee' de Muddy Waters constitue la seconde blues ballad de l'album, 4'26" de pur bonheur, dirait Dr Boogie.
Meunier, tu dors ou quoi?
'What’s The Matter With The Mill' se demande Memphis Minnie en swinguant comme une sauterelle.
Le chef laisse la voie libre à ses acolytes avant de coller ses lignes d'harmonica sur l' impressionnante assise rythmique façonnée par Hector et Guillaume.
Du travail de pro.
Le voyage au pays du blues prend fin avec une version joyeuse, aux accents Western Swing, de 'Wonderful Time' de Sonny Boy Williamson.
Dealin' with the blues : le meilleur disque de Chicago Blues pressé du côté de la Meseta Central!
Armonicista y cantante madrileño de nacimiento, Quique comienza a tocar la armónica a los 18
años y monta su primera banda, Juan Bourbon, Juan Scoth and Juan Beer, a los 20 años.
Agé de 31 ans, il émigre aux States et s'établit à Chicago, mais ce n'est pas la house ni le hip hop qui l'intéressent, mais bien le blues, il a l'occasion de jouer avec quelques grands noms de la scène qui a engendré des légendes aussi illustres que Muddy Waters, Howlin'Wolf, Little Walter, Buddy Guy ou Willie Dixon pour n'en citer qu'une poignée.
Là-bas, dans l'Illinois, il accompagne e.a. Jimmy Burns, John Primer, Tail Dragger ou Eddie C. Campbell.
Revenu sur le vieux continent, il écume les clubs de blues castillans, catalans ou andalous, accompagne les bluesmen américains venus en Europe sans leur band, ou tourne avec le transalpin Luca Giordano, un autre mercenaire travaillant pour la mafia de Chicago.
Ainsi, tu as eu l'occasion d'admirer le talent de Quique Gomez au Duvel Blues anno 2015, il avait ouvert le festival avec son pote Luca et le lendemain, il était associé à Jimmy Burns pour un concert d'anthologie.
Par un beau jour, fin mai, on te refile la galette Quique Gomez and His Vipers - "Dealin' with the blues" en ajoutant, dis - nous ce que tu en penses!
Tu glisses le disque dans le lecteur, retourne la pochette et prend connaissance des twelve tracks:
01 Good Rockin’ Tonight
02 Too Late
03 I’m Gonna Keep What I’ve Got
04 Gold Tailed Bird
05 Sugar Ray
06 Sloppy Drunk
07 Times Getting Tougher Than Tough
08 How Sweet It Is (To Be Loved You)
09 It’s Too Late Brother
10 Honey Bee
11 What’s The Matter With The Mill
12 Wonderful Time
Line-up:
Quique Gómez: vocals, harp
Guillaume Destarac: drums
Pablo Sanpa: guitar
Curro Serrano: guitar
Héctor Rojo: bass
et en guest sur quelques titres: Javier Diaz: piano.
La plaque débute par un jump blues/ rock de 1947, 'Good Rockin’ Tonight' de Roy Brown, un tube pour Elvis.
Les nouvelles sont bonnes... Well I heard the news, there's good rocking tonight... et effectivement, ça swingue joyeusement, l'harmonica virevolte, les guitares cravachent et la rythmique bétonne, en tapant du pied sur le plancher, t'as eu la surprise de voir ton notebook faire des bonds.
Après ce début en fanfare, Quique et ses reptiles venimeux s'attaquent à Willie Dixon, 'Too late', un autre jump blues que tu as eu la chance d'entendre sur scène interprété par Bill Wyman et ses Rhythm Kings.
Incroyable comme la basse pompe... oui, le PC s'est remis à faire le kangourou, il est pervers ce disque!
' I’m Gonna Keep What I’ve Got' de Slim Harpo semble avoir été écrit spécialement pour le Madrilène, guitares et harmonica engagent un duel sans merci , quant à la good-looking little girl dont il chante les mérites, t'as l'intention de demander à Kiki qu'il te refile son numéro.
Après toute cette effervescence, il est temps de passer au slow blues, 'Gold Tailed Bird', composed by a guy called James A. Lane.
Tu connais pas, et Jimmy Rogers ça te dit quelque chose?
Si tu aimes les lignes d'harmonica suaves de Charlie Musselwhite, tu vas adorer ce morceau qui fait plus de 8 minutes.
Une note jazzy, ça vous botte?
Voici, Babs Gonzales And His International Jazz Men , ' Sugar Ray'
Pour la petite histoire, Babs a séjourné un petit temps en Europe et le jeune Brian Auger l'a accompagné chez Ronnie Scott's!
Il semblerait que Quique ne carbure pas vraiment au jus de framboises, il reprend ' Sloppy Drunk' de Miss Lucille Bogan, que les spécialistes placent au même niveau que Bessie Smith, pas pour sa consommation de moonshine whisky mais pour ses talents de blues singer.
Drinking and sex, un beau programme!
Déjà en 1947, les temps étaient durs et pourtant Donald Trump ne sévissait pas encore à la tête du pays, 'Times Getting Tougher Than Tough', que Jimmy Whiterspoon, un jour, avait enregistré avec le Junior Mance Trio mais aussi avec Ben Webster et Gerry Mulligan, mixe Kansas City blues et jazz et convient fort bien au jeu cabriolant de l'harmoniciste dont le crooning fait merveille en mode jazz.
Puis vient une surprenante reprise du soul hit ' How sweet it is to be loved you', une locomotive de chez Motown, signée Holland–Dozier–Holland.
Tout le monde citera Marvin Gaye mais il ne faut pas occulter la version, brillante, de Jnr Walker and The All Stars.
Chez Quique Gomez l'harmonica remplace le solo de sax.
Retour au blues sautillant avec ' It's too late Brother' , un uptempo rocker que tu retrouves au répertoire de Little Walter.
... Sail on, sail on my little honey bee, sail on..., ' Honey Bee' de Muddy Waters constitue la seconde blues ballad de l'album, 4'26" de pur bonheur, dirait Dr Boogie.
Meunier, tu dors ou quoi?
'What’s The Matter With The Mill' se demande Memphis Minnie en swinguant comme une sauterelle.
Le chef laisse la voie libre à ses acolytes avant de coller ses lignes d'harmonica sur l' impressionnante assise rythmique façonnée par Hector et Guillaume.
Du travail de pro.
Le voyage au pays du blues prend fin avec une version joyeuse, aux accents Western Swing, de 'Wonderful Time' de Sonny Boy Williamson.
Dealin' with the blues : le meilleur disque de Chicago Blues pressé du côté de la Meseta Central!
lundi 26 juin 2017
Tropiscala 2017- Begijnhof- Overijse- le 24 juin 2017
Tropiscala 2017- Begijnhof- Overijse- le 24 juin 2017
Quatrième édition du festival sous l'égide de la nouvelle équipe, après le désistement de la vzw Toekomstrock qui avait organisé l'événement jusqu'en 2012.
Menu ( avec horaire approximatif):
10u: start EVDW beachvolleybaltoernooi
16u30: WWF Radio Oorwoud
18u: The Starfighters
20u: High Hi
21u30: Mama's Jasje
22u45: Dimi en de Kasten (coverband)
1u: Avalonn (Dj-set)
3u: einde
T'es sur place à 16:25, le tournoi de Beach Volley est arrivé dans sa phase finale.
5' plus tard, WWF Radio Oorwoud prend place sur le podium.
Un bassiste coiffé d'une casquette panda, Bart Van Lierde ( Zita Swoon, Les Truttes, Zornik...) et un drummer ( Ace Zek?) sont suivis par deux madames, Hannelore Bedert ( robe verte, lunettes jaunes) et une jolie rouquine espiègle qui n'était pas Fleur Hendriks, elle ressemblait plus à Sien Wijnants, radio- en televisiepresentatrice.
Peu après, deux musiciens/roadies se pointent en poussant une énorme radio écologique, la WWF Radio Oorwoud,il s'agit du guitariste Thomas Vanelslander ( Gorki, Jasper Steverlinck, A Brand, Baloji, De Laatste Showband, Stef Kamil Carlens..) et du claviériste Jan Roelkens (Sioen, Arsenal...).
Leur mission est claire, mais pas évidente, distraire les gosses tandis que leurs géniteurs squattent la buvette!
Le but de Radio Oerwoud est de sensibiliser la jeunesse à la protection du milieu, deux CD's ont jusqu'ici vu le jour, de grands noms ont prêté leur voix au projet ( Koen Wauters, Hannelore Bedert, Bart Peeters, Raymond Van het Groenewoud, Lady Linn, Pieter Embrechts, Sarah Bettens, Stijn Meuris, Nathalie Meskens, Urbanus, Isolde Lasoen, Ludo Mariman e a ).
Le liveshow s'est déjà arrêté sur de grandes scènes, l'Ab ou de Roma, par ex., ou de grands festivals tels que Rivierenhof, Dranouter, Sfinks, ou De Gentse Feesten, cet après-midi la caravane verte s'arrête à Overijse.
Ouvrez toutes les cages, c'est parti: ' Beestenboel' , puis iets steviger pour les durs et le Capitaine Nemo, ' Diep in de Diepzee' du kinderrock qui secoue.
Nous on veut danser réagissent les filles, ' De jungle is een disco', Tarzan goes hip hop, le mileuvriendelijk K3 collectief poursuit avec ' Boom Shakalaka' puis le folky ' Altijd wat in mijn habitat', décoré de quelques lignes d'harmonica.
C'est incroyable le nombre d'artistes flamands qui se concentrent sur les chansons enfantines, on cite Kapitein Winokio, De Piepkes, ZeeSter etc..
La séquence Klein Klein Kleuterke sur Radio Verte ( FM 106, 77) continue avec ' Bozebomenbos' , puis vient un ska volatile, een poepsong inspirée par Clement Peerens Explosition, un hip hop pachydermique, ' Hiphopotamus', avant d'inviter la petite Fleur ( 4 ans) sur le podium pour choisir un programme diffusant de la dance music. Le chaos règne, les garçons sabotent l'esquimau rock, l'émission est brouillée, encore un coup de la mafia albanaise, puis vient l'obligatoire séquence publicitaire.
Les gosses perdent le fil, le stand de crèmes glacées connaît plus de succès.
Le set tire à sa fin, 'Iedereen gewonnen' et le mix De Mens/ The Ramones, 'Zelf Wel', achèvent la prestation des troubadours environnementalistes.
The Starfighters.
Des gloires locales ( Ottenburg), qui ont écumé les bals et autres festivités de la Duivenstreek de 1963 jusqu'aux mid-eighties, fin 2013, en fouillant dans leur grenier, garage ou grange, ils dénichent leurs instruments et décident de reprendre la route avec le même répertoire, et ça marche, merci!
En feuilletant les articles de presse de la commune de Huldenberg, tu tombes sur les noms suivants: Frans Marchal, Daniel Vanweddingen, Jean-Paul Lacourt, François Sommereyns, Constant Wargée .
Le fils de Frans Marchal tient d'ailleurs le bistro 'Het Zevende Zegel' organisant régulièrement des concerts blues.
Frans?
‘Het overlijden van een van de originele leden van de band vormde eigenlijk de droevige aanleiding om nog eens op te treden’
Merci, fieu, mais à Overijse on a vu six musiciens et pas cinq, deux guitaristes, une basse, un drummer, un saxophone et un claviériste.
Le chanteur/guitariste, Daniël Van Weddingen, un sosie de Tom Selleck, aux cheveux teintés, qui, autrefois, tenait une boucherie à Huldenberg, dirige la troupe, et si les nouvelles Miss participant à l'élection de la Druivenkoningin ne craquent pas pour ses charmes vieillissants, les anciennes se souviennent du playboy d'alors, en rougissant.
