L'organiste et songwriter Bobby Emmons ( a Mississippi-native) est surtout connu comme sessionman.
Il débute au sein du Bill Black Combo avant de devenir l'organiste du house band de Hi Records et ensuite des American Studios.
Ainsi on l'entend sur bon nombre de tubes dont 'Suspicious Minds', 'Sweet Caroline' ou 'Son of a Preacherman'...
On le retrouve sur des disques de Wilson Pickett, Garth Brooks, Townes Van Zandt ou Roy Orbison.
Comme compositeur, on lui doit "Luckenbach, Texas," "Women Do Know How to Carry On" et "Wurlitzer Prize" enregistrés par Waylon Jennings ou "Love Me Like You Used To" de Tanya Tucker.
Bobby Emmons est décédé en début de semaine à Nashville, il avait 72 ans.
Le bluesman Robert "Wolfman" Belfour est décédé le 24 février.
Robert Belfour was a powerful and expressive blues player in the North Mississippi Hill Country style. He was born in 1940, in Red Banks, Mississippi, pour citer Acoustic, Folk and Country Blues.
Deux de ses albums sont sortis chez Fat Possum, 'What's wrong with you' et 'Pushin my luck'.
Le guitariste était âgé de 74 ans.
Le chanteur écossais Chris Rainbow a rejoint le Alan Parsons Project en 1979, on le retrouve pour la première fois sur l'album 'Eve', en tout il aura collaboré sur sept plaques du collectif, dont 'Eye in the Sky'.
Il aura également sorti plus de 12 albums solo après avoir débuté au sein de Hopestreet en 1972.
D'autres, et pas des moindres, ont fait appel à ses talents de vocalistes : Jon Anderson, Camel ou Ton Scherpenzeel ( Kayak, Camel...).
Chris avait 68 ans.
samedi 28 février 2015
Edel Sheep @ Rock Classic - Bruxelles- le 26 février 2015
Une recette minceur, sans gluten, sans produit laitier..: Kebab karas d’Alep mouton aux cerises acides ...
Où tu trouves ce plat?
Au Rock Classic, les Soirées Cerises invitent Edel Sheep!
Du mouton noble, donc?
Oui, à quatre pattes: Benjamin Dellicour ( keys - voice), Aymeric Van den Hove (drums), Jean Matthys (bass) et Thibault Bruylants (guitars).
Cuisson?
Du rock aux saveurs seventies, à servir hard ou prog.
Accompagnement?
De la Stella.
Du monde?
Plein de copains.
Digeste?
Pas mauvais, on ne recommande pas l'emballage, un petit concert entre potes, donc on débite inepties et niaiseries à deux balles, heureusement, musicalement la denrée vaut le coup.
Edel Sheep vient de sortir un EP quatre titres vendu à prix libre ou offert, si ton argent de poche est passé dans ta note de GSM.
21:15', feu, 'Fire', merci pour la traduction!
Arthur Brown?
Non, du classic rock élaboré et majestueux avec un petit côté Machiavel pas déplaisant.
Manifestement le ruminant a de la bouteille, on n'a pas faire à de petits branleurs ayant décidé de monter un groupe rock pour draguer les pucelles.
D'ailleurs sur le net on retrouve un concert du côté d'Anderlues en mai 2009.
Tout naturellement, comme sur l'EP, la plage fond dans 'The Rotten Bread Has Fallen', présentant des effluves Gentle Giant pas désagréables. Benjamin, le krollekop se chargeant du chant, est doté d'un timbre convaincant qui sied particulièrement au genre choisi.
Le downtempo 'Laly' navigue du côté de Marillion, un mouvement saccadé vient te secouer les cellules avant le retour au calme.
Bien foutu!
La basse introduit le concis 'Nicotine' qui explose façon '21st Century Schizoid Man' de King Crimson.
Toujours dans la veine hard/prog rock ' Sheer it' ( don't lick it), ces ovidés doivent aimer Led Zeppelin, le shouter adoptant des intonations Robert Plant.
Point noir, la séquence participative, frisant le ridicule, qui dénature le morceau.
Depuis plus de 20 ans, les libellules de Wallonie sont surveillées car l'évolution de leurs populations nous donne des indications sur la qualité de notre environnement et sur les modifications climatiques.
Euh, t'es passé au jardin extraordinaire, là?
' The dragonflies are aware of your sins', les Strawbs aussi aiment les libellules .
Chouettes nuances jazzy.
'Spanish bitch' , un downtempo, pas vraiment ibérique, embelli par une guitare lyrique.
Une nouvelle tranche d'humour qu'on ne qualifiera pas de light précède 'Pugs smashing unicorns at sunset'.
Ce répertoire finit par ressembler à un bestiaire médiéval.
La licorne mythique, tiens ça me rappelle le fabuleux Tyrannosaurus Rex ' She was born to be my unicorn'.
Une reprise, auparavant on jouait 'My Generattion' des Who, on est passé à 'Sabbra Cadabra' de Black Sabbath.
Awesome tune.
Bien, messieurs!
Ce highlight est suivi d'un titre plus ancien toujours dans la veine hard rock avec une wah wah ressuscitant Jimi Hendrix.
C'était la dernière, ajoute le bassiste.
Ses copains, pas d'accord, attaquent 'Freedom', pointons le brillant laïus du guitariste et une basse John Wetton.
Claviers et batterie ont également droit à une digression estimable.
Le public veut plus.
Conciliabule et reprise d'un titre balancé durant le set, finissant en karaoké ringard.
Si on fait abstraction des gamineries provinciales, Edel Sheep aura donné un concert honorable.
Où tu trouves ce plat?
Au Rock Classic, les Soirées Cerises invitent Edel Sheep!
Du mouton noble, donc?
Oui, à quatre pattes: Benjamin Dellicour ( keys - voice), Aymeric Van den Hove (drums), Jean Matthys (bass) et Thibault Bruylants (guitars).
Cuisson?
Du rock aux saveurs seventies, à servir hard ou prog.
Accompagnement?
De la Stella.
Du monde?
Plein de copains.
Digeste?
Pas mauvais, on ne recommande pas l'emballage, un petit concert entre potes, donc on débite inepties et niaiseries à deux balles, heureusement, musicalement la denrée vaut le coup.
Edel Sheep vient de sortir un EP quatre titres vendu à prix libre ou offert, si ton argent de poche est passé dans ta note de GSM.
21:15', feu, 'Fire', merci pour la traduction!
Arthur Brown?
Non, du classic rock élaboré et majestueux avec un petit côté Machiavel pas déplaisant.
Manifestement le ruminant a de la bouteille, on n'a pas faire à de petits branleurs ayant décidé de monter un groupe rock pour draguer les pucelles.
D'ailleurs sur le net on retrouve un concert du côté d'Anderlues en mai 2009.
Tout naturellement, comme sur l'EP, la plage fond dans 'The Rotten Bread Has Fallen', présentant des effluves Gentle Giant pas désagréables. Benjamin, le krollekop se chargeant du chant, est doté d'un timbre convaincant qui sied particulièrement au genre choisi.
Le downtempo 'Laly' navigue du côté de Marillion, un mouvement saccadé vient te secouer les cellules avant le retour au calme.
Bien foutu!
La basse introduit le concis 'Nicotine' qui explose façon '21st Century Schizoid Man' de King Crimson.
Toujours dans la veine hard/prog rock ' Sheer it' ( don't lick it), ces ovidés doivent aimer Led Zeppelin, le shouter adoptant des intonations Robert Plant.
Point noir, la séquence participative, frisant le ridicule, qui dénature le morceau.
Depuis plus de 20 ans, les libellules de Wallonie sont surveillées car l'évolution de leurs populations nous donne des indications sur la qualité de notre environnement et sur les modifications climatiques.
Euh, t'es passé au jardin extraordinaire, là?
' The dragonflies are aware of your sins', les Strawbs aussi aiment les libellules .
Chouettes nuances jazzy.
'Spanish bitch' , un downtempo, pas vraiment ibérique, embelli par une guitare lyrique.
Une nouvelle tranche d'humour qu'on ne qualifiera pas de light précède 'Pugs smashing unicorns at sunset'.
Ce répertoire finit par ressembler à un bestiaire médiéval.
La licorne mythique, tiens ça me rappelle le fabuleux Tyrannosaurus Rex ' She was born to be my unicorn'.
Une reprise, auparavant on jouait 'My Generattion' des Who, on est passé à 'Sabbra Cadabra' de Black Sabbath.
Awesome tune.
Bien, messieurs!
Ce highlight est suivi d'un titre plus ancien toujours dans la veine hard rock avec une wah wah ressuscitant Jimi Hendrix.
C'était la dernière, ajoute le bassiste.
Ses copains, pas d'accord, attaquent 'Freedom', pointons le brillant laïus du guitariste et une basse John Wetton.
Claviers et batterie ont également droit à une digression estimable.
Le public veut plus.
Conciliabule et reprise d'un titre balancé durant le set, finissant en karaoké ringard.
Si on fait abstraction des gamineries provinciales, Edel Sheep aura donné un concert honorable.
vendredi 27 février 2015
Natas Loves You + Sonnfjord -Ancienne Belgique ( Club), Bruxelles, le 25 février 2015
Natas Loves You...explique, fieu!
"C'est Satan à l'envers, un élément de réflexion comme quoi même la pire des personnes est capable d'amour. Mais le plus important est le mot Amour dans Natas Loves you."
Ah, d"accord, fan d'anacyclique, Golden Earring aimait le palindrome... 'Radar Love'.
La soirée débute avec Sonnfjord qui profite de la soirée à l'AB pour célébrer la sortie de l'EP 'Up the Wooden Hills'.
Tu avais croisé la route de Sonnfjord au Bota ( première partie de Nicole Atkins) , en février ils sont revenus au même endroit pour Propulse et avant cela, ils se sont produits au Manège à Mons.
Natas Loves You les a invités la veille pour une date luxembourgeoise.
Toutes les copines, les oncles, cousines et les prétendants de Maria-Laetitia Mattern s'étaient donnés rendez-vous dans un club bien garni, le thuismatch s'est révélé un succès, le sweet indie folk de Maria Laetitia et des boys ( François de Moffarts (vocals+bass) Aurelio Mattern (keyboards) Fabio Zamagni (drums) Jérôme Van Den Bril (guitar) ) a charmé une assistance gagnée dès l'entame à la cause des Brainois.
A peine sortis de coulisses tous les protagonistes battent des mains pour introduire le gentil singalong 'Pocket Love'.
..there's no devil...there's no angels...pépie Maria-Laetitia Mattern de son timbre pur et fragile.
D'ailleurs, tout en elle dégage une impression de fraîcheur et de douceur à l'instar des jeunes filles graciles immortalisées par David Hamilton.
Tu ressens un faible pour 'Seagull' une délicieuse ballade au ton country, élégante comme un vol de mouette au dessus de flegmatiques vaguelettes .
' Soldiers boots' , une plage au ton mélancolique, précède la cover bien ficelée du monument de Dolly Parton, 'Jolene'.
Un duo brother and sister, 'The Thinker' aux forts relents British folk, on n'est guère surpris d'entendre M L citer Cat Stevens comme influence.
Aurelio abandonne sa frangine qui interprète la confession de foi 'Rubbish Bin' en solitaire, comme à l'époque où elle se faisait appeler Jimmie Joy.
Je vous invite tous à l'afterparty au Bonnefooi, annonce-t-elle, avant d' engager le printanier 'Unconscious'.
Pour fans de Noa Moon, Colbie Caillat, Ingrid Michaelson, Gabrielle Aplin ou Nina Nesbitt!
' Fever' baigne dans la même atmosphère éthérée, l' 'Alpinist' plus sautillant joue la carte du dream folk.
Le set prend fin avec le catchy 'Joke'.
Désarçonnée par les applaudissements intempestifs d'une partie des auditeurs considérant la rengaine terminée, M L est obligée de reprendre après un léger blanc.
Une cinquantaine de clients au stand merch.
Natas Loves You
A leurs débuts, il se lisait: They’re a band of young internationals that moved from Luxembourg to Paris in the search of wider horizons ...
Depuis, quelques EP's et Hiren éischten Album 'The Eighth Continent' soll 2014 erauskommen... chose faite, la plaque a vu le jour en octobre.
Des noms?
Gesank: Alain Quinn - Bass, Chouergesank:Virgile Arndt - Gittar: Joachim Masson - Batterie: Joonas Jaatinen - Keyboard, Chouergesank: Pierre-Hadrien Trigano .
Un genre?
Un gros brassage d'indie pop rock/psychedelica/ disco funk/ blue-eyed soul/ groove/ afro- beat...
Le ragoût est super dansant, à tes côtés, mère et fille, s'alimentant à la Jupiler, ont remué pendant tous le set. Les acteurs ont de la gueule, sont sexy murmure Marie-France à sa voisine. Sur scène, conscients le leur attrait d'ordre sexuel, ils friment pas mal, ça bouge généreusement sans qu'on aura à hurler au génie.
En route pour le huitième continent, une intro psychédélique dominée par les claviers, one, two, three, four, une explosion, 'Horizons' est sur les rails.
De la pop à la fois mélodique, musclée et adulte.
C'est drôlement bien fichu.
Mêmes arrangements et harmonies soignées pendant 'Game of tribes'. Foster The People est cité par certains comme influence, mais on peut remonter dans le temps et mentionner des psychedelic pop bands tels les Grass Roots ou les Cowsills et pourquoi pas les Beatles époque 'Revolver'.
As we don't know which language you all speak we 'll keep it to English, voici 'Sirens'.
Un fond disco pour ce dancetrack nous rappelant furieusement Hall and Oates, James Ingram ou Michael McDonald, même sophistication, même préciosité!
A quote, Alain Quinn: I finish all my senses with babe...en toisant Bérangère, la voisine de JP qui a eu peur que la remarque le concernait , see you after the show, babe..
'Zeppelins', qui a dit que ce dirigeable était lourd, rigide, ingouvernable?
La version Natas flotte lestement dans les airs.
Alain, encore: que pensez-vous de ma liquette, d'après mes copains, it sucks, who likes it?
Mon coiffeur a la même, grand!
La lecture de l'album se poursuit, 'If they follow', gonflé à l'hélium et lisse à la fois.
Ton attention se relâche, les plages finissent toutes par se ressembler.
L'electro pop 'Skip Stones' aurait pu se trouver sur un album des Blow Monkeys dans les 80's, l'exotique 'Amazon' t'emmène dans des contrées aseptisées, toutes les sales bêtes ont été éliminées, pulvérisées à l'aide d'un répulsif pas Greenpeace .
' Go or linger' et la nouveauté 'House call' annoncent la dernière du set, le titletrack, 'The 8th continent'.
Les gamines glapissent, le groupe revient.
Un double bis, a new one, toujours sur fond disco et 'Naked People', à la philosophie hippie, avec en guest un frère du batteur, de passage à Bruxelles, à la guitare.
Verdict?
Mitigé: peu mieux, du potentiel mais faudra éviter la resucée pour ne pas risquer de tomber bien vite dans l'anonymat.
La presse trouvera d'autres nouveaux noms et Natas n'aura été qu'une hype passagère.
mercredi 25 février 2015
The Decemberists - Serafina Steer @ Ancienne Belgique, Bruxelles, le 24 février 2015
Organisation: AB, Live Nation
Un nouvel album 'What a Terrible World, What a Beautiful World' et une tournée pour The Decemberists!
Le support Serafina Steer était prévu pour 19:45, d'après le facebook de l'AB, la jeune Britannique se présente à 19:30', devant une poignée de spectateurs, qui s'attendaient à la voir s'accompagner solo à la harpe.
On avait tous remarqué l'absence de lyre sur une scène où trônait un deuxième kit de batterie. Question: qui était ce joli minois attaquant le titre ' Drinking while driving' un poème de Raymond Carver ( setlist transcrite au dos de sa main)?
Il s'agissait bien de Serafina amorçant une plage de son album de 2010 ' Change is good, change is good', pas de harpe mais un accompagnement au synthé.
De l' electronic folk gracieux et capricieux, la jeune fille n'a pas choisi la simplicité, elle ose les cabrioles.
Pendant qu'elle achève cette première plage, Sarah Anderson ( violon, shakers, backings..) et Jenny Moore, aux drums et backings, la rejoignent.
En trio, 'Satnav', pas de signal GPS dans la salle, bien trois jeunes demoiselles sachant très bien où elles vont.
Encore une nouveauté, à écouter en demo sur soundcloud,' Walton on the Naze', une station balnéaire dans l'Essex, en backings Sarah et Jenny, les mouettes rieuses, assurent un contrepoint harmonieux au chant récité de Serafina.
'Wilderness' et ses sonorités flottantes peut évoquer le travail de Bat for Lashes, la suivante 'Anglo Saxon Burial Ground' flotte dans un halo dramatico-romantique.
Elle poursuit avec le faussement ingénu 'Dream of you' avant d'entendre Jenny introduire d'un violon celtique le psych folk saccadé 'Tide me over'.
Toujours sur ce tout récent EP vendu lors de la tournée avec The Decemberists, le dernier titre d'un set attachant et original, ' Sexual Jealousy'.
File au merch. pour se procurer l'objet!
The Decemberists
L' indie folk rock band de Portland a entamé un European tour depuis le 11 février, une seule date chez nous: l'AB.
Une marche nuptiale, trompette et orgue, précède l'arrivée du frontman, Colin Meloy, tiré à quatre épingles dans son costard gris, en main une acoustique et une Westmalle, un salut insolent avant d'amorcer 'The Singer Addresses His Audience' ouvrant le septième album 'What a Terrible World, What a Beautiful World'.
D'emblée deux noms te viennent à l'esprit Neil Young et Michael Stipe, des vox féminines se font entendre à l'arrière, deux vocalistes ( Kelly Hogan + Nora O'Connor, ayant déjà collaboré avec Mavis Staples) qui ne se contenteront pas de vocaliser, elles manieront guitare, percussions et touches. L'équipe au complet, Chris Funk ( guitar, pedal steel, banjo) - l'impayable Jenny Conlee ( keyboards, accordéon, mellotron, melodica) - le sérieux Nate Query ( basse, contrebasse) et le jongleur maladroit John Moen ( drums) s'amènent pour achever ce premier titre en fanfare.
Le juteux 'The cavalry captain' suit, comme sur le disque.
Hello, people from Brussels, we are from Portland, Oregon, ce soir on vous servira un cocktail d'old and new songs.
It's nice to see there are some natives in the room among all these Yankees, voici 'Down by the water'.
De l'americana harmonieux, aux consonances REM, Jenny à l'accordéon.
Un titre que je chantais à mon fils, he's nine today, and the absentee dad fait le singe à Bruxelles face à une poignée d'Américains déguisés en Belges, Hank si tu m'entends...eat your oatmeal.. Un plaisantin, Colin, la troupe a amorcé le country rock 'Calamity song' suivi par la superbe ballade 'Grace Cathedral hill' dominée par la pedal steel de Chris et l'orgue liturgique de Jennny.
Ambiance feu de camp avec 'Philomena' sentant ce bon vieux Phil Spector, puis sur le même dernier album 'The wrong year'.
Ils enchaînent avec la fantastique épopée progrock, la suite 'The Island' ( Come and See / The Landlord's Daughter / You'll Not Feel The Drowning), un chef-d'oeuvre digne des meilleurs Genesis.
Pour rire après ce monument, Colin égrène quelques mesures de Mon beau sapin avant d'interpréter l'ode à L A, 'Los Angeles, I'm yours'.
Solo, suppléé par Nora et Kelly, 'Carolina low' aux tonalités British folk.
Un, deux, un, deux, trois, quatre...'The sporting life' sera plus athlétique et sonne carrément comme du Iggy Pop ( 'Lust for Life')..
Une séquence tribale illustre le nerveux 'The Rake's song' qui précède le gentil ' Make you better'.
En pensant à Jean-Claude Van Damme,' The legionnaire's lament' une galopade folle, sur fond 'Dirty old town', datant de 2002.
Durant '16 Military wives', le chef se transforme en prof de musique s'amusant à faire chanter ses mauvais élèves.
'O Valencia' achève un set de 90'.
Bis
Colin en piste.
Pour son fils, 'Wonder', tiré de l'album solo ' Colin Meloy sings live', le groupe au complet termine, bizarrement, avec 'A beginning song'.
Un concert apprécié, un band au sommet de son art!
Un nouvel album 'What a Terrible World, What a Beautiful World' et une tournée pour The Decemberists!
Le support Serafina Steer était prévu pour 19:45, d'après le facebook de l'AB, la jeune Britannique se présente à 19:30', devant une poignée de spectateurs, qui s'attendaient à la voir s'accompagner solo à la harpe.
On avait tous remarqué l'absence de lyre sur une scène où trônait un deuxième kit de batterie. Question: qui était ce joli minois attaquant le titre ' Drinking while driving' un poème de Raymond Carver ( setlist transcrite au dos de sa main)?
Il s'agissait bien de Serafina amorçant une plage de son album de 2010 ' Change is good, change is good', pas de harpe mais un accompagnement au synthé.
De l' electronic folk gracieux et capricieux, la jeune fille n'a pas choisi la simplicité, elle ose les cabrioles.
Pendant qu'elle achève cette première plage, Sarah Anderson ( violon, shakers, backings..) et Jenny Moore, aux drums et backings, la rejoignent.
En trio, 'Satnav', pas de signal GPS dans la salle, bien trois jeunes demoiselles sachant très bien où elles vont.
Encore une nouveauté, à écouter en demo sur soundcloud,' Walton on the Naze', une station balnéaire dans l'Essex, en backings Sarah et Jenny, les mouettes rieuses, assurent un contrepoint harmonieux au chant récité de Serafina.
'Wilderness' et ses sonorités flottantes peut évoquer le travail de Bat for Lashes, la suivante 'Anglo Saxon Burial Ground' flotte dans un halo dramatico-romantique.
