Keske t'as, me dit-elle, t'as le bibber, t'es nerveux, va prendre l'air!
Faut écouter sa tendre moitié, en route pour le théâtre de la flûte enchantée où Fred Cerise a, enfin, signé Nervous Shakes et en prime, des copains lillois: Surfer Rosa!
Nervous Shakes
Nos New York Dolls, Tichke de Bruxelles, recherchaient un guitariste depuis le départ de James Cain (pas l'écrivain, hein) .
Leur quête les a amenés à Leuven et ils ont soudoyé Kevin pour gratter chez eux.
Petit Yvan (Andreini) se décrit:'Je suis jeune, beau, riche, modeste et je chante dans un bon groupe de rocknroll (Nervous Shakes)' (sic). On ajoute: je drague tout ce qui bouge et je joue au DJ chez madame Liliane, coiffeuse dans les Marolles. Lange Yvan, vise mes rouflaquettes, joue de la basse et rend dingue ma copine Christine. Bruno bastonne derrière tous ces braves jeunes gens.
Shaking is a normal reaction to fear, dit le docteur Feelgood, mais c'est, aussi,une réaction normale quand t'entends le garage rock coloré de glam/surf/ punk, balancé par le quartet.
Trois ou quatre bonnes femmes, d'un âge indéterminé, se sont trémoussées, sur les marches, pendant tout le gig et Yvanretroff (re sic) est venu leur tenir compagnie, quand il n'escaladait pas le drumkit.
Il a la santé le ket, faut dire qu'il se soigne au houblon.
'Pipeline': on te signale que Line n'est pas une nana (hein, Magritte) travaillant sous la ceinture.
Une intro jouissive pour entamer le punk 'Get the Fear'... it's Saturday night...
On est dimanche, me signale Yves, le pragmatique!...sex , sex , sex... Moins fort Yvan, Jacqueline va appeler les pompiers!
'Hey Baby' un harmonica nerveux à la Dr Feelgood pour ce truc sentant le David Bowie ('Suffragette City').
'Be your man' vais prendre le pouls de la salle et chanter ...I'll be your man...dans les feuilles de choux de Christine, saisie de spasmes.
'Cha Cha Twist' vais demander à Dr Boogie de passer cette perle dans ses juicy fruits.
Pourquoi tu te marres, Yves?
T'as vu Yvan nous la joue Clo Clo pour amuser la galerie!
'Do you wanna...' nouvelles lignes vintage au mouth harp...Keep knockin' but you can't come in... on a déjà entendu ça quelque part, mon petit Louis.
'Number One' du pur Billy Idol.
Pourquoi pas une touche de psychobilly: 'You hypnotize me', Yvan a toujours été fan de Lux Interior.
Un midtempo racoleur 'Need you so bad', pour ensuite assouvir les fantasmes sexuels de nos mamies en folie: ' Sex Beat'.
The Undertones: 'Teenage Kicks' , un all-time favourite pour clore cette prestation énergique.
La gent féminine réclame un bis à cor et à cri.
On exauce les madames: ' Havana Affair' du Gabba Gabba Hey punk revigorant.
Fait soif: tous au bar!
Pour suivre un duo qui nous a tous laissés baba: Surfer Rosa!
Y a-t-il un lien avec le premier effort discographique des Pixies, we don't know...
Par contre, les Lillois :Eve Ruysschaert( quelle fille!) aux vocaux et tambourin, Sébastien Duhamel (membre de OSNI et producteur) à la guitare, backing vocals, sont une copie hexagonale des Kills, tout en étant moins fake et arrogants que la paire Alison/Jamie.
On démarre au son de l'hymne national, cher à Yves arrivé au terme, avant que le peï chargé de lancer les disquettes ne balance l'intro de 'No Colors'.
Shit, c'est quoi ce son pourri et saturé, on achève le titre vaille que vaille et un mécano (Fred sans casquette) vient examiner l'ampli.
Un peu d'huile dans le moteur, un/deux tours d'écrou, nettoyage des cylindres...c'est reparti!
'Like a Lion' ah, c'était une Peugeot!
Guitare acérée, gros beats, chant sexy : les comparaisons avec les Raveonettes ou les Yeah Yeah Yeahs tiennent la route.
