lundi 9 mars 2015

Marmozets + Brutus - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles - le 8 mars 2015

 Marmozets + Brutus - Ancienne Belgique ( Club)

Du monde, ce soir, l'affiche est alléchante, un jeune gars boutonneux marque son étonnement, zeg het eens, Quentin!

Ik vond het best wel 'awkward' dat Marmozets moest spelen voor een beetje een 'ouder' publiek. Exacte leeftijd weet ik niet, maar ik ben wel zeker dat er een aantal 30'ers waren terwijl dat de band zelf nog maar rond de 20 jaar is.

Quentin, brave ket, 30 ans, t'es gentil, JP est presque grand-mère, Jean-Marc se tape 50 printemps, Daniel vient de souffler 45 bougies, quant à d'autres la carte d'identité mentionne né en 1950...There ain't no age for rock 'n roll!

Brutus.
20:15, merde, ils vont commencer ces Louvanistes?
Les voilà,  Peter Mulders : Bass, Stijn Vanhoegaerden : Guitar et Stefanie Mannaerts : Drums and Vocals.
Quoi, JP?
Tu la reconnais, vue avec The Spectors, t'es une mamie bon pied, bon oeil!
Indiestyle les a bombardés Belgische belofte 2015, après le set enragé donné à l'AB on adhère à 100%.
A fond la caisse dès la première seconde, un mix sauvage de shoegaze, hardcore, math rock décoré de vocalises intellectuelles, 'Lalala' secoue.
Stefanie, à la silhouette Twiggy, frappe comme une barbare tandis que ses vocalises mélodieuses forment un contrepoint poppy au   jeu  bestial de ses compagnons.
Brutus n'a pas été choisi par hasard comme nom de baptême.
Qu'en pense César?
Tu quoque mi fili.
Le second obus fera encore plus mal, 'Fluch Blossoms' est le titre écrit par Peter sur un sous-bock.
Brutus n'est assurément pas un tendre, faudra penser à acheter une muselière!
Voilà Stefanie soudain transformée en déléguée syndicale hurlant ses revendications, ça rigole pas!
 'Justice De Julia II', du métal hurlant pas vraiment symphonique malgré un chant symphonique.
Cette nana éblouit, Peter en tombe à genoux.
'LOL', même scénario, de la férocité, de la rage, du rentre-dedans!
Virage symphonie zoologique baroque avec 'Bearclaws', dans le style Epica, ça cogne.
Sur leur plaque deux titres, 'Major', style les Hauts du Hurlevent, pensez à rentrer le linge qui sèche!
'Horde II' dans le style Peckinpah, de la poussière et de la colère.
Départ en douceur pour ' Dancing on the face of a panther', tout va bien, un temps mort de 2 ou 3 secondes,wham, une déflagration tonitruante suivie d'une secousse sismique, pas le temps d'entamer une prière, on est cuit!
Ouf, fausse alerte, retour au calme.
Le trio achève son trip par 'Horde', la meute sauvage déferle sur le Club, Emile, inquiet, murmure: c'est la curée!
Brutus a conquis la Gaule.

 Marmozets ne se présente pas avant 21:20'.
Conditionnement: obscurité totale, sonorités industrielles, le gang de Bingley, qui ne ressemble nullement à une colonie de ouistitis nains, rapplique.
 Becca Macintyre (vocals), quelle fille, Sam Macintyre (guitar/vocals), Jack Bottomley (guitar), Will Bottomley (bass/vocals) et Josh Macintyre, malingre mais ô combien efficace (drums), nominated for Best British Newcomer en 2013 et auteur de la plaque 'The Weird and Wonderful Marmozets' ( Roadrunner Records) mettent d'emblée le feu, 'Move, Shake, Hide', titre explicite s'il en est, cingle, flagelle, frappe où ça fait mal.
Loud, raw and raucous rock'n'roll played loud, very loud!
Il y a pas mal de temps qu'un groupe débutant ne  t'avait plus secoué comme un prunier dès la première salve.
Derrière toi les kets se pressent pour mater la jolie Becca dont le regard rebelle t'incite à penser qu'elle en a vu d'autres.
"Is It Horrible"  dèjà un bain de foule pendant que les petits camarades bastonnent sec.
Un chant screamo, des guitares acérées, une rythmique infaillible,  "Weird and Wonderful" ébranle les oreilles sensibles.
 'Love You Good' qu'elle dit avant de se coller face à l'objectif du gars de Front View en lui faisant un doigt d'honneur.
Imagine une  Joan Jett indomptable , blonde, âgée de 20 printemps, on le souligne, cette nana c'est de la bombe.
Un son de piano samplé, voici "Captivate You", un hymne scandé par une cohorte de fans déchaînés.
Drums et basse annoncent 'Particle', les deux guitaristes en position de mitrailleurs, les rafales se succèdent, ponctuées par un chant virulent...please, don't go, implore Miss  Macintyre alors que  personne n'avait l'intention de se tirer!
Premiers instants de calme,  'Hit the Wave', pas de bol, la jument se cabre, agite la crinière, cette pouliche sera dure à amadouer.
Ils enchaînent avec la plage ouvrant l'album  "Born Young and Free", un postulat.
Josh se défoule  derrière ses caisse, la sauvageonne pointe l'index vers un gars repéré dans la foule, puis vient se coller et éructer à 15 centimètres de ton crâne, à ses pieds les canettes de bière posées sur le podium font des bonds.
Pas de compromis semble-t-elle vouloir dire!
Pas de pause, une nouvelle bordée furieuse,  "Vibetech" qu'elle va débagouler dans la foule.
Un  moshpit s'annonce, Will part en growls effrayants, où est Becca?
Elle refait surface, pas abîmée, les deux dernières prévient-elle: "Back to You"  et "Why Do You Hate Me?"  .
Josh a décidé de nous montrer sa carrure d'athlète, il se débarrasse du haut, grimpe sur son kit avant de reprendre son travail de forcené.
Grosse bousculade derrière toi, Becca toise la masse, un sourire narquois illuminant son frais visage.

Marmozets will be the next big thing, une quasi certitude!