John D. Loudermilk, on lui doit au moins deux hits majeurs: "Tobacco Road," déjà un succès pour les Nashville Teens en 1964, puis pour les Jefferson Airplane, Spooky Tooth, Eric Burdon, Rare Earth, Shocking Blue etc...et "Indian Reservation, un gros tube pour Don Fardon en 1968.
Le singer-songwriter de North Carolina est décédé le 21 septembre, il avait 82 ans.
Si John D. Loudermilk n'a jamais dépassé la 20è place des charts sous son nom, ses chansons interprétées par d'autres se sont baladées au sommet des ventes de disques:'Ebony Eyes' Everly Brothers - 'I wanna live' Glenn Campbell - 'Bip Bip' Joe Dassin ( "Road Hog") - 'This little bird' Marianne Faithfull - 'Turn me on' Norah Jones, etc....
Buckwheat Zydeco qui a aidé à populariser la Louisiana Creole dance music est mort le 24 septembre à 68 ans.
Stanley “Buckwheat” Dural Jr., devenu Buckwheat Zydeco, commence sa carrière comme organiste, jouant e.a. pour Joe Tex ou Clarence Gatemouth Brown.
En 1971, il forme le funk band Buckwheat and the Hitchhikers pour ensuite s'adonner au zydeco, troquant l'orgue contre un accordéon.
On lu connaît plus de 25 albums, il a accompagné plusieurs pointures ( Paul Simon, Clapton, Willie Nelson, Robert Plant ou Ry Cooder) , a eu l'occasion de jouer deux fois pour Bill Clinton, ainsi qu'à la cérémonie de clôture des jeux olympiques de 1996.
Un cancer des poumons a eu raison de sa santé.
Kashif ( Kashif Saleem, né Michael Jones en 1956) , multi-instrumentiste, rejoint le soul funk combo B T Express lors de leur troisième album, 'Energy to Burn'.
Par après, ce virtuose du synthé tourne aux côtés de Stephanie Mills puis débute une carrière solo qui le voit pondre sept albums et plusieurs singles, "Love Changes" (avec Meli'sa Morgan) atteindra la seconde place des US r'n'b charts.
Ce 25 septembre, Kashif est parti vers d'autres cieux.
Grand Ole Opry Icon Jean Shepard Dead at 82 titrait Rolling Stone il y a une semaine!
Jean Shepard fut une des premières dames à chanter la honky tonk country music, on lui connaît 24 album et un nombre impressionnant de singles, dont "A Dear John Letter"(Jean Shepard and Ferlin Husky) qui a atteint la première place des country charts, place conservée pendant six semaines!
Fin 2015, elle arrête de se produire sur scène après une carrière de plusieurs décennies, septembre 2016, la maladie de Parkinson la conduit vers le cimetière.
Claiborne Joseph Cheramie ne sonne pas rock'n'roll, le gars devient Joe Clay et, après avoir joué et chanté de la country, devient musicien de rockabilly et a l'honneur de passer dans le Ed Sullivan Show quelques mois avant un autre futur phénomène: Elvis Presley, pour lequel il tiendra la guitare.
La carrière de Joe sera relativement courte, son succès demeure local, bien vite il arrête les frais et devient chauffeur de bus.
On ressort ses disques au UK, il reprend du service ( en 1986) pour ensuite retomber dans l'oubli.
Il nous a quittés le 26 septembre.
Mike "Taffy" Taylor , décédé le 27 septembre, a été le lead singer du metal band de Birmingham, Quartz.
En début de carrière, le groupe tourne avec Black Sabbath , Ozzy assurant quelques backings sur certains morceaux de leur premier album ( 1977) produit par Tony Iommi.
Quartz se retrouve trois fois à l'affiche du festival de Reading et sortira quatre albums.
Mike Taylor est remplacé par Geoff Bate en 1983 , peu après le band est dissous, il se reformera par deux fois sans Taffy.
lundi 26 septembre 2016
dimanche 25 septembre 2016
Jaarmarkt Lot 2016 ( Lobstar - Soulbrothers - The Mono's) - Lot- le 25 septembre 2016.
Jaarmarkt Lot 2016 ( Lobstar - Soulbrothers - The Mono's) - Lot- le 25 septembre 2016.
Chaque année lors du dernier du dernier samedi de septembre, Lot organise son marché annuel, cette fête villageoise ravive l'âme breughélienne de la commune faisant partie de l'entité de Beersel: brocante, animations de rue, kermesse, expositions diverses, deathride, clowns, grimages, trampoline, poneys, accordéonistes ambulants, pensenworp et concerts: 13h45 Lobstar - 15h30: Soulbrothers - 16h45: The Mono's!
Le soleil aidant, la grande foule est au rendez-vous , tu pestes en arrivant, tardivement, près de podium érigé près de la Sint-Jozefkerk, tristement abandonnée par les fidèles, Lobstar a déjà bien entamé son premier set!
Ni homard, ni shériff, le groupe du Pajottenland évolue depuis quelques temps sur les scènes locales, ils sont désormais quatre, la dernière arrivée, la ravissante Nayat Sari, look Amy Winehouse, background lyrique et actrice, a rejoint, il y a deux mois, les deux membres fondateurs, Bart Bijns ( vocaux, acoustique, harmonica) et Philippe Rossignolo ( guitare, vocals) et le contrebassiste Branko Capla, qui pratiquent un folk/jazz/swing allègre et réjouissant.
Leur répertoire est constitué de reprises arrangées à leur sauce et de compos personnelles à écouter sur leur tout récent CD, 'Walk with me' ( quinze titres).
La rondelle se vend ( bien) après les shows ou chez 'Orthopedie Bijns', le magasin que Bart gère à Sint-Pieters-Leeuw.
Le groupe achève un medley reggae ' Stir it up' /'I'm gonna send him to outta space' tandis qu'avec madame et ton petit-fils tu te colles frontstage.
Le gamin apprécie, quant à toi tu es surpris par leur version jazzy de ' Need your love so bad', un classique blues.
Nayat en évidence pour la cover impeccable d'Amy, ' Back to black' qui précède un extrait de leur album, 'Walk with me', un swing infectieux.
La contrebasse introduit 'Stand by me', Lot chante!
B B nous propose un ticket pour Cuba, 'Chan Chan' du Buena Vista Social Club, le rythme exotique inspire deux chicas, pas vierges, qui entament une danse exotique sur le macadam, ils enchaînent sur une autre pièce latino de leur plume, suggérant que today is a perfect day pour s'aimer.
'C'est un beau roman' de Fugain prend des coloris Michel Legrand et on reste du côté de la douce France avec 'La vie en rose', comme la Kriek que Berthe vient de renverser sur ses mocassins du dimanche.
' Goodbye, my little friend' (? pas sûr du titre) achève le premier set, le morceau se trouve sur leur album et permet d'admirer la richesse vocale de la souriante Nayat.
Une Beersel à la buvette!
Set deux, Leen, une locale, tenait absolument à en chanter une avec nous!
Kom, Leen, en duo avec Bart, 'The sound of silence'.
Toutes les voisines de la Dorpsstraat en ont la larme à l'oeil!
Mooi, Leen!
Michael Jackson au menu, ' I want you back' des Jackson 5 et quelques années plus tard, 'Blame it on the boogie'.
Pas à dire, l'éclectisme est roi à Lot, à tes côtés cinq madames sont incapables de contrôler their feet et glissent sur les pavés.
Filippo au chant pour 'Tu vuo fa L´Americano', moins sexy que Sophia Loren, mais vachement amusant.
Plus mainstream, pour les lycéennes, le tube ' Good Feeling' de Flo Rida et le folky 'Wake me up' de Avicii, il faut contenter tout le monde!
Let's hip hop, qu'il dit en proposant 'No diggity' de Blackstreet avant de plonger bien profond dans les sixties avec 'I'm a believer' ( Neil Diamond/The Monkees).
We kunnen het ook in het Vlaams, pour Miss Lot de 2014, ' Sexy als ik dans' et enfin une dernière tirade en Italien ' Perdono' de Tiziano Ferro qui met un terme à ce chouette concert.
Un bis, vite alors: The Weeknd, 'Can’t Feel My Face'!
Un band à suivre de près, surtout lorsque Nayat sera plus intégrée!
Soulbrothers.
Un partyband composé de Charles Van Domburg ( Magical Flying Thunderbirds) , Wim Soutaer ( ex Bodhi, derde plaats Idool 2003, une star à Lot) et Vincent Goeminne ( The Dinky Toys).
Des bandes et un franche rigolade, musicalement ça ne vole pas plus haut qu'un manchot empereur, mais question ambiance, ces trois entertainers s'y connaissent à fond!
De l'énergie, de l'humour raffiné, de l'explosif, si ton truc ce sont les films d' Ingmar Bergman, tu oublies.
Par contre, si t'aimes la tarte à la crème flanquée en pleine poire d'un politicien ( au choix), tu risques de te tordre de rire.
La foire débute avec 'Sweet Caroline', heureusement Neil Diamond faisait la sieste, puis vient le chef-d'oeuvre de Clo Clo, 'Alexandrie Alexandra', sur scène trois Clodettes périmées s'agitent, heureusement, elles sont rejointes par de la chair fraîche.
Lucien s'esclaffe et renverse sa Leffe ( 3€50) sur ses Nike achetées sur Ebay.
'Out of sight' façon calypso de Grand Bazar précède 'Rat in the Kitchen', Leentje grimpe sur une chaise.
Lobstar en renfort pour 'Sexy als ik dans'.
Charel, Tante Sidonie, selon ses faux copains, est, indiscutablement, le plus sexy du trio.
Une invitation: bailar, bailar , 'The only way is up', ça bouge, ça bouge...
A prendre au degré ultime de l'échelle, bitte!
On va s'aimer , On va danser , On va chanter, la la la, oui, 'C'est la vie'.
Ringard?
Sans doute, mais Lot est transformé en Camping Paradis!
Vincent descend draguer un fossile sur 'Wake me up' déjà entendu il y a une heure, Jeanine, 62 balais, vient danser à la corde avec le câble du micro, youpie, iedereen springt.
Avec les Chiro meisjes, un hit de Wim Soetaer, 'Allemaal'.
Vous avez ri, sortez les mouchoirs, voici Sardou et 'Les lacs du Connemara', là, t'as failli t'étrangler de rire!
Mieux que les bierfeesten à Wieze.
Nouvelle escapade de Vincent, le célibataire, il vient susurrer 'I can't take my eyes of you' ( version disco) à une blonde bien foutue.
Pas de fête sans 'Disco Samba', Two Men Sound se dit, à nous les royalties, Lot a entamé une polonaise monstre.
La kermesse s'achève avec ' Je hoeft niet naar huis vannacht' de Marco Borsato.
The Mono's.
Un coverband né du côté de Heist-op-den- Berg en 2004, il pratiquait du garage à l'époque, le line-up a subi quelques modifications, en 2016, ils sont cinq à monter sur scène: leur site mentionne: ( l'étonnante) Marijke Van den Eynde (vocals) - De Pips (lead-gitaar)- Gerd Van Woensel (rhythm-gitaar) - Nico Stouten (basgitaar) et Raf Maris (drum).
Facebook énonce Thomas Heremans, est-il le fameux De Pips, who knows, en tout cas le mec vu sur scène était du genre virtuose.
On te prévient de suite si le terme coverband te donne la nausée, The Mono's comme Lobstar ont la bonne idée d'adapter les emprunts à leur sauce et pas de les singer, les derniers à monter sur scène sont toutefois plus rock'n'roll que le crustacé et si Nayat possède un timbre lyrique, Mademoiselle Van den Eynde n'a rien à lui envier dans un registre rocailleux, proche d' Anouk, Bonnie Raitt, Pat Benatar, c'est presque honteux de l'entendre s'ébattre en reprenant des titres pondus par ou pour d'autres voix, souvent son chant surpasse l'original.
Et comme la nana n'est ni moche, ni molle, ni statique on ne doit pas te faire un dessin, on a apprécié!
Démarrage en force avec une version country rock de 'Jolene' suivie par ' Stuck in the middle with you' que la voix éraillée de Marijke élève vers des sommets.
Si ta belle-soeur te dit que c'est bien foutu, c'est que c'est bien foutu!
Une version splendide et remuante de KT Tunstall 's 'Black Horse And The Cherry Tree' convainc les derniers sceptiques.
Amy Winehouse, ' Valery', de la bombe, puis vient le bien à propos 'Summer in the city', très rock!
La basse introduit un nouveau Dolly Parton ' From 9 to 5' .
Quoi, Albert?
105 double D!
Euh, non 42 fillette, mec!
Le titre qui nous a refilé des frissons fut le tube des Isley Brothers, 'Shout'.
On adorait Lulu, la version de Marijke and co a été incroyable, quelle nana!
Après 'I'm a believer', seconde fois de l'après-midi, on a droit à une pause qui permet à la foule de se bagarrer pendant le lancer des boudins.
Comme t'avais pas la foi, t'es rentré bredouille, ni boudin, ni compote, donc une bière!
Le second set démarre en mode disco, 'Le Freak' et "I'm Coming Out" de Diana Ross.
Changement de registre avec ' A hard day's night' de Lennon/McCartney, puis on escalade the mountain top pour saluer la déesse 'Venus'.
Une larme est versée en pensant à Mariska Veres mais le groupe a déjà embrayé sur Cheap Trick,' I want you to want me'.
Lot cuve, The Mono's ignorent et s'en donnent à coeur joie en appuyant à fond sur le champignon.
Se succèdent ' Go your own way' ( Fleetwood Mac), 'What I like about you ' ( The Romantics), ' Travelling band' ( CCR), trois couples de line-dancers du troisième âge en piste, la Vierge sourit, puis vient une nouvelle claque magistrale, ' Rolling in the deep' ( Adele), une plage convenant parfaitement à la voix rauque de la blonde qui a abandonné ses raybans.
In het Nederlands, ' Iedereen is van de wereld', une nouvelle larme pour The Lau pendant cette version crapuleusement noisy.
Pas de danse tribal tandis que la base et la batterie amorcent 'Another one bites the dust' pas vraiment poussiéreux.
Il est 19h, les marchands ferment boutique, une dernière, is AC/DC okay?
Tu parles, Charles!
L'enfer est pavé de bonnes intentions on prend la ' Highway to hell'.
Pas de bouchon sur cette autoroute!
Salut en de kost!
Et le bis?
En vitesse, alors: 'Mercy' de Duffy... bluesy, rugueux, impeccable!
Pas de pousse-café, 't is echt gedaan, on emballe!
Chaque année lors du dernier du dernier samedi de septembre, Lot organise son marché annuel, cette fête villageoise ravive l'âme breughélienne de la commune faisant partie de l'entité de Beersel: brocante, animations de rue, kermesse, expositions diverses, deathride, clowns, grimages, trampoline, poneys, accordéonistes ambulants, pensenworp et concerts: 13h45 Lobstar - 15h30: Soulbrothers - 16h45: The Mono's!