Le groupe débute en fanfare avec l'instrumental ' Last Night' des Mar-Keys.
A première vue ils ne sont pas rouillés, après cette séance d'échauffement, le moteur ronronne comme un matou heureux de vivre, et les tubes d'antan défilent pour le plus grand plaisir des moins jeunes: ' Bad Moon Rising' du CCR, ' I hear you knocking' de Dave Edmunds et le brûlant ' Burning love' , les papys font de la résistance, les ressources sont intactes.
Le chef: de lichten mogen gedoofd worden, slow time: 'Jealous Guy', et, plus récent, appris par leurs petites-filles, adorant les schlagers, ' Leeuw in een kooi' de Frans Duyts.
Puis vient ' Let's stick together' pendant lequel deux gamins viennent taper la balle face au podium, le troisième âge écoute à distance respectable.
Dans les sixties tout groupe de bal qui se respectait interprétait ' Baby come back' des Equals, du coup, le gang des tricoteuses esquisse un pas de danse légèrement moins souple qu'à l'époque où elles fréquentaient les dancings de Jezus Eik et que leurs fiancés éclusaient Tuborg sur Tuborg.
' Black is Black', non ce n'est pas de Johnny, puis un beau solo de sax pendant 'Hold on tight' de ELO, et une suite pour terminer le premier set: ' Satisfaction' des Stones, hilarant quand tu sais que la moyenne d'âge dépasse les 70 balais et ' Gloria' des Them.
Que de souvenirs, merci, jeunes gens!
Résultats du concours de beach volley et seconde manche!
Même scénario pour démarrer, un instrumental, le fabuleux 'Peter Gunn theme' suivi par ' Summertime'.
Comment se fait-il que Peter En Zijn Rockets avec 'Angeline' (M'n Blonde Sexmachine) n'ait pas remporter le Prix Médicis, cela reste un mystère insondable.
La faute à B B, sans doute!
Le clan des fans d'aerobics tarde à reprendre ses activités, les Starfighters décident d'envoyer un truc collant, 'Can't help falling in love'.
Elvis, ça marche à tous les coups, six couples tanguent, la marmaille rit.
Lorsqu'ils ont enchaîné sur 'If you need me' des Stones, t'as failli pleurer, tu t'es ressaisi grâce à ' Woolly Bully'.
Ces gars sont des génies!
' Sea Cruise' , 'Maak me wakker' des Kreuners, ' Careless Whisper' version instrumentale à la David Sanborn, ' Proud Mary' et ' Blauw' de The Scene achèvent l'exercice.
Rendez-vous lors des fêtes du raisin au mois d'août, annonce l'ancien boucher!
La jeunesse rapplique pour High Hi!
Le trio de Duisburg a fait du chemin, en mars sortait leur premier full CD, 'Hindrance' et en mai, Anne-Sophie Ooghe, Dieter Beerten et Koen Weverbergh ont tourné avec The New Pornographers.
Après leur set incandescent donné lors de Tropiscala, on peut t'assurer qu'ils sont fin prêts pour les festivals d'été.
Comme en 2015, le trio débute par ' Calm down sir' et sa longue intro furieuse qui s'apaise lorsque Anne-Sophie se décide à entamer un chant éthéré.
' Baseball Fights' cogne sérieusement, la voix est profonde, la Gretsch déchire, basse et drums imposent le respect et quand la petite hurle...baseball fights... t'as les poils qui se hérissent tandis que ton crâne s'agite en soubresauts nerveux.
Terrible!
Kom dichterbij, Overijse, dit-elle avant de nous envoyer une nouvelle gifle en pleine tronche, ' No Idea'.
Rien ne peut calmer une riot grrl, et bien, si, le downtempo ' Raise' mixant les ambiances Fleetwood Mac et la fulgurance Blood Red Shoes.
Next one is a cover, ' Cheap thrills' de Sia, Overijse a frissonné.
Avec ' Obvious' on revient vers l'album et c'est à Lana Del Ray qu'on pense avant que Dieter ( magnifique seconde voix) ne lance un roulement de tambour guerrier annonçant l'arrivée d'une brigade pas des plus légères.
La dernière fois que je suis montée sur une scène à Overijse j'ai failli y rester, j'ai avalé une guêpe, un cauchemar, voici ' Vultures' et sa basse saturée.
Un vautour n'est pas un colibri, Anne-Sophie scande le titre à la manière d'une Grace Slick pas encore obèse, ses copains travaillent en mode postpunk et ça fait mal.
' Hindrance' précède le soyeux 'Immune to the weather' qui va exploser quand Dieter donnera le signal de la curée.
GodV., mes lentilles sont naze, j'ai l'impression de voir des milliers de têtes, il nous reste trois titres!
'Magnify', ' Islands full of gold' et 'Break/Brake' entamé par quelques effets psychédéliques attrayants.
Un petit salut, les guitares continuent à ronfler, High Hi revient pour balancer celle que les fans attendaient, 'Tommy'.
Le Nord est conquis, il suffit de convaincre la Wallonie!
Mama's Jasje ( beter dan The Beatles, selon Philippe Geubels, qui n'avait rien bu)
Les préparatifs avant la montée sur scène de Peter Van Laet, qui s'occupe désormais seul de la veste de maman, après quelques sérieux ennuis avec une firme de disques qui ne lui permettait plus de se produire sous l'étiquette Mama's Jasje, s'avèrent des plus fastidieux, les 21:30' annoncées deviendront 22:15'.
En attendant le début du show, les locaux soignent leur taux d'alcoolémie, tu te dis qu'avec un BOB pour 85 autochtones c'est pas gagné en cas de contrôle sur les routes en début de nuit.
Le retard sur l'horaire n'a pas l'heur de plaire à certains biturés, ils le font entendre.
Le podium se peuple, trois violonistes, un violoncelle, un claviériste, une basse et un batteur plus le chef d'orchestre, l'homme qui a convaincu Peter à remonter sur scène, l'excellent guitariste Bert Verschueren, qui avait dirigé un Freddy Mercury Tribute d'anthologie à Asse, il y a quelques mois.
Ouf, on peut commencer!
Une entrée en matière symphonique précède l'arrivée de celui qui il n'y a pas si longtemps se produisait sous l'appellation Peter Van Laet en de Wolven, ce qui a fait rire Sergei Prokofiev!
1992, 'Zonder verhaal', une cover de 'Always on my mind' gros succès pour le King, ouvre le bal, Overijse se souvient et pleure.
Mama's Jasje, inconnu à Charleroi ou à Libramont, c'est tout de même plus d'un million cinq cent mille disques vendus en Flandre et aux Pays-Bas!
Peter embraye sur 'Kristien', un morceau plus animé qui permet à Bert de placer un solo allumé.
Un nouveau kaskraker, ' Zo ver weg', voit 459 mains se tendre dans les airs, tandis que Bert manifeste une seconde fois l'étendue de son talent, un joyeux se hisse péniblement sur le podium et tente d'embrasser le chanteur, il est repoussé avec peine.
Vlaanderen zingt, épisode suivant: ' Teken van leven', la préférée d'Angèle et de sa cousine Ernestine.
Un second illuminé aboutit sur scène, Bert s'énerve, c'est quoi ce carnaval, Peter en voit de toutes les couleurs, il décide d'envoyer 'Regenboog', un pseudo rock bigarré.
Ambiance!
En nu een ode aan Frank Boeijen, le superbe ' Koud in mijn hart'.
Blankenberge, 'Tien om te Zien', qui y était?
Moi, et moi aussi, ik ook, ils y étaient tous et comme à l'époque il y a eu des vagues pendant 'Laat me alleen'.
...t'is mooi, hein, meneer!
Oui, madame, magnifique!
Peter propose un nouvel emprunt, ' Magie' de Philippe Robbrecht.
Het mooiste Nederlandstalige lied ooit, d'après Rolande zonder bres!
Après cette tranche de sentimentalisme, on revient au rock et pendant qu'il se confesse...ik beken, ik beken, il a la mauvaise idée d'accepter la main tendue par un ivrogne qui a failli le faire atterrir dans la foule.
' Zwart op wit' est suivi par la belle ballade dominée par les cordes, 'Dat ik wakker word', prévue pour un prochain album, puis vient un second nouveau morceau aux consonances country avant de reprendre le best of avec 'Een nacht alleen' de 1998.
Et celle-ci, Adeline, tu t'en souviens?
Natuurlijk, j'ai dansé sur 'Als de dag van toen' lors de mon premier mariage, il y a 20 ans, il m'a quitté en se rendant compte qu'il aimait les hommes.
Le vent s'est levé, quelques gouttes tombent sur nos crânes, il est temps de prendre congé, 'Tien om te Zien', c'était bien, mais faut pas exagérer afin d'éviter l'overdose.
Le nouveau Mama's Jasje fredonne ' Laat je hart staan' une cover des Bellamy Brothers ( Let your love flow), tu traverses la foule, hésites devant le bar, réfléchis pendant trois secondes, abandonnes l'idée du dernier pour la route et prends la route vers ton chez toi.
Leur mission est claire, mais pas évidente, distraire les gosses tandis que leurs géniteurs squattent la buvette!
Le but de Radio Oerwoud est de sensibiliser la jeunesse à la protection du milieu, deux CD's ont jusqu'ici vu le jour, de grands noms ont prêté leur voix au projet ( Koen Wauters, Hannelore Bedert, Bart Peeters, Raymond Van het Groenewoud, Lady Linn, Pieter Embrechts, Sarah Bettens, Stijn Meuris, Nathalie Meskens, Urbanus, Isolde Lasoen, Ludo Mariman e a ).
Le liveshow s'est déjà arrêté sur de grandes scènes, l'Ab ou de Roma, par ex., ou de grands festivals tels que Rivierenhof, Dranouter, Sfinks, ou De Gentse Feesten, cet après-midi la caravane verte s'arrête à Overijse.
Ouvrez toutes les cages, c'est parti: ' Beestenboel' , puis iets steviger pour les durs et le Capitaine Nemo, ' Diep in de Diepzee' du kinderrock qui secoue.
Nous on veut danser réagissent les filles, ' De jungle is een disco', Tarzan goes hip hop, le mileuvriendelijk K3 collectief poursuit avec ' Boom Shakalaka' puis le folky ' Altijd wat in mijn habitat', décoré de quelques lignes d'harmonica.
C'est incroyable le nombre d'artistes flamands qui se concentrent sur les chansons enfantines, on cite Kapitein Winokio, De Piepkes, ZeeSter etc..
La séquence Klein Klein Kleuterke sur Radio Verte ( FM 106, 77) continue avec ' Bozebomenbos' , puis vient un ska volatile, een poepsong inspirée par Clement Peerens Explosition, un hip hop pachydermique, ' Hiphopotamus', avant d'inviter la petite Fleur ( 4 ans) sur le podium pour choisir un programme diffusant de la dance music. Le chaos règne, les garçons sabotent l'esquimau rock, l'émission est brouillée, encore un coup de la mafia albanaise, puis vient l'obligatoire séquence publicitaire.
Les gosses perdent le fil, le stand de crèmes glacées connaît plus de succès.
Le set tire à sa fin, 'Iedereen gewonnen' et le mix De Mens/ The Ramones, 'Zelf Wel', achèvent la prestation des troubadours environnementalistes.
The Starfighters.
Des gloires locales ( Ottenburg), qui ont écumé les bals et autres festivités de la Duivenstreek de 1963 jusqu'aux mid-eighties, fin 2013, en fouillant dans leur grenier, garage ou grange, ils dénichent leurs instruments et décident de reprendre la route avec le même répertoire, et ça marche, merci!
En feuilletant les articles de presse de la commune de Huldenberg, tu tombes sur les noms suivants: Frans Marchal, Daniel Vanweddingen, Jean-Paul Lacourt, François Sommereyns, Constant Wargée .
