Last Train pour où?
Last train to Claksville? to London? to Memphis? le train pour nulle part?
Sais pas, ce qu'on sait, c'est qu'il a démarré de Mulhouse vers 2005, tu les avais remarqués lors d'un concert au feu DNA en 2014, les gamins avaient impressionné les rockers bruxellois, depuis ils ont pondu deux EP's et leur premier album, ' Weathering', est dans les bacs depuis plusieurs semaines!
Jean-Noël Scherrer (chant et guitare), Julien Peultier (guitare), Tim Gerard (basse) et Antoine Bashung (batterie) sont désormais considérés par une certaine presse comme le futur du rock français!
Weathering/ Tracklist :
01 Dropped by the doves
02 Never seen the light
03 Jane
04 Between Wounds
05 Golden Songs
06 Fire
07 Way Out
08 House on the moon
09 Sunday morning son
10 Time
11 Cold Fever
12 Weathering
L'album débute par un ouragan nommé 'Dropped by the doves', c'est bien la première fois que tu entends des colombes lâcher des bâtons de dynamite.
Le son est aussi massif que ce que propose Black Rebel Motorcycle Club, when doves cry disait un gars de Minneapolis , ben, ces tourterelles ne semblent pas évoquer un message de paix, ça cogne sévère!
Le bouillonnant ' Never seen the light' reste dans les mêmes eaux.
Un mec souffle, débarrasse-toi de tes raybans tu verras l'aurore pointer, pour toute réponse il s'est vu balancer une série de riffs mordants, suivis par une courte accalmie, vite interrompue par le drumming sauvage d'Antoine.
Si 'Jane' démarre en mode serein, la petite a dû apercevoir Tarzan peloter une Ougandaise, forcément ce tableau l'a perturbée, la plage de près de huit minutes explose soudain, mais comme elle est faite de flux et reflux, un calme passager s'installe avant un dernier hurlement de guitares mixant psychédélisme, fuzz et noise.
'Between wounds' , le premier titre de l'album illustré par un clip, sent le cambouis et la sueur.
Pour amateurs de rock musclé et bien crado.
Ce n'est plus le cas avec 'Golden songs', un midtempo pondéré comme pouvait en pondre Snow Patrol ou Supergrass.
Last Train fait preuve de versatilité, c'est un bon signe!
Les bûches mettent quelque temps à s'embraser, puis ce 'Fire' va te tenir au chaud pendant 6'30" et te permettre de penser aux meilleures compositions des frères Gallagher.
Avec ' Way out', qui s'entendait déjà sur le EP de 2016, l'Alsace revient au rock offensif, le solo de basse a retenu l'attention du placide John Entwistle et quand les guitares ont embrayé, ton chat a quitté son fauteuil à la recherche du way out.
Un sale morceau, sérieusement secouant, suivi par une ballade, ' House on the moon', mixant le côté épique d'Oasis et les sonorités surf d'une guitare indolente.
Avec ' Sunday morning son' on reste dans l'univers léché d'une Britpop basée sur les compositions de Lennon/McCartney époque 'Revolver'.
Le titre ' Time', capricieux, passe par plusieurs climats, il démarre sur fond d'orgue sur lequel se greffe, une nouvelle fois, un timbre proche de Liam Gallagher. Après plusieurs changements de tempi, Jean-Noël pousse un cri rageur avant de nous lancer ... go back to your troubles and I'll go back to mine... à l'arrière ses copains entament un choeur de falsettistes, nous renvoyant vers Farinelli, avant une montée en puissance des guitares s'achevant sur un final abrupt.
Du grand art!
' Cold Fever' avec ses riffs mordants et son refrain racoleur faisait déjà un tabac en concert en 2014, il en est de même en 2017.
L'album se termine par 'Weathering' , un titletrack résumant à lui seul l'univers de Last Train.
' Weathering' un premier album percutant d'un groupe qu'il faut absolument voir sur scène.
Coup de bol, ils sont ce 11 mai aux Nuits Botanique, à la même affiche que Moaning Cities et (Run) Sofa!
Le bouillonnant ' Never seen the light' reste dans les mêmes eaux.
Un mec souffle, débarrasse-toi de tes raybans tu verras l'aurore pointer, pour toute réponse il s'est vu balancer une série de riffs mordants, suivis par une courte accalmie, vite interrompue par le drumming sauvage d'Antoine.
Si 'Jane' démarre en mode serein, la petite a dû apercevoir Tarzan peloter une Ougandaise, forcément ce tableau l'a perturbée, la plage de près de huit minutes explose soudain, mais comme elle est faite de flux et reflux, un calme passager s'installe avant un dernier hurlement de guitares mixant psychédélisme, fuzz et noise.
'Between wounds' , le premier titre de l'album illustré par un clip, sent le cambouis et la sueur.
Pour amateurs de rock musclé et bien crado.
Ce n'est plus le cas avec 'Golden songs', un midtempo pondéré comme pouvait en pondre Snow Patrol ou Supergrass.
Last Train fait preuve de versatilité, c'est un bon signe!
Les bûches mettent quelque temps à s'embraser, puis ce 'Fire' va te tenir au chaud pendant 6'30" et te permettre de penser aux meilleures compositions des frères Gallagher.
Avec ' Way out', qui s'entendait déjà sur le EP de 2016, l'Alsace revient au rock offensif, le solo de basse a retenu l'attention du placide John Entwistle et quand les guitares ont embrayé, ton chat a quitté son fauteuil à la recherche du way out.
Un sale morceau, sérieusement secouant, suivi par une ballade, ' House on the moon', mixant le côté épique d'Oasis et les sonorités surf d'une guitare indolente.
Avec ' Sunday morning son' on reste dans l'univers léché d'une Britpop basée sur les compositions de Lennon/McCartney époque 'Revolver'.
Le titre ' Time', capricieux, passe par plusieurs climats, il démarre sur fond d'orgue sur lequel se greffe, une nouvelle fois, un timbre proche de Liam Gallagher. Après plusieurs changements de tempi, Jean-Noël pousse un cri rageur avant de nous lancer ... go back to your troubles and I'll go back to mine... à l'arrière ses copains entament un choeur de falsettistes, nous renvoyant vers Farinelli, avant une montée en puissance des guitares s'achevant sur un final abrupt.
Du grand art!
' Cold Fever' avec ses riffs mordants et son refrain racoleur faisait déjà un tabac en concert en 2014, il en est de même en 2017.
L'album se termine par 'Weathering' , un titletrack résumant à lui seul l'univers de Last Train.
' Weathering' un premier album percutant d'un groupe qu'il faut absolument voir sur scène.
Coup de bol, ils sont ce 11 mai aux Nuits Botanique, à la même affiche que Moaning Cities et (Run) Sofa!