Le soleil aidant, la grande foule est au rendez-vous , tu pestes en arrivant, tardivement, près de podium érigé près de la Sint-Jozefkerk, tristement abandonnée par les fidèles, Lobstar a déjà bien entamé son premier set!
Ni homard, ni shériff, le groupe du Pajottenland évolue depuis quelques temps sur les scènes locales, ils sont désormais quatre, la dernière arrivée, la ravissante Nayat Sari, look Amy Winehouse, background lyrique et actrice, a rejoint, il y a deux mois, les deux membres fondateurs, Bart Bijns ( vocaux, acoustique, harmonica) et Philippe Rossignolo ( guitare, vocals) et le contrebassiste Branko Capla, qui pratiquent un folk/jazz/swing allègre et réjouissant.
Leur répertoire est constitué de reprises arrangées à leur sauce et de compos personnelles à écouter sur leur tout récent CD, 'Walk with me' ( quinze titres).
La rondelle se vend ( bien) après les shows ou chez 'Orthopedie Bijns', le magasin que Bart gère à Sint-Pieters-Leeuw.
Le groupe achève un medley reggae ' Stir it up' /'I'm gonna send him to outta space' tandis qu'avec madame et ton petit-fils tu te colles frontstage.
Le gamin apprécie, quant à toi tu es surpris par leur version jazzy de ' Need your love so bad', un classique blues.
Nayat en évidence pour la cover impeccable d'Amy, ' Back to black' qui précède un extrait de leur album, 'Walk with me', un swing infectieux.
La contrebasse introduit 'Stand by me', Lot chante!
B B nous propose un ticket pour Cuba, 'Chan Chan' du Buena Vista Social Club, le rythme exotique inspire deux chicas, pas vierges, qui entament une danse exotique sur le macadam, ils enchaînent sur une autre pièce latino de leur plume, suggérant que today is a perfect day pour s'aimer.
'C'est un beau roman' de Fugain prend des coloris Michel Legrand et on reste du côté de la douce France avec 'La vie en rose', comme la Kriek que Berthe vient de renverser sur ses mocassins du dimanche.
' Goodbye, my little friend' (? pas sûr du titre) achève le premier set, le morceau se trouve sur leur album et permet d'admirer la richesse vocale de la souriante Nayat.
Une Beersel à la buvette!
Set deux, Leen, une locale, tenait absolument à en chanter une avec nous!
Kom, Leen, en duo avec Bart, 'The sound of silence'.
Toutes les voisines de la Dorpsstraat en ont la larme à l'oeil!
Mooi, Leen!
Michael Jackson au menu, ' I want you back' des Jackson 5 et quelques années plus tard, 'Blame it on the boogie'.
Pas à dire, l'éclectisme est roi à Lot, à tes côtés cinq madames sont incapables de contrôler their feet et glissent sur les pavés.
Filippo au chant pour 'Tu vuo fa L´Americano', moins sexy que Sophia Loren, mais vachement amusant.
Plus mainstream, pour les lycéennes, le tube ' Good Feeling' de Flo Rida et le folky 'Wake me up' de Avicii, il faut contenter tout le monde!
Let's hip hop, qu'il dit en proposant 'No diggity' de Blackstreet avant de plonger bien profond dans les sixties avec 'I'm a believer' ( Neil Diamond/The Monkees).
We kunnen het ook in het Vlaams, pour Miss Lot de 2014, ' Sexy als ik dans' et enfin une dernière tirade en Italien ' Perdono' de Tiziano Ferro qui met un terme à ce chouette concert.
Un bis, vite alors: The Weeknd, 'Can’t Feel My Face'!
Un band à suivre de près, surtout lorsque Nayat sera plus intégrée!
Soulbrothers.
Un partyband composé de Charles Van Domburg ( Magical Flying Thunderbirds) , Wim Soutaer ( ex Bodhi, derde plaats Idool 2003, une star à Lot) et Vincent Goeminne ( The Dinky Toys).
Des bandes et un franche rigolade, musicalement ça ne vole pas plus haut qu'un manchot empereur, mais question ambiance, ces trois entertainers s'y connaissent à fond!
De l'énergie, de l'humour raffiné, de l'explosif, si ton truc ce sont les films d' Ingmar Bergman, tu oublies.
Par contre, si t'aimes la tarte à la crème flanquée en pleine poire d'un politicien ( au choix), tu risques de te tordre de rire.
La foire débute avec 'Sweet Caroline', heureusement Neil Diamond faisait la sieste, puis vient le chef-d'oeuvre de Clo Clo, 'Alexandrie Alexandra', sur scène trois Clodettes périmées s'agitent, heureusement, elles sont rejointes par de la chair fraîche.
Lucien s'esclaffe et renverse sa Leffe ( 3€50) sur ses Nike achetées sur Ebay.
'Out of sight' façon calypso de Grand Bazar précède 'Rat in the Kitchen', Leentje grimpe sur une chaise.
Lobstar en renfort pour 'Sexy als ik dans'.
Charel, Tante Sidonie, selon ses faux copains, est, indiscutablement, le plus sexy du trio.
Une invitation: bailar, bailar , 'The only way is up', ça bouge, ça bouge...
A prendre au degré ultime de l'échelle, bitte!
On va s'aimer , On va danser , On va chanter, la la la, oui, 'C'est la vie'.
Ringard?
Sans doute, mais Lot est transformé en Camping Paradis!
Vincent descend draguer un fossile sur 'Wake me up' déjà entendu il y a une heure, Jeanine, 62 balais, vient danser à la corde avec le câble du micro, youpie, iedereen springt.
Avec les Chiro meisjes, un hit de Wim Soetaer, 'Allemaal'.
Vous avez ri, sortez les mouchoirs, voici Sardou et 'Les lacs du Connemara', là, t'as failli t'étrangler de rire!
Mieux que les bierfeesten à Wieze.
Nouvelle escapade de Vincent, le célibataire, il vient susurrer 'I can't take my eyes of you' ( version disco) à une blonde bien foutue.
Pas de fête sans 'Disco Samba', Two Men Sound se dit, à nous les royalties, Lot a entamé une polonaise monstre.
La kermesse s'achève avec ' Je hoeft niet naar huis vannacht' de Marco Borsato.
The Mono's.
Un coverband né du côté de Heist-op-den- Berg en 2004, il pratiquait du garage à l'époque, le line-up a subi quelques modifications, en 2016, ils sont cinq à monter sur scène: leur site mentionne: ( l'étonnante) Marijke Van den Eynde (vocals) - De Pips (lead-gitaar)- Gerd Van Woensel (rhythm-gitaar) - Nico Stouten (basgitaar) et Raf Maris (drum).
Facebook énonce Thomas Heremans, est-il le fameux De Pips, who knows, en tout cas le mec vu sur scène était du genre virtuose.
On te prévient de suite si le terme coverband te donne la nausée, The Mono's comme Lobstar ont la bonne idée d'adapter les emprunts à leur sauce et pas de les singer, les derniers à monter sur scène sont toutefois plus rock'n'roll que le crustacé et si Nayat possède un timbre lyrique, Mademoiselle Van den Eynde n'a rien à lui envier dans un registre rocailleux, proche d' Anouk, Bonnie Raitt, Pat Benatar, c'est presque honteux de l'entendre s'ébattre en reprenant des titres pondus par ou pour d'autres voix, souvent son chant surpasse l'original.
Et comme la nana n'est ni moche, ni molle, ni statique on ne doit pas te faire un dessin, on a apprécié!
Démarrage en force avec une version country rock de 'Jolene' suivie par ' Stuck in the middle with you' que la voix éraillée de Marijke élève vers des sommets.
Si ta belle-soeur te dit que c'est bien foutu, c'est que c'est bien foutu!
Une version splendide et remuante de KT Tunstall 's 'Black Horse And The Cherry Tree' convainc les derniers sceptiques.
Amy Winehouse, ' Valery', de la bombe, puis vient le bien à propos 'Summer in the city', très rock!
La basse introduit un nouveau Dolly Parton ' From 9 to 5' .
Quoi, Albert?
105 double D!
Euh, non 42 fillette, mec!
Le titre qui nous a refilé des frissons fut le tube des Isley Brothers, 'Shout'.
On adorait Lulu, la version de Marijke and co a été incroyable, quelle nana!
Après 'I'm a believer', seconde fois de l'après-midi, on a droit à une pause qui permet à la foule de se bagarrer pendant le lancer des boudins.
Comme t'avais pas la foi, t'es rentré bredouille, ni boudin, ni compote, donc une bière!
Le second set démarre en mode disco, 'Le Freak' et "I'm Coming Out" de Diana Ross.
Changement de registre avec ' A hard day's night' de Lennon/McCartney, puis on escalade the mountain top pour saluer la déesse 'Venus'.
Une larme est versée en pensant à Mariska Veres mais le groupe a déjà embrayé sur Cheap Trick,' I want you to want me'.
Lot cuve, The Mono's ignorent et s'en donnent à coeur joie en appuyant à fond sur le champignon.
Se succèdent ' Go your own way' ( Fleetwood Mac), 'What I like about you ' ( The Romantics), ' Travelling band' ( CCR), trois couples de line-dancers du troisième âge en piste, la Vierge sourit, puis vient une nouvelle claque magistrale, ' Rolling in the deep' ( Adele), une plage convenant parfaitement à la voix rauque de la blonde qui a abandonné ses raybans.
In het Nederlands, ' Iedereen is van de wereld', une nouvelle larme pour The Lau pendant cette version crapuleusement noisy.
Pas de danse tribal tandis que la base et la batterie amorcent 'Another one bites the dust' pas vraiment poussiéreux.
Il est 19h, les marchands ferment boutique, une dernière, is AC/DC okay?
Tu parles, Charles!
L'enfer est pavé de bonnes intentions on prend la ' Highway to hell'.
Pas de bouchon sur cette autoroute!
Salut en de kost!
Et le bis?
En vitesse, alors: 'Mercy' de Duffy... bluesy, rugueux, impeccable!
Pas de pousse-café, 't is echt gedaan, on emballe!
vendredi 23 septembre 2016
Ruf’s Blues Caravan 2016 THE BLUE SISTERS featuring Ina Forsman (Finland), Layla Zoe (Canada), Tasha Taylor (USA) - Kunsthumaniora Brussel - Laeken- le 22 septembre 2016
Ruf’s Blues Caravan 2016 THE BLUE SISTERS featuring Ina Forsman (Finland), Layla Zoe (Canada), Tasha Taylor (USA) - Kunsthumaniora Brussel - Laeken- le 22 septembre 2016.
Une organisation de la Brussels Blues Society qui a eu du mal à digérer l'organisation du 5th European Blues Challenge, tenue à l'Ancienne Belgique en mars 2015, plus d'un an de léthargie, mais l'équipe ne se décourage pas et avec Le Montmartre est quasi le seul organisateur à proposer des concerts blues aux Bruxellois.
Les Bruxellois qui se font tirer l'oreille, pas la grande foule ce soir, heureusement les étudiants, fougueux, du Kunsthumaniora eux sont venus en masse pour encourager leurs copains de 2 Times Nothing qui assurent l'avant-programme et les séduisantes Blue Sisters qui les suivront.
C'est beau la jeunesse, et tu te dis, qu'en entendant 35 gorges de moins de 18 ans reprendre 'I'd rather go blind' en choeur, tout espoir n'est pas perdu, ils ne sont pas tous accro à Tomorrowland!
Parenthèse, notons la présence de quelques pontes de la politique bruxelloise dans la grande salle de l'établissement scolaire de Laeken, Guy Vanhengel, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale ( Finances, Budget et Relations extérieures), avait emmené quelques relations et semble s'être bien amusé ce soir, il tenait d'ailleurs à se faire prendre en photo avec la sculpturale Tasha Taylor à la fin du show!
2 Times Nothing.
Ils sont cinq, ne péteront pas un mot, mais nous balanceront pendant une petite demi-heure un contemporary jazz/hip hop/ funk/fusion/ avant-garde de haute tenue, qui a tenu les plus âgés en haleine et a été accueilli avec enthousiasme par les copains.
Line-up: Maurice de Clerck - Sax, keys+ une sorte de melodica électronique/ Arto Van Roey - Guitar ( plutôt lead) /Jorick Hens - Guitar ( rythmique) /Jacob Hus - Bass et Jef Cruyssaert - Drums.
Ils nous confieront après coup avoir interprété toutes des compos personnelles ( il existe un EP 5 titres sorti chez Perron Zes) , en tout cas la première plage proposée ressemblait sérieusement à 'Feel like making love' de Roberta Flack, mais jouée à la manière de Gato Barbieri, avec un sax sensuel et une basse bien ronde.
Trois autres compositions suivront, fusionnant funk, électronique, acid jazz, hip hop ou nu-jazz. Une ballade romantique avec des envolées de sax à rapprocher de Jimmy Giuffrè ( ' Lady Bird' ), un jazz inventif ( Fuck Box) tel que peut le pratiquer Lander Gyselinck, lui aussi amateur de Frank Zappa, comme le quintet de ce soir probablement, et un jazz-funk digne de Herbie Hancock, voyant la guitare d'Arto prendre des sonorités John Scofield.
C'est une certitude, 2 Times Nothing a devant lui un bel avenir et risque sous peu de se voir programmer lors des festivals de jazz les plus importants.
THE BLUE SISTERS featuring Ina Forsman (Finland), Layla Zoe (Canada), Tasha Taylor (USA).
Depuis 2005, Ruf Records a lancé le projet d'une tournée 'Blues Caravan' voyant trois 'jeunes' artistes blues arpenter les scènes du monde, de beaux noms ont ainsi eu l'occasion de se retrouver à la même affiche pour interpréter quelques titres en groupe, mais aussi présenter leur travail personnel, e.a.: Deborah Coleman, Joanne Shaw Taylor, Erja Lyytinen, Cassie Taylor, Dani Wilde, Samantha Fish, Sue Foley, la regrettée Candye Kane, Oli Brown, Roxane Potvin, et bien d'autres!
En piste pour la douzième édition de l'entreprise, trois sémillantes nanas, auxquelles on a collé l'étiquette Blue Sisters, la Canadienne, une star chez nous, Layla Zoe, Ina Forsman, une grande copine de Guy Verlinde et rising star of the Finnish blues scene et la fille cadette de Johnnie Taylor, The Philosopher of Soul, l'actrice, guitariste et chanteuse Tasha Taylor, qui aura fait le plus d'effets sur l'élément mâle, autant attiré par une plastique étonnante que par sa prestation torride.
Elles sont trois au devant de la scène, avec derrière elles un autre trio redoutable, Davide Floreno ( le mari d' Erja Lyytinen) à la guitare, le Néerlandais Walter Latupeirissa ( Snowy White, Dana Fuchs, Alquin ( oui, ça date), Ambeon...) à la basse et sans doute Markku Reinikainen à la batterie, pour entamer le tube d'Aretha Franklin 'Chain of fools', les sisters alternent les vocaux, assument les choeurs en trio et gagnent les coeurs du public venu se coller face à la scène, car les madames sont loin d'être hideuses.