Le fils de Frans Marchal tient d'ailleurs le bistro 'Het Zevende Zegel' organisant régulièrement des concerts blues.
Frans?
‘Het overlijden van een van de originele leden van de band vormde eigenlijk de droevige aanleiding om nog eens op te treden’
Merci, fieu, mais à Overijse on a vu six musiciens et pas cinq, deux guitaristes, une basse, un drummer, un saxophone et un claviériste.
Le chanteur/guitariste, Daniël Van Weddingen, un sosie de Tom Selleck, aux cheveux teintés, qui, autrefois, tenait une boucherie à Huldenberg, dirige la troupe, et si les nouvelles Miss participant à l'élection de la Druivenkoningin ne craquent pas pour ses charmes vieillissants, les anciennes se souviennent du playboy d'alors, en rougissant.
Le groupe débute en fanfare avec l'instrumental ' Last Night' des Mar-Keys.
A première vue ils ne sont pas rouillés, après cette séance d'échauffement, le moteur ronronne comme un matou heureux de vivre, et les tubes d'antan défilent pour le plus grand plaisir des moins jeunes: ' Bad Moon Rising' du CCR, ' I hear you knocking' de Dave Edmunds et le brûlant ' Burning love' , les papys font de la résistance, les ressources sont intactes.
Le chef: de lichten mogen gedoofd worden, slow time: 'Jealous Guy', et, plus récent, appris par leurs petites-filles, adorant les schlagers, ' Leeuw in een kooi' de Frans Duyts.
Puis vient ' Let's stick together' pendant lequel deux gamins viennent taper la balle face au podium, le troisième âge écoute à distance respectable.
Dans les sixties tout groupe de bal qui se respectait interprétait ' Baby come back' des Equals, du coup, le gang des tricoteuses esquisse un pas de danse légèrement moins souple qu'à l'époque où elles fréquentaient les dancings de Jezus Eik et que leurs fiancés éclusaient Tuborg sur Tuborg.
' Black is Black', non ce n'est pas de Johnny, puis un beau solo de sax pendant 'Hold on tight' de ELO, et une suite pour terminer le premier set: ' Satisfaction' des Stones, hilarant quand tu sais que la moyenne d'âge dépasse les 70 balais et ' Gloria' des Them.
Que de souvenirs, merci, jeunes gens!
Résultats du concours de beach volley et seconde manche!
Même scénario pour démarrer, un instrumental, le fabuleux 'Peter Gunn theme' suivi par ' Summertime'.
Comment se fait-il que Peter En Zijn Rockets avec 'Angeline' (M'n Blonde Sexmachine) n'ait pas remporter le Prix Médicis, cela reste un mystère insondable.
La faute à B B, sans doute!
Le clan des fans d'aerobics tarde à reprendre ses activités, les Starfighters décident d'envoyer un truc collant, 'Can't help falling in love'.
Elvis, ça marche à tous les coups, six couples tanguent, la marmaille rit.
Lorsqu'ils ont enchaîné sur 'If you need me' des Stones, t'as failli pleurer, tu t'es ressaisi grâce à ' Woolly Bully'.
Ces gars sont des génies!
' Sea Cruise' , 'Maak me wakker' des Kreuners, ' Careless Whisper' version instrumentale à la David Sanborn, ' Proud Mary' et ' Blauw' de The Scene achèvent l'exercice.
Rendez-vous lors des fêtes du raisin au mois d'août, annonce l'ancien boucher!
La jeunesse rapplique pour High Hi!
Le trio de Duisburg a fait du chemin, en mars sortait leur premier full CD, 'Hindrance' et en mai, Anne-Sophie Ooghe, Dieter Beerten et Koen Weverbergh ont tourné avec The New Pornographers.
Après leur set incandescent donné lors de Tropiscala, on peut t'assurer qu'ils sont fin prêts pour les festivals d'été.
Comme en 2015, le trio débute par ' Calm down sir' et sa longue intro furieuse qui s'apaise lorsque Anne-Sophie se décide à entamer un chant éthéré.
' Baseball Fights' cogne sérieusement, la voix est profonde, la Gretsch déchire, basse et drums imposent le respect et quand la petite hurle...baseball fights... t'as les poils qui se hérissent tandis que ton crâne s'agite en soubresauts nerveux.
Terrible!
Kom dichterbij, Overijse, dit-elle avant de nous envoyer une nouvelle gifle en pleine tronche, ' No Idea'.
Rien ne peut calmer une riot grrl, et bien, si, le downtempo ' Raise' mixant les ambiances Fleetwood Mac et la fulgurance Blood Red Shoes.
Next one is a cover, ' Cheap thrills' de Sia, Overijse a frissonné.
Avec ' Obvious' on revient vers l'album et c'est à Lana Del Ray qu'on pense avant que Dieter ( magnifique seconde voix) ne lance un roulement de tambour guerrier annonçant l'arrivée d'une brigade pas des plus légères.
La dernière fois que je suis montée sur une scène à Overijse j'ai failli y rester, j'ai avalé une guêpe, un cauchemar, voici ' Vultures' et sa basse saturée.
Un vautour n'est pas un colibri, Anne-Sophie scande le titre à la manière d'une Grace Slick pas encore obèse, ses copains travaillent en mode postpunk et ça fait mal.
' Hindrance' précède le soyeux 'Immune to the weather' qui va exploser quand Dieter donnera le signal de la curée.
GodV., mes lentilles sont naze, j'ai l'impression de voir des milliers de têtes, il nous reste trois titres!
'Magnify', ' Islands full of gold' et 'Break/Brake' entamé par quelques effets psychédéliques attrayants.
Un petit salut, les guitares continuent à ronfler, High Hi revient pour balancer celle que les fans attendaient, 'Tommy'.
Le Nord est conquis, il suffit de convaincre la Wallonie!
Mama's Jasje ( beter dan The Beatles, selon Philippe Geubels, qui n'avait rien bu)
Les préparatifs avant la montée sur scène de Peter Van Laet, qui s'occupe désormais seul de la veste de maman, après quelques sérieux ennuis avec une firme de disques qui ne lui permettait plus de se produire sous l'étiquette Mama's Jasje, s'avèrent des plus fastidieux, les 21:30' annoncées deviendront 22:15'.
En attendant le début du show, les locaux soignent leur taux d'alcoolémie, tu te dis qu'avec un BOB pour 85 autochtones c'est pas gagné en cas de contrôle sur les routes en début de nuit.
Le retard sur l'horaire n'a pas l'heur de plaire à certains biturés, ils le font entendre.
Le podium se peuple, trois violonistes, un violoncelle, un claviériste, une basse et un batteur plus le chef d'orchestre, l'homme qui a convaincu Peter à remonter sur scène, l'excellent guitariste Bert Verschueren, qui avait dirigé un Freddy Mercury Tribute d'anthologie à Asse, il y a quelques mois.
Ouf, on peut commencer!
Une entrée en matière symphonique précède l'arrivée de celui qui il n'y a pas si longtemps se produisait sous l'appellation Peter Van Laet en de Wolven, ce qui a fait rire Sergei Prokofiev!
1992, 'Zonder verhaal', une cover de 'Always on my mind' gros succès pour le King, ouvre le bal, Overijse se souvient et pleure.
Mama's Jasje, inconnu à Charleroi ou à Libramont, c'est tout de même plus d'un million cinq cent mille disques vendus en Flandre et aux Pays-Bas!
Peter embraye sur 'Kristien', un morceau plus animé qui permet à Bert de placer un solo allumé.
Un nouveau kaskraker, ' Zo ver weg', voit 459 mains se tendre dans les airs, tandis que Bert manifeste une seconde fois l'étendue de son talent, un joyeux se hisse péniblement sur le podium et tente d'embrasser le chanteur, il est repoussé avec peine.
Vlaanderen zingt, épisode suivant: ' Teken van leven', la préférée d'Angèle et de sa cousine Ernestine.
Un second illuminé aboutit sur scène, Bert s'énerve, c'est quoi ce carnaval, Peter en voit de toutes les couleurs, il décide d'envoyer 'Regenboog', un pseudo rock bigarré.
Ambiance!
En nu een ode aan Frank Boeijen, le superbe ' Koud in mijn hart'.
Blankenberge, 'Tien om te Zien', qui y était?
Moi, et moi aussi, ik ook, ils y étaient tous et comme à l'époque il y a eu des vagues pendant 'Laat me alleen'.
...t'is mooi, hein, meneer!
Oui, madame, magnifique!
Peter propose un nouvel emprunt, ' Magie' de Philippe Robbrecht.
Het mooiste Nederlandstalige lied ooit, d'après Rolande zonder bres!
Après cette tranche de sentimentalisme, on revient au rock et pendant qu'il se confesse...ik beken, ik beken, il a la mauvaise idée d'accepter la main tendue par un ivrogne qui a failli le faire atterrir dans la foule.
' Zwart op wit' est suivi par la belle ballade dominée par les cordes, 'Dat ik wakker word', prévue pour un prochain album, puis vient un second nouveau morceau aux consonances country avant de reprendre le best of avec 'Een nacht alleen' de 1998.
Et celle-ci, Adeline, tu t'en souviens?
Natuurlijk, j'ai dansé sur 'Als de dag van toen' lors de mon premier mariage, il y a 20 ans, il m'a quitté en se rendant compte qu'il aimait les hommes.
Le vent s'est levé, quelques gouttes tombent sur nos crânes, il est temps de prendre congé, 'Tien om te Zien', c'était bien, mais faut pas exagérer afin d'éviter l'overdose.
Le nouveau Mama's Jasje fredonne ' Laat je hart staan' une cover des Bellamy Brothers ( Let your love flow), tu traverses la foule, hésites devant le bar, réfléchis pendant trois secondes, abandonnes l'idée du dernier pour la route et prends la route vers ton chez toi.
dimanche 25 juin 2017
Plazey - Feest in het park: BaBa ZuLa - Elisabethpark, Koekelberg, le 23 juin 2017
Plazey - Feest in het park: BaBa ZuLa - Elisabethpark, Koekelberg, le 23 juin 2017
Avec 20' de retard, le même parfait bilingue annonce le Turkse Zappa: BaBa ZuLa!
BaBa Zula personnifie la Movida d’Istanbul, un mouvement né au début du siècle pour une Turquie avide de modernité, c'était avant Erdogan.
Le groupe voit le jour dans les mid-nineties, depuis plus de 20 ans ses live shows déchaînent le délire partout où il se produit.
Il est emmené par l'incroyable Murat Ertel au chant et à l'electric saz, le mec, balafré et montrant des moustaches à faire pâlir Tarass Boulba, arbore une tenue de scène étonnante: un bonnet bariolé, tricoté par sa grand-mère ayant encore vécu du temps de Constantinople, une robe de chambre tout aussi colorée se mariant parfaitement avec un pantalon mauve et des sandales presque normales.
L'autre membre fondateur, Levent Akman, a tout du savant fou, il est caché derrière une draperie et s'amuse à produire les sonorités électroniques ou tabasse divers engins percussifs quand il n'agite pas cuillères/castagnettes, que tu peux utiliser pour manger la fameuse soupe aux tripes servie dans les meilleurs bouis-bouis anatoliens.
Tout aussi exubérant que les deux membres fondateurs, Periklis Tsoukalas, à la chevelure hirsute, la hantise de tous les friseurs de la région de Marmara, chante, vitupère et manie l'oud électrique, le quatrième élément, le plus calme, Ümit Adakale, se charge des percussions: darbuka ou hand drum.
Le quatuor va ravir Koekelberg pendant plus d'une heure en envoyant un cocktail baptisé Istanbul psychedelia par la presse musicale, attends-toi à du dub, du blues, du rock, du Turkish gypsy folk et à des moments shamaniques, prépare-toi, en plus, à danser ou, si tu es du genre mystique, à entrer en lévitation.
