mercredi 9 décembre 2015

The Dø - Theodora - Ancienne Belgique - Bruxelles- le 8 décembre 2015

The Dø - Theodora - Ancienne Belgique - Bruxelles- le 8 décembre 2015
Une organisation Live Nation.

Troisième passage à l'Ancienne Belgique pour Olivia Merilahti et Dan Levy, probablement celui qui aura le plus marqué les esprits!
Xavier?
Wow! Arrivé à ce concert un peu par hasard et vlan! Un de mes meilleurs concerts de l'année. Super présence de chaque membre du groupe, ambiance de feu! Vivement leur prochain concert!!! Top Top Top!
Richy?
 I love you Olivia..

Avant la brillante performance de  The Dø, Bruxelles a découvert Theodora!
 Théodora De Lilez était la bassiste du trio Théodore Paul et Gabriel, depuis l'an dernier, elle vole de ses propres ailes, a sorti un EP et, cet automne, elle assure le support du groupe franco-finlandais.
Elles sont deux à se présenter sur scène, Théodora ( basse, synthés et chant) et la tout aussi mignonne  Zoé Hochberg ( pads, synthé, bongo, vocals).
En 30', ce duo a charmé Bruxelles par son electro pop esthétique, à la fois dansant et dark, et flirtant parfois avec le trip hop,  difficile de déterminer toutes les influences, elles vont de Air à Zola Jesus en passant par Miss Kittin ou London Grammar.
Six titres dont on ne peut te dévoiler l'intitulé, because absence de setlist et peu de renseignements sur la toile.
Un premier electro chic et aérien attire d'emblée l'attention d'un public qui, d'habitude, néglige les premières parties, il est suivi par un dancetrack imparable et une troisième salve pendant laquelle les pulsions de la basse font merveille.
'A for Ache' démarre en formule parlando avant de t'inviter sur le dancefloor tandis que Miss De Lilez scande A for Ache à te donner le tournis.
Bruxelles se manifeste, des cris enthousiastes fusent, les filles nous balancent deux dernières salves, l'une hantée, l'autre tribale.
Rarement un tout nouveau projet n'aura connu autant d'adhésion!


The Dø

C'est en  2008  que tu croises la route des Parisiens pour la première fois, une toute jeune Selah Sue assurait l'avant-programme.
Depuis, deux autres long-playing discs se sont retrouvés dans les bacs, celui qui nous vaut cette tournée a pour nom 'Shake Shook Shaken'.
 Dan Levy, he looks like Johnny Depp, te souffle Deborah et Olivia Merilahti, she doesn't look like Vanessa Paradis, sont flanqués de trois musiciens pas nuls, Marielle Chatain (keyboards, guitar, bass, pads), Pierre Belleville (drums, effects) et Bastien Burger (bass, guitar, effects, pads, keyboards). Dan lui-même, s'amuse à la guitare, basse, pads ou pianote et s'occupe des secondes voix, sa compagne, longue robe blanche, ample, aux motifs rouges et  baskets assortis, chante divinement, sourit tel un ange et manoeuvre à sa guise un bon peuple qui ne demande pas mieux.
Démarrage en douceur avec la berceuse précieuse ' A mess like this', elle est touchante Olivia, un break explosif, annonce l'instrumental majestueux 'Omen',  pendant lequel  la fée prend la pose puis deux zombies viennent déplacer le piano qui se trouvait au centre de la scène.
Le show et le décorum  sont huilés jusque dans les moindres détails, The Dø propose 'Keep your lips sealed', a catchy pop tune dans laquelle quelque Britannique illuminé croit reconnaître Broadcast.
Virage dance avec  l'époustouflant ' Miracles (Back in Time)'  suivi par 'Sparks' qui lui aussi fait des étincelles.
Tous les regards sont rivés sur la séduisante franco-finlandaise transformée en marionnette pendant 'Opposite Ways', elle allume un brave garçon du premier rang en se collant à 25 cm de son visage pour lui dévoiler un genou et la naissance d'une cuisse, André a failli défaillir, la coquette a souri.
Bruxelles, je tiens à m'excuser pour le concert annulé lors des Nuits Bota, je n'avais plus de voix, on va se rattraper ce soir, voici 'Anita No', ses allitérations fantaisistes, son jeu de lumières et ses ombres chinoises.
La salle bout, les roadies ramènent le piano au centre du podium, le calme revient avec la ballade 'Dust it off', pas pour longtemps le tube 'Trustful Hands' rallume le feu.
Olivia s'amuse avec le pied de micro, le tend vers le public puis l'utilise comme un bâton de majorette, cette nana sait comment s'y prendre pour enflammer l'assistance.
Dans la foulée, un second hit des débuts, 'The bridge is broken', suscite un mouvement d'enthousiasme turbulent.
Le concert a vraiment décollé, 'Aha' et son manège Roméo fait la cour à Juliette qui, après avoir écouté l'aubade, rebondit comme un kangourou fou , ne va certainement pas calmer tes voisin(e)s.
C'est le délire!
Olivia et son ex-mec se tirent pour laisser le trio de musiciens balancer un instrumental tribal,  'BWOJ', Marielle debout sur son tabouret entre en transe tandis que le couple réapparaît reconverti en Baloo et Mowgli recouverts d'une serviette éponge, vite envoyée dans la fosse.
Attention, ça glisse, 'Slippery slope' , présentation des funambules avant une marche guerrière, épique, au fond hip hop,' Going through walls'.
Et une petite leçon de grammaire en prime...shake, shook, shaken..., repeat after me, Brussels!
Yes, teacher, another brick in the wall!
Le fougueux  ' Despair, hangover and ecstasy' doit nous amener au terme de ce concert de 70' follement applaudi.

Les rappels sont entamés par ' Too insistent' suivi par le chant de Noël avant la lettre 'Nature will remain' et enfin 'Quake, mountain, quake'.
Il est 22:25", la salle espère un second rappel, elle l'aura, en trio, Olivia, Dan derrière le piano, Bastien à la basse, c'est une chanson d'amour précise la star de la soirée, ' Song for lovers' pour terminer ce show fabuleux sur une note sentimentale!