Aces and Eights- Influential Musicians- Bass Players:
Marcus Miller
"Not only has Miller been involved in the continuing development of a
technique known as "slapping", particularly his "thumb" technique, but
his fretless bass technique has also served as an inspiration to many..."
Pas étonnant que l'AB en flex semi-assis affiche complet, il fallait se pointer tôt pour s'agglutiner frontstage, avec des dizaines d'aficionados désireux d'apprécier de près la technique du maître.
Faudra s'armer de patience car fort longue fut l'attente, la star et ses auxiliaires décidant de mettre nos nerfs et notre gosier asséché à rude épreuve en se présentant à 20h40', après une brève et holywoodienne allocution du responsable programmation jazz de la maison ( Marc Decock): Brussels, are you ready for the ace jazz bass virtuoso, Marcus Miller?
Une ovation similaire à celle que Spartacus a dû mille fois entendre en pénétrant dans l'arène, si les oreillers n'ont pas abouti aux pieds du podium, c'est que dans nos contrées nordiques, nous ignorons cette pratique latine.
Le chapeauté Marcus, tel un imperator ayant déjà vaincu avant l'affrontement, ferme la marche. Le précède, une demi centurie de légionnaires vaillants: Alex Han - saxophones ( une carte de visite impressionnante: Paquito D'Rivera, Kenny Baron, Joe Lovano, George Duke, Herbie Hancock, Roy Hargrove...) - Maurice Brown - trumpet ( l'AB annonçait Sean Jones) - Kris Bowers - keyboards ( 2011 winner of the Thelonious Monk International Jazz Competition) ( et pas Federico Gonzales Peña comme affichait l'AB) - Adam Agati - guitar ( un méchant petit jeune ayant déjà joué avec Joe Lovano) et Louis Cato - drums ( vu avec Robin McKelle).
Avanti pour un show bouillant de près de 2 heures, bis inclus, basé en grande partie sur le nouvel album, 'Renaissance', devant sortir fin mai.
'Mr Clean' like my hairstyle, plaisante Marcus en ôtant son galurin.
Louis amorce un tempo funky sur lequel se greffent le piano et la basse caractéristique de celui qui a composé, arrangé et produit le 'Tutu' de Miles Davis , tout en jouant au multi-instrumentiste pour la star du bebop.
Guitare et cuivres s'invitent au bal, c'est parti pour un groove pas vraiment Monsieur Propre.
Der Bass knallt, es funkt und groovt, au solo de trompette huileux , succède une improvisation tout aussi greasy du sax, furious slapping time sur fond de Rhodes brûlant et horns charmeurs de crotales....
Tout Bruxelles conquis!
All right, comment ça va, questionne l'empereur avant d'attaquer une seconde salve ronde et groovy : 'Detroit', a funky town, une première démonstration déchaîne l'enthousiasme.
Exit les cuivres, piano en avant-plan: a ballad, basse ronflante, guitare discrète, drumming méthodique, retour du duo de souffleurs, c'est parti pour un échange basse/sax, un funk épais et jouissif. A tes côtés Jean-François, 55 balais et Marie-Laure, dont tu tais l'âge, se déhanchent comme un duo de Michaël Jackson n'ayant pas encore abusé de l'Omo et de sa bulle plastifiée.
Irrésistiblement remuant.
M M annonce 'Redemption' , cool et chaloupé.
Pas pour longtemps, une trompette moite et un sax suintant rivalisent d'adresse avant de s'unir pour un doublé collant. C'est mon tour, les petits gars, décide le maestro, Marie- Laure sort un flacon d'Axe ou de Rexona de son simili-Delvaux pour en asperger les aisselles de son conjoint qui dégouline.
Petite escapade au piano, final mielleux, acclamations!
Présentation de l'équipage et une ballade hivernale: 'February' suivie de 'Jekyll and Hyde', le bon et la brute.
Premières attaques virulentes du petit guitariste, un jazz rock vicieux, de la fusion incandescente.
On est loin du mainstream, ça rocke sévère.
Du matériau plus ancien, quelques percus psychédéliques, une wah wah basse aux odeurs Hendrix: 'Blast!' , une rafale violente bousculant tout sur son passage.
Quelques duels homériques, je dépose mon jouet pour tapoter le Rhodes, j'esquisse un pas de danse, amuse-toi, Maurice!
Assez ri, allez boire un coup, les vents , je continue avec Kris.
En coulisses, les compères assaisonnent le plat d'épices pas fanés avant de refaire surface!
A masterpiece!
Une accalmie, un nocturne, après une intro classique au piano, Marcus embraye à la clarinette basse secondé par Alex au soprano. La complainte ( pas sûr que ce soit 'In a sentimental mood') se colore de teintes orientales, le sax pleure, Marcus ramasse sa basse, la machine se cabre avant de sombrer dans les tons graves.
Un funk frelaté amorce la bombe ' Tutu', M M dirige la cérémonie, d'un doigt il indique à Adam d'ébaucher un solo, il sera fiévreux.
Le titre explose en final frénétique.
Apothéose d'un concert époustouflant , Bruxelles en effervescence.
Un cri immense!
Bis
Nouvelle ovation lorsque Marcus rend hommage à notre Toots national: ' Bon anniversaire, Monsieur Toots Thielemans', il entame un Happy Birthday fusion/funk sulfureux qui vire en jam agressive ( probablement une plage de 'Tutu Revisited'), tour à tour, Alex Hahn et Marcus Miller viennent agresser le premier rang avec leur instrument, le délire dans la salle, de la fosse aux gradins, un hurlement gigantesque.
Il est 22h20', le gang met fin à ce set diabolique, mais pas une âme ne se dirige vers la sortie, la foule continue de hurler, le sextet rapplique.
Une question, la Belgique: fast or slow?
Cri unanime: fast!
Une version homérique de 'Come Together', noire, rock, imparable .
En tendant l'oreille, t'as pu reconnaître le timbre boyscout de JPRock murmurant .. come together right now ... et Marielle d'ajouter ...over me...
Un des concerts de l'année, assurément!
lundi 30 avril 2012
dimanche 29 avril 2012
Salut le Copain: Eric Charden s'est éteint ce dimanche 29 avril.
"Le monde est gris le monde est bleu
Et la tristesse brûle mes yeux..."
Nostalgie yéyé: Mademoiselle Age Tendre, Daniel Filipacchi, le transistor (rouge) branché sur Europe n°1, les filles portant du Courrèges ou Mary Quant, 'If I had a hammer' devenant 'Si j'avais un marteau' ou ' I only want to be with you' muant en 'A présent tu peux t'en aller', sans oublier 'l'Idole des jeunes' piqué à Ricky Nelson....
Sortez les kleenex!
Eric Charden, le 29 avril 2012: fin de l'aventura, il rejoint Albert Raisner, Cloclo, Dalida, quelques Surfs, Mike Brant e.a. au paradis des idoles shalala wohoho ou shi bi di bip bip ( au choix).
Jacques Puissant/ Eric Charden naît en Indochine, redevenue Vietnam, en 1942, atterrit dans la métropole âgé de sept ans et sort un premier Extended Play quatre titres en 1963: ' Symphonie en bleu'.
Contrairement aux Johnny, Richard Anthony, Frank Alamo, Sheila, Dick Rivers, Lucky Blondo, Danyel Gérard , les Gam's et des dizaines d'autres, Eric Charden composait lui-même ses titres.
Les durs lui reconnaissent, en début de carrière, une crédibilité rock au même titre qu'un Ronnie Bird.
Ainsi, il est accompagné de Hadi Kalafate, bassiste attitré de Jacques Dutronc ou du guitariste, Jean-Pierre Alarcen, autre habitué de l'équipe à Jacquot et membre des Mod's, avec un certain Alain Legovic, alias Alain Chamfort.
C'est en 1966 qu'Eric fait la connaissance d'Annie Gautrat, qui deviendra, avec sa coupe Brian Jones, Stone!
Stone et Charden: banco!
Des hits à la pelle: 'L'aventura'- 'Il y a du soleil sur la France' ( ma préférée) - 'Laisse aller la musique' - 'L'amour, pas la charité' - le prix Nobel ' Comme le meunier fait son pain' etc...
En 2007, le couple participe à la tournée 'Age Tendre et Têtes de Bois' , partageant l'affiche avec quelques autres membres de l'hospice SLC : Pascal Danel, Pierre Groscolas, Michèle Torr , Marie Myriam ou celle qui est à l'origine de toutes les conneries culinaires télévisées: Rika Zaraï.
Atteint de la maladie de Hodgkin depuis 2009, il s'éteint à l'âge de 69 ans!
"Le monde est gris le monde est bleu
Et la tristesse brûle mes yeux..."
Et la tristesse brûle mes yeux..."
Nostalgie yéyé: Mademoiselle Age Tendre, Daniel Filipacchi, le transistor (rouge) branché sur Europe n°1, les filles portant du Courrèges ou Mary Quant, 'If I had a hammer' devenant 'Si j'avais un marteau' ou ' I only want to be with you' muant en 'A présent tu peux t'en aller', sans oublier 'l'Idole des jeunes' piqué à Ricky Nelson....
Sortez les kleenex!
Eric Charden, le 29 avril 2012: fin de l'aventura, il rejoint Albert Raisner, Cloclo, Dalida, quelques Surfs, Mike Brant e.a. au paradis des idoles shalala wohoho ou shi bi di bip bip ( au choix).
Jacques Puissant/ Eric Charden naît en Indochine, redevenue Vietnam, en 1942, atterrit dans la métropole âgé de sept ans et sort un premier Extended Play quatre titres en 1963: ' Symphonie en bleu'.
Contrairement aux Johnny, Richard Anthony, Frank Alamo, Sheila, Dick Rivers, Lucky Blondo, Danyel Gérard , les Gam's et des dizaines d'autres, Eric Charden composait lui-même ses titres.
Les durs lui reconnaissent, en début de carrière, une crédibilité rock au même titre qu'un Ronnie Bird.
Ainsi, il est accompagné de Hadi Kalafate, bassiste attitré de Jacques Dutronc ou du guitariste, Jean-Pierre Alarcen, autre habitué de l'équipe à Jacquot et membre des Mod's, avec un certain Alain Legovic, alias Alain Chamfort.
C'est en 1966 qu'Eric fait la connaissance d'Annie Gautrat, qui deviendra, avec sa coupe Brian Jones, Stone!
Stone et Charden: banco!
Des hits à la pelle: 'L'aventura'- 'Il y a du soleil sur la France' ( ma préférée) - 'Laisse aller la musique' - 'L'amour, pas la charité' - le prix Nobel ' Comme le meunier fait son pain' etc...
En 2007, le couple participe à la tournée 'Age Tendre et Têtes de Bois' , partageant l'affiche avec quelques autres membres de l'hospice SLC : Pascal Danel, Pierre Groscolas, Michèle Torr , Marie Myriam ou celle qui est à l'origine de toutes les conneries culinaires télévisées: Rika Zaraï.
Atteint de la maladie de Hodgkin depuis 2009, il s'éteint à l'âge de 69 ans!
"Le monde est gris le monde est bleu
Et la tristesse brûle mes yeux..."
samedi 28 avril 2012
The Craving Deer à la FNAC City 2, Bruxelles, le 28 avril 2012
Un showcase à 11h45' ( AM), est-ce bien sérieux?
A cette heure où le volatile préféré de Jean-Luc vient d'ouvrir un oeil vitreux, suite aux excès de la veille,et se gargarise en vue de son chant des matines, la cafétéria de la FNAC est honteusement désertée pour accueillir le duo The Craving Deer.
C'est en 2010 que Rein Vanvinckenroye ( guitare, voix), que tu vis au début du siècle au sein du folkband expérimental Troissoeur, et Natalie De Man ( voix) décident de former The Craving Deer, un projet "naked slowcore".
Depuis, le cervidé ardent a sorti deux full cd's, ' The Craving Deer' - ' Eye-Shaped Spots', et tourne sans arrêt.
Natalie et Rein entament leur mini-concert par 'Lilith', une plage folk teintée de sonorités psychédéliques / blues.
Les deux voix se marient merveilleusement, un timbre grave à la Leonard Cohen / Mark Lanegan pour le guitariste et un accent chaud et attachant pour sa muse.
Les lignes de guitare sont nerveuses, Lilith est synonyme de démon sexuel ..you are the one who drinks my soul...you are the one who drives me mad...
A dangerous beauty, comme la Lady Lilith représentée par Dante Gabriel Rossetti.
La douzaine de clients attablés dans le snack est tout ouïe après un seul titre, bel exploit!
Une ballade satinée et gently whispered pour suivre: ' Your heartbeat' , beau comme du Nick Drake.
Next one is a dance, mais ne t'attends pas à du rock endiablé, le tempo sera lent et sombre.
Au chant mâle ténébreux, succède un roucoulement doux, avant de voir les deux voix fusionner en harmonies te rappelant au bon souvenir de Mark Lanegan/ Isobel Campbell.
Minimalisme exquis!
' Deception and Haughtiness' du blues/americana proche de Howe Gelb, Terry Lee Hale ou Willard Grant Conspiracy.
La météo se prête à une rêverie automnale poétique, légèrement mélancolique: 'The leaves' .
Qui a dit Leonard Cohen et Anjani Thomas?
Une douceur veloutée, un alcool de poire tempéré par trente années de repos dans la cave d'un castel, éloigné des confusions urbaines.
L'amorce de ' The Rose' sera sèche.
L'amour en question:..Why do I mention the same questions... I'm your slave and you're my master... et pour paraphraser Hugues Aufray, le rossignol y va d'un couplet en français.
Brillant!
Le délicat ' Stars are Suns' traite du pardon en mode murmuré. Close harmonies, guitare fluette, intimisme, ambiance feutrée... le soleil se couche, le bois crépite dans la cheminée...chut, écoute, hear me whisper!
Le narratif 'French kisses' baigne dans un climat bluesy tout en t'emmenant loin...to the skies and far beyond, en passant par Barcelone ou Venise.
Avant de s'envoler vers d'autres cieux ( la FNAC in Gent) la chrysalide et l'argus bleu nous proposent un dernier blues/folk virevoltant: ' Butterfly of Death'.
Une guitare, deux voix: what else do we need?
The Craving Deer, you made my day!
A cette heure où le volatile préféré de Jean-Luc vient d'ouvrir un oeil vitreux, suite aux excès de la veille,et se gargarise en vue de son chant des matines, la cafétéria de la FNAC est honteusement désertée pour accueillir le duo The Craving Deer.
C'est en 2010 que Rein Vanvinckenroye ( guitare, voix), que tu vis au début du siècle au sein du folkband expérimental Troissoeur, et Natalie De Man ( voix) décident de former The Craving Deer, un projet "naked slowcore".
Depuis, le cervidé ardent a sorti deux full cd's, ' The Craving Deer' - ' Eye-Shaped Spots', et tourne sans arrêt.
Natalie et Rein entament leur mini-concert par 'Lilith', une plage folk teintée de sonorités psychédéliques / blues.
Les deux voix se marient merveilleusement, un timbre grave à la Leonard Cohen / Mark Lanegan pour le guitariste et un accent chaud et attachant pour sa muse.
Les lignes de guitare sont nerveuses, Lilith est synonyme de démon sexuel ..you are the one who drinks my soul...you are the one who drives me mad...
A dangerous beauty, comme la Lady Lilith représentée par Dante Gabriel Rossetti.
La douzaine de clients attablés dans le snack est tout ouïe après un seul titre, bel exploit!
Une ballade satinée et gently whispered pour suivre: ' Your heartbeat' , beau comme du Nick Drake.
Next one is a dance, mais ne t'attends pas à du rock endiablé, le tempo sera lent et sombre.
Au chant mâle ténébreux, succède un roucoulement doux, avant de voir les deux voix fusionner en harmonies te rappelant au bon souvenir de Mark Lanegan/ Isobel Campbell.
Minimalisme exquis!
' Deception and Haughtiness' du blues/americana proche de Howe Gelb, Terry Lee Hale ou Willard Grant Conspiracy.
La météo se prête à une rêverie automnale poétique, légèrement mélancolique: 'The leaves' .
Qui a dit Leonard Cohen et Anjani Thomas?
Une douceur veloutée, un alcool de poire tempéré par trente années de repos dans la cave d'un castel, éloigné des confusions urbaines.
L'amorce de ' The Rose' sera sèche.
L'amour en question:..Why do I mention the same questions... I'm your slave and you're my master... et pour paraphraser Hugues Aufray, le rossignol y va d'un couplet en français.
Brillant!
Le délicat ' Stars are Suns' traite du pardon en mode murmuré. Close harmonies, guitare fluette, intimisme, ambiance feutrée... le soleil se couche, le bois crépite dans la cheminée...chut, écoute, hear me whisper!
Le narratif 'French kisses' baigne dans un climat bluesy tout en t'emmenant loin...to the skies and far beyond, en passant par Barcelone ou Venise.
Avant de s'envoler vers d'autres cieux ( la FNAC in Gent) la chrysalide et l'argus bleu nous proposent un dernier blues/folk virevoltant: ' Butterfly of Death'.
Une guitare, deux voix: what else do we need?
The Craving Deer, you made my day!
vendredi 27 avril 2012
Sarah McQuaid- The plum tree and the rose.
C'est en 2008, lors d'un concert à Toogenblik à Haren, que tu fais connaissance avec la folksinger,
Sarah McQuaid, qui jouit de la double nationalité Américaine et Irlandaise.
A l'époque , elle venait de sortir un second album 'I Won’t Go Home ’Til Morning', qui succédait à' When two lovers meet', sorti en 1997.
Printemps 2012, une troisième plaque à son actif :' The plum tree and the rose' , produite par le singer/songwriter, guitariste irlandais, Gerry O’Beirne qu'on retrouve comme musicien e.a. chez Alan Stivell, Luka Bloom, Sharon Shannon et comme producer pour Patrick Street, Fiona Joyce ou Andy M Stewart.
Comme ingénieur du son, Sarah s'octroie les services du bassiste/contrebassiste Trevor Hutchinson ( Lúnasa, The Waterboys, Sharon Shannon...).
Outre ces deux pointures, on note la présence de Bill Blackmore ( flugelhorn, trompette)- Rod McVey ( claviers)- Rosie Shipley & Máire Breatnach ( fiddle) - Noel Eccles, Liam Bradley ( percussions) et Niamh Parsons, Tom Barry, Frances Hutchinson, Emer Ní Bhrádaigh pour seconder Sarah aux vocals.
Tous ces musiciens étant des habitués des musiques celtiques traditionnelles.
L'élégante et mélancolique pochette a été dessinée par l'artiste Mary Guinan , déjà responsable de l'artwork des albums précédents de Miss McQuaid.
'The plum tree and the rose' contient treize titres: nine originals, parfois co-crédité Sarah McQuaid/ Gery O'Beine, une cover, le formidable' Solid Air' de John Martyn, et trois traditionnels ou ballades élisabéthaines, arrangés par la jolie chanteuse.
La délicate ballade 'Lift up and let you fly' ouvre l'album, le thème de la maman voyant s'envoler le fruit de ses entrailles n'est pas neuf, mais l'alto aux consonances Sandy Denny/ June Tabor de Sarah, combiné à la sobre orchestration dominée par le bugle de Bill Blackmore, accroche d'emblée l'auditeur.
Le superbe ' Hardwick's Lofty Towers' te ramène au folk d'inspiration élisabéthaine à la Pentangle, John Renbourn, Fairport Convention ou Maddy Prior.
Le duo trompette/voix jazzy sur 'Solid Air', que John Martyn avait composé en hommage à son ami Nick Drake, subjugue tout en te donnant des frissons au bas de l'échine.
Tout comme 'Hardwick's Lofty Towers', 'Kenilworth ' baigne dans un mystérieux et raffiné climat aux senteurs Tudor.
Le majestueux ' In Derby Cathedral' termine la trilogie 16ème siècle en pensant notamment à Bess of Hardwick, enterrée dans la célèbre cathédrale du Derbyshire.
Le titre se meurt en polyphonie liturgique.
Beau!
Le socialement engagé et, vocalement proche de certaines compositions de Joni Mitchell, ' The sun goes on rising' traite, selon les propres dires de Sarah, des hard economic times we've all been going though of late.
Cadenet, circa 1200, ' S'Anc Fuy Belha Ni Prezada', chanté en vieil occitan et pour lequel Gerry utilise un tiple ibérique élégant sur fond de bourdon.
Retour en Angleterre, John Dowland, 1597, ' Can she excuse my wrongs', une chanson courtoise, déjà enregistrée par Elvis Costello ou Sting, que Sarah interprète seule: vocals & guitar.
C'est tellement beau que tu ressors le vinyle ' Tabernakel' que Jan Akkerman a sorti en 1973.
A peine 60 secondes: ' New Oysters New', un canon ostréicole, published in 1609.
'So much rain' du piano folk avec quelques intonations Janis Ian et 'What are we going to do', à la Joni Mitchell à nouveau, hantent le Tin Pan Alley style.
Sarah solo pour le titletrack, ' The plum tree and the rose', qui reprend la veine old British ( love) folk songs.
Tasteful!
Le canon à six voix ' In gratitude I sing' clôture de belle manière cet album brillant.
Respect de l'héritage musical anglo-saxon, orchestration subtile et un timbre impeccable: la classe!
Sarah McQuaid, qui jouit de la double nationalité Américaine et Irlandaise.
A l'époque , elle venait de sortir un second album 'I Won’t Go Home ’Til Morning', qui succédait à' When two lovers meet', sorti en 1997.
Printemps 2012, une troisième plaque à son actif :' The plum tree and the rose' , produite par le singer/songwriter, guitariste irlandais, Gerry O’Beirne qu'on retrouve comme musicien e.a. chez Alan Stivell, Luka Bloom, Sharon Shannon et comme producer pour Patrick Street, Fiona Joyce ou Andy M Stewart.
