jeudi 12 mars 2015

The Subways - Dune Rats @ Orangerie du Botanique- Bruxelles, le 11 mars 2015

The Subways -  Dune Rats : COMPLET indique l'écriteau.

Quatrième passage des Subways au Bota, l'engouement ne faiblit pas!

Support: Dune Rats, des rongeurs australiens.
On t'explique, toi qui connais le rattus rattus, le rat musqué, le rat de bibliothèque, le rat-chinchilla, le rat-d'égout, le rat massi de crapules,  le rat ma dent, et d'autres espèces à vibrisses développées, a dune rat, selon le dictionnaire urbain, désigne  a slutty girl that goes to the dunes to ride quads or motorcycles with a group of guy friends. Instead of riding she likes to go behind the bushes, in the toyhauler or even the bathroom and get her insides poked by any guy in the group...t'es pas obligé de les croire!
Le trio de Brisbane ( naissance en 2011)  pratique  un garage punk sautillant et sommaire qui peut amuser les adolescents mais qui, au bout de trois titres, te laisse de glace.
Finalement malgré leurs simagrées tu ris plus lors d'un récital de Rika Zaraï.
20:00 et des poussières, trois casquettes chevelues radinent, ooh ooh ooh fait le blondinet se chargeant du chant ( Danny Beusa), B C Michaels bastonne consciencieusement, quant au bassiste, Brett Jansch, chouette T- Shirt Black  Flag, il ne peut cacher ses origines Aussie, il cabriole tel un marsupial agile auquel on a refilé les mêmes produits qu'utilisait  Ben Johnson lorsqu'il a porté le record du monde du 100 mètres à 9,83 s.
Entertaining, disent les critiques, visuellement on leur donne raison, musicalement c'est pas la panacée universelle, le premier qualificatif te traversant le cerveau étant puéril.
Une dizaine de ritournelles en 35 minutes en commençant par 'Superman', l'acrobate à la basse attirant tous les regards.
Ils poursuivent avec l'intellectuel 'Dalai Lama Big Banana Marijuana', un immense succès au Tibet où ils se souviennent très bien des frasques du capitaine Haddock.
Après 'Fuck it' un hit au couvent de Brisbane, ils s'attaquent à 'Blister in the sun' des Violent Femmes, zauraient mieux fait de s'abstenir.
Danny vient de vider sa Jupiler, pas de panique, maman, il a poussé deux petits rots odorants avant de poursuivre le menuet,  'The Balt' indique la playlist, pas retrouvé sur l'album - 'Homesick' - 'Wooo' et 'Lola' le titre le plus ensoleillé et le plus valable du set.
Un quatrième guignol a tournoyé sur le podium pendant toute l'aubade pour immortaliser sur pellicule la performance des rats qui achèvent l'exercice avec 'Funny Guy, 'Dr Dr' et 'Red light green light'.
On adore Bruxelles, Manneken Pis et la bière..
Enfin un groupe qui ne nous bassine pas avec le chocolat et les gaufres!

The Subways
La dernière fois que ta route avait croisé celle du trio de Welwyn Garden c'était en 2009 au Depot, The Subways venaient de sortir 'All or Nothing', leur second LP.
Mars 2015, le Bota les accueille lors de la tournée devant promouvoir le n°4, 'The Subways'.
Tournée ayant failli capoter suite au désistement de Josh Morgan, le batteur, suffering from acute stage fright caused by Asperger Syndrom, une forme d'autisme.
Pour remplacer Josh,  Ryan Jenkinson ( Reverend and the Makers) est recruté, ce gars est l'homme de la situation qui aura parfaitement rempli son rôle.
 Charlotte Cooper reste Charlotte Cooper, sexy, efficace, souriante et bondissante et Billy Lunn dirige le show de main de maître.
En 2015, après 15 ans d'existence, les Subways n'ont rien perdu de leur fraîcheur, leur présence scénique a gardé ce caractère tonique et vibrant qui à chaque gig enthousiasme un public de tous âges.
Kick off avec l'hymne frémissant ' We Don't Need Money To Have A Good Time' suivi par 'I'm In Love And It's Burning In My Soul',  taken from The Subways new self-titled album.
Toujours cet irrésistible  indie punk speedé, les kids à tes côtés s'ébrouent nerveusement, tandis que Charlotte scande I'm in love...
D'autres le sont également, on les comprend!
'Shake Shake', un message enregistré et appliqué à la perfection,  suivi par une seconde nouveauté ' Good times'.
Le nouveau matériau plaît, ils décident de poursuivre avec le rugueux  'We get around' .
Apparition du premier crowdsurfer.
Un moment de calme with 'Mary', a song for my mother, dixit Billy, sur la lancée un nouvel hymne scandé par la jeunesse,'Alright'.
Ryan le remplaçant amorce  'Dirty Muddy Paws', le tempo reste super élevé, le camion-balai risque de devoir ramasser les laissés- pour-compte.
'Kiss Kiss Bang Bang' un des singles  de 'Money and Celebrity' ( 2011) précède le tout nouveau tube
dont émane un délicieux  parfum Britpop,  'My Heart Is Pumping to a Brand New Beat'.
Bordel, un gars du voisinage dégage d'autres fragrances nettement moins agréables, une visite chez un diététicien s'impose, fieu!
Le titre des débuts  'I Want To Hear What You've Got To Say' déclenche de gros remous, Jean-François, 89 kilo,  se prend une pelle, une gentille petite, 38 kilo, ne peut prétendre repousser les assauts de ces sauvages, on la colle face au podium en faisant barrage.
L'ambiance reste chaude avec ' Rock and Roll Queen' .
I wanna see you go crazy, hurle Billy, ce sera le cas lorsqu'il entonne en français exotique... tu es le soleil, tu es la seule...
Je dédie la suivante to the lady who said Charlotte is better than you, 'Taking all the blame' précède 'Girls and Boys'.
La sangle de la basse de Charlotte rend l'âme, la belle enfant poursuit à genoux, on lui refile un nouveau jouet avant d'entamer 'Celebrity'.
Séquence gestion des foules, tous assis, bitte, Bruxelles obtempère avant  de bondir aux premières frappes de Ryan attaquant 'With You'.
Pas de bis, on ne joue pas ce jeu-là, on continue le pied sur le champignon,voici le houleux 'Oh Yeah' et 'Just like Jude'.
La fête se termine par 'It's a party'.
Un élan de quinze mètres, un sprint et un plongeon dans la foule, Billy est revenu sur scène sans se sécher pour achever l'anthem qu'il décore de quelques riffs de Jimi Hendrix.

A powerful gig!