Elle poursuit avec le faussement ingénu 'Dream of you' avant d'entendre Jenny introduire d'un violon celtique le psych folk saccadé 'Tide me over'.
Toujours sur ce tout récent EP vendu lors de la tournée avec The Decemberists, le dernier titre d'un set attachant et original, ' Sexual Jealousy'.
File au merch. pour se procurer l'objet!
The Decemberists
L' indie folk rock band de Portland a entamé un European tour depuis le 11 février, une seule date chez nous: l'AB.
Une marche nuptiale, trompette et orgue, précède l'arrivée du frontman, Colin Meloy, tiré à quatre épingles dans son costard gris, en main une acoustique et une Westmalle, un salut insolent avant d'amorcer 'The Singer Addresses His Audience' ouvrant le septième album 'What a Terrible World, What a Beautiful World'.
D'emblée deux noms te viennent à l'esprit Neil Young et Michael Stipe, des vox féminines se font entendre à l'arrière, deux vocalistes ( Kelly Hogan + Nora O'Connor, ayant déjà collaboré avec Mavis Staples) qui ne se contenteront pas de vocaliser, elles manieront guitare, percussions et touches. L'équipe au complet, Chris Funk ( guitar, pedal steel, banjo) - l'impayable Jenny Conlee ( keyboards, accordéon, mellotron, melodica) - le sérieux Nate Query ( basse, contrebasse) et le jongleur maladroit John Moen ( drums) s'amènent pour achever ce premier titre en fanfare.
Le juteux 'The cavalry captain' suit, comme sur le disque.
Hello, people from Brussels, we are from Portland, Oregon, ce soir on vous servira un cocktail d'old and new songs.
It's nice to see there are some natives in the room among all these Yankees, voici 'Down by the water'.
De l'americana harmonieux, aux consonances REM, Jenny à l'accordéon.
Un titre que je chantais à mon fils, he's nine today, and the absentee dad fait le singe à Bruxelles face à une poignée d'Américains déguisés en Belges, Hank si tu m'entends...eat your oatmeal.. Un plaisantin, Colin, la troupe a amorcé le country rock 'Calamity song' suivi par la superbe ballade 'Grace Cathedral hill' dominée par la pedal steel de Chris et l'orgue liturgique de Jennny.
Ambiance feu de camp avec 'Philomena' sentant ce bon vieux Phil Spector, puis sur le même dernier album 'The wrong year'.
Ils enchaînent avec la fantastique épopée progrock, la suite 'The Island' ( Come and See / The Landlord's Daughter / You'll Not Feel The Drowning), un chef-d'oeuvre digne des meilleurs Genesis.
Pour rire après ce monument, Colin égrène quelques mesures de Mon beau sapin avant d'interpréter l'ode à L A, 'Los Angeles, I'm yours'.
Solo, suppléé par Nora et Kelly, 'Carolina low' aux tonalités British folk.
Un, deux, un, deux, trois, quatre...'The sporting life' sera plus athlétique et sonne carrément comme du Iggy Pop ( 'Lust for Life')..
Une séquence tribale illustre le nerveux 'The Rake's song' qui précède le gentil ' Make you better'.
En pensant à Jean-Claude Van Damme,' The legionnaire's lament' une galopade folle, sur fond 'Dirty old town', datant de 2002.
Durant '16 Military wives', le chef se transforme en prof de musique s'amusant à faire chanter ses mauvais élèves.
'O Valencia' achève un set de 90'.
Bis
Colin en piste.
Pour son fils, 'Wonder', tiré de l'album solo ' Colin Meloy sings live', le groupe au complet termine, bizarrement, avec 'A beginning song'.
Un concert apprécié, un band au sommet de son art!
Amnésie totale de la presse ignorant le décès de Bobby Sichran !
Si par hasard tu n'avais pas vu un post de David ( Taxidermists), comme tout le monde tu serais dans l'ignorance la plus totale, Bobby Sichran est mort il y a une quinzaine de jours.
Wikipedia ignore le trépas de l'inclassable artiste mixant hip hop/folk / blues.
Bobby Sichran, real name Bobby Lichtman, était un précurseur annonçant G Love ou Beck.
Tu avais eu l'occasion d'assister à un concert ( dérangeant) lors des Nuits Bota en 1995, l'Orangerie était vide, le rare public avait eu dur à digérer son set, utiliser des samples et scratcher n'était guère monnaie courante à l'époque.
Une chose est sûre, son album 'From a Sympathetical Hurricane' reste une pépite d'art Dada.
Un lien vers de The Fundraising Page of Michael LevinIn Memory of Bobby Lichtman, 1969 - 2015:
http://www.rundfmc.org/faf/donorReg/donorPledge.asp?ievent=1115928&supid=103883888
Wikipedia ignore le trépas de l'inclassable artiste mixant hip hop/folk / blues.
Bobby Sichran, real name Bobby Lichtman, était un précurseur annonçant G Love ou Beck.
Tu avais eu l'occasion d'assister à un concert ( dérangeant) lors des Nuits Bota en 1995, l'Orangerie était vide, le rare public avait eu dur à digérer son set, utiliser des samples et scratcher n'était guère monnaie courante à l'époque.
Une chose est sûre, son album 'From a Sympathetical Hurricane' reste une pépite d'art Dada.
Un lien vers de The Fundraising Page of Michael LevinIn Memory of Bobby Lichtman, 1969 - 2015:
http://www.rundfmc.org/faf/donorReg/donorPledge.asp?ievent=1115928&supid=103883888
mardi 24 février 2015
Encore deux...Clark Terry & Mats Olausson!
Mats Olausson ( 54), keyboard player suédois surtout connu pour son travail avec Yngwie Malmsteen, est décédé en Thaïlande, où il résidait, le 19 février.
On l'a retrouvé sans vie dans un hôtel.
Mats a surtout travaillé comme session musician, quelques noms en dehors de Yngwie ( 12 ans dans son band): Jean Beauvoir des Plasmatics, le progrock band Ark, guest chez Evil Masquerade, une tournée avec Kamelot ...
En Thaïlande il jouait dans un cover band.
Clark Terry ( 94), le génial trompettiste de jazz a, lui aussi, quitté ce bas monde.
En 2012, la faculté se voyait obligée de pratiquer une double amputation des jambes, suite à un diabète avancé.
Le natif de St Louis ne s'en est jamais remis.
Une discographie pléthorique tant comme leader que comme sideman ( deux ou trois noms: Duke Ellington, Sonny Rollins, Ella Fitzgerald, Sonny Stitt..)
Over 250 awards, medals and honors...
Ce géant laisse un vide immense dans le petit monde de la Blue Note.
Ci-dessous le message que son épouse a laissé sur facebook:
Our beloved Clark Terry has joined the big band in heaven where he'll be singing and playing with the angels. He left us peacefully, surrounded by his family, students and friends. Clark has known and played with so many amazing people in his life. He has found great joy in his friendships and his greatest passion was spending time with his students. We will miss him every minute of every day, but he will live on through the beautiful music and positivity that he gave to the world. Clark will live in our hearts forever.
With all my love,
Gwen Terry
On l'a retrouvé sans vie dans un hôtel.
Mats a surtout travaillé comme session musician, quelques noms en dehors de Yngwie ( 12 ans dans son band): Jean Beauvoir des Plasmatics, le progrock band Ark, guest chez Evil Masquerade, une tournée avec Kamelot ...
En Thaïlande il jouait dans un cover band.
Clark Terry ( 94), le génial trompettiste de jazz a, lui aussi, quitté ce bas monde.
En 2012, la faculté se voyait obligée de pratiquer une double amputation des jambes, suite à un diabète avancé.
Le natif de St Louis ne s'en est jamais remis.
Une discographie pléthorique tant comme leader que comme sideman ( deux ou trois noms: Duke Ellington, Sonny Rollins, Ella Fitzgerald, Sonny Stitt..)
Over 250 awards, medals and honors...
Ce géant laisse un vide immense dans le petit monde de la Blue Note.
Ci-dessous le message que son épouse a laissé sur facebook:
Our beloved Clark Terry has joined the big band in heaven where he'll be singing and playing with the angels. He left us peacefully, surrounded by his family, students and friends. Clark has known and played with so many amazing people in his life. He has found great joy in his friendships and his greatest passion was spending time with his students. We will miss him every minute of every day, but he will live on through the beautiful music and positivity that he gave to the world. Clark will live in our hearts forever.
With all my love,
Gwen Terry
Les Vedettes- Rotonde du Botanique - Bruxelles, le 22 février 2015
Il était une fois une congrégation de demoiselles, oeuvrant toutes dans le milieu artistique, qui décident de réaliser ce dont elles ont toujours rêvé depuis l'époque où elles jouaient avec leur poupée Barbie, former un groupe de majorettes.
Ainsi, en 2006 Les Vedettes sont portées sur les fonts baptismaux.
De fil en aiguille le projet se développe, la patrouille tâte de la scène, après avoir regardé toutes les vidéos de Jane Fonda et suivi quelques leçons de chant chez Mireille Mathieu et Lio, elles enregistrent 'Disque 1' patronné par un autre loufoque notoire, Philippe Katerine.
La cohorte de fans croît tous les jours et en ce triste dimanche de février, Les Vedettes remplissent la Rotonde du Botanique.
Support: un deejay set du duo comique Pepe Le Pew ( pour ne pas effrayer les premiers rangs, il s'était aspergé de sent bon acheté chez Aldi) et Röze.
Donc, nous vîmes un cousin éloigné de Rudy Trouvé et un djihadiste, tout juste revenu de Syrie, discutailler sur scène en tripotant des petits boutons tandis que la bande qu'ils avaient façonnée avec amour diffusait leur mix dansez-vous français bien ensoleillé et kitsch aux entournures.
Quoi, un titre?
Une version alternative de 'Banana Split', après suis parti au bar.
20:55 les Vedettes
Sept nanas et deux musiciens fringués cowboys: à la basse Mika Nagazaki ( Ghinzu, Polyphonic Size...), à la guitare, François Neycken, plus quelques bandes - les majorettes/ go go girls/ Misses Universe, Météo, Marolles etc./ Soeur Sourire, Mère Teresa, Bernadette Soubirous etc./ chorale du Jeu de Balle: Celia Torrens, Aurélie Lannoy, Ingrid Heiderscheidt, Jill Est Là, Monia Douieb, Geraldine Miesse et Muriel Bersy, de méchantes vamps !
La basse et la guitare attaquent, sur l'écran un paysage sylvestre, majestueusement, sept vestales sortent de coulisses et entament un ballet liturgique tout en psalmodiant le texte d' 'Hypnose'.
Le ton est donné, ce soir le second degré sera roi.
Lorsque les vierges enchaînent sur 'Adolescents', la salle entière est pliée en deux et reprend le refrain ...je hais les adolescents....
Musicalement, c'est aussi déjanté que 'A cause des garçons' composé il y a belle lurette par Alain Chamfort...à chacun son Pygmalion.
Les Carmélites se débarrassent de leurs scapulaires et de leurs coiffes pour se retrouver en justaucorps, manches courtes, plus perruque en guise de queue de poney, auréolant leur plastique mannequin, elles amorcent le cintré 'Je suis ton Ex'.
Sheila avait piqué 'Bang Bang ' à Nancy Sinatra, les Vedettes nous assènent un 'Gang Bang' sur fond de gros porno beats.
Mesdemoiselles, votre idéal masculin?
' Joey Starr'.
Un tube sucré, aber signalétique d'avertissement: carré blanc!
Quoi?
T'as vu DSK dans la salle, ce n'est guère étonnant!
Tout aussi barjo, l'electrotrash assaisonné de rap ' Futur hot dog'.
Mieux qu les Chicks on Speed.
Un petit tour au 'Supermarché' , du Plastic Betrand punk avec un brin de Niagara.
Changement de tenue, en background, quand le vert des sapins disparaît sous le manteau neigeux, moufles, écharpes et bonnets, sauf pour Jill est là, ayant passé son costume de bain rouge, elle va cailler la pauvre enfant, c'est parti pour une version petit papa Noël de 'Tombe la neige'.
Miss Météo abandonnée, je m'appelle Michelle Jackson, flanquée des deux musiciens avant le retour des complices qui avec elle entament le quart-d'heure dédié aux slows immortels: 'La paix sur terre' ,'My Reality', oui le truc de Richard Sanderson, sur la piste le petit François et la géante ont entamé un corps à corps langoureux, la Rotonde se marre.
Le dance medley continue ' Le Beat' ... je sais pas danser... remarque qui sied à merveille au grand Mika, une cover techno new beat des Party Harders et enfin l'échevelé 'MDMA' et 'Osaka' transformant la Rotonde en boîte disco.
Quarante-cinq minutes de folie pure, de bonne humeur généralisée, Bruxelles réclame le retour des nénettes.
Bis:
Sept Calamity Jane et deux vachers: ' Les jours finis' sur toile new wave et la reprise de l'irrésistible 'Adolescents', version Claude François, selon Jill.
Et maintenant on s'en va changer de culottes.
Un dimanche fun, fun, fun ...
Ainsi, en 2006 Les Vedettes sont portées sur les fonts baptismaux.
De fil en aiguille le projet se développe, la patrouille tâte de la scène, après avoir regardé toutes les vidéos de Jane Fonda et suivi quelques leçons de chant chez Mireille Mathieu et Lio, elles enregistrent 'Disque 1' patronné par un autre loufoque notoire, Philippe Katerine.
La cohorte de fans croît tous les jours et en ce triste dimanche de février, Les Vedettes remplissent la Rotonde du Botanique.
Support: un deejay set du duo comique Pepe Le Pew ( pour ne pas effrayer les premiers rangs, il s'était aspergé de sent bon acheté chez Aldi) et Röze.
Donc, nous vîmes un cousin éloigné de Rudy Trouvé et un djihadiste, tout juste revenu de Syrie, discutailler sur scène en tripotant des petits boutons tandis que la bande qu'ils avaient façonnée avec amour diffusait leur mix dansez-vous français bien ensoleillé et kitsch aux entournures.
Quoi, un titre?
Une version alternative de 'Banana Split', après suis parti au bar.
20:55 les Vedettes
Sept nanas et deux musiciens fringués cowboys: à la basse Mika Nagazaki ( Ghinzu, Polyphonic Size...), à la guitare, François Neycken, plus quelques bandes - les majorettes/ go go girls/ Misses Universe, Météo, Marolles etc./ Soeur Sourire, Mère Teresa, Bernadette Soubirous etc./ chorale du Jeu de Balle: Celia Torrens, Aurélie Lannoy, Ingrid Heiderscheidt, Jill Est Là, Monia Douieb, Geraldine Miesse et Muriel Bersy, de méchantes vamps !
La basse et la guitare attaquent, sur l'écran un paysage sylvestre, majestueusement, sept vestales sortent de coulisses et entament un ballet liturgique tout en psalmodiant le texte d' 'Hypnose'.
Le ton est donné, ce soir le second degré sera roi.
Lorsque les vierges enchaînent sur 'Adolescents', la salle entière est pliée en deux et reprend le refrain ...je hais les adolescents....
Musicalement, c'est aussi déjanté que 'A cause des garçons' composé il y a belle lurette par Alain Chamfort...à chacun son Pygmalion.
Les Carmélites se débarrassent de leurs scapulaires et de leurs coiffes pour se retrouver en justaucorps, manches courtes, plus perruque en guise de queue de poney, auréolant leur plastique mannequin, elles amorcent le cintré 'Je suis ton Ex'.
Sheila avait piqué 'Bang Bang ' à Nancy Sinatra, les Vedettes nous assènent un 'Gang Bang' sur fond de gros porno beats.
Mesdemoiselles, votre idéal masculin?
' Joey Starr'.
Un tube sucré, aber signalétique d'avertissement: carré blanc!
Quoi?
T'as vu DSK dans la salle, ce n'est guère étonnant!
Tout aussi barjo, l'electrotrash assaisonné de rap ' Futur hot dog'.
Mieux qu les Chicks on Speed.
Un petit tour au 'Supermarché' , du Plastic Betrand punk avec un brin de Niagara.
Changement de tenue, en background, quand le vert des sapins disparaît sous le manteau neigeux, moufles, écharpes et bonnets, sauf pour Jill est là, ayant passé son costume de bain rouge, elle va cailler la pauvre enfant, c'est parti pour une version petit papa Noël de 'Tombe la neige'.
Miss Météo abandonnée, je m'appelle Michelle Jackson, flanquée des deux musiciens avant le retour des complices qui avec elle entament le quart-d'heure dédié aux slows immortels: 'La paix sur terre' ,'My Reality', oui le truc de Richard Sanderson, sur la piste le petit François et la géante ont entamé un corps à corps langoureux, la Rotonde se marre.
Le dance medley continue ' Le Beat' ... je sais pas danser... remarque qui sied à merveille au grand Mika, une cover techno new beat des Party Harders et enfin l'échevelé 'MDMA' et 'Osaka' transformant la Rotonde en boîte disco.
Quarante-cinq minutes de folie pure, de bonne humeur généralisée, Bruxelles réclame le retour des nénettes.
Bis:
Sept Calamity Jane et deux vachers: ' Les jours finis' sur toile new wave et la reprise de l'irrésistible 'Adolescents', version Claude François, selon Jill.
Et maintenant on s'en va changer de culottes.
Un dimanche fun, fun, fun ...
dimanche 22 février 2015
Do Or Die - Stand For Truth - Morpain @ CC René Magritte - Lessines- le 21 février 2015
Quoi, ce soir?
Du hardcore!
Pas trop vieux pour du porno?
Que veux-tu répondre à cette allusion.
En route pour le CC René Magritte, la merde sur l'autoroute, il neige.
Vers 19:45, pas la grande foule rue de la Déportation.
Fred confirme, peu de préventes, malgré l'affiche, les organisateurs décident de retarder le kick off de plus de 30'.
20:45' Morpain
Devant une assistance moyenne.
De un, pas confondre avec morpion, de deux, il n'y a plus de terrils à Hénin- Beaumont, Pas-de- Calais.
Morpain naît en 2001/2002, a pas mal tourné et sorti quelques plaques, d'après les spécialistes du genre, leur dernier méfait, un EP, date de 2012.
La fiche tendue par un copain CRS mentionne: Greg : Vocals / Gio : Vocals / Max : Drums / Viv : Guitar / Mike : Bass.
Tu comptes sur tes doigts, une basse, une guitare, un boum boum et une casquette au chant.
Le cinquième n'avait pas de GPS sans doute...
L'explication suit, le second chanteur se trouve du côté de Venise ou de Vérone avec Juliette...c'est beau l'amour!
Hardcore, on disait, donc personne ne s'attendait à entendre du Britney Spears ou du Patrick Fiori.
Une intro grosse artillerie en attendant l'arrivée de la chemise à carreau, il se pointe et se met à éructer de douleur, normal pour un groupe s'intitulant more pain, Max frappe comme une mule obstinée, pardon, c'était un mulet pas castré, Brigitte n'était pas dans le coin, la guitare et la basse font preuve d'une certaine finesse, pas forcément inhérente au genre, 'The cave' te rappelle Arkangel de ton copain Michel Kirby.
'Earth will not regret us' est du même acabit, de premiers nerveux, dont un ket pas plus haut que le fils de Guillaume Tell, s'agitent face au podium.
'Misery hatred sadness', Urbain se souvient l' avoir entendu à Dour en 2007, il verse une larme pas sacrée.
Destiné à Chris, 'Puritan'.
Non, Fernand pas destiné à Jésus, il a dit Chris pas Christ.
Puissance, brutalité, bestialité, accélérations foudroyantes et screams de bête malade.
Lessines aime.
'Pure Hostility' sur le EP 'Deny the truth', Max la menace martèle dur, les autres cavalent, les blindés sont de sortie.
La suite dans le même genre, 'You're pretty ugly', sais pas s'il s'adresse à la rouquine près du bar, mais c'est pas gentil.
Le programme totalitaire, 'Work or die' précède ' These dark days' et la nouveauté 'Fueled by...' ( fire?).
Bordel, il a fallu éviter le pied de Brutus qui s'élève plus haut que ton mètre soixante-quatorze, une jolie blonde parle de lui envoyer un coup de genoux dans les valseuses, laisse tomber, tu lui souffles.
Brutus avait quatre copains et pas du genre coiffeurs pour dames.
'Endless circle' et ' Easy to say' achèvent la prestation efficace des Hexagonaux.
21:50' Stand for Truth
Après une longue séquence démontage et remontage du mobilier, les Tournaisiens prennent place.
Naissance en 2010, line-up actuel: Vocals : Angelo - Guitar : Etienne - Guitar : Délo - Bass : Goran -Drums : Guillaume.
Un EP auto-produit et un album en 2014 ' The Game is over'.
A noter, un passage à Dour en 2014.
Genre?
Comme les précédents, du hardcore qui n'a pas tourné.
Sont plus élastiques et fougueux que la France, Goran et Délo, par exemple, bondissent tels des wallabys, espèce Bennett, longueur de la queue, 70 cm ( au repos).
Question de goût personnel, t'as plus apprécié la performance du Pas-de-Calais, les échantillons proposés chez Magritte se ressemblaient tous et à la longue les pépiements d'Angelo commençaient à te taper sur le système nerveux.
A l'Intro' succèdent ' Engraved' et 'Between us', deux pièces compactes à digérer en avalant quatre litres de Stella, au minimum.
Angelo, pas content éructe avant de sauter sans prévenir dans le bassin, le maître-nageur draguait une blonde plus au comptoir, avant qu'il ait le temps de réagir le diver était revenu sur scène pour achever 'The game is over'.
Le ballet acrobatique des deux danseuses fait des émules,quelques adeptes du moshpit s'activent, accumulation de moulinets osés au risque de se déboîter le bassin osseux.
Pas de panique, Adèle, 42 kilos, est ostéopathe.
Quelques nouveautés sont proposées, 'I can't breathe', il n'a pas l'air de souffrir, il simule pour ne pas aller à l'école, 'L4D' ( ??) et 'Hopeless'.