Comme ingénieur du son, Sarah s'octroie les services du bassiste/contrebassiste Trevor Hutchinson ( Lúnasa, The Waterboys, Sharon Shannon...).
Outre ces deux pointures, on note la présence de Bill Blackmore ( flugelhorn, trompette)- Rod McVey ( claviers)- Rosie Shipley & Máire Breatnach ( fiddle) - Noel Eccles, Liam Bradley ( percussions) et Niamh Parsons, Tom Barry, Frances Hutchinson, Emer Ní Bhrádaigh pour seconder Sarah aux vocals.
Tous ces musiciens étant des habitués des musiques celtiques traditionnelles.
L'élégante et mélancolique pochette a été dessinée par l'artiste Mary Guinan , déjà responsable de l'artwork des albums précédents de Miss McQuaid.
'The plum tree and the rose' contient treize titres: nine originals, parfois co-crédité Sarah McQuaid/ Gery O'Beine, une cover, le formidable' Solid Air' de John Martyn, et trois traditionnels ou ballades élisabéthaines, arrangés par la jolie chanteuse.
La délicate ballade 'Lift up and let you fly' ouvre l'album, le thème de la maman voyant s'envoler le fruit de ses entrailles n'est pas neuf, mais l'alto aux consonances Sandy Denny/ June Tabor de Sarah, combiné à la sobre orchestration dominée par le bugle de Bill Blackmore, accroche d'emblée l'auditeur.
Le superbe ' Hardwick's Lofty Towers' te ramène au folk d'inspiration élisabéthaine à la Pentangle, John Renbourn, Fairport Convention ou Maddy Prior.
Le duo trompette/voix jazzy sur 'Solid Air', que John Martyn avait composé en hommage à son ami Nick Drake, subjugue tout en te donnant des frissons au bas de l'échine.
Tout comme 'Hardwick's Lofty Towers', 'Kenilworth ' baigne dans un mystérieux et raffiné climat aux senteurs Tudor.
Le majestueux ' In Derby Cathedral' termine la trilogie 16ème siècle en pensant notamment à Bess of Hardwick, enterrée dans la célèbre cathédrale du Derbyshire.
Le titre se meurt en polyphonie liturgique.
Beau!
Le socialement engagé et, vocalement proche de certaines compositions de Joni Mitchell, ' The sun goes on rising' traite, selon les propres dires de Sarah, des hard economic times we've all been going though of late.
Cadenet, circa 1200, ' S'Anc Fuy Belha Ni Prezada', chanté en vieil occitan et pour lequel Gerry utilise un tiple ibérique élégant sur fond de bourdon.
Retour en Angleterre, John Dowland, 1597, ' Can she excuse my wrongs', une chanson courtoise, déjà enregistrée par Elvis Costello ou Sting, que Sarah interprète seule: vocals & guitar.
C'est tellement beau que tu ressors le vinyle ' Tabernakel' que Jan Akkerman a sorti en 1973.
A peine 60 secondes: ' New Oysters New', un canon ostréicole, published in 1609.
'So much rain' du piano folk avec quelques intonations Janis Ian et 'What are we going to do', à la Joni Mitchell à nouveau, hantent le Tin Pan Alley style.
Sarah solo pour le titletrack, ' The plum tree and the rose', qui reprend la veine old British ( love) folk songs.
Tasteful!
Le canon à six voix ' In gratitude I sing' clôture de belle manière cet album brillant.
Respect de l'héritage musical anglo-saxon, orchestration subtile et un timbre impeccable: la classe!
jeudi 26 avril 2012
19 avril - 23 avril 2012: l'hécatombe, le monde rock dénombre cinq trépas!
Chronologiquement, le 19: Greg Ham ( 58 ans), saxophoniste et organiste de Men at Work et Levon Helm ( 71 ans), le batteur/vocaliste du Band.
Le 20, le guitariste Bert Weedon ( 91 ans).
Le 23, Chris Ethridge ( 65 ans), bassiste des Flying Burrito Brothers et Tommy Marth , le saxophoniste des Killers qui se suicide à l'âge de 33 ans.
La flûte de Greg Ham et Men at Work resteront à jamais célèbres pour le hit 'Down Under' ( 1982)
...Buying bread from a man in Brussels
He was six-foot-four and full of muscles
I said, "Do you speak-a my language?"
He just smiled and gave me a vegemite sandwich
And he said,"I come from a land down under..
Ham quitte le groupe en 1985 pour le rejoindre en 1996.
Plus tard il joue avec Relax with Max, un rhythm and blues combo from Down Under, pour ensuite donner des cours de guitare.
Levon Helm
Rick Danko - Garth Hudson- Richard Manuel- Robbie Robertson & Levon Helm= The Band!
Tous ils ont joué avec les Hawks de Ronnie ' Suzie Q' (merci brother Dale ) Hawkins, devenus Levon & the Hawks.
Ensuite, en 1965, Bob Dylan recrute tout le groupe avec lequel il tourne dans le monde entier et enregistre 'Self Portrait' - 'Planet Waves' et 'The Basement Tapes'.
C'est en 1968 que paraît un des hits les plus monstrueux de la planète, 'The weight', écrit par Robbie Robertson, qui assoira définitivement The Band comme un des groupes phares du rock.
En 1976, exit The Band: 'The last waltz' !
Levon Helm continue solo, comme la plupart de ses compères ( près de 15 albums).
Meanwhile, le Band s'était reformé et a sorti 3 albums, même après le suicide de Richard Manuel, en 1986.
Le 20 avril, Libération titrait "Dernière valse pour Levon Helm"!
Bert Weedon
Qui?
Le Vif: Paul McCartney, Eric Clapton et Brian May lui doivent leur carrière, c'est lui qui leur a donné la passion de la guitare.
On l'a surnommé Mister Guitar, il défraya les British charts dès 1959 avec ' Guitar Boogie Shuffle', il a accompagné Stéphane Grappelli, George Shearing, Frank Sinatra, Nat King Cole, Judy Garland... influencé les Shadows, George Harrison, Mark Knopfler, Jimmy Page, Keith Richards...
Celui dont le bouquin " Play in a Day: Guide to Modern Guitar Playing" reste de nos jours un ouvrage de référence s'est éteint le 20 avril 2012, following a long illness, d'après les canards anglo-saxons.
Chris Ethridge
Le bassiste, pianiste, songwriter de Meridian (Mississippi) est décédé des suites d'un cancer du pancréas.
Il n'avait pas encore 17 ans lorsqu'il se lance dans la carrière musicale, son premier band d'envergure, International Submarine Band, comprend Gram Parsons comme guitariste.
Ensuite on le retrouve chez les Flying Burrito Brothers, un géant du country rock, qu'il quitte en 1976.
Il débute une fructueuse carrière de sessionman et joue ou enregistre avec Willie Nelson, Emmylou Harris, Randy Newman, Linda Ronstadt, Ry Cooder ou Johnny Winter e.a.!
Tommy Marth
Le saxophoniste Tommy Marth accompagnait l' indie rock band The Killers ( 15 millions d'albums vendus) sur scène, il a également participé à l'enregistrement de 'Sam's Town' et 'Day and Age', les deux derniers albums studio de la bande à Brandon Flowers.
Tommy Marth s'est donné la mort à Las Vegas ce 23 avril.
"Don't take your band name literally." commentait un fan!
dimanche 15 avril 2012
The Asteroids Galaxy Tour - Playboy's Bend à l'Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 14 avril 2012
En dernière minute, le Bota programme un support pour ce concert du samedi dans une Orangerie bien remplie: Playboy's Bend!
Hugh Hefner vire sa cuti?
Une faute de frappe, un Boys Band illettré?
Un jeu de mot à la Duvall?
Non, un synthpop/playmobil duo liégeois, comprenant le playboy/minet/garçon coiffeur, Xavier maudit Gazon et l'ingénue marinée, Caroline Dehareng.
Monsieur Gazon est spécialiste en ' circuit bending', activité qui consiste à court-circuiter de façon volontaire des instruments de musique électroniques de faible tension électrique, fonctionnant sur piles, t'indique Wikipedia.
En dehors des jouets maltraités, lui, et sa compagne, tripotent synthés, boîtes à rythme, secouent des shakers et chantent des protest-songs sibyllines, voire absconses.
Sur scène, ils sont épaulés d'une bassiste et d'une moissonneuse batteuse métronomique.
Deux albums ' Lovetoys' et 'K I S S'.
Un peu plus de trente minutes, huit titres baignant dans l'univers Stereo Total, Vive la Fête, Chicks on Speed, mais n'arrivant pas à la voûte plantaire des précités.
Nous aurons droit à une resucée creuse et inconsistante, qui amuse pendant 115 secondes avant de lasser mortellement.
' Interface' - 'Je t'aime'...menteur - le patékitsch ' You' - la chinoiserie, bourrée de glutamate monosodique, 'Barbapapa' - une chorégraphie à faire blêmir Rosas ' Needs' - un CD balancé dans la foule, puis le Shakespeare pop ' Leave' - 'Globetrotter', le Polyphonic Size du pauvre - une nouvelle tentative pour battre le record de Wallonie du lancement du disque et une dernière niaiserie recyclée.
Où t'étais, Didier?
Dehors pour tenir compagnie au Cowboy Marlboro!
Faudra patienter jusqu'à 21h10' avant de voir du mouvement sur scène, un claviériste des Danois, The Asteroids Galaxy Tour, seul en piste pour une intro cathédrale, les cuivres, drums et basse le rejoignent et entament un acid jazz/pop au son épais, lorsqu'une une frêle apparition blonde et bouclée sort de coulisses, l'Orangerie hurle à s'éclater les poumons, elle fait entendre une soulful voice aux accents enfantins, sax et trompette, sentant bon le James Brown, embrayent, le truc balance rond.
Ouf, on a déjà oublié le fade hors-d'oeuvre.
'Dollars in the night' s'appelait cette première plage et tu la trouves sur le second CD du groupe: ' Out of Frequency'.
C'est en 2006 que Mette Lindberg( vocals) et casquette rap Lars Iversen (bass, keys, producer et composer) forment The Asteroids Galaxy Tour et s'entourent d'une fine équipe multi-instrumentiste, seul l'excellent drummer, Rasmus Valldorf, ne quittera pas son tabouret, les autres changeront constamment de jouet: l' asiatique Mikkel Baltser Dørig à la guitare, basse, keys et Miloud Carl Sabri (trumpet, keys).
Le Facebook annonçait 7 musiciens, sur scène, ils étaient six: Sfen Dam Meinild (sax, keys) ou Rasmus Fribo (Percussion, keys, sax), lequel manquait à l'appel?
' The sun ain't shining no more' un r'n'b/jazz filmique avec la voix de gamine de Mette.
Un cocktail sexy et hyper dansant, tes voisins se déhanchent, tes guibolles suivent le mouvement.
La petite tombe la veste et quitte ses lunettes de soleil, quelques sifflements de mâles carburant à la Maes.
Basse et guitare métallique introduisent 'Lady Jesus', un coup de trompette, le train soulpop est sur les rails, les wagons tanguent.
Stomping flashy disco ' Heart Attack', trois claviers/synthé en action... bang, bang, bang... big fun in the room!
Un groove vénéneux, horn section going full blast, à la The Commitments, 'Satellite' pompe rond. Where Adele meets Dee-Lites!
Rasmus amorce l'irrésistible 'Around the bend' aux envolées de cuivre infectieuses, le Bota euphorique!
Le poppy 'Suburban Space Invader' te ramène aux sons de claviers des eighties sur lesquels se greffent la voix sucrée de Mette.
Un brin de psychédélisme?
Intervention à la flûte, noisy psych soul aux pointes Sly & the Family Stone ou George Clinton, l'incroyable: ' Theme From 45 Eugenia '.
You want some horns, vous allez en avoir: l'upbeat ' Ghost in my head' avant de revenir à la pop pubère, bourrée de aah aah ooh ooh...: 'When it comes to us'.
Le titletrack 'Out of Frequency', claviers vintage, démarrage blue-eyed soul mais chantée with high squeals et nouveau virage Europop.
'Push the envelope' Gwen Stefani on the r'n'b tour!
Brussels, here's the last one, another footstomper: 'Fantasy friend forever' .
Brussels still wants to dance!
Un triple bis, mais d'abord je vous immortalise avec mon Canon.
' Hero' avec une intro cuivrée pareille aux bons vieux Wilson Pickett, suivi du syncopé de 'Golden Age' , gros hit depuis qu'il a été utilisé pour un Heineken commercial.
Ambiance des grands soirs!
Les Danois achèvent le set avec leur dernier single, le funky 'Major'.
Concert généreux, énergique et plaisant!
Hugh Hefner vire sa cuti?
Une faute de frappe, un Boys Band illettré?
Un jeu de mot à la Duvall?
Non, un synthpop/playmobil duo liégeois, comprenant le playboy/minet/garçon coiffeur, Xavier maudit Gazon et l'ingénue marinée, Caroline Dehareng.
Monsieur Gazon est spécialiste en ' circuit bending', activité qui consiste à court-circuiter de façon volontaire des instruments de musique électroniques de faible tension électrique, fonctionnant sur piles, t'indique Wikipedia.
En dehors des jouets maltraités, lui, et sa compagne, tripotent synthés, boîtes à rythme, secouent des shakers et chantent des protest-songs sibyllines, voire absconses.
Sur scène, ils sont épaulés d'une bassiste et d'une moissonneuse batteuse métronomique.
Deux albums ' Lovetoys' et 'K I S S'.
Un peu plus de trente minutes, huit titres baignant dans l'univers Stereo Total, Vive la Fête, Chicks on Speed, mais n'arrivant pas à la voûte plantaire des précités.
Nous aurons droit à une resucée creuse et inconsistante, qui amuse pendant 115 secondes avant de lasser mortellement.
' Interface' - 'Je t'aime'...menteur - le patékitsch ' You' - la chinoiserie, bourrée de glutamate monosodique, 'Barbapapa' - une chorégraphie à faire blêmir Rosas ' Needs' - un CD balancé dans la foule, puis le Shakespeare pop ' Leave' - 'Globetrotter', le Polyphonic Size du pauvre - une nouvelle tentative pour battre le record de Wallonie du lancement du disque et une dernière niaiserie recyclée.
Où t'étais, Didier?
Dehors pour tenir compagnie au Cowboy Marlboro!
Faudra patienter jusqu'à 21h10' avant de voir du mouvement sur scène, un claviériste des Danois, The Asteroids Galaxy Tour, seul en piste pour une intro cathédrale, les cuivres, drums et basse le rejoignent et entament un acid jazz/pop au son épais, lorsqu'une une frêle apparition blonde et bouclée sort de coulisses, l'Orangerie hurle à s'éclater les poumons, elle fait entendre une soulful voice aux accents enfantins, sax et trompette, sentant bon le James Brown, embrayent, le truc balance rond.
Ouf, on a déjà oublié le fade hors-d'oeuvre.
'Dollars in the night' s'appelait cette première plage et tu la trouves sur le second CD du groupe: ' Out of Frequency'.
C'est en 2006 que Mette Lindberg( vocals) et casquette rap Lars Iversen (bass, keys, producer et composer) forment The Asteroids Galaxy Tour et s'entourent d'une fine équipe multi-instrumentiste, seul l'excellent drummer, Rasmus Valldorf, ne quittera pas son tabouret, les autres changeront constamment de jouet: l' asiatique Mikkel Baltser Dørig à la guitare, basse, keys et Miloud Carl Sabri (trumpet, keys).
Le Facebook annonçait 7 musiciens, sur scène, ils étaient six: Sfen Dam Meinild (sax, keys) ou Rasmus Fribo (Percussion, keys, sax), lequel manquait à l'appel?
' The sun ain't shining no more' un r'n'b/jazz filmique avec la voix de gamine de Mette.
Un cocktail sexy et hyper dansant, tes voisins se déhanchent, tes guibolles suivent le mouvement.
La petite tombe la veste et quitte ses lunettes de soleil, quelques sifflements de mâles carburant à la Maes.
Basse et guitare métallique introduisent 'Lady Jesus', un coup de trompette, le train soulpop est sur les rails, les wagons tanguent.
Stomping flashy disco ' Heart Attack', trois claviers/synthé en action... bang, bang, bang... big fun in the room!
Un groove vénéneux, horn section going full blast, à la The Commitments, 'Satellite' pompe rond. Where Adele meets Dee-Lites!
Rasmus amorce l'irrésistible 'Around the bend' aux envolées de cuivre infectieuses, le Bota euphorique!
Le poppy 'Suburban Space Invader' te ramène aux sons de claviers des eighties sur lesquels se greffent la voix sucrée de Mette.
Un brin de psychédélisme?
Intervention à la flûte, noisy psych soul aux pointes Sly & the Family Stone ou George Clinton, l'incroyable: ' Theme From 45 Eugenia '.
You want some horns, vous allez en avoir: l'upbeat ' Ghost in my head' avant de revenir à la pop pubère, bourrée de aah aah ooh ooh...: 'When it comes to us'.
Le titletrack 'Out of Frequency', claviers vintage, démarrage blue-eyed soul mais chantée with high squeals et nouveau virage Europop.
'Push the envelope' Gwen Stefani on the r'n'b tour!
Brussels, here's the last one, another footstomper: 'Fantasy friend forever' .
Brussels still wants to dance!
Un triple bis, mais d'abord je vous immortalise avec mon Canon.
' Hero' avec une intro cuivrée pareille aux bons vieux Wilson Pickett, suivi du syncopé de 'Golden Age' , gros hit depuis qu'il a été utilisé pour un Heineken commercial.
Ambiance des grands soirs!
Les Danois achèvent le set avec leur dernier single, le funky 'Major'.
Concert généreux, énergique et plaisant!
samedi 14 avril 2012
Sarah Ferri à la FNAC City 2, Bruxelles, le 13 avril 2012
Vendredi 13:
il y a 12 dieux olympiens, 12 constellations, 12 signes du zodiaque, 12 heures du jour et de la nuit, 12 apôtres, 12 vers pour un alexandrin, 12 travaux d'Hercule, 12 clefs de philosophie, 12 paires de côtes, 12 salopards, 12 hommes en colère et 12 belles dans la peau! Le nombre 13, qui implique d'ajouter une unité au 12 parfait, vient rompre ce cycle régulier et introduit le désordre.
Sarah Ferri (= 10 lettres) se produit, à 12h 30, à la FNAC City 2 pour un lunch en musique.
La petite Gantoise vient de sortir le CD ' Ferritales', qu'elle présentera officiellement à l'AB ce 20 avril et au Vooruit, le lendemain.
Ce midi, elle ne sera pas encadrée par toute l'équipe ( que tu vis au Music Village en septembre 2010 ou à l'AB en avant-programme de Caro Emerald, en décembre de la même année), mais du formidable Jan Oelbrandt (Dobrojean) à la guitare et, exceptionnellement, en l'absence des filles aux choeurs ( il peut se targuer d'avoir accompagné Jimmy Molière et William Souffreau, de glorieux vétérans) et de Steven Van Holsbeek à la contrebasse.
Sarah & co ouvrent avec 'The Jump' un dixieland sautillant, en 2 ' tu viens de faire un plongeon de soixante ans en arrière pour te retrouver dans les heureuses années d'après-guerre et barboter dans un bassin swing, en costume de bain rétro, culotte montant plus haut que le nombril pour les filles.
Sifflement joyeux de Jan pour amorcer ' Dancing at the supermarket', façon Doris Day, dans les rayons confitures et féculents.
Une nouvelle tranche jazz/pop voyant la voix de Sarah cabrioler acrobatiquement.
' Boombooling', curieux il y a deux ans le titre s'écrivait 'Boemboeling'.
Introduction à la Stray Cats pour ce swing joyeux.
Een lenteliedje: ' Spring Air'!
Méfie-toi des aprilse grillen, meisje!
Soyeux comme du Burt Bacharach et décoré de lignes de guitare à la Wes Montgomery.
C'est frais, léger, pétillant comme un Prosecco.
Gypsy jazz, proche de Dani Klein interprétant 'Johnny, tu n'es pas un ange': ' The man who was bored'.
Une séquence crooning te donnant des frissons dans le dos, une envolée de Jan et Steven assurant seul la rythmique: la classe!
La ballade romantique ' The woman in your cave' n'est pas reprise sur l'album, dommage, la voix chaude de la belgo-italienne eût fait fondre plus d'un coeur endurci.
Miss Ferri ramasse une acoustique, Jan à la slide: un voodoo blues métallique ' The Hungry Villain' , Sarah se la joue Bonnie Raitt, la FNAC vibre.
C'est bon signe, les clients ont déserté les rayons DVD's et CD's pour s'agglutiner face au podium, intrigués par le timbre limpide de celle qui deviendra une star, for sure!
Un titre aux accents rock prononcés, le nerveux ' No one can see' qui, après une cassure et un moment de répit provisoire, repart au galop pendant que la petite s'époumone ...it's revenge...
Mec, tu réussiras pas à m'envoyer au tapis!
Time for a soft one, la romance aux relents gospel/doo wop: ' This is a moment'.
La slide de Jan accentue les sensations mélancoliques.
J'étais sérieusement en colère lorsque j'ai écrit ' A place on the moon', un piano bondissant et quelques incertitudes.. is there some room for me on the moon, ou sur Mars... , car, baby, tu me démolis les nerfs.
Le single 'On my own', sentant bon les Andrew Sisters et le Western Swing, précède le profond soul/gospel ' Were you there' qui doit terminer ce mini-concert.
La plage vire valse tandis que la voix de la charmante enfant s'élève vers des sommets vertigineux.
