Alors que la moitié de la planète vit à l'heure du Mundial, le Merlo, Surfing Airlines et l'équipe de Brussels Live Music Bars ( Steven Hardy et Walter Laurel) organisent un concert dans le petit bistrot du Quai aux Briques.
Deux ans après les avoir croisés à l'Ace Café à Rumst ( Chris, wanneer gaat dat weer open, menneke?), ce sont les joyeuses retrouvailles avec The Nickel Slots.
En principe les groupes engagent le séminaire vers 21:10', pas la peine de se presser donc, les artères bruxelloises ressemblent à la Via Appia en 156 avant Jésus-Christ vers 3 heures du mat., Crassus n'avait pas encore ordonné la pendaison de milliers d'esclaves, bref un terrain vierge...
20:50', bordel d'estrons malodorants, le gang de Sacramento a déjà entamé le gig, bande de crapuleux lézards.
Jack, Bernadette et Lee, le revenant: zont commencé vers 20:30', Steven Schweppes tonic + ? confirme!
Tandis que les frangins Christopher, vise mon marcel immaculé mettant en valeur mes biceps tatoués à faire frémir Edith Piaf, et Steve guitar Amaral, Tony, nice hat, Brusca et Paul, nice Gretsch bass, Zinn achèvent ' Float Around', une plage de leur dernière plaque, 'Let it Ride', t'essayes d'attirer l'attention de Waldo pour te commander une mousse.
T'as manqué 3 titres, ket: 'Five miles gone', ' One foot in the gutter' ( tant mieux, tu détestes avoir les pieds trempés) et 'Can't kill time'.
A première vue, les Californiens sont toujours aussi débordants d'énergie et leur séjour prolongé dans notre glorieux royaume les rend d'humeur allègre.
Quoi, Steven?
C'est la bière...
Après un petit alt.country rock bien enlevé 'Arnie' décoré de licks gluants, ils entonnent 'The devil's chain gang', un singalong que Mister Brusca catalogue comme étant a scary song.
Pas le temps d'avaler ton demi la clique balance un autre country rocker fougueux, 'Let it ride', le titletrack de leur album n°3, if you buy the three of them it will cost you 25€, give your money to Steven....
La vie n'est pas toujours rose, kids, voici une petite leçon de philosophie '49-51', suivie par un stomper bien crasseux dédié à un pote who got into trouble, ' 120 days and 120 nights'.
Les petits soli de Steve Amaral sont superbes, pas étonnant que le gars s'est vu attribué un 'Sammie Award’. Son frangin et la basse de Paul Zinn assurent une rythmique musclée, Tony se démène tel un fauve lâché dans la nature après 3 semaines de captivité, de plus, il est pas du genre dromadaire, toutes les 5' il réclame un bock qu'il écluse à la vitesse d'un cycliste incapable de pisser pour le contrôle anti-dopage, bref ça déménage méchant sur le petit podium.
La dernière avant le beer break, qu'il dit!
Beer break, elle est bien bonne, six vidanges traînent à ses pieds!
'Lucky Number 7's', plus Pogues que nature met fin à la première mi-temps.
Second set après le ravitaillement.
Les Nickel Sluts, euh, Slots, bien rechargés, ont décidé que le round d'observation était superflu, à fond sur le champignon avec le rock sudiste ' On the wall' , ils enchaînent sans freiner sur un 'Stop sign' qu'ils ignorent superbement. Avant que les poulets n'aient pu mettre le moteur en marche, les Ricains avaient déjà dépassé Alost.
C'est normal cette fumée sortant du capot?
Repos, une ballade ' Painting Fences'.
En noir, jaune et rouge s v p!
Let's play a nasty one, folks, if you don't mind!
Envoie, tonton!
'Slamming doors and screeching tires'... bande de sauvages!
La bière est bonne ici, je règle deux ou trois trucs chez moi après la tournée, je reviens chez vous et je me fais naturaliser belge.
OK, on prévient le brasseur!
Le relativement calme ' Go along' te rappelle au bon souvenir de bands tels que les écossais Del Amitri, John Cougar Mellencamp ou les BoDeans.
'Garberville': 900 âmes, un cinéma, 122 chiens, 201 chats, the Garberville Fire Protection District has three engines and a utility truck ...
Rien d'autre?
Attends, la BBC annonce: Garberville is the marijuana heartland of the US!
Plus lugubre, près de chez nous il existe a 'Dry Town', rien à boire à des lieues à la ronde... la meilleure c' est que les comiques en font une Irish drinking song.
Les canassons sentant l'écurie entament un galop effréné, ' Race horse runnin', un virage twist suivi d'un drum solo avant d'accélérer la cadence pour le finish endiablé.
Reviens, baby..
Les Equals?
Non, le 'Come back' de Tony Brusca est plus speedé.
Braves gens, you were a great audience, this is our last song, it was written by my mum, it's a gentle lullaby: 'If you ain't got nothing good to say' ...don't say nothing at all!
Les berceuses californiennes présentent un accent rock'n roll marqué!
You want an encore, je vide mon verre et on vous emballe ça, it's a song about friendship, 'Fare thee well' voyant Paul manier la mandoline nous emmène du côté de Dublin ou de Cork.
Une dernière pour la route, la seule cover de la soirée, I wish I wrote 'American Girl' de Tom Petty.
Séquence signature, un verre en terrasse, puis en route pour de nouvelles aventures, les Nickel Slots sont chez nous jusqu'au 29 juin, jour où ils joueront à Turnhout!