Eve, la longiline, a certainement dû entendre plusieurs fois qu'elle ressemblait à Dani ('Comme un Boomerang'') ou à Chrissie Hynde, elle attire tous les regards mâles. Le photographe couché à ses pieds salivait comme un singe en rut.
'Say Yes' ouais, c'est ce qu'il lui demandait.
Rien à cirer de cet excité, avec son Sébastien, elle poursuit ses sexy games sur fond de rock rugueux.
' I'm so indie' punky, répétitif et addictif.
Le sec et méchant ' Dirt' des Stooges, scandé en duo. Si Iggy entend ce truc il les prend comme avant-programme.
Une version trash imparable de 'La Fille du Père Noël' de papa Dutronc.
C'est un des meilleurs trucs vus chez Fred Cerise, me souffle Mr Hoegaerden, un mec avare de compliments.
Tu opines.
'Don't Bother' une guitare vicieuse, bientôt ce Duhamel va supplanter Georges sur les moteurs de recherche .
Une intro théâtrale amorce l'instrumental ' Surfer Cat' ,un surf rock génial aux relents Dick Dale.
Quelle claque!
Surfer Rosa achève le set par 'Killin the Past' , un dancetrack frénétique, aux lignes de guitare tonitruantes.
Mozart exige un rappel!
Une version métallique du 'Planet Claire' des B 52's, démarrant sur les riffs du 'Sabre Dance' (Aram Khatchatourian) de Dave Edmunds, époque Love Sculpture.
Surfer Rosa revient à Bruxelles fin juin (au DNA).
lundi 31 mai 2010
Brussels Jazz Marathon (indoor): Hobo Jungle au El Metteko, Bruxelles, le 29 mai 2010
L'embarras du choix pour finir ce samedi jazz marathon indoor.
Roland et Jacqueline me persuadent de les accompagner au Metteko, boulevard Anspach.
Ils sont de bon conseil:
21h: Hobo Jungle
Le projet cher à Lawen Stark (vocals, Epiphone) a pris une nouvelle tournure depuis un petit temps. Désormais ce gang soudé est formé du légendaire Jack Fire à la upright bass, un petit gars au palmarès impressionnant: the Wild Ones, the Domino's, Three Lost Maniacs, diverses collaborations aux States et actuellement leader du Swell Rhythm Combo. Une référence, le Jack. Aux drums, l'angevin (= vient d'Angers et pas l'ange vint, hein, les gars...):Jean Baptiste Rozot. A la lead guitar, le dangereux et épatant Pat Louis, un naturiste convaincu (Buttnaked) et à la mouth harp, le mignon: Werner Braito, alias Big Brett: Vaya con Dios, the Wild Ones.
Grâce à ces petits gars le pre-war blues fait une cure de jouvence.
El Metteko est rempli à ras bord et les badauds s'agglutinent jusqu'au canal pour entendre le Hobo.
Big Bill Broonzy 'Mopper's Blues', c'est pas une blague belge, c'est du blues saignant comme en quatorze.Impossible de ne pas bouger tes fesses, ça déménage sec près de la vitrine.
'Canned Heat Blues' chaud, chaud!
Un petit Jimmy Reed? ' Bright Lights Big City': brillant, natürlich.
On savait déjà que le timbre chaud de Lawen était un atout majeur, mais aujourd'hui, l'homogénéité du groupe et la complicité des membres font plaisir à voir, on a à faire à des cracks.
Le 12-bar blues classique (1924) 'C C Rider' . Aaah les unfaithful lovers...un petit coup de slide pour exprimer ma tristesse.
Qu'as tu fait au Bon Dieu?
Daar is RickyBilly, ce mec a une boule magique dans son grenier et te retrouve à chaque concert pour te seriner ses projets auxquels tu piges que dalle. Jacqueline et Roland se replient vers le bar et te laissent avec le pot de colle. Merci, les gars!
'Driftin' Blues' ...Im drifting and drifting Just like a ship on the sea...on aurait dû foutre RickyBilly sur ce rafiot!
Fabuleuse version: harmonica et lead guitar rivalisent d'adresse.
Pat, tu chantes, ik heb dorst , vais m'enfiler un petit blanc.
OK, gamin: 'You don't love me, baby' en version voodoo blues.
Buddy Guy applaudit à nos côtés, nous, les métèques, suivons le mouvement!