Longue séance de dédicaces en donnant rendez-vous pour la CD-voorstelling avec full band!
il y a 12 dieux olympiens, 12 constellations, 12 signes du zodiaque, 12 heures du jour et de la nuit, 12 apôtres, 12 vers pour un alexandrin, 12 travaux d'Hercule, 12 clefs de philosophie, 12 paires de côtes, 12 salopards, 12 hommes en colère et 12 belles dans la peau! Le nombre 13, qui implique d'ajouter une unité au 12 parfait, vient rompre ce cycle régulier et introduit le désordre.
Sarah Ferri (= 10 lettres) se produit, à 12h 30, à la FNAC City 2 pour un lunch en musique.
La petite Gantoise vient de sortir le CD ' Ferritales', qu'elle présentera officiellement à l'AB ce 20 avril et au Vooruit, le lendemain.
Ce midi, elle ne sera pas encadrée par toute l'équipe ( que tu vis au Music Village en septembre 2010 ou à l'AB en avant-programme de Caro Emerald, en décembre de la même année), mais du formidable Jan Oelbrandt (Dobrojean) à la guitare et, exceptionnellement, en l'absence des filles aux choeurs ( il peut se targuer d'avoir accompagné Jimmy Molière et William Souffreau, de glorieux vétérans) et de Steven Van Holsbeek à la contrebasse.
Sarah & co ouvrent avec 'The Jump' un dixieland sautillant, en 2 ' tu viens de faire un plongeon de soixante ans en arrière pour te retrouver dans les heureuses années d'après-guerre et barboter dans un bassin swing, en costume de bain rétro, culotte montant plus haut que le nombril pour les filles.
Sifflement joyeux de Jan pour amorcer ' Dancing at the supermarket', façon Doris Day, dans les rayons confitures et féculents.
Une nouvelle tranche jazz/pop voyant la voix de Sarah cabrioler acrobatiquement.
' Boombooling', curieux il y a deux ans le titre s'écrivait 'Boemboeling'.
Introduction à la Stray Cats pour ce swing joyeux.
Een lenteliedje: ' Spring Air'!
Méfie-toi des aprilse grillen, meisje!
Soyeux comme du Burt Bacharach et décoré de lignes de guitare à la Wes Montgomery.
C'est frais, léger, pétillant comme un Prosecco.
Gypsy jazz, proche de Dani Klein interprétant 'Johnny, tu n'es pas un ange': ' The man who was bored'.
Une séquence crooning te donnant des frissons dans le dos, une envolée de Jan et Steven assurant seul la rythmique: la classe!
La ballade romantique ' The woman in your cave' n'est pas reprise sur l'album, dommage, la voix chaude de la belgo-italienne eût fait fondre plus d'un coeur endurci.
Miss Ferri ramasse une acoustique, Jan à la slide: un voodoo blues métallique ' The Hungry Villain' , Sarah se la joue Bonnie Raitt, la FNAC vibre.
C'est bon signe, les clients ont déserté les rayons DVD's et CD's pour s'agglutiner face au podium, intrigués par le timbre limpide de celle qui deviendra une star, for sure!
Un titre aux accents rock prononcés, le nerveux ' No one can see' qui, après une cassure et un moment de répit provisoire, repart au galop pendant que la petite s'époumone ...it's revenge...
Mec, tu réussiras pas à m'envoyer au tapis!
Time for a soft one, la romance aux relents gospel/doo wop: ' This is a moment'.
La slide de Jan accentue les sensations mélancoliques.
J'étais sérieusement en colère lorsque j'ai écrit ' A place on the moon', un piano bondissant et quelques incertitudes.. is there some room for me on the moon, ou sur Mars... , car, baby, tu me démolis les nerfs.
Le single 'On my own', sentant bon les Andrew Sisters et le Western Swing, précède le profond soul/gospel ' Were you there' qui doit terminer ce mini-concert.
La plage vire valse tandis que la voix de la charmante enfant s'élève vers des sommets vertigineux.
Longue séance de dédicaces en donnant rendez-vous pour la CD-voorstelling avec full band!
Les Memphis Horns voient disparaître leur sax tenor, Andrew Love, le 12 avril 2012
Andrew Love, fils de pasteur baptiste, né en 1941, travaillait depuis 1965 comme sessionman chez Stax Records avant de créer, avec le trompettiste Wayne Jackson ( un ex Mar- Keys), the greatest horn section ever: The Memphis Horns!
'Sitting on the dock of the bay' - 'Suspicious Mind'- ' In the ghetto' - 'Soul Man' - 'Try a little tenderness' - 'Angel of Harlem' - 'Knock on Wood'- 'Son of a preacher man' - ' Mustang Sally' - 'Think'- 'Sweet Caroline'.... on ne compte plus le nombre de hits immortels ornés de la patte Memphis Horns!
Quand ils ne louaient pas leur service aux plus grands ( d'Otis Redding à Rod Stewart en passant par Elvis, Robert Cray, Aretha Franklin, Jack White, Buddy Guy, Neil Young, Sting, Al Green, Primal Scream, U2, Peter Gabriel, Zucchero ou ..Axelle Red!), ils enregistraient pour leur compte.
Leur discographie compte une dizaine d'albums, le dernier datant de 2004 , 'Perkin it up' comprenant douze instrumentaux.
Peu après, Andrew, atteint de la maladie d'Alzheimer, doit se retirer et laisser Wayne seul aux commandes des Memphis Horns qui entrent dans le Musicians' Hall of Fame en 2008.
Willie Love ( son épouse) said Friday that her husband died Thursday night surrounded by family and friends at his Memphis home, il avait 70 ans!
Un tout grand rejoint Elvis, David Prater ( le Dave de Sam & Dave), Otis, Dusty Springfield et quelques autres étoiles qu'il a côtoyées sur scène ou en studio!
Willie: "Andrew played notes from his heart" !
'Sitting on the dock of the bay' - 'Suspicious Mind'- ' In the ghetto' - 'Soul Man' - 'Try a little tenderness' - 'Angel of Harlem' - 'Knock on Wood'- 'Son of a preacher man' - ' Mustang Sally' - 'Think'- 'Sweet Caroline'.... on ne compte plus le nombre de hits immortels ornés de la patte Memphis Horns!
Quand ils ne louaient pas leur service aux plus grands ( d'Otis Redding à Rod Stewart en passant par Elvis, Robert Cray, Aretha Franklin, Jack White, Buddy Guy, Neil Young, Sting, Al Green, Primal Scream, U2, Peter Gabriel, Zucchero ou ..Axelle Red!), ils enregistraient pour leur compte.
Leur discographie compte une dizaine d'albums, le dernier datant de 2004 , 'Perkin it up' comprenant douze instrumentaux.
Peu après, Andrew, atteint de la maladie d'Alzheimer, doit se retirer et laisser Wayne seul aux commandes des Memphis Horns qui entrent dans le Musicians' Hall of Fame en 2008.
Willie Love ( son épouse) said Friday that her husband died Thursday night surrounded by family and friends at his Memphis home, il avait 70 ans!
Un tout grand rejoint Elvis, David Prater ( le Dave de Sam & Dave), Otis, Dusty Springfield et quelques autres étoiles qu'il a côtoyées sur scène ou en studio!
Willie: "Andrew played notes from his heart" !
vendredi 13 avril 2012
Emilie Autumn au VK à Molenbeek, le 12 avril 2012
Une collaboration VK / Anthêsis pour cet événement exceptionnel, programmé rue de l'Ecole, dans la riante commune dirigée par ma femme fait le ramadan, moi pas!
A 19h40', une file imposante aux guichets du Vaartkapoen, sur le trottoir, en face, un attroupement au moins aussi imposant de neo-Molenbeekois, ignorant le Brusselse dialect, reluquant la faune gothique, dressed-up plague rats, sans oublier les nanas blêmes et décolorées, l'auburn et le noir primant.
On peut parler d'un choc culturel!
L'affiche indiquait, début du show à 20:00 précises!
Tu parviens à te faufiler au troisième rang et en sirotant une limonade houblonnée, tu attends le bon vouloir d'Emilie Autumn.
Vu la longueur de la colonne attendant son passe-droit et la rapidité d'exécution derrière le loquet, tu as bien saisi que 8PM est illusoire, et pourtant, chez Sarkozy, Laurence Ferrari apparaît sur l'écran et au VK les lampions s'éteignent, pendant qu'un flon flon sort des enceintes, un extrait de la comédie musicale 'Come out of the pantry' 1935 ( 'Everything stops for tea').
Les airs d'opérettes se succèdent pendant dix minutes, puis le silence, déchiré par les hurlements des inconditionnels, un cercle lumineux en arrière-plan, une mise en scène théâtrale s'avérant être une fausse alerte, le deejay remet le microsillon sur le His Master's Voice... nouvelle couche de pre-war musicals!
20:15', une silhouette féminine apparaît, glaive au poing, une seconde ombre dans le cercle, tout aussi menaçante, puis une troisième créature... les Bloody Crumpets: Naughty Veronica, The Blessed Contessa et Captain Maggot, sortant tout droit de Pirates of the Caribbean!
Une voix se fait entendre, la flamboyante Miss Emilie Autumn Liddell, alias Emilie Autumn, surgit!
Celle qui, après des études classiques, fût la violoniste de Courtney Love, a connu l'internement et les expériences One Flew Over the Cuckoo's Nest après une tentative de suicide, s'en est sortie en écrivant un roman autobiographique ( 'The Asylum for Wayward Victorian Girls'), a pondu cinq albums sous son nom et termine ce soir, en fanfare, 'The Fight Like a Girl Tour '.
The show can begin, on ne te parle pas d'un concert, mais d'une performance théâtrale, d'un spectacle total: chansons, ballet, stand up comedy, burlesque, French Cancan... un mix excentrique, coloré, sensuel, qui aura conquis Bruxelles!
Sur scène, pas d'instruments visibles, le piano est drapé de soies roses, deux ou trois crânes sont disséminés à droite et à gauche, quelques chaînes, miroirs antiques, drapeaux rouges.... une imagerie Walt Disney gothique.
Premier tableau:
La diva portant un effrayant masque de divinité égyptienne entame ' Safety lies in fear' ( Hamlet) introduisant le sinistre ' Four o'clock', les Bloody Crumpets virevoltant autour d'elle.
En comparaison, Christine Aguilera, Madonna, Lady Gaga.... c'est du cheap Las Vegas pour bobonnes .
Second tableau
Un speech explicatif du ' Dr Stockhill' dirigeant l'asile, suivi du belliqueux , revendicatif, dramatique ' Fight like a girl' .
Tableau trois
L'apologie de la violence,' Time for tea', te faisant penser à certains opéras grandiloquents de Queen sur fond industriel inquiétant.
Tableau quatre
Au son du clavecin, un menuet courtois ' The art of suicide'.
Emouvant!
Tableau cinq
Vautrée dans une chaise roulante, le Freudien, frénétique, inquiétant: 'Take the pill'.
Swallow, swallow, swallow... c'est un flacon entier qu'elle a avalé!
Tableau six
Un poème ' How to break a heart' après lequel elle se saisit d'un violon étincelant et grinçant pour attaquer l'electro déjanté ' Liar'.
Rixes shakespeariennes, public harangué et menacé... la foule hurle!
Tableau sept
Présentation des patientes givrées du Dr Stockhill, suivie de l'incroyable ' God help me'.
Un piano à la Regina Spektor pendant que les Crumpets prennent le thé, ça dégénère, les cookies volent dans l'assistance, le liquide aussi.
Bordel, le capitaine des pirates vient de nous arroser d'une rasade d' Earl Grey tiède, chienne!
Garez-vous, elle plonge dans la fosse!
Tableau huit
Mon truc en plumes...
Le Crazy Horse goes Goth, la Belle au Bois Dormant se tape le Marquis de Sade... a Victorian ballet fétichiste !
Tableau neuf
Cabaret time' Girls, Girls, Girls', Emilie fringuée en Oliver Twist dirigeant la revue.
Soudain, elle tripote la plantureuse poitrine d'une des filles, le sein explose pour nous inonder de confetti.
Formidable!
Tableau dix
La séquence séduction: Emilie Pygmalion & Veronica en jeune dinde à laquelle on enseigne the art of love.
Exit Emilie, partie se changer, who wants to play a dirty game with me, questionne Veronica, I want a girl.
Elles sont vingt à vouloir monter sur scène, le choix se porte sur la coquine Victoria exhibant un carton 'Corrupt me'.
Echange de salive
We're married, now!
Tableau onze
' Gear' suivi du cru ' We want them young'
Tableau douze
L'élégante et tragique romance ' Gaslight' au clavecin.
Tableau douze
La marche obsédante 'One foot in front of the other', les filles vont-elles réussir à fuir l'asile?
Toute l'exubérance d' Amanda Palmer, des Dresden Dolls, de Queen sur arrière-plan Georg Friedrich Haendel.
Rideau!
Ovation immense!
Bis
Seule, au piano, le classique ' Mad girl' suivi de 'Thank God, I'm pretty ' repris par tout le VK.
Les Crumpets se repointent pour l'apothéose serpentins, French Cancan sur fond Frank Capra, burlesque à gogo!
On rallume les feux pour se quitter au son de 'Always look on the bright side of life' des Monty Python!
Un spectacle captivant!
A 19h40', une file imposante aux guichets du Vaartkapoen, sur le trottoir, en face, un attroupement au moins aussi imposant de neo-Molenbeekois, ignorant le Brusselse dialect, reluquant la faune gothique, dressed-up plague rats, sans oublier les nanas blêmes et décolorées, l'auburn et le noir primant.
On peut parler d'un choc culturel!
L'affiche indiquait, début du show à 20:00 précises!
Tu parviens à te faufiler au troisième rang et en sirotant une limonade houblonnée, tu attends le bon vouloir d'Emilie Autumn.
Vu la longueur de la colonne attendant son passe-droit et la rapidité d'exécution derrière le loquet, tu as bien saisi que 8PM est illusoire, et pourtant, chez Sarkozy, Laurence Ferrari apparaît sur l'écran et au VK les lampions s'éteignent, pendant qu'un flon flon sort des enceintes, un extrait de la comédie musicale 'Come out of the pantry' 1935 ( 'Everything stops for tea').
Les airs d'opérettes se succèdent pendant dix minutes, puis le silence, déchiré par les hurlements des inconditionnels, un cercle lumineux en arrière-plan, une mise en scène théâtrale s'avérant être une fausse alerte, le deejay remet le microsillon sur le His Master's Voice... nouvelle couche de pre-war musicals!
20:15', une silhouette féminine apparaît, glaive au poing, une seconde ombre dans le cercle, tout aussi menaçante, puis une troisième créature... les Bloody Crumpets: Naughty Veronica, The Blessed Contessa et Captain Maggot, sortant tout droit de Pirates of the Caribbean!
Une voix se fait entendre, la flamboyante Miss Emilie Autumn Liddell, alias Emilie Autumn, surgit!
Celle qui, après des études classiques, fût la violoniste de Courtney Love, a connu l'internement et les expériences One Flew Over the Cuckoo's Nest après une tentative de suicide, s'en est sortie en écrivant un roman autobiographique ( 'The Asylum for Wayward Victorian Girls'), a pondu cinq albums sous son nom et termine ce soir, en fanfare, 'The Fight Like a Girl Tour '.
The show can begin, on ne te parle pas d'un concert, mais d'une performance théâtrale, d'un spectacle total: chansons, ballet, stand up comedy, burlesque, French Cancan... un mix excentrique, coloré, sensuel, qui aura conquis Bruxelles!
Sur scène, pas d'instruments visibles, le piano est drapé de soies roses, deux ou trois crânes sont disséminés à droite et à gauche, quelques chaînes, miroirs antiques, drapeaux rouges.... une imagerie Walt Disney gothique.
Premier tableau:
La diva portant un effrayant masque de divinité égyptienne entame ' Safety lies in fear' ( Hamlet) introduisant le sinistre ' Four o'clock', les Bloody Crumpets virevoltant autour d'elle.
En comparaison, Christine Aguilera, Madonna, Lady Gaga.... c'est du cheap Las Vegas pour bobonnes .
Second tableau
Un speech explicatif du ' Dr Stockhill' dirigeant l'asile, suivi du belliqueux , revendicatif, dramatique ' Fight like a girl' .
Tableau trois
L'apologie de la violence,' Time for tea', te faisant penser à certains opéras grandiloquents de Queen sur fond industriel inquiétant.
Tableau quatre
Au son du clavecin, un menuet courtois ' The art of suicide'.
Emouvant!
Tableau cinq
Vautrée dans une chaise roulante, le Freudien, frénétique, inquiétant: 'Take the pill'.
Swallow, swallow, swallow... c'est un flacon entier qu'elle a avalé!
Tableau six
Un poème ' How to break a heart' après lequel elle se saisit d'un violon étincelant et grinçant pour attaquer l'electro déjanté ' Liar'.
Rixes shakespeariennes, public harangué et menacé... la foule hurle!
Tableau sept
Présentation des patientes givrées du Dr Stockhill, suivie de l'incroyable ' God help me'.
Un piano à la Regina Spektor pendant que les Crumpets prennent le thé, ça dégénère, les cookies volent dans l'assistance, le liquide aussi.
Bordel, le capitaine des pirates vient de nous arroser d'une rasade d' Earl Grey tiède, chienne!
Garez-vous, elle plonge dans la fosse!
Tableau huit
Mon truc en plumes...
Le Crazy Horse goes Goth, la Belle au Bois Dormant se tape le Marquis de Sade... a Victorian ballet fétichiste !
Tableau neuf
Cabaret time' Girls, Girls, Girls', Emilie fringuée en Oliver Twist dirigeant la revue.
Soudain, elle tripote la plantureuse poitrine d'une des filles, le sein explose pour nous inonder de confetti.
Formidable!
Tableau dix
La séquence séduction: Emilie Pygmalion & Veronica en jeune dinde à laquelle on enseigne the art of love.
Exit Emilie, partie se changer, who wants to play a dirty game with me, questionne Veronica, I want a girl.
Elles sont vingt à vouloir monter sur scène, le choix se porte sur la coquine Victoria exhibant un carton 'Corrupt me'.
Echange de salive
We're married, now!
Tableau onze
' Gear' suivi du cru ' We want them young'
Tableau douze
L'élégante et tragique romance ' Gaslight' au clavecin.
Tableau douze
La marche obsédante 'One foot in front of the other', les filles vont-elles réussir à fuir l'asile?
Toute l'exubérance d' Amanda Palmer, des Dresden Dolls, de Queen sur arrière-plan Georg Friedrich Haendel.
Rideau!
Ovation immense!
Bis
Seule, au piano, le classique ' Mad girl' suivi de 'Thank God, I'm pretty ' repris par tout le VK.
Les Crumpets se repointent pour l'apothéose serpentins, French Cancan sur fond Frank Capra, burlesque à gogo!
On rallume les feux pour se quitter au son de 'Always look on the bright side of life' des Monty Python!
Un spectacle captivant!
jeudi 12 avril 2012
Hey Yeah! + Two Hats and a Cat au Live Music Café, Bruxelles, le 11 avril 2012
Une Soirée Cerise au Live Music Café, boulevard Anspach.
Horaire brumeux, une spécificité locale: deux groupes prévus + jam session ( oui/non? biffer la mention inutile).
Dans l'incertitude, tu atterris sur le coup de 20h dans le terrier.
Les effets de la grève STIB se ressentent toujours, public restreint , une vingtaine de curieux, dont une troupe de touristes ibériques volubiles, pour ne pas dire braillards.
Fred Cerise dirige les soundchecks.
21h15': bonsoir, nous sommes les Hey Yeah!
Tu as déjà croisé ces jeunes gens quelques fois, leur indie pop/rock remuant ne t'a jamais déçu.
Julien McPisca (vocals-guitar), Bastian Edwards (drums), Arnaud Luyckfasseel, un TBHB, (bass) and Romain Borremans (guitar) viennent d'accoucher d'un EP 4 titres ' Everybody says Hey Yeah!', que nous entendrons ce soir!
Ils ouvrent d'ailleurs avec ' Don't heed the times' qui amorce la rondelle.
Super, ça sent le gazon!
' Never happened' narre les amours adolescentes, c'est plein de catchy ooh ooh ooh, les fans de Tribes, des Arctic, Rascals et autres, on voulait pas utiliser ce tag, tant pis, Britpop bands sont heureux!
Un midtempo,' Up to nothing', suivi de ' Eye of the needle', plus petit que celui du tigre et moins pompeux, un hymne à la Kaizer Chiefs.
' Take your fears and all my love( with you)', frais, sautillant, chorus racoleur.
Ton frangin, un vieillard n'ayant plus assisté à un concert depuis le jour où il croisa Mathusalem aux fêtes de la bière aux Brasseries Vandenheuvel à Molenbeek, Stroff s'ébattait sur scène avec ses Wild Cat Daddy, te souffle, c'est comme les Who en 1965.
Tu penches pour les Troggs.
Un downtempo, basse, initialement, au repos, la setlist mentionne 'C.A.L.XX.E.'.
Tu veux un éclaircissement: 01569863, pas avant 10h!
Evil Superstars had some airplay with 'It's a sad, sad planet', on embraye sur le sexy ' Come on', avant la suite cerf-volant un vendredi:' On a Friday' -'High as a kite', pièce maîtresse du gig.
La dernière' Stick it out'.
Good job, kids!
Le 28 avril Hey Yeah! joue l'avant-programme des Cribs au Bota!
Destination, Toulouse, la ville rose: Two Hats and a Cat!
Première apparition chez Manneken Pis!
Un, deux, trois galurins, dont une jolie nana coiffée d'un feutre ( c'était pas Cat Power, ni Halle Berry) et une casquette.
Pierre-Yves, aka Pym (violoncelle)/Franco (guitare, percu, voix)/Marlène (ukulele, percu, voix) et Romain (batterie) ont sorti un premier EP ' Bluebell Woods' ( graphisme élégant, signé Clélia Simon) fin 2011, et pendant leurs concerts, ils vendent également un live artisanal, réalisé à Lauzerte.