Exit le Texas et le Canada, il reste la pin-up finlandaise qui choisit la plage qui ouvre son unique album, 'Hanging Loose', pour débuter son exercice solitaire, la voix chaude interpelle, ce r'n'b saignant séduit d'emblée la tribu de collégiens (nes) à tes côtés, ils ( elles) se déhanchent sincèrement.
Ina enchaîne sur ' Farewell' qu'elle adresse à tous les gens qu'elle ne veut plus voir, un petit fond reggae ajoute une pointe d'exotisme à cette plage remuante.
Un premier slowblues très jazzy ' Bubbly Kisses' évoque des cabarets fréquentés par Humphrey Bogart et autres tombeurs cyniques et élégants, laissant des pourboires conséquents aux vendeuses de cigarettes bien roulées.
La suivante ( ? 'Don't hurt me now' ou 'Devil may dance tonight') , laid-back, permet la mise en évidence des excellents musiciens entourant les trois grâces et c'est avec une impeccable version de 'I'd rather go blind', first recorded by Etta James, superbe solo plein de feeling de Davide Floreno, que prend fin la prestation solitaire de Miss Forsman, acclamée comme il se doit.
Tasha Taylor prend la relève, c'est dur de ne pas rester fixé sur ses jambes galbées, mais quand elle amorce 'What difference does it make' sur 'Taylormade' de 2011, ce sont tes jambes et tes hanches qui ont la bougeotte, de la soul, de la vraie, celle qui sue, qui sent le sexe, qui fait du bien.
My taylor is not rich, my taylor is hot, very hot!
Jamais de pluie ou de gel avec son 'Weatherman' qui groove à mort.
'Try a little tenderness' d'Otis Redding, chanté avec ses tripes, t'arrache une larme, puis la soul diva
enchaîne sur deux titres que chantait papa, le formidable 'Last two dollars', un soul blues dégoulinant et la bombe Stax ' Who's making love to your old lady' qui met fin à son formidable set.
Troisième acte, Layla Zoe, la rouquine flamboyante est une habituée de nos scènes nationales, elle n'a jamais déçu!
A peine a-t-elle lancé, a capella, d'une voix rocailleuse ...if you believe in love put your hands in the air...qu'une vague agitée de mains adolescentes se lèvent dans les airs, les vieux se contentant de lever leur pils, après ces invectives, le band embraye sur un blues tournoyant, 'Leave you for good', un extrait de 'Shades of blue' de 2006.
Elle aura pas de mal à retrouver un autre mec, il y avait une cinquantaine de candidats dans la salle.
L'ardente enfant nous annonce a funky one to move our hips, 'Workhorse' , un canasson pas vache, décoré d'un solo de basse gluant de Walter le batave.
Après avoir attribué une tape sur la croupe de la bête, Layla, qui aime Clapton, amorce le slow blues 'Don't wanna hurt nobody'.
Elle se fait, tour à tour, charmeuse, tendre, poignante et agressive en questionnant ...babe,where did you go last night... t'as failli lui dire que t'étais à la messe, mais ton haleine t'a trahi.
McKinley Morganfield, qui connaît?
Huit mains se dressent.
Et Muddy Waters?
59 mains dans les airs.
Voici son 'Hoochie Coochie Man', devenu woman pour l'occasion!
On rappelle toutefois aux puristes que le standard est de la plume de Willie Dixon!
Une version de feu, titillant les sens et des parties intimes de l'anatomie mâle, avec, une nouvelle fois, la mise en exergue du travail effectué par Davide Floreno.
Ovation monstre, la firegirl invite ses copines à la rejoindre sur le podium, le trio attaque le poisseux r'n'b 'Tell Mama' d'Etta James et termine le set avec un autre classique au répertoire de Miss Peaches, 'Down in the basement' .
Si Markku était resté en retrait jusqu'ici, la troupe lui accorde un drum solo pas con avant de terminer la party dans les sous-sols.
Un bis s'impose, ' Come together' termine ce show apprécié par tous.
Les prochaines haltes de la caravane auront lieu aux Pays-Bas ( Bosch Blues le 25/09) et en France ( plusieurs dates)!
Une organisation de la Brussels Blues Society qui a eu du mal à digérer l'organisation du 5th European Blues Challenge, tenue à l'Ancienne Belgique en mars 2015, plus d'un an de léthargie, mais l'équipe ne se décourage pas et avec Le Montmartre est quasi le seul organisateur à proposer des concerts blues aux Bruxellois.
Les Bruxellois qui se font tirer l'oreille, pas la grande foule ce soir, heureusement les étudiants, fougueux, du Kunsthumaniora eux sont venus en masse pour encourager leurs copains de 2 Times Nothing qui assurent l'avant-programme et les séduisantes Blue Sisters qui les suivront.
C'est beau la jeunesse, et tu te dis, qu'en entendant 35 gorges de moins de 18 ans reprendre 'I'd rather go blind' en choeur, tout espoir n'est pas perdu, ils ne sont pas tous accro à Tomorrowland!
Parenthèse, notons la présence de quelques pontes de la politique bruxelloise dans la grande salle de l'établissement scolaire de Laeken, Guy Vanhengel, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale ( Finances, Budget et Relations extérieures), avait emmené quelques relations et semble s'être bien amusé ce soir, il tenait d'ailleurs à se faire prendre en photo avec la sculpturale Tasha Taylor à la fin du show!
2 Times Nothing.
Ils sont cinq, ne péteront pas un mot, mais nous balanceront pendant une petite demi-heure un contemporary jazz/hip hop/ funk/fusion/ avant-garde de haute tenue, qui a tenu les plus âgés en haleine et a été accueilli avec enthousiasme par les copains.
Line-up: Maurice de Clerck - Sax, keys+ une sorte de melodica électronique/ Arto Van Roey - Guitar ( plutôt lead) /Jorick Hens - Guitar ( rythmique) /Jacob Hus - Bass et Jef Cruyssaert - Drums.
Ils nous confieront après coup avoir interprété toutes des compos personnelles ( il existe un EP 5 titres sorti chez Perron Zes) , en tout cas la première plage proposée ressemblait sérieusement à 'Feel like making love' de Roberta Flack, mais jouée à la manière de Gato Barbieri, avec un sax sensuel et une basse bien ronde.
Trois autres compositions suivront, fusionnant funk, électronique, acid jazz, hip hop ou nu-jazz. Une ballade romantique avec des envolées de sax à rapprocher de Jimmy Giuffrè ( ' Lady Bird' ), un jazz inventif ( Fuck Box) tel que peut le pratiquer Lander Gyselinck, lui aussi amateur de Frank Zappa, comme le quintet de ce soir probablement, et un jazz-funk digne de Herbie Hancock, voyant la guitare d'Arto prendre des sonorités John Scofield.
C'est une certitude, 2 Times Nothing a devant lui un bel avenir et risque sous peu de se voir programmer lors des festivals de jazz les plus importants.
THE BLUE SISTERS featuring Ina Forsman (Finland), Layla Zoe (Canada), Tasha Taylor (USA).
Depuis 2005, Ruf Records a lancé le projet d'une tournée 'Blues Caravan' voyant trois 'jeunes' artistes blues arpenter les scènes du monde, de beaux noms ont ainsi eu l'occasion de se retrouver à la même affiche pour interpréter quelques titres en groupe, mais aussi présenter leur travail personnel, e.a.: Deborah Coleman, Joanne Shaw Taylor, Erja Lyytinen, Cassie Taylor, Dani Wilde, Samantha Fish, Sue Foley, la regrettée Candye Kane, Oli Brown, Roxane Potvin, et bien d'autres!
En piste pour la douzième édition de l'entreprise, trois sémillantes nanas, auxquelles on a collé l'étiquette Blue Sisters, la Canadienne, une star chez nous, Layla Zoe, Ina Forsman, une grande copine de Guy Verlinde et rising star of the Finnish blues scene et la fille cadette de Johnnie Taylor, The Philosopher of Soul, l'actrice, guitariste et chanteuse Tasha Taylor, qui aura fait le plus d'effets sur l'élément mâle, autant attiré par une plastique étonnante que par sa prestation torride.
Elles sont trois au devant de la scène, avec derrière elles un autre trio redoutable, Davide Floreno ( le mari d' Erja Lyytinen) à la guitare, le Néerlandais Walter Latupeirissa ( Snowy White, Dana Fuchs, Alquin ( oui, ça date), Ambeon...) à la basse et sans doute Markku Reinikainen à la batterie, pour entamer le tube d'Aretha Franklin 'Chain of fools', les sisters alternent les vocaux, assument les choeurs en trio et gagnent les coeurs du public venu se coller face à la scène, car les madames sont loin d'être hideuses.
Exit le Texas et le Canada, il reste la pin-up finlandaise qui choisit la plage qui ouvre son unique album, 'Hanging Loose', pour débuter son exercice solitaire, la voix chaude interpelle, ce r'n'b saignant séduit d'emblée la tribu de collégiens (nes) à tes côtés, ils ( elles) se déhanchent sincèrement.
Ina enchaîne sur ' Farewell' qu'elle adresse à tous les gens qu'elle ne veut plus voir, un petit fond reggae ajoute une pointe d'exotisme à cette plage remuante.
Un premier slowblues très jazzy ' Bubbly Kisses' évoque des cabarets fréquentés par Humphrey Bogart et autres tombeurs cyniques et élégants, laissant des pourboires conséquents aux vendeuses de cigarettes bien roulées.
La suivante ( ? 'Don't hurt me now' ou 'Devil may dance tonight') , laid-back, permet la mise en évidence des excellents musiciens entourant les trois grâces et c'est avec une impeccable version de 'I'd rather go blind', first recorded by Etta James, superbe solo plein de feeling de Davide Floreno, que prend fin la prestation solitaire de Miss Forsman, acclamée comme il se doit.
Tasha Taylor prend la relève, c'est dur de ne pas rester fixé sur ses jambes galbées, mais quand elle amorce 'What difference does it make' sur 'Taylormade' de 2011, ce sont tes jambes et tes hanches qui ont la bougeotte, de la soul, de la vraie, celle qui sue, qui sent le sexe, qui fait du bien.
My taylor is not rich, my taylor is hot, very hot!
Jamais de pluie ou de gel avec son 'Weatherman' qui groove à mort.
'Try a little tenderness' d'Otis Redding, chanté avec ses tripes, t'arrache une larme, puis la soul diva
enchaîne sur deux titres que chantait papa, le formidable 'Last two dollars', un soul blues dégoulinant et la bombe Stax ' Who's making love to your old lady' qui met fin à son formidable set.
Troisième acte, Layla Zoe, la rouquine flamboyante est une habituée de nos scènes nationales, elle n'a jamais déçu!
A peine a-t-elle lancé, a capella, d'une voix rocailleuse ...if you believe in love put your hands in the air...qu'une vague agitée de mains adolescentes se lèvent dans les airs, les vieux se contentant de lever leur pils, après ces invectives, le band embraye sur un blues tournoyant, 'Leave you for good', un extrait de 'Shades of blue' de 2006.
Elle aura pas de mal à retrouver un autre mec, il y avait une cinquantaine de candidats dans la salle.
L'ardente enfant nous annonce a funky one to move our hips, 'Workhorse' , un canasson pas vache, décoré d'un solo de basse gluant de Walter le batave.
Après avoir attribué une tape sur la croupe de la bête, Layla, qui aime Clapton, amorce le slow blues 'Don't wanna hurt nobody'.
Elle se fait, tour à tour, charmeuse, tendre, poignante et agressive en questionnant ...babe,where did you go last night... t'as failli lui dire que t'étais à la messe, mais ton haleine t'a trahi.
McKinley Morganfield, qui connaît?
Huit mains se dressent.
Et Muddy Waters?
59 mains dans les airs.
Voici son 'Hoochie Coochie Man', devenu woman pour l'occasion!
On rappelle toutefois aux puristes que le standard est de la plume de Willie Dixon!
Une version de feu, titillant les sens et des parties intimes de l'anatomie mâle, avec, une nouvelle fois, la mise en exergue du travail effectué par Davide Floreno.
Ovation monstre, la firegirl invite ses copines à la rejoindre sur le podium, le trio attaque le poisseux r'n'b 'Tell Mama' d'Etta James et termine le set avec un autre classique au répertoire de Miss Peaches, 'Down in the basement' .
Si Markku était resté en retrait jusqu'ici, la troupe lui accorde un drum solo pas con avant de terminer la party dans les sous-sols.
Un bis s'impose, ' Come together' termine ce show apprécié par tous.
Les prochaines haltes de la caravane auront lieu aux Pays-Bas ( Bosch Blues le 25/09) et en France ( plusieurs dates)!
mardi 20 septembre 2016
Album - R.ariel "Identified Demon"
Album - R.ariel "Identified Demon"
Rachel Crocker ( aka R.ariel), originaire de Phoenix, est une artiste prolifique et multidisciplinaire: photographe, femme de lettres ('In North America', écrit pendant une tournée aux States et au Canada) , vidéographe et musicienne.
La jeune singer-songwriter vient de sortir un cinquième effort discographique, "Identified Demon", qu'elle viendra présenter au public européen à partir du 7 octobre.
Lors d'une interview à la question how to tag your music, elle a répondu:
Recently, I’ve been trying to not care about people who are trying to label my music. For the people who have been following my discography, I’ve been changing it up every album. One of my last albums was more guitar and drums, another more keyboard driven, and the first was mostly acoustic. It’s nice to be dynamic....
Et "Identified Demon", ça donne?
' First' baigne dans une atmosphère vaporeuse aux relents trip hop/ambient, la voix éthérée flâne sur des arrangements electro subtils, une plage que tu peux rapprocher de l'univers de Notwist ou Lali Puna.
'Slipping' est tout aussi spacey et envoûtant, avec le cri étouffé et répété... baby, baby, you got me...!
Les mêmes climats nébuleux imprègnent 'Not You', nonchalamment, tu laisses une main traîner dans la piscine, en t'amusant à créer de gentils remous à la surface de l'eau, quand, de manière inattendue, quelques riffs de guitare plus appuyés viennent te tirer d'un état de torpeur béate.
Rachel a vécu en France, ce qui éclaire le choix de l'intitulé de l'impromptu suivant, 'Doux', 55 secondes de bruitages annonçant 'Control' , un trip hop industriel qui nous renvoie vers ce que faisait Soul Coughing à la fin du siècle précédent.
Ahanements rythmiques, chant scandé, 'Loveless' réitéré à l'infini, ce titre s'incruste dans ton cerveau à la manière du clou frappé méthodiquement par une main insensible.
Il est suivi par ' Body' aux beats et bleeps minimalistes forgés par les synthés.
Le soundscape, quasi instrumental, ' Single Mother' ( 1'37"") est propice aux songes, que ce soit par une nuit d'été ou en plein hiver.
On ne s'éloigne guère du slow-core cotonneux avec 'Ready' tandis que 'After' et 'Her' mixent dream pop synthétique et electro évanescent, on ne s'étonne pas de voir certains tracer des parallèles avec Zola Jesus ou Esben and the Witch.