Leur dernier album date de 2016, le titre est explicite ' Do not obey', la Turquie insoumise, quoi..., 'XX' de 2017 étant a kaleidoscopic, career-spanning compilation en deux volumes.
Démarrage lent, histoire de baigner dans la tradition sufi, très vite les résonances psychédéliques à tendance obsessionnelle invitent le public à l'état de transe.
Une seconde tirade est amorcée en mode narratif, la morne mélopée prend une autre direction lorsque Ümit se déplace vers le devant de la scène en tabassant une grosse caisse, le lament prend des accents world fusion sauvages, les janissaires contrôlent, ils sont trois à descendre sur la plaine pour terminer le morceau parmi une foule qui danse.
Toujours sur la pelouse, les spectateurs sont invités à s'asseoir et à former un cercle. Tandis que Levent tripote le sampler, ses copains interprètent un cantique caustique en position assise.
Les freaks anatoliens regagnent le podium pour initier la plage suivante par un exercice percussif, après un cri guerrier du hérisson à carrure d'éléphant c'est reparti pour un psyche dub anarchiste.
A deux mètres de nous, un comique carburant à la Martin's Pale Ale tiède, nous fait un numéro Un Singe en Hiver bien moins marrant que celui du duo Jean Gabin/Jean Paul Belmondo.
Le sketch n'est pas vraiment apprécié par le comité organisateur qui a toutes les peines du monde pour éloigner l'énergumène de l'enceinte sur laquelle il était perché.
On le prie d'aller cuver sa cuite sur le plancher des vaches tandis que le chef entreprend un discours électoral bien capté par la nombreuse communauté ottomane présente face à la Basilique.
Pas chien, il annonce en anglais cassé: ' Eternal Is The Word of Poets' c à d 'Aşıkların Sözü Kalır' à Ankara.
Délire total lorsqu'il profère ...listen to the poets not to the politicians... .
A tes côté, Birsen, Dünya, Gülsün et Leyla dansent voluptueusement, imitées par quelques occidentales converties, timidement, tu t'y mets aussi, ce rythme étant irrésistible.
Communion intégrale!
Après un solo de darbuka étonnant, le quatuor reprend son périple psyche- groovy.
Tout Plazey se trémousse, le chef de la bande fait de même avant d'entamer trois tours de pistes au pas de course tout en jouant du saz.
Einstein quitte ses machines et vient nous jouer des castagnettes, la performance atteint son paroxysme, Plazey bout, BaBa Zula vient d'envoyer une dernière tirade fougueuse, puis Murat présente ses acolytes.
Enthousiaste, la foule les acclame en vociférant, un rappel s'impose, Plazey sera exaucé!
I need your help, people of Brussels, can you shout... Hey, Hey, Hey... je sais qu'il ne nous reste que 5 minutes, c'est assez pour qu' un groupe pop balance trois chansons, pas nous.
Are you ready...hey... 500 gorges répondent ...hey... et 1000 pieds entament une danse rituelle sur fond de saz saturé.
BaBa Zula: une expérience à ne louper sous aucun prétexte si le groupe passe dans le coin!
Avec 20' de retard, le même parfait bilingue annonce le Turkse Zappa: BaBa ZuLa!
BaBa Zula personnifie la Movida d’Istanbul, un mouvement né au début du siècle pour une Turquie avide de modernité, c'était avant Erdogan.
Le groupe voit le jour dans les mid-nineties, depuis plus de 20 ans ses live shows déchaînent le délire partout où il se produit.
Il est emmené par l'incroyable Murat Ertel au chant et à l'electric saz, le mec, balafré et montrant des moustaches à faire pâlir Tarass Boulba, arbore une tenue de scène étonnante: un bonnet bariolé, tricoté par sa grand-mère ayant encore vécu du temps de Constantinople, une robe de chambre tout aussi colorée se mariant parfaitement avec un pantalon mauve et des sandales presque normales.
L'autre membre fondateur, Levent Akman, a tout du savant fou, il est caché derrière une draperie et s'amuse à produire les sonorités électroniques ou tabasse divers engins percussifs quand il n'agite pas cuillères/castagnettes, que tu peux utiliser pour manger la fameuse soupe aux tripes servie dans les meilleurs bouis-bouis anatoliens.
Tout aussi exubérant que les deux membres fondateurs, Periklis Tsoukalas, à la chevelure hirsute, la hantise de tous les friseurs de la région de Marmara, chante, vitupère et manie l'oud électrique, le quatrième élément, le plus calme, Ümit Adakale, se charge des percussions: darbuka ou hand drum.
Le quatuor va ravir Koekelberg pendant plus d'une heure en envoyant un cocktail baptisé Istanbul psychedelia par la presse musicale, attends-toi à du dub, du blues, du rock, du Turkish gypsy folk et à des moments shamaniques, prépare-toi, en plus, à danser ou, si tu es du genre mystique, à entrer en lévitation.
Leur dernier album date de 2016, le titre est explicite ' Do not obey', la Turquie insoumise, quoi..., 'XX' de 2017 étant a kaleidoscopic, career-spanning compilation en deux volumes.
Démarrage lent, histoire de baigner dans la tradition sufi, très vite les résonances psychédéliques à tendance obsessionnelle invitent le public à l'état de transe.
Une seconde tirade est amorcée en mode narratif, la morne mélopée prend une autre direction lorsque Ümit se déplace vers le devant de la scène en tabassant une grosse caisse, le lament prend des accents world fusion sauvages, les janissaires contrôlent, ils sont trois à descendre sur la plaine pour terminer le morceau parmi une foule qui danse.
Toujours sur la pelouse, les spectateurs sont invités à s'asseoir et à former un cercle. Tandis que Levent tripote le sampler, ses copains interprètent un cantique caustique en position assise.
Les freaks anatoliens regagnent le podium pour initier la plage suivante par un exercice percussif, après un cri guerrier du hérisson à carrure d'éléphant c'est reparti pour un psyche dub anarchiste.
A deux mètres de nous, un comique carburant à la Martin's Pale Ale tiède, nous fait un numéro Un Singe en Hiver bien moins marrant que celui du duo Jean Gabin/Jean Paul Belmondo.
Le sketch n'est pas vraiment apprécié par le comité organisateur qui a toutes les peines du monde pour éloigner l'énergumène de l'enceinte sur laquelle il était perché.
On le prie d'aller cuver sa cuite sur le plancher des vaches tandis que le chef entreprend un discours électoral bien capté par la nombreuse communauté ottomane présente face à la Basilique.
Pas chien, il annonce en anglais cassé: ' Eternal Is The Word of Poets' c à d 'Aşıkların Sözü Kalır' à Ankara.
Délire total lorsqu'il profère ...listen to the poets not to the politicians... .
A tes côté, Birsen, Dünya, Gülsün et Leyla dansent voluptueusement, imitées par quelques occidentales converties, timidement, tu t'y mets aussi, ce rythme étant irrésistible.
Communion intégrale!
Après un solo de darbuka étonnant, le quatuor reprend son périple psyche- groovy.
Tout Plazey se trémousse, le chef de la bande fait de même avant d'entamer trois tours de pistes au pas de course tout en jouant du saz.
Einstein quitte ses machines et vient nous jouer des castagnettes, la performance atteint son paroxysme, Plazey bout, BaBa Zula vient d'envoyer une dernière tirade fougueuse, puis Murat présente ses acolytes.
Enthousiaste, la foule les acclame en vociférant, un rappel s'impose, Plazey sera exaucé!
I need your help, people of Brussels, can you shout... Hey, Hey, Hey... je sais qu'il ne nous reste que 5 minutes, c'est assez pour qu' un groupe pop balance trois chansons, pas nous.
Are you ready...hey... 500 gorges répondent ...hey... et 1000 pieds entament une danse rituelle sur fond de saz saturé.
BaBa Zula: une expérience à ne louper sous aucun prétexte si le groupe passe dans le coin!
samedi 24 juin 2017
Plazey - Feest in het park: Black Flower - Elisabethpark, Koekelberg, le 23 juin 2017
Plazey - Feest in het park: Black Flower - Elisabethpark, Koekelberg, le 23 juin 2017
Plazey fête son 25è anniversaire en 2017, un quart de siècle de concerts gratuits face à la Basilique de Koekelberg, chapeau!
Cette année encore, De Zeyp, Platoo et Zinnema ont concocté une affiche attrayante.
Le menu de ce vendredi prévoit: à 15h DJ Mukambo, à 18:30 Black Flower et à 20: 30 BaBa ZuLa!
18:20', un passage au Bar Eliza, histoire de se rincer les amygdales, puis direction le podium où un organisateur, plus ou moins bilingue, annonce Black Flower!
Ce doit être en 2012 que, dans un jardin gantois, une fleur noire, à cinq pétales, voit le jour, la graine avait été ramassée dans l'eldorado de la Reine de Saba et en poussant elle a enfanté cinq feuilles pratiquant un afrobeat psychédélique au groove purulent.
Les protagonistes ont pour nom: Nathan Daems: alt- and baritonsax, flûtes et compositions/ Jon Birdsong: cornet, trompette, percussions, et coquillages/ Wouter Haest: keys et clavinet / Simon Segers: drums et Filip Vandebril, sans lunettes: basse.
Leur discographie compte quatre albums, le dernier, 'Artifacts' datant du début de l'année.
Tu dis?
Ces noms ne te sont pas inconnus, ben oui, Nathan s'est promené, e a, avec l' Antwerp Gipsy-Ska Orkestra, l' Orchestre International du Vetex, le Bazaar d’Orient ou le Paolo Marquez Group.
Le Ricain, a creative force in the San Francisco Bay Area, a soufflé chez Beck, Calexico, avant de devenir un voisin de Bart De Wever et de s'amuser avec Think of One, Flat Earth Society, , Stijn, dEUS ou The Golden Glows.
Simon, tu l'as croisé au sein des Beren Gieren, de Stadt, Maya's Moving Castle ou Absynthe Minded, mais il doit avoir joué avec 156 groupes, au minimum!
Sans se presser, Wouter a pianoté chez Los Callejeros, Voodoo Boogie ou Morgenland et Fili, l'opticien, est cité chez l'Antwerp Gipsy Ska Orchestra, The Valerie Solanas ou Lady Linn.
Après une longue intro ésotérique, le quintet nous embarque pour un trip en Ethiopie avec ' Abeba Zeybekiko'.
Oublie ta philosophie rationnelle et laisse-toi bercer par les sonorités groovy d'un éthio-jazz d'une autre époque, celle qui vibrait avec Mulatu Astatke, Getatchew Mekurya ou Tesfa Maryam Kidané.
Wouter se paye une petite poussée fiévreuse, il est relayé par l'alto de Nahtan.
Dans la corne de l'Afrique l'astre tape si fort qu'il peut rendre fou, ne t'étonne pas si tu perçois de troublants phénomènes optiques à l'écoute de ce jazz du désert. Si l'air tremble et que tu crois voir une oasis au lieu des érables sycomores du parc et, si le cabot, tenu en laisse par Madame Schepmans, devient un chamelon mastiquant sa ration de feuilles de robinier faux acacia, c'est normal!
Changement de saxophone pour la seconde plage, Nathan se saisit du baryton, il nous donne rendez-vous chez le notaire afin de prendre connaissance de ' The legacy of Prester John' .
... au-delà de la Perse et de l'Arménie, s'étend un merveilleux royaume dirigé par le prêtre Jean... si tu tiens à danser, essaye les mouvements du mambo et laisse - toi envelopper par les volutes esquissées par le sax et le cornet, dépaysement garanti!
Plazey applaudit au terme du tableau, l'oiseau californien réagit: Brussels, thank you, we're pleased to play here, it is such a lovely scene for our music, ils attaquent le filmique ' Helios Victor'.