Sympathique, mais répétitif.
'I live and I die', un résumé de sa vie, en bas, Giacomo se prend une pelle en glissant sur le liquide échappé de son verre alors qu'il gesticulait comme une girouette détraquée.
Justine, c'est pas beau de se moquer!
'Survivors', 'I'll make you pay', 'True violence' trois tendres berceuses précèdent le dernier fait d'arme de SfT, 'Injustice for all'.
Amen!
23:00 - Do or Die.
Une éternité que tu n'avais plus vu les vétérans de Mons, tu ne savais pas qu'ils existaient encore.
Sur leur facebook ils citent comme dernier cd 'Pray for them' datant de 2008, un bail, ils nous ont appris qu'un nouvel album se préparait, il est toujours au stade d'embryon.
D'autres sources mentionnent 'The downfall of the human race' en 2011.
Line - up 2015: Chris Michez : Chant - Stéphane Frocheur : Chant - Grégory Chiarenza : Guitare Lead - Arnold Cornu : Guitare - Filipe Dos Santos Mendes : Basse - Jonathan Chiarenza: Drums.
Le mignon Chris Michez, le fondateur, est toujours de la partie, pour ne pas à souffrir de ses cors il s'est pointé en espadrilles, un bermuda Agnostic Front met en valeur ses mollets d'athlète au chômage, sur le crâne, une black casquette et enfin, un t-shirt blanc ( oui, lavé avec Ariel) nous permettant d'admirer un avant-bras arborant le tatouage VENDETTA.
Ce mec est une star.
Son copain, Stéphane Frocheur, n'est pas mal non plus, rien à voir avec un froecheleir, quand les deux Chippendales vomissent leurs screams à l'unisson, les gonzesses se taisent.
La clique entière assure, le seul à rester calme, mais c'est lui qui abat un boulot impeccable, étant le lead guitariste, un des deux Chiarenza.
Après une intro médiévale, Chris prévient les rescapés: c'est parti...
'BF Soldiers', la fleur au fusil, sus à l'ennemi, 'Off with their heads' et 'Pray for them', du HxC old school, agressif, bestial et féroce comme un Doberman mal nourri.
Michez , un portrait craché de Jacques d'Albon, un mignon d'Henri II, annonce 'True blood', le carnage se poursuit.
Leur credo, 'Die for one', prélude 'Bury your enemy' et 'Breathe at last' avant lequel toute la smala, collée contre les enceintes, tourne le dos au public.
Quand ils nous fixent c'est pour expédier un obus mortel.
Va y avoir des cadavres et pas des exquis.
Malgré leur âge avancé, ces vieux briscards dégagent une énergie juvénile tonique, 'The exiled' - 'You fueled one' et 'Proved wrong' continuent à faire trembler le plancher.
Notre prochain clip se nomme 'The crows', dixit Chris.
Godv., mon micro est mort, constate le Froch, je pique celui de la basse, on persévère, 'Sunday Warrior' avant de clôturer sur une vieillerie 'The meaning of honor' pendant laquelle la basse imagine de chevaucher un brave gars, transformé en jument, pour un petit galop parmi les spectateurs.
Il est minuit, Schweitzer est couché, faut se taper Bruxelles alors que l'autoroute est plongée dans de sales nappes de brouillard.
Du hardcore!
Pas trop vieux pour du porno?
Que veux-tu répondre à cette allusion.
En route pour le CC René Magritte, la merde sur l'autoroute, il neige.
Vers 19:45, pas la grande foule rue de la Déportation.
Fred confirme, peu de préventes, malgré l'affiche, les organisateurs décident de retarder le kick off de plus de 30'.
20:45' Morpain
Devant une assistance moyenne.
De un, pas confondre avec morpion, de deux, il n'y a plus de terrils à Hénin- Beaumont, Pas-de- Calais.
Morpain naît en 2001/2002, a pas mal tourné et sorti quelques plaques, d'après les spécialistes du genre, leur dernier méfait, un EP, date de 2012.
La fiche tendue par un copain CRS mentionne: Greg : Vocals / Gio : Vocals / Max : Drums / Viv : Guitar / Mike : Bass.
Tu comptes sur tes doigts, une basse, une guitare, un boum boum et une casquette au chant.
Le cinquième n'avait pas de GPS sans doute...
L'explication suit, le second chanteur se trouve du côté de Venise ou de Vérone avec Juliette...c'est beau l'amour!
Hardcore, on disait, donc personne ne s'attendait à entendre du Britney Spears ou du Patrick Fiori.
Une intro grosse artillerie en attendant l'arrivée de la chemise à carreau, il se pointe et se met à éructer de douleur, normal pour un groupe s'intitulant more pain, Max frappe comme une mule obstinée, pardon, c'était un mulet pas castré, Brigitte n'était pas dans le coin, la guitare et la basse font preuve d'une certaine finesse, pas forcément inhérente au genre, 'The cave' te rappelle Arkangel de ton copain Michel Kirby.
'Earth will not regret us' est du même acabit, de premiers nerveux, dont un ket pas plus haut que le fils de Guillaume Tell, s'agitent face au podium.
'Misery hatred sadness', Urbain se souvient l' avoir entendu à Dour en 2007, il verse une larme pas sacrée.
Destiné à Chris, 'Puritan'.
Non, Fernand pas destiné à Jésus, il a dit Chris pas Christ.
Puissance, brutalité, bestialité, accélérations foudroyantes et screams de bête malade.
Lessines aime.
'Pure Hostility' sur le EP 'Deny the truth', Max la menace martèle dur, les autres cavalent, les blindés sont de sortie.
La suite dans le même genre, 'You're pretty ugly', sais pas s'il s'adresse à la rouquine près du bar, mais c'est pas gentil.
Le programme totalitaire, 'Work or die' précède ' These dark days' et la nouveauté 'Fueled by...' ( fire?).
Bordel, il a fallu éviter le pied de Brutus qui s'élève plus haut que ton mètre soixante-quatorze, une jolie blonde parle de lui envoyer un coup de genoux dans les valseuses, laisse tomber, tu lui souffles.
Brutus avait quatre copains et pas du genre coiffeurs pour dames.
'Endless circle' et ' Easy to say' achèvent la prestation efficace des Hexagonaux.
21:50' Stand for Truth
Après une longue séquence démontage et remontage du mobilier, les Tournaisiens prennent place.
Naissance en 2010, line-up actuel: Vocals : Angelo - Guitar : Etienne - Guitar : Délo - Bass : Goran -Drums : Guillaume.
Un EP auto-produit et un album en 2014 ' The Game is over'.
A noter, un passage à Dour en 2014.
Genre?
Comme les précédents, du hardcore qui n'a pas tourné.
Sont plus élastiques et fougueux que la France, Goran et Délo, par exemple, bondissent tels des wallabys, espèce Bennett, longueur de la queue, 70 cm ( au repos).
Question de goût personnel, t'as plus apprécié la performance du Pas-de-Calais, les échantillons proposés chez Magritte se ressemblaient tous et à la longue les pépiements d'Angelo commençaient à te taper sur le système nerveux.
A l'Intro' succèdent ' Engraved' et 'Between us', deux pièces compactes à digérer en avalant quatre litres de Stella, au minimum.
Angelo, pas content éructe avant de sauter sans prévenir dans le bassin, le maître-nageur draguait une blonde plus au comptoir, avant qu'il ait le temps de réagir le diver était revenu sur scène pour achever 'The game is over'.
Le ballet acrobatique des deux danseuses fait des émules,quelques adeptes du moshpit s'activent, accumulation de moulinets osés au risque de se déboîter le bassin osseux.
Pas de panique, Adèle, 42 kilos, est ostéopathe.
Quelques nouveautés sont proposées, 'I can't breathe', il n'a pas l'air de souffrir, il simule pour ne pas aller à l'école, 'L4D' ( ??) et 'Hopeless'.
Sympathique, mais répétitif.
'I live and I die', un résumé de sa vie, en bas, Giacomo se prend une pelle en glissant sur le liquide échappé de son verre alors qu'il gesticulait comme une girouette détraquée.
Justine, c'est pas beau de se moquer!
'Survivors', 'I'll make you pay', 'True violence' trois tendres berceuses précèdent le dernier fait d'arme de SfT, 'Injustice for all'.
Amen!
23:00 - Do or Die.
Une éternité que tu n'avais plus vu les vétérans de Mons, tu ne savais pas qu'ils existaient encore.
Sur leur facebook ils citent comme dernier cd 'Pray for them' datant de 2008, un bail, ils nous ont appris qu'un nouvel album se préparait, il est toujours au stade d'embryon.
D'autres sources mentionnent 'The downfall of the human race' en 2011.
Line - up 2015: Chris Michez : Chant - Stéphane Frocheur : Chant - Grégory Chiarenza : Guitare Lead - Arnold Cornu : Guitare - Filipe Dos Santos Mendes : Basse - Jonathan Chiarenza: Drums.
Le mignon Chris Michez, le fondateur, est toujours de la partie, pour ne pas à souffrir de ses cors il s'est pointé en espadrilles, un bermuda Agnostic Front met en valeur ses mollets d'athlète au chômage, sur le crâne, une black casquette et enfin, un t-shirt blanc ( oui, lavé avec Ariel) nous permettant d'admirer un avant-bras arborant le tatouage VENDETTA.
Ce mec est une star.
Son copain, Stéphane Frocheur, n'est pas mal non plus, rien à voir avec un froecheleir, quand les deux Chippendales vomissent leurs screams à l'unisson, les gonzesses se taisent.
La clique entière assure, le seul à rester calme, mais c'est lui qui abat un boulot impeccable, étant le lead guitariste, un des deux Chiarenza.
Après une intro médiévale, Chris prévient les rescapés: c'est parti...
'BF Soldiers', la fleur au fusil, sus à l'ennemi, 'Off with their heads' et 'Pray for them', du HxC old school, agressif, bestial et féroce comme un Doberman mal nourri.
Michez , un portrait craché de Jacques d'Albon, un mignon d'Henri II, annonce 'True blood', le carnage se poursuit.
Leur credo, 'Die for one', prélude 'Bury your enemy' et 'Breathe at last' avant lequel toute la smala, collée contre les enceintes, tourne le dos au public.
Quand ils nous fixent c'est pour expédier un obus mortel.
Va y avoir des cadavres et pas des exquis.
Malgré leur âge avancé, ces vieux briscards dégagent une énergie juvénile tonique, 'The exiled' - 'You fueled one' et 'Proved wrong' continuent à faire trembler le plancher.
Notre prochain clip se nomme 'The crows', dixit Chris.
Godv., mon micro est mort, constate le Froch, je pique celui de la basse, on persévère, 'Sunday Warrior' avant de clôturer sur une vieillerie 'The meaning of honor' pendant laquelle la basse imagine de chevaucher un brave gars, transformé en jument, pour un petit galop parmi les spectateurs.
Il est minuit, Schweitzer est couché, faut se taper Bruxelles alors que l'autoroute est plongée dans de sales nappes de brouillard.
samedi 21 février 2015
Michael Feuerstack + The Fire Harvest @ Rock Classic - Buxelles, le 20 février 2015
Une soirée cerise de premier choix au Rock Classic: Michael Feuerstack + The Fire Harvest , soit un vétéran de la scène indie canadienne et un représentant cinq étoiles de la scène slowcore / altcountry / sadcore d'Utrecht.
21:30, après avoir éclusé quelques Jupiler, l'ennui pousse à boire, en contemplant les touristes peuplant la sombre taule, tu observes, enfin, du mouvement sur scène.
Contre toute attente, c'est Michael Feuerstack qui ouvre les débats.
Jusqu'il y a peu, le barbu peu chevelu se produisait sous l'identité Snailhouse, ne digérant plus ces bestioles à l'ail, il décide ( en 2012) de monter sur scène et d'enregistrer en utilisant son patronyme flambant.
Neuf albums gastéropodes, d'autres avec Wooden Stars, le band tournant avec la merveilleuse Julie Doiron et déjà 3 full cd's sous l'étiquette Michael Feuerstack .
Le qualificatif 'prolifique' n'est pas usurpé.
Seul à la guitare il entame le set avec 'Tambourine", un titre de l'album 'Tambourine Death Bed'.
De l'indie contemplatif empreint de mélancolie, la sentence ironique ... Maybe on my deathbed I’m going to worry about my cash-flow... devrait lui valoir le National Bank Award.
Les clients se sont tus et écoutent, le mec a réussi à captiver avec son premier morceau.
Another song about money, ironise-t-il, d'un ton presque désabusé il conte... money won't make a good companion... de l'alt. country/indie folk d'un classicisme tout en retenue et hautement estimable.
Il appelle les musiciens de The Fire Harvest, désormais sur le podium: une batterie, une basse, une guitare, des claviers et quatre Bataves pour accompagner le Canada.
Le set gagnera en électricité et en intensité, et pourtant 'Blue Light' fait l'éloge de la lenteur, à l'instar de certains titres de Codeine prêtant aux songeries.
Le quintet enchaîne sur un autre midtempo, 'Sentimental Gentleman' datant de l'époque Snailhouse.
A modern blues, augure-t-il avant d'amorcer 'Clackity Clack', une plage à écouter sur le dernier album, 'The Forgettable Truth'.
La formule laidback, la voix paresseuse le renvoient vers Lambchop.
Même album, un morceau nettement plus agité, 'The Devil', plus Band of Horses que slowcore.
Clackity clack est terminé depuis longtemps mais c'est maintenant que les enceintes font entendre de sinistres grincements.
La Hollande l'a remarqué, if they start speaking in their Nedertongue it means I fucked it up...
Mais non, fieu, c'est le matos.
Qui compte les points?
Le 'Scorekeeper', il le fait dans le calme.
Une lapalissade... the winners win and the losers lose.. t'en peut rien, scorekeeper!
Toujours le modèle poésie paisible, 'Flowers in the city', puis une dernière plage avec les copains pendant laquelle il pète une corde.
On lui refile une guitare, il achève le set en solitaire avec 'I wanted more', a lovesong.
Un concert racé!
The Fire Harvest
Les mêmes protagonistes venus épauler Michael Feuerstack, ils ont tous, sauf le guitariste, changé de rôle.
Gerben Houwer ( lead vocals, guitar) tenait les baguettes avant le break, Jacco van Elst ( bass, backings) jouait de l'harmonium, barbe rousse, Gibson Houwer, le frangin de l'autre ( drums) tenait la basse, Nicolai Adolfs ( guitar) a gardé sa casquette et son instrument.
Un EP au crédit de la récolte d'incendie et un split avec nos compatriotes Reiziger, ze hebben nieuwe materiaal pour une prochaine plaque.
A noter, ces Utrechtois ont tous un passé, Encyclopedia Germania Inferior a déniché un Gerben au sein de We vs. Death, le frangin chez Lost Bear, il a tout de l'ours perdu, d'ailleurs, Jacco, pas un papegaai, chez This Leo Sunrise, et Nicolai, pas au Standard de Liège pour garder les filets mais chez Kismet, avec un K pas un V.
'Working man' ouvre, et, effectivement, les références citées se vérifient, Low, Rivulets, Idaho et même pour ceux qui sont restés coincer en 1986, Crazy Horse, du regretté Danny Whitten.
L'imposant 'In simple solutions' présente de sombres touches Nick Cave, Jeremy y entend des effluves Black Rebel Motorcycle Club, le petit fond psychédélique, sans doute.
Ce ne sont pas les polders que ton cerveau visualise, mais un paysage désolé, désertique, aride, austère, le chant narratif, presque léthargique te ramène vers les murder ballads de Cave, tandis que les lignes de guitare lacèrent tes cellules.
D'une efficacité redoutable.
' Priorities', même sobriété, même torpeur, même pouvoir émotionnel, un nouveau morceau imparable.
Puis vient 'Empire watertree' , une plage que l'on retrouve sur 'After The Storm' an 18 track charity compilation album in aid of DEC 'Philippines Typhoon Appeal'.
Remerciements cocasse en français exotique.
Zeg het in 't Nederlands, gueule Bart qui n'a pas emmené son escorte policière, ni la légion étrangère.
Goed, dit is ' All going to hell', une perspective jubilatoire, on va bien se marrer chez l'ange déchu.
'Runner' titre à prendre au second degré, l'étiquette slowcore n'a jamais été aussi bien appliquée.
Elk nummer is een schot in de roos en doet je heerlijk wegdromen en stilletjes genieten, écrit un journaliste du Nord, ce brave gars, lucide, n'avait pas abusé de la Heineken,
Nog eentje, ' Secret holy place', un morceau obsédant tourmentant ton cerveau bien après les dernières notes.
Une superbe soirée cerise!
21:30, après avoir éclusé quelques Jupiler, l'ennui pousse à boire, en contemplant les touristes peuplant la sombre taule, tu observes, enfin, du mouvement sur scène.
Contre toute attente, c'est Michael Feuerstack qui ouvre les débats.
Jusqu'il y a peu, le barbu peu chevelu se produisait sous l'identité Snailhouse, ne digérant plus ces bestioles à l'ail, il décide ( en 2012) de monter sur scène et d'enregistrer en utilisant son patronyme flambant.
Neuf albums gastéropodes, d'autres avec Wooden Stars, le band tournant avec la merveilleuse Julie Doiron et déjà 3 full cd's sous l'étiquette Michael Feuerstack .
Le qualificatif 'prolifique' n'est pas usurpé.
Seul à la guitare il entame le set avec 'Tambourine", un titre de l'album 'Tambourine Death Bed'.
De l'indie contemplatif empreint de mélancolie, la sentence ironique ... Maybe on my deathbed I’m going to worry about my cash-flow... devrait lui valoir le National Bank Award.
Les clients se sont tus et écoutent, le mec a réussi à captiver avec son premier morceau.
Another song about money, ironise-t-il, d'un ton presque désabusé il conte... money won't make a good companion... de l'alt. country/indie folk d'un classicisme tout en retenue et hautement estimable.
Il appelle les musiciens de The Fire Harvest, désormais sur le podium: une batterie, une basse, une guitare, des claviers et quatre Bataves pour accompagner le Canada.
Le set gagnera en électricité et en intensité, et pourtant 'Blue Light' fait l'éloge de la lenteur, à l'instar de certains titres de Codeine prêtant aux songeries.
Le quintet enchaîne sur un autre midtempo, 'Sentimental Gentleman' datant de l'époque Snailhouse.
A modern blues, augure-t-il avant d'amorcer 'Clackity Clack', une plage à écouter sur le dernier album, 'The Forgettable Truth'.
La formule laidback, la voix paresseuse le renvoient vers Lambchop.
Même album, un morceau nettement plus agité, 'The Devil', plus Band of Horses que slowcore.
Clackity clack est terminé depuis longtemps mais c'est maintenant que les enceintes font entendre de sinistres grincements.
La Hollande l'a remarqué, if they start speaking in their Nedertongue it means I fucked it up...
Mais non, fieu, c'est le matos.
Qui compte les points?
Le 'Scorekeeper', il le fait dans le calme.
Une lapalissade... the winners win and the losers lose.. t'en peut rien, scorekeeper!
Toujours le modèle poésie paisible, 'Flowers in the city', puis une dernière plage avec les copains pendant laquelle il pète une corde.
On lui refile une guitare, il achève le set en solitaire avec 'I wanted more', a lovesong.
Un concert racé!
The Fire Harvest
Les mêmes protagonistes venus épauler Michael Feuerstack, ils ont tous, sauf le guitariste, changé de rôle.
Gerben Houwer ( lead vocals, guitar) tenait les baguettes avant le break, Jacco van Elst ( bass, backings) jouait de l'harmonium, barbe rousse, Gibson Houwer, le frangin de l'autre ( drums) tenait la basse, Nicolai Adolfs ( guitar) a gardé sa casquette et son instrument.
Un EP au crédit de la récolte d'incendie et un split avec nos compatriotes Reiziger, ze hebben nieuwe materiaal pour une prochaine plaque.
A noter, ces Utrechtois ont tous un passé, Encyclopedia Germania Inferior a déniché un Gerben au sein de We vs. Death, le frangin chez Lost Bear, il a tout de l'ours perdu, d'ailleurs, Jacco, pas un papegaai, chez This Leo Sunrise, et Nicolai, pas au Standard de Liège pour garder les filets mais chez Kismet, avec un K pas un V.
'Working man' ouvre, et, effectivement, les références citées se vérifient, Low, Rivulets, Idaho et même pour ceux qui sont restés coincer en 1986, Crazy Horse, du regretté Danny Whitten.
L'imposant 'In simple solutions' présente de sombres touches Nick Cave, Jeremy y entend des effluves Black Rebel Motorcycle Club, le petit fond psychédélique, sans doute.
Ce ne sont pas les polders que ton cerveau visualise, mais un paysage désolé, désertique, aride, austère, le chant narratif, presque léthargique te ramène vers les murder ballads de Cave, tandis que les lignes de guitare lacèrent tes cellules.
D'une efficacité redoutable.
' Priorities', même sobriété, même torpeur, même pouvoir émotionnel, un nouveau morceau imparable.
Puis vient 'Empire watertree' , une plage que l'on retrouve sur 'After The Storm' an 18 track charity compilation album in aid of DEC 'Philippines Typhoon Appeal'.
Remerciements cocasse en français exotique.
Zeg het in 't Nederlands, gueule Bart qui n'a pas emmené son escorte policière, ni la légion étrangère.
Goed, dit is ' All going to hell', une perspective jubilatoire, on va bien se marrer chez l'ange déchu.
'Runner' titre à prendre au second degré, l'étiquette slowcore n'a jamais été aussi bien appliquée.
Elk nummer is een schot in de roos en doet je heerlijk wegdromen en stilletjes genieten, écrit un journaliste du Nord, ce brave gars, lucide, n'avait pas abusé de la Heineken,
Nog eentje, ' Secret holy place', un morceau obsédant tourmentant ton cerveau bien après les dernières notes.