L'instrumental cosmique 'Southwest' amorce le titletrack de l'album,' Identified Demon', soutenu par des riffs de guitare addictifs sur lesquels se greffent les bruissements légers de la voix de Miss Crocker.
Puis vient le délicat ' Actual Fuck' qui, tout en évoquant Anohni Hegarty, manifeste la même légèreté qu'une brise discrète caressant les ondulations timides d'une mer paisible.
L'album s'achève avec ' Toi', une rêverie sans paroles qui permet à ton esprit de vagabonder loin du monde trivial et mercantile.
R.ariel se produira au Chaff à Bruxelles le 9 octobre, à ne pas manquer!
Rachel Crocker ( aka R.ariel), originaire de Phoenix, est une artiste prolifique et multidisciplinaire: photographe, femme de lettres ('In North America', écrit pendant une tournée aux States et au Canada) , vidéographe et musicienne.
La jeune singer-songwriter vient de sortir un cinquième effort discographique, "Identified Demon", qu'elle viendra présenter au public européen à partir du 7 octobre.
Lors d'une interview à la question how to tag your music, elle a répondu:
Recently, I’ve been trying to not care about people who are trying to label my music. For the people who have been following my discography, I’ve been changing it up every album. One of my last albums was more guitar and drums, another more keyboard driven, and the first was mostly acoustic. It’s nice to be dynamic....
Et "Identified Demon", ça donne?
' First' baigne dans une atmosphère vaporeuse aux relents trip hop/ambient, la voix éthérée flâne sur des arrangements electro subtils, une plage que tu peux rapprocher de l'univers de Notwist ou Lali Puna.
'Slipping' est tout aussi spacey et envoûtant, avec le cri étouffé et répété... baby, baby, you got me...!
Les mêmes climats nébuleux imprègnent 'Not You', nonchalamment, tu laisses une main traîner dans la piscine, en t'amusant à créer de gentils remous à la surface de l'eau, quand, de manière inattendue, quelques riffs de guitare plus appuyés viennent te tirer d'un état de torpeur béate.
Rachel a vécu en France, ce qui éclaire le choix de l'intitulé de l'impromptu suivant, 'Doux', 55 secondes de bruitages annonçant 'Control' , un trip hop industriel qui nous renvoie vers ce que faisait Soul Coughing à la fin du siècle précédent.
Ahanements rythmiques, chant scandé, 'Loveless' réitéré à l'infini, ce titre s'incruste dans ton cerveau à la manière du clou frappé méthodiquement par une main insensible.
Il est suivi par ' Body' aux beats et bleeps minimalistes forgés par les synthés.
Le soundscape, quasi instrumental, ' Single Mother' ( 1'37"") est propice aux songes, que ce soit par une nuit d'été ou en plein hiver.
On ne s'éloigne guère du slow-core cotonneux avec 'Ready' tandis que 'After' et 'Her' mixent dream pop synthétique et electro évanescent, on ne s'étonne pas de voir certains tracer des parallèles avec Zola Jesus ou Esben and the Witch.
L'instrumental cosmique 'Southwest' amorce le titletrack de l'album,' Identified Demon', soutenu par des riffs de guitare addictifs sur lesquels se greffent les bruissements légers de la voix de Miss Crocker.
Puis vient le délicat ' Actual Fuck' qui, tout en évoquant Anohni Hegarty, manifeste la même légèreté qu'une brise discrète caressant les ondulations timides d'une mer paisible.
L'album s'achève avec ' Toi', une rêverie sans paroles qui permet à ton esprit de vagabonder loin du monde trivial et mercantile.
R.ariel se produira au Chaff à Bruxelles le 9 octobre, à ne pas manquer!
mercredi 14 septembre 2016
On ne les verra plus sur scène: Prince Buster, Clifford Curry et Leonard Haze
Cecil Bustamente Campbell, plus connu sous le pseudo Prince Buster, a rejoint d'autres stars du reggae ou de ska, ce 8 septembre à Miami, il avait 78 ans.
Sans Prince Buster pas de Madness, The Beat ou de Specials, le gars de Kingston fait pour la première fois parler de lui avec sa reprise de 'Oh, Carolina', bien avant Shaggy, mais c'est 'Al Capone' qui casse la baraque et se hisse dans les charts anglais.
Plus tard, Prince Buster délaisse le ska pour se tourner vers le rocksteady et le reggae.
Sa discographie est abondante et son travail de producer est reconnu internationalement ( Big Youth, Dennis Brown, John Holt, Alton Ellis...).
Le vétéran de la soul, Clifford Curry s'est éteint à 79 ans à Knoxville.
He was best known for his hit, 'She Shot a Hole in My Soul', pour citer 'Soul and Jazz and Funk', avant ce fait d'armes Clifford a été actif au sein de plusieurs formations: The Echoes, The Five Pennies, Hollyhocks ou the Bubba Suggs Band.
Ensuite il est signé par la firme de disques Excello Records qui sort le single 'Things Got To Get better' crédité à Clifford Sweet!
En 1967, bingo, 'She Shot a Hole in My Soul' est classé dans les r'n'b charts, il est surnommé The King of Beach Music mais les enregistrements suivants ne décollent pas.
Il se tourne vers le circuit des clubs, on lui connaît un album, 'Tennessee R and B Live' enregistré avec Roscoe Shelton et Earl Gaines.
Le batteur originel du heavy metal combo Y and T (Yesterday and Today) , Leonard Haze est décédé le 11 décembre, il avait 61 ans.
Il tient les baguettes du groupe de 1972 à 1986 et de 2001–2006, année où il est remplacé par Mike Vanderhule.
C'est en tout cas lui qui se trouve derrière les caisses pour le premier disque ' Y&T ' qui fait connaître le groupe en 1976.
En 1991, le band splitte mais reprend sporadiquement la route en 1995, en 2001, lors de la réunion officielle, Leonard reprend sa place avant d'être viré en 2006.
Sans Prince Buster pas de Madness, The Beat ou de Specials, le gars de Kingston fait pour la première fois parler de lui avec sa reprise de 'Oh, Carolina', bien avant Shaggy, mais c'est 'Al Capone' qui casse la baraque et se hisse dans les charts anglais.
Plus tard, Prince Buster délaisse le ska pour se tourner vers le rocksteady et le reggae.
Sa discographie est abondante et son travail de producer est reconnu internationalement ( Big Youth, Dennis Brown, John Holt, Alton Ellis...).
Le vétéran de la soul, Clifford Curry s'est éteint à 79 ans à Knoxville.
He was best known for his hit, 'She Shot a Hole in My Soul', pour citer 'Soul and Jazz and Funk', avant ce fait d'armes Clifford a été actif au sein de plusieurs formations: The Echoes, The Five Pennies, Hollyhocks ou the Bubba Suggs Band.
Ensuite il est signé par la firme de disques Excello Records qui sort le single 'Things Got To Get better' crédité à Clifford Sweet!
En 1967, bingo, 'She Shot a Hole in My Soul' est classé dans les r'n'b charts, il est surnommé The King of Beach Music mais les enregistrements suivants ne décollent pas.
Il se tourne vers le circuit des clubs, on lui connaît un album, 'Tennessee R and B Live' enregistré avec Roscoe Shelton et Earl Gaines.
Le batteur originel du heavy metal combo Y and T (Yesterday and Today) , Leonard Haze est décédé le 11 décembre, il avait 61 ans.
Il tient les baguettes du groupe de 1972 à 1986 et de 2001–2006, année où il est remplacé par Mike Vanderhule.
C'est en tout cas lui qui se trouve derrière les caisses pour le premier disque ' Y&T ' qui fait connaître le groupe en 1976.
En 1991, le band splitte mais reprend sporadiquement la route en 1995, en 2001, lors de la réunion officielle, Leonard reprend sa place avant d'être viré en 2006.
mardi 13 septembre 2016
Fête de l'Huître sur le port de plaisance de Paimpol, le 11 septembre 2016
Fête de l'Huître sur le port de plaisance de Paimpol, le 11 septembre 2016
Septième édition de la Fête de l'Huître à Paimpol, un soleil radieux, la grande foule et des tonnes d'huîtres avalées, des plates, des creuses, des énormes, plus grosses qu'une paluche de grizzly, servies grillées à l'huile d'olive ou à la crème et comme en Bretagne toute fête digne de ce nom se déroule en musique, trois groupes sont proposés: Sacré Bordée, Trio Cornic et Red Cardell!
14:20', Paimpol, nous voilà, Les Frères Cornic, que tu avais croisés lors d'un Fest Deiz à Pontrieux déambulent déjà sur le quai, à la plus grande joie des curieux.
Cet après-midi, François ( bombarde) et Julien Cornic ( biniou) sont accompagnés par Romain Pansard au tambour.
Les sonneurs et leur comparse s'y entendent à merveille pour créer une bonne humeur générale.
Ils s'arrêtent face à chaque échoppe, prennent place à la table d'Yvonne Goëllec et de son amant, Yann Kerouarn, le conjoint d'Yvonne est au foot, leur balancent un plinn énervé, reprennent leur chemin, attaquent une gavotte puis une mazurka, ils sont désormais suivis par tout un cortège, battant des mains, sauf ceux qui se promènent armés d'une bouteille de bolée de Paimpol, et riant à gorge déployée.
Leur route s'achève, provisoirement, face au podium, une ronde se forme, 46 Paimpolais(es) et une touriste bronzée, tournoient aux airs de ce Rond de Saint-Vincent. L'heure du concert de Red Cardell approche, le trio reprend sa procession en sens inverse, toujours talonnés comme le font les mouettes et goélands filant le bateau de pêche retournant au port, par une nuée de badauds conquis par leur entrain et talent.
Red Cardell
Groupe né à Quimper en 1992, considéré, à juste titre, comme un pilier du rock breton, une flopée d'albums, le dernier 'Un monde tout à l'envers' de 2016, des milliers de concerts mais toujours une fougue juvénile et une efficacité à toute épreuve.
En 2016, le line-up de Red Cardell consiste en Jean-Pierre Riou, chant virulent, guitare et casquette- Jean-Michel Moal à l'accordéon, deux membres d'origine ( avec une pause carrière pour ennuis de santé pour Jean-Mi) et Pierre Sangra ( guitare, violon, mandoline, ukulele) , homme à tout faire pour Thoms Fersen + le Nantais Hibu Corbel, à la batterie et programmation.
Une équipe redoutable à laquelle il a été proposé de donner un concert en deux parties.
Un rock celtique bien torché et un brin nostalgique , ' J'entends souffler', sert de balance.
Paimpol a déjà pigé qu'il va passer un excellent moment.
Pierre troque sa guitare contre une mandoline, les fumiers rouges nous emmènent à Paris, 'A Rochechouart', une ancienne salle de boxe reconvertie en salle de spectacle, puis, toujours sur le dernier ouvrage, le titletrack ' Un monde tout à l'envers'. Un soupçon de Téléphone, un brin de Lavilliers, quelques relents de Noir Désir , deux pincées de The Silencers ou de Horslips , un clin d'oeil aux précurseurs, Alan Stivell, Dan ar Braz, Red Cardell brasse toutes ces influences et impressionne.
'Une autre vie' réfère à Alan Vega, disparu il y a peu, l'accordéon virevolte, les rimes en ume se succèdent, tu tangues gentiment quand soudain le rafiot est pris dans une houle furieuse, le final rock'n'roll nous a tous salement secoués.
'Juste se le dire' démarre sous forme de ballade mais comme tout slow rock qui se respecte le morceau se termine en orage épique.
Sangria passe au violon.
Tu dis?
Sans gras, ah, bon, Sangra, d'accord, la suivante se nomme 'A Montparnasse' et cet air nerveux date du second album, 'Douleur', de 1996.
T'avais rien demandé à tes talons, ils battent le pavé, t'avais rien demandé à ton bras gauche, il se redresse poing fermé, tu te retournes, le mec derrière toi fait pareil, plus loin, madame a entamé une danse tribale.
Et toi, Roger?
Tout gaze, ça plane pour moi, qu'il dit!
On termine le premier set par un singalong, annonce la casquette avant d'entamer 'Fantômes', un reggae/Higelin armoricain, agité et frondeur.
Intermède et nouvelle intervention des ineffables Frères Cornic.
La seconde mi-temps est entamée avec ' Cinéma' un titre Nouvelle Vague, composé à Locquirec.
Après cette rengaine dédiée au septième art, les gars de Quimper décident de replonger dans leur passé et proposent le punk rock ' I closed my eyes', un morceau tourbillonnant propice au cercle circassien.
Je dédie la suivante, un fox trot, à tous les bouledogues, au programme du ' Petit bistrot': le PMU du dimanche, de la musette, un verre de vin blanc, puis un autre, patron, la bouteille s'il te plaît, et du plaisir, beaucoup de plaisir.
Sur le chemin du retour, un képi, pas de bol, tu viens de perdre trois points.
Sur la lancée punk, ' Kas Ha Bar', rock de casbah à fond la caisse, précède celle qu'une dizaine de joyeux réclamaient depuis 10', l'héroïque ' Rock'n'Roll Comédie'!
L'odyssée rock se prolonge avec un nouveau titre véhément, scandé en anglais ( 'Andro') , dont on extrait un emprunt à Blue Suede Shoes...one for the money two for the show ... le plancher de bois est envahi par une troupe furieuse entamant une ronde fiévreuse.
Après ce morceau de bravoure, Jean-Pierre Riou déclare qu'on arrive au terme de la noce.
Cest l'heure du galop, Messala, une chevauchée fantastique baptisée 'We've got to be alone', à couper le souffle à Gary Cooper , John Wayne, Alan Ladd et autres visages pâles bouffant du peau rouge.
Pas question de se quitter sans un rappel.
Regardez ce qu' on a trouvé à côté de la scène, deux premiers communiants, les Frères Morvan, Yvon et Henri ont reçu l'autorisation d'en chanter une ou deux avec nous.
Folie générale pendant la version rock de 'Joli Coucou' et; comme ils tiennent une forme post-olympique, ils étaient aux jeux de 1936, on vous balance un andro de derrière les fagots.
Essouflée après sa danse sauvage, ta compagne se dit qu'une petite bière et une huître géante ne peut que la requinquer.
Ce que femme veut...
Septième édition de la Fête de l'Huître à Paimpol, un soleil radieux, la grande foule et des tonnes d'huîtres avalées, des plates, des creuses, des énormes, plus grosses qu'une paluche de grizzly, servies grillées à l'huile d'olive ou à la crème et comme en Bretagne toute fête digne de ce nom se déroule en musique, trois groupes sont proposés: Sacré Bordée, Trio Cornic et Red Cardell!
14:20', Paimpol, nous voilà, Les Frères Cornic, que tu avais croisés lors d'un Fest Deiz à Pontrieux déambulent déjà sur le quai, à la plus grande joie des curieux.
Cet après-midi, François ( bombarde) et Julien Cornic ( biniou) sont accompagnés par Romain Pansard au tambour.
Les sonneurs et leur comparse s'y entendent à merveille pour créer une bonne humeur générale.