Le lion de la Metro-Goldwyn-Mayer rugit.
Une flûte espiègle entame ' Artifacts', la rythmique évoque Transglobal Underground.
Rahman Bey, qui était dans le coin entre en transe, cette séance de mysticisme touche également une voisine qui semble léviter à 50 cm au dessus de la pelouse, moins drôle, un mamba noir la suit des yeux, ses intentions ne paraissent pas des plus catholiques.
Heureusement, les képis veillent!
Une petite tranche d'exotica pour suivre?
' Jungle desert', Wouter nous balance un solo de clavinet diabolique, Cheetah gondole, Tarzan somnole.
C'est une évidence cette fleur noire ne pousse pas du côté de l'Eden, tu humes son parfum et c'est Lucifer qui se manifeste.
La panoplie de flûtes utilisées par le leader du combo est impressionnante, il vient de ramasser un mini exemplaire, peut-être un kaval utilisé par les bergers turcs, pour entamer un blues désossé, 'Bones'.
Jon, revenu d'un voyage en Polynésie, a ramené un coquillage géant qu'il utilise pour remplacer sa trompette portée chez le mécanicien pour un entretien.
Cette plage obsédante précède 'Alexandria', dominé par les sonorités odieusement frelatées du clavinet.
Funk et psychédélisme se croisent, comme si Herbie Hancock et le Led Zeppelin de 'Trampled Under Foot' s'étaient donnés rendez-vous à Koekelberg;
Ces mecs ont le don de t'ensorceler sans avoir l'air d'y toucher.
Il faut couper dans la setlist, timing oblige, le voyage s'achève par ' Abyssinia Afterlife', la longue plage titulaire de l'album datant de 2014.
Lentement la caravane se déplace, les têtes des Bédouins se dandinent au gré des mouvements des camélidés, une certaine torpeur s'empare de tout ton être, le soleil, la fatigue, le silence.... il faut songer à dresser le campement et à abreuver les bêtes avant la tombée de la nuit, quand soudain un mouvement pétaradant réanime une flamme qui semblait vouloir mourir, ce n'était qu'un feu de paille, le voyage se termine, le soleil rouge s'est caché derrière les dunes.
Bruxelles a ouvert les yeux et applaudi à tout rompre!
Plazey fête son 25è anniversaire en 2017, un quart de siècle de concerts gratuits face à la Basilique de Koekelberg, chapeau!
Cette année encore, De Zeyp, Platoo et Zinnema ont concocté une affiche attrayante.
Le menu de ce vendredi prévoit: à 15h DJ Mukambo, à 18:30 Black Flower et à 20: 30 BaBa ZuLa!
18:20', un passage au Bar Eliza, histoire de se rincer les amygdales, puis direction le podium où un organisateur, plus ou moins bilingue, annonce Black Flower!
Ce doit être en 2012 que, dans un jardin gantois, une fleur noire, à cinq pétales, voit le jour, la graine avait été ramassée dans l'eldorado de la Reine de Saba et en poussant elle a enfanté cinq feuilles pratiquant un afrobeat psychédélique au groove purulent.
Les protagonistes ont pour nom: Nathan Daems: alt- and baritonsax, flûtes et compositions/ Jon Birdsong: cornet, trompette, percussions, et coquillages/ Wouter Haest: keys et clavinet / Simon Segers: drums et Filip Vandebril, sans lunettes: basse.
Leur discographie compte quatre albums, le dernier, 'Artifacts' datant du début de l'année.
Tu dis?
Ces noms ne te sont pas inconnus, ben oui, Nathan s'est promené, e a, avec l' Antwerp Gipsy-Ska Orkestra, l' Orchestre International du Vetex, le Bazaar d’Orient ou le Paolo Marquez Group.
Le Ricain, a creative force in the San Francisco Bay Area, a soufflé chez Beck, Calexico, avant de devenir un voisin de Bart De Wever et de s'amuser avec Think of One, Flat Earth Society, , Stijn, dEUS ou The Golden Glows.
Simon, tu l'as croisé au sein des Beren Gieren, de Stadt, Maya's Moving Castle ou Absynthe Minded, mais il doit avoir joué avec 156 groupes, au minimum!
Sans se presser, Wouter a pianoté chez Los Callejeros, Voodoo Boogie ou Morgenland et Fili, l'opticien, est cité chez l'Antwerp Gipsy Ska Orchestra, The Valerie Solanas ou Lady Linn.
Après une longue intro ésotérique, le quintet nous embarque pour un trip en Ethiopie avec ' Abeba Zeybekiko'.
Oublie ta philosophie rationnelle et laisse-toi bercer par les sonorités groovy d'un éthio-jazz d'une autre époque, celle qui vibrait avec Mulatu Astatke, Getatchew Mekurya ou Tesfa Maryam Kidané.
Wouter se paye une petite poussée fiévreuse, il est relayé par l'alto de Nahtan.
Dans la corne de l'Afrique l'astre tape si fort qu'il peut rendre fou, ne t'étonne pas si tu perçois de troublants phénomènes optiques à l'écoute de ce jazz du désert. Si l'air tremble et que tu crois voir une oasis au lieu des érables sycomores du parc et, si le cabot, tenu en laisse par Madame Schepmans, devient un chamelon mastiquant sa ration de feuilles de robinier faux acacia, c'est normal!
Changement de saxophone pour la seconde plage, Nathan se saisit du baryton, il nous donne rendez-vous chez le notaire afin de prendre connaissance de ' The legacy of Prester John' .
... au-delà de la Perse et de l'Arménie, s'étend un merveilleux royaume dirigé par le prêtre Jean... si tu tiens à danser, essaye les mouvements du mambo et laisse - toi envelopper par les volutes esquissées par le sax et le cornet, dépaysement garanti!
Plazey applaudit au terme du tableau, l'oiseau californien réagit: Brussels, thank you, we're pleased to play here, it is such a lovely scene for our music, ils attaquent le filmique ' Helios Victor'.
Le lion de la Metro-Goldwyn-Mayer rugit.
Une flûte espiègle entame ' Artifacts', la rythmique évoque Transglobal Underground.
Rahman Bey, qui était dans le coin entre en transe, cette séance de mysticisme touche également une voisine qui semble léviter à 50 cm au dessus de la pelouse, moins drôle, un mamba noir la suit des yeux, ses intentions ne paraissent pas des plus catholiques.
Heureusement, les képis veillent!
Une petite tranche d'exotica pour suivre?
' Jungle desert', Wouter nous balance un solo de clavinet diabolique, Cheetah gondole, Tarzan somnole.
C'est une évidence cette fleur noire ne pousse pas du côté de l'Eden, tu humes son parfum et c'est Lucifer qui se manifeste.
La panoplie de flûtes utilisées par le leader du combo est impressionnante, il vient de ramasser un mini exemplaire, peut-être un kaval utilisé par les bergers turcs, pour entamer un blues désossé, 'Bones'.
Jon, revenu d'un voyage en Polynésie, a ramené un coquillage géant qu'il utilise pour remplacer sa trompette portée chez le mécanicien pour un entretien.
Cette plage obsédante précède 'Alexandria', dominé par les sonorités odieusement frelatées du clavinet.
Funk et psychédélisme se croisent, comme si Herbie Hancock et le Led Zeppelin de 'Trampled Under Foot' s'étaient donnés rendez-vous à Koekelberg;
Ces mecs ont le don de t'ensorceler sans avoir l'air d'y toucher.
Il faut couper dans la setlist, timing oblige, le voyage s'achève par ' Abyssinia Afterlife', la longue plage titulaire de l'album datant de 2014.
Lentement la caravane se déplace, les têtes des Bédouins se dandinent au gré des mouvements des camélidés, une certaine torpeur s'empare de tout ton être, le soleil, la fatigue, le silence.... il faut songer à dresser le campement et à abreuver les bêtes avant la tombée de la nuit, quand soudain un mouvement pétaradant réanime une flamme qui semblait vouloir mourir, ce n'était qu'un feu de paille, le voyage se termine, le soleil rouge s'est caché derrière les dunes.
Bruxelles a ouvert les yeux et applaudi à tout rompre!
Think of One, FES, Stijn, dEUS, Dijf Sanders, The Golden Glows en Black Flower.
Think of One, FES, Stijn, dEUS, Dijf Sanders, The Golden Glows en Black Flower.
vendredi 23 juin 2017
Odisi à La Guinguette du Parc de Forest, le 22 juin 2017
Odisi à La Guinguette du Parc de Forest le 22 juin 2017
18h25, un petit vent s'est levé, soudain la température est tombée de 34° à des normes moins accablantes, sauf dans ton automobile, garée en plein soleil.
T'as la clim, elle a dit, pas con, t'as répondu, et t'es parti vers le parc de Forest.
A 19h, un couple hétéro peaufine son soundcheck en s'appliquant sur 'Jimmy' de Moriarty, puis sur 'Castle on the hill' de Ed Sheeran.
Voilà, on revient d'ici une petite demi-heure, annonce Odisi.
Pas la peine de te perdre en conjectures, lui, le petit roux, Florian Léonard et elle, grandes lunettes, top en dentelle et jupe blanche, Guillaine Goosse, t'expliquent, Odisi= One Day In San Ignacio.
Si ils se sont dit oui à Belize, on l'ignore!
Précisions: ce soir c'est leur première prestation publique mais le couple fait partie des Goodman's qui ( on les cite) revisitent et adaptent à leur sauce nombre de cartons musicaux, actuels ou historiques, en n'omettant aucun style ni artiste: du jazz au hip-hop, de Puggy à Calvin Harris...
Le cocktail proposé par Odisi est similaire mais en formule duo.
Monsieur chatouille une acoustique et chante, Madame chante et, très rarement, plaque deux accords sur un ukulele.
19:35, un couple de pointilleux ne digère pas le léger retard apporté au programme.
Odisi prend place, Guillaine entame ' Riptide' de Vance Joy, Florian la rejoint pour le refrain, l'air est doux, les harmonies plaisent aux enfants, aux bébés, à la famille, nombreuse, ayant squatté la guinguette, et aux touristes profitant des derniers rayons d'un astre généreux.
Ambiance chill assurée, disait la pub, elle n'a pas menti!
Mêmes tonalités mellow avec ' Stolen Dance' de Milky Chance, Odisi semble avoir signé un pacte de non-agression!
Quelques banalités et messages personnels précèdent le chaloupé 'Come' de Jain auquel succède ' I follow rivers' de Lykke Li, qui a cassé la baraque chez nous dans la version de Triggerfinger.
Belles voix, harmonies sucrées, accompagnement discret, on comprend que le groupe essaye de se vendre pour animer mariages, vernissages ou soirées lounge, c'est plus distrayant que le bruissement des vagues, combiné aux piaillements des mouettes.
Vont s'enchaîner: Rag'n'Bone Man, 'Human' - Adele, ' Hello', deux danseuses en piste - Pauline Croze, 'Quand je suis ivre', merci d'avoir déterré cette petite merveille, et, non, Florian, l'accent de Namur n'a gêné personne - puis, toujours en mode pop mélancolique, Sam Smith, ' Stay with me'.
Odisi nous propose un petit tour en Suède avec 'Tove Lo, ' Habits' , mais petit à petit, tu perds le fil, le plan easy listening, lisse à l'extrême, lasse à la longue, tu ne fais pas partie du clan familial, ni de la caste des connaissances, donc tu ne vas pas t'extasier devant leurs aptitudes musicales ou vocales, o k, le rendu est agréable, mais l'exposé manque cruellement de relief.
Direction la buvette tandis que Florian dédie ' Beat it' à un Tonton qui ne tousse pas.
Ed Sheeran avait servi de soundcheck, voici la version complète du bucolique ' Castle on the hill' ... I’m on my way, driving at 90 down those country lanes...