Une superbe soirée cerise!
Fichier décès: Dave Cloud, Kenneth ‘Wally’ Kelley et Francisco “Paco” Carreno
Dave Cloud (August 3, 1956 – February 18, 2015), un musicien, storyteller, acteur, de Nashville, un brin déjanté.
Il est surtout connu comme figure de proue du combo The Gospel of Power , un groupe underground ayant sorti une série d'albums qui, malgré le patronyme choisi, n'ont rien à voir avec le Christian rock.
Drowned in Sound qui analysait 'Practice in the Milky Way' de 2011, concluait à l'époque :
If you don’t love this album, you’ll probably hate it!
Les magazines soul US titrent Kenneth ‘Wally’ Kelley, the last surviving founding member of the Manhattans, has died.
Kenneth was 72.
Il suit de près Blue Lovett et Sonny Bivins, partis en décembre.
Gerald Alston qui avait rejoint les Manhattans en 1970 est le seul survivant du line-up le plus populaire du soul group du New Jersey.
Paco Carreno était le batteur du punk-rock band anglais Conflict.
Sur la page facebook du combo, un membre s'épanche:
I can not write as i want to right now as i cant stop crying long enough, i will do so soon as i am able. I was very fortunate to see the big fellow Thursday and kiss him goodbye.
Rest now Paco .
Love you.
X
Francisco “Paco” Carreno avait 49 ans, il tenait également les baguettes chez Inner Terrestrials, a stomping mix of dub, punk, ska, folk and general anarchic danceability.
Il est surtout connu comme figure de proue du combo The Gospel of Power , un groupe underground ayant sorti une série d'albums qui, malgré le patronyme choisi, n'ont rien à voir avec le Christian rock.
Drowned in Sound qui analysait 'Practice in the Milky Way' de 2011, concluait à l'époque :
If you don’t love this album, you’ll probably hate it!
Les magazines soul US titrent Kenneth ‘Wally’ Kelley, the last surviving founding member of the Manhattans, has died.
Kenneth was 72.
Il suit de près Blue Lovett et Sonny Bivins, partis en décembre.
Gerald Alston qui avait rejoint les Manhattans en 1970 est le seul survivant du line-up le plus populaire du soul group du New Jersey.
Paco Carreno était le batteur du punk-rock band anglais Conflict.
Sur la page facebook du combo, un membre s'épanche:
I can not write as i want to right now as i cant stop crying long enough, i will do so soon as i am able. I was very fortunate to see the big fellow Thursday and kiss him goodbye.
Rest now Paco .
Love you.
X
Francisco “Paco” Carreno avait 49 ans, il tenait également les baguettes chez Inner Terrestrials, a stomping mix of dub, punk, ska, folk and general anarchic danceability.
vendredi 20 février 2015
Jett Rebel + High Hi - Het Depot - Leuven, le 19 février 2015
Au Depot, après le Vooruit et le Muziekdroom, celui dont toute la presse hollandaise chante les louanges, de nieuwe sensatie: Jett Rebel.
Alle meisjes zijn dol op die Jelte Steven Tuinstra, au look androgyne accentué par sa tenue vestimentaire ménagère sans bigoudis.
Heureusement, certains hésitent et gardent les yeux ouverts, ainsi Roosbeef: "En die Jett Rebel geloof ik niet echt. Hij is mij te bedacht...".
A Louvain, à l'issue du concert, t'étais probablement un des seuls à partager l'avis de la chanteuse d'Outre-Moerdijk, Jett Rebel ne t'a pas convaincu, malgré une belle énergie, sa bonne voix et la complicité d'un band valable. Ce gamin de 24 ans est en fait le roi de la récupération, sans vergogne, il pique à droite et à gauche, ses jeunes fans, n'ayant aucune notion de ce qui se faisait avant 2009, tombent dans le panneau pour l'encenser comme un jeune dieu.
Jett Rebel is fake!
Support: High Hi!
Le power pop trio de Duisburg, emmené par une frontwoman ( Anne-Sophie Ooghe) fort agréable à regarder, par contre, a fait plus qu'assurer.
En trente minutes, Anne-Sophie Ooghe - Gretsch Guitar, Vocals/ Dieter Beerten - Drums, Vocals et Koen Weverbergh - bass, ont éclaboussé le Depot de leur jeune classe.
C'est pas pour rien qu'Indiestyle les catalogue comme Belgische belofte 2015.
Certains disent avoir connu la séduisante et énergique blonde comme espoir du tennis brabançon (B 2.6 ranking), si elle montrait autant de fureur sur les courts que sur scène, elle virevolte littéralement, le sport belge a perdu un élément de qualité.
Hi ( forcément), we zijn High Hi, et le trio amorce le métallique ' Calm down sir', joué en finale lors du dernier Humo's Rock Rally.
Une longue intro puis un chant mélodieux bourré d'écho sur la voix.
Des langues évoquent The Joy Formidable, on peut ajouter Metric ou nos compatriotes, The Spectors.
La seconde plage est toute nouvelle, no title yet, et présente un caractère hivernal ...I'm freezing... coïncidant avec la température extérieure, la place des Martyrs étant balayée par un vent sibérien.
On n'a pas grand chose à vous raconter, donc on joue.
Excellente perspective!
'Tommy' n'est ni le chien de ta voisine Berthe, qui chausse du 43, ni un pinball wizzard.
Un fond post punk et un chant dramatique.
Guitare et basse saturées amorcent un titre au chant saccadé et fougueux ( 'Age' ?).
Leur sauvagerie contenue fait plaisir à voir.
Nog twee liedjes, dit-elle: le radiophonique et accrocheur 'You' et enfin 'Fear of snow' qui démarre sur fond alt.country, une voix à la Anna Calvi, avant une montée en puissance annonçant un mouvement de furie barbare.
High Hi: hautement recommandable!
Jett Rebel
Est très belle avec sa robe tablier canari, ses lunettes solaires, son lipstick discret et son chemisier fleuri, rien à dire, tu faisais pareil à 18 ans pour choquer les mémés dans le tram.
Avant son apparition, un comique à l'accent maatjes plus jenever vient présenter de ster uit Den Haag.
Le band, d'après les fiches: Rick van Wort "Ricky W" (drums), Xander Vrienten (bass, backings), Amber Gomaa (keys et chant), la super séduisante Jessica Manuputty (chant, claviers) et Lorijn "Lexxus" von Piekartz (gt). Rebel chante, joue du synthé, de la guitare et, accessoirement, fait du cinéma.
Deux full albums ( Hits for Kids, le dernier) et quelques EP's.
Le show démarre avec le gros mainstream rock ' Pineapple morning', Jett aime les Beach Boys mais gonfle la mélodie au maximum autorisé par la législation de son plat pays, et quand il adopte les poses guitar hero, Andrea et Jette ( pas de lien de parenté) se mettent à hurler comme les groupies des Beatles en 1963.
Derrière le synthé,' When she's older', tiens voilà Prince, il a grandi, ma foi.
Fake, on avait dit , l'emballage cache un produit contrefait.
Retour sur les plages où se pratiquent le surf, 'Sunshine' , à nouveau la glam star en fait des tonnes mais son groupe est de qualité.
I'm looking for psychedelic people, Leuven, ça existe dans le coin?
Du coup il se prend pour Jimi Hendrix.
Le ridicule ne tue pas!
Une ballade, ' Dance underneath the sheets', un mix Bee Gees/Bryan Adams, au secours!
En nu een liedje voor alle zusjes.
Double sens?
'Sister', tu hésites entre Ringo Starr et George Baker Selection, le morceau forain termine façon cha cha cha.
Même scénario nunuche.
C'est bien beau de se réclamer de Brian Wilson, mais le caricaturer c'est très vilain!
Le pauvre Marc Bolan s'est retourné dans sa tombe en entendant 'Tyrannosaurus Rex', le jeu pathétique continue ' Secret' est pompé sur les Beatles.
T'exagères Jett, zeg waar is Bennie, il singe la suite de Abbey Road pendant 'Goosebumps Galore', un pillage honteux.
Jett, où es-tu?
Le band a commencé le disco 'On top of the world' sans lui, les projecteurs se braquent vers les galeries longeant le plafond, Jett is on top of the room.
Pas de chance, il redescend.
Leuven, zin om te dansen?
Jamais entre les repas, mon grand.
' Sleep overs' un mix Grease/Michael Jackson, un beau solo de guitare Santana de Lorijn, il va déterrer Zizi Jeanmaire ou Bill Haley, c'est sûr.
Tiens mais oui, son look, c'est Brian Molko .
Sur scène le minestrone se poursuit, 'Romance', du simili funk à la mayonnaise hollandaise.
' Louise' en duo avec Jessica sera le titre le plus sexy et le plus concluant du set.
Le rebelle factice , toujours secondé par l'attractive apparition, enchaîne sur 'Should I have told', singeant tour à tour Lenny Kravitz et Peter Frampton, même gimmick que 'Show me the way', puis il s'attaque au registre CCR meets The Beastie Boys avec 'Tonight'.
Il est 22:50', ils se tirent tous en piquant un petit sprint.
Les gamines s'affolent.
Bis
Seul au piano, Leuven, on continue jusqu'au moment où on nous jette à la rue, vinden jullie dat fijn?
Jaaaaaa...
La ballade 'Baby', tout le monde pleure, sauf Finn ..slap nummer...
Finn, t'y comprends rien!
Retour de la troupe, 'Feels like loving to me' , 'Hold you' et 'Gwen'.
C'est qui Gwendoline?
La BNN-presentatrice Gwen van Poorten, leur histoire est finie, il pleurniche.
The end, tous sur une ligne avec les roadies et la nounou, 'Harmony' a capella.
Encore une heure de route avant de retrouver ton harmonieux chez toi!
Alle meisjes zijn dol op die Jelte Steven Tuinstra, au look androgyne accentué par sa tenue vestimentaire ménagère sans bigoudis.
Heureusement, certains hésitent et gardent les yeux ouverts, ainsi Roosbeef: "En die Jett Rebel geloof ik niet echt. Hij is mij te bedacht...".
A Louvain, à l'issue du concert, t'étais probablement un des seuls à partager l'avis de la chanteuse d'Outre-Moerdijk, Jett Rebel ne t'a pas convaincu, malgré une belle énergie, sa bonne voix et la complicité d'un band valable. Ce gamin de 24 ans est en fait le roi de la récupération, sans vergogne, il pique à droite et à gauche, ses jeunes fans, n'ayant aucune notion de ce qui se faisait avant 2009, tombent dans le panneau pour l'encenser comme un jeune dieu.
Jett Rebel is fake!
Support: High Hi!
Le power pop trio de Duisburg, emmené par une frontwoman ( Anne-Sophie Ooghe) fort agréable à regarder, par contre, a fait plus qu'assurer.
En trente minutes, Anne-Sophie Ooghe - Gretsch Guitar, Vocals/ Dieter Beerten - Drums, Vocals et Koen Weverbergh - bass, ont éclaboussé le Depot de leur jeune classe.
C'est pas pour rien qu'Indiestyle les catalogue comme Belgische belofte 2015.
Certains disent avoir connu la séduisante et énergique blonde comme espoir du tennis brabançon (B 2.6 ranking), si elle montrait autant de fureur sur les courts que sur scène, elle virevolte littéralement, le sport belge a perdu un élément de qualité.
Hi ( forcément), we zijn High Hi, et le trio amorce le métallique ' Calm down sir', joué en finale lors du dernier Humo's Rock Rally.
Une longue intro puis un chant mélodieux bourré d'écho sur la voix.
Des langues évoquent The Joy Formidable, on peut ajouter Metric ou nos compatriotes, The Spectors.
La seconde plage est toute nouvelle, no title yet, et présente un caractère hivernal ...I'm freezing... coïncidant avec la température extérieure, la place des Martyrs étant balayée par un vent sibérien.
On n'a pas grand chose à vous raconter, donc on joue.
Excellente perspective!
'Tommy' n'est ni le chien de ta voisine Berthe, qui chausse du 43, ni un pinball wizzard.
Un fond post punk et un chant dramatique.
Guitare et basse saturées amorcent un titre au chant saccadé et fougueux ( 'Age' ?).
Leur sauvagerie contenue fait plaisir à voir.
Nog twee liedjes, dit-elle: le radiophonique et accrocheur 'You' et enfin 'Fear of snow' qui démarre sur fond alt.country, une voix à la Anna Calvi, avant une montée en puissance annonçant un mouvement de furie barbare.
High Hi: hautement recommandable!
Jett Rebel
Est très belle avec sa robe tablier canari, ses lunettes solaires, son lipstick discret et son chemisier fleuri, rien à dire, tu faisais pareil à 18 ans pour choquer les mémés dans le tram.
Avant son apparition, un comique à l'accent maatjes plus jenever vient présenter de ster uit Den Haag.
Le band, d'après les fiches: Rick van Wort "Ricky W" (drums), Xander Vrienten (bass, backings), Amber Gomaa (keys et chant), la super séduisante Jessica Manuputty (chant, claviers) et Lorijn "Lexxus" von Piekartz (gt). Rebel chante, joue du synthé, de la guitare et, accessoirement, fait du cinéma.
Deux full albums ( Hits for Kids, le dernier) et quelques EP's.
Le show démarre avec le gros mainstream rock ' Pineapple morning', Jett aime les Beach Boys mais gonfle la mélodie au maximum autorisé par la législation de son plat pays, et quand il adopte les poses guitar hero, Andrea et Jette ( pas de lien de parenté) se mettent à hurler comme les groupies des Beatles en 1963.
Derrière le synthé,' When she's older', tiens voilà Prince, il a grandi, ma foi.
Fake, on avait dit , l'emballage cache un produit contrefait.
Retour sur les plages où se pratiquent le surf, 'Sunshine' , à nouveau la glam star en fait des tonnes mais son groupe est de qualité.
I'm looking for psychedelic people, Leuven, ça existe dans le coin?
Du coup il se prend pour Jimi Hendrix.
Le ridicule ne tue pas!
Une ballade, ' Dance underneath the sheets', un mix Bee Gees/Bryan Adams, au secours!
En nu een liedje voor alle zusjes.
Double sens?
'Sister', tu hésites entre Ringo Starr et George Baker Selection, le morceau forain termine façon cha cha cha.
Même scénario nunuche.
C'est bien beau de se réclamer de Brian Wilson, mais le caricaturer c'est très vilain!
Le pauvre Marc Bolan s'est retourné dans sa tombe en entendant 'Tyrannosaurus Rex', le jeu pathétique continue ' Secret' est pompé sur les Beatles.
T'exagères Jett, zeg waar is Bennie, il singe la suite de Abbey Road pendant 'Goosebumps Galore', un pillage honteux.
Jett, où es-tu?
Le band a commencé le disco 'On top of the world' sans lui, les projecteurs se braquent vers les galeries longeant le plafond, Jett is on top of the room.
Pas de chance, il redescend.
Leuven, zin om te dansen?
Jamais entre les repas, mon grand.
' Sleep overs' un mix Grease/Michael Jackson, un beau solo de guitare Santana de Lorijn, il va déterrer Zizi Jeanmaire ou Bill Haley, c'est sûr.
Tiens mais oui, son look, c'est Brian Molko .
Sur scène le minestrone se poursuit, 'Romance', du simili funk à la mayonnaise hollandaise.
' Louise' en duo avec Jessica sera le titre le plus sexy et le plus concluant du set.
Le rebelle factice , toujours secondé par l'attractive apparition, enchaîne sur 'Should I have told', singeant tour à tour Lenny Kravitz et Peter Frampton, même gimmick que 'Show me the way', puis il s'attaque au registre CCR meets The Beastie Boys avec 'Tonight'.
Il est 22:50', ils se tirent tous en piquant un petit sprint.
Les gamines s'affolent.
Bis
Seul au piano, Leuven, on continue jusqu'au moment où on nous jette à la rue, vinden jullie dat fijn?
Jaaaaaa...
La ballade 'Baby', tout le monde pleure, sauf Finn ..slap nummer...
Finn, t'y comprends rien!
Retour de la troupe, 'Feels like loving to me' , 'Hold you' et 'Gwen'.
C'est qui Gwendoline?
La BNN-presentatrice Gwen van Poorten, leur histoire est finie, il pleurniche.
The end, tous sur une ligne avec les roadies et la nounou, 'Harmony' a capella.
Encore une heure de route avant de retrouver ton harmonieux chez toi!
Avis de décès: Lorena Rojas et Keith Copeland!
Le jazz drummer Keith Copeland est décédé le 13 février.
Fils du trompettiste Ray Copeland, ayant joué avec Thelonious Monk, Keith, né à N Y City, préfère la batterie.
Tout jeune il rejoint le band de Barry Harris puis s'enrôle dans la Air Force.
Service terminé, il étudie au Berklee College et tourne plus tard avec Stevie Wonder, Billy Eckstine, Eartha Kitt et d'autres célébrités associées au milieu jazz.
Par la suite on lui offre un poste d'enseignant à Berklee, cela ne l'empêche pas de travailler pour d'autres grands noms: Stan Getz, Milt Jackson, Paul Bley, Grappelli etc...
En 1992 il se dirige vers l'Allemagne pour enseigner à la Hochschule Für Musik Köln, puis à Heidelberg et Mannheim.
En dehors de ses multiples collaborations, le batteur a sorti quatre albums en tant que leader, pointons 'On Target'.
Keith Copeland s'est éteint en Allemagne il y a quelques jours.
Lorena Rojas (Seydi Lorena Rojas Gonzalez) était une star au Mexique: actrice et chanteuse, un cancer l'a emportée ce 16 février.
La jolie Lorena n'avait que 44 ans.
C'est surtout dans des soaps qu'elle aura fait carrière, El Cuerpo del Deseo, Pecados Ajenos, Alcanzar Una Estrella ou Demente Criminal...
Sa discographie est forte de trois albums:
Como Yo No Hay Ninguna" (Azteca Music) (2001)
"Deseo" (Big Moon Records) (2006)
"Hijos del sol" (2014)
Fils du trompettiste Ray Copeland, ayant joué avec Thelonious Monk, Keith, né à N Y City, préfère la batterie.
Tout jeune il rejoint le band de Barry Harris puis s'enrôle dans la Air Force.
Service terminé, il étudie au Berklee College et tourne plus tard avec Stevie Wonder, Billy Eckstine, Eartha Kitt et d'autres célébrités associées au milieu jazz.
Par la suite on lui offre un poste d'enseignant à Berklee, cela ne l'empêche pas de travailler pour d'autres grands noms: Stan Getz, Milt Jackson, Paul Bley, Grappelli etc...
En 1992 il se dirige vers l'Allemagne pour enseigner à la Hochschule Für Musik Köln, puis à Heidelberg et Mannheim.
En dehors de ses multiples collaborations, le batteur a sorti quatre albums en tant que leader, pointons 'On Target'.
Keith Copeland s'est éteint en Allemagne il y a quelques jours.
Lorena Rojas (Seydi Lorena Rojas Gonzalez) était une star au Mexique: actrice et chanteuse, un cancer l'a emportée ce 16 février.
La jolie Lorena n'avait que 44 ans.
C'est surtout dans des soaps qu'elle aura fait carrière, El Cuerpo del Deseo, Pecados Ajenos, Alcanzar Una Estrella ou Demente Criminal...
Sa discographie est forte de trois albums:
Como Yo No Hay Ninguna" (Azteca Music) (2001)
"Deseo" (Big Moon Records) (2006)
"Hijos del sol" (2014)
jeudi 19 février 2015
Paloma Faith + Jake Isaac - Ancienne Belgique - Bruxelles - le 18 février 2015
L'écriteau sold-out est à nouveau bien en vue à l'AB qui, ce soir, accueille Paloma Faith.
Le concert était prévu en décembre, il a fait salle pleine en février!
A 19:15 déjà plus moyen de s'installer frontstage!
Support Jake Isaac!
Pas un inconnu dans le temple bruxellois, le Londonien ayant assuré l'avant-programme de Lake Street Dive en mai dernier ( au Club).
Un extrait de la chronique de l'époque: "Bruxelles a tout de suite pigé que Jake n'est pas le premier crabe venu".
Impression s'étant confirmée ce soir.
Sur scène: un jeu de guitares acoustiques, un piano électrique, une grosse caisse, à 20:00, long tall Jake prend place derrière les touches, sourit et amorce de sa voix à la fois rauque et chaude une ballade annonçant une séparation..the man you loved is dead... please don't cry those tears..
Dès le premier titre le charismatique gaillard a réussi à obtenir le silence et l'attention du public.
A la guitare, le sec 'The Chaos', en plein morceau le jack fiche le camp, chaos il avait dit, pas de panique, il refixe et reprend de plus belle, Bruxelles bat des mains.
Un nouvel EP doit voir le jour très bientôt, il est fier de nous annoncer qu'il sortira sur le label d'Elton John.
You know Bill Withers, 'Lean on me'?
Mais oui, Jake!
Même thème, mais un rythme plus soutenu, et de vagues échos Charlie Winston, voici 'Stronger', le malin introduit quelques mesures de Bob Marley ( Three little birds) dans sa composition, la jeunesse locale reprend en choeur.
Il poursuit par un titre mélancolique plus ancien à faire pleurer les anges, ' Everytime we kissed, avec un nouvel emprunt 'I can't make you love me' de Bonnie Raitt, chantonné a capella.
Next time I'll come back with a full band, promet-il avant d'achever son set par l'entraînant 'Long Road'.
Un gars sympa et décomplexé!
21:00, des serveurs stylés déposent mugs with hot tea près des pieds de micro, encore quelques minutes de patience avant l'arrivée de Paloma Faith.
Il a fallu deux signaux lumineux pour que le gaillard derrière les platines ne pige qu'il pouvait mettre un terme à son occupation.
33 ans, des airs de gamine espiègle, Paloma Faith Blomfield, rousse incendiaire et fougueuse, actrice, humoriste et chanteuse ( trois albums, le dernier 'A perfect contradiction'), une kyrielle d'awards, est précédée par son formidable band.