Sur quelle étagère, le disque?
Folk est réducteur, nous eûmes droit à des effluves jazzy, à des éléments world, à du celtique, du blues, du Saint-Saëns, sans oublier quelques égarements trip hop.
Pendant deux sets ( 1h30' de show), Two Hats and a Cat a subjugué le public du LMC, bon nombre de clients ont promis de retourner les écouter ce soir à La Porte Noire!
Marlène à l'ukulele pour ' In the same boat', on se regarde tous en réalisant qu'on va assister à un récital pas banal.
Richesse orchestrale, voix harmonieuses... attention, amis promeneurs, le chemin n'est pas balisé!
Notre tout premier titre composé ensemble, '4'15', parfums British folk des sixties, celui de Pentangle, Fairport Convention ( sans les envolées de Dave Swarbrick), Matthews Southern Comfort etc...
' My dream' une ballade mélancolique, comme le titre le laissait supposer.
Fred, fais gaffe à bien régler le son, Franco va s'amuser avec le thumb piano, les kalimbas donneront une coloration Afrique noire à l'hypnotique lament/gospel ' In Flames' .
Le menuet jazzy 'What have I done' navigue dans les eaux Dark Dark Dark.
Massive Attack à la sauce cassoulet, ' Teardrop', surprenant et fringant, on conseille un Madiran pas trop corsé!
Temps morts, Marlène enfile des grelots: ' Your melodies', un blues Tinariwen, mettant en évidence le côté thérapeutique de la musique.
'Mother Tree' un détour vers la verte Eire et ses enfants émigrés aux States et pour terminer le premier set, le saccadé et nerveux 'On the loose' .
A boire!
Set 2
Tu ronfles: 'Lone sleeper', violoncelle en arpèges et doublé vocal.
On a, rapidement, replongé dans l'univers distingué des Occitans.
'The West', une valse ornée d'effets de slide capricieux, sera suivie de la ballade intitulée 'Evebeser' sur la playlist, ce soyeux cantique est en fait un titre à rallonge ' Every ...' , peux pas t'aider et te donner un N° de GSM ce coup-ci, mais, voici le préfixe 00 33!
Retour au folk traditionnel avec quelques saveurs Appalaches, le fabuleux ' Tine's Damn Fibs'.
Les cinq minutes voluptueuses: 'Come closer', un crooning à la Vaya Con Dios, rehaussé d'un jeu de castagnettes flamenco.
François entame une sombre berceuse, ' Midnight song', des vocalises hantées et un violoncelle grave aromatisent le chant nocturne d'une lancinante empreinte dramatique.
Une plage Jan et Hubert Van Eyck, en plusieurs tableaux: ' Sleepless eremite'.
Istanbul en toile de fond: voyageurs, embarquez on the Spanish Caravan, John Martyn apparaît comme dans un mirage, puis Magna Carta, Purcell aussi, quel trip, c'est reparti vers des horizons Oum Kalthoum passionnés pour reprendre une couleur folk anglo-saxon.
Incroyablement osé!
Puis vient l' accidenté: 'Naked'... pas aujourd'hui, averses de grêle!
Et en finale ' Even the sea has failed' à la Kate Bush!
Superbe performance!
Quelle heure est-il, questionne le docteur?
Il est minuit, très cher Albert!
Horaire brumeux, une spécificité locale: deux groupes prévus + jam session ( oui/non? biffer la mention inutile).
Dans l'incertitude, tu atterris sur le coup de 20h dans le terrier.
Les effets de la grève STIB se ressentent toujours, public restreint , une vingtaine de curieux, dont une troupe de touristes ibériques volubiles, pour ne pas dire braillards.
Fred Cerise dirige les soundchecks.
21h15': bonsoir, nous sommes les Hey Yeah!
Tu as déjà croisé ces jeunes gens quelques fois, leur indie pop/rock remuant ne t'a jamais déçu.
Julien McPisca (vocals-guitar), Bastian Edwards (drums), Arnaud Luyckfasseel, un TBHB, (bass) and Romain Borremans (guitar) viennent d'accoucher d'un EP 4 titres ' Everybody says Hey Yeah!', que nous entendrons ce soir!
Ils ouvrent d'ailleurs avec ' Don't heed the times' qui amorce la rondelle.
Super, ça sent le gazon!
' Never happened' narre les amours adolescentes, c'est plein de catchy ooh ooh ooh, les fans de Tribes, des Arctic, Rascals et autres, on voulait pas utiliser ce tag, tant pis, Britpop bands sont heureux!
Un midtempo,' Up to nothing', suivi de ' Eye of the needle', plus petit que celui du tigre et moins pompeux, un hymne à la Kaizer Chiefs.
' Take your fears and all my love( with you)', frais, sautillant, chorus racoleur.
Ton frangin, un vieillard n'ayant plus assisté à un concert depuis le jour où il croisa Mathusalem aux fêtes de la bière aux Brasseries Vandenheuvel à Molenbeek, Stroff s'ébattait sur scène avec ses Wild Cat Daddy, te souffle, c'est comme les Who en 1965.
Tu penches pour les Troggs.
Un downtempo, basse, initialement, au repos, la setlist mentionne 'C.A.L.XX.E.'.
Tu veux un éclaircissement: 01569863, pas avant 10h!
Evil Superstars had some airplay with 'It's a sad, sad planet', on embraye sur le sexy ' Come on', avant la suite cerf-volant un vendredi:' On a Friday' -'High as a kite', pièce maîtresse du gig.
La dernière' Stick it out'.
Good job, kids!
Le 28 avril Hey Yeah! joue l'avant-programme des Cribs au Bota!
Destination, Toulouse, la ville rose: Two Hats and a Cat!
Première apparition chez Manneken Pis!
Un, deux, trois galurins, dont une jolie nana coiffée d'un feutre ( c'était pas Cat Power, ni Halle Berry) et une casquette.
Pierre-Yves, aka Pym (violoncelle)/Franco (guitare, percu, voix)/Marlène (ukulele, percu, voix) et Romain (batterie) ont sorti un premier EP ' Bluebell Woods' ( graphisme élégant, signé Clélia Simon) fin 2011, et pendant leurs concerts, ils vendent également un live artisanal, réalisé à Lauzerte.
Sur quelle étagère, le disque?
Folk est réducteur, nous eûmes droit à des effluves jazzy, à des éléments world, à du celtique, du blues, du Saint-Saëns, sans oublier quelques égarements trip hop.
Pendant deux sets ( 1h30' de show), Two Hats and a Cat a subjugué le public du LMC, bon nombre de clients ont promis de retourner les écouter ce soir à La Porte Noire!
Marlène à l'ukulele pour ' In the same boat', on se regarde tous en réalisant qu'on va assister à un récital pas banal.
Richesse orchestrale, voix harmonieuses... attention, amis promeneurs, le chemin n'est pas balisé!
Notre tout premier titre composé ensemble, '4'15', parfums British folk des sixties, celui de Pentangle, Fairport Convention ( sans les envolées de Dave Swarbrick), Matthews Southern Comfort etc...
' My dream' une ballade mélancolique, comme le titre le laissait supposer.
Fred, fais gaffe à bien régler le son, Franco va s'amuser avec le thumb piano, les kalimbas donneront une coloration Afrique noire à l'hypnotique lament/gospel ' In Flames' .
Le menuet jazzy 'What have I done' navigue dans les eaux Dark Dark Dark.
Massive Attack à la sauce cassoulet, ' Teardrop', surprenant et fringant, on conseille un Madiran pas trop corsé!
Temps morts, Marlène enfile des grelots: ' Your melodies', un blues Tinariwen, mettant en évidence le côté thérapeutique de la musique.
'Mother Tree' un détour vers la verte Eire et ses enfants émigrés aux States et pour terminer le premier set, le saccadé et nerveux 'On the loose' .
A boire!
Set 2
Tu ronfles: 'Lone sleeper', violoncelle en arpèges et doublé vocal.
On a, rapidement, replongé dans l'univers distingué des Occitans.
'The West', une valse ornée d'effets de slide capricieux, sera suivie de la ballade intitulée 'Evebeser' sur la playlist, ce soyeux cantique est en fait un titre à rallonge ' Every ...' , peux pas t'aider et te donner un N° de GSM ce coup-ci, mais, voici le préfixe 00 33!
Retour au folk traditionnel avec quelques saveurs Appalaches, le fabuleux ' Tine's Damn Fibs'.
Les cinq minutes voluptueuses: 'Come closer', un crooning à la Vaya Con Dios, rehaussé d'un jeu de castagnettes flamenco.
François entame une sombre berceuse, ' Midnight song', des vocalises hantées et un violoncelle grave aromatisent le chant nocturne d'une lancinante empreinte dramatique.
Une plage Jan et Hubert Van Eyck, en plusieurs tableaux: ' Sleepless eremite'.
Istanbul en toile de fond: voyageurs, embarquez on the Spanish Caravan, John Martyn apparaît comme dans un mirage, puis Magna Carta, Purcell aussi, quel trip, c'est reparti vers des horizons Oum Kalthoum passionnés pour reprendre une couleur folk anglo-saxon.
Incroyablement osé!
Puis vient l' accidenté: 'Naked'... pas aujourd'hui, averses de grêle!
Et en finale ' Even the sea has failed' à la Kate Bush!
Superbe performance!
Quelle heure est-il, questionne le docteur?
Il est minuit, très cher Albert!
mercredi 11 avril 2012
Jimmy Niven, keyboard player for a number of Australian bands passed away, le 9 avril 2012
Qui se souvient des Sports, un power pop/new wave band australien ayant squatté les charts de Sydney, Melbourne, Adelaïde ou Brisbane de 1976 à 1981?
Certains de leurs hits aux relents Stiff Records, The Knack, Wreckless Eric, le jeune Elvis Costello... ont traversé les océans pour se faire entendre sur nos radios : 'Boys' - ' Who listens to the radio' - ' Don't throw stones' ou leur version de ' When you walk in the room' de Jackie DeShannon, repris par nos Bowling Balls à la même époque.
Leur keyboard player original, James Niven, est décédé à Melbourne des suites d'un cancer, ce 9 avril.
Avant de former The Sports en 1976, avec Andrew Pendlebury: guitars, vocals / Stephen Cummings: vocals / Martin Armiger: guitars, vocals / Robert Glover: bass guitar / Paul Hitchins: drums, Jim était membre du jazz/jug band "The Captain Matchbox Whoopee Band", né en 1971 et ayant sorti 6 LP's.
La discographie des Sports compte de nombreux singles et EP's et quelques albums dont 'Reckless'- 'Don't throw stones' - 'Suddenly!' ou 'The Sports play Dylan( and Donovan)'.
En 1981, le départ du chanteur Stephen Cummings, se lançant dans une carrière solo en tant que singer-songwriter, sonne le glas des succès des Sports qui jettent l'éponge.
Le monde musical perd la trace de Jim Niven!
Certains de leurs hits aux relents Stiff Records, The Knack, Wreckless Eric, le jeune Elvis Costello... ont traversé les océans pour se faire entendre sur nos radios : 'Boys' - ' Who listens to the radio' - ' Don't throw stones' ou leur version de ' When you walk in the room' de Jackie DeShannon, repris par nos Bowling Balls à la même époque.
Leur keyboard player original, James Niven, est décédé à Melbourne des suites d'un cancer, ce 9 avril.
Avant de former The Sports en 1976, avec Andrew Pendlebury: guitars, vocals / Stephen Cummings: vocals / Martin Armiger: guitars, vocals / Robert Glover: bass guitar / Paul Hitchins: drums, Jim était membre du jazz/jug band "The Captain Matchbox Whoopee Band", né en 1971 et ayant sorti 6 LP's.
La discographie des Sports compte de nombreux singles et EP's et quelques albums dont 'Reckless'- 'Don't throw stones' - 'Suddenly!' ou 'The Sports play Dylan( and Donovan)'.
En 1981, le départ du chanteur Stephen Cummings, se lançant dans une carrière solo en tant que singer-songwriter, sonne le glas des succès des Sports qui jettent l'éponge.
Le monde musical perd la trace de Jim Niven!
mardi 10 avril 2012
Rival Sons- Horses on Fire à l'Ancienne Belgique, Bruxelles, le 9 avril 2012
L'Ancienne Belgique en configuration Box, six cents préventes, il y aura plus de monde lorsque le top of the bill investira la scène.
20:00 pile: Horses on Fire
Le poulain de Peter Verstraelen a le vent en poupe et n'arrête pas de tourner.
Depuis la CD-release party au Central ( 15 février 2012), ils ont foulé quelques podiums Outre-Moerdijk, dont le Paradiso, assuré l'avant-programme des Stranglers à Lessines, et ce soir l'AB.
La machine est en marche, rien ne peut l'arrêter, les festivals d'été s'annoncent, on les croisera sans aucun doute.
Michélé, Alessandro, Thijs et Anthony entament le set furieusement, histoire de montrer que les canassons ne sont pas des bourrins mûrs pour l'abattoir: 'Violent highs' .
Le public, surpris et ravi, a compris d'emblée qu'il n'a pas à faire à un quelconque bouche-trou, Horses on Fire, c'est du solide.
Tu t'attendais à uno, due, tre, quattro... Michélé vocifère, ein, zwei, drei, vier avant d'attaquer le bestial ' Machete Machine', suivi du single 'Raw Meat' qui a convaincu les plus dubitatifs.
'Glassmade Giants' un roulé de tambour dantesque, un doublé de guitares digne de Wishbone Ash et une basse qui pompe, rien de tel pour chauffer la masse.
' I miss to hate you': un petit Chuck Berry walk?
A la mode Buffalo ce sera un sprint, et ça continue à cogner sévère.
Pour Dracula & co: ' Your blood' et le sexy premier single ' Draw the line' pour clore le set de 30' en beauté.
Horses on Fire: un quarté dans l'ordre, toujours gagnant!
Peu avant 21h00, le deejay passe AC/DC, l'AB a compris que le signal du début des hostilités est donné, Rival Sons rappliquent!
Jay Buchanan (vocals), Scott Holiday (guitar), Robin Everhart (bass), Michael Miley (drums) nous viennent des States, L A, ont sorti deux full CD's, 'Before the Fire' et ' Pressure & Time' et portent bien haut l'étendard d'un blues/hardrock aux accents seventies prononcés, même leurs fringues ont le cachet ' Easy Rider' .
Ne crois pas avoir à faire à une bande de petits copieurs merdeux, Rival Sons have got great songs et sur scène c'est la totale, avec un Jay Buchanan presque aussi charismatique qu'un certain Jim Morrison, un Scott Holiday au look Steppenwolf te sortant des riffs visqueux à souhait, une basse ronde omniprésente et un showman tel que Michael Miley, impeccable aux drums.
Pendant 1h25' Bruxelles a vibré à l'unisson, Rival Sons have raised the bar to a nearly unreachable height, écrit un gars les ayant vus à Atlanta en janvier, il a pas tort!
Après deux lampées au goulot d'une bouteille de Bordeaux pas millésimé, Jay et le band entament ' Torture' que tu retrouves sur leur debut- EP, un premier bluesrock à la sauce Black Crowes/Bad Company.
Le timbre du Californien est d'ailleurs assez proche de celui de Paul Rodgers, avec des intonations Robert Plant et David Coverdale.
Les crasseux effets de slide de Scott impressionnent, à tes côtés, les têtes se secouent .
Les volcaniques 'Burn down Los Angeles' et ' Gypsy Heart' ( du pur Zep) cognent méchant, il faudra attendre ' Face of light' pour entendre une première ballade atmosphérique.
Passion, intensité, raw power...tout y est.
'Tell me something', ouvrant l'album ' Before the fire', remet la locomotive sur des rails d'un rock huileux.
Avec 'Sleepwalker' tu risques pas de t'endormir, ça canarde dès les premières notes, Jay a sorti un mouth harp de sa poche et quand il arrête de s'époumoner, il en tire quelques lignes suintantes.
Un somnambule aimant Free, Paul Kossoff, son Back Street Crawler, Cream, Cactus, Humble Pie, Mountain et autres classic rock heroes of the seventies.
Pendant 'Get what's coming', on aura droit à une petite escapade psyche, suivies de grandes envolées à la Jimmy Page.
Une seconde ballade 'On my way' vient calmer les esprits, puis Robin se dit que c'est une bonne idée que d'introduire le funky 'All over the road' avec les plans de basse de 'Papa was a rolling stone', les autres embrayent pour revenir au high-voltage rock.
' Young love' un singalong nerveux, puis 'Pressure and time' pour maintenir la pression.
Faut se rincer les amygdales, le flacon se vide, pendant la séquence libations du frontman, Michael se débarrasse de son bandana et l'envoie sur le jeu de pédales de Scott.
Une blonde, audacieuse, escalade la scène et vient ramasser le trophée, le service d'ordre n'a rien remarqué.
Brussels, listen, on quitte pas le podium pour revenir 5' plus tard, les bis vous les recevez now, en commençant par le formidable slow blues 'Soul', décoré d'une séquence gospel, pendant laquelle Jay se transforme en Janis Joplin.
Grandiose!
La dernière, une bombe incendiaire, ' I want more', virant medley rock givré avec la guitare métallique de 'Baby, please don't go'.
La basse escalade un monitor, son pote mitraille de plus belle, ce morceau de bravoure entame un nouveau virage, 'Oh Well' de Fleetwood Mac, puis leur ' Save me' pour reprendre le thème initial ' I want more'.
Héroïque, monumental!
Rival Sons va casser la baraque pendant les festivals!
20:00 pile: Horses on Fire
Le poulain de Peter Verstraelen a le vent en poupe et n'arrête pas de tourner.
Depuis la CD-release party au Central ( 15 février 2012), ils ont foulé quelques podiums Outre-Moerdijk, dont le Paradiso, assuré l'avant-programme des Stranglers à Lessines, et ce soir l'AB.
La machine est en marche, rien ne peut l'arrêter, les festivals d'été s'annoncent, on les croisera sans aucun doute.
Michélé, Alessandro, Thijs et Anthony entament le set furieusement, histoire de montrer que les canassons ne sont pas des bourrins mûrs pour l'abattoir: 'Violent highs' .
Le public, surpris et ravi, a compris d'emblée qu'il n'a pas à faire à un quelconque bouche-trou, Horses on Fire, c'est du solide.
Tu t'attendais à uno, due, tre, quattro... Michélé vocifère, ein, zwei, drei, vier avant d'attaquer le bestial ' Machete Machine', suivi du single 'Raw Meat' qui a convaincu les plus dubitatifs.
'Glassmade Giants' un roulé de tambour dantesque, un doublé de guitares digne de Wishbone Ash et une basse qui pompe, rien de tel pour chauffer la masse.
' I miss to hate you': un petit Chuck Berry walk?
A la mode Buffalo ce sera un sprint, et ça continue à cogner sévère.
Pour Dracula & co: ' Your blood' et le sexy premier single ' Draw the line' pour clore le set de 30' en beauté.
Horses on Fire: un quarté dans l'ordre, toujours gagnant!
Peu avant 21h00, le deejay passe AC/DC, l'AB a compris que le signal du début des hostilités est donné, Rival Sons rappliquent!
Jay Buchanan (vocals), Scott Holiday (guitar), Robin Everhart (bass), Michael Miley (drums) nous viennent des States, L A, ont sorti deux full CD's, 'Before the Fire' et ' Pressure & Time' et portent bien haut l'étendard d'un blues/hardrock aux accents seventies prononcés, même leurs fringues ont le cachet ' Easy Rider' .
Ne crois pas avoir à faire à une bande de petits copieurs merdeux, Rival Sons have got great songs et sur scène c'est la totale, avec un Jay Buchanan presque aussi charismatique qu'un certain Jim Morrison, un Scott Holiday au look Steppenwolf te sortant des riffs visqueux à souhait, une basse ronde omniprésente et un showman tel que Michael Miley, impeccable aux drums.
Pendant 1h25' Bruxelles a vibré à l'unisson, Rival Sons have raised the bar to a nearly unreachable height, écrit un gars les ayant vus à Atlanta en janvier, il a pas tort!
Après deux lampées au goulot d'une bouteille de Bordeaux pas millésimé, Jay et le band entament ' Torture' que tu retrouves sur leur debut- EP, un premier bluesrock à la sauce Black Crowes/Bad Company.
Le timbre du Californien est d'ailleurs assez proche de celui de Paul Rodgers, avec des intonations Robert Plant et David Coverdale.
Les crasseux effets de slide de Scott impressionnent, à tes côtés, les têtes se secouent .
Les volcaniques 'Burn down Los Angeles' et ' Gypsy Heart' ( du pur Zep) cognent méchant, il faudra attendre ' Face of light' pour entendre une première ballade atmosphérique.
Passion, intensité, raw power...tout y est.
'Tell me something', ouvrant l'album ' Before the fire', remet la locomotive sur des rails d'un rock huileux.
Avec 'Sleepwalker' tu risques pas de t'endormir, ça canarde dès les premières notes, Jay a sorti un mouth harp de sa poche et quand il arrête de s'époumoner, il en tire quelques lignes suintantes.
Un somnambule aimant Free, Paul Kossoff, son Back Street Crawler, Cream, Cactus, Humble Pie, Mountain et autres classic rock heroes of the seventies.
Pendant 'Get what's coming', on aura droit à une petite escapade psyche, suivies de grandes envolées à la Jimmy Page.
Une seconde ballade 'On my way' vient calmer les esprits, puis Robin se dit que c'est une bonne idée que d'introduire le funky 'All over the road' avec les plans de basse de 'Papa was a rolling stone', les autres embrayent pour revenir au high-voltage rock.
' Young love' un singalong nerveux, puis 'Pressure and time' pour maintenir la pression.