Sublime.
Un slowblues :'Someday'.
Non, RickyBilly, je danse pas, je surveille ma pintje!
Assez ri, on veut du rock:' Ride and roll' de Sonny Terry. Un rythme infernal et une démonstration de Patje, ça pète des flammes.
Jack is on fire, now...
On termine le set par 'Mean Old Train' tchou tchou tchou... gare en vue.
Fabuleux concert.
On reprend dans une 1/2h!
Zonder mij, madame m'attend!
Le 8 août, Hobo Jungle sera à Gouvy!
Roland et Jacqueline me persuadent de les accompagner au Metteko, boulevard Anspach.
Ils sont de bon conseil:
21h: Hobo Jungle
Le projet cher à Lawen Stark (vocals, Epiphone) a pris une nouvelle tournure depuis un petit temps. Désormais ce gang soudé est formé du légendaire Jack Fire à la upright bass, un petit gars au palmarès impressionnant: the Wild Ones, the Domino's, Three Lost Maniacs, diverses collaborations aux States et actuellement leader du Swell Rhythm Combo. Une référence, le Jack. Aux drums, l'angevin (= vient d'Angers et pas l'ange vint, hein, les gars...):Jean Baptiste Rozot. A la lead guitar, le dangereux et épatant Pat Louis, un naturiste convaincu (Buttnaked) et à la mouth harp, le mignon: Werner Braito, alias Big Brett: Vaya con Dios, the Wild Ones.
Grâce à ces petits gars le pre-war blues fait une cure de jouvence.
El Metteko est rempli à ras bord et les badauds s'agglutinent jusqu'au canal pour entendre le Hobo.
Big Bill Broonzy 'Mopper's Blues', c'est pas une blague belge, c'est du blues saignant comme en quatorze.Impossible de ne pas bouger tes fesses, ça déménage sec près de la vitrine.
'Canned Heat Blues' chaud, chaud!
Un petit Jimmy Reed? ' Bright Lights Big City': brillant, natürlich.
On savait déjà que le timbre chaud de Lawen était un atout majeur, mais aujourd'hui, l'homogénéité du groupe et la complicité des membres font plaisir à voir, on a à faire à des cracks.
Le 12-bar blues classique (1924) 'C C Rider' . Aaah les unfaithful lovers...un petit coup de slide pour exprimer ma tristesse.
Qu'as tu fait au Bon Dieu?
Daar is RickyBilly, ce mec a une boule magique dans son grenier et te retrouve à chaque concert pour te seriner ses projets auxquels tu piges que dalle. Jacqueline et Roland se replient vers le bar et te laissent avec le pot de colle. Merci, les gars!
'Driftin' Blues' ...Im drifting and drifting Just like a ship on the sea...on aurait dû foutre RickyBilly sur ce rafiot!
Fabuleuse version: harmonica et lead guitar rivalisent d'adresse.
Pat, tu chantes, ik heb dorst , vais m'enfiler un petit blanc.
OK, gamin: 'You don't love me, baby' en version voodoo blues.
Buddy Guy applaudit à nos côtés, nous, les métèques, suivons le mouvement!
Sublime.
Un slowblues :'Someday'.
Non, RickyBilly, je danse pas, je surveille ma pintje!
Assez ri, on veut du rock:' Ride and roll' de Sonny Terry. Un rythme infernal et une démonstration de Patje, ça pète des flammes.
Jack is on fire, now...
On termine le set par 'Mean Old Train' tchou tchou tchou... gare en vue.
Fabuleux concert.
On reprend dans une 1/2h!
Zonder mij, madame m'attend!
Le 8 août, Hobo Jungle sera à Gouvy!
dimanche 30 mai 2010
Brussels Jazz Marathon (outdoor): Carmelo Muriel Grupo - Marc Lelangue Blues Band, Bruxelles, le 29 mai 2010
Quinzième Brussels Jazz Marathon, qui succédait au Brussels Jazz Rallye: une nouvelle fois, près de 130 free gigs( du 28 au 30 mai) aux quatre coins de notre bien aimée capitale.
L'astre solaire brille par son absence et les dieux ont décidé de nous arroser, en ce dernier samedi de mai.
Qu'à cela ne tienne, Etienne, wij weg, direction la Place du Sablon.