Un décor Hollywood avec tapis rouge et escalier menant au drummer le plus haut perché, un costume identique pour tous les musiciens, une robe retro pour la vocaliste et une tenue scintillante pour l'étoile coiffée d'une tiare fleurie, Bruxelles va assister à un show extraordinaire.
Le band: Banks - musical director, programmer, guitar, synths/ Sam Lewis - guitar/ Andrea Goldsworthy - bass, double bass, electronics/ Peter Daley - piano, synths et Gareth Brown - drums, pas la peine d'essayer d'en sortir un(e) du lot, ils sont tous exceptionnels.
Backing vocals, elle valait le déplacement à elle seule: Miss Baby Sol!
L'intro d'usage, les hurlements de joie, Pamela apparaît et attaque 'Mouth to mouth', du disco soul, un brin kitsch et bigrement énergique.
Tu l'aimes déjà cette femme-enfant.
Andrea à la basse, Gareth tabasse une cowbell, direction Motown avec le soul track sautillant 'Take me' .
Meuci bieaucoup, bonsware, Brouselles, désolé poue mon miauvais frwansé , I must try to speak French, my boyfriend is French, chantez avec moi s'il vous plaît...
Elle est irrésistiblement désopilante, une bonne humeur généralisée s'est installée des pieds du podium aux balcons, tandis que le band ébauche ' Stone cold sober' qui, en 2009, ouvrait le premier album de la diva.
Une première soul ballad sur fond 'I'd rather go blind', la reprise, impeccablement rendue, de ' The Bigger You Love (The Harder You Fall)' des Sisters Love.
Quelle incroyable voix noire, tu peux la classer aux côtés de Dusty Springfield ou Joss Stone.
Elle s'assied sur les marches et nous balance un second slow imparable, ' It's the not knowing', il serait injuste de passer sous silence les backings immaculés de Miss Baby Sol.
Chat time, avant trois titres de 'A perfect contradiction': 'Beauty Remains' - 'Leave While I'm Not Looking' - 'Love Only Leaves You Lonely'.
De la blue-eyed soul aux teintes sixties évidentes ( Lulu, Cilla Black, Petula Clark, Helen Shapiro...). Du drame, du pathos, une voix déchirante, les yeux cachés par ses paumes, elle implore à genoux, puis couchée, Sam et Banks au dessus d'elle viennent faire pleurer leur guitare, elle revient à la vie pour achever son lament soul, applaudi à tout rompre en fin d'exercice.
Quelle fille!
Chat time bis... quoi,Albert, un selfie, à nous deux, mais on est 2000, you think my French is hilarious, je continue en italien, voici 'Ready for the good life' et sa chorégraphie trépidante suivie par un second uptempo, ' Impossible heart'.
Gros hit, le majestueux 'Picking Up the Pieces' from second album, “Fall to Grace”.
Paloma serre une dizaine de mains tendues puis interprète her first number one hit in the UK, le tournoyant ' Changing' , co-written by TMS, Wayne Hector and Ella Eyre.
'Trouble with my baby' sera encore plus remuant, elle en profite pour se payer un petit tour off stage et tendre le micro vers les auditeurs, sur scène Peter Daley nous montre toute l'étendue de son talent.
Revenue sur le podium, pas calmée, blanca Paloma grimpe sur le piano pour se trémousser comme une go go dancer déchaînée.
Merci Belgioum, this is our last song, 'Only Love Can Hurt Like This', une ballade cinématique, belle à tuer!
75' de joie intense!
Encore.
Une nouvelle claque d'envergure, une reprise de 'River deep, mountain high' de Ike and Tina Turner.
Un grand numéro de Miss Baby Sol, j'en pleure encore.
Le show prend fin avec le catchy funk ' Can't rely on you'.
Bruxelles lui fait un triomphe, Miss Faith, en souriant, je suis une contradiction parfaite!
Chez toi, elle dit, ton visage est radieux, c'était bien?
Héhé, t'as répondu!
Le concert était prévu en décembre, il a fait salle pleine en février!
A 19:15 déjà plus moyen de s'installer frontstage!
Support Jake Isaac!
Pas un inconnu dans le temple bruxellois, le Londonien ayant assuré l'avant-programme de Lake Street Dive en mai dernier ( au Club).
Un extrait de la chronique de l'époque: "Bruxelles a tout de suite pigé que Jake n'est pas le premier crabe venu".
Impression s'étant confirmée ce soir.
Sur scène: un jeu de guitares acoustiques, un piano électrique, une grosse caisse, à 20:00, long tall Jake prend place derrière les touches, sourit et amorce de sa voix à la fois rauque et chaude une ballade annonçant une séparation..the man you loved is dead... please don't cry those tears..
Dès le premier titre le charismatique gaillard a réussi à obtenir le silence et l'attention du public.
A la guitare, le sec 'The Chaos', en plein morceau le jack fiche le camp, chaos il avait dit, pas de panique, il refixe et reprend de plus belle, Bruxelles bat des mains.
Un nouvel EP doit voir le jour très bientôt, il est fier de nous annoncer qu'il sortira sur le label d'Elton John.
You know Bill Withers, 'Lean on me'?
Mais oui, Jake!
Même thème, mais un rythme plus soutenu, et de vagues échos Charlie Winston, voici 'Stronger', le malin introduit quelques mesures de Bob Marley ( Three little birds) dans sa composition, la jeunesse locale reprend en choeur.
Il poursuit par un titre mélancolique plus ancien à faire pleurer les anges, ' Everytime we kissed, avec un nouvel emprunt 'I can't make you love me' de Bonnie Raitt, chantonné a capella.
Next time I'll come back with a full band, promet-il avant d'achever son set par l'entraînant 'Long Road'.
Un gars sympa et décomplexé!
21:00, des serveurs stylés déposent mugs with hot tea près des pieds de micro, encore quelques minutes de patience avant l'arrivée de Paloma Faith.
Il a fallu deux signaux lumineux pour que le gaillard derrière les platines ne pige qu'il pouvait mettre un terme à son occupation.
33 ans, des airs de gamine espiègle, Paloma Faith Blomfield, rousse incendiaire et fougueuse, actrice, humoriste et chanteuse ( trois albums, le dernier 'A perfect contradiction'), une kyrielle d'awards, est précédée par son formidable band.
Un décor Hollywood avec tapis rouge et escalier menant au drummer le plus haut perché, un costume identique pour tous les musiciens, une robe retro pour la vocaliste et une tenue scintillante pour l'étoile coiffée d'une tiare fleurie, Bruxelles va assister à un show extraordinaire.
Le band: Banks - musical director, programmer, guitar, synths/ Sam Lewis - guitar/ Andrea Goldsworthy - bass, double bass, electronics/ Peter Daley - piano, synths et Gareth Brown - drums, pas la peine d'essayer d'en sortir un(e) du lot, ils sont tous exceptionnels.
Backing vocals, elle valait le déplacement à elle seule: Miss Baby Sol!
L'intro d'usage, les hurlements de joie, Pamela apparaît et attaque 'Mouth to mouth', du disco soul, un brin kitsch et bigrement énergique.
Tu l'aimes déjà cette femme-enfant.
Andrea à la basse, Gareth tabasse une cowbell, direction Motown avec le soul track sautillant 'Take me' .
Meuci bieaucoup, bonsware, Brouselles, désolé poue mon miauvais frwansé , I must try to speak French, my boyfriend is French, chantez avec moi s'il vous plaît...
Elle est irrésistiblement désopilante, une bonne humeur généralisée s'est installée des pieds du podium aux balcons, tandis que le band ébauche ' Stone cold sober' qui, en 2009, ouvrait le premier album de la diva.
Une première soul ballad sur fond 'I'd rather go blind', la reprise, impeccablement rendue, de ' The Bigger You Love (The Harder You Fall)' des Sisters Love.
Quelle incroyable voix noire, tu peux la classer aux côtés de Dusty Springfield ou Joss Stone.
Elle s'assied sur les marches et nous balance un second slow imparable, ' It's the not knowing', il serait injuste de passer sous silence les backings immaculés de Miss Baby Sol.
Chat time, avant trois titres de 'A perfect contradiction': 'Beauty Remains' - 'Leave While I'm Not Looking' - 'Love Only Leaves You Lonely'.
De la blue-eyed soul aux teintes sixties évidentes ( Lulu, Cilla Black, Petula Clark, Helen Shapiro...). Du drame, du pathos, une voix déchirante, les yeux cachés par ses paumes, elle implore à genoux, puis couchée, Sam et Banks au dessus d'elle viennent faire pleurer leur guitare, elle revient à la vie pour achever son lament soul, applaudi à tout rompre en fin d'exercice.
Quelle fille!
Chat time bis... quoi,Albert, un selfie, à nous deux, mais on est 2000, you think my French is hilarious, je continue en italien, voici 'Ready for the good life' et sa chorégraphie trépidante suivie par un second uptempo, ' Impossible heart'.
Gros hit, le majestueux 'Picking Up the Pieces' from second album, “Fall to Grace”.
Paloma serre une dizaine de mains tendues puis interprète her first number one hit in the UK, le tournoyant ' Changing' , co-written by TMS, Wayne Hector and Ella Eyre.
'Trouble with my baby' sera encore plus remuant, elle en profite pour se payer un petit tour off stage et tendre le micro vers les auditeurs, sur scène Peter Daley nous montre toute l'étendue de son talent.
Revenue sur le podium, pas calmée, blanca Paloma grimpe sur le piano pour se trémousser comme une go go dancer déchaînée.
Merci Belgioum, this is our last song, 'Only Love Can Hurt Like This', une ballade cinématique, belle à tuer!
75' de joie intense!
Encore.
Une nouvelle claque d'envergure, une reprise de 'River deep, mountain high' de Ike and Tina Turner.
Un grand numéro de Miss Baby Sol, j'en pleure encore.
Le show prend fin avec le catchy funk ' Can't rely on you'.
Bruxelles lui fait un triomphe, Miss Faith, en souriant, je suis une contradiction parfaite!
Chez toi, elle dit, ton visage est radieux, c'était bien?
Héhé, t'as répondu!
mercredi 18 février 2015
Candy Dulfer + Loumèn - Het Depot - Leuven, le 17 février 2015
Candy came, Candy saw, Candy conquered....
Sold-out au Depot pour assister au premier show de la tournée de Candy Dulfer, une jeune dame née avec un saxophone entre les lèvres, elle avait de qui tenir, papa Hans est saxophoniste professionnel depuis l'âge de 17 ans.
C'est en 1990, que tu croises pour la première fois la blonde Amstellodamoise, âgée de 20 ans à l'époque, lors d'un Marktrock avec à l'affiche Ten Years After, Nils Lofgren , Blue Blot ou les Kinks, c'est autre chose que K3 ou Marco Borsato...
Loumèn !
Quatre mois après avoir apprécié l'attractive et talentueuse Bruxelloise en support de Lee Fields, tu la retrouves sur la scène louvaniste où elle se produit, à nouveau, en formule duo.
Comme à La Rotonde, elle est accompagnée par le subtil Calvin Moneze à la basse semi-acoustique ou à la guitare, le brave homme se charge aussi des backings.
Présentation en vlot Nederlands et sourires attendrissants, salves d'applaudissements, Loumèn a mis Louvain en poche dès les premières minutes de son récital hautement apprécié.
"Whatever Lola Wants, Lola Gets", tu remplaces Lola par Loumèn car son crooning galant a tôt fait d'émoustiller une vingtaine d'éléments masculins, venus se coller à ses pieds.
Une de ses compos, 'Haïti', trouve sa genèse dans le tremblement de terre ayant touché l'île en 2010.
Un gloomy jazz au groove nonchalant, nous permettant d'apprécier le jeu éclairé de Calvin et la voix de velours de la belle Congolaise.
Wat zeg je, Freddy?
Ze kan zingen... c'est le moins qu'on puisse statuer.
Leuven, can you feel the positive vibes décorant ' Live in peace' ?
Loumèn, mélodieuse, féline et câline, nous délivre un message optimiste et plein d'espoir en ces temps où la barbarie, l'obscurantisme et l'intolérance sont devenus monnaie courante.
Accélération conséquente pendant le uptempo 'Running', la voilà transformée en Merlene Ottey , bousculant tous ces gens dont la vie est une éternelle course contre le temps.
Reprise par la chorale locale, une version minimaliste, débutée a capella, de 'Material Girl' de Madonna Louise Ciccone, suivie par une chanson post-Saint-Valentin, ' Love', pour laquelle Calvin a troqué la basse contre une guitare, le couplet en français nous renvoyant vers la regrettée Teri Moïse, décédée bien trop tôt.
Le duo enchaîne sur un Latin jazz chaloupé avant de terminer le set par le titletrack de l'EP ' Upside Down', dédié à tous les personnes ayant survécu après avoir contracté un cancer.
Comme au Bota, Loumèn se débarrasse de sa coiffe pour arborer une coupe à la garçonne qui lui sied aussi bien qu'à Halle Berry.
L' avant-programme idéal pour Candy Dulfer.
30' de patience avant de voir arriver Candy Dulfer's band.
Une intro visqueuse enfantée par un méchant groupe pour lequel funk et groove n'ont plus de secret, à la basse, Manuel Hugas - Ruben van Roon 'DJ Kikke' aux drums et programming - Ulco Bed on guitar - keyboards, Arjen Mooijer et from Minneapolis, Stanley "Chance"Howard aux claviers et vocals impudiques, l'imposant monsieur a fait partie de The New Power Generation et The Time, associés à Prince Rogers Nelson!
C'est ce brave homme qui prêche , ladies and gentlemen put your hands together for the one and only, Candy Dulfer!
Elle apparaît, blonde, gorgeous, des jambes interminables, une jupe léopard moulante, un top scintillant, et ce sax qui sent le sexe, elle finit l'intro avec les boys avant d'attaquer 'After Tonight', un disco funk dans le moule Kool and the Gang.
Candy et Stanley se relayent au chant, the party has started, elle va se poursuivre pendant près de 2 heures.
' t is hier te gek, jullie zijn helemaal te gek, België is te gek, dankoewel Leuven....
Te gek est son expression favorite, pour d'autres c'est LOL, trois lettres qui te donnent envie de baffer!
'Hey now' présente des sonorités fanfare et est bourré d'effets clinquants... jump, jump, jump ... nous encourage le rondouillard amerloque.
Feelgood funk in Leuven!
Place au titletrack du dernier CD, 'Crazy', une plage autobiographique selon la jolie Candy, qui ne compte pas faire ses adieux.
A crazy sexophone et un petit pas de danse du Barry White lookalike, du show à l'américaine.
Sur le CD on entend la merveilleuse Angie Stone entonner 'For the love of you', Stanley, tu la remplaces?
Yes, Ma'am!
Superbe slow, beau comme du Bill Withers, un des highlights du set.
'Daylight', de Bobby Womack, is for the people who like to party et vont se coucher à midi.
La suivante, 'What You Do (When The Music Hits)', n'a pas encore été gravée, elle a été écrite par un duo de deejays.
Ambiance tomorrow carnaval à Rio land, cris d'hyènes, percussions et sax en folie, ça déménage ferme sur le podium et ça ne risque pas de s'assagir avec 'Bass in your face' imaginé par DJ Kikke, un amphibien nourri à la testostérone.
Candy, escortée par deux bodyguards pas très buildés, imagine d'aller se taper une balade dans la fosse, ainsi vient-elle faire l'aubade à une chaise roulante avant de remonter sur scène et balancer quelques mesures de 'Tramp'.
A toi, Ulco.
Brillant solo, en nu Ruben van Roon... amuse la foule, menneke, nous on se repose, Leuven transformée en colonie de marsupilamis, ambiance des grands soirs!
Faut calmer le jeu, elle nous sert le titre par lequel tout a débuté, 'Lily wa here'.
Imparable, Ulco et Candy se répondent dans un dialogue de toute beauté.
Un des 20 titres les plus sensuels jamais composés.
Candy Dulfer a pris l'habitude de terminer ses spectacles par 'Pick up the pieces' de l'Average White Band.
Chaque soir le public a droit à une version différente, celle qu'on nous a servie se termine en feu d'artifices.
Ovation immense.
Un bis
'Gimme some more' aux relents Prince relevés.
Une ou deux anecdotes concernant 'Chance', le tombeur, he has a way with ladies!
Cela se vérifie, quatre ou cinq gonzes, pas difformes, viennent lui faire les yeux doux , puis vient une double leçon de sex/sax appeal avant un final dégoulinant et le salut de la troupe.
Great show!
Sold-out au Depot pour assister au premier show de la tournée de Candy Dulfer, une jeune dame née avec un saxophone entre les lèvres, elle avait de qui tenir, papa Hans est saxophoniste professionnel depuis l'âge de 17 ans.
C'est en 1990, que tu croises pour la première fois la blonde Amstellodamoise, âgée de 20 ans à l'époque, lors d'un Marktrock avec à l'affiche Ten Years After, Nils Lofgren , Blue Blot ou les Kinks, c'est autre chose que K3 ou Marco Borsato...
Loumèn !
Quatre mois après avoir apprécié l'attractive et talentueuse Bruxelloise en support de Lee Fields, tu la retrouves sur la scène louvaniste où elle se produit, à nouveau, en formule duo.
Comme à La Rotonde, elle est accompagnée par le subtil Calvin Moneze à la basse semi-acoustique ou à la guitare, le brave homme se charge aussi des backings.
Présentation en vlot Nederlands et sourires attendrissants, salves d'applaudissements, Loumèn a mis Louvain en poche dès les premières minutes de son récital hautement apprécié.
"Whatever Lola Wants, Lola Gets", tu remplaces Lola par Loumèn car son crooning galant a tôt fait d'émoustiller une vingtaine d'éléments masculins, venus se coller à ses pieds.
Une de ses compos, 'Haïti', trouve sa genèse dans le tremblement de terre ayant touché l'île en 2010.
Un gloomy jazz au groove nonchalant, nous permettant d'apprécier le jeu éclairé de Calvin et la voix de velours de la belle Congolaise.
Wat zeg je, Freddy?
Ze kan zingen... c'est le moins qu'on puisse statuer.
Leuven, can you feel the positive vibes décorant ' Live in peace' ?
Loumèn, mélodieuse, féline et câline, nous délivre un message optimiste et plein d'espoir en ces temps où la barbarie, l'obscurantisme et l'intolérance sont devenus monnaie courante.
Accélération conséquente pendant le uptempo 'Running', la voilà transformée en Merlene Ottey , bousculant tous ces gens dont la vie est une éternelle course contre le temps.
Reprise par la chorale locale, une version minimaliste, débutée a capella, de 'Material Girl' de Madonna Louise Ciccone, suivie par une chanson post-Saint-Valentin, ' Love', pour laquelle Calvin a troqué la basse contre une guitare, le couplet en français nous renvoyant vers la regrettée Teri Moïse, décédée bien trop tôt.
Le duo enchaîne sur un Latin jazz chaloupé avant de terminer le set par le titletrack de l'EP ' Upside Down', dédié à tous les personnes ayant survécu après avoir contracté un cancer.
Comme au Bota, Loumèn se débarrasse de sa coiffe pour arborer une coupe à la garçonne qui lui sied aussi bien qu'à Halle Berry.
L' avant-programme idéal pour Candy Dulfer.
30' de patience avant de voir arriver Candy Dulfer's band.
Une intro visqueuse enfantée par un méchant groupe pour lequel funk et groove n'ont plus de secret, à la basse, Manuel Hugas - Ruben van Roon 'DJ Kikke' aux drums et programming - Ulco Bed on guitar - keyboards, Arjen Mooijer et from Minneapolis, Stanley "Chance"Howard aux claviers et vocals impudiques, l'imposant monsieur a fait partie de The New Power Generation et The Time, associés à Prince Rogers Nelson!
C'est ce brave homme qui prêche , ladies and gentlemen put your hands together for the one and only, Candy Dulfer!
Elle apparaît, blonde, gorgeous, des jambes interminables, une jupe léopard moulante, un top scintillant, et ce sax qui sent le sexe, elle finit l'intro avec les boys avant d'attaquer 'After Tonight', un disco funk dans le moule Kool and the Gang.
Candy et Stanley se relayent au chant, the party has started, elle va se poursuivre pendant près de 2 heures.
' t is hier te gek, jullie zijn helemaal te gek, België is te gek, dankoewel Leuven....
Te gek est son expression favorite, pour d'autres c'est LOL, trois lettres qui te donnent envie de baffer!
'Hey now' présente des sonorités fanfare et est bourré d'effets clinquants... jump, jump, jump ... nous encourage le rondouillard amerloque.
Feelgood funk in Leuven!
Place au titletrack du dernier CD, 'Crazy', une plage autobiographique selon la jolie Candy, qui ne compte pas faire ses adieux.
A crazy sexophone et un petit pas de danse du Barry White lookalike, du show à l'américaine.
Sur le CD on entend la merveilleuse Angie Stone entonner 'For the love of you', Stanley, tu la remplaces?
Yes, Ma'am!
Superbe slow, beau comme du Bill Withers, un des highlights du set.
'Daylight', de Bobby Womack, is for the people who like to party et vont se coucher à midi.
La suivante, 'What You Do (When The Music Hits)', n'a pas encore été gravée, elle a été écrite par un duo de deejays.
Ambiance tomorrow carnaval à Rio land, cris d'hyènes, percussions et sax en folie, ça déménage ferme sur le podium et ça ne risque pas de s'assagir avec 'Bass in your face' imaginé par DJ Kikke, un amphibien nourri à la testostérone.
Candy, escortée par deux bodyguards pas très buildés, imagine d'aller se taper une balade dans la fosse, ainsi vient-elle faire l'aubade à une chaise roulante avant de remonter sur scène et balancer quelques mesures de 'Tramp'.
A toi, Ulco.