On a déjà entendu des centaines de version de 'Toxic' de Britney Spears, on classera l'exercice d'Odisi dans la catégorie " sage et inoffensif"!
Pour tous ceux qui n'ont pas pu se payer un ticket pour Coldplay, voici ' Hymn for the week-end'.
Feuillet de lyrics suivant, le libellé mentionne ' One day, reckoning song' , méconnaissable sans le timbre si particulier d'Asaf Avidan.
C'est en 2012 que Imagine Dragons sort ' Radioactive', le titre fait longtemps du surplace dans les charts avant d'exploser en avril 2013.
C'est ce dernier morceau, passé dans le blender, qui achève la prestation du duo, évidemment, la smala exige un bis et tandis que tu te diriges vers l'Avenue des Villas, Odisi lâche ' Lean on' de Major Lazer/DJ Snake.
Rentré chez toi, tu t'es versé un Bourbon, bien tassé, pour refouler cette impression d'onctuosité qui te collait dans le palais.
18h25, un petit vent s'est levé, soudain la température est tombée de 34° à des normes moins accablantes, sauf dans ton automobile, garée en plein soleil.
T'as la clim, elle a dit, pas con, t'as répondu, et t'es parti vers le parc de Forest.
A 19h, un couple hétéro peaufine son soundcheck en s'appliquant sur 'Jimmy' de Moriarty, puis sur 'Castle on the hill' de Ed Sheeran.
Voilà, on revient d'ici une petite demi-heure, annonce Odisi.
Pas la peine de te perdre en conjectures, lui, le petit roux, Florian Léonard et elle, grandes lunettes, top en dentelle et jupe blanche, Guillaine Goosse, t'expliquent, Odisi= One Day In San Ignacio.
Si ils se sont dit oui à Belize, on l'ignore!
Précisions: ce soir c'est leur première prestation publique mais le couple fait partie des Goodman's qui ( on les cite) revisitent et adaptent à leur sauce nombre de cartons musicaux, actuels ou historiques, en n'omettant aucun style ni artiste: du jazz au hip-hop, de Puggy à Calvin Harris...
Le cocktail proposé par Odisi est similaire mais en formule duo.
Monsieur chatouille une acoustique et chante, Madame chante et, très rarement, plaque deux accords sur un ukulele.
19:35, un couple de pointilleux ne digère pas le léger retard apporté au programme.
Odisi prend place, Guillaine entame ' Riptide' de Vance Joy, Florian la rejoint pour le refrain, l'air est doux, les harmonies plaisent aux enfants, aux bébés, à la famille, nombreuse, ayant squatté la guinguette, et aux touristes profitant des derniers rayons d'un astre généreux.
Ambiance chill assurée, disait la pub, elle n'a pas menti!
Mêmes tonalités mellow avec ' Stolen Dance' de Milky Chance, Odisi semble avoir signé un pacte de non-agression!
Quelques banalités et messages personnels précèdent le chaloupé 'Come' de Jain auquel succède ' I follow rivers' de Lykke Li, qui a cassé la baraque chez nous dans la version de Triggerfinger.
Belles voix, harmonies sucrées, accompagnement discret, on comprend que le groupe essaye de se vendre pour animer mariages, vernissages ou soirées lounge, c'est plus distrayant que le bruissement des vagues, combiné aux piaillements des mouettes.
Vont s'enchaîner: Rag'n'Bone Man, 'Human' - Adele, ' Hello', deux danseuses en piste - Pauline Croze, 'Quand je suis ivre', merci d'avoir déterré cette petite merveille, et, non, Florian, l'accent de Namur n'a gêné personne - puis, toujours en mode pop mélancolique, Sam Smith, ' Stay with me'.
Odisi nous propose un petit tour en Suède avec 'Tove Lo, ' Habits' , mais petit à petit, tu perds le fil, le plan easy listening, lisse à l'extrême, lasse à la longue, tu ne fais pas partie du clan familial, ni de la caste des connaissances, donc tu ne vas pas t'extasier devant leurs aptitudes musicales ou vocales, o k, le rendu est agréable, mais l'exposé manque cruellement de relief.
Direction la buvette tandis que Florian dédie ' Beat it' à un Tonton qui ne tousse pas.
Ed Sheeran avait servi de soundcheck, voici la version complète du bucolique ' Castle on the hill' ... I’m on my way, driving at 90 down those country lanes...
On a déjà entendu des centaines de version de 'Toxic' de Britney Spears, on classera l'exercice d'Odisi dans la catégorie " sage et inoffensif"!
Pour tous ceux qui n'ont pas pu se payer un ticket pour Coldplay, voici ' Hymn for the week-end'.
Feuillet de lyrics suivant, le libellé mentionne ' One day, reckoning song' , méconnaissable sans le timbre si particulier d'Asaf Avidan.
C'est en 2012 que Imagine Dragons sort ' Radioactive', le titre fait longtemps du surplace dans les charts avant d'exploser en avril 2013.
C'est ce dernier morceau, passé dans le blender, qui achève la prestation du duo, évidemment, la smala exige un bis et tandis que tu te diriges vers l'Avenue des Villas, Odisi lâche ' Lean on' de Major Lazer/DJ Snake.
Rentré chez toi, tu t'es versé un Bourbon, bien tassé, pour refouler cette impression d'onctuosité qui te collait dans le palais.
mardi 20 juin 2017
Derniers décès : Ernesto Tito Puentes, Jimmy Yaeger, Rosalie Sorrels, Sheila Raye Charles
Ernesto Tito Puentes, chef d'orchestre et trompettiste, né à La Havane en 1928, est décédé à Montpellier il y a une dizaine de jours.
Sa carrière débute à Cuba où il joue au sein du Chappottín y su Conjunto Todos Estrellas, un groupe dirigé par le trompettiste Felix Chapottin qui avait succédé à Arsenio Rodriguez.
Tito s'installe en France en 1953, il joue avec différents orchestres dont celui de Benny Bennet.
Sa trompette s'entend également sur des morceaux de Joe Dassin, Sylvie Vartan ou Claude François.
Plus tard, Eddy Mitchell l'engage pour diriger son orchestre.
Mentionnons encore les groupes Caravanserail, Los Salseros, le Manu Dibango Big Band et le Ernesto "Tito" Puentes Big Band.
On lui connaît plus de 200 enregistrements.
C'est par une note placée sur facebook par Sari Beth Schorr que tu apprends le décès du compositeur et musicien Jimmy Yaeger.
"I am heartbroken to say we’ve lost an incredibly talented musician, songwriter, composer and a true gentleman. Jimmy Yaeger was my writing partner, but also a cherished friend. He was never without a kind word when I needed it most. A flash of his gorgeous smile could brighten the darkest of days. He never considered himself handsome, but he was truly beautiful, in every way.
I loved writing with Jimmy. He inspired me to do some of my best work including: Damn the Reason, Demolition Man, American Boy and Come and Go. He never stopped believing in me, even when I didn’t believe in myself. His homemade tuna fish sandwiches and Entenmann's cakes kept us fueled during our long sessions together. He loved animals and always welcomed my three pit bulls into his home. He managed to convince me that he didn’t mind finding them on his couch or in his bed, nestled comfortably under his sheets.
Sa carrière débute à Cuba où il joue au sein du Chappottín y su Conjunto Todos Estrellas, un groupe dirigé par le trompettiste Felix Chapottin qui avait succédé à Arsenio Rodriguez.
Tito s'installe en France en 1953, il joue avec différents orchestres dont celui de Benny Bennet.
Sa trompette s'entend également sur des morceaux de Joe Dassin, Sylvie Vartan ou Claude François.
Plus tard, Eddy Mitchell l'engage pour diriger son orchestre.
Mentionnons encore les groupes Caravanserail, Los Salseros, le Manu Dibango Big Band et le Ernesto "Tito" Puentes Big Band.
On lui connaît plus de 200 enregistrements.
C'est par une note placée sur facebook par Sari Beth Schorr que tu apprends le décès du compositeur et musicien Jimmy Yaeger.
"I am heartbroken to say we’ve lost an incredibly talented musician, songwriter, composer and a true gentleman. Jimmy Yaeger was my writing partner, but also a cherished friend. He was never without a kind word when I needed it most. A flash of his gorgeous smile could brighten the darkest of days. He never considered himself handsome, but he was truly beautiful, in every way.
I loved writing with Jimmy. He inspired me to do some of my best work including: Damn the Reason, Demolition Man, American Boy and Come and Go. He never stopped believing in me, even when I didn’t believe in myself. His homemade tuna fish sandwiches and Entenmann's cakes kept us fueled during our long sessions together. He loved animals and always welcomed my three pit bulls into his home. He managed to convince me that he didn’t mind finding them on his couch or in his bed, nestled comfortably under his sheets.
I will miss you so terribly Jimmy."
Jimmy avait tenu les claviers au sein du progrock groupe Flight et composé plusieurs soundtracks .
Il a collaboré avec une foule de gens connus tels que Cyndi Lauper, Ozzy Osbourne ,les Silver Convention, Billy Squire, The Drifters,The Tramps, Defunkt ou Joe Satriani.
La folk singer Rosalie Sorrels est décédée le 11 juin, à l'âge de 83 ans.
Si Rosalie n'a pas connu en Europe une notoriété équivalente à celle de Joan Baez , aux States elle est considérée comme une légende.
The Travelin’ Lady laisse une vingtaine d'albums dont "My Last Go 'Round" Best Traditional Folk Album en 2005.
Sheila Raye Charles, fille de Ray Charles, est décédée il y a peu des suites d'un cancer du sein, elle avait 53 ans.
La carrière de Sheila Raye n'a pas été des plus fulgurantes , on lui connaît deux albums, Introducing Sheila Raye Charles en 2004 et Behind The Shades en 2009.
Jimmy avait tenu les claviers au sein du progrock groupe Flight et composé plusieurs soundtracks .
Il a collaboré avec une foule de gens connus tels que Cyndi Lauper, Ozzy Osbourne ,les Silver Convention, Billy Squire, The Drifters,The Tramps, Defunkt ou Joe Satriani.
La folk singer Rosalie Sorrels est décédée le 11 juin, à l'âge de 83 ans.
Si Rosalie n'a pas connu en Europe une notoriété équivalente à celle de Joan Baez , aux States elle est considérée comme une légende.
The Travelin’ Lady laisse une vingtaine d'albums dont "My Last Go 'Round" Best Traditional Folk Album en 2005.
Sheila Raye Charles, fille de Ray Charles, est décédée il y a peu des suites d'un cancer du sein, elle avait 53 ans.
La carrière de Sheila Raye n'a pas été des plus fulgurantes , on lui connaît deux albums, Introducing Sheila Raye Charles en 2004 et Behind The Shades en 2009.
lundi 19 juin 2017
Fête de la musique - Plage du Palus- Plouha ( 22) avec Tan Arvest et Flip ( alias Philippe Bourbriac) le 16 juin 2017
Fête de la musique - Plage du Palus- Plouha ( 22) avec Tan Arvest et Flip ( alias Philippe Bourbriac) le 16 juin 2017
En Côtes d'Armor, la Fête de la Musique 2017 s'étale sur une dizaine de jours, le comité des fêtes de Plouha ouvre le bal avec des réjouissances collectives prévues sur la Plage du Palus: buvettes et restauration possible dans les deux établissements côtiers, Chez Paulette, pas de paupiettes mais des huîtres ou des rillettes, et Les Falaises qui proposent des sardines grillées, stands de jeux et balades à dos de poney pour les mioches, des concerts et des démonstrations de danses bretonnes pour les autres.