Ils s'arrêtent face à chaque échoppe, prennent place à la table d'Yvonne Goëllec et de son amant, Yann Kerouarn, le conjoint d'Yvonne est au foot, leur balancent un plinn énervé, reprennent leur chemin, attaquent une gavotte puis une mazurka, ils sont désormais suivis par tout un cortège, battant des mains, sauf ceux qui se promènent armés d'une bouteille de bolée de Paimpol, et riant à gorge déployée.
Leur route s'achève, provisoirement, face au podium, une ronde se forme, 46 Paimpolais(es) et une touriste bronzée, tournoient aux airs de ce Rond de Saint-Vincent. L'heure du concert de Red Cardell approche, le trio reprend sa procession en sens inverse, toujours talonnés comme le font les mouettes et goélands filant le bateau de pêche retournant au port, par une nuée de badauds conquis par leur entrain et talent.
Red Cardell
Groupe né à Quimper en 1992, considéré, à juste titre, comme un pilier du rock breton, une flopée d'albums, le dernier 'Un monde tout à l'envers' de 2016, des milliers de concerts mais toujours une fougue juvénile et une efficacité à toute épreuve.
En 2016, le line-up de Red Cardell consiste en Jean-Pierre Riou, chant virulent, guitare et casquette- Jean-Michel Moal à l'accordéon, deux membres d'origine ( avec une pause carrière pour ennuis de santé pour Jean-Mi) et Pierre Sangra ( guitare, violon, mandoline, ukulele) , homme à tout faire pour Thoms Fersen + le Nantais Hibu Corbel, à la batterie et programmation.
Une équipe redoutable à laquelle il a été proposé de donner un concert en deux parties.
Un rock celtique bien torché et un brin nostalgique , ' J'entends souffler', sert de balance.
Paimpol a déjà pigé qu'il va passer un excellent moment.
Pierre troque sa guitare contre une mandoline, les fumiers rouges nous emmènent à Paris, 'A Rochechouart', une ancienne salle de boxe reconvertie en salle de spectacle, puis, toujours sur le dernier ouvrage, le titletrack ' Un monde tout à l'envers'. Un soupçon de Téléphone, un brin de Lavilliers, quelques relents de Noir Désir , deux pincées de The Silencers ou de Horslips , un clin d'oeil aux précurseurs, Alan Stivell, Dan ar Braz, Red Cardell brasse toutes ces influences et impressionne.
'Une autre vie' réfère à Alan Vega, disparu il y a peu, l'accordéon virevolte, les rimes en ume se succèdent, tu tangues gentiment quand soudain le rafiot est pris dans une houle furieuse, le final rock'n'roll nous a tous salement secoués.
'Juste se le dire' démarre sous forme de ballade mais comme tout slow rock qui se respecte le morceau se termine en orage épique.
Sangria passe au violon.
Tu dis?
Sans gras, ah, bon, Sangra, d'accord, la suivante se nomme 'A Montparnasse' et cet air nerveux date du second album, 'Douleur', de 1996.
T'avais rien demandé à tes talons, ils battent le pavé, t'avais rien demandé à ton bras gauche, il se redresse poing fermé, tu te retournes, le mec derrière toi fait pareil, plus loin, madame a entamé une danse tribale.
Et toi, Roger?
Tout gaze, ça plane pour moi, qu'il dit!
On termine le premier set par un singalong, annonce la casquette avant d'entamer 'Fantômes', un reggae/Higelin armoricain, agité et frondeur.
Intermède et nouvelle intervention des ineffables Frères Cornic.
La seconde mi-temps est entamée avec ' Cinéma' un titre Nouvelle Vague, composé à Locquirec.
Après cette rengaine dédiée au septième art, les gars de Quimper décident de replonger dans leur passé et proposent le punk rock ' I closed my eyes', un morceau tourbillonnant propice au cercle circassien.
Je dédie la suivante, un fox trot, à tous les bouledogues, au programme du ' Petit bistrot': le PMU du dimanche, de la musette, un verre de vin blanc, puis un autre, patron, la bouteille s'il te plaît, et du plaisir, beaucoup de plaisir.
Sur le chemin du retour, un képi, pas de bol, tu viens de perdre trois points.
Sur la lancée punk, ' Kas Ha Bar', rock de casbah à fond la caisse, précède celle qu'une dizaine de joyeux réclamaient depuis 10', l'héroïque ' Rock'n'Roll Comédie'!
L'odyssée rock se prolonge avec un nouveau titre véhément, scandé en anglais ( 'Andro') , dont on extrait un emprunt à Blue Suede Shoes...one for the money two for the show ... le plancher de bois est envahi par une troupe furieuse entamant une ronde fiévreuse.
Après ce morceau de bravoure, Jean-Pierre Riou déclare qu'on arrive au terme de la noce.
Cest l'heure du galop, Messala, une chevauchée fantastique baptisée 'We've got to be alone', à couper le souffle à Gary Cooper , John Wayne, Alan Ladd et autres visages pâles bouffant du peau rouge.
Pas question de se quitter sans un rappel.
Regardez ce qu' on a trouvé à côté de la scène, deux premiers communiants, les Frères Morvan, Yvon et Henri ont reçu l'autorisation d'en chanter une ou deux avec nous.
Folie générale pendant la version rock de 'Joli Coucou' et; comme ils tiennent une forme post-olympique, ils étaient aux jeux de 1936, on vous balance un andro de derrière les fagots.
Essouflée après sa danse sauvage, ta compagne se dit qu'une petite bière et une huître géante ne peut que la requinquer.
Ce que femme veut...
lundi 12 septembre 2016
Gaëlle Cao Corbin, soprano et Yuri Higuchi, piano - Eglise St-Pierre de Plérin ( 22) - le 10 septembre 2016
Gaëlle Cao Corbin, soprano et Yuri Higuchi, piano - Eglise St-Pierre de Plérin ( 22) - le 10 septembre 2016
Un concert de musique sacrée à Plérin, l'église Saint-Pierre accueille la soprano Gaëlle Caro-Corbin, accompagnée au piano par Yuri Higuchi, pour un répertoire de prières et Ave Maria!
Pas foule en ce samedi soir de septembre, à peine une trentaine de mélomanes et deux touristes prennent place dans la coquette église de Plérin centre.
Le comité organisateur fait grise mine mais contre mauvaise fortune, bon coeur, à 20:10' une aimable et érudite personne introduit les artistes et lève un coin du voile sur le programme de la soirée, le récital se déroulera en deux parties.
La première à se présenter, vêtue d'une élégante robe de soirée noire est Yuri Higuchi, une pianiste japonaise collectionnant les médailles et les prix en France, elle s'est spécialisée dans l'accompagnement de lied mais a également figuré à l'affiche comme interprète des oeuvres de Schumann, Franck, Debussy ou Poulenc ou comme pianiste ayant notamment accompagné l'opéra 'Les Noces de Figaro' de Wolfgang Amadeus.
La séduisante Asiatique est accompagnatrice dans les Conservatoires des 10e et 17e arrondissements de Paris.
Yuri entame "Litanei auf das Fest Aller Seelen" de Franz Schubert avant que la voix de Gaëlle Cao Corbin qui surgit de la sacristie se fasse entendre, la chanteuse lyrique d'un pas lent se dirige vers un pupitre placé sur les marches du choeur de l'édifice religieux .
Vêtue d'une longue robe bleue, scintillante, la soprano/ harpiste et infirmière parisienne impressionne d'emblée.
La seconde prière composée par l'amateur de truites autrichien, ' Pax Vobiscum, est plus mouvementée, elle précède 'Gebet während der Schlacht ' un chant d'un romantisme grave et dramatique, le jeu de Yuri fait preuve d'agitation, la voix de Gaëlle, profonde, convaincante, héroïque, inspire le respect .
Le cycle Schubert s'achève par une interprétation sans failles du poignant 'Ave Maria' soutenu par un piano d'une sobriété souveraine.
Second chapitre: Ludwig von Beethoven- Sechs Lieder von Gellert, op.48
Six poèmes de Christian Fürchtegott Gellert mis en musique par le maître du classicisme viennois:
1 Bitten - 2 Die Liebe Des Nächsten - 3 Vom Tode - 4 Die Ehre Gottes In Der Natur - 5 Gottes Macht Und Vorsehung - 6 Bußlied
Gravité liturgique, théâtralité extrême, passages enflammés, le chant semble sourdre du plus profond des entrailles de la cantatrice, concentrée sur son sujet, quant au piano il alterne grâce et attaques agressives.
Le silence religieux n'étant interrompu que par quelques lascars actionnant leurs flashes ou déclencheurs bruyants aux moments les moins opportuns.
Chapitre trois, Gaëlle Cao Corbin quitte l'abside pour prendre position au bout de la nef, le piano entame "Allmächtige Jungfrau hör mein Flehen!"" la prière d'Elisabeth extraite de 'Tannhäuser', l'opéra de Wagner.
Du fond de l'église émerge un chant épique te clouant sans voix sur le petit banc inconfortable sur lequel tu as pris place, d'une démarche lente, empreinte d'une majesté seigneuriale, la soprano rejoint le choeur et son accompagnatrice pour achever la complainte de la comtesse amoureuse du ménestrel.
Pause et acte deux!
Il démarre au vingtième siècle par le ' Cantique sur le bonheur des justes et le malheur des réprouvés', un des airs extrait du second recueil de 20 mélodies de Reynaldo Hahn, le compositeur originaire du Venezuela, devenu un des chouchous des salons parisiens fort apprécié par Marcel Proust, une deuxième oeuvrette tout aussi désuète, le bucolique ' La douce paix' lui succède.
La grande naïveté au niveau du propos prête à sourire, l' interprétation acrobatique force l'admiration.
Toujours en France, une prière quasi contemporaine, que la présentatrice et le responsable du feuillet attribuent à Petitgerard, mais il s'agit probablement de Laurent Petitgirard, responsable de musiques de films et créateurs de deux opéras, l'air se nomme ' Une prière oubliée' et fait songer aux tableaux de Jean-François Millet.
Deux pièces de Gabriel Fauré constituent la suite du programme, 'En prière' et le céleste 'Ave Maria' dominé par les sonorités d'orgue.
Pour beaucoup la pièce maîtresse du récital aura été l''Agnus Dei' attribué à George Bizet mais que les musicologues supposent être de la plume de son ami Ernest Guirard qui aurait retravaillé le mouvement de l'Intermezzo de L'Arlésienne Suite No. 2.
L'interprétation magistrale du duo en piste ce soir aura fait vaciller les flammes des cierges dédiés à la Sainte Vierge. Le morceau à peine achevé, ta compagne, s'imaginant à un concert de rock, s'est mise à pousser des vivats bruyants, au grand dam des paroissiens locaux.
Direction l'Italie pour un 'Ave Maria' signé Luigi Luzzi, nacque ad Olevano di Lomellina ( en 1824).
L'étonnante gestuelle des mains de la chanteuse accentue l'éloquence de son discours, elle enchaîne sur un quatrième 'Ave Maria', fougueux, extrait de l'opéra 'Cavalleria Rusticana' de Pietro Mascagni,
Le concert se termine en beauté avec Giuseppe Verdi, Desdemona's "Ave Maria" un aria tiré d' Otello.
Emouvant à en pleurer.
Cette performance de choix est acclamée comme il se doit.
Debout, le maigre public attend un rappel, il sera exaucé et entendra le célèbre 'Ave Maria' de Gounod avant de quitter Marie, Saint-Pierre et le bedeau!
Un concert de musique sacrée à Plérin, l'église Saint-Pierre accueille la soprano Gaëlle Caro-Corbin, accompagnée au piano par Yuri Higuchi, pour un répertoire de prières et Ave Maria!
Pas foule en ce samedi soir de septembre, à peine une trentaine de mélomanes et deux touristes prennent place dans la coquette église de Plérin centre.
Le comité organisateur fait grise mine mais contre mauvaise fortune, bon coeur, à 20:10' une aimable et érudite personne introduit les artistes et lève un coin du voile sur le programme de la soirée, le récital se déroulera en deux parties.
La première à se présenter, vêtue d'une élégante robe de soirée noire est Yuri Higuchi, une pianiste japonaise collectionnant les médailles et les prix en France, elle s'est spécialisée dans l'accompagnement de lied mais a également figuré à l'affiche comme interprète des oeuvres de Schumann, Franck, Debussy ou Poulenc ou comme pianiste ayant notamment accompagné l'opéra 'Les Noces de Figaro' de Wolfgang Amadeus.
La séduisante Asiatique est accompagnatrice dans les Conservatoires des 10e et 17e arrondissements de Paris.
Yuri entame "Litanei auf das Fest Aller Seelen" de Franz Schubert avant que la voix de Gaëlle Cao Corbin qui surgit de la sacristie se fasse entendre, la chanteuse lyrique d'un pas lent se dirige vers un pupitre placé sur les marches du choeur de l'édifice religieux .
Vêtue d'une longue robe bleue, scintillante, la soprano/ harpiste et infirmière parisienne impressionne d'emblée.
La seconde prière composée par l'amateur de truites autrichien, ' Pax Vobiscum, est plus mouvementée, elle précède 'Gebet während der Schlacht ' un chant d'un romantisme grave et dramatique, le jeu de Yuri fait preuve d'agitation, la voix de Gaëlle, profonde, convaincante, héroïque, inspire le respect .
Le cycle Schubert s'achève par une interprétation sans failles du poignant 'Ave Maria' soutenu par un piano d'une sobriété souveraine.
Second chapitre: Ludwig von Beethoven- Sechs Lieder von Gellert, op.48
Six poèmes de Christian Fürchtegott Gellert mis en musique par le maître du classicisme viennois:
1 Bitten - 2 Die Liebe Des Nächsten - 3 Vom Tode - 4 Die Ehre Gottes In Der Natur - 5 Gottes Macht Und Vorsehung - 6 Bußlied
Gravité liturgique, théâtralité extrême, passages enflammés, le chant semble sourdre du plus profond des entrailles de la cantatrice, concentrée sur son sujet, quant au piano il alterne grâce et attaques agressives.
Le silence religieux n'étant interrompu que par quelques lascars actionnant leurs flashes ou déclencheurs bruyants aux moments les moins opportuns.
Chapitre trois, Gaëlle Cao Corbin quitte l'abside pour prendre position au bout de la nef, le piano entame "Allmächtige Jungfrau hör mein Flehen!"" la prière d'Elisabeth extraite de 'Tannhäuser', l'opéra de Wagner.
Du fond de l'église émerge un chant épique te clouant sans voix sur le petit banc inconfortable sur lequel tu as pris place, d'une démarche lente, empreinte d'une majesté seigneuriale, la soprano rejoint le choeur et son accompagnatrice pour achever la complainte de la comtesse amoureuse du ménestrel.
Pause et acte deux!
Il démarre au vingtième siècle par le ' Cantique sur le bonheur des justes et le malheur des réprouvés', un des airs extrait du second recueil de 20 mélodies de Reynaldo Hahn, le compositeur originaire du Venezuela, devenu un des chouchous des salons parisiens fort apprécié par Marcel Proust, une deuxième oeuvrette tout aussi désuète, le bucolique ' La douce paix' lui succède.