Brillant solo, en nu Ruben van Roon... amuse la foule, menneke, nous on se repose, Leuven transformée en colonie de marsupilamis, ambiance des grands soirs!
Faut calmer le jeu, elle nous sert le titre par lequel tout a débuté, 'Lily wa here'.
Imparable, Ulco et Candy se répondent dans un dialogue de toute beauté.
Un des 20 titres les plus sensuels jamais composés.
Candy Dulfer a pris l'habitude de terminer ses spectacles par 'Pick up the pieces' de l'Average White Band.
Chaque soir le public a droit à une version différente, celle qu'on nous a servie se termine en feu d'artifices.
Ovation immense.
Un bis
'Gimme some more' aux relents Prince relevés.
Une ou deux anecdotes concernant 'Chance', le tombeur, he has a way with ladies!
Cela se vérifie, quatre ou cinq gonzes, pas difformes, viennent lui faire les yeux doux , puis vient une double leçon de sex/sax appeal avant un final dégoulinant et le salut de la troupe.
Great show!
mardi 17 février 2015
It's my party, and I'll cry if I want to... nous pleurons la disparition de Lesley Gore!
Lesley Gore a succombé à un cancer à New York à l'âge de 68 ans.
Elle n'avait que 16 ans lorsqu'elle enregistre 'It's my party', une composition de John Gluck, Wally Gold et Herb Weiner.
Curieusement la première version enregistrée du teenage hit se trouve sur un album d'Helen Shapiro, 'Helen in Nashville', pas de bol, la firme ne le sort pas en single, et c'est Lesley Gore qui s'approprie le titre avec une production signée Quincy Jones, qui a fait des pieds et des mains pour devancer une version des Crystals produite par Phil Spector.
Par la suite Lesley Gore connaîtra d'autres succès tels que "Judy's Turn to Cry", "She's a Fool", le superbe "You Don't Own Me", "That's the Way Boys Are", "Maybe I Know", "Sunshine, Lollipops and Rainbows", en 1967 sort "California Nights", un dernier top twenty.
Bien plus tard, Lesley compose pour le soundtrack de 'Fame' tout en débutant une carrière d'actrice.
Elle n'avait que 16 ans lorsqu'elle enregistre 'It's my party', une composition de John Gluck, Wally Gold et Herb Weiner.
Curieusement la première version enregistrée du teenage hit se trouve sur un album d'Helen Shapiro, 'Helen in Nashville', pas de bol, la firme ne le sort pas en single, et c'est Lesley Gore qui s'approprie le titre avec une production signée Quincy Jones, qui a fait des pieds et des mains pour devancer une version des Crystals produite par Phil Spector.
Par la suite Lesley Gore connaîtra d'autres succès tels que "Judy's Turn to Cry", "She's a Fool", le superbe "You Don't Own Me", "That's the Way Boys Are", "Maybe I Know", "Sunshine, Lollipops and Rainbows", en 1967 sort "California Nights", un dernier top twenty.
Bien plus tard, Lesley compose pour le soundtrack de 'Fame' tout en débutant une carrière d'actrice.
El cantante bilbaíno Sergio Blanco ha fallecido este domingo en el hospital San Camilo de Tres Cantos!
Sergio Blanco Rivas faisait partie du duo Sergio y Estíbaliz, un groupe de Bilbao ayant représenté l'Espagne à l'Eurovision en 1975 avec 'Tú volverás' (10º Puesto - 53 puntos)!
Le duo faisait également partie d'un autre groupe basque, Mocedades qui lui aussi a participé au fameux concours, en 1973 avec le titre "Eres tú".
Sergio Blanco s'entend sur trois albums de Mocedades , Sergio y Estíbaliz ont sorti une bonne douzaine de LP's.
En 1993 le couple a rejoint El Consorcio avec d'autres membres de Mocedades.
Le chanteur basque avait 66 ans.
Le duo faisait également partie d'un autre groupe basque, Mocedades qui lui aussi a participé au fameux concours, en 1973 avec le titre "Eres tú".
Sergio Blanco s'entend sur trois albums de Mocedades , Sergio y Estíbaliz ont sorti une bonne douzaine de LP's.
En 1993 le couple a rejoint El Consorcio avec d'autres membres de Mocedades.
Le chanteur basque avait 66 ans.
lundi 16 février 2015
RUNtoSEED à l'Archiduc- Bruxelles- le 14 février 2015
Rue A.Dansaert, l'Archiduc, un samedi, 17h , même si la date coïncide with the day of romance, une institution: le Jazz après shopping!
Au programme: RUNtoSEED!
Du bebop, hard bop, post bop, swing, mainstream, Latin, ethno...?
La montaison, hantise de tous les jardiniers amateurs, est délicate à cataloguer, jazz-pop peut, à la rigueur, faire l'affaire.
Le couple Susan Clynes/Antoine Guenet a semé ses seeds of love en 2014 et a déjà eu l'occasion de se produire quelques fois sur nos scènes nationales, avec un highlight, la participation au projet 'A Song not Bombs' à la Monnaie en octobre 2014, une victoire à la clé.
La coutume veut que le cabaret le plus glamour du centre ville se transforme en boîte à sardines et/ou maquereaux dès 16:45', il n'en fut pas autrement en cette journée romantico-commerciale, il a fallu jouer des coudes et ignorer la magnanimité pour dénicher un tabouret au comptoir.
Une Carlsberg servie avec le sourire, les courants d'air habituels, fichue porte d'entrée, Susan et Antoine peaufinent le soundcheck.
17h25, Miss Clynes resplendissante derrière les touches, Antoine à la guitare, une chanson, mon cher Albert à propos , non Felix, pas de la merditude ( stupide traduction pour de helaasheid der dingen) , mais de la relativité des choses, ' Somewhere'.
Le couple alterne les vocaux ou ramage en harmonie, une première composition de piano pop tonique.
Enregistré à l'Archiduc, le titletrack du dernier CD solo de Miss Clynes, la ballade optimiste 'Life is...' qu'Antoine décore d'un sifflement printanier tandis que Susan, d'une voix convaincue, affirme que la vie n'est pas que fatalité.
A new one, 'Pondering' , please, feel free to sing the chorus with us... un titre aux coloris Broadway qui n'aurait pas désobligé les fans de Doris Day.
Leur fillette, présente dans le club, doit aimer les contes de fées.
Antoine a composé la tendre berceuse, 'Pour ma soeur' , plage qui, elle également, se complaît dans un mode comédie musicale, mais de celles réalisées par Jacques Demy/bande sonore Michel Legrand.
Un clin d'oeil à Star Wars, 'Bobby and the Gurk', traitant du thème de la haine.
La voix ample, dramatique et le jeu de piano wagnérien impressionnent.
Un titre ambitieux, fort éloigné des bluettes pop, refrain/couplet/refrain.
On switche, Antoine au piano à queue, Susan au keyboard pour une reprise, 'The logical song'.
Supertramp en version mixte achève ce premier set généreusement applaudi.
Pause de 20' et set 2.
Il débute par une incursion dans le CD de Susan, ' Childhood dreams', un essai de près de 8', pendant lequel le jeu de piano frémissant et la voix utilisée telle une arme font merveille.
RuntoSeed ne se compromet pas dans le même registre que toutes les minettes à la voix neutre, susurrant de ridicules rengaines commerciales pour auditeurs de Fun Radio, non, Antoine et Susan sont de la race des musiciens défendant leurs productions avec talent et passion.
Le persuasif 'Glass Cubes' avec ses vocalises ou harmonies virevoltantes, aurait pu se trouver sur la bande sonore de 'West Side Story', ensuite, le duo propose un titre plus léger, le sylvestre et mystique 'Naked in the forest'.
Pas de Steinway mais un ukulele dans les mains de la jolie jeune dame.
Du folk back to nature.
On ne les avait pas encore placées, les inévitables comparaisons avec Kate Bush ou Tori Amos, elles émergent à l'écoute de 'Sensitive Analyst'.
A la Monnaie, avec le concours d'An Pierlé et de Marie Zap Mama Daulne, en cette fin d'après-midi en duo, le principe de non-violence, inspiré par Gandhi, 'Satyagraha', une longue pièce qu'il n'est pas injurieux de tagger progrock.
Tu aimes Van der Graaf Generator, Robert Wyatt, la Canterbury School ( Caravan e.a.)... , tends une oreille.
Ils poursuivent par un morceau dédié au père de Susan , Darius Clynes, le bondissant ' A good man', figurant sur 'Life is..'.
Ce second set s'achève avec 'You're in charge', some handclapping folk rock à l'esprit Woodstock.
Pas de troisième set pour toi because un R V à 20:30', mais une évidence après avoir assisté à ces 100 minutes de concert, RUNtoSEED is gonna make it!
Next week, same place: le Jazz après Shopping: Susan Clynes - Wouter Vandenabeele Duo!
Au programme: RUNtoSEED!
Du bebop, hard bop, post bop, swing, mainstream, Latin, ethno...?
La montaison, hantise de tous les jardiniers amateurs, est délicate à cataloguer, jazz-pop peut, à la rigueur, faire l'affaire.
Le couple Susan Clynes/Antoine Guenet a semé ses seeds of love en 2014 et a déjà eu l'occasion de se produire quelques fois sur nos scènes nationales, avec un highlight, la participation au projet 'A Song not Bombs' à la Monnaie en octobre 2014, une victoire à la clé.
La coutume veut que le cabaret le plus glamour du centre ville se transforme en boîte à sardines et/ou maquereaux dès 16:45', il n'en fut pas autrement en cette journée romantico-commerciale, il a fallu jouer des coudes et ignorer la magnanimité pour dénicher un tabouret au comptoir.
Une Carlsberg servie avec le sourire, les courants d'air habituels, fichue porte d'entrée, Susan et Antoine peaufinent le soundcheck.
17h25, Miss Clynes resplendissante derrière les touches, Antoine à la guitare, une chanson, mon cher Albert à propos , non Felix, pas de la merditude ( stupide traduction pour de helaasheid der dingen) , mais de la relativité des choses, ' Somewhere'.
Le couple alterne les vocaux ou ramage en harmonie, une première composition de piano pop tonique.
Enregistré à l'Archiduc, le titletrack du dernier CD solo de Miss Clynes, la ballade optimiste 'Life is...' qu'Antoine décore d'un sifflement printanier tandis que Susan, d'une voix convaincue, affirme que la vie n'est pas que fatalité.
A new one, 'Pondering' , please, feel free to sing the chorus with us... un titre aux coloris Broadway qui n'aurait pas désobligé les fans de Doris Day.
Leur fillette, présente dans le club, doit aimer les contes de fées.
Antoine a composé la tendre berceuse, 'Pour ma soeur' , plage qui, elle également, se complaît dans un mode comédie musicale, mais de celles réalisées par Jacques Demy/bande sonore Michel Legrand.
Un clin d'oeil à Star Wars, 'Bobby and the Gurk', traitant du thème de la haine.
La voix ample, dramatique et le jeu de piano wagnérien impressionnent.
Un titre ambitieux, fort éloigné des bluettes pop, refrain/couplet/refrain.
On switche, Antoine au piano à queue, Susan au keyboard pour une reprise, 'The logical song'.
Supertramp en version mixte achève ce premier set généreusement applaudi.
Pause de 20' et set 2.
Il débute par une incursion dans le CD de Susan, ' Childhood dreams', un essai de près de 8', pendant lequel le jeu de piano frémissant et la voix utilisée telle une arme font merveille.
RuntoSeed ne se compromet pas dans le même registre que toutes les minettes à la voix neutre, susurrant de ridicules rengaines commerciales pour auditeurs de Fun Radio, non, Antoine et Susan sont de la race des musiciens défendant leurs productions avec talent et passion.
Le persuasif 'Glass Cubes' avec ses vocalises ou harmonies virevoltantes, aurait pu se trouver sur la bande sonore de 'West Side Story', ensuite, le duo propose un titre plus léger, le sylvestre et mystique 'Naked in the forest'.
Pas de Steinway mais un ukulele dans les mains de la jolie jeune dame.
Du folk back to nature.
On ne les avait pas encore placées, les inévitables comparaisons avec Kate Bush ou Tori Amos, elles émergent à l'écoute de 'Sensitive Analyst'.
A la Monnaie, avec le concours d'An Pierlé et de Marie Zap Mama Daulne, en cette fin d'après-midi en duo, le principe de non-violence, inspiré par Gandhi, 'Satyagraha', une longue pièce qu'il n'est pas injurieux de tagger progrock.
Tu aimes Van der Graaf Generator, Robert Wyatt, la Canterbury School ( Caravan e.a.)... , tends une oreille.
Ils poursuivent par un morceau dédié au père de Susan , Darius Clynes, le bondissant ' A good man', figurant sur 'Life is..'.
Ce second set s'achève avec 'You're in charge', some handclapping folk rock à l'esprit Woodstock.
Pas de troisième set pour toi because un R V à 20:30', mais une évidence après avoir assisté à ces 100 minutes de concert, RUNtoSEED is gonna make it!
Next week, same place: le Jazz après Shopping: Susan Clynes - Wouter Vandenabeele Duo!
dimanche 15 février 2015
Ivan Tirtiaux en showcase à la FNAC City 2, Bruxelles, le 14 février 2015
Ivan Tirtiaux , un des nominés aux Octaves de la Musique catégorie Chanson française, est de passage à la FNAC City 2 en ce samedi 14 février, jour où tu aurais pu te procurer 'Tout ce que je sais de l'amour' de Michela Marzano afin de trouver une réponse à la vacuité de ta relation conjugale.
Finalement, comme le vendeur avait glissé 'This is not a lovesong' dans le lecteur, t'as pas acheté le bouquin, tu t'es dirigé vers la cafétéria pour te commander un petit noir, servi avec un speculoos fade, en attendant 15h.
Une petite dizaine de curieux face à l'estrade, Ivan le solitaire en piste, armé d'une acoustique.
Comme à l'Espace Delvaux en octobre dernier, l'aède bruxellois aura réussi à capter l'attention des auditeurs, certes peu nombreux, mais à l'écoute.
Les titres proposés en version dénudée ne perdent rien de leur intensité, ni de leur pouvoir évocatoire.
La croisière débute avec 'Présage' et ses sonorités tropicales qui amènent ton esprit à évoquer Gérard Manset et son magnifique ' Royaume de Siam'.
Même travail d'orfèvrerie, même goût du voyage, mêmes touches poétiques en clair-obscur.
Superbe chanson!
Il n'y a aucun sens caché derrière 'Tourneville' explique le jeune homme, une plage mélancolique en noir et blanc, comme une série de clichés signés Robert Doisneau.
Un scénario que Claude Lelouch aurait pu mettre en images.
Elle était bien Anouk Aimée!
Près du comptoir, un bébé gémit !
Un blues, annonce le sombre Ivan, ' Je me brûle les ailes'.
Un blues, oui, mais aux teintes sable ocre, traitant des femmes qu'elles soient soupirantes, croqueuses d'hommes, inabordables, allumeuses..." je me brûle les ailes à des femmes trop belles".
'Charlatan' le printemps est un mécréant, un vil imposteur.
Singing in the rain, c'est que des conneries, un verre de vin blanc sous un parapluie, c'est assez navrant!
Il n'y a plus de saisons, madame!
Tous les chansons interprétées jusqu'ici s'écoutent sur l'album 'L'envol', 'Dans la poitrine' est prévu pour le prochain disque.
Aux noms cités au jeu des comparaisons, Dick Annegarn ou Mathieu Boogaerts, on aimerait ajouter ceux d'Albert Delchambre, injustement oublié de tous, et de Pierre Vassiliu quand il se fait tendre.
Ivan le visionnaire, héritier de Jheronimus Bosch , doit composer avec la bête hantant ses entrailles et quand il répète ...ma vie... ce n'est pas à Alain Barrière que tu penses.
Une reprise, Brassens, l'immortel 'Pauvre Martin', puis un nouveau blues balayé par le sirocco, ' Graines d'arbres'.
Métaphores végétales et théories relativistes, l'homme se doit de rester humble.
Les 40' prennent fin avec la valse marine nonchalante ' Les océans'.
Le marinier est arrivé à quai, a amarré son vaisseau , s'est dirigé vers un bar pour étancher sa soif en avalant un méchant picrate à cinq balles.
Finalement, comme le vendeur avait glissé 'This is not a lovesong' dans le lecteur, t'as pas acheté le bouquin, tu t'es dirigé vers la cafétéria pour te commander un petit noir, servi avec un speculoos fade, en attendant 15h.
Une petite dizaine de curieux face à l'estrade, Ivan le solitaire en piste, armé d'une acoustique.
Comme à l'Espace Delvaux en octobre dernier, l'aède bruxellois aura réussi à capter l'attention des auditeurs, certes peu nombreux, mais à l'écoute.
Les titres proposés en version dénudée ne perdent rien de leur intensité, ni de leur pouvoir évocatoire.
La croisière débute avec 'Présage' et ses sonorités tropicales qui amènent ton esprit à évoquer Gérard Manset et son magnifique ' Royaume de Siam'.
Même travail d'orfèvrerie, même goût du voyage, mêmes touches poétiques en clair-obscur.
Superbe chanson!
Il n'y a aucun sens caché derrière 'Tourneville' explique le jeune homme, une plage mélancolique en noir et blanc, comme une série de clichés signés Robert Doisneau.
Un scénario que Claude Lelouch aurait pu mettre en images.
Elle était bien Anouk Aimée!
Près du comptoir, un bébé gémit !
Un blues, annonce le sombre Ivan, ' Je me brûle les ailes'.
Un blues, oui, mais aux teintes sable ocre, traitant des femmes qu'elles soient soupirantes, croqueuses d'hommes, inabordables, allumeuses..." je me brûle les ailes à des femmes trop belles".
'Charlatan' le printemps est un mécréant, un vil imposteur.
Singing in the rain, c'est que des conneries, un verre de vin blanc sous un parapluie, c'est assez navrant!
Il n'y a plus de saisons, madame!
Tous les chansons interprétées jusqu'ici s'écoutent sur l'album 'L'envol', 'Dans la poitrine' est prévu pour le prochain disque.
Aux noms cités au jeu des comparaisons, Dick Annegarn ou Mathieu Boogaerts, on aimerait ajouter ceux d'Albert Delchambre, injustement oublié de tous, et de Pierre Vassiliu quand il se fait tendre.
Ivan le visionnaire, héritier de Jheronimus Bosch , doit composer avec la bête hantant ses entrailles et quand il répète ...ma vie... ce n'est pas à Alain Barrière que tu penses.
Une reprise, Brassens, l'immortel 'Pauvre Martin', puis un nouveau blues balayé par le sirocco, ' Graines d'arbres'.
Métaphores végétales et théories relativistes, l'homme se doit de rester humble.
Les 40' prennent fin avec la valse marine nonchalante ' Les océans'.
Le marinier est arrivé à quai, a amarré son vaisseau , s'est dirigé vers un bar pour étancher sa soif en avalant un méchant picrate à cinq balles.
Sam Andrew who founded the group Big Brother and the Holding Company is no more.
Avant de former Big Brother and the Holding Company , Sam Andrew ( born in 1941) avait déjà monté un band (Cool Notes) au Japon où son père officiait comme militaire de carrière.
Revenu aux States, Sam monte Big Brother and the Holding Company avec Peter Albin, a country-blues guitarist, qui avait déjà collaboré avec Jerry Garcia.
Lead guitar, James Gurley et drums, Chuck Jones vite remplacé par David Getz.
On est en 1965, le groupe joue du progressive instrumental rock.
Le music promoter Chet Helms met le groupe en contact avec une certaine Janis Joplin... une légende est née.
Un premier album sort en 1967, le suivant 'Cheap Thrills' deviendra un monument de l'histoire du rock.
Las, fin 1968, Janis Joplin quitte le navire, Sam Andrew la suit dans son nouveau projet, le Kozmic Blues Band , l'album de la consécration pour la flamboyante Janis 'I Got Dem Ol' Kozmic Blues Again Mama' voit le jour en 1969.
Un an plus tard, Janis disparaît, 'Pearl' l'album posthume sorti en 1971 fera pleurer le monde entier.
Sam Andrew rejoint Big Brother qui s'est reformé en 1969.
Nouveau split en 1972 et troisième renaissance en 1987.
Sam Andrew nous a quittés ce 12 février.
Revenu aux States, Sam monte Big Brother and the Holding Company avec Peter Albin, a country-blues guitarist, qui avait déjà collaboré avec Jerry Garcia.
Lead guitar, James Gurley et drums, Chuck Jones vite remplacé par David Getz.
On est en 1965, le groupe joue du progressive instrumental rock.
Le music promoter Chet Helms met le groupe en contact avec une certaine Janis Joplin... une légende est née.
Un premier album sort en 1967, le suivant 'Cheap Thrills' deviendra un monument de l'histoire du rock.
Las, fin 1968, Janis Joplin quitte le navire, Sam Andrew la suit dans son nouveau projet, le Kozmic Blues Band , l'album de la consécration pour la flamboyante Janis 'I Got Dem Ol' Kozmic Blues Again Mama' voit le jour en 1969.
Un an plus tard, Janis disparaît, 'Pearl' l'album posthume sorti en 1971 fera pleurer le monde entier.
Sam Andrew rejoint Big Brother qui s'est reformé en 1969.
Nouveau split en 1972 et troisième renaissance en 1987.
Sam Andrew nous a quittés ce 12 février.
vendredi 13 février 2015
Jessie Ware - Tout Va Bien - Ancienne Belgique - Bruxelles- le 12 février 2015
Organisation: Live Nation!
Les fans paniquaient...Aus unvorhergesehenen Gründen muss Jessie Ware ihr Konzert am 10. Februar im Kölner GLORIA THEATER absagen.
Plus de peur que de mal, la Londonienne, Jessica Lois Ware, était bien au poste et bien en voix, les nombreux fans de soul glacée et sophistiquée ont quitté l'Ancienne Belgique comblés.
Support: Tout Va Bien.