Comme notre charmante hôte ne nous a pas lâchés avant le pousse-café, on se pointe avec un léger retard face à la magnifique plage de galets, toujours généreusement ensoleillée, à 20h25, le groupe Mignoned Koroll Breizh termine sa prestation de rondes folkloriques. C'est en souriant et en attendant des connaissances avant d'attaquer la Dremmwel que nous assistons à leurs exercices disciplinés.
Nous étions les pieds dans l'eau lorsque l'annonce du début du premier set de Tan Arvest nous parvient.
Tan Arvest ( feu d'artifice en breton) naît en 2009 du côté de Ploumoguer (Finistère) et se produit dans toute la Bretagne lors de fest-noz ou fest-deiz, si leur bio mentionne quatre éléments, ils n'étaient que trois à se produire à Plouha: Alain CAOUISSIN: Bombarde et Claviers/ Marie CAOUISSIN: Chant et Guitare acoustique et Jean-Guillaume LE HIR : Accordéon diatonique.
Brendan Bellec était resté à Brest!
Le groupe a gravé deux plaques, Kentañ et Daou ha Daou!
Après une première salve entendue de loin, le trio propose une suite gavotte.
Euh, comment ça se pratique?
Dixit Thoinot Arbeau:
En Côtes d'Armor, la Fête de la Musique 2017 s'étale sur une dizaine de jours, le comité des fêtes de Plouha ouvre le bal avec des réjouissances collectives prévues sur la Plage du Palus: buvettes et restauration possible dans les deux établissements côtiers, Chez Paulette, pas de paupiettes mais des huîtres ou des rillettes, et Les Falaises qui proposent des sardines grillées, stands de jeux et balades à dos de poney pour les mioches, des concerts et des démonstrations de danses bretonnes pour les autres.
Comme notre charmante hôte ne nous a pas lâchés avant le pousse-café, on se pointe avec un léger retard face à la magnifique plage de galets, toujours généreusement ensoleillée, à 20h25, le groupe Mignoned Koroll Breizh termine sa prestation de rondes folkloriques. C'est en souriant et en attendant des connaissances avant d'attaquer la Dremmwel que nous assistons à leurs exercices disciplinés.
Nous étions les pieds dans l'eau lorsque l'annonce du début du premier set de Tan Arvest nous parvient.
Tan Arvest ( feu d'artifice en breton) naît en 2009 du côté de Ploumoguer (Finistère) et se produit dans toute la Bretagne lors de fest-noz ou fest-deiz, si leur bio mentionne quatre éléments, ils n'étaient que trois à se produire à Plouha: Alain CAOUISSIN: Bombarde et Claviers/ Marie CAOUISSIN: Chant et Guitare acoustique et Jean-Guillaume LE HIR : Accordéon diatonique.
Brendan Bellec était resté à Brest!
Le groupe a gravé deux plaques, Kentañ et Daou ha Daou!
Après une première salve entendue de loin, le trio propose une suite gavotte.
Euh, comment ça se pratique?
Dixit Thoinot Arbeau:
temps 1-4 : double à gauche (pied gauche à gauche, pied droit approché, pied gauche à gauche, pied en l'air gauche)
temps 5 : saut pieds joints à gauche
temps 6 : pied en l'air gauche
temps 7 : pied en l'air droit
temps 8 : pied en l'air gauche.
Fais gaffe de ne pas botter l'arrière-train du bonhomme qui tournicote consciencieusement devant toi.
Alain abandonne la bombarde et passe derrière le piano électrique, Tan Arvest a entamé un hanter dro chanté.
Loïc soutient qu'il s'agit de 'Duhont'ar ar mane', Plouha danse.
L'arsenal breton est étendu, après une Scottish vient un Avant Deux de Travers. L'accordéon gambade, la guitare accompagne, la bombarde voltige, le cidre coule, les sardines suintent.
Petit bémol, le rendu est plus académique que dynamique.
Tout le monde a reconnu ' Tri Martolod' et chante à l'unisson et c'est par un cercle circassien vif que prend fin la première volée balancée par Tan Arvest.
L'organisation dépêche Flip sur scène.
Flip, c'est le patron du bar des Sports à Bourbriac, quand il ne manie pas les pompes ou les tire-bouchons, il écrit des chansons en s'accompagnant à la guitare électrique.
Ce soir, le joyeux sexagénaire a également emmené un module arrangeur, bourré de bandes d'accompagnement, pour habiller ses compositions.
' Retour à Fleury Merogis' ouvre le bal.
Riton, né à Barbès, nous la joue blues nonchalant dans un style proche de Renaud ou de Paul Personne.
Certains autochtones, peu habitués à l'usage de bandes pré-enregistrées, parlent de playback, mais le barman de Bourbriac joue bel et bien de la guitare et fredonne sa rengaine en zézayant.
Après une adaptation fort libre des élucubrations d'Antoine, Flip vire twist et propose ' Elle n'est pas pour toi' , d'inspiration Jill Caplan ou Johnny, va-t'en savoir.
Le gaillard aime les emprunts.
' Jouer ensemble' , après un faux départ, évoque monsieur Claude Moine, une Vieille Canaille ayant la santé.
' Je n'ose pas' traite de l'intimité, confie l'artiste, tandis que Plouha écoute distraitement son discours mollasson.
Il est bien sympathique, le brave Philippe, il faut encourager les vocations naissantes, mais les possibilités de le voir participer au prochain ze Voice sont minimes.
Toujours en mode blues indolent, il balance ' Amour compliqué, décoré d'une pointe de Springsteen, puis ' Seul dans la foule', merci Paul Personne, encore, et , enfin, ' Toujours d'attaque à Bourbriac', le titre préféré des Vieux de la Vieille, qui ont repris en choeur ...si t'es en dépression, prends une pression...
C'est ce qu'on a fait, le patron de débit de boisson a rangé sa camelote, Tan Arvest est revenu, les danseurs également, on s'est tiré à l'anglaise, on n'a pas vu Idrolik!
Loïc soutient qu'il s'agit de 'Duhont'ar ar mane', Plouha danse.
L'arsenal breton est étendu, après une Scottish vient un Avant Deux de Travers. L'accordéon gambade, la guitare accompagne, la bombarde voltige, le cidre coule, les sardines suintent.
Petit bémol, le rendu est plus académique que dynamique.
Tout le monde a reconnu ' Tri Martolod' et chante à l'unisson et c'est par un cercle circassien vif que prend fin la première volée balancée par Tan Arvest.
L'organisation dépêche Flip sur scène.
Flip, c'est le patron du bar des Sports à Bourbriac, quand il ne manie pas les pompes ou les tire-bouchons, il écrit des chansons en s'accompagnant à la guitare électrique.
Ce soir, le joyeux sexagénaire a également emmené un module arrangeur, bourré de bandes d'accompagnement, pour habiller ses compositions.
' Retour à Fleury Merogis' ouvre le bal.
Riton, né à Barbès, nous la joue blues nonchalant dans un style proche de Renaud ou de Paul Personne.
Certains autochtones, peu habitués à l'usage de bandes pré-enregistrées, parlent de playback, mais le barman de Bourbriac joue bel et bien de la guitare et fredonne sa rengaine en zézayant.
Après une adaptation fort libre des élucubrations d'Antoine, Flip vire twist et propose ' Elle n'est pas pour toi' , d'inspiration Jill Caplan ou Johnny, va-t'en savoir.
Le gaillard aime les emprunts.
' Jouer ensemble' , après un faux départ, évoque monsieur Claude Moine, une Vieille Canaille ayant la santé.
' Je n'ose pas' traite de l'intimité, confie l'artiste, tandis que Plouha écoute distraitement son discours mollasson.
Il est bien sympathique, le brave Philippe, il faut encourager les vocations naissantes, mais les possibilités de le voir participer au prochain ze Voice sont minimes.
Toujours en mode blues indolent, il balance ' Amour compliqué, décoré d'une pointe de Springsteen, puis ' Seul dans la foule', merci Paul Personne, encore, et , enfin, ' Toujours d'attaque à Bourbriac', le titre préféré des Vieux de la Vieille, qui ont repris en choeur ...si t'es en dépression, prends une pression...
C'est ce qu'on a fait, le patron de débit de boisson a rangé sa camelote, Tan Arvest est revenu, les danseurs également, on s'est tiré à l'anglaise, on n'a pas vu Idrolik!
jeudi 8 juin 2017
Rayon défunts: Bidi van Drongelen, Walter Mets, Vin Garbutt, Sandra Reemer
Daniël 'Bidi' van Drongelen, une figure connue dans l'univers du metal néerlandais, est décédé il y a quelques jours lors du Rock Hard Festival en Allemagne.
L'homme, à peine âgé de 49 ans, dirigeait Bidi Bookings et était manager de plusieurs groupes dont Sisters of Suffocation, Vanderbuyst, Bliksem, Sólstafir ou les Bruxellois, Dario Mars and the Guillotines.
Bidi était actif chez Astroniq, qui laisse le message suivant sur facebook:
A pivotal member of our band has been ripped away today. Bidi will be remembered throughout the rest of our existance. Every coming gig will be in his honor. I guess we will have to name our coming record Bidi, because like Ron and me he was at the core of what is Astrosoniq. Every note will be in tribute to you dear friend. R.I.P!
Le batteur Walter Mets ( 58 ans) est mort samedi dernier à Wilrijk.
Son nom est associé à plusieurs groupes de la scène flamande et pas des moindres: Clouseau, The Radios, Soulsister, Natalia, Raymond van het Groenewoud, les Dinky Toys ou Will Tura.
Adamo ou Toots Thielemans ont également fait appel à ses services.
Walter Mets avait également enregistré un album solo, "Looking for Paradise", et monté son propre band, Faith.
Le folk musician anglais Vin Garbutt ( 69 ans) est parti ce 6 juin, quelques semaines après une opération cardiaque
Cet adepte des protest songs aura enregistré un peu moins de 20 albums, le dernier 'Synthetic Hues' en 2014.
"Vin didn’t want to become a big star but he was…and he was far brighter than those that happily call themselves stars today" .indique le magazine FRUK.
Sandra Reemer (Barbara Alexandra Reemer, née en Indonésie) , également décédée le 6 juin ( 66 ans) , a représenté par trois fois les Pays-Bas à l'Eurovision.
'Als het om de liefde gaat' chanté en duo avec Andres avait terminé à la quatrième place d'un concours remporté, en 1972, par Vicky Leandros.
En dehors de sa carrière de chanteuse, Sandra Reemer était également actrice et présentatrice à la télévision.
L'homme, à peine âgé de 49 ans, dirigeait Bidi Bookings et était manager de plusieurs groupes dont Sisters of Suffocation, Vanderbuyst, Bliksem, Sólstafir ou les Bruxellois, Dario Mars and the Guillotines.
Bidi était actif chez Astroniq, qui laisse le message suivant sur facebook:
A pivotal member of our band has been ripped away today. Bidi will be remembered throughout the rest of our existance. Every coming gig will be in his honor. I guess we will have to name our coming record Bidi, because like Ron and me he was at the core of what is Astrosoniq. Every note will be in tribute to you dear friend. R.I.P!
Le batteur Walter Mets ( 58 ans) est mort samedi dernier à Wilrijk.
Son nom est associé à plusieurs groupes de la scène flamande et pas des moindres: Clouseau, The Radios, Soulsister, Natalia, Raymond van het Groenewoud, les Dinky Toys ou Will Tura.
Adamo ou Toots Thielemans ont également fait appel à ses services.
Walter Mets avait également enregistré un album solo, "Looking for Paradise", et monté son propre band, Faith.
Le folk musician anglais Vin Garbutt ( 69 ans) est parti ce 6 juin, quelques semaines après une opération cardiaque
Cet adepte des protest songs aura enregistré un peu moins de 20 albums, le dernier 'Synthetic Hues' en 2014.
"Vin didn’t want to become a big star but he was…and he was far brighter than those that happily call themselves stars today" .indique le magazine FRUK.