Faut se rincer les amygdales, le flacon se vide, pendant la séquence libations du frontman, Michael se débarrasse de son bandana et l'envoie sur le jeu de pédales de Scott.
Une blonde, audacieuse, escalade la scène et vient ramasser le trophée, le service d'ordre n'a rien remarqué.
Brussels, listen, on quitte pas le podium pour revenir 5' plus tard, les bis vous les recevez now, en commençant par le formidable slow blues 'Soul', décoré d'une séquence gospel, pendant laquelle Jay se transforme en Janis Joplin.
Grandiose!
La dernière, une bombe incendiaire, ' I want more', virant medley rock givré avec la guitare métallique de 'Baby, please don't go'.
La basse escalade un monitor, son pote mitraille de plus belle, ce morceau de bravoure entame un nouveau virage, 'Oh Well' de Fleetwood Mac, puis leur ' Save me' pour reprendre le thème initial ' I want more'.
Héroïque, monumental!
Rival Sons va casser la baraque pendant les festivals!
lundi 9 avril 2012
Nervous Shakes - The Mobbs au DNA, Bruxelles, le 7 avril 2012
Samedi de Pâques, Bruxelles: consternation suite à l'agression mortelle sur un superviseur de la STIB, après un banal accident de roulage ayant eu lieu, à 6h30' du matin à Molenbeek.
Conséquences immédiates: grève généralisée, pas de bus, ni tramways... ces faits déplorables, semblant devenir monnaie courante à Bruxelles, ont-ils retenu le public devant le petit écran, question mark?
Le DNA, toujours dans le collimateur des flics bruxellois ( une double visite des uniformes bleus), annonçait le début des concerts à 20:00, moment horaire où à peine une vingtaine de rockers et 2 ou 3 enfants de choeur ( Kris, Vincent H, Dominic...) peuplaient le sombre bar du Plattesteen.
Sagement, petit Ivan propose d'attendre 30' avant de lancer ses Shakes sur le podium!
20:35, les Nervous Shakes en piste
"Four snotrockin' sprouts out of Belgium" écrivait en 2004 un magazine de Boston pour entamer la critique de leur plaque 'Separate Beds' enregistrée au Studio Molière, the very same joint where the Real Kids 3rd album was recorded, ajoute le chroniqueur charmé.
En 2012, le glam/garage/boogaloo rock'n roll band bruxellois dégage toujours autant d'énergie, même si les snotrockin' sprouts ont probablement changé depuis 2004, l'âme du groupe, petit Ivan ( Retroff ou Andreini ou Ivan J. Thunders, ça dépend des jours) , chante, tire des lignes d'harmonica et se démène toujours comme un jeune puceau, malgré un âge avancé et les séquelles d'une bronchopneumonie ayant transformé son faciès de jeune premier en pastèque boursouflée- aux drums, le fidèle Yvan Homez et à la basse, le chouchou des petites, le ténébreux Bruno, assurent, depuis des lustres, une rythmique à rendre jaloux Jerry Nolan & Arthur Kane.
Depuis peu, les sales riffs de guitare sont assurés par l'Irish killer, que tu vis au sein des Droogies: James Neligan!
'Get the fear' ...shake your ass, kids, it's Saturday night... sexy & flamboyant garage, suivi du punky ' Do you wanna' décoré d'un harmonica sensuel.
Premier tour dans la fosse, question de prendre la température, un appel à Iggy ou à Joan Jett...I'm a real wild child... ambiance au DNA, une nana en sueur a réussi à faire trébucher le godet qui avait à peine humecté tes lèvres, pas bien, Germaine!
' Love's a drag' et citations diverses I can see for miles, I can't explain... les Who en 1965/1967, la grande époque!
Dédié à Gary, un fan de la première heure, non pas Gary Cooper, ni Romain: ' Bad like me' vantant son cul ( celui d'Ivan).
Les brûlots ésotériques et expérimentaux se succèdent: ' Girl crazy'- 'Little girl' - ' Joseph'( ?) , puis a new one ' Spinning down the drain'.
Sur scène, ils ont sorti le grand jeu, toute la panoplie rock'n roll: grand écart, basse pointée vers le public, quelques figures Johnny Ramone, un drumming sérieux et un frontman excité.
All that glitter, all that glam, all that crazy rhythm...
'Cha cha twist' Chubby Checker revu par les Detroit Cobras, olé!
Celle qu'Ivan joue depuis qu'il est sorti du berceau ' Number one'...sha-la-la-la ... et sur la lancée une roquette fumante ' You hypnotize me' .
21h05', déjà, vite une dernière, a fast one ' Brat' , pour nous rappeler qu'ils aiment les Brats.
Nervous Shakes: the sound and the fury!
Sais pas si j'ai mentionné le nom de RickyBilly, mais ce volubile et adhésif jeune homme, beau comme un éphèbe athénien et frais comme un cendrier envahi de mégots et de crachats de tous poils, a, une nouvelle fois, rempli à la perfection son rôle d'ange gardien/garde du corps, te suivant jusqu'aux latrines, juste pour te dire que pendant la courte pause nous eûmes droit à quelques scoops juteux: The Vanilla Queen au local des chiromeisjes d'Erembodegem, The Jolly Butchers featuring Big Betty au Lupus Te Kalmthout et deux ou trois autres t'ayant échappé.
The Mobbs
Un trio mod originaire de la cité abritant le Edgar Mobbs War Memorial: Northampton ( Midlands).
Le très British, Joe B Humbled, sosie de Terry Thomas ( Big Moustache), roux, moustachu et fringué d'un seyant futal à carreaux d'un vert tentures de ma belle-mère, au chant et à la guitare- le petit et tout aussi élégant bassiste, Jimi the Dutch et le batteur, dégarni mais pas manchot, Cheadle forment ce punk/garage/beat/dirty soul combo sentant bon l'Angleterre des sixties, celles des Kinks, des Who ou des Pretty Things.
Leader Joe B. Humbled is a proper Billy Childish-style Renaissance Man, s'extasie un magazine de chez Cameron, il continue.. This is garage-with-no-limits music...
Ce gars a parfaitement raison, les Rosbifs ont régalé le DNA d'un set concis, abrasif et salement rock'n roll, apprécié par tous.
Un album à leur actif 'It's the Mobbs', une quinzaine de titres envoyés ce soir, en démarrant avec la bombe speedée ' Jolly Good' , histoire de chauffer le club dès l'entame.
'Little Miss Twisted Gut', mêmes reflets The Who.
L'explosif ' Blast off!' sera suivi de 'Pull yourself together', amorcé par des lignes de basse sensuelles sur lesquelles se glissent une guitare métallique, les seuls lyrics étant pull yourself together, un surf à rendre Dick Dale jaloux.
'Old square eyes' ressemble au 'Can't Explain' de la bande à Pete Townsend, ils poursuivent avec ' You cannot tell which side your bread is buttered on' du garage culinaire.
Place à la première plage de leur LP ' Gad...it's the Mobbs', no speed limit, attachez vos ceintures, lads!
' Ghastly business' est à peine plus long ( 1'49"), a footstomper about Northampton.
Nouvel instrumental nerveux ' Bully', suivi d'une lovesong en mode upbeat à la The Jam ' Sweet Beatrice'.
Cadence combat pour ' Walking off the line' et 'Humbled' et nouveau Who feel avec ' This pounding heart'.
L'heure du curfew approche à grands pas, voici la dernière, un punk rock pas écrémé ' Muck'n bullets' !
Thank you, Brussels, you 've been darlings!
M'enfin, il est pas 22h, reprenez vos brols et jouez-nous un bis!
Vite fait, alors!
Le haché menu ' All the rage', à la fin duquel Joe B se fend d'un cumulet audacieux pour finir aux pieds d'un Marshall, paix à son âme!
Solide soirée, en comité réduit avec Kris, Vincent H et Dominic, va jouer dehors Ricky, on décide de terminer le fût entamé!
Conséquences immédiates: grève généralisée, pas de bus, ni tramways... ces faits déplorables, semblant devenir monnaie courante à Bruxelles, ont-ils retenu le public devant le petit écran, question mark?
Le DNA, toujours dans le collimateur des flics bruxellois ( une double visite des uniformes bleus), annonçait le début des concerts à 20:00, moment horaire où à peine une vingtaine de rockers et 2 ou 3 enfants de choeur ( Kris, Vincent H, Dominic...) peuplaient le sombre bar du Plattesteen.
Sagement, petit Ivan propose d'attendre 30' avant de lancer ses Shakes sur le podium!
20:35, les Nervous Shakes en piste
"Four snotrockin' sprouts out of Belgium" écrivait en 2004 un magazine de Boston pour entamer la critique de leur plaque 'Separate Beds' enregistrée au Studio Molière, the very same joint where the Real Kids 3rd album was recorded, ajoute le chroniqueur charmé.
En 2012, le glam/garage/boogaloo rock'n roll band bruxellois dégage toujours autant d'énergie, même si les snotrockin' sprouts ont probablement changé depuis 2004, l'âme du groupe, petit Ivan ( Retroff ou Andreini ou Ivan J. Thunders, ça dépend des jours) , chante, tire des lignes d'harmonica et se démène toujours comme un jeune puceau, malgré un âge avancé et les séquelles d'une bronchopneumonie ayant transformé son faciès de jeune premier en pastèque boursouflée- aux drums, le fidèle Yvan Homez et à la basse, le chouchou des petites, le ténébreux Bruno, assurent, depuis des lustres, une rythmique à rendre jaloux Jerry Nolan & Arthur Kane.
Depuis peu, les sales riffs de guitare sont assurés par l'Irish killer, que tu vis au sein des Droogies: James Neligan!
'Get the fear' ...shake your ass, kids, it's Saturday night... sexy & flamboyant garage, suivi du punky ' Do you wanna' décoré d'un harmonica sensuel.
Premier tour dans la fosse, question de prendre la température, un appel à Iggy ou à Joan Jett...I'm a real wild child... ambiance au DNA, une nana en sueur a réussi à faire trébucher le godet qui avait à peine humecté tes lèvres, pas bien, Germaine!
' Love's a drag' et citations diverses I can see for miles, I can't explain... les Who en 1965/1967, la grande époque!
Dédié à Gary, un fan de la première heure, non pas Gary Cooper, ni Romain: ' Bad like me' vantant son cul ( celui d'Ivan).
Les brûlots ésotériques et expérimentaux se succèdent: ' Girl crazy'- 'Little girl' - ' Joseph'( ?) , puis a new one ' Spinning down the drain'.
Sur scène, ils ont sorti le grand jeu, toute la panoplie rock'n roll: grand écart, basse pointée vers le public, quelques figures Johnny Ramone, un drumming sérieux et un frontman excité.
All that glitter, all that glam, all that crazy rhythm...
'Cha cha twist' Chubby Checker revu par les Detroit Cobras, olé!
Celle qu'Ivan joue depuis qu'il est sorti du berceau ' Number one'...sha-la-la-la ... et sur la lancée une roquette fumante ' You hypnotize me' .
21h05', déjà, vite une dernière, a fast one ' Brat' , pour nous rappeler qu'ils aiment les Brats.
Nervous Shakes: the sound and the fury!
Sais pas si j'ai mentionné le nom de RickyBilly, mais ce volubile et adhésif jeune homme, beau comme un éphèbe athénien et frais comme un cendrier envahi de mégots et de crachats de tous poils, a, une nouvelle fois, rempli à la perfection son rôle d'ange gardien/garde du corps, te suivant jusqu'aux latrines, juste pour te dire que pendant la courte pause nous eûmes droit à quelques scoops juteux: The Vanilla Queen au local des chiromeisjes d'Erembodegem, The Jolly Butchers featuring Big Betty au Lupus Te Kalmthout et deux ou trois autres t'ayant échappé.
The Mobbs
Un trio mod originaire de la cité abritant le Edgar Mobbs War Memorial: Northampton ( Midlands).
Le très British, Joe B Humbled, sosie de Terry Thomas ( Big Moustache), roux, moustachu et fringué d'un seyant futal à carreaux d'un vert tentures de ma belle-mère, au chant et à la guitare- le petit et tout aussi élégant bassiste, Jimi the Dutch et le batteur, dégarni mais pas manchot, Cheadle forment ce punk/garage/beat/dirty soul combo sentant bon l'Angleterre des sixties, celles des Kinks, des Who ou des Pretty Things.
Leader Joe B. Humbled is a proper Billy Childish-style Renaissance Man, s'extasie un magazine de chez Cameron, il continue.. This is garage-with-no-limits music...
Ce gars a parfaitement raison, les Rosbifs ont régalé le DNA d'un set concis, abrasif et salement rock'n roll, apprécié par tous.
Un album à leur actif 'It's the Mobbs', une quinzaine de titres envoyés ce soir, en démarrant avec la bombe speedée ' Jolly Good' , histoire de chauffer le club dès l'entame.
'Little Miss Twisted Gut', mêmes reflets The Who.
L'explosif ' Blast off!' sera suivi de 'Pull yourself together', amorcé par des lignes de basse sensuelles sur lesquelles se glissent une guitare métallique, les seuls lyrics étant pull yourself together, un surf à rendre Dick Dale jaloux.
'Old square eyes' ressemble au 'Can't Explain' de la bande à Pete Townsend, ils poursuivent avec ' You cannot tell which side your bread is buttered on' du garage culinaire.
Place à la première plage de leur LP ' Gad...it's the Mobbs', no speed limit, attachez vos ceintures, lads!
' Ghastly business' est à peine plus long ( 1'49"), a footstomper about Northampton.
Nouvel instrumental nerveux ' Bully', suivi d'une lovesong en mode upbeat à la The Jam ' Sweet Beatrice'.
Cadence combat pour ' Walking off the line' et 'Humbled' et nouveau Who feel avec ' This pounding heart'.
L'heure du curfew approche à grands pas, voici la dernière, un punk rock pas écrémé ' Muck'n bullets' !
Thank you, Brussels, you 've been darlings!
M'enfin, il est pas 22h, reprenez vos brols et jouez-nous un bis!
Vite fait, alors!
Le haché menu ' All the rage', à la fin duquel Joe B se fend d'un cumulet audacieux pour finir aux pieds d'un Marshall, paix à son âme!
Solide soirée, en comité réduit avec Kris, Vincent H et Dominic, va jouer dehors Ricky, on décide de terminer le fût entamé!
Un contrôleur de la Stib agressé samedi matin à Bruxelles est décédé des suites de ses blessures
Un contrôleur de la Stib agressé samedi matin à Bruxelles est décédé des suites de ses blessures.
Un contrôleur de la Stib agressé samedi matin à Bruxelles est décédé des suites de ses blessures.
Décès de Cynthia Dall, photographe et singer/songwriter, le 8 avril 2012
Les circonstances du décès de Cynthia Dall restent obscures, un avis laconique paraît dans la presse spécialisée "Lo-Fi musician and producer, Cynthia Dall, has sadly passed away".
La Californienne, Cynthia Loya Dall, défraye les chroniques pour sa liaison avec William Rahr Callahan, alias Bill Callahan, alias Smog.
Elle tourne( comme vocaliste/guitariste) avec Smog en 1995, participe à plusieurs enregistrements du projet lo-fi de Bill, dont les albums ' Wild Love' en 1995 et ' The Doctor came at dawn ' en 1996, et également au EP ' Burning Kingdom' de 1994, elle co-écrit ' Renée Died'.
Plus tard on la retrouve sur le remix de ' Torture Day' du German indie rock band, The Notwist.
En 1996 sort son premier CD 'Untitled' featuring Bill Callahan et Jim O'Rourke.
Très vite, elle devient un chouchou de la presse underground, Pitchfork en tête.
Un second effort discographique voit le jour en 2002, 'Sound restores young men', disque démoli par les media.
Dans les nineties, c'est surtout en tant que photographe que le nom de Cynthia Dall fait la une des magazines, on cite la biographie " Her murder-glam aesthetic places her work firmly in the canon of other transgressive visual artists like Richard Kern and Nick Zedd. Her self-portraits were featured frequently in Lisa Crystal Carver's Rollerderby. "
La Californienne, Cynthia Loya Dall, défraye les chroniques pour sa liaison avec William Rahr Callahan, alias Bill Callahan, alias Smog.
Elle tourne( comme vocaliste/guitariste) avec Smog en 1995, participe à plusieurs enregistrements du projet lo-fi de Bill, dont les albums ' Wild Love' en 1995 et ' The Doctor came at dawn ' en 1996, et également au EP ' Burning Kingdom' de 1994, elle co-écrit ' Renée Died'.
Plus tard on la retrouve sur le remix de ' Torture Day' du German indie rock band, The Notwist.
En 1996 sort son premier CD 'Untitled' featuring Bill Callahan et Jim O'Rourke.
Très vite, elle devient un chouchou de la presse underground, Pitchfork en tête.
Un second effort discographique voit le jour en 2002, 'Sound restores young men', disque démoli par les media.
Dans les nineties, c'est surtout en tant que photographe que le nom de Cynthia Dall fait la une des magazines, on cite la biographie " Her murder-glam aesthetic places her work firmly in the canon of other transgressive visual artists like Richard Kern and Nick Zedd. Her self-portraits were featured frequently in Lisa Crystal Carver's Rollerderby. "
samedi 7 avril 2012
Embracing Franki à l'Archiduc, Bruxelles, le 6 avril 2012
Appelle ça Good Friday, Black Friday, Holy Friday ... it's a fast day , pense pas que les clients de l'Archiduc se soient beaucoup abstenus de toucher aux breuvages bien tassés.
L'affiche indique 7 PM, le barman corrige 19:30, il sera 19:50' lorsque
Embracing Franki & Band rappliqueront pour s'installer dans le coin scène.
Attente fastidieuse, donc, dans ce café Art Déco s'avérant rapidement trop exigu, une foule compacte se presse au comptoir, l'étage est blindé, le portier ouvre et referme les battants toutes les 12 secondes, une agitation fébrile dans un club, qui n'a jamais été idéal pour assister à un concert dans des conditions décentes!
Le Boy George uit Gent fut Franki ( un single 'Embrace' en 2000, avant ça une kyrielle de concerts en région gantoise) , puis un virage electro dance, Frankilizer, pour finalement être rebaptisé 'Embracing Franki' et revenir à la levenslied!
Tu croisas sa route aux Ateliers Claus ( à St Gilles, à l'époque), grosse claque!
Aussi quand tu apprends qu'il vient présenter, rue Dansaert, de nouveaux titres en prévision d'une plaque enregistrée au Jet Studio, tu décides de t'y pointer tôt, question de poser ton arrière-train à une distance respectable des musiciens.
Musiciens formidables d'ailleurs: Saar Van de Leest aux claviers ( Traktor, Capsule, Franco Saint De Bakker...) - la jazzlady Yannick Peeters à la contrebasse ( Steven Delannoye, Teun Verbruggen, Anoo, Eve Beuvens...) - Vera Claessens ( acoustic guitar, secondes voix), la copine de Teuk Henri, qui hante les guitares électriques ( pour te faire plaisir on te rappelle deux noms: Sharko, Makemake) et aux drums Patrick Clauwaert ( Makemake).
Willkommen, bienvenue, welcome!
Fremde, étranger, stranger.
Gluklich zu sehen, je suis enchanté,
Happy to see you, bleibe, reste, stay.
Willkommen, bienvenue, welcome
Im Cabaret, au Cabaret, to Cabaret...
' Love me or leave me' , Engelbert Humperdinck, présent, eût été jaloux.
Teuk agrémente la valse rétro de sales riffs de guitare.
Extravagance, bravoure, flashiness, l'androgyne maniéré ( pléonasme) affole la foule.
Crooning time avec l'excessif ' Devotion' que Vera décore de backings sucrés.
Place à une séquence sentimental New Wave: ' A little more love', sorti sur un EP de Frankilizer.
'Can't help loving that man' where Tom Waits meets Frankie Goes to Hollywood. La jazzy upright bass, les lignes surf de Teuk et le ton dramatique hypnotisent.
Le single ' For granted' , exotisme latino pour cette plage aussi pute et rococo que le 'Copacabana' de Barry Manilow, tu connais pas?
Al Martino ' Spanish Eyes', ça te va?
Une ballade sirupeuse ' When I watch you in your sleep' .
Il tient pas la grande forme, Franki, pour la troisième fois il doit s'éclipser dans les coulisses et s'éponger.
Il avait le gosier en pente, suggère Teuk.
A sa décharge, son visage poupin subit les assauts brûlants d'une lampe autobronzante rouge le transformant en courge écarlate prête à exploser.
Le va-et-vient constant et la piètre acoustique n'arrangent pas les bidons.
Il revient en souriant résolument: 'Satellite lover', a new song aux fragrances sixties amènes, une touche de cha cha cha, un brin d' auto-tamponneuses rock , presqu'aussi rigolo que les tubes immortels des oubliés ( sorry) Mardi- Gras ( aaah ' Too busy thinking about my baby'!).
Une contrebasse Blue Note, une guitare métallique, voici le slow purulent ' Crying over You'!
A propos, Tom Jones se produira au Rimpelrock!
' All for you' chaloupé, théâtral, kitsch!
Wij spelen ' Shine on me' met z'n drieën: Vera, Teun en ik!
Belle romance comme le ' Sea of Love', version Honeydrippers.
Franki aime le miel!
J'élimine la sueur perlant sur mon front et vous avez droit au bis réglementaire: ' Your love is like a crown', une dernière gâterie au taux de saccharose pas recommandé par la faculté, mais vachement agréable à déguster.
A 21h30', Embracing Franki et groupe doivent répéter ce showcase, le bar étant inaccessible, tu décides d'étancher ta soif dans un autre bastringue!
L'affiche indique 7 PM, le barman corrige 19:30, il sera 19:50' lorsque
Embracing Franki & Band rappliqueront pour s'installer dans le coin scène.
Attente fastidieuse, donc, dans ce café Art Déco s'avérant rapidement trop exigu, une foule compacte se presse au comptoir, l'étage est blindé, le portier ouvre et referme les battants toutes les 12 secondes, une agitation fébrile dans un club, qui n'a jamais été idéal pour assister à un concert dans des conditions décentes!
Le Boy George uit Gent fut Franki ( un single 'Embrace' en 2000, avant ça une kyrielle de concerts en région gantoise) , puis un virage electro dance, Frankilizer, pour finalement être rebaptisé 'Embracing Franki' et revenir à la levenslied!
Tu croisas sa route aux Ateliers Claus ( à St Gilles, à l'époque), grosse claque!
Aussi quand tu apprends qu'il vient présenter, rue Dansaert, de nouveaux titres en prévision d'une plaque enregistrée au Jet Studio, tu décides de t'y pointer tôt, question de poser ton arrière-train à une distance respectable des musiciens.
Musiciens formidables d'ailleurs: Saar Van de Leest aux claviers ( Traktor, Capsule, Franco Saint De Bakker...) - la jazzlady Yannick Peeters à la contrebasse ( Steven Delannoye, Teun Verbruggen, Anoo, Eve Beuvens...) - Vera Claessens ( acoustic guitar, secondes voix), la copine de Teuk Henri, qui hante les guitares électriques ( pour te faire plaisir on te rappelle deux noms: Sharko, Makemake) et aux drums Patrick Clauwaert ( Makemake).
Willkommen, bienvenue, welcome!
Fremde, étranger, stranger.
Gluklich zu sehen, je suis enchanté,
Happy to see you, bleibe, reste, stay.
Willkommen, bienvenue, welcome
Im Cabaret, au Cabaret, to Cabaret...
' Love me or leave me' , Engelbert Humperdinck, présent, eût été jaloux.
Teuk agrémente la valse rétro de sales riffs de guitare.
Extravagance, bravoure, flashiness, l'androgyne maniéré ( pléonasme) affole la foule.
Crooning time avec l'excessif ' Devotion' que Vera décore de backings sucrés.
Place à une séquence sentimental New Wave: ' A little more love', sorti sur un EP de Frankilizer.
'Can't help loving that man' where Tom Waits meets Frankie Goes to Hollywood. La jazzy upright bass, les lignes surf de Teuk et le ton dramatique hypnotisent.
Le single ' For granted' , exotisme latino pour cette plage aussi pute et rococo que le 'Copacabana' de Barry Manilow, tu connais pas?
Al Martino ' Spanish Eyes', ça te va?
Une ballade sirupeuse ' When I watch you in your sleep' .
Il tient pas la grande forme, Franki, pour la troisième fois il doit s'éclipser dans les coulisses et s'éponger.
Il avait le gosier en pente, suggère Teuk.
A sa décharge, son visage poupin subit les assauts brûlants d'une lampe autobronzante rouge le transformant en courge écarlate prête à exploser.
Le va-et-vient constant et la piètre acoustique n'arrangent pas les bidons.
Il revient en souriant résolument: 'Satellite lover', a new song aux fragrances sixties amènes, une touche de cha cha cha, un brin d' auto-tamponneuses rock , presqu'aussi rigolo que les tubes immortels des oubliés ( sorry) Mardi- Gras ( aaah ' Too busy thinking about my baby'!).
Une contrebasse Blue Note, une guitare métallique, voici le slow purulent ' Crying over You'!
A propos, Tom Jones se produira au Rimpelrock!
' All for you' chaloupé, théâtral, kitsch!
Wij spelen ' Shine on me' met z'n drieën: Vera, Teun en ik!
Belle romance comme le ' Sea of Love', version Honeydrippers.
Franki aime le miel!
J'élimine la sueur perlant sur mon front et vous avez droit au bis réglementaire: ' Your love is like a crown', une dernière gâterie au taux de saccharose pas recommandé par la faculté, mais vachement agréable à déguster.
A 21h30', Embracing Franki et groupe doivent répéter ce showcase, le bar étant inaccessible, tu décides d'étancher ta soif dans un autre bastringue!
vendredi 6 avril 2012
Blanche @ Home Concert, Bruxelles, le 5 avril 2012
Un superbe appartement du côté du Boulevard du Midi, quartier animé où Annemie Turtelboom a, jadis, déclaré que la tolérance zéro était d'application, Bernard, le maître des lieux, et Fred Cerise organisent tous les mois un home concert, formule acoustique.
Le lieu permet d'accueillir 40 personnes sans que celles-ci aient l'impression d'être transformées en sardines à l'huile. Ce soir, bon nombre d'invités se sont désistés à la dernière minute ou n'ont pas daigné prévenir de leur absence... bienséance et courtoisie: les grandes inconnues!
20:30: Blanche!
Je te vois venir: oublie Hoegaerden, Lou Doillon, l'alt.country band de Detroit, Francis, la neige, la nuit, la maison, la came et tout le reste...
Blanche = Stéphanie Blanchoud.
Comédienne, playwright et chanteuse ( deux full CD's sous le nom de Stéphanie Blanchoud, 'A coeur ouvert' et ' Insomnies') qui en 2010 change de couleur et devient Blanche!
En principe, sur scène, elle est accompagnée d'un full band, pas des crabes, vise les noms: Jean-François Assy-Bass, cello, backing vocals/Didier Fontaine-Drums, backing vocals/David Piedfort-Guitar, lapsteel, dobro, backing vocals.
Nous verrons un duo: Stéphanie à l'acoustique et au chant- l'Anversois David Piedfort (Brock’s Blue Grass Bunch, Piet Van den Heuvel Band, Yield..) aux guitares et backings.
Un EP enregistré à L A devrait se retrouver chez les disquaires la semaine prochaine, nous aurons droit à plusieurs titres de cette plaque.
Elle ressemble à quoi, tu me demandes!
Jean Seberg dans 'A bout de Souffle'!
La playlist mentionne 'La Fille', on penche pour un titre plus complet ' La fille du dernier verre'... elle se déhanche quand elle te voit...
Ce mec a du bol, on a l'impression qu'elle est pas mal cette gonze.
Deux guitares pour ce folk French touch, c'est irrémédiable, ce qui te sert de cerveau cherche des parallèles, il te propose Berry, Rose, Brune, Myrtille ( sans doutes à cause des coloris) mais aussi Constance Veruca, Coralie Clément ou Keren Ann, et autres artistes s'exprimant dans la langue de Voltaire adaptée au goût folk immatériel.
'Faux Pas' , titre autobiographique, propose la séduisante décolorée... faut pas croire aux apparences...
Une National Resonator et un bottleneck pour le fantastique Sterkevoet, un country folk, ' Ephémère', qui te ramène autant vers Claire Denamur, que vers Cabrel.
Sensibilité sans mièvrerie, lucidité, douceur subtile: excellent!
Quelques accords hispaniques, proche de l'intro de 'Hotel California', voici le mythologique ' Dédale'. La vie est un dédale et si l'Eglise ne libère pas le pèlerin de ses angoisses, il va en baver, le pauvre hère.
Fait soif!
La suivante a été composée au resto, me faisais assez chier et ai commencé à observer un couple mûr: en ' Tête à Tête' ...madame/monsieur une fois par an.
Le poids des ans, la routine... Brel, Bashung, Ferré...ils connaissent également.
Magnifique accompagnement au dobro.
Vous allez la reconnaître: 'Oops! I did it again' de la Spears, version soft acoustic folk et envolée sévillane.
Co-écrit avec Catherine Feeny ( for the music): ' Serre-moi', une ballade distillée, dobro joué en lapsteel.
Chef-d'oeuvre est sans doute exagéré, mais, plage somptueuse.
Un petit air de Carla Bruni, ne riez pas cette fille a composé quelques morceaux plus qu'audibles, pour le rythmé, ' Sans raison particulière'.
La suivante est pour tous ceux qui savent toujours tout et qui décident pour toi, certains s'y reconnaîtront( je ne crois pas qu'elle connaisse ma conjugale): ' C'est toi qui dis'.
... tu parles et tu penses pour moi... pas facile, la vie de couple!
Final élastique, comme d'habitude, on s'est laissé avoir pour applaudir avant terme.
La dernière, écrite ce matin sous la douche:' Reste encore', une romance Rive Gauche!
45' de haute facture!
Didier, Florin, Huguette, Jean-Hubert et le chat noir de la jolie voisine exigent un bis!
On est obligé de reprendre un morceau de la liste, lequel?
10 avis différents, ce sera 'La fille du dernier verre'.
Faudrait que je trouve le bar où elle termine ses sorties nocturnes!
Le lieu permet d'accueillir 40 personnes sans que celles-ci aient l'impression d'être transformées en sardines à l'huile. Ce soir, bon nombre d'invités se sont désistés à la dernière minute ou n'ont pas daigné prévenir de leur absence... bienséance et courtoisie: les grandes inconnues!
20:30: Blanche!
Je te vois venir: oublie Hoegaerden, Lou Doillon, l'alt.country band de Detroit, Francis, la neige, la nuit, la maison, la came et tout le reste...
Blanche = Stéphanie Blanchoud.
Comédienne, playwright et chanteuse ( deux full CD's sous le nom de Stéphanie Blanchoud, 'A coeur ouvert' et ' Insomnies') qui en 2010 change de couleur et devient Blanche!
En principe, sur scène, elle est accompagnée d'un full band, pas des crabes, vise les noms: Jean-François Assy-Bass, cello, backing vocals/Didier Fontaine-Drums, backing vocals/David Piedfort-Guitar, lapsteel, dobro, backing vocals.
Nous verrons un duo: Stéphanie à l'acoustique et au chant- l'Anversois David Piedfort (Brock’s Blue Grass Bunch, Piet Van den Heuvel Band, Yield..) aux guitares et backings.
Un EP enregistré à L A devrait se retrouver chez les disquaires la semaine prochaine, nous aurons droit à plusieurs titres de cette plaque.
Elle ressemble à quoi, tu me demandes!
Jean Seberg dans 'A bout de Souffle'!
La playlist mentionne 'La Fille', on penche pour un titre plus complet ' La fille du dernier verre'... elle se déhanche quand elle te voit...
Ce mec a du bol, on a l'impression qu'elle est pas mal cette gonze.
Deux guitares pour ce folk French touch, c'est irrémédiable, ce qui te sert de cerveau cherche des parallèles, il te propose Berry, Rose, Brune, Myrtille ( sans doutes à cause des coloris) mais aussi Constance Veruca, Coralie Clément ou Keren Ann, et autres artistes s'exprimant dans la langue de Voltaire adaptée au goût folk immatériel.
'Faux Pas' , titre autobiographique, propose la séduisante décolorée... faut pas croire aux apparences...
Une National Resonator et un bottleneck pour le fantastique Sterkevoet, un country folk, ' Ephémère', qui te ramène autant vers Claire Denamur, que vers Cabrel.
Sensibilité sans mièvrerie, lucidité, douceur subtile: excellent!
Quelques accords hispaniques, proche de l'intro de 'Hotel California', voici le mythologique ' Dédale'. La vie est un dédale et si l'Eglise ne libère pas le pèlerin de ses angoisses, il va en baver, le pauvre hère.
Fait soif!
La suivante a été composée au resto, me faisais assez chier et ai commencé à observer un couple mûr: en ' Tête à Tête' ...madame/monsieur une fois par an.
Le poids des ans, la routine... Brel, Bashung, Ferré...ils connaissent également.
Magnifique accompagnement au dobro.
Vous allez la reconnaître: 'Oops! I did it again' de la Spears, version soft acoustic folk et envolée sévillane.
Co-écrit avec Catherine Feeny ( for the music): ' Serre-moi', une ballade distillée, dobro joué en lapsteel.
Chef-d'oeuvre est sans doute exagéré, mais, plage somptueuse.
Un petit air de Carla Bruni, ne riez pas cette fille a composé quelques morceaux plus qu'audibles, pour le rythmé, ' Sans raison particulière'.
La suivante est pour tous ceux qui savent toujours tout et qui décident pour toi, certains s'y reconnaîtront( je ne crois pas qu'elle connaisse ma conjugale): ' C'est toi qui dis'.
... tu parles et tu penses pour moi... pas facile, la vie de couple!
Final élastique, comme d'habitude, on s'est laissé avoir pour applaudir avant terme.
La dernière, écrite ce matin sous la douche:' Reste encore', une romance Rive Gauche!
45' de haute facture!
Didier, Florin, Huguette, Jean-Hubert et le chat noir de la jolie voisine exigent un bis!
On est obligé de reprendre un morceau de la liste, lequel?
10 avis différents, ce sera 'La fille du dernier verre'.
Faudrait que je trouve le bar où elle termine ses sorties nocturnes!
Décès de Barney McKenna, dernier membre original des Dubliners, le 5 avril 2012
The Irish Times titre ce matin: "The music world was in mourning yesterday after the Dubliners’ Barney McKenna passed away aged 72."
Le tenor banjo player ( jouant également de la mandoline et du melodeon) forme les Dubliners, (merci James Joyce), initially known as "The Ronnie Drew Ballad Group" en 1962, avec Ronnie Drew ( singer/guitar), décédé en 2008 - Luke Kelly ( vocals, banjo), décédé en 1984 et Ciarán Bourke ( vocals, guitar), ayant lui aussi passé l'arme à gauche en 1988.
Avant la création des Dubliners, Barney a joué quelques temps avec l'autre dinosaure d' Irish folk, The Chieftains.
La discographie du Dirty Old Town band impose le respect et compte près de 35 albums.
Les folk charts font état d'un nombre impressionnant de hits, allant des traditionals ' The Black Velvet Band' - ' Home boys Home'- la drinking song ' Whiskey in the jar'- dans la même veine alcoolisée, leur gros succès 'Seven drunken nights'- ' McAlpine's Fusilliers' ... les titres chantés en Irish "Peigín Leitir Móir", "Preab san Ól" ...., mais aussi leur version des meilleurs titres écrits par des compatriotes, tels ' Dirty Old Town' de Ewan MacColl, 'The town I loved so well' de Phil Coulter, 'On Raglan Road', poème de Patrick Kavanagh, mis en musique par Luke Kelly, la ballade' Finnegan's wake' ( merci James Joyce, bis) ...
Il serait injuste d'occulter leur marque de fabrique, les jigs et reels ('The Sligo Maid & Colonel Rodney', ''My Love is in America', 'The Foxrock Hornpipe/Ostinelli's Hornpipe', 'Doherty's Reel/Down the Broom/Honeymoon Reel'.... ) faisant danser toutes les foules lors de leurs nombreux concerts.
Les Dubliners, one of Ireland’s biggest cultural exports, fêtaient leur 50 ans d'existence en 2012, vont-ils continuer en l'absence de membre fondateur?
En février ils devaient se produire à Bruges, Bilzen et Mechelen...concerts annulés ( la santé de Barney était déjà déficiente), la Belgique n'aura pas eu l'occasion d'entendre et de voir une dernière fois le jovial buveur de Guinness qui s'est éteint chez lui à Howth, dans la baie de Dublin!
Le tenor banjo player ( jouant également de la mandoline et du melodeon) forme les Dubliners, (merci James Joyce), initially known as "The Ronnie Drew Ballad Group" en 1962, avec Ronnie Drew ( singer/guitar), décédé en 2008 - Luke Kelly ( vocals, banjo), décédé en 1984 et Ciarán Bourke ( vocals, guitar), ayant lui aussi passé l'arme à gauche en 1988.
Avant la création des Dubliners, Barney a joué quelques temps avec l'autre dinosaure d' Irish folk, The Chieftains.
La discographie du Dirty Old Town band impose le respect et compte près de 35 albums.
Les folk charts font état d'un nombre impressionnant de hits, allant des traditionals ' The Black Velvet Band' - ' Home boys Home'- la drinking song ' Whiskey in the jar'- dans la même veine alcoolisée, leur gros succès 'Seven drunken nights'- ' McAlpine's Fusilliers' ... les titres chantés en Irish "Peigín Leitir Móir", "Preab san Ól" ...., mais aussi leur version des meilleurs titres écrits par des compatriotes, tels ' Dirty Old Town' de Ewan MacColl, 'The town I loved so well' de Phil Coulter, 'On Raglan Road', poème de Patrick Kavanagh, mis en musique par Luke Kelly, la ballade' Finnegan's wake' ( merci James Joyce, bis) ...
Il serait injuste d'occulter leur marque de fabrique, les jigs et reels ('The Sligo Maid & Colonel Rodney', ''My Love is in America', 'The Foxrock Hornpipe/Ostinelli's Hornpipe', 'Doherty's Reel/Down the Broom/Honeymoon Reel'.... ) faisant danser toutes les foules lors de leurs nombreux concerts.
Les Dubliners, one of Ireland’s biggest cultural exports, fêtaient leur 50 ans d'existence en 2012, vont-ils continuer en l'absence de membre fondateur?
En février ils devaient se produire à Bruges, Bilzen et Mechelen...concerts annulés ( la santé de Barney était déjà déficiente), la Belgique n'aura pas eu l'occasion d'entendre et de voir une dernière fois le jovial buveur de Guinness qui s'est éteint chez lui à Howth, dans la baie de Dublin!
jeudi 5 avril 2012
Chloé Martens à l'Atelier 210, Etterbeek, le 4 avril 2012
L'Atelier 210 a, depuis quelques années, eu l'excellente initiative de programmer des talents naissants.
On y a vu e.a. défiler Noa Moon, Faustine Hollander, Clare Louise ..., ce soir, le bar accueille, pour sa première prestation sur les planches, la toute jeune Liégeoise
Chloé Martens.
Elle peut compter sur le support d'une bonne septantaine de copains/ines et d' éléments familiaux, le bar affiche presque complet, plusieurs étudiantes prennent place sur les marches d'escalier, menant à la salle d'exposition, pour assister au gig.
21h10', un duo intimidé vient s'installer derrière les micros, sur les sièges prévus pour leur performance.
Chloé Martens ( voix et guitare acoustique) et, pour l'épauler, Pierre Galhaut aux secondes voix, guitare acoustique, shakers et bongo.
Un sourire crispé, bonsoir, nous débutons par une de mes composition,' Shoulder number one' .
Du soft acoustic folk adolescent, la jolie Chloé est dotée d'un timbre clair, soyeux, bien dans l'air du temps, pense à Kina Grannis, Colbie Caillat, A Fine Frenzy et autres singer/songwriters en jupons.
... please, please, leave me alone...I'd like to stay on my own... les mecs, ils peuvent pas comprendre qu'une jeune fille a besoin de rêver, seule!
Sont concentrés, deux guitares pour la suivante, Chloé en accompagnement discret, Pierre en lignes ciselées: ' Anyone Else' ... you're a part time lover and a full time friend.. légèrement fleur bleue.
Chloé n'est pas à ranger dans la catégorie Ani Di Franco ou autres revendicatrices, elle chante ses émois.
La belle enfant, debout, laisse Pierre assurer seul l'accompagnement musical pour une version folky, bourrée d'harmonies vocales célestes du 'Zombie' des Cranberries.
Du bon boulot, apprécié par le lycée.
'You're the man' est le premier titre que j'ai écrit, faudra excuser le côté naïf des lyrics
... sometimes I cry, sometimes I smile...
On a souri!
Mais qu'a ce micro à vouloir se barrer, il m'énerve.
Nouvelle cover: Lady Gaga ' Paparazzi' .
Charmant!
Ah, oui, j'oubliais, le garçon à mes côtés s'appelle Pierre et j'ai écrit 'Our song' aux Pays- Bas, pendant un moment de solitude désespérant.
D'affreux paysans, ces Kaaskoppen!
Une nouvelle romance juvénile... I love you, yes, I do...
On lui pardonne tout, et faut plus nous raconter qu'en 2012 les jeunes filles romantiques sont une espèce en voie de disparition, mais, c'est une autre histoire, le prince charmant, lui, semble bien définitivement enterré.
En duo vocal, l'analyse philosophique déplorant toute cette violence dans un monde qu'il faudrait revoir: ' Change it'.
Les politiciens, militaires, grands financiers, pollueurs de tous poils... étaient malheureusement au rayon absents!
Pierre, au secours, le micro se fait la malle, comment le faire tenir, il m'embête ce truc!
La seule plage en français, 'Etranger' , l'avatar du micro récalcitrant n'arrange pas les choses, faut que je recommence, désolé...pense à ta vie, pense à la mienne...
The future is bright!
I gotta wear shades, ajoute un gars!
Le superbe 'Just the two of us' de Bill Withers.
Pierre, je crois que j'ai oublié les paroles, lui murmure Chloé.
Pas de problème, le garçon doué , assure et la petite se souvient de la suite.
Public tout sourire!
Je vous préviens déjà pour la suivante, je risque à nouveau le trou de mémoire!
Mais non, une version impeccable de 'New Soul' de Yaël Naim, ...zisis a happy end... la la la la...
L'indulgence est de rigueur, mais c'est loin d'être ridicule.
Un des tous grands moments du récital, 'The Rifle', d'Alela Diane et pour finir ce concert de 45', solo, le bien-nommé 'Bye Bye'.
Public ravi, applaudissements nourris.
Un baptême du feu réussi!
On y a vu e.a. défiler Noa Moon, Faustine Hollander, Clare Louise ..., ce soir, le bar accueille, pour sa première prestation sur les planches, la toute jeune Liégeoise
Chloé Martens.
Elle peut compter sur le support d'une bonne septantaine de copains/ines et d' éléments familiaux, le bar affiche presque complet, plusieurs étudiantes prennent place sur les marches d'escalier, menant à la salle d'exposition, pour assister au gig.
21h10', un duo intimidé vient s'installer derrière les micros, sur les sièges prévus pour leur performance.
Chloé Martens ( voix et guitare acoustique) et, pour l'épauler, Pierre Galhaut aux secondes voix, guitare acoustique, shakers et bongo.