Non, James n'est pas au bout du fil, ni derrière le piano, mais Jan Wouter Van Gestel, un jeune homme réservé, un des lauréats de De Nieuwe Lichting en 2013, année où tu le vis pendant le festival estudiantin Brussel Brost.
Pas grand chose n'a changé en 16 mois, le garçon se complaît toujours dans une ambiance mélancolique maladive pour nous psalmodier de sa quavering voice son mal-être et son spleen.
Moins de trente minutes de set, c'était suffisant, Studio Brussel peut avoir choisi une de ses complaintes comme hotshot et évoquer een fluwelen stem, mais le comparer à Perfume Genius ou à Antony Hegarty, ce n'est pas un service à lui rendre.
La recette manque de consistance et de profondeur.
Un premier acte où de sa voix fluette il débite... come as you are...personne dans la salle n'a pensé à Nirvana, suivie par une seconde et une troisième pièce de piano pop dolent.
Autour de toi les bavardages ont commencé, quelques bienveillants écoutent d'une oreille distraite, tandis que Jan Wouter implore une frêle jeune fille à laquelle il avait déclaré une flammerole platonique ..I just want you to stay...avant de proposer 'Wake up', mais ce n'est pas à Anita, assoupie, qu'il s'adresse.
L'ennui est une plante facile à entretenir, il faudra attendre 'This fight', la dernière plage pour avoir droit à un tempo plus soutenu.
All's Well That Ends Well!
Jessie Ware.
Accompagnée de quatre musiciens ( drums, keyboards, guitar+keys, bass+ keys), l'élégante jeune trentenaire, un temps le visage de Calvin Klein, coiffée ponytail a adopté une tenue et un make-up sobres, pas de vulgarité outrageante, ni de tape à l'oeil style Nicki Minaj ou Rihanna, mais plutôt le chic qui seyait si bien à Sade.
Ce soir, Bruxelles aura droit à une setlist basée sur les deux albums de la UK pop singer, 'Devotion' et 'Tough love'.
'Running' ouvre.
Elégance sera le maître mot de la soirée, si t'étais venu pour assister à un show soul où la chanteuse déballe ses tripes, tu t'es trompé d'adresse.
Smooth and stylish soul dans la lignée des grandes Minnie Riperton ou Roberta Flack, mais avec un apport électronique pas toujours recommandable.
La voix est superbe, la balance l'est moins, trop de basse, les enceintes bourdonnent souvent, le public s'en tape!
' Champagne Kisses', titre explicite, pas question d'étancher sa soif à la pale ale au pub du coin.
L'electro r'n'b 'Cruel' groove gentiment, un détail t'exaspère pourtant, l'absence de choristes, les backings sont samplés, ça la fout mal.
Après ces trois premières plages, un good evening , Brussels, good to be back, elle se souvient avoir rempli le Club il y a deux ans.
Retour au premier album avec le poppy '110%' , suivi par une première opération charme, je tends la main à un brave gars qui a décidé de ne plus laver sa pince même après être passé aux lavatories, je salue une fan fidèle qui me suit de ville en ville et j'entame 'Tough love'.
La lecture se poursuit, les musiciens assurent leur job sans en faire trop, pas de soli déchirants, aucune faute de goût, du satiné intégral, toute aspérité étant bannie: 'Keep on lying'-'You and I forever' -'Sweet talk', une plage légèrement sirupeuse à écouter en dégustant un Grand Marnier.
Quoi?
C'est pour les nanas... essaye le Curaçao!
Une nouvelle campagne je caresse le public dans le sens du poil, elle invite un gars à lui tendre un gadget qu'il tient en main, look Brussels, il y a écrit SMILE, je croyais que le type se foutait de moi, mais non, it is his phone cover...
On reprend le tour de chant, le purulent 'Kind Of... Sometimes... Maybe' suivi par 'The way we are' et la ballad ' Pieces' , un rustre lui ayant brisé le coeur.
Le funk blanc 'No To Love' est décoré d'un extrait de ' I want you' de Marvin Gaye, puis elle revient au dernier album avec le dreamy ' Sweetest song'.
Rien à dire, la voix est impeccable, le rendu est soigné, mais on est plus proche d'artistes comme En Vogue,Vanessa Williams, Shanice ou Jody Watley que des chanteuses authentiques, celles qui ont une âme.
Jessie Ware n'est ni Adele, ni Amy Winehouse, ni même Joss Stone.
Place au ravissant slow au ' Taking in water' avec, malheureusement, la machine qui assure les choeurs.
C'est aux Communards que tu penses en entendant ' Want Your feeling' aux effluves disco.
Après 'Wildest moments', Miss Ware prévient les fans, I don't play encores, so this will be our last song, and please don't ask me comme ce gars à Munich if I'm pregnant ( où a-t-il été chercher cette idée ce fruste Bavarois) , elle termine par l'impeccable 'Say you love me'.
De la pop esthétique pour âmes romantiques.
Les fans paniquaient...Aus unvorhergesehenen Gründen muss Jessie Ware ihr Konzert am 10. Februar im Kölner GLORIA THEATER absagen.
Plus de peur que de mal, la Londonienne, Jessica Lois Ware, était bien au poste et bien en voix, les nombreux fans de soul glacée et sophistiquée ont quitté l'Ancienne Belgique comblés.
Support: Tout Va Bien.
Non, James n'est pas au bout du fil, ni derrière le piano, mais Jan Wouter Van Gestel, un jeune homme réservé, un des lauréats de De Nieuwe Lichting en 2013, année où tu le vis pendant le festival estudiantin Brussel Brost.
Pas grand chose n'a changé en 16 mois, le garçon se complaît toujours dans une ambiance mélancolique maladive pour nous psalmodier de sa quavering voice son mal-être et son spleen.
Moins de trente minutes de set, c'était suffisant, Studio Brussel peut avoir choisi une de ses complaintes comme hotshot et évoquer een fluwelen stem, mais le comparer à Perfume Genius ou à Antony Hegarty, ce n'est pas un service à lui rendre.
La recette manque de consistance et de profondeur.
Un premier acte où de sa voix fluette il débite... come as you are...personne dans la salle n'a pensé à Nirvana, suivie par une seconde et une troisième pièce de piano pop dolent.
Autour de toi les bavardages ont commencé, quelques bienveillants écoutent d'une oreille distraite, tandis que Jan Wouter implore une frêle jeune fille à laquelle il avait déclaré une flammerole platonique ..I just want you to stay...avant de proposer 'Wake up', mais ce n'est pas à Anita, assoupie, qu'il s'adresse.
L'ennui est une plante facile à entretenir, il faudra attendre 'This fight', la dernière plage pour avoir droit à un tempo plus soutenu.
All's Well That Ends Well!
Jessie Ware.
Accompagnée de quatre musiciens ( drums, keyboards, guitar+keys, bass+ keys), l'élégante jeune trentenaire, un temps le visage de Calvin Klein, coiffée ponytail a adopté une tenue et un make-up sobres, pas de vulgarité outrageante, ni de tape à l'oeil style Nicki Minaj ou Rihanna, mais plutôt le chic qui seyait si bien à Sade.
Ce soir, Bruxelles aura droit à une setlist basée sur les deux albums de la UK pop singer, 'Devotion' et 'Tough love'.
'Running' ouvre.
Elégance sera le maître mot de la soirée, si t'étais venu pour assister à un show soul où la chanteuse déballe ses tripes, tu t'es trompé d'adresse.
Smooth and stylish soul dans la lignée des grandes Minnie Riperton ou Roberta Flack, mais avec un apport électronique pas toujours recommandable.
La voix est superbe, la balance l'est moins, trop de basse, les enceintes bourdonnent souvent, le public s'en tape!
' Champagne Kisses', titre explicite, pas question d'étancher sa soif à la pale ale au pub du coin.
L'electro r'n'b 'Cruel' groove gentiment, un détail t'exaspère pourtant, l'absence de choristes, les backings sont samplés, ça la fout mal.
Après ces trois premières plages, un good evening , Brussels, good to be back, elle se souvient avoir rempli le Club il y a deux ans.
Retour au premier album avec le poppy '110%' , suivi par une première opération charme, je tends la main à un brave gars qui a décidé de ne plus laver sa pince même après être passé aux lavatories, je salue une fan fidèle qui me suit de ville en ville et j'entame 'Tough love'.
La lecture se poursuit, les musiciens assurent leur job sans en faire trop, pas de soli déchirants, aucune faute de goût, du satiné intégral, toute aspérité étant bannie: 'Keep on lying'-'You and I forever' -'Sweet talk', une plage légèrement sirupeuse à écouter en dégustant un Grand Marnier.
Quoi?
C'est pour les nanas... essaye le Curaçao!
Une nouvelle campagne je caresse le public dans le sens du poil, elle invite un gars à lui tendre un gadget qu'il tient en main, look Brussels, il y a écrit SMILE, je croyais que le type se foutait de moi, mais non, it is his phone cover...
On reprend le tour de chant, le purulent 'Kind Of... Sometimes... Maybe' suivi par 'The way we are' et la ballad ' Pieces' , un rustre lui ayant brisé le coeur.
Le funk blanc 'No To Love' est décoré d'un extrait de ' I want you' de Marvin Gaye, puis elle revient au dernier album avec le dreamy ' Sweetest song'.
Rien à dire, la voix est impeccable, le rendu est soigné, mais on est plus proche d'artistes comme En Vogue,Vanessa Williams, Shanice ou Jody Watley que des chanteuses authentiques, celles qui ont une âme.
Jessie Ware n'est ni Adele, ni Amy Winehouse, ni même Joss Stone.
Place au ravissant slow au ' Taking in water' avec, malheureusement, la machine qui assure les choeurs.
C'est aux Communards que tu penses en entendant ' Want Your feeling' aux effluves disco.
Après 'Wildest moments', Miss Ware prévient les fans, I don't play encores, so this will be our last song, and please don't ask me comme ce gars à Munich if I'm pregnant ( où a-t-il été chercher cette idée ce fruste Bavarois) , elle termine par l'impeccable 'Say you love me'.
De la pop esthétique pour âmes romantiques.
Steve Strange est mort à l'âge de 55 ans!
«Steve est mort dans son sommeil d'une insuffisance cardiaque», a déclaré Marc Green ( August Day Recordings).
Steven John Harrington, aka Steve Strange , c'est la voix de l'immense hit 'Fade to grey' de Visage, un des groupes phares du mouvement New Romantics, au même titre que Duran Duran, Spandau Ballet, Culture Club ou Ultravox.
Le premier groupe monté par le Gallois avait pour nom The Moors Murderers, un punk band comprenant des jeunes gens/filles allant s'illustrer par la suite: Chrissie Hynde (The Pretenders), à la basse en certain Tex , Topper Headon des Clash on drums suivi par Vince Ely ( The Psychedelic Furs) et encore The Kid, real name Mark Ryan ( Adam and the Ants).
Ensuite on note un bref passage au sein de The Photons et en 1978 il forme Visage.
Le band avait de l'allure à l'époque:
Steve Strange – vocals
Rusty Egan – drums, percussion
Midge Ure – guitar, synthesiser
Billy Currie – keyboards, synthesiser, violin
Dave Formula – keyboards, synthesiser
et feu John McGeoch – guitar .
L'album 'Visage' de 1980 cartonne , "this is the music that best represents the short-lived but always underrated new romantic movement", calling it "a consistently fine creation", écrit Dan LeRoy ( AllMusic).
'The Anvil' de 1982 connaît encore le succès, la suite sera moins glorieuse.
En 1985, dissolution du groupe, qui renaîtra de ses cendres en 2004, avec d'autres musiciens, of course.
Steve Strange s'amuse un temps amusé avec Wendy Wu au sein de Strange Cruise mais il est surtout devenu nightclub host, travaillant e.a. pour le "Blitz" club.
La seconde mouture de Visage a sorti deux albums :Hearts and Knives (2013) et Orchestral (2014)
Steven John Harrington, aka Steve Strange , c'est la voix de l'immense hit 'Fade to grey' de Visage, un des groupes phares du mouvement New Romantics, au même titre que Duran Duran, Spandau Ballet, Culture Club ou Ultravox.
Le premier groupe monté par le Gallois avait pour nom The Moors Murderers, un punk band comprenant des jeunes gens/filles allant s'illustrer par la suite: Chrissie Hynde (The Pretenders), à la basse en certain Tex , Topper Headon des Clash on drums suivi par Vince Ely ( The Psychedelic Furs) et encore The Kid, real name Mark Ryan ( Adam and the Ants).
Ensuite on note un bref passage au sein de The Photons et en 1978 il forme Visage.
Le band avait de l'allure à l'époque:
Steve Strange – vocals
Rusty Egan – drums, percussion
Midge Ure – guitar, synthesiser
Billy Currie – keyboards, synthesiser, violin
Dave Formula – keyboards, synthesiser
et feu John McGeoch – guitar .
L'album 'Visage' de 1980 cartonne , "this is the music that best represents the short-lived but always underrated new romantic movement", calling it "a consistently fine creation", écrit Dan LeRoy ( AllMusic).
'The Anvil' de 1982 connaît encore le succès, la suite sera moins glorieuse.
En 1985, dissolution du groupe, qui renaîtra de ses cendres en 2004, avec d'autres musiciens, of course.
Steve Strange s'amuse un temps amusé avec Wendy Wu au sein de Strange Cruise mais il est surtout devenu nightclub host, travaillant e.a. pour le "Blitz" club.
La seconde mouture de Visage a sorti deux albums :Hearts and Knives (2013) et Orchestral (2014)
mercredi 11 février 2015
Superfood- Witloof Bar - Botanique, Bruxelles,le 10 février 2015
Tandis que Spain faisait le plein à la Rotonde, le Witloof accueillait la nouvelle sensation Britpop , le groupe de Birmingham, that is gaining a reputation for its indie music explosion, Superfood!
Band members: Dom Ganderton (vocals/guitar), Ryan Malcom (guitar), Emily Baker (bass), Carl Griffin (drums).
Un album, 'Don't say that'.
En piste à 20:20' devant un public dont la tranche d'âge est plus proche de 20 que de celui de la prépension.
'You can believe', pas croyable, Dom doit être le demi-frère de Liam Gallagher, le morceau sonne comme du Oasis en 1995.
Un départ sur les chapeaux de roue, guitares fébriles, drumming rigoureux, des choeurs ( les garçons) catchy, Emily aurait pu ajouter une touche féminine à l'ensemble, pas de bol elle ne chante pas!
La suivante 'Bubbles' démarre au ralenti, 'interlude' signale le parchemin traînant au sol, avant de pétiller comme un Piper-Heidsieck bien frappé.
Quoi, Valéry?
Les liaisons commencent dans le champagne et finissent dans la camomille...
Ok, gars, tu nous parais solidement infusé ce soir.
A tous les noms cités chez Cameron: Blur, Supergrass, Kaiser Chiefs etc... on aimerait ajouter les Stone Roses.
L'énergique Dom a déjà entamé le n°3:
I can never sleep, I can never, I can never sleep
I can never, I can never sleep without the TV on, yeah ...
L'agressif 'TV' est sans doute le morceau le plus 'Blur' du répertoire de Superfood.
Me sens tout perdu derrière ces piliers, je ne vois pas mes copains, Ryan ( sale petit guitariste, by the way) , où tu te caches?
Question: qui parmi vous a un boulot?
Nobody, c'est sans doute la raison pour laquelle vous pouvez vous permettre de sortir un mardi... this is 'Melting', une friandise au goût de fraise.
Ils enchaînent sur le titre clôturant l'album , 'Like a daisy'.
A effeuiller en murmurant elle m’aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie…pas du tout!
Quelques considération concernant le jardin botanique, non, rien à propos des gaufres,avant d'entamer 'Mood bomb' et son background psychédélique.
'Right on satellite' débute par une attrayante intro pour ensuite se mouvoir sur des pavés empruntés par la bande à Damon Albarn au début des nineties.
Reverb on the backing vocals, exciting groove confectionné par la rythmique, lignes de guitare affûtées, et un chanteur charismatique, pas étonnant que Superfood est déjà suivi par une sérieuse armada de fans.
Un huitième titre, le digeste 'Superfood', au fumet Miles Kane, met fin à un set n'ayant duré que 35 '.
Enjoyable gig donné par un band qui s'il n'en est plus à ses premiers balbutiements a encore un fameux chemin à parcourir, le potentiel est bien présent!
Dans quelques années, on pourra se vanter: j'ai assisté à leur premier show en Belgique au Witloof Bar.
Band members: Dom Ganderton (vocals/guitar), Ryan Malcom (guitar), Emily Baker (bass), Carl Griffin (drums).
Un album, 'Don't say that'.
En piste à 20:20' devant un public dont la tranche d'âge est plus proche de 20 que de celui de la prépension.
'You can believe', pas croyable, Dom doit être le demi-frère de Liam Gallagher, le morceau sonne comme du Oasis en 1995.
Un départ sur les chapeaux de roue, guitares fébriles, drumming rigoureux, des choeurs ( les garçons) catchy, Emily aurait pu ajouter une touche féminine à l'ensemble, pas de bol elle ne chante pas!
La suivante 'Bubbles' démarre au ralenti, 'interlude' signale le parchemin traînant au sol, avant de pétiller comme un Piper-Heidsieck bien frappé.
Quoi, Valéry?
Les liaisons commencent dans le champagne et finissent dans la camomille...
Ok, gars, tu nous parais solidement infusé ce soir.
A tous les noms cités chez Cameron: Blur, Supergrass, Kaiser Chiefs etc... on aimerait ajouter les Stone Roses.
L'énergique Dom a déjà entamé le n°3:
I can never sleep, I can never, I can never sleep
I can never, I can never sleep without the TV on, yeah ...
L'agressif 'TV' est sans doute le morceau le plus 'Blur' du répertoire de Superfood.
Me sens tout perdu derrière ces piliers, je ne vois pas mes copains, Ryan ( sale petit guitariste, by the way) , où tu te caches?
Question: qui parmi vous a un boulot?
Nobody, c'est sans doute la raison pour laquelle vous pouvez vous permettre de sortir un mardi... this is 'Melting', une friandise au goût de fraise.
Ils enchaînent sur le titre clôturant l'album , 'Like a daisy'.
A effeuiller en murmurant elle m’aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie…pas du tout!
Quelques considération concernant le jardin botanique, non, rien à propos des gaufres,avant d'entamer 'Mood bomb' et son background psychédélique.
'Right on satellite' débute par une attrayante intro pour ensuite se mouvoir sur des pavés empruntés par la bande à Damon Albarn au début des nineties.
Reverb on the backing vocals, exciting groove confectionné par la rythmique, lignes de guitare affûtées, et un chanteur charismatique, pas étonnant que Superfood est déjà suivi par une sérieuse armada de fans.
Un huitième titre, le digeste 'Superfood', au fumet Miles Kane, met fin à un set n'ayant duré que 35 '.
Enjoyable gig donné par un band qui s'il n'en est plus à ses premiers balbutiements a encore un fameux chemin à parcourir, le potentiel est bien présent!
Dans quelques années, on pourra se vanter: j'ai assisté à leur premier show en Belgique au Witloof Bar.
Two more...Joe B. Mauldin et Tim Curry
Tim Curry , pas trop connu de ce côté de l'océan, écumait les clubs d'Austin avec son Tim Curry Trio composé de Timothy Curry,Will Dunlap et Jorge deArmas.
Their cover repertoire includes favorites from the Beatles, George Benson, Marvin Gaye, Stevie Wonder and Leon Russell. ..indique une gazette locale.
Le saxophone player est décédé des suites d'un pancreatic cancer.
Joe B. Mauldin.
Sorti connu pour avoir été le bassiste des Crickets, le band de Buddy Holly, il s'est éteint le 7 février à l'âge de 74 ans.
Avant d'intégrer les Crickets Joe B Mauldin jouait avec les Four Teens.
Dans les sixties il rejoint les Gold Star Studios ( LA) où il devient recording engineer.
Their cover repertoire includes favorites from the Beatles, George Benson, Marvin Gaye, Stevie Wonder and Leon Russell. ..indique une gazette locale.
Le saxophone player est décédé des suites d'un pancreatic cancer.
Joe B. Mauldin.
Sorti connu pour avoir été le bassiste des Crickets, le band de Buddy Holly, il s'est éteint le 7 février à l'âge de 74 ans.
Avant d'intégrer les Crickets Joe B Mauldin jouait avec les Four Teens.
Dans les sixties il rejoint les Gold Star Studios ( LA) où il devient recording engineer.
mardi 10 février 2015
The Godfathers + Elements - Het Depot- Leuven- 7 février 2015
On cite the Dumbing of America "In the midst of the synth invasion that consumed alternative music in the 80′s, there were a few bands who stuck to their guns...les Godfathers en faisaient partie.
Dernière rencontre: Ancienne Belgique, mai 2008, une paye!
Quand JP te signale que la bande aux frères Coyne passe par le Depot on n'a pas hésité longtemps...
Support: Elements!
Pas convaincu que cette identité soit la meilleure idée ayant traversé l'esprit de ces ex- Red Zebra, un progrock band brésilien, des Neo-Zélandais, un party-band, un cover band ou un soul/funk band de chez nous... les éléments fourmillent sur la planète.
2010, Red Zebra splitte, les chemins de Peter Slabbynck et des autres zèbres se séparent.
Geert Maertens (lead guitar), Sam Claeys (bass ) et Johan Isselee (drums) recrutent Chris 'Hazy' Deneve (guitar, synths) pour compléter le line-up des Elements.
Remplacer le fantasque Peter au chant n'est pas une mince affaire, Sam s'en charge.
Un titelloze album en 2013, une nouvelle plaque est prévue pour bientôt.
Les Elements se promènent sur le même sentier New Wave/ post punk que Red Zebra, la noirceur en moins.
Hello we zijn Elements uit Brugge, ils ne sont pas les seuls dans la salle, pas mal de supporters des Blauw en Zwart ont fait le déplacement.