17h30: Carmelo Muriel Grupo.
Carmelo Muriel:flûte, saxophone soprano.
Un Cadixois, copain de la belle et, membre de l'Antonio Toledo Quartet, du Sasobongo Quartet, de l'Ovo Septet etc..
Pour nous interpréter son dernier né, 'El Jardin de las Naranjas' , il s'est entouré d'un groupe de fins jardiniers: Nono Garcia à la guitare, le plus belge des Andalus, sa madre l' a biberonné au flamenco.
Lors de son aventure bruxelloise, il a accompagné e.a. Vaya con Dios ou Chris Joris, il revient fréquemment goûter à la pluie chez Manneken Pis.
A la bateria, Juan Sainz (Saguiba, El Barrio, Jazztam, La Canalla...), encore un spécialiste du flamenco.
A la contrebasse:Pedro Verbisto uit Wilrijk (Jef Neve Trio, Bart Defoort, Ben Sluys, Musicazur.....).
'Celeste': batterie, contrebasse et guitare donnent le signal de départ, avant de voir la flûte s'envoler, légère, dans nos cieux couverts.
Un tango jazzy et aérien t'invitant au voyage . Le flûtiste prend sa pause café, Nono en profite pour poser ses premières banderilles colorées.
A ton tour, Pietje, brave peon, montre à ces gens du Nord ce qu'est le jazz du côté de Cadiz.
Fabuleux.
Le bedeau de Onze-Lieve-Vrouw ten Zavel a décidé que l'heure des vêpres était venue et actionne le carillon de l'édifice gothique.
Jazz et cloches font bon ménage, Meneer Verbist va ajouter une rythmique païenne au concerto paroissial.
'Talcualvalses' joué au sax.
Titre lent et lyrique, avec superpositions de rythmes binaires et ternaires.
'El jardin de las naranjas', un pasodoble élégant.
Flûte racoleuse et guitare exaltée.
'Cerquita de una rondeña' est amorcé par une longue et languide introduction , sax en évidence, avant que Juan ne décide de changer de tempo.
En fermant les yeux tu peux voir une feria d'étalons ibériques fougueux, montés par de fiers hidalgos et, lorsque le sax de Carmelo prend son envol pour un solo sinueux, c'est les arabesques de Lionel Messi, ridiculisant les défenseurs adverses, que tu visualises.
Une composition magistrale.
'Caseria' une buleria sensuelle. Nono Garcia transformé en Narcisco Yepes.
Du flamenco jazz du plus haut niveau, des musiciens au sommet de leur art.
L'organisation indique que l'heure de terminer vient de sonner: un dernier titre ( non repris sur le CD) que Carmelo dédie à Nono:' Nono's Changes' .
Un ultime flamenco nerveux, éclatant en feu d'artifices.
Acclamations!
Au pas de course pour rejoindre la Place Sainte-Catherine, à 19h on programme:
Marc Lelangue Blues Band
ML ne veut plus qu'on l'appelle 'gigolo', rigolo à la rigueur!
Début mai, il joue du Ray Charles. Fin mai, avec un line-up complètement différent, du blues.
Constante? L'apparente nonchalance et l'humour décalé...merci, beaucoup vous êtes bien aimables!
A la basse, le vétéran du Kentucky, Barry McNeese, he has played with anybody (c'est qui anybody? Kevin Mulligan, Michel Hatzigeorgiou, Charline Rose, Adamo....)- aux drums: Thierry Gutmann: d'Isabelle Antena à William Sheller, cet assistant au Conservatoire de Bruxelles a joué avec tout le monde (c'est qui tout le monde?) - Thierry Crommen à l'harmonica (Michel Fugain, Jacques Stotzem, Pierre Rapsat...) et aux claviers, dont un Hammond liturgique: Dominique Vantomme (Ann Pierlé, Karin Clercq, Stéphanie Blanchoud...on ne cite que les ladies...).
La crème, quoi!
19h05, on attaque et la pluie de refaire son apparition: complainte pour Ste Catherine, tous aux abris!
Tu veux une setlist, gars, tu m'envoies un mail, je réponds dans 7 ans.
Merci, Marco, te paye une Maes!