La grande naïveté au niveau du propos prête à sourire, l' interprétation acrobatique force l'admiration.
Toujours en France, une prière quasi contemporaine, que la présentatrice et le responsable du feuillet attribuent à Petitgerard, mais il s'agit probablement de Laurent Petitgirard, responsable de musiques de films et créateurs de deux opéras, l'air se nomme ' Une prière oubliée' et fait songer aux tableaux de Jean-François Millet.
Deux pièces de Gabriel Fauré constituent la suite du programme, 'En prière' et le céleste 'Ave Maria' dominé par les sonorités d'orgue.
Pour beaucoup la pièce maîtresse du récital aura été l''Agnus Dei' attribué à George Bizet mais que les musicologues supposent être de la plume de son ami Ernest Guirard qui aurait retravaillé le mouvement de l'Intermezzo de L'Arlésienne Suite No. 2.
L'interprétation magistrale du duo en piste ce soir aura fait vaciller les flammes des cierges dédiés à la Sainte Vierge. Le morceau à peine achevé, ta compagne, s'imaginant à un concert de rock, s'est mise à pousser des vivats bruyants, au grand dam des paroissiens locaux.
Direction l'Italie pour un 'Ave Maria' signé Luigi Luzzi, nacque ad Olevano di Lomellina ( en 1824).
L'étonnante gestuelle des mains de la chanteuse accentue l'éloquence de son discours, elle enchaîne sur un quatrième 'Ave Maria', fougueux, extrait de l'opéra 'Cavalleria Rusticana' de Pietro Mascagni,
Le concert se termine en beauté avec Giuseppe Verdi, Desdemona's "Ave Maria" un aria tiré d' Otello.
Emouvant à en pleurer.
Cette performance de choix est acclamée comme il se doit.
Debout, le maigre public attend un rappel, il sera exaucé et entendra le célèbre 'Ave Maria' de Gounod avant de quitter Marie, Saint-Pierre et le bedeau!
samedi 10 septembre 2016
Lili Cros et Thierry Chazelle au Quai des Rêves de Lamballe le 9 septembre 2016
Lili Cros et Thierry Chazelle au Quai des Rêves de Lamballe le 9 septembre 2016
Présentation de saison au Quai des Rêves, le magnifique centre culturel de Lamballe, ayant ouvert ses portes en 2003.
Les spectacles proposés en 2016/2017 passent en revue, souvent illustrés par une vidéo.
Après la découverte des différents divertissements ( danse, musique, théâtre, performances), la billetterie s'ouvre pour permettre l'acquisition d'abonnements ou de billets individuels, une collation est offerte et le public dispose d' une heure pour pique-niquer en attendant le concert de Lili Cros et Thierry Chazelle.
Vu l'affluence à l'accueil, la représentation débutera avec 25' de retard!
Le nouveau tour de chant de Lili Cros et Thierry Chazelle est intitulé ' Peau Neuve' ( le titre de leur dernier album).
Après sept ans de vie commune sur les départementales de France, le duo s'est régénéré.
Les globules rouges se régénèrent en 120 jours, pour les os ça peut durer quatre mois et pour les cheveux, ça dépend, ceux de Thierry ne parviennent plus à cacher son crâne dégarni, du coup il se ronge les ongles et peut espérer avoir une lame cornée à vernir en rose dans huit mois!
Le duo, comique ( souvent) ou tendre ( ponctuellement), entame sa représentation par ' Le vieux chien', tu pleures, tu ris, pas uniquement à cause de l'histoire du cabot sénile, mais aussi de les voir sur cette scène dénudée, pas de micro, pas d'amplis, pas de retours, une dame portant une robe grand-mère lui descendant jusqu'aux mollets, sa coiffure noire lui donnant un petit air Amélie Poulain et puis des moues espiègles qui réussiraient à faire craquer l'ecclésiastique le plus austère. Lui, couvert d'un couvre-chef Aristide Bruant, il gratte une mandoline et introduit la chanson façon pince-sans-rire, il n'aura fallu qu'un titre pour convaincre les plus sceptiques dans la fosse!
Ils enchaînent sur 'Les petits ça pousse' , une mandoline allègre, des petits poucets qui braillent, te refilent des cheveux blancs et enfin s'envolent et te laissent avec des yeux embrumés.
Lili disparaît pendant quinze secondes pour réapparaître armée d'une basse acoustique, le duo attaque le vibrant 'Le rythme est amour' suivi par l'ineffable ' L'homme de sa vie' , non ne pense pas à Lorie ou à Diane Dufresnes, mais tu auras droit à quelques conseils judicieux pour ne pas rencontrer l'homme de ta vie, ne plus s'épiler, pour citer un exemple!
Ta voisine se tord sur son siège et te refile quelques coups de coude en passant, pas eu le temps de voir si elle était imberbe, comme elle, tu t'esclaffais!
A new trend in the French song est de chanter en anglais, on s'y est mis, voici 'I am a Dog' , un petit côté Renaud ayant commis l'acte de chair avec Iggy Pop.
Du folk camembert décoré d'une jolie chorégraphie caniche de salon.
Changement radical de style avec le poétique ' L'éclaireur' traitant de la mort, brossée en teintes pastel , Thierry à la guitare électrique, sa compagne au chant tout en délicatesse.
Ils jouent toujours la carte tendresse avec 'Toutes les réponses' au jeu de guitare ciselé et aux vocalises aériennes.
Retour de la mandoline tandis que Lili s'agite sur une stompbox de forme circulaire, quand elle ne se tapote pas le buste pour rythmer ' Offre-moi' suivi par le saccadé 'Les narcos' qui invite le public à achever les fins de mots escamotées par le couple.
Les Trois Baudets, un sex -shop fréquenté par Loïc le maire de Lamballe, voici en trois mots l'histoire du' Client d'Erotika', une chanson à proscrire, comme la codéine, pour les enfants de moins de quinze ans.
Ce blues porte-jarretelles aura non seulement fait rire l'entièreté de la salle, mais a également entraîné un orgasme général dû en grande partie aux gémissements libidineux de Lili la cantatrice ni chauve, ni pudique.
Irène et Charlotte sont mes grands-mères, elles collectionnaient les exemplaires du magazine 'Le petit écho de la mode de Châtelaudren ', elles m'ont inspiré le morceau ' Le petit écho de la mode', un bijou de tendresse, de profondeur et de justesse de ton.
Il n'y a pas que Roberto Piazza, alias Little Bob, a chanté Le Havre, les brumes de la ville portuaire humectent le titre ' Le Havre, sur le port' finissant en folk galopant et vocalises folles.
'Les petits attributs' ou Lili et Thierry transformés en Arsène Lupin malhabiles et pas gentleman/woman.
Place à l'arabo-andalou 'L'anneau' permettant à nouveau d'admirer le jeu précis de monsieur Chazelle et l'audace vocale de madame Cros.
Moi je veux bien de Lili comme 'Petit soldat' , maternelle, forte, tendre, courageuse et câline.
Mais la mélodie qui a fait l'unanimité sera ' Tiki iou', une scène de jalousie hilarante sur fond hawaïen.
Une guitare métallique introduit le bijou suivant, ' Clint Eastwood' dont les posters décorent toutes les pièces de la maison de madame... t'as de beaux yeux, tu sais disait Jean Gabin à Michèle Morgan!
Un ton Céline Dion ( c'est pas une calamité) agrémente le poignant ' La fièvre' qui aura refilé des frissons dans le dos de plus d'un auditeur.
Le récital s'achève, après un numéro de stand-up comedian, par 'Mon hit, mon hat', beatboxing, body beating, vocalises et éloge du chapeau à usage multiple auxquels succède une ovation monstre.
Le rappel:
' Tout va bien' aux effluves acadiennes. Les artistes s'éclipsent, toute la salle se lève pour applaudir pendant plus de cinq minutes, ils reviennent, s'approchent des gosses assis au premier rang et, a capella, entament 'Les amoureux', une ballade désuète, rappelant Trenet ou Piaf, qui clôt ce magnifique spectacle.
PS: il serait injuste de passer sous silence le boulot magistral effectué par l'équipe technique, au son : Florian Chauvet et aux lumières : Eric Planchot!
Présentation de saison au Quai des Rêves, le magnifique centre culturel de Lamballe, ayant ouvert ses portes en 2003.
Les spectacles proposés en 2016/2017 passent en revue, souvent illustrés par une vidéo.
Après la découverte des différents divertissements ( danse, musique, théâtre, performances), la billetterie s'ouvre pour permettre l'acquisition d'abonnements ou de billets individuels, une collation est offerte et le public dispose d' une heure pour pique-niquer en attendant le concert de Lili Cros et Thierry Chazelle.
Vu l'affluence à l'accueil, la représentation débutera avec 25' de retard!
Le nouveau tour de chant de Lili Cros et Thierry Chazelle est intitulé ' Peau Neuve' ( le titre de leur dernier album).
Après sept ans de vie commune sur les départementales de France, le duo s'est régénéré.
Les globules rouges se régénèrent en 120 jours, pour les os ça peut durer quatre mois et pour les cheveux, ça dépend, ceux de Thierry ne parviennent plus à cacher son crâne dégarni, du coup il se ronge les ongles et peut espérer avoir une lame cornée à vernir en rose dans huit mois!
Le duo, comique ( souvent) ou tendre ( ponctuellement), entame sa représentation par ' Le vieux chien', tu pleures, tu ris, pas uniquement à cause de l'histoire du cabot sénile, mais aussi de les voir sur cette scène dénudée, pas de micro, pas d'amplis, pas de retours, une dame portant une robe grand-mère lui descendant jusqu'aux mollets, sa coiffure noire lui donnant un petit air Amélie Poulain et puis des moues espiègles qui réussiraient à faire craquer l'ecclésiastique le plus austère. Lui, couvert d'un couvre-chef Aristide Bruant, il gratte une mandoline et introduit la chanson façon pince-sans-rire, il n'aura fallu qu'un titre pour convaincre les plus sceptiques dans la fosse!
Ils enchaînent sur 'Les petits ça pousse' , une mandoline allègre, des petits poucets qui braillent, te refilent des cheveux blancs et enfin s'envolent et te laissent avec des yeux embrumés.
Lili disparaît pendant quinze secondes pour réapparaître armée d'une basse acoustique, le duo attaque le vibrant 'Le rythme est amour' suivi par l'ineffable ' L'homme de sa vie' , non ne pense pas à Lorie ou à Diane Dufresnes, mais tu auras droit à quelques conseils judicieux pour ne pas rencontrer l'homme de ta vie, ne plus s'épiler, pour citer un exemple!
Ta voisine se tord sur son siège et te refile quelques coups de coude en passant, pas eu le temps de voir si elle était imberbe, comme elle, tu t'esclaffais!
A new trend in the French song est de chanter en anglais, on s'y est mis, voici 'I am a Dog' , un petit côté Renaud ayant commis l'acte de chair avec Iggy Pop.
Du folk camembert décoré d'une jolie chorégraphie caniche de salon.
Changement radical de style avec le poétique ' L'éclaireur' traitant de la mort, brossée en teintes pastel , Thierry à la guitare électrique, sa compagne au chant tout en délicatesse.
Ils jouent toujours la carte tendresse avec 'Toutes les réponses' au jeu de guitare ciselé et aux vocalises aériennes.
Retour de la mandoline tandis que Lili s'agite sur une stompbox de forme circulaire, quand elle ne se tapote pas le buste pour rythmer ' Offre-moi' suivi par le saccadé 'Les narcos' qui invite le public à achever les fins de mots escamotées par le couple.
Les Trois Baudets, un sex -shop fréquenté par Loïc le maire de Lamballe, voici en trois mots l'histoire du' Client d'Erotika', une chanson à proscrire, comme la codéine, pour les enfants de moins de quinze ans.
Ce blues porte-jarretelles aura non seulement fait rire l'entièreté de la salle, mais a également entraîné un orgasme général dû en grande partie aux gémissements libidineux de Lili la cantatrice ni chauve, ni pudique.
Irène et Charlotte sont mes grands-mères, elles collectionnaient les exemplaires du magazine 'Le petit écho de la mode de Châtelaudren ', elles m'ont inspiré le morceau ' Le petit écho de la mode', un bijou de tendresse, de profondeur et de justesse de ton.
Il n'y a pas que Roberto Piazza, alias Little Bob, a chanté Le Havre, les brumes de la ville portuaire humectent le titre ' Le Havre, sur le port' finissant en folk galopant et vocalises folles.
'Les petits attributs' ou Lili et Thierry transformés en Arsène Lupin malhabiles et pas gentleman/woman.
Place à l'arabo-andalou 'L'anneau' permettant à nouveau d'admirer le jeu précis de monsieur Chazelle et l'audace vocale de madame Cros.
Moi je veux bien de Lili comme 'Petit soldat' , maternelle, forte, tendre, courageuse et câline.
Mais la mélodie qui a fait l'unanimité sera ' Tiki iou', une scène de jalousie hilarante sur fond hawaïen.
Une guitare métallique introduit le bijou suivant, ' Clint Eastwood' dont les posters décorent toutes les pièces de la maison de madame... t'as de beaux yeux, tu sais disait Jean Gabin à Michèle Morgan!
Un ton Céline Dion ( c'est pas une calamité) agrémente le poignant ' La fièvre' qui aura refilé des frissons dans le dos de plus d'un auditeur.
Le récital s'achève, après un numéro de stand-up comedian, par 'Mon hit, mon hat', beatboxing, body beating, vocalises et éloge du chapeau à usage multiple auxquels succède une ovation monstre.
Le rappel:
' Tout va bien' aux effluves acadiennes. Les artistes s'éclipsent, toute la salle se lève pour applaudir pendant plus de cinq minutes, ils reviennent, s'approchent des gosses assis au premier rang et, a capella, entament 'Les amoureux', une ballade désuète, rappelant Trenet ou Piaf, qui clôt ce magnifique spectacle.
PS: il serait injuste de passer sous silence le boulot magistral effectué par l'équipe technique, au son : Florian Chauvet et aux lumières : Eric Planchot!
dimanche 4 septembre 2016
Disparitions: Kacey Jones, Fred McFarlane, Fred Hellerman!
Kacey Jones ( née Gail Zeiler) doit être la 98632è artiste décédée des suites d'un cancer.
Chanteuse, comédienne, humoriste, la Californienne connaît un début de notoriété comme co-responsable du country hit de Mickey Gilley ' I'm The One Mama Warned You about'.
Peu après on la retrouve au sein du trio Ethel and the Shameless Hussies qui n'aura sorti qu'un seul album.
Par après Kacey se lance dans différents projets et sort une douzaine d'albums solo bourrés de titres humoristiques.
Elle avait 66 ans lorsqu'elle s'est éteinte le 1 septembre à Nashville.
Le folksinger Fred Hellerman est également décédé le 1 septembre, il avait 89 ans.
Fred était le dernier survivant du groupe The Weavers qu'il avait formé en 1948 avec Ronnie Gilbert, Lee Hays et Pete Seeger.