Une première pièce cinglante nous replonge dans les eighties, 'Just go on' et sa mélodie obsédante rappelle les heures de gloire de groupes tels que les Comsat Angels ou The Sound.
'Empty lies' is a new one et pourtant la recette n'a pas changé.
Une voix off tient à nous présenter mio moglie, ' Art of conversation' est sur les rails, le débit est saccadé et nerveux.
Sam devait confondre l'ancien cinéma avec un casino, 'The last chip' dit-il, alors que le feuillet indique 'The last ship'.
Une plage sombre et nostalgique.
Ils enchaînent sur une chouette reprise des Manic Street Preachers, 'There By The Grace Of God' avant de canarder sévère avec 'Weak And Lost'.
Un brin de philosophie ' Wisdom of knowing', un downtempo au potentiel radiophonique évident, pour finir avec un des 50 meilleurs morceaux jamais pondu en Belgique, le classique 'I Can't Live In a Living Room' joué dans ce même Depot en 2008.
Pendant tout le set, un échappé de l'Irrenhaus local, un croisement entre Marco Pantani et Paul Di'Anno armé d'une basse fictive et d'un micro invisible est venu chanter l'aubade à JP qui n'a pas manqué de l'immortaliser lorsque le brave Sam lui a tendu un vrai Shure.
Le carnaval est précoce à Louvain!
Good job, Brugge!
The Godfathers
Le line-up a changé depuis l'AB, les frangins Coyne sont toujours de la partie, Chris fête son annif, 21 ans depuis 35 ans au moins, Peter reste la petite frappe des débuts, mais désormais Steve Crittall (guitar), le flamboyant Mauro Venegas (guitar) et Tim James (drums) assurent un boulot gigantesque pour confectionner le son Godfathers.
Comme il y a 7 ans,le bal débute par des classiques, 'I want everything' et le plus vite possible sinon des baffes et ' Cause I said so'.
Le public est trop mou selon Peter, Leuven, make some fucking noiz , on est 250 à scander l'hymne punk.
1988, 'If I Only Had Time' suivi par une nouvelle tranche de garage rock bien crado, ' Strange about today' avec des ooh ooh ooh stoniens.
Une nouveauté, 'Till my heart stops beating', légèrement pompée sur 'ça plane pour moi', avant l'hommage aux Ramones, I don't speak your fucking language, so eins, zwei, ( non pas Polizei) drei, vier...'I can't sleep tonight'.
Mauro Venegans tranche, ce gamin ajoute une touche visuelle pas débile par rapport aux poses statiques des vieux machins.
Wat zeg je, Kathleen, handsome boy...c'est de moi que tu causes?
'I want you' des Beatles à Dylan en passant par Janet Jackson, Cheap Trick, Cee Lo Green, Peter Makysard ou Jimini Pooks, ils sont 189634 à avoir un titre nommé Je te veux à leur catalogue.
Petite question: 'How low is low', primitive beat, vocaux scandés, un cri de guerre souligné par des riffs destructeurs sur fond rythmique carré.
Quel titre, mes aïeux!
Le chef promet a funky tune, 'Unreal World', du rough cockney white funk aussi crapuleux que TC Matic en Ostendais.
Let's ' Rewind time', qu'il dit, Chris, 21 ans depuis 1980, entame, le brother embraye.
By the way , vous êtes tous invités à l'after-party, je vous paye une grenadine!
Un titre sonnant Who grande époque, 'I'm unsatisfied' , le bureau des flics se trouve à 500 mètres, dépose une plainte, mec!
Faudrait qu'il nous présente 'Angela', elle a l'air bien cette petite.
Any rockabilly fans in da house?
'Walking Talking Johnny Cash Blues', la préférée de Hans.
Retour au rock with a strong r'n'b and punk flavour, ' 'This is your life' , Tim James doit mourir de soif, les dernières notes résonnent encore mais il a déjà entamé 'Just Because You're Not Paranoid Doesn't Mean to Say They're Not Going to Get You!', titre pour lequel ils ont reçu le prix Nobel du boniment.
Il a dû croiser un sosie de Merkel en rue car il annonce 'Liebe ist tot', sur la playlist on peut lire 'Love is dead', triste constat, puis il se ravise 'She gives me love'.
Pour terminer par l'hymne 'This is war' .
Une heure, sans aucun temps mort.
Un triple bis ponctue ce set rageur, 'Lonely man', 'This damn nation', du Yardbirds speedé, et natürlich, les quatre étapes de nos vies programmées 'Birth School Work Death'.
Les héritiers du pub rock ont à nouveau frappé fort et juste!
Dernière rencontre: Ancienne Belgique, mai 2008, une paye!
Quand JP te signale que la bande aux frères Coyne passe par le Depot on n'a pas hésité longtemps...
Support: Elements!
Pas convaincu que cette identité soit la meilleure idée ayant traversé l'esprit de ces ex- Red Zebra, un progrock band brésilien, des Neo-Zélandais, un party-band, un cover band ou un soul/funk band de chez nous... les éléments fourmillent sur la planète.
2010, Red Zebra splitte, les chemins de Peter Slabbynck et des autres zèbres se séparent.
Geert Maertens (lead guitar), Sam Claeys (bass ) et Johan Isselee (drums) recrutent Chris 'Hazy' Deneve (guitar, synths) pour compléter le line-up des Elements.
Remplacer le fantasque Peter au chant n'est pas une mince affaire, Sam s'en charge.
Un titelloze album en 2013, une nouvelle plaque est prévue pour bientôt.
Les Elements se promènent sur le même sentier New Wave/ post punk que Red Zebra, la noirceur en moins.
Hello we zijn Elements uit Brugge, ils ne sont pas les seuls dans la salle, pas mal de supporters des Blauw en Zwart ont fait le déplacement.
Une première pièce cinglante nous replonge dans les eighties, 'Just go on' et sa mélodie obsédante rappelle les heures de gloire de groupes tels que les Comsat Angels ou The Sound.
'Empty lies' is a new one et pourtant la recette n'a pas changé.
Une voix off tient à nous présenter mio moglie, ' Art of conversation' est sur les rails, le débit est saccadé et nerveux.
Sam devait confondre l'ancien cinéma avec un casino, 'The last chip' dit-il, alors que le feuillet indique 'The last ship'.
Une plage sombre et nostalgique.
Ils enchaînent sur une chouette reprise des Manic Street Preachers, 'There By The Grace Of God' avant de canarder sévère avec 'Weak And Lost'.
Un brin de philosophie ' Wisdom of knowing', un downtempo au potentiel radiophonique évident, pour finir avec un des 50 meilleurs morceaux jamais pondu en Belgique, le classique 'I Can't Live In a Living Room' joué dans ce même Depot en 2008.
Pendant tout le set, un échappé de l'Irrenhaus local, un croisement entre Marco Pantani et Paul Di'Anno armé d'une basse fictive et d'un micro invisible est venu chanter l'aubade à JP qui n'a pas manqué de l'immortaliser lorsque le brave Sam lui a tendu un vrai Shure.
Le carnaval est précoce à Louvain!
Good job, Brugge!
The Godfathers
Le line-up a changé depuis l'AB, les frangins Coyne sont toujours de la partie, Chris fête son annif, 21 ans depuis 35 ans au moins, Peter reste la petite frappe des débuts, mais désormais Steve Crittall (guitar), le flamboyant Mauro Venegas (guitar) et Tim James (drums) assurent un boulot gigantesque pour confectionner le son Godfathers.
Comme il y a 7 ans,le bal débute par des classiques, 'I want everything' et le plus vite possible sinon des baffes et ' Cause I said so'.
Le public est trop mou selon Peter, Leuven, make some fucking noiz , on est 250 à scander l'hymne punk.
1988, 'If I Only Had Time' suivi par une nouvelle tranche de garage rock bien crado, ' Strange about today' avec des ooh ooh ooh stoniens.
Une nouveauté, 'Till my heart stops beating', légèrement pompée sur 'ça plane pour moi', avant l'hommage aux Ramones, I don't speak your fucking language, so eins, zwei, ( non pas Polizei) drei, vier...'I can't sleep tonight'.
Mauro Venegans tranche, ce gamin ajoute une touche visuelle pas débile par rapport aux poses statiques des vieux machins.
Wat zeg je, Kathleen, handsome boy...c'est de moi que tu causes?
'I want you' des Beatles à Dylan en passant par Janet Jackson, Cheap Trick, Cee Lo Green, Peter Makysard ou Jimini Pooks, ils sont 189634 à avoir un titre nommé Je te veux à leur catalogue.
Petite question: 'How low is low', primitive beat, vocaux scandés, un cri de guerre souligné par des riffs destructeurs sur fond rythmique carré.
Quel titre, mes aïeux!
Le chef promet a funky tune, 'Unreal World', du rough cockney white funk aussi crapuleux que TC Matic en Ostendais.
Let's ' Rewind time', qu'il dit, Chris, 21 ans depuis 1980, entame, le brother embraye.
By the way , vous êtes tous invités à l'after-party, je vous paye une grenadine!
Un titre sonnant Who grande époque, 'I'm unsatisfied' , le bureau des flics se trouve à 500 mètres, dépose une plainte, mec!
Faudrait qu'il nous présente 'Angela', elle a l'air bien cette petite.
Any rockabilly fans in da house?
'Walking Talking Johnny Cash Blues', la préférée de Hans.
Retour au rock with a strong r'n'b and punk flavour, ' 'This is your life' , Tim James doit mourir de soif, les dernières notes résonnent encore mais il a déjà entamé 'Just Because You're Not Paranoid Doesn't Mean to Say They're Not Going to Get You!', titre pour lequel ils ont reçu le prix Nobel du boniment.
Il a dû croiser un sosie de Merkel en rue car il annonce 'Liebe ist tot', sur la playlist on peut lire 'Love is dead', triste constat, puis il se ravise 'She gives me love'.
Pour terminer par l'hymne 'This is war' .
Une heure, sans aucun temps mort.
Un triple bis ponctue ce set rageur, 'Lonely man', 'This damn nation', du Yardbirds speedé, et natürlich, les quatre étapes de nos vies programmées 'Birth School Work Death'.
Les héritiers du pub rock ont à nouveau frappé fort et juste!
Daggers- Propulse Public- Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 6 février 2015
Daggers - Metal / Punk - vendredi 06 février • Botanique • 22h30!
"Angie laughed when she finally saw how small Richard's dagger was", toutes des salopes!
Et les poignards liégeois, sharp?
Mec, sais pas pourquoi ils ont choisi l'appellation dagger, m'est avis que bazooka, masse d'arme, goedendag ...eut mieux convenu.
Metal/punk disait l'affiche, métal hurlant, alors ou CM Punk Ring of Honor, tous les coups sont permis.
Me demande pas combien d'obus ces jeunes gens ( Yannick Tönnes: Batterie -Thomas Fagny: Basse - Thierry Tönnes: Guitare et Gregory Mertz: Chant) ont lourdé en trente minutes, ce qu'on sait c'est que les orangers ont été anéantis, écrabouillés, désintégrés, sais pas si il y a eu sabotage au niveau de la balance, mais ce fut un carnage...les grognements et reniflements d'un ours en rut peuvent paraître mélodieux en comparaison avec la bouillie sonore servie par Daggers.
Sont bien sympathiques ces jeunes gens, un bassiste bodybuildé style Twiggy, casquette de rapper ramassée dans une poubelle, un chanteur en manque d'affection, maman ayant refusé de lui donner le sein, qui vient chercher des caresses dans le public, un batteur aussi fin qu'un brise-béton et une guitare au jeu Néandertal, pas étonnant qu'au bout de dix minutes une cinquantaine d'oreilles sensibles ont déserté la salle pour se réfugier au bar.
Il semblerait que ces mousquetaires aient interprété des morceaux de leur dernier méfait 'It's not Jazz, it's Blues', un plaisantin à tes côtés a ajouté it's not music.
Gregory: "merci aux courageux ayant supporté notre prestation jusqu'au bout!"
Jean-Paul 'l'être et le néant' , qui passait par là, murmure c'est moche, il ne reste que le néant.
Sartre n'est pas mélomane!
"Angie laughed when she finally saw how small Richard's dagger was", toutes des salopes!
Et les poignards liégeois, sharp?
Mec, sais pas pourquoi ils ont choisi l'appellation dagger, m'est avis que bazooka, masse d'arme, goedendag ...eut mieux convenu.
Metal/punk disait l'affiche, métal hurlant, alors ou CM Punk Ring of Honor, tous les coups sont permis.
Me demande pas combien d'obus ces jeunes gens ( Yannick Tönnes: Batterie -Thomas Fagny: Basse - Thierry Tönnes: Guitare et Gregory Mertz: Chant) ont lourdé en trente minutes, ce qu'on sait c'est que les orangers ont été anéantis, écrabouillés, désintégrés, sais pas si il y a eu sabotage au niveau de la balance, mais ce fut un carnage...les grognements et reniflements d'un ours en rut peuvent paraître mélodieux en comparaison avec la bouillie sonore servie par Daggers.
Sont bien sympathiques ces jeunes gens, un bassiste bodybuildé style Twiggy, casquette de rapper ramassée dans une poubelle, un chanteur en manque d'affection, maman ayant refusé de lui donner le sein, qui vient chercher des caresses dans le public, un batteur aussi fin qu'un brise-béton et une guitare au jeu Néandertal, pas étonnant qu'au bout de dix minutes une cinquantaine d'oreilles sensibles ont déserté la salle pour se réfugier au bar.
Il semblerait que ces mousquetaires aient interprété des morceaux de leur dernier méfait 'It's not Jazz, it's Blues', un plaisantin à tes côtés a ajouté it's not music.
Gregory: "merci aux courageux ayant supporté notre prestation jusqu'au bout!"
Jean-Paul 'l'être et le néant' , qui passait par là, murmure c'est moche, il ne reste que le néant.
Sartre n'est pas mélomane!
lundi 9 février 2015
Thyself - Propuse Public- Rotonde du Botanique- Bruxelles- le 6 février 2015
Thyself - vendredi 06 février • Botanique • 21h40
Man know thyself; then thou shalt know the Universe and God.
Pythagore n'a pas formulé que des théorèmes, pas vrai Pasolini, ce brave homme excellait dans d'autres domaines: la philosophie, la thaumaturgie, la politique et la bande dessinée.
Sinon, Thyself travaille du côté de Namur dans l'alternatif tendance post-rock.
Fin décembre, toujours au Botanique, ils se retrouvaient en finale du Concours-Circuit y récoltant quelques prix.
Florestan Thiry: Guitare / Chant/ Benoit Petit: Guitare/ Lucas Serruya: Basse et Ulysse Wautier: Batterie / Sample ne soignent pas leur look mais plutôt les climats, à l'instar de la peinture contemplative.
Préambule: amateurs du schéma pop couplet/refrain, passez votre chemin!
Une première construction, 'Framus' , voix off, démarrage flegmatique, chi va piano, va sano e va lontano, un soundscape idéal pour le vol en planeur au dessus d'un massif alpin, blanche est la neige, bleu le ciel, jusqu'à l'explosion brutale.
'Behind clouds', même schéma, joliesse initiale, presque du Coldplay et éclatement soudain.
C'est bien foutu, consciencieux, proprement ouvragé.
C'est pas une insulte de mentionner Pink Floyd pour l'amorce de 'Wasted all', un titre catalogué progrock.
'Get in' dit Forestan, on était tous à l'intérieur, le gars a probablement des visions.
Pas grave, ce midtempo atmosphérique charme bon nombre d'auditeurs, quant à toi, petit à petit, un certain ennui te gagne, la structure fort similaire des plages finit par lasser.
Ben, non, messieurs on n'est pas venu pour ça, 'Come to pray', nous ,on va le dimanche à la messe!
Ok, titre hypnotique!
Thyself ne fera pas de concession et nous balance une dernière pièce aux senteurs math rock.
Le 14 mars au Belvédère à Namur!
Man know thyself; then thou shalt know the Universe and God.
Pythagore n'a pas formulé que des théorèmes, pas vrai Pasolini, ce brave homme excellait dans d'autres domaines: la philosophie, la thaumaturgie, la politique et la bande dessinée.
Sinon, Thyself travaille du côté de Namur dans l'alternatif tendance post-rock.
Fin décembre, toujours au Botanique, ils se retrouvaient en finale du Concours-Circuit y récoltant quelques prix.
Florestan Thiry: Guitare / Chant/ Benoit Petit: Guitare/ Lucas Serruya: Basse et Ulysse Wautier: Batterie / Sample ne soignent pas leur look mais plutôt les climats, à l'instar de la peinture contemplative.
Préambule: amateurs du schéma pop couplet/refrain, passez votre chemin!
Une première construction, 'Framus' , voix off, démarrage flegmatique, chi va piano, va sano e va lontano, un soundscape idéal pour le vol en planeur au dessus d'un massif alpin, blanche est la neige, bleu le ciel, jusqu'à l'explosion brutale.
'Behind clouds', même schéma, joliesse initiale, presque du Coldplay et éclatement soudain.
C'est bien foutu, consciencieux, proprement ouvragé.
C'est pas une insulte de mentionner Pink Floyd pour l'amorce de 'Wasted all', un titre catalogué progrock.
'Get in' dit Forestan, on était tous à l'intérieur, le gars a probablement des visions.
Pas grave, ce midtempo atmosphérique charme bon nombre d'auditeurs, quant à toi, petit à petit, un certain ennui te gagne, la structure fort similaire des plages finit par lasser.
Ben, non, messieurs on n'est pas venu pour ça, 'Come to pray', nous ,on va le dimanche à la messe!
Ok, titre hypnotique!
Thyself ne fera pas de concession et nous balance une dernière pièce aux senteurs math rock.
Le 14 mars au Belvédère à Namur!
Dario Mars and the Guillotines - Propulse Public-Orangerie du Botanique - Bruxelles, le 6 février 2015
Dario Mars and the Guillotines - vendredi 06 février • Botanique • 20h50!
L'un des nouveaux groupes belges les plus excitants du moment, dixit les pas faux-culs de Focus Vif.
T'avais pas attendu leur avis pour aller les voir le long du canal, en juillet dernier.
Pas de round d'échauffement ou de mise en jambes en douceur, Bineta Saware - Vicenzo Capizzi - David Kostman et Renaud Mayeur entrent d'emblée dans le vif du sujet avec ' Cold sun'.
Une approche cinématique, des guitares surf, une voix grave, des vocalises indiennes , imagine un désert aride, la poussière, un oxyuranus microlepidotus pas sympathique, l' astre rond, blafard... non, pas Capdevielle qui psalmodie... Quand t'es dans le désert depuis trop longtemps... pense plutôt à Tarantino, c'est çà l'univers de Dario Mars, glauque, étouffant, malsain!
'How the story goes' , Vincenzo imprime un rythme infernal, Bineta narre, la guitare métallique griffe, Bineta geint, la basse pilonne, Bineta implore, Bruxelles frappe du talon, les têtes suivent le tempo..
That's rock'n'roll, babe!
Du vicieux, sale, corrompu, pas de la muzak pour ménagères!
'Death is dead', sur l'écran tu imagines apercevoir Clint Eastwood, le calendrier indique 1964, 'Per un pugno di dollari', le duo Leone/Morricone, ça va flinguer!
Toujours la mort, inéluctable, omniprésente, ' The day I died', Renaud la fait Dick Dale, Bineta ensorcelle.
L'atmosphère reste sombre, 'The Jailer', tu penses à Anna Calvi ou à Dani Klein, Bineta nous la joue bluesy avant de nous proposer un aller simple pour les ténèbres, ' Somebody else inside'.
Le chant est mixte, le ton rageur, la panthère s'adresse à tes viscères, tandis qu'une nouvelle fois la frappe lourde de Vincenzo s'attaque à tes neurones.
Des raclures qui terminent leur set par 'Banned for ever', mixant Golden Earring et Blue Cheer.
Dario Mars and the Guillotines, des crapules!
L'un des nouveaux groupes belges les plus excitants du moment, dixit les pas faux-culs de Focus Vif.
T'avais pas attendu leur avis pour aller les voir le long du canal, en juillet dernier.
Pas de round d'échauffement ou de mise en jambes en douceur, Bineta Saware - Vicenzo Capizzi - David Kostman et Renaud Mayeur entrent d'emblée dans le vif du sujet avec ' Cold sun'.
Une approche cinématique, des guitares surf, une voix grave, des vocalises indiennes , imagine un désert aride, la poussière, un oxyuranus microlepidotus pas sympathique, l' astre rond, blafard... non, pas Capdevielle qui psalmodie... Quand t'es dans le désert depuis trop longtemps... pense plutôt à Tarantino, c'est çà l'univers de Dario Mars, glauque, étouffant, malsain!
'How the story goes' , Vincenzo imprime un rythme infernal, Bineta narre, la guitare métallique griffe, Bineta geint, la basse pilonne, Bineta implore, Bruxelles frappe du talon, les têtes suivent le tempo..
That's rock'n'roll, babe!
Du vicieux, sale, corrompu, pas de la muzak pour ménagères!
'Death is dead', sur l'écran tu imagines apercevoir Clint Eastwood, le calendrier indique 1964, 'Per un pugno di dollari', le duo Leone/Morricone, ça va flinguer!
Toujours la mort, inéluctable, omniprésente, ' The day I died', Renaud la fait Dick Dale, Bineta ensorcelle.
L'atmosphère reste sombre, 'The Jailer', tu penses à Anna Calvi ou à Dani Klein, Bineta nous la joue bluesy avant de nous proposer un aller simple pour les ténèbres, ' Somebody else inside'.
Le chant est mixte, le ton rageur, la panthère s'adresse à tes viscères, tandis qu'une nouvelle fois la frappe lourde de Vincenzo s'attaque à tes neurones.
Des raclures qui terminent leur set par 'Banned for ever', mixant Golden Earring et Blue Cheer.
Dario Mars and the Guillotines, des crapules!
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