L'encyclopédiste courtraisien a déterré une dizaine de perles de l'histoire du blues: 'I hear some blues downstairs', de Fenton Robinson, pour démarrer.
We hear some blues right here!
Sale pluie, on t'emmerde!
Déjà un joyeux duel Hammond/harmonica.
On enchaîne sur un méchant shuffle...you got what you wanted...eh, pas nous qui avons demandé la drache, les agriculteurs, maybe?
Un slowblues pour conjurer les éléments, avec lignes de mouth harp déchirantes.
C'est pas un kromme,Crommen!
'She caught the Katy' and left me a mule to ride, de Taj Mahal.
Elles sont dures, parfois.
Un orgue majestueux pour souligner l'impuissance du mâle.
Du blues bien rond et funky: ...I'm just a playboy...il avoue, enfin... baby, come and play with me tonight...
Barry, un petit truc?
Yes, why not!
Albert King, un ' I'll play the blues for you' plein de feeling. Gros numéro de Dominique aux claviers, une araignée tissant sa toile machiavélique.
'Good morning, little schoolgirl' c'était une chanson pour le clergé belge!
C'est pas de moi, monsieur, c'est Marco qui l'a dit...
15 Ave Maria et 26 Pater Noster, vilain bougre!
Une petite chanson, deux accords: 'Why are people like that', un classique, écrit par Bobby Charles( décédé en janvier). Muddy Waters, Junior Wells avaient ce social blues à leur répertoire.
'She's into something' encore une locomotive (Robert Cray, Albert Collins, Muddy Waters...).
Crommen déchaîné, mes voisines: idem!
Retour au calme, pour un lazy blues.... don't need no Cadillac car... vu le tarif du carburant, on comprend!
On achève le concert par une dernière pièce archaïque, épique, philosophique et prémonitoire...what are you gonna do on judgment day.... sur fond d'organ juteux, à la Booker T.
Marc Lelangue et le Brussels Jazz Marathon: une histoire d'amour sans fin!
L'astre solaire brille par son absence et les dieux ont décidé de nous arroser, en ce dernier samedi de mai.
Qu'à cela ne tienne, Etienne, wij weg, direction la Place du Sablon.
17h30: Carmelo Muriel Grupo.
Carmelo Muriel:flûte, saxophone soprano.
Un Cadixois, copain de la belle et, membre de l'Antonio Toledo Quartet, du Sasobongo Quartet, de l'Ovo Septet etc..
Pour nous interpréter son dernier né, 'El Jardin de las Naranjas' , il s'est entouré d'un groupe de fins jardiniers: Nono Garcia à la guitare, le plus belge des Andalus, sa madre l' a biberonné au flamenco.
Lors de son aventure bruxelloise, il a accompagné e.a. Vaya con Dios ou Chris Joris, il revient fréquemment goûter à la pluie chez Manneken Pis.
A la bateria, Juan Sainz (Saguiba, El Barrio, Jazztam, La Canalla...), encore un spécialiste du flamenco.
A la contrebasse:Pedro Verbisto uit Wilrijk (Jef Neve Trio, Bart Defoort, Ben Sluys, Musicazur.....).
'Celeste': batterie, contrebasse et guitare donnent le signal de départ, avant de voir la flûte s'envoler, légère, dans nos cieux couverts.
Un tango jazzy et aérien t'invitant au voyage . Le flûtiste prend sa pause café, Nono en profite pour poser ses premières banderilles colorées.
A ton tour, Pietje, brave peon, montre à ces gens du Nord ce qu'est le jazz du côté de Cadiz.
Fabuleux.
Le bedeau de Onze-Lieve-Vrouw ten Zavel a décidé que l'heure des vêpres était venue et actionne le carillon de l'édifice gothique.
Jazz et cloches font bon ménage, Meneer Verbist va ajouter une rythmique païenne au concerto paroissial.
'Talcualvalses' joué au sax.
Titre lent et lyrique, avec superpositions de rythmes binaires et ternaires.
'El jardin de las naranjas', un pasodoble élégant.
Flûte racoleuse et guitare exaltée.
'Cerquita de una rondeña' est amorcé par une longue et languide introduction , sax en évidence, avant que Juan ne décide de changer de tempo.
