mardi 28 juillet 2015

The Italian Dire Straits @ Stroppenconcerten - Halle - le 27 juillet 2015.

Les fameux Stroppenconcerten, organisés les lundis de juillet et août sur la plaine du  Jeugdcentrum Stroppen (Guide Gezellestraat) à Halle, ont repris depuis le 6 juillet.
Pour ce quatrième acte, le groupe accueilli nous vient de Milan: The Italian Dire Straits.
“Italian Dire Straits” il miglior tributo in circolazione dei Dire Straits di Mark Knopfler... bizarre mais la carte de chaque Tribute Band mentionne qu'ils sont les meilleurs!
The Straits, Solid Rock, FaseRem, Money for Nothing, Dire Streets, Dire Fakes, Fire Straits,The Dire Straits Experience, Encore, Dover Straits.... tous meilleurs que Mark Knopfler!

The Italian Dire Straits ne sont pas des inconnus chez Paola, le Spirit of 66 les a déjà accueillis plusieurs foi, hier, ils amusaient Borchtlombeek et la veille ils se produisaient à Roermond ( NL).
Disco?
Un live, Live at Blue Note, le Blue Note milanais, pas celui de Halle!
Line-up:
Alfredo Delmonaco (lead guitar) - Massimiliano Lisa (voice and rhythm guitar) - Marco Casaletta (bass guitar) - Alberto Vai ( caché derrière les drums) et  le petit Alessio Corona (keyboards).
Ils se produisent souvent avec un sax, il a préféré la canicule lombarde au 14° du Pajottenland.

20:05'  ' Solid rock'.
Bien, le son Dire Straits est présent, petit bémol l'accent de  Massimiliano, mais faut pas faire la fine bouche.
Tu dis, Koen, aah, ja, Mark Knopfler était lead guitarist et Massimiliano Lisa est guitariste rythmique.
Par contre, menneke, Mark est quasi chauve et le Milanais s'il n'a pas besoin d'un bandeau pour retenir sa chevelure, en a du moins une, et Dorien, la conjugale de Lodewijk que tu aperçois à la buvette en compagnie de l'équipe de balle-pelote de Buizingen, le trouve fort séduisant.
Premier gros tube de la soirée, 'Walk of life', il voit le mafketel du village prendre possession de la piste de danse pour entamer un numéro burlesque qui prendra fin vers 22:45'.
Les Transalpins ont l'air en roue libre, ils gèlent la balle et jouent le résultat, comme du temps de Helenio Herrera à l'Inter de Milan, un catenaccio efficace mais pas tellement emballant.
 'Expresso love' 's alright I don't want no sugar in it...ma, cameriere, mi porti un po' d'acqua, per favore!
Alfredo ramasse a glittering resonator guitar, en route vers Vérone pour saluer 'Romeo and Juliet'.
En faisant abstraction de l'anglais exotique du chanteur, tu dois reconnaître que le rendu est louable, il suffit de voir la foule compacte attablée non loin du podium.
Une sérieuse  décharge d'adrénaline touche les concertistes  lors de l'exécution de 'Tunnel of love'.
La lead guitar abat un boulot impeccable, tout en sobriété et avec un certain détachement, c'est, et de loin, le mec  qui tire le mieux son épingle du jeu.
Diz nekste songue is cold ' The bug'.
Quoi, Wesley?
Non, personne ne se fout de ta gueule!
The bug swingue, Halle applaudit pour ensuite twister à côté de la piscine ( recouverte d'une bâche), d'ailleurs Angèle a troqué son bonnet de bain contre un bonnet en laine et une écharpe.
Let's put it down a little bit, ils nous assènent l'épique 'Brothers in arms' de manière irréprochable.
Zank iou holé, une dernière avant le chocolat chaud, le crowdpleaser 'Money for nothing'.
On solde, chicks for free, o k, elles ne sont pas toutes de première fraîcheur!

Pause Jupiler avant un second set qui sera plus passionnant que le jeu déployé lors de la première mi-temps.
A la fin du gig, le public réservera une ovation aux pauvres ritals dans la dèche.
' Heavy fuel', merci Charles Michel, la hausse des accises sur le diesel, c'est génial!
Euh, gaffe à la mayonnaise...
 'Where Do You Think You're Going'?
Me chercher, une chope!
Au comptoir, sont tous d'accord, un très grand guitariste, il le prouvera une fois de plus avec une des pièces maîtresses de Dire Straits, 'Private Investigations', suivi en laidback par 'Lady Writer'.
Un brin de mélancolie avec 'So far away' qui précède le single de 1980, 'Skateaway'.
C'était qui la rollergirl?
 Jayzik Azikiwe, décédée en 2008.
Place au highlight de la soirée, la longue plage baignant dans un halo mystérieux, 'Telegraph road'.
Là, ils ont fait fort, t'étais pas le seul à frémir.
Jeanine et Henriette l'attendaient depuis plus d'une heure, le voici, l'hymne du groupe,  'Sultans of Swing'.
Foule sur le plancher face à la scène, en évidence, une exhibitionniste, pas trop mal roulée, qui, après avoir poussé tous les paroissiens, espère attirer l'oeil du chanteur.
Pourquoi tu ris, Michel?
T'as vu son bide!
Présentation de la squadra et la ultima canzone, au dobro, 'Portobello Belle'.

L'annonceur: Halle, willen jullie meer ?
'On every street' clôture la soirée!