Du monde pour une des nouvelles coqueluches des teenagers fleur bleue, la YouTube hype, Gabrielle Aplin.
Perdu, dans cet amas juvénile parfumé poudre aux fragrances cotonneuses, t'es heureux de voir arriver Marc, qui, comme toi, fera grimper légèrement la moyenne d'âge du Witloof qui devait avoisiner 15 ou 16 avant son apparition.
Lourde tâche que celle qui échoit à Box Story de devoir assurer l'avant-programme de la nette enfant de Bath.
Disons le tout de suite, Laetitia Solimando ( guitare, voix), bien secondée par Nicolas Maistriau ( percussion, glockenspiel, backings) a fait plus qu'assurer, son folk/pop inspiré, passionné, ardent, tourmenté a dégagé une impression de profondeur et de vie pas vraiment présentes lors du récital relativement uniforme de la jeune fille du Somerset.
'The Only Thing I'll Keep', seule à l'acoustique.
Une plage mélancolique, une voix limpide, la fin d'une liaison sans excès larmoyants.
C'est bon signe, le jardin d'enfants écoute religieusement.
Nicolas se pointe, le classique Box Story , ' Hard Way', au background bluesy, un timbre rageur imposant le silence, le respect....toute l'intensité d'une Mariee Sioux
'The Place' exprime ce que je ressens sur scène, le lieu où j'existe vraiment.
Convaincant!
Un autre classique de Miss Dour, ' Away Always' , la gracieuse ballade connaîtra une accélération abrupte, lorsque Nicolas, de deux coups de baguettes, décidera de lâcher la bride pour entamer une cavalcade agitée.
Niet slecht, entends-tu prononcer par une jeune voisine, comment s 'appelle ce groupe?
Box Story, répond la copine immortalisant le titre sur son iPod Touch en acier inoxydable, cadeau précoce d'un saint barbu.
Laetitia attaque le feutré ' The Seasons' que Nicolas décore au melodica.
Par une nuit agitée, je fis, en pensant à Henry Fuseli, un sombre ' Nightmare'. Résultat, en m'éveillant je suais de la tête aux pieds.
C'est grave, docteur?
Une fabuleuse reprise du titre masochiste de Lily Wood and the Prick, ' Down the drain', précède ' Once Again' dernier fait d'arme, played solo, de ce concert attachant.
Gabrielle Aplin
Après l'épisode performance videos on YouTube, Gabrielle Ann Aplin, 20 ans, s'est forgée un répertoire d' original songs, a sorti 3 EP's et remplit des salles de 1000 personnes ( imberbes) au UK où elle vient de faire quelques dates accompagnée par un band et un quartet of strings.
Ce soir, elle sera seule avec son acoustique ou un piano, la différence est énorme, car la succession de titres lents, d'un romantisme adolescent, finit par lasser au bout de 25 minutes.
Un joli minois et une bonne voix ne suffisent pas à captiver un vieillard de ton espèce.
Bonsoir, Bruxelles, euh, je viens d'apprendre ce mot, voici ' Panic Cord' , charmante plage, à la mélodie simpliste, chantée d'une voix cristalline.
J'adore Bruxelles, le chocolat, Manneken-Pis, les gaufres, le sapin futuriste.... et, Freddy Thielemans, t'en penses quoi?
A new song, 'How do yo feel today?' , d'une délicatesse exquise, puis le gentiment rythmé ' Keep pushing me' sur le EP 'Home'.
Recommandé aux fans d' Ingrid Michaelson ( qui est plus consistante, toutefois!).
Seconde nouveauté de la soirée, la superbe folky ballad ' Rings round roses', un des moments forts du set.
Au piano: ' Salvation', suivi de la magistrale et dramatique reprise de Frankie Goes to Hollywod, 'The Power of Love' .
Tout le Witloof en pâmoison!
Elle se souvient être passée à l'Ancienne Belgique en support de Gotye, I played ' Not your problem'.
D'une voix implorante..I won't be your problem any more... qui est ce méchant, ce pas beau, responsable de ce gros chagrin?
Le nouveau single qui sortira en février, le catchy upbeat ' Please, don't say you love me'.
Il m'en reste deux, le lisse ' Evaporate' et 'Home' repris en choeur par 99% de la salle, Laura était aphone!
35' charmantes!
Reviens, Gabrielle, nous t'aimons...
Je n'avais pas prévu de rappel, si vous y tenez je vous joue une reprise!
Oui, oui.....
' Fix You', Coldplay!
New Noise résume: she's the the next Ellie Goulding...
C'est qui encore Ellie Goulding ?
T'as trente-six guerres de retard, mon brave!