En fermant les yeux tu peux voir une feria d'étalons ibériques fougueux, montés par de fiers hidalgos et, lorsque le sax de Carmelo prend son envol pour un solo sinueux, c'est les arabesques de Lionel Messi, ridiculisant les défenseurs adverses, que tu visualises.
Une composition magistrale.
'Caseria' une buleria sensuelle. Nono Garcia transformé en Narcisco Yepes.
Du flamenco jazz du plus haut niveau, des musiciens au sommet de leur art.
L'organisation indique que l'heure de terminer vient de sonner: un dernier titre ( non repris sur le CD) que Carmelo dédie à Nono:' Nono's Changes' .
Un ultime flamenco nerveux, éclatant en feu d'artifices.
Acclamations!
Au pas de course pour rejoindre la Place Sainte-Catherine, à 19h on programme:
Marc Lelangue Blues Band
ML ne veut plus qu'on l'appelle 'gigolo', rigolo à la rigueur!
Début mai, il joue du Ray Charles. Fin mai, avec un line-up complètement différent, du blues.
Constante? L'apparente nonchalance et l'humour décalé...merci, beaucoup vous êtes bien aimables!
A la basse, le vétéran du Kentucky, Barry McNeese, he has played with anybody (c'est qui anybody? Kevin Mulligan, Michel Hatzigeorgiou, Charline Rose, Adamo....)- aux drums: Thierry Gutmann: d'Isabelle Antena à William Sheller, cet assistant au Conservatoire de Bruxelles a joué avec tout le monde (c'est qui tout le monde?) - Thierry Crommen à l'harmonica (Michel Fugain, Jacques Stotzem, Pierre Rapsat...) et aux claviers, dont un Hammond liturgique: Dominique Vantomme (Ann Pierlé, Karin Clercq, Stéphanie Blanchoud...on ne cite que les ladies...).
La crème, quoi!
19h05, on attaque et la pluie de refaire son apparition: complainte pour Ste Catherine, tous aux abris!
Tu veux une setlist, gars, tu m'envoies un mail, je réponds dans 7 ans.
Merci, Marco, te paye une Maes!
L'encyclopédiste courtraisien a déterré une dizaine de perles de l'histoire du blues: 'I hear some blues downstairs', de Fenton Robinson, pour démarrer.
We hear some blues right here!
Sale pluie, on t'emmerde!
Déjà un joyeux duel Hammond/harmonica.
On enchaîne sur un méchant shuffle...you got what you wanted...eh, pas nous qui avons demandé la drache, les agriculteurs, maybe?
Un slowblues pour conjurer les éléments, avec lignes de mouth harp déchirantes.
C'est pas un kromme,Crommen!
'She caught the Katy' and left me a mule to ride, de Taj Mahal.
Elles sont dures, parfois.
Un orgue majestueux pour souligner l'impuissance du mâle.
Du blues bien rond et funky: ...I'm just a playboy...il avoue, enfin... baby, come and play with me tonight...
Barry, un petit truc?
Yes, why not!
Albert King, un ' I'll play the blues for you' plein de feeling. Gros numéro de Dominique aux claviers, une araignée tissant sa toile machiavélique.
'Good morning, little schoolgirl' c'était une chanson pour le clergé belge!
C'est pas de moi, monsieur, c'est Marco qui l'a dit...
15 Ave Maria et 26 Pater Noster, vilain bougre!
Une petite chanson, deux accords: 'Why are people like that', un classique, écrit par Bobby Charles( décédé en janvier). Muddy Waters, Junior Wells avaient ce social blues à leur répertoire.
'She's into something' encore une locomotive (Robert Cray, Albert Collins, Muddy Waters...).
Crommen déchaîné, mes voisines: idem!
Retour au calme, pour un lazy blues.... don't need no Cadillac car... vu le tarif du carburant, on comprend!
On achève le concert par une dernière pièce archaïque, épique, philosophique et prémonitoire...what are you gonna do on judgment day.... sur fond d'organ juteux, à la Booker T.
Marc Lelangue et le Brussels Jazz Marathon: une histoire d'amour sans fin!
samedi 29 mai 2010
Pierre Souchon au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 28 mai 2010
Un vendredi soir:public restreint dans le bâtiment néo-classique, centre culturel de la Communauté française du Royaume.
Le concert, initialement prévu à La Rotonde, est déplacé vers le Witloof Bar en configuration fauteