lundi 20 juillet 2015

Nasty and the Fliptones @ 8 ste Kwerps herleeft - Erps-Kwerps- le 18 juillet 2015

Erps-Kwerps, à voir: de Sint-Petruskerk van Kwerps, het kasteeltje Hof ter Brugge, de oude pastorie van Erps et celui de Kwerps , de Villa Olanda, une bâtisse Belle Epoque , de witloofteelt...
Célébrité: le photographe Jos Verhoogen,   bronzen camera van de Professional Photographer of the Year Award  categorie 'reportage'.
Evénement: le Crisis festival au mois d'août.
Pas que les tenanciers du café De Schuur soient jaloux, non, mais ils tiennent à redonner vie à Kwerps, la paroisse autrefois connue sous le nom de Quarebbe.
Pour la huitième fois, et pendant quatre jours, Kwerps va revivre: une kermesse, une brocante, des animations pour les gosses, des moules, des frites, du steak de cheval, du cava, de la sangria, et des concerts.
Deux bistrots près de l'église: De Schuur et T'Onzent, deux terrasses remplies, le village a répondu à l'appel du comité de fête.
Face à De Schuur, un MAN imposant, un podium a été installé dans la remorque,
Nasty and the Fliptones doit se produire à 18h.

Le sextet, avec une sérieuse provision de Jupiler, s'installe à 18:15 pour entamer son numéro.
Celui qui a mal tourné , Nasty, c'est Kristof, un ex-motard assagi depuis qu'il a dit oui à une madame, il chante.
Les Fliptones:  Nicole Steeno, jolie robe fleurie: blues harp - Peter Otto : leadgitarist - Kristof De Weert : drummer - Jos Gijsemans : rhythm guitar et Alain Van Der Jeucht : bass.
En 2011, zont décidé de faire équipe et de jouer du blues et du rock.
Palmarès: un avant-programme de  Chantel Mc Gregor et des passages dans tous les bluescafés uit Vlaanderen!
Je vide mon godet et on attaque 'Shame, shame, shame'.
Du disco, Shirley et ses copains?
Jimmy Reed, fieu, on t'a dit que c'était du blues!
Du graisseux qui dégouline, porté par l'harmonica de Nicole et la voix nourrie au houblon de Nasty.
Pas des abrutis, les Fliptones.
Je dédie ' Linda Lou' aux 13 Linda attablées face à un mosselen met frietjes avec une Duvel, ça aide pour digérer.
Ils connaissent leur job, même s'il est pratiqué en dilettante.
I like to party, that's why they call me nasty.
Et Thérèse, quand on la baise?
Assez ri, voici ' Rattleshake snake', mêmes les cloches de Saint-Pierre se mettent au rock.
Le trip continue avec un Lester Butler (RIP), 'Automatic' suivi par un slow blues chantant l'amour défendu, 'Just got back from baby's' que tu peux entendre sur le ZZ Top's First Album.
Avec 'The other side of town' c'est le vieux qui est pas content parce que tu viens conter fleurette à sa progéniture.
Il est en verve, Nasty, il propose un titre décrivant la décadence de nos sociétés tout en plaçant quelques propos philosophiques, 'Dark Night' cingle avec  ses guitares métalliques.
Une confession... I was born in the dirt
I never had no home
And the places I've lived
You don't want to know...
Le boogie ( cf Boom Boom)  'I'm the one'   secoue et donne soif.
Avec ' Red dress', on revient au r'n'b remuant tandis qu''American Woman' des Guess Who ravive en toi quelques séquences pas tristes de ta vie de jeune homme.
Le premier set est mis en boîte avec 'Going up the country'.

Tout baigne à Kwerps: températures agréables, villageois heureux de se retrouver autour d'un verre, les gosses sur le manège, les chiens étant couchés près de leur soucoupe, les serveurs/bénévoles sont diligents, bref un retour à une époque bénie (datant d'avant les invasions), malheureusement révolue à Bruxelles....c'est pas à la Foire du Midi que tu retrouveras cet esprit bon enfant!

Set deux.
We're back, douze Jupiler à leurs pieds!
Papa m'a dit, gamin, si tu montes sur une scène  tu dois interpréter du Elvis.
Pa, 'Little sister' is voor jou!
Après le King, voici 'Don't worry, baby'  et 'Walking by myself' en hommage à Gary Moore.
 What is a man without...
A moustache?
James?
...  he wouldn't be nothing Nothing without a woman or a girl..
Pour toutes les femmes, 'Help me'!
Me touche pas, vieux porc, bas les pattes, taré, t'as pigé..'Keep Your Hands To Yourself' ( The Georgia Satellites).
Ils enchaînent sur la scie 'Hoochie Coochie Man' pendant laquelle, en mal d'amour, lead et rhythm se frottent l'un à l'autre.
Tu dis, Stavros?
Pas de  stéréotype, a u b!
On n' a rien dit!
Nasty attribue 'Further on Up the Road' à Clapton mais c'est bien Bobby "Blue" Bland. qui a enregistré la première version de cette pépite.
Pas de blues sans Stevie Ray, voici son 'Texas Flood' avant d'aller voir du côté de Belfast avec 'Bad Penny' d'un autre illustre disparu, Rory Gallagher.
'Oh Well' et 'Roadhouse blues' nous conduisent vers le terminus.

Chouette concert auquel il ne manquait que deux ou trois étincelles.
Un joyeux réclame un bis, on lui propose 'Born to be Wild'.
Herman Hesse a applaudi.

Terug naar Brussel!