Un sourire crispé, bonsoir, nous débutons par une de mes composition,' Shoulder number one' .
Du soft acoustic folk adolescent, la jolie Chloé est dotée d'un timbre clair, soyeux, bien dans l'air du temps, pense à Kina Grannis, Colbie Caillat, A Fine Frenzy et autres singer/songwriters en jupons.
... please, please, leave me alone...I'd like to stay on my own... les mecs, ils peuvent pas comprendre qu'une jeune fille a besoin de rêver, seule!
Sont concentrés, deux guitares pour la suivante, Chloé en accompagnement discret, Pierre en lignes ciselées: ' Anyone Else' ... you're a part time lover and a full time friend.. légèrement fleur bleue.
Chloé n'est pas à ranger dans la catégorie Ani Di Franco ou autres revendicatrices, elle chante ses émois.
La belle enfant, debout, laisse Pierre assurer seul l'accompagnement musical pour une version folky, bourrée d'harmonies vocales célestes du 'Zombie' des Cranberries.
Du bon boulot, apprécié par le lycée.
'You're the man' est le premier titre que j'ai écrit, faudra excuser le côté naïf des lyrics
... sometimes I cry, sometimes I smile...
On a souri!
Mais qu'a ce micro à vouloir se barrer, il m'énerve.
Nouvelle cover: Lady Gaga ' Paparazzi' .
Charmant!
Ah, oui, j'oubliais, le garçon à mes côtés s'appelle Pierre et j'ai écrit 'Our song' aux Pays- Bas, pendant un moment de solitude désespérant.
D'affreux paysans, ces Kaaskoppen!
Une nouvelle romance juvénile... I love you, yes, I do...
On lui pardonne tout, et faut plus nous raconter qu'en 2012 les jeunes filles romantiques sont une espèce en voie de disparition, mais, c'est une autre histoire, le prince charmant, lui, semble bien définitivement enterré.
En duo vocal, l'analyse philosophique déplorant toute cette violence dans un monde qu'il faudrait revoir: ' Change it'.
Les politiciens, militaires, grands financiers, pollueurs de tous poils... étaient malheureusement au rayon absents!
Pierre, au secours, le micro se fait la malle, comment le faire tenir, il m'embête ce truc!
La seule plage en français, 'Etranger' , l'avatar du micro récalcitrant n'arrange pas les choses, faut que je recommence, désolé...pense à ta vie, pense à la mienne...
The future is bright!
I gotta wear shades, ajoute un gars!
Le superbe 'Just the two of us' de Bill Withers.
Pierre, je crois que j'ai oublié les paroles, lui murmure Chloé.
Pas de problème, le garçon doué , assure et la petite se souvient de la suite.
Public tout sourire!
Je vous préviens déjà pour la suivante, je risque à nouveau le trou de mémoire!
Mais non, une version impeccable de 'New Soul' de Yaël Naim, ...zisis a happy end... la la la la...
L'indulgence est de rigueur, mais c'est loin d'être ridicule.
Un des tous grands moments du récital, 'The Rifle', d'Alela Diane et pour finir ce concert de 45', solo, le bien-nommé 'Bye Bye'.
Public ravi, applaudissements nourris.
Un baptême du feu réussi!
mercredi 4 avril 2012
The Strange Boys - Jacuzzi Boys à l'Ancienne Belgique ( Club), Bruxelles, le 3 avril 2012
L'AB annonce "garage" ,tu n'es guère surpris de voir arriver, un sourire éclatant éclairant son faciès d'éternelle adolescente, la grande Cath et sa cour: Léo, Kris, François et quelques obscurs Liégeois, rencontrés, une nuit, dans un bar du côté des Guillemins, t'ajoutes tous les dangereux copains de ton fiston, absent because séjour abroad, et tu te dis que le barman va pas chômer ce soir.
On apprend que le main act ( The Strange Boys) est arrivé tardivement ( ferry raté?). Effectivement, vers 19:45', ils se pointent, chargés de leurs instruments, paumés, ils cherchent le local où larguer ce fourbi, pas de soundcheck, car à 20h et des poussières un trio monte sur scène
Jacuzzi Boys
Sont de Miami, n'ont pas la gueule de rappers casquette et breloques dorées ou de hip hop freaks, ni d'un groupe de bal engagé pour égayer les octogénaires venus dilapider leurs économies sous le soleil de Floride, ce sont des teigneux, le singer/guitarist Gabriel Alcala - Diego Monasteri ( au look PPZ30) aux drums et Danny Gonzales à la basse.
Leur CD " Glazin' "est encensé par la presse rock qui n'hésite pas à citer les Stooges, le Velvet , Roky Erickson ou les Black Lips.
Le Gab se met à tripoter sa gratte et nous assène un récital d'effets larsen à faire sursauter le brave Jimi occupé à fricoter avec un ange quelque part au paradis perdu des rockers.
Bordel, tes pavillons n'avaient plus subi une telle agression depuis un concert de Black Sabbath à Forest National, à une époque à laquelle les décibels n'avaient pas encore été inventés.
Pas de ear-plugs, pas d'ouate... suis bon pour la surdité précoce, salope!
Une basse lourde, un drumming binaire, de la reverb et un chant cataclysme, c'est bien de garage qu'il s'agit avec quelques relents bluesy, 'No Seasons' se nommait cette gaie ritournelle.
Enchaînement direct ' Cool vapors' encore plus speedé, primaire et efficace.
Cool c'était pas, des vapeurs nous eûmes, peur pour notre santé mentale, nous eûmes également.
Une dizaine de titres de 2' vont défiler, tu ne sauras pas quand ils débutent et se terminent. Fuzz, disto, cris sauvages... ' Dock'- le single ' Glazin' ' au clip vaginal - ' Hit' - ' Island Ave.'... un rouleau compresseur fou, tu peux comparer aux Ramones mais sans les mélodies et avec volume sonore rouge vif - ' Black Sand'- ' Guillotine' te rappelant vaguement Blue Cheer - le punky et bestial 'Coral Girls' pour les efféminés - ' Crush', après lequel il éructe we got three more- ' Planet' - ' Smells dead'- et ' Fruit', la famille larsen à nouveau de sortie, le truc est aussi mélodieux qu'une sirène antiaérienne sur canapé sonore décollage de la fusée Ariane.
Sont sympathiques, ces gamins.
Un bis
' Blow'
Soufflés, on était!
The Strange Boys
Une balance improvisée, en utilisant le drumkit rempli de sueur, après une séance torride de Jacuzzi drumming, et quatre garçons bizarres sont prêts à affronter le public énervé du Club, il est 21h10'.
From Texas: Ryan Sambol (guitar, lead vocals, harmonica, piano) - l'enfant de choeur boudeur, Greg Enlow (guitar)- Mike La Franchi (drums)- Phillip Sambol (bass).
Le groupe, c'est étonnant avec ce look de lycéens, existe depuis 2001, divers changements de line-up et trois albums, le dernier 'Live Music' (2011) chez Rough Trade.
Pas de setlist, le chef, Ryan, joue à l'inspiration, les autres le suivent, cette façon de procéder crée de nombreux temps morts et donne une sale impression de confusion et de manque de rigueur nuisant à la qualité de la performance.
Autre bémol majeur ayant fâcheusement gâché cette soirée, juste derrière toi une pétasse, pire qu'une participante à Loft Story, n'a pas arrêté de beugler des conneries d'une voix de poulet égorgé, cette conne a pas dû avaler les bonnes pilules avant de se taper l'AB. On était plusieurs à vouloir la baffer ou lui immerger la tête dans un seau d'eau glacée, on s'est abstenu, on a eu tort, cette tarée a réussi à déstabiliser les musiciens et à foutre en l'air le concert.
Dire que cette chose a probablement une mère et un père... qui lui a transmis ces gènes pourris?
Tout commence par un faux départ, une valse au piano, avec interruption après 66 secondes, pour reprendre avec un southern/americana rock bien ficelé.
On nous annonçait du garage, on était plus près de Ryan Adams que des Black Lips.
Ryan agrippe une twelve-strings pour se rendre compte qu'il a oublié sa panoplie d'harmonicas dans la loge, l'arbitre demande un temps-mort, il y en aura une quinzaine, la folle entame son numéro en gueulant alternativement Strange Boys et Be Brave, mon copain uit Tervuren abandonne femme et enfants pour trouver refuge au comptoir, à distance respectable de cette neurasthénique.
Les Strange Boys attaquent une plage aux senteurs The Byrds.
On cite un critique de Leeds, qui semble partager notre opinion :... tonight they play with such a lack of interest ... The lead guitarist plays his Gretsch( j'ai vu une Rickenbacker) with deft skill, but he barely moves and holds an expressionless face throughout the entire set. ..
Pas qu'on leur demande des sourires béats, ni des sauts de kangourous, mais ils pourraient au moins faire semblant d'être concernés, du rock joué sans âme c'est de la muzak de chez Carrefour.
Deux guitares électriques pour un rock agressif comme les meilleurs Tom Petty, puis une plage aux odeurs The Band.
Les lyrics sont inaudibles, ne compte pas sur moi pour te citer des titres.
Un downtempo au piano et un titre pour la dingue ' Night Might', miracle elle la ferme pendant trois minutes.
Un petit rock cha cha cha suivi d'un shuffle rock un brin voyeur ' Laugh at sex, not her' .
Une pointe de sixties surf/doo wop 'Walking two by two' et un nouveau rock chaloupé.
Quoi, Leentje?
Tu veux enfiler un suppositoire à la gonze?
Attends, ils vont jouer ' Be Brave'( sur l'album, il y a un chouette solo de sax) , ça va la calmer!
Illusions!
Greg baille, les simagrées de la piquée l'agacent ferme.
Encore une plage à la Crazy Horse suivie de 'Me and You' au piano cabaret et intonations vocales Ray Davies.
Le quartette prépare un nouvel album, la playlist, absente, contient pas mal de titres inédits.
Toujours au piano un downtempo fondant en ' What 'd I say' de Ray Charles.
Slowtime mélodieux avec (probablement) ' Over the River and through the woulds' puis une tentative ratée de contact avec l'assistance: anything you want to talk about?
After the gig, propose la nymphomane!
We'll play some rock'n roll et un singalong guilleret pour clore le chapitre ( 70 minutes).
Conclusion: de bonnes chansons non cantonnées dans un seul style, des musiciens doués, surtout le petit guitariste, mais un manque de conviction et une mollesse regrettables.
Le mot de la fin Barbara: Strange Boys, we love you!
Dix Stella pour se remettre!
On apprend que le main act ( The Strange Boys) est arrivé tardivement ( ferry raté?). Effectivement, vers 19:45', ils se pointent, chargés de leurs instruments, paumés, ils cherchent le local où larguer ce fourbi, pas de soundcheck, car à 20h et des poussières un trio monte sur scène
Jacuzzi Boys
Sont de Miami, n'ont pas la gueule de rappers casquette et breloques dorées ou de hip hop freaks, ni d'un groupe de bal engagé pour égayer les octogénaires venus dilapider leurs économies sous le soleil de Floride, ce sont des teigneux, le singer/guitarist Gabriel Alcala - Diego Monasteri ( au look PPZ30) aux drums et Danny Gonzales à la basse.
Leur CD " Glazin' "est encensé par la presse rock qui n'hésite pas à citer les Stooges, le Velvet , Roky Erickson ou les Black Lips.
Le Gab se met à tripoter sa gratte et nous assène un récital d'effets larsen à faire sursauter le brave Jimi occupé à fricoter avec un ange quelque part au paradis perdu des rockers.
Bordel, tes pavillons n'avaient plus subi une telle agression depuis un concert de Black Sabbath à Forest National, à une époque à laquelle les décibels n'avaient pas encore été inventés.
Pas de ear-plugs, pas d'ouate... suis bon pour la surdité précoce, salope!
Une basse lourde, un drumming binaire, de la reverb et un chant cataclysme, c'est bien de garage qu'il s'agit avec quelques relents bluesy, 'No Seasons' se nommait cette gaie ritournelle.
Enchaînement direct ' Cool vapors' encore plus speedé, primaire et efficace.
Cool c'était pas, des vapeurs nous eûmes, peur pour notre santé mentale, nous eûmes également.
Une dizaine de titres de 2' vont défiler, tu ne sauras pas quand ils débutent et se terminent. Fuzz, disto, cris sauvages... ' Dock'- le single ' Glazin' ' au clip vaginal - ' Hit' - ' Island Ave.'... un rouleau compresseur fou, tu peux comparer aux Ramones mais sans les mélodies et avec volume sonore rouge vif - ' Black Sand'- ' Guillotine' te rappelant vaguement Blue Cheer - le punky et bestial 'Coral Girls' pour les efféminés - ' Crush', après lequel il éructe we got three more- ' Planet' - ' Smells dead'- et ' Fruit', la famille larsen à nouveau de sortie, le truc est aussi mélodieux qu'une sirène antiaérienne sur canapé sonore décollage de la fusée Ariane.
Sont sympathiques, ces gamins.
Un bis
' Blow'
Soufflés, on était!
The Strange Boys
Une balance improvisée, en utilisant le drumkit rempli de sueur, après une séance torride de Jacuzzi drumming, et quatre garçons bizarres sont prêts à affronter le public énervé du Club, il est 21h10'.
From Texas: Ryan Sambol (guitar, lead vocals, harmonica, piano) - l'enfant de choeur boudeur, Greg Enlow (guitar)- Mike La Franchi (drums)- Phillip Sambol (bass).
Le groupe, c'est étonnant avec ce look de lycéens, existe depuis 2001, divers changements de line-up et trois albums, le dernier 'Live Music' (2011) chez Rough Trade.
Pas de setlist, le chef, Ryan, joue à l'inspiration, les autres le suivent, cette façon de procéder crée de nombreux temps morts et donne une sale impression de confusion et de manque de rigueur nuisant à la qualité de la performance.
Autre bémol majeur ayant fâcheusement gâché cette soirée, juste derrière toi une pétasse, pire qu'une participante à Loft Story, n'a pas arrêté de beugler des conneries d'une voix de poulet égorgé, cette conne a pas dû avaler les bonnes pilules avant de se taper l'AB. On était plusieurs à vouloir la baffer ou lui immerger la tête dans un seau d'eau glacée, on s'est abstenu, on a eu tort, cette tarée a réussi à déstabiliser les musiciens et à foutre en l'air le concert.
Dire que cette chose a probablement une mère et un père... qui lui a transmis ces gènes pourris?
Tout commence par un faux départ, une valse au piano, avec interruption après 66 secondes, pour reprendre avec un southern/americana rock bien ficelé.
On nous annonçait du garage, on était plus près de Ryan Adams que des Black Lips.
Ryan agrippe une twelve-strings pour se rendre compte qu'il a oublié sa panoplie d'harmonicas dans la loge, l'arbitre demande un temps-mort, il y en aura une quinzaine, la folle entame son numéro en gueulant alternativement Strange Boys et Be Brave, mon copain uit Tervuren abandonne femme et enfants pour trouver refuge au comptoir, à distance respectable de cette neurasthénique.
Les Strange Boys attaquent une plage aux senteurs The Byrds.
On cite un critique de Leeds, qui semble partager notre opinion :... tonight they play with such a lack of interest ... The lead guitarist plays his Gretsch( j'ai vu une Rickenbacker) with deft skill, but he barely moves and holds an expressionless face throughout the entire set. ..
Pas qu'on leur demande des sourires béats, ni des sauts de kangourous, mais ils pourraient au moins faire semblant d'être concernés, du rock joué sans âme c'est de la muzak de chez Carrefour.
Deux guitares électriques pour un rock agressif comme les meilleurs Tom Petty, puis une plage aux odeurs The Band.
Les lyrics sont inaudibles, ne compte pas sur moi pour te citer des titres.
Un downtempo au piano et un titre pour la dingue ' Night Might', miracle elle la ferme pendant trois minutes.
Un petit rock cha cha cha suivi d'un shuffle rock un brin voyeur ' Laugh at sex, not her' .
Une pointe de sixties surf/doo wop 'Walking two by two' et un nouveau rock chaloupé.
Quoi, Leentje?
Tu veux enfiler un suppositoire à la gonze?
Attends, ils vont jouer ' Be Brave'( sur l'album, il y a un chouette solo de sax) , ça va la calmer!
Illusions!
Greg baille, les simagrées de la piquée l'agacent ferme.
Encore une plage à la Crazy Horse suivie de 'Me and You' au piano cabaret et intonations vocales Ray Davies.
Le quartette prépare un nouvel album, la playlist, absente, contient pas mal de titres inédits.
Toujours au piano un downtempo fondant en ' What 'd I say' de Ray Charles.
Slowtime mélodieux avec (probablement) ' Over the River and through the woulds' puis une tentative ratée de contact avec l'assistance: anything you want to talk about?
After the gig, propose la nymphomane!
We'll play some rock'n roll et un singalong guilleret pour clore le chapitre ( 70 minutes).
Conclusion: de bonnes chansons non cantonnées dans un seul style, des musiciens doués, surtout le petit guitariste, mais un manque de conviction et une mollesse regrettables.
Le mot de la fin Barbara: Strange Boys, we love you!
Dix Stella pour se remettre!
mardi 3 avril 2012
The Pine Box Boys au Café Merlo, Bruxelles, le 2 avril 2012
Un bail ( 2008) que t'avais plus vu les givrés Pine Box Boys, la larme à l'oeil, Walter Curieus Schaarbeek se remémore un barbecue épique à la Maison des Arts de la verte commune bruxelloise.
Ce soir ils sont annoncés au Café Merlo, à 20:00.
19:45' tu te diriges vers le comptoir du zinc, l'optimisme n'est pas de rigueur, rien n'est prêt, les cowboys désormais Californiens ( Cisco) s'applique à monter leur matos sur l'exigu espace servant de scène.
Deux ou trois Stella plus tard, avec Billy the Kid on assiste au soundcheck du gang de barbus, tu penses: vont commencer instamment
Erreur, ma soeur, ils passent à table à l'étage.
Wat drink je, Bill?
Il voulait pas de coca light!
21h10', d'abord le ravitaillement: Duvel, Stella etc... et on attaque la séance d'horrorbilly mortuaire.
Quatre undertakers chapeautés d' un Stetson ( Reverend Lester T. Raww: vocals, guitar//Big Possum Carvidi: banjo, vocals/Colonel Timothy Leather: upright bass/Uncle Dodds: drums and percussion) et un cousin du Far West d'Anderlecht , our cousin Sprouts, à la mandoline ( Marvin Cuvelier, des Moonshine Playboys).
Les PBB ont cinq albums à leur actif, dont un live, la dernière plaque date de 2011 ' Tales from the emancipated head';
On stage, jamais de setlist, le révérend commence un truc, la troupe suit, de temps en temps, ils délibèrent pour choisir le titre ensemble.
Une première murder ballad décalée et horrible, pas le temps de sécher nos larmes, les affreux ont déjà entamé un second blackgrass tout aussi fringant musicalement et d'un macabre délicieux, ' I kept her heart'.
...And I kept her heart – for it was mine -
But I left her bloody skull there in the pines,
And I bake my bread with the flour from the mill
Where the bones of darlin’ Jessie were ground fine. ..
Scary, tu me dis, t'as encore rien vu!
Une nouvelle tranche de punkabilly pétaradant, suivi d'une plage à l'intro flamenco ( 'The wedding gown' ?), prouvant que ces joyeux fouteurs de merde sont tous des musiciens d'exception.
Poussière, bronco fébrile, desperado solitaire, il y a du Sergio Leone dans cette histoire sombre.
We dedicate 'The Crow' to Myriam, de Boogietown Agency/ Roots & Roses, nerveux, ce volatile, et hargneux, banjo en folie!
'Pardon me, Ginger' démarre gentiment, you're an angel, they are monsters... tu sens que ça va déraper, un petit solo de contrebasse, une cavalcade aux drums, puis cette rythmique amorce un impromptu jazzy. Gaffe, les barbouzes s'amènent, ça va flinguer à tous vents, pire que dans l'enfer de Dante.
A song in G, Big Possum?
OK, avec un guest à l'harmonica, Penn Cuvelier, un autre playboy de Neerpede.
Volle gas!
Pour Earl Scuggs décédé il y a une semaine, son classique bluegrass: ' Foggy Mountain Breakdown'.
Ferme les yeux, Nicole, le sang va gicler ' I had to cut her'.
Sont plus que cintrés dans les Appalaches, tu te demandes si la Kathy dont il est question dans la suivante a été pendue, égorgée, tronçonnée ou crucifiée?
Une petite couche de country à la Johnny Cash ' The Gravedigger', un mec qui fait des trous, mais c'est pas le poinçonneur des lilas,... the next one I dig is for you... il annonce, et j'ai pas écrit mon testament!
Maman, j'ai peur!
Scoop: Lester déteste les brocoli, par contre il aime la Duvel.
' I was a teenage necro' nouveau film d'horreur à visionner de préférence au Drive-In Movie.
Une romance country frelatée ' Waltzing through the graveyard', le fossoyeur valse élégamment avec Tom Waits sur une antique tombe, quand soudain la machine déraille et le truc part au galop farouche avec un détour par la Volga.
C'est grave, docteur?
What about sex with dead bodies?
Pas entre les repas, menneke, merci!
' Live brains', invasion de zombies au Merlo!
Virage country rock, une électrique pour le Rev., puis un petit rodéo pas mou et un Southern rock à la Allman Bros, ça cogne sévère.
Retour à l'acoustique ' More pride than priors' t'invitant à la castagne
He got a gun – “I got a gun!”
I got a knife – “He got a knife!”
He got a gun, I got a knife; I’ll take his life!
Où sont les poulets?
Two guests, Penn et Jenny Mae au triangle, et une balade exotique chez les Cajuns.
Brussels, vite une derrière, there's a baby sleeping upstairs et Uncle Dodds, après les 6 Duvel enfilées, à rendez-vous avec Josette, Madame Pipi.
