mercredi 23 juillet 2014

Toni Garcia & the Cheap Seats - Café Merlo- Bruxelles, le 22 juillet 2014.

No cheap jokes about the Cheap Seats, lads, these fellows are great....

Rien, tu ne trouves rien sur le net concernant Toni Garcia and the Cheap Seats de passage au Merlo le lendemain de la Fête Nationale.
Google est aussi éloquent que la  La Muette de Portici!

Il te reste l'annonce... Dit geweldige collectief deelt een oeverloze passie voor all things blues, jump, swing, jive , rock 'n' roll en alle aanverwanten.
Plus un line-up: 
Toni Garcia: Vocals/Dirk Vanderlinden: Hammond/Thierry Van Durme: Gitaar/Jo Moens: Drums/
Gene Wild: Bass/Tim De Jonghe: Trompet/Glen De Jonghe: Trombone/Jeroen Capers : Sax.

Ils étaient bien huit sur l'exigu podium, des jeunes pousses et des moins jeunes, Gene, par exemple, n'est plus aussi Wild qu'il y a 30 ans, mais son jeu de basse reste éblouissant.
Les horns: si Jeroen, pas un comédien ce Capers, était au poste, les frères De Jonghe brillaient par leur absence, à la trompette on a entendu  Bart Vandercammen ( The Young Big Band, et vu avec Zonko) et, poussé sur le podium sans jamais avoir joué une note avec les sièges au rabais, Jan Eggermont au sax (Tuesday Night Orchestra, King of the Fugazis...).
Les autres affichent également une carte de visite décorée de noms pas cons, Jo  chez The Employees ( ça ne nous rajeunit pas), Blaine L. Reininger, Kris De Bruyne, X-Posed, Rose the Band... - Dirk promène son Hammond  dans tout le pays 269 jours par an, quelques noms: The Swing Dealers, Sofie, Catherine Delasalle... - Thierry Van Durme a tenu la guitare pour  Vaya Con Dios ou  Coco Jr. et The Magical Flying Thundebirds...
Et Toni?
Rien .. vu les rouflaquettes, c'est peut-être le fils du Sergent Garcia, zingen kan die kleine wel et il danse à rendre Travolta jaloux.

Echauffement, 46 pintjes à diviser par 7, Dirk travaille au Spa Reine, et un départ sur les chapeaux de roue avec 'Shuffle On' d'un de nos meilleurs blues combos, Blue Blot.
Suintant à souhait!
Sur la lancée, toujours en mode rock/swing/ blues, ' House party', la ruée fantastique à bride rabattue, les cuivres sont de sortie, cachez vos flacons d'alcool, couchez les enfants, envoyez vos femmes chez belle-maman... there comes the wild bunch!
'Stompin our feet with joy',... rocking, rolling and stomping, ta pintje faisait des bonds sur le comptoir.
' Good rockin daddy', pas que Toni ressemble à Etta James, mais question swing il s'y connaît, tandis que le petit nouveau, Jan, encouragé par de Heer Van Durme nous lâche un  bref solo pas salaud.
Chuck, tu permets, on t'emprunte ' No money down', le machin qui a les mêmes accords que 'Riot in Cell Block No. 9'.
Les petits merles, it's time to shake your hips with le classique ' My Babe'.
Gene, au chant, some old skool blues, ' Anything it takes'.
Temps mort, faut soigner ses amygdales, je bois un coup, o k, vas-y, Toni, ' Thing Called Love' de John Hyatt.
On poursuit avec le swampy downtempo ' Sewed up' de Duke Robillard, aussi juteux qu'un pamplemousse bien  pulpeux et non-traité.
En mode tango blues, 'Unchain my heart' , a hit for Ray Charles, Trini Lopez and Joe Cocker.
Quasi invisible derrière la troupe, Jo se permet quelques jongleries barnumesques, jaloux, Toni nous la joue Jennifer Lopez.
Trop fort, les gars!
' Nutbush City Limits' à la sauce tumba/salsa, il faut oser, ils ont osé.
Le Merlo a aimé!
Retour au blues qui secoue,  "I Don't Need No Doctor", la veille t'avais entendu l'incroyable version de Humble Pie, un seul regret, pas de choristes black court-vêtues!
Gene de son timbre fatigué, des excès en tous genres, attaque le jump blues remuant 'Sometimes I wonder' avant d'avoir droit au seul véritable slow de la soirée, le retro crooning ' Walk Away' de James Hunter.
Merde, j'ai oublié le mute pour mon solo de trompette, tant pis!
 Get your kicks on 'Route 66'.
Je m'arrête à San Bernardino, continuez sans moi!
Communication: is there a Jacqueline in the room?
Non, il y a Fatima, c'est pas bon?
James Hunter à la Little Richard.
On termine avant le curfew de 11 PM avec' Ain't goin nowhere', Dirk Hammond se payant une intervention digne d'André Brasseur, relayé par un sax poisseux avant le terminus.
 On replie les chaises!

Merci, Bruxelles, on joue à Herzele  ( Burchtconcerten) le 29 juillet, see you there!