Sandra Reemer (Barbara Alexandra Reemer, née en Indonésie) , également décédée le 6 juin ( 66 ans) , a représenté par trois fois les Pays-Bas à l'Eurovision.
'Als het om de liefde gaat' chanté en duo avec Andres avait terminé à la quatrième place d'un concours remporté, en 1972, par Vicky Leandros.
En dehors de sa carrière de chanteuse, Sandra Reemer était également actrice et présentatrice à la télévision.
lundi 5 juin 2017
Ze Maple Bridge aux Printemps du Port - Saint- Quay- Portrieux, le 4 juin 2017
Ze Maple Bridge aux Printemps du Port - Saint- Quay- Portrieux, le 4 juin 2017
Agenda de Saint- Quay- Portrieux, le 4 juin 2017:
Vide- Grenier organisé par l'école Notre-Dame-de-la-Ronce - Concert de musique classique avec la pianiste Claudine Philippé et les violonistes Lucienne Ganez-Lopez et Jean-Pierre Martin. à la chapelle Saint-Marc de Tréveneuc - Salon des Arts de Saint-Quay-Portrieux jusqu'au 7 juin - Nouvelle édition des « Printemps du Port » organisés par le comité de quartier du Portrieux,17h : concert de Ze Maple Bridge (pop-folk)
Météo: Dimanche 04 juin ... 14°C Minimale / 18°C Maximale; Rares averses. Vent nord-ouest. Vent 20 km/h.
Bigre, pas terrible!
Un passage par le vide-grenier, déserté suite à une averse perverse puis le retour au port, un arrêt au Bistrot de la Marine avant de s'installer face au podium, érigé dans les Jardins du Port.
A 17h pile, Ze Maple Bridge est en piste!
Ze Maple Bridge= William Prigent - chant, acoustique /Emmanuel Albert - fingerstyle guitare+ gt électrique, choeurs et Richard Prézelin -lead guitare, choeurs.
En 2016 le même trio se produisait sous l'étiquette Farewell.
William Prigent n'est pas inconnu dans la région de Saint-Brieuc, membre, e.a., du trio Cameron, du Play Time Trio, de Recife, de Early Blue, des Nighbirds et dans les années 70 de l'Arbre.
Manu Albert, originaire de Lorraine, fait également partie du trio Cameron, quant à Richard Prézelin, qui peut aussi bien te jouer du Bach, du tango ou du Clapton, il a, e.a., accompagné Caroline Crozat, Jean-Michel Caradec, Bernard Lavilliers... et a fait partie du progrock band Clearlight.
Bref, on n'a pas affaire à des novices.
Le menu du jour, du blues, du rock, de la country, du folk, du jazz, de la chanson française, le tout arrangé à leur sauce!
Démarrage en former de murder ballad avec le traditionnel ' Banks of the Ohio' au répertoire des plus grands artistes folk ou country, de Joan Baez à Dolly Parton en passant par Pete Seeger ou Johnny Cash, sans oublier le plus Frenchie des singer-songwriters américains, Elliott Murphy.
Déjà une intervention éblouissante de la guitare blanche et il insiste, cocorico, française, de maître Richard.
Après ce titre magnifié par Miss Baez, il est logique de proposer du Dylan, ' Don't think twice it's alright.
' Fragile' de Sting reçoit un traitement lounge jazz des plus idoines, puis le ' Freight train' d'Elizabeth Cotten nous transporte du côté de la Caroline.
Le jeu d'une finesse diabolique du duo de guitaristes frappe les imaginations, ce qui frappe nos crânes, parfois dégarnis, est moins drôle, la pluie a fait une réapparition peu goûtée.
1969, les Stones, 'Honky Tonk Women', même sans la cloche de vache, le titre interpelle.
Dylan bis, ' Knocking on heaven's door', Saint-Pierre étant sourd, Bob est redescendu parmi nous.
Ils enchaînent sur une version swing de 'Route 66', une artère sur laquelle s'invitent Gene Vincent chantant ' Be bop a lula' et Carl Perkins, chaussé de pompes en daim, ' Blue Suede shoes'.
Le doublé de guitares sur ' Hotel California', laisse rêveur, ton épouse pousse un sifflement admiratif tandis qu'une nana, légèrement imbibée, brave les éléments pour se trémousser avec une élégance de godiche face à la scène.
Lennon, un peu/McCartney, beaucoup: 'Michelle' a ravi les sexagénaires, la ballade est suivie par l'Irish folksong ' Carrickfergus', malheureusement couverte par la pluie battant la toile et se mêlant aux bavardages indélicats de clients peu mélomanes.
Une séquence à la française débute par ' La Javanaise', suivie par le superbe ' La complainte du phoque en Alaska' de Beau Dommage pour s'achever par 'Le Sud' de Nino Ferrer.
Changement de cap avec ' Lodi' de Creedence Clearwater Revival, qui nous rappelle la prochaine tournée européenne de John Fogerty.
On retraverse les océans pour retrouver le UK, le grand Manchester, et le classique ' Dirty Old Town' de Ewan MacColl.
Ils embrayent sur le titre qui t'a toujours mis une larme à l'oeil, ' Stand by me' de Ben E King.
Malgré les averses et une température plus que fraîche, Saint-Quay reste au poste et applaudit à l'étonnante performance des musiciens, une grande bringue, carburant au Muscadet, se sent pousser des ailes en estimant que l'heure est venue d'exhiber ses talents d'ex- go go girl sur ' Proud Mary'.
Les mouettes ont ri, nous, aussi, ambiance sur le port!
Une petite brise timide se déclare, fort logiquement, Ze Maple Bridge revient à Bob Dylan avec ' Blowin in the wind'.
L'heure du repentir a sonné pour les pauvres pécheurs, un gospel s'impose, ' Go down Moses'.
Oui, Christiane, Nougaro en a fait une adaptation glorifiant Louis Armstrong.
Ils sont sur scène depuis 115', pour clôturer les deux heures de show , ils choisissent un dernier Bobby, rendu célèbre dans la version de Jimi Hendrix, l'immortel ' All along the watchtower'.
Merci, Messieurs, un répertoire sans faille, un jeu mêlant virtuosité, finesse, jazz et rock, une voix impeccable et un humour convivial, tout ça avant l'apéro, on applaudit chaleureusement!
Agenda de Saint- Quay- Portrieux, le 4 juin 2017:
Vide- Grenier organisé par l'école Notre-Dame-de-la-Ronce - Concert de musique classique avec la pianiste Claudine Philippé et les violonistes Lucienne Ganez-Lopez et Jean-Pierre Martin. à la chapelle Saint-Marc de Tréveneuc - Salon des Arts de Saint-Quay-Portrieux jusqu'au 7 juin - Nouvelle édition des « Printemps du Port » organisés par le comité de quartier du Portrieux,17h : concert de Ze Maple Bridge (pop-folk)
Météo: Dimanche 04 juin ... 14°C Minimale / 18°C Maximale; Rares averses. Vent nord-ouest. Vent 20 km/h.
Bigre, pas terrible!
Un passage par le vide-grenier, déserté suite à une averse perverse puis le retour au port, un arrêt au Bistrot de la Marine avant de s'installer face au podium, érigé dans les Jardins du Port.
A 17h pile, Ze Maple Bridge est en piste!
Ze Maple Bridge= William Prigent - chant, acoustique /Emmanuel Albert - fingerstyle guitare+ gt électrique, choeurs et Richard Prézelin -lead guitare, choeurs.
En 2016 le même trio se produisait sous l'étiquette Farewell.
William Prigent n'est pas inconnu dans la région de Saint-Brieuc, membre, e.a., du trio Cameron, du Play Time Trio, de Recife, de Early Blue, des Nighbirds et dans les années 70 de l'Arbre.
Manu Albert, originaire de Lorraine, fait également partie du trio Cameron, quant à Richard Prézelin, qui peut aussi bien te jouer du Bach, du tango ou du Clapton, il a, e.a., accompagné Caroline Crozat, Jean-Michel Caradec, Bernard Lavilliers... et a fait partie du progrock band Clearlight.
Bref, on n'a pas affaire à des novices.
Le menu du jour, du blues, du rock, de la country, du folk, du jazz, de la chanson française, le tout arrangé à leur sauce!
Démarrage en former de murder ballad avec le traditionnel ' Banks of the Ohio' au répertoire des plus grands artistes folk ou country, de Joan Baez à Dolly Parton en passant par Pete Seeger ou Johnny Cash, sans oublier le plus Frenchie des singer-songwriters américains, Elliott Murphy.
Déjà une intervention éblouissante de la guitare blanche et il insiste, cocorico, française, de maître Richard.
Après ce titre magnifié par Miss Baez, il est logique de proposer du Dylan, ' Don't think twice it's alright.
' Fragile' de Sting reçoit un traitement lounge jazz des plus idoines, puis le ' Freight train' d'Elizabeth Cotten nous transporte du côté de la Caroline.
Le jeu d'une finesse diabolique du duo de guitaristes frappe les imaginations, ce qui frappe nos crânes, parfois dégarnis, est moins drôle, la pluie a fait une réapparition peu goûtée.
1969, les Stones, 'Honky Tonk Women', même sans la cloche de vache, le titre interpelle.
Dylan bis, ' Knocking on heaven's door', Saint-Pierre étant sourd, Bob est redescendu parmi nous.
Ils enchaînent sur une version swing de 'Route 66', une artère sur laquelle s'invitent Gene Vincent chantant ' Be bop a lula' et Carl Perkins, chaussé de pompes en daim, ' Blue Suede shoes'.
Le doublé de guitares sur ' Hotel California', laisse rêveur, ton épouse pousse un sifflement admiratif tandis qu'une nana, légèrement imbibée, brave les éléments pour se trémousser avec une élégance de godiche face à la scène.
Lennon, un peu/McCartney, beaucoup: 'Michelle' a ravi les sexagénaires, la ballade est suivie par l'Irish folksong ' Carrickfergus', malheureusement couverte par la pluie battant la toile et se mêlant aux bavardages indélicats de clients peu mélomanes.
Une séquence à la française débute par ' La Javanaise', suivie par le superbe ' La complainte du phoque en Alaska' de Beau Dommage pour s'achever par 'Le Sud' de Nino Ferrer.
Changement de cap avec ' Lodi' de Creedence Clearwater Revival, qui nous rappelle la prochaine tournée européenne de John Fogerty.
On retraverse les océans pour retrouver le UK, le grand Manchester, et le classique ' Dirty Old Town' de Ewan MacColl.
Ils embrayent sur le titre qui t'a toujours mis une larme à l'oeil, ' Stand by me' de Ben E King.
Malgré les averses et une température plus que fraîche, Saint-Quay reste au poste et applaudit à l'étonnante performance des musiciens, une grande bringue, carburant au Muscadet, se sent pousser des ailes en estimant que l'heure est venue d'exhiber ses talents d'ex- go go girl sur ' Proud Mary'.
Les mouettes ont ri, nous, aussi, ambiance sur le port!
Une petite brise timide se déclare, fort logiquement, Ze Maple Bridge revient à Bob Dylan avec ' Blowin in the wind'.
L'heure du repentir a sonné pour les pauvres pécheurs, un gospel s'impose, ' Go down Moses'.
Oui, Christiane, Nougaro en a fait une adaptation glorifiant Louis Armstrong.
Ils sont sur scène depuis 115', pour clôturer les deux heures de show , ils choisissent un dernier Bobby, rendu célèbre dans la version de Jimi Hendrix, l'immortel ' All along the watchtower'.
Merci, Messieurs, un répertoire sans faille, un jeu mêlant virtuosité, finesse, jazz et rock, une voix impeccable et un humour convivial, tout ça avant l'apéro, on applaudit chaleureusement!
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