Fais gaffe, souffle Bill?
Quoi, ket?
La gazette de Molenbeek se faufile vers nous, RickyBilly, la ventouse auto-fixante et gominée.
Enfer et putréfaction, on est foutu!
Les Pine Box Boys balancent leur dernier downtempo country, RickyBilly gueule plus fort que les quatre cowboys réunis pour t'expliquer que le 25 juin 2054, tu dois absolument aller voir les Trash Girls from Belphegor, un terrible groupe garage dont il est le manager depuis ce matin!
Vais rejoindre Uncle Dodds chez Madame Josette et puis me défiler à l'anglaise, Bill nous a déjà quittés en stoemelings.
Ce soir ils sont annoncés au Café Merlo, à 20:00.
19:45' tu te diriges vers le comptoir du zinc, l'optimisme n'est pas de rigueur, rien n'est prêt, les cowboys désormais Californiens ( Cisco) s'applique à monter leur matos sur l'exigu espace servant de scène.
Deux ou trois Stella plus tard, avec Billy the Kid on assiste au soundcheck du gang de barbus, tu penses: vont commencer instamment
Erreur, ma soeur, ils passent à table à l'étage.
Wat drink je, Bill?
Il voulait pas de coca light!
21h10', d'abord le ravitaillement: Duvel, Stella etc... et on attaque la séance d'horrorbilly mortuaire.
Quatre undertakers chapeautés d' un Stetson ( Reverend Lester T. Raww: vocals, guitar//Big Possum Carvidi: banjo, vocals/Colonel Timothy Leather: upright bass/Uncle Dodds: drums and percussion) et un cousin du Far West d'Anderlecht , our cousin Sprouts, à la mandoline ( Marvin Cuvelier, des Moonshine Playboys).
Les PBB ont cinq albums à leur actif, dont un live, la dernière plaque date de 2011 ' Tales from the emancipated head';
On stage, jamais de setlist, le révérend commence un truc, la troupe suit, de temps en temps, ils délibèrent pour choisir le titre ensemble.
Une première murder ballad décalée et horrible, pas le temps de sécher nos larmes, les affreux ont déjà entamé un second blackgrass tout aussi fringant musicalement et d'un macabre délicieux, ' I kept her heart'.
...And I kept her heart – for it was mine -
But I left her bloody skull there in the pines,
And I bake my bread with the flour from the mill
Where the bones of darlin’ Jessie were ground fine. ..
Scary, tu me dis, t'as encore rien vu!
Une nouvelle tranche de punkabilly pétaradant, suivi d'une plage à l'intro flamenco ( 'The wedding gown' ?), prouvant que ces joyeux fouteurs de merde sont tous des musiciens d'exception.
Poussière, bronco fébrile, desperado solitaire, il y a du Sergio Leone dans cette histoire sombre.
We dedicate 'The Crow' to Myriam, de Boogietown Agency/ Roots & Roses, nerveux, ce volatile, et hargneux, banjo en folie!
'Pardon me, Ginger' démarre gentiment, you're an angel, they are monsters... tu sens que ça va déraper, un petit solo de contrebasse, une cavalcade aux drums, puis cette rythmique amorce un impromptu jazzy. Gaffe, les barbouzes s'amènent, ça va flinguer à tous vents, pire que dans l'enfer de Dante.
A song in G, Big Possum?
OK, avec un guest à l'harmonica, Penn Cuvelier, un autre playboy de Neerpede.
Volle gas!
Pour Earl Scuggs décédé il y a une semaine, son classique bluegrass: ' Foggy Mountain Breakdown'.
Ferme les yeux, Nicole, le sang va gicler ' I had to cut her'.
Sont plus que cintrés dans les Appalaches, tu te demandes si la Kathy dont il est question dans la suivante a été pendue, égorgée, tronçonnée ou crucifiée?
Une petite couche de country à la Johnny Cash ' The Gravedigger', un mec qui fait des trous, mais c'est pas le poinçonneur des lilas,... the next one I dig is for you... il annonce, et j'ai pas écrit mon testament!
Maman, j'ai peur!
Scoop: Lester déteste les brocoli, par contre il aime la Duvel.
' I was a teenage necro' nouveau film d'horreur à visionner de préférence au Drive-In Movie.
Une romance country frelatée ' Waltzing through the graveyard', le fossoyeur valse élégamment avec Tom Waits sur une antique tombe, quand soudain la machine déraille et le truc part au galop farouche avec un détour par la Volga.
C'est grave, docteur?
What about sex with dead bodies?
Pas entre les repas, menneke, merci!
' Live brains', invasion de zombies au Merlo!
Virage country rock, une électrique pour le Rev., puis un petit rodéo pas mou et un Southern rock à la Allman Bros, ça cogne sévère.
Retour à l'acoustique ' More pride than priors' t'invitant à la castagne
He got a gun – “I got a gun!”
I got a knife – “He got a knife!”
He got a gun, I got a knife; I’ll take his life!
Où sont les poulets?
Two guests, Penn et Jenny Mae au triangle, et une balade exotique chez les Cajuns.
Brussels, vite une derrière, there's a baby sleeping upstairs et Uncle Dodds, après les 6 Duvel enfilées, à rendez-vous avec Josette, Madame Pipi.
Fais gaffe, souffle Bill?
Quoi, ket?
La gazette de Molenbeek se faufile vers nous, RickyBilly, la ventouse auto-fixante et gominée.
Enfer et putréfaction, on est foutu!
Les Pine Box Boys balancent leur dernier downtempo country, RickyBilly gueule plus fort que les quatre cowboys réunis pour t'expliquer que le 25 juin 2054, tu dois absolument aller voir les Trash Girls from Belphegor, un terrible groupe garage dont il est le manager depuis ce matin!
Vais rejoindre Uncle Dodds chez Madame Josette et puis me défiler à l'anglaise, Bill nous a déjà quittés en stoemelings.
lundi 2 avril 2012
The Stranglers + Horses on Fire & Mike Marlin au C C René Magritte à Lessines, le 31 mars 2012
Nouvel album studio ( 'Giants') et tournée européenne pour les Stranglers, elle démarre à Lessines, au Centre Culturel René Magritte, passera par la France, l'Italie, la Suisse, l'Autriche, la Tchéquie, l'Allemagne pour prendre fin au Depot à Leuven, le 27 avril!
On attend la grande foule chez les Cayoteux et, à 20h, lorsque le speaker, bilingue parfait, annonce Horses on Fire, uit Gent, le bon peuple se presse déjà contre les barrières séparant ceux qui payent leur ticket et les photographes de presse gambadant à 2 cm de la scène.
Horses on Fire, tu assistas à leur CD-release gig au Café Central et ces Gantois t'avaient laissé une forte impression, leur rock viril à la Triggerfinger éclabousse, ça bouge méchant sur le podium.
Même scénario chez René la pipe, sauf qu'ils ont été obligés de raccourcir leur set, les affreux du Surrey ayant imposé leur propre support ( Mike Marlin).
Après coup, personne ne s'est plaint d'avoir vu trois groupes qui valaient le peine!
35' , donc, pour les canassons ayant le feu au cul, mes petites voisines originaires de Lisbonne n'en reviennent pas encore, zétaient bien ces flamins, zavaient la pêche..
Sim, Faustina e Violeta, zétaient en pleine forme!
Sept titres issus de leur frais CD 'Horses on Fire' en démarrant avec 'Violent Highs', lourd et crapuleux comme du Danko Jones.Le rouleau compresseur en action ' Machete Machine', ça va saigner!
Le single carnassier: ' Raw Meat', puis l'agressif ' Glassmade giants' introduit par une partie de drums militaire.
Une plage romantique (sic) ' Wolfman in Disguise' ... waiting for a full moon to rise ...I'll howl for you... un loup qui pleure, ça impressionne, Lessines apprécie!
Du stoner ' I miss to hate you' et le premier single ' Draw the line' achèvent la prestation.
Thijs De Cloedt, Michélé & Alessandro De Feudis et Anthony Statius did it again!
20:50' Mike Marlin & Band
D'où il sort celui-là?
Il y a 51 ans, il naît à côté du temple du lawn tennis où Pete Sampras récolta les palmes à sept reprises: Wimbledon!
A l'unif, le brave Mike s'amuse à jouer avec quelques bands, puis il intègre le monde des salariés, 25 ans dans un bureau, pour décider, à 48 ans, de ramasser sa guitare et d'interpréter ses compos sur scène.
Deux albums: ' Nearly Man' et ' Man on the Ground', support des Stranglers pendant leur tournée britannique en 2011, idem avec Big Country.
2012, support des Etrangleurs pour la tournée européenne, bonjour Lessines, it's the only French I know!
Liar!
Sur scène, le brilkop est accompagné d'un solide band ( drums, guitar( un crack), keyboards, bass) qu'il ne présente pas.
Feu: 'Hit the button', crisp guitar riffs, un petit clavier new wave et des lyrics revendicatifs...gars, why don't you come over here que j'écrase ta face dans la photocopieuse.
Son timbre est proche de notre Luc Crabbe (Betty Goes Green) quand il imite The Thin White Duke et son rock sent bon les pubs, comme celui de Ian Dury, Elvis Costello époque 'My aim is true', Brinsley Schwarz, Graham Parker ou Nick Lowe.
'This town' confirme nos propos.
Braves gens, je vous recommande la vidéo de 'Play that game' .
Merci, Mike, good job... hooligan!
A happy one, le nostalgique 'Girl from Chelsea Bridge' suivi de l'hommage à ' Steve McQueen' , subtile ballade toute en vulnérabilité et mélancolie.
Même registre que notre Bruce Bherman!
Encore un midtempo 'Hymn', puis ' Not Perfect' avec de jolis effets d'ebow.
Le single ' The Magician' , un downbeat construit sur un piano classique et agrémenté de Bowie-esque vocals .
Une pièce magique suivie par ' Give it all' dédiée à tous les quinquagénaires.
Du grey hair rock nonchalant et philosophique.
Belle découvert, ce M M!
Set de Mike Marlin à peine terminé, le service d'ordre décide de supprimer l'espace réservé aux photographes, le CC est archi-bourré, adieu barrières Nadar, on se retrouve collés à la scène, avec un mot d'ordre si l'un d'entre vous fait mine d'escalader le podium, le groupe arrête le frais.
L'attente sera fastidieuse avant l'arrivée des Stranglers .
Il sera passé 22:00, lorsqu'en bruit de fond une musique foraine tirée en longueur se fait ouïr, enfin, here they are:
The Men in Black!
Le drummer paraît avoir 20 à 30 piges de moins que les autres, où est Jet Black?
Comme à Louvain, l'an dernier, il est remplacé par son drum technician, Ian Barnard, un gars se débrouillant vachement bien.
Le vieux Dave Greenfield va se cacher derrière sa batterie de claviers, tu peux à peine percevoir son crâne.
Le Frenchie, J J Burnel et sa légendaire basse, à gauche et le killer/ baby doll chauve, qui remplace Hugh Cornwell aux lead vocals et guitares depuis 2000, Baz Warne, l'ex Toy Dolls, à droite, juste face à nous!
Pour celles et ceux qui avaient oublié qu'il s'agissait de punk, les gars du Surrey ont décidé de rentrer dans le lard dès l'entame: ' Burning up time', bref, crapuleux et tonique!
' Sometimes' aux tonalités de claviers distinctives, Dave Greenfield, c'est 85% du son Stranglers.
Le docteur Barnard introduit ' The Raven', c'est noir un corbeau.
Burnel au chant et au pas de danse charognard aux aguets.
Vicieux!
'Lowlands' annonce-t-il, un nouveau titre qui rocke sec.
Quelques journalistes moroses ont descendu le dernier né en flèche, sur scène les titres de 'Giants' étaient du même niveau ( élevé) que les smash hits des eighties.
Fuck those stupid rock critics!
'Hey, rise of the robots', les robots en marche, ça va gerber!
Un essential Stranglers: 'Hanging around', dans la fosse ça remue sévère, le service d'ordre frétille, une veste de training atterrit sur scène, le Baz n' en a rien à cirer et martèle son instrument pendant que la France s'égosille sur ' Unbroken' et décide, à son tour, d'envoyer quelques torgnoles à sa basse.
Ambiance des grands soirs!
'Time was once on my side', un hymne guerrier furieux, puis le calme, la beauté: 'Golden Brown' chanté d'une voix de velours par le sosie d'Hannibal Lecter.
Faustina e Violetta en pâmoison.
' Strange little girl', j'en tremble encore, sublime!
Le jukebox ne passe que des hits: ' Always the Sun', communion totale avec le public.
La cover de Dionne Warwick, ' Walk on by', t'embrasses les deux lusitaniennes et la mignonne gamine de l'une d'elles.
Le titletrack de leur nouveau produit 'Giants', pas pour les nabots!
Burnel vient écraser quelques paluches au premier rang, amorce les premières lignes de la bombe immortelle 'Peaches', Greenfield au sommet de son art.
'Mercury Rising', une nouvelle, le mercure est resté aux environs de 46°C, il montera pendant la séquence wah wah de Baz.
Barnard maintient la cadence ' Five minutes' repris par la chorale locale, puis le mal-nommé 'Lost Control' ( ils ont inversé les 2 titres, si on lit la setlist).
Sont insatiables.
Une plage punk ne peut pas faire 2', 'Shut up' ne fait pas 100 secondes.
' No more heroes' rien à dire: la classe!
T'es où, Trotsky?
Intro surf pour 'Relentless', une country ballad inhabituelle, avant de replonger dans les revendications punk ' Something better change' qui termine un set, sans temps morts, de 85'!
Bis
'Time to die': The Stranglers go surf, suivi de ' Duchess', Lessines on aimerait vous entendre chanter... God forbid... avant de se quitter.
A vos ordres, maître!
Salle en ébullition et second retour, entamé par le rock magistral des Kinks ' All day and all of the night', pour clôturer définitivement avec ' Tank' et les fast arpeggios de Mr Greenfield.
Sur la route du retour, tel un zombie, t'as gueulé pendant 1/2 heure:
No more heroes any more
No more heroes any more ...
On attend la grande foule chez les Cayoteux et, à 20h, lorsque le speaker, bilingue parfait, annonce Horses on Fire, uit Gent, le bon peuple se presse déjà contre les barrières séparant ceux qui payent leur ticket et les photographes de presse gambadant à 2 cm de la scène.
Horses on Fire, tu assistas à leur CD-release gig au Café Central et ces Gantois t'avaient laissé une forte impression, leur rock viril à la Triggerfinger éclabousse, ça bouge méchant sur le podium.
Même scénario chez René la pipe, sauf qu'ils ont été obligés de raccourcir leur set, les affreux du Surrey ayant imposé leur propre support ( Mike Marlin).
Après coup, personne ne s'est plaint d'avoir vu trois groupes qui valaient le peine!
35' , donc, pour les canassons ayant le feu au cul, mes petites voisines originaires de Lisbonne n'en reviennent pas encore, zétaient bien ces flamins, zavaient la pêche..
Sim, Faustina e Violeta, zétaient en pleine forme!
Sept titres issus de leur frais CD 'Horses on Fire' en démarrant avec 'Violent Highs', lourd et crapuleux comme du Danko Jones.Le rouleau compresseur en action ' Machete Machine', ça va saigner!
Le single carnassier: ' Raw Meat', puis l'agressif ' Glassmade giants' introduit par une partie de drums militaire.
Une plage romantique (sic) ' Wolfman in Disguise' ... waiting for a full moon to rise ...I'll howl for you... un loup qui pleure, ça impressionne, Lessines apprécie!
Du stoner ' I miss to hate you' et le premier single ' Draw the line' achèvent la prestation.
Thijs De Cloedt, Michélé & Alessandro De Feudis et Anthony Statius did it again!
20:50' Mike Marlin & Band
D'où il sort celui-là?
Il y a 51 ans, il naît à côté du temple du lawn tennis où Pete Sampras récolta les palmes à sept reprises: Wimbledon!
A l'unif, le brave Mike s'amuse à jouer avec quelques bands, puis il intègre le monde des salariés, 25 ans dans un bureau, pour décider, à 48 ans, de ramasser sa guitare et d'interpréter ses compos sur scène.
Deux albums: ' Nearly Man' et ' Man on the Ground', support des Stranglers pendant leur tournée britannique en 2011, idem avec Big Country.
2012, support des Etrangleurs pour la tournée européenne, bonjour Lessines, it's the only French I know!
Liar!
Sur scène, le brilkop est accompagné d'un solide band ( drums, guitar( un crack), keyboards, bass) qu'il ne présente pas.
Feu: 'Hit the button', crisp guitar riffs, un petit clavier new wave et des lyrics revendicatifs...gars, why don't you come over here que j'écrase ta face dans la photocopieuse.
Son timbre est proche de notre Luc Crabbe (Betty Goes Green) quand il imite The Thin White Duke et son rock sent bon les pubs, comme celui de Ian Dury, Elvis Costello époque 'My aim is true', Brinsley Schwarz, Graham Parker ou Nick Lowe.
'This town' confirme nos propos.
Braves gens, je vous recommande la vidéo de 'Play that game' .
Merci, Mike, good job... hooligan!
A happy one, le nostalgique 'Girl from Chelsea Bridge' suivi de l'hommage à ' Steve McQueen' , subtile ballade toute en vulnérabilité et mélancolie.
Même registre que notre Bruce Bherman!
Encore un midtempo 'Hymn', puis ' Not Perfect' avec de jolis effets d'ebow.
Le single ' The Magician' , un downbeat construit sur un piano classique et agrémenté de Bowie-esque vocals .
Une pièce magique suivie par ' Give it all' dédiée à tous les quinquagénaires.
Du grey hair rock nonchalant et philosophique.
Belle découvert, ce M M!
Set de Mike Marlin à peine terminé, le service d'ordre décide de supprimer l'espace réservé aux photographes, le CC est archi-bourré, adieu barrières Nadar, on se retrouve collés à la scène, avec un mot d'ordre si l'un d'entre vous fait mine d'escalader le podium, le groupe arrête le frais.
L'attente sera fastidieuse avant l'arrivée des Stranglers .
Il sera passé 22:00, lorsqu'en bruit de fond une musique foraine tirée en longueur se fait ouïr, enfin, here they are:
The Men in Black!
Le drummer paraît avoir 20 à 30 piges de moins que les autres, où est Jet Black?
Comme à Louvain, l'an dernier, il est remplacé par son drum technician, Ian Barnard, un gars se débrouillant vachement bien.
Le vieux Dave Greenfield va se cacher derrière sa batterie de claviers, tu peux à peine percevoir son crâne.
Le Frenchie, J J Burnel et sa légendaire basse, à gauche et le killer/ baby doll chauve, qui remplace Hugh Cornwell aux lead vocals et guitares depuis 2000, Baz Warne, l'ex Toy Dolls, à droite, juste face à nous!
Pour celles et ceux qui avaient oublié qu'il s'agissait de punk, les gars du Surrey ont décidé de rentrer dans le lard dès l'entame: ' Burning up time', bref, crapuleux et tonique!
' Sometimes' aux tonalités de claviers distinctives, Dave Greenfield, c'est 85% du son Stranglers.
Le docteur Barnard introduit ' The Raven', c'est noir un corbeau.
Burnel au chant et au pas de danse charognard aux aguets.
Vicieux!
'Lowlands' annonce-t-il, un nouveau titre qui rocke sec.
Quelques journalistes moroses ont descendu le dernier né en flèche, sur scène les titres de 'Giants' étaient du même niveau ( élevé) que les smash hits des eighties.
Fuck those stupid rock critics!
'Hey, rise of the robots', les robots en marche, ça va gerber!
Un essential Stranglers: 'Hanging around', dans la fosse ça remue sévère, le service d'ordre frétille, une veste de training atterrit sur scène, le Baz n' en a rien à cirer et martèle son instrument pendant que la France s'égosille sur ' Unbroken' et décide, à son tour, d'envoyer quelques torgnoles à sa basse.
Ambiance des grands soirs!
'Time was once on my side', un hymne guerrier furieux, puis le calme, la beauté: 'Golden Brown' chanté d'une voix de velours par le sosie d'Hannibal Lecter.
Faustina e Violetta en pâmoison.
' Strange little girl', j'en tremble encore, sublime!
Le jukebox ne passe que des hits: ' Always the Sun', communion totale avec le public.
La cover de Dionne Warwick, ' Walk on by', t'embrasses les deux lusitaniennes et la mignonne gamine de l'une d'elles.
Le titletrack de leur nouveau produit 'Giants', pas pour les nabots!
Burnel vient écraser quelques paluches au premier rang, amorce les premières lignes de la bombe immortelle 'Peaches', Greenfield au sommet de son art.
'Mercury Rising', une nouvelle, le mercure est resté aux environs de 46°C, il montera pendant la séquence wah wah de Baz.
Barnard maintient la cadence ' Five minutes' repris par la chorale locale, puis le mal-nommé 'Lost Control' ( ils ont inversé les 2 titres, si on lit la setlist).
Sont insatiables.
Une plage punk ne peut pas faire 2', 'Shut up' ne fait pas 100 secondes.
' No more heroes' rien à dire: la classe!
T'es où, Trotsky?
Intro surf pour 'Relentless', une country ballad inhabituelle, avant de replonger dans les revendications punk ' Something better change' qui termine un set, sans temps morts, de 85'!
Bis
'Time to die': The Stranglers go surf, suivi de ' Duchess', Lessines on aimerait vous entendre chanter... God forbid... avant de se quitter.
A vos ordres, maître!
Salle en ébullition et second retour, entamé par le rock magistral des Kinks ' All day and all of the night', pour clôturer définitivement avec ' Tank' et les fast arpeggios de Mr Greenfield.
Sur la route du retour, tel un zombie, t'as gueulé pendant 1/2 heure:
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