Comme les autres membres du groupe, taxé de communisme, il s'est retrouvé sur une liste noire et est devenu interdit d'antenne à la radio et télévision, plusieurs salles de spectacle refusaient de programmer ces artistes.
Autres faits marquants de la carrière de Fred Hellerman, la production d 'Alice's Restaurant' d'Arlo Guthrie et une participation au premier album de Joan Baez.
Fred McFarlane, une figure marquante du r'n'b de ces 30 dernières années est mort il y a quelques jours, the cause is not yet released, mentionne les spécialistes soul US.
Producteur, musicien et compositeur, Fred McFarlane a tenu les claviers pour Enchantment et Crown Heights Affair avant de se lancer dans la production et de connaître le succès via Jocelyn Brown et son 'Somebody Else´s Guy'.
Par après, Fred collabore avec Will Downing, Vanessa Williams, Evelyn "Champagne" King ou Madonna!
Récemment le producteur s'était tourné vers le hip hop!
Chanteuse, comédienne, humoriste, la Californienne connaît un début de notoriété comme co-responsable du country hit de Mickey Gilley ' I'm The One Mama Warned You about'.
Peu après on la retrouve au sein du trio Ethel and the Shameless Hussies qui n'aura sorti qu'un seul album.
Par après Kacey se lance dans différents projets et sort une douzaine d'albums solo bourrés de titres humoristiques.
Elle avait 66 ans lorsqu'elle s'est éteinte le 1 septembre à Nashville.
Le folksinger Fred Hellerman est également décédé le 1 septembre, il avait 89 ans.
Fred était le dernier survivant du groupe The Weavers qu'il avait formé en 1948 avec Ronnie Gilbert, Lee Hays et Pete Seeger.
Comme les autres membres du groupe, taxé de communisme, il s'est retrouvé sur une liste noire et est devenu interdit d'antenne à la radio et télévision, plusieurs salles de spectacle refusaient de programmer ces artistes.
Autres faits marquants de la carrière de Fred Hellerman, la production d 'Alice's Restaurant' d'Arlo Guthrie et une participation au premier album de Joan Baez.
Fred McFarlane, une figure marquante du r'n'b de ces 30 dernières années est mort il y a quelques jours, the cause is not yet released, mentionne les spécialistes soul US.
Producteur, musicien et compositeur, Fred McFarlane a tenu les claviers pour Enchantment et Crown Heights Affair avant de se lancer dans la production et de connaître le succès via Jocelyn Brown et son 'Somebody Else´s Guy'.
Par après, Fred collabore avec Will Downing, Vanessa Williams, Evelyn "Champagne" King ou Madonna!
Récemment le producteur s'était tourné vers le hip hop!
Irène Amar Baroque Jazz Quartet au St-Quay-Portrieux Foodtruck Festival au Quai Robert Richet, 22410 Saint-Quay-Portrieux, le 4 septembre 2016
Irène Amar Baroque Jazz Quartet au St-Quay-Portrieux Foodtruck Festival au Quai Robert Richet, 22410 Saint-Quay-Portrieux, le 4 septembre 2016
Dernière journée du Foodtruck Festival, un seul nom à l'affiche musicale, Irène Amar Baroque Jazz Quartet.
Pas de bol, tu te pointes tardivement sur le quai, le set du Quartet est déjà largement entamé.
Sur scène, une assemblée de vifs vétérans, François Després au piano ( responsable des arrangements), Charles Benarroch à la batterie et Olivier Rivaux à la contrebasse électrique, et au chant, une madame qui délaisse ses divers patients parisiens pour convertir des airs baroques en smooth jazz affable.
Un mot concernant les accompagnateurs du médecin chantant, François Després a côtoyé quelques grands noms de la chanson dont Colette Magny, Fabienne Thibeault ou Francesca Solleville, le palmarès de Charles est tout aussi éloquent, Jacques Dutronc à ses débuts, Eddy Mitchell, Nicoletta, Higelin, Souchon, le gotha hexagonal, quoi.
Et ris de veau?
T'es con, mec, Olivier Rivaux se produit dans tous les cabarets de Paname où il accompagne e.a. Marcel Zanini, Fabien Ruiz, Edouard Bineau ou Sophie Obin.
Le quartet achève un air de Purcell au moment où tu parviens à te glisser face au podium.
Irène, qui ne connaît pas De Mens, nous propose un plongeon au 18è siècle afin d'attaquer "O del mio dolce ardor" de Christoph Willibald Gluck, texte de Ranieri.
Ô objet désiré de ma douce ardeur, chante Pâris, comme Hélène était atteinte de surdité et n'était pas trop attirée par les castrats, son aria s'est envolé dans le ciel maussade de ce dimanche gris.
Un bridge nerveux avec envolée en vocalises agitées annonce la fin de la complainte.
Michel Lambert, quelqu'un?
Le frère de Raoul Lambert, le fameux buteur brugeois?
Raté, un compositeur du 17è, beau-père de Jean-Baptiste Lully, nous allons vous interpréter un air de cour baptisé 'Ombre de mon amant' en adaptation shakespearienne, ' Shadow of my dear love' .
Sombre, grave, tragique ..
Diana?
Lovely, music to the ears and soul.!
Indeed, my dear!
On quitte les courtisanes pour se taper Venise, le baroque italien illustré par ' Sebben Crudele' d' Antonio Caldara.
C'est pas du rock, t'es prévenu, maintenant si tu sors ...although, cruel love, you make me languish, I will always love you true...à la nana que tu désires voir dans ta couche, tu risques de faire de l'effet!
On demeure du côté du baroque transalpin avec le madrigal 'Amarilli, mia bella' (“Amaryllis, my beauty”) de Giulio Caccini, né à Tivoli en 1551.
En l'adaptant au répertoire jazz de facture classique, cette chanson d'amour est l'accompagnement musical idéal pour un afternoon tea au lounge du Gritti Palace sur le Grand Canal, si à la table voisine tu reconnais Graham Greene, ce n'est pas dû au hasard!
Le concert s'achève par ' Can she excuse my wrongs' de John Dowland, une gaillarde à trois temps, la danse préférée de sa majesté Queen Elizabeth 1, alias The Virgin Queen!
Présentation des artistes, remerciements d'usage et retour au 21è siècle.
Une Coreff ambrée pour fêter ça!
Dernière journée du Foodtruck Festival, un seul nom à l'affiche musicale, Irène Amar Baroque Jazz Quartet.
Pas de bol, tu te pointes tardivement sur le quai, le set du Quartet est déjà largement entamé.
Sur scène, une assemblée de vifs vétérans, François Després au piano ( responsable des arrangements), Charles Benarroch à la batterie et Olivier Rivaux à la contrebasse électrique, et au chant, une madame qui délaisse ses divers patients parisiens pour convertir des airs baroques en smooth jazz affable.
Un mot concernant les accompagnateurs du médecin chantant, François Després a côtoyé quelques grands noms de la chanson dont Colette Magny, Fabienne Thibeault ou Francesca Solleville, le palmarès de Charles est tout aussi éloquent, Jacques Dutronc à ses débuts, Eddy Mitchell, Nicoletta, Higelin, Souchon, le gotha hexagonal, quoi.
Et ris de veau?
T'es con, mec, Olivier Rivaux se produit dans tous les cabarets de Paname où il accompagne e.a. Marcel Zanini, Fabien Ruiz, Edouard Bineau ou Sophie Obin.
Le quartet achève un air de Purcell au moment où tu parviens à te glisser face au podium.
Irène, qui ne connaît pas De Mens, nous propose un plongeon au 18è siècle afin d'attaquer "O del mio dolce ardor" de Christoph Willibald Gluck, texte de Ranieri.
Ô objet désiré de ma douce ardeur, chante Pâris, comme Hélène était atteinte de surdité et n'était pas trop attirée par les castrats, son aria s'est envolé dans le ciel maussade de ce dimanche gris.
Un bridge nerveux avec envolée en vocalises agitées annonce la fin de la complainte.
Michel Lambert, quelqu'un?
Le frère de Raoul Lambert, le fameux buteur brugeois?
Raté, un compositeur du 17è, beau-père de Jean-Baptiste Lully, nous allons vous interpréter un air de cour baptisé 'Ombre de mon amant' en adaptation shakespearienne, ' Shadow of my dear love' .
Sombre, grave, tragique ..
Diana?
Lovely, music to the ears and soul.!
Indeed, my dear!
On quitte les courtisanes pour se taper Venise, le baroque italien illustré par ' Sebben Crudele' d' Antonio Caldara.
C'est pas du rock, t'es prévenu, maintenant si tu sors ...although, cruel love, you make me languish, I will always love you true...à la nana que tu désires voir dans ta couche, tu risques de faire de l'effet!
On demeure du côté du baroque transalpin avec le madrigal 'Amarilli, mia bella' (“Amaryllis, my beauty”) de Giulio Caccini, né à Tivoli en 1551.
En l'adaptant au répertoire jazz de facture classique, cette chanson d'amour est l'accompagnement musical idéal pour un afternoon tea au lounge du Gritti Palace sur le Grand Canal, si à la table voisine tu reconnais Graham Greene, ce n'est pas dû au hasard!
Le concert s'achève par ' Can she excuse my wrongs' de John Dowland, une gaillarde à trois temps, la danse préférée de sa majesté Queen Elizabeth 1, alias The Virgin Queen!
Présentation des artistes, remerciements d'usage et retour au 21è siècle.
Une Coreff ambrée pour fêter ça!
St-Quay-Portrieux Foodtruck Festival ( second jour) avec Kawa Brothers et Blaubird + 0S69 au Quai Robert Richet, 22410 Saint-Quay-Portrieux, le 3 septembre 2016
St-Quay-Portrieux Foodtruck Festival ( second jour) avec Kawa Brothers et Blaubird + 0S69 au Quai Robert Richet, 22410 Saint-Quay-Portrieux, le 3 septembre 2016
Pub....Saint-Quay-Portrieux innove en accueillant le premier festival du genre en Bretagne. Servi sur un plateau, un mix savoureux de cuisine et de musique. À déguster sans modération…
Une organisation de la mairie de St Quay Portrieux en collaboration avec Crosslight Global Entertainment et A'Typik!
Il y avait de l'antillais, des tacos, des penne, des moules, des fish and chips, des burgers, du créole, des samoussas à manger et de la mousse à boire ( Coreff, Heineken) mais aussi du pinard, du saké, du punch..
Le programme musical du samedi affichait:
Kandia Kora (pop africaine) (18h30)
Blaubird + 0S69 (electro-pop) (20h30)
Brieg Gueverno (rock breton énervé) (22h15)
Dj set : Clint (23h30)
18:30', pas de Mandingues dans le coin mais un trio se présentant sous le label Kawa Brothers!
Hervé Sicard, le bassiste ( 5 cordes), l' Européen de la bande, fringué d'un kurta brodé, couleur purple rain, se saisit du micro, présente le groupe et nous indique à quoi on peut s'attendre: de la musique soufie originaire du Rajasthan, des râgas et autres thèmes traditionnels en provenance de l'Inde, et du jazz.
Les Kawa bros l'accompagnant étant Mosin Khan Kawa, virtuose aux tablas et Shahid Hussain Kawa, à l'harmonium et lead vocals.
Le groupe s'est produit à l'occasion de plusieurs festivals de renom dont le Womex, Jazz à Vienne, l'Elephant Music Festival ( Inde) ou le Jazz Music Festival au New Morning.
Les trois musiciens ont adopté la position du tailleur, Hervé Sicard amorce le concert par une longue introduction à la basse te rappelant le jeu de Ralphe Armstrong avec Mahavishnu Orchestra, ses acolytes le rejoignent, embarquez sur le vol Indian, direction Jaipur International Airport, bruit de fond à bord, "In Blissful Company" de Quintessence (1969).
Tu te souviens, c'était il y a une éternité, tu replonges en pleine ère hippie, Hair, 'Hare Krishna' , George Harrison époque 'My Sweet Lord' , vachement mieux que la chasse aux Pokémons!
L'harmonium à soufflet entame un chant soufi, répétitif et entêtant, marmonné par les deux frères, la mélodie te transporte aux frontières du Pakistan, tu regardes autour de toi avec étonnement, pas un seul vishnouite, ni pachyderme décoré, rien que de braves bretons faisant aimablement la queue en quête de nourriture non spirituelle.
Après un lament des plus plaintifs, Mosin propose une incantation encore plus lente originaire de la cuvette de Jaipur.
'Jo' (?) est une composition propre, ne nous demande pas si il est taxi ou s'il s'agit d'une abréviation de Jo(hnny) , l'éponge du rock n'a pourtant pas été adepte de la méditation transcendantale importée en Occident par Maharishi Mahesh Yogi , les Beatles, les Byrds, les Stones, oui, mais pas celui qui, à l'époque, affirmait que Jésus était un hippie.
La composition des Brothers démarre sur fond jazz avec une mise en évidence de la basse pour virer ethno trance et finir en da da da da ! Que venait faire Trio dans ce trip?
La zen attitude s'impose, méditation, discipline, bonté, fais un effort, cette musique est faite pour approcher l'idéal du bodhisattva.
T'as des questions, pose les à Steely Dan!
Deux pincées de talc sacré pour assécher les tablas et le voyage reprend, l'air est doux, tu peux te purifier dans les eaux du Gange sans risquer de prendre froid..
Le périple s'achève avec une étude aux effluves plus modernes, de la fusion indienne à rapprocher des efforts de Trilok Gurtu ou de la merveilleuse Susheela Raman!
Où vas-tu?
Avaler quelques huîtres indiennes?
Euh, ça existe?
Oui, les Crassostrea madrasensis, je te rejoins pour le second concert, bois une Coreff à ma santé!
BlauBird
Un duo composé de Laure Caucheteux Slabiak et Olivier Slabiak.
Elle chante ( divinement) , programme, tapote un synthé, on lui connaît un passé de chanteuse lyrique, ayant participé récemment à la création de l'opéra AMOK ( livret et mise en scène d’Orianne Moretti, musique de François Cattin), son look androgyne fascine ( oui, Clelia, un petit côté Kristin Scott Thomas) - lui ( OS69), il distille ses notes à la guitare ou au violon, les met en boucle, il est membre fondateur du groupe Les Yeux Noirs, on aime son chapeau boule!
L'oiseau bleu, oui, elle a lu Maurice Polydore Marie Bernard Maeterlinck, symbolisme et trip hop ne sont pas incompatibles!
Le projet est récent, un EP devrait voir le jour avant les fêtes de fin d'année.
Le concert débute par un instrumental atmosphérique, la guitare, aux sonorités surf, folâtre sur fond electro, après mise en boucle, Olivier et son melon, piqué à Magritte, se saisit d'un violon pour confectionner quelques broderies klezmer qui viennent se greffer sur l'envoûtante mélodie.
Il n'en fallait pas plus pour accrocher nos pavillons qui jusqu'ici se contentaient du cri aigu de vagues mouettes et de turbulents goélands!
' Blue Bird' un oiseau bleu oscillant aux mesures d'un tango electro, une plage dramatique et brumeuse proche de la dream pop/art rock de groupes tels que Elysian Fields ou My Brightest Diamond.
En pensant au jardin de mes grands-parents, qui n'existe malheureusement plus que dans mon coeur, voici 'In the garden' , une valse lente, délicate, onirique reposant sur un violon joué en arpèges.
La suivante, la berceuse ' Cradle song' est introduite en yiddish avant d'obliquer vers l'anglais.
Os 69 cite Apollinaire...
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine...
Sa compagne embraye sur 'Tristesse', un poème mis en musique, beau à faire pleurer Sagan, non, pas le cycliste farfelu, Françoise, une mondaine aimant la vitesse et Sarah Bernhardt!
Toujours en mode languide, ' Je vois le monde' chante le vague à l'âme et l'absence de l'être aimé, un duettino de sifflements doucereux décore la mélodie empreinte de nostalgie.
Ce superbe concert s'achève sur ' Shore' ( titre à vérifier), une plage voluptueuse, à partager avec l'être cher!
L'oiseau bleu a repris son vol tandis que sur ton écran cérébral défilent des images floues baignant dans une aura de mystère, Bruges-la-Morte, la Lys, L'Escaut et les tintements de l'Angelus, il a fallu qu'elle t'éveille: on rentre?
Adieu le port et les oiseaux marins!
Pub....Saint-Quay-Portrieux innove en accueillant le premier festival du genre en Bretagne. Servi sur un plateau, un mix savoureux de cuisine et de musique. À déguster sans modération…
Une organisation de la mairie de St Quay Portrieux en collaboration avec Crosslight Global Entertainment et A'Typik!
Il y avait de l'antillais, des tacos, des penne, des moules, des fish and chips, des burgers, du créole, des samoussas à manger et de la mousse à boire ( Coreff, Heineken) mais aussi du pinard, du saké, du punch..
Le programme musical du samedi affichait:
Kandia Kora (pop africaine) (18h30)
Blaubird + 0S69 (electro-pop) (20h30)
Brieg Gueverno (rock breton énervé) (22h15)
Dj set : Clint (23h30)
18:30', pas de Mandingues dans le coin mais un trio se présentant sous le label Kawa Brothers!
Hervé Sicard, le bassiste ( 5 cordes), l' Européen de la bande, fringué d'un kurta brodé, couleur purple rain, se saisit du micro, présente le groupe et nous indique à quoi on peut s'attendre: de la musique soufie originaire du Rajasthan, des râgas et autres thèmes traditionnels en provenance de l'Inde, et du jazz.
Les Kawa bros l'accompagnant étant Mosin Khan Kawa, virtuose aux tablas et Shahid Hussain Kawa, à l'harmonium et lead vocals.
Le groupe s'est produit à l'occasion de plusieurs festivals de renom dont le Womex, Jazz à Vienne, l'Elephant Music Festival ( Inde) ou le Jazz Music Festival au New Morning.
Les trois musiciens ont adopté la position du tailleur, Hervé Sicard amorce le concert par une longue introduction à la basse te rappelant le jeu de Ralphe Armstrong avec Mahavishnu Orchestra, ses acolytes le rejoignent, embarquez sur le vol Indian, direction Jaipur International Airport, bruit de fond à bord, "In Blissful Company" de Quintessence (1969).
Tu te souviens, c'était il y a une éternité, tu replonges en pleine ère hippie, Hair, 'Hare Krishna' , George Harrison époque 'My Sweet Lord' , vachement mieux que la chasse aux Pokémons!
L'harmonium à soufflet entame un chant soufi, répétitif et entêtant, marmonné par les deux frères, la mélodie te transporte aux frontières du Pakistan, tu regardes autour de toi avec étonnement, pas un seul vishnouite, ni pachyderme décoré, rien que de braves bretons faisant aimablement la queue en quête de nourriture non spirituelle.
Après un lament des plus plaintifs, Mosin propose une incantation encore plus lente originaire de la cuvette de Jaipur.
'Jo' (?) est une composition propre, ne nous demande pas si il est taxi ou s'il s'agit d'une abréviation de Jo(hnny) , l'éponge du rock n'a pourtant pas été adepte de la méditation transcendantale importée en Occident par Maharishi Mahesh Yogi , les Beatles, les Byrds, les Stones, oui, mais pas celui qui, à l'époque, affirmait que Jésus était un hippie.
La composition des Brothers démarre sur fond jazz avec une mise en évidence de la basse pour virer ethno trance et finir en da da da da ! Que venait faire Trio dans ce trip?
La zen attitude s'impose, méditation, discipline, bonté, fais un effort, cette musique est faite pour approcher l'idéal du bodhisattva.
T'as des questions, pose les à Steely Dan!
Deux pincées de talc sacré pour assécher les tablas et le voyage reprend, l'air est doux, tu peux te purifier dans les eaux du Gange sans risquer de prendre froid..
Le périple s'achève avec une étude aux effluves plus modernes, de la fusion indienne à rapprocher des efforts de Trilok Gurtu ou de la merveilleuse Susheela Raman!
Où vas-tu?
Avaler quelques huîtres indiennes?
Euh, ça existe?
Oui, les Crassostrea madrasensis, je te rejoins pour le second concert, bois une Coreff à ma santé!
BlauBird
Un duo composé de Laure Caucheteux Slabiak et Olivier Slabiak.
Elle chante ( divinement) , programme, tapote un synthé, on lui connaît un passé de chanteuse lyrique, ayant participé récemment à la création de l'opéra AMOK ( livret et mise en scène d’Orianne Moretti, musique de François Cattin), son look androgyne fascine ( oui, Clelia, un petit côté Kristin Scott Thomas) - lui ( OS69), il distille ses notes à la guitare ou au violon, les met en boucle, il est membre fondateur du groupe Les Yeux Noirs, on aime son chapeau boule!
L'oiseau bleu, oui, elle a lu Maurice Polydore Marie Bernard Maeterlinck, symbolisme et trip hop ne sont pas incompatibles!
Le projet est récent, un EP devrait voir le jour avant les fêtes de fin d'année.
Le concert débute par un instrumental atmosphérique, la guitare, aux sonorités surf, folâtre sur fond electro, après mise en boucle, Olivier et son melon, piqué à Magritte, se saisit d'un violon pour confectionner quelques broderies klezmer qui viennent se greffer sur l'envoûtante mélodie.
Il n'en fallait pas plus pour accrocher nos pavillons qui jusqu'ici se contentaient du cri aigu de vagues mouettes et de turbulents goélands!
' Blue Bird' un oiseau bleu oscillant aux mesures d'un tango electro, une plage dramatique et brumeuse proche de la dream pop/art rock de groupes tels que Elysian Fields ou My Brightest Diamond.
En pensant au jardin de mes grands-parents, qui n'existe malheureusement plus que dans mon coeur, voici 'In the garden' , une valse lente, délicate, onirique reposant sur un violon joué en arpèges.
La suivante, la berceuse ' Cradle song' est introduite en yiddish avant d'obliquer vers l'anglais.
Os 69 cite Apollinaire...
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine...
Sa compagne embraye sur 'Tristesse', un poème mis en musique, beau à faire pleurer Sagan, non, pas le cycliste farfelu, Françoise, une mondaine aimant la vitesse et Sarah Bernhardt!
Toujours en mode languide, ' Je vois le monde' chante le vague à l'âme et l'absence de l'être aimé, un duettino de sifflements doucereux décore la mélodie empreinte de nostalgie.
Ce superbe concert s'achève sur ' Shore' ( titre à vérifier), une plage voluptueuse, à partager avec l'être cher!
L'oiseau bleu a repris son vol tandis que sur ton écran cérébral défilent des images floues baignant dans une aura de mystère, Bruges-la-Morte, la Lys, L'Escaut et les tintements de l'Angelus, il a fallu qu'elle t'éveille: on rentre?
Adieu le port et les oiseaux marins!
jeudi 1 septembre 2016
Ukan à la Sirène, Paimpol (FR 22) le 31 août 2016
Ukan à la Sirène, Paimpol (FR 22) le 31 août 2016
Mercredi, Le Télégramme annonce:
Mercredi, Le Télégramme annonce:
Ce soir, à 18 h, le tout jeune groupe Ukan, au son pop-rock et qui chante en breton, sera en concert à La Sirène.
On ajoute, c'est gratos!
La Sirène à Paimpol est un lieu culturel créé récemment (début 2015), il a d'emblée fait l'unanimité attirant un public nombreux lors de sa première année d'existence.
Après une résidence de trois jours sur place, le groupe Ukan propose le résultat de ses travaux au public, pas vraiment venu en masse en cette fin d'été invitant la population sur les plages avoisinantes, le soleil brille toujours ardemment, même à 18h.
Ukan c'est le projet de Kevin Ruellan, musicien-enseignant au background jazzy, il enseigne le biniou, la bombarde, la clarinette ou le saxophone et fait partie ( ou a fait) de plusieurs formations indigènes, le Big Band du Penthièvre, Stomping ar Menez, Baleerezh..., la semaine dernière, il se produisait à Rostrenen ( Fisel) avec Pierre Crépillon ( bombarde), plusieurs fois champion de Bretagne des sonneurs de couple. Ce soir, pour l' accompagner: Charles Lucas ( basse) , Kevin Le Pennec ( guitare) , Olivier Pellan ( batterie) et Louise Robard de Lemontoke ( seconde voix, backings), Kevin Ruellan chante, manie les claviers et introduit ses compositions en breton et français.
Il laisse le soin au trio de musiciens/amis d'introduire le set avant de les rejoindre pour entamer ' L'ode au bleiz' ( c à d le loup).
Des arrangements fouillés pour un rock arty qui peut faire penser à Magma, vu les sonorités Kobaïa de la langue bretonne.
La seconde composition ( décrivant un rêve sombre), aux arrangements tout aussi soignés, renvoie vers certains groupes de rock progressif des seventies, tels le fabuleux Gentle Giant.
Les effets wah wah de la guitare retiennent l'attention.
Louise Robard est appelée en renfort, le groupe propose ' Den ebet all' ( personne d'autre que toi), un funk/ jazz fusion breton de bon aloi.
'Ma hent din' ( ma route à moi) traite de l'amour affecté.
J'avais pensé nommer la chanson 'My Way', il paraît que le titre existait déjà...Le midtempo élégiaque est tailladé par une guitare affûtée, il précède l'onirique ' Ene ar bed' ( l'âme du monde), brassant une nouvelle fois rock baroque, jazz fusion et chant scandé, du pain béni pour tout amateur de Ange, Van der Graaf Generator ou de la Canterbury School.
' Hon dispac'h' ( notre révolution), un rondo percutant, virevolte à la manière d'un tourbillon turbulent, le groupe enchaîne sur une plage plus calme, 'Da Garantez' ( ton amour) rappelant les grands moments d'un gars de Toulouse à qui il arrivait d'hésiter entre le jazz et la java.
Après ' Du-mañ' ( chez moi), une ballade entre ciel et terre, Kevin Ruellan présente ses complices avant d'attaquer les deux derniers morceaux, groovy, du récital, un funk escapist, noir et chaud, dont le titre se traduit par 'L'endroit où je veux aller' et le nerveux 'Digorit' (Ouvrez) pour éloigner les idées reçues et laisser entrer l'air frais.
Le concert se termine par le verre de l'amitié proposé par le groupe qui présentera officiellement la sortie de son EP cinq titres le 3 novembre au 4 Bis à Rennes!
On suivra avec attention cette formation au potentiel évident!
La seconde composition ( décrivant un rêve sombre), aux arrangements tout aussi soignés, renvoie vers certains groupes de rock progressif des seventies, tels le fabuleux Gentle Giant.
Les effets wah wah de la guitare retiennent l'attention.
Louise Robard est appelée en renfort, le groupe propose ' Den ebet all' ( personne d'autre que toi), un funk/ jazz fusion breton de bon aloi.
'Ma hent din' ( ma route à moi) traite de l'amour affecté.
J'avais pensé nommer la chanson 'My Way', il paraît que le titre existait déjà...Le midtempo élégiaque est tailladé par une guitare affûtée, il précède l'onirique ' Ene ar bed' ( l'âme du monde), brassant une nouvelle fois rock baroque, jazz fusion et chant scandé, du pain béni pour tout amateur de Ange, Van der Graaf Generator ou de la Canterbury School.
' Hon dispac'h' ( notre révolution), un rondo percutant, virevolte à la manière d'un tourbillon turbulent, le groupe enchaîne sur une plage plus calme, 'Da Garantez' ( ton amour) rappelant les grands moments d'un gars de Toulouse à qui il arrivait d'hésiter entre le jazz et la java.
Après ' Du-mañ' ( chez moi), une ballade entre ciel et terre, Kevin Ruellan présente ses complices avant d'attaquer les deux derniers morceaux, groovy, du récital, un funk escapist, noir et chaud, dont le titre se traduit par 'L'endroit où je veux aller' et le nerveux 'Digorit' (Ouvrez) pour éloigner les idées reçues et laisser entrer l'air frais.
Le concert se termine par le verre de l'amitié proposé par le groupe qui présentera officiellement la sortie de son EP cinq titres le 3 novembre au 4 Bis à Rennes!
On suivra avec attention cette formation au potentiel évident!
Le rock belge déplore le décès de Lenn Dauphin.
La nouvelle est tombée ce main, le bassiste/contrebassiste ( et photographe) Lenn Dauphin est décédé durant la nuit.
Lenn avait à peine 42 ans.
Si c'est surtout au sein des multiples formations de Patrick Ouchêne ( Runnin' Wild puis Crystal and Runnin' Wild, The Domino's, plus un passage à l'Eurovision avec Copycat...) que tu as eu l'occasion de le voir manier sa upright bass, avec toujours un sourire au coin d'une lèvre, une cibiche de l'autre côté, Lenn a également fait partie d'autres combos, de la scène anversoise essentiellement: Traktor, Stanton, Stijn, Fixkes, Maxon Blewitt, Les Blauw ou The Mighty Quiffs.
Bjorn Erikson nous rappelle que Lenn avait également participé au soundtrack de 'The Broken Circle Breakdown'.
Il y a deux semaines il avait été hospitalisé suite à une chute chez lui, il est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi!
R.I.P Lenn...
Lenn avait à peine 42 ans.
Si c'est surtout au sein des multiples formations de Patrick Ouchêne ( Runnin' Wild puis Crystal and Runnin' Wild, The Domino's, plus un passage à l'Eurovision avec Copycat...) que tu as eu l'occasion de le voir manier sa upright bass, avec toujours un sourire au coin d'une lèvre, une cibiche de l'autre côté, Lenn a également fait partie d'autres combos, de la scène anversoise essentiellement: Traktor, Stanton, Stijn, Fixkes, Maxon Blewitt, Les Blauw ou The Mighty Quiffs.
Bjorn Erikson nous rappelle que Lenn avait également participé au soundtrack de 'The Broken Circle Breakdown'.
Il y a deux semaines il avait été hospitalisé suite à une chute chez lui, il est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi!
R.I.P Lenn...
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