Plus de 300 chansons de sa plume, près de 50 albums vendus à plus de 4 millions d'exemplaires, six Juno awards for Male Country Singer of the Year, un Lifetime Achievement prize , tout en ne quittant jamais le pays à la feuille d'érable, Stompin’ Tom Connors aura collectionné les honneurs pendant sa longue carrière.
Thomas Charles Connors naît dans le New Brunswick en 1936, enfant adopté, il abandonne la famille qui l'a accueilli à l'âge de 15 ans et parcourt le Canada en auto-stop, tout en composant des chansons sur sa guitare qui l'accompagnait dans ses pérégrinations.
La légende veut qu'un beau jour, sans un radis en poche, il se retrouve dans un établissement en Ontario, le barman lui propose une bière s'il joue quelques titres.
Il s'est tellement bien débrouillé ( en tapant du pied , ce qui explique le stompin') qu'il a obtenu un contrat de 13 mois pour jouer dans cet hôtel, il passe à la radio locale et enregistre quelques 45 tours,
Le thème de ses sujets est essentiellement consacré au Canada, à ses habitants, à leur traditions et coutumes, très vite il acquiert le statut d'icône.
"Bud the Spud", "Big Joe Mufferaw", "The Black Donnellys", "The Martin Hartwell Story", "Reesor Crossing Tragedy" ou "The Hockey Song" deviennent des country-folk hits des Basses Terres du Saint-Laurent aux Rocky Mountains.
L'autobiographie Stompin' Tom: Before the Fame est également devenue un bestseller.
L'homme au black cowboy hat et aux stomping cowboy boots s'est éteint mercredi, apparemment de mort naturelle.
Sentant la fin proche il avait posté un message sur son site déclarant.. Canada kept me ”inspired with its beauty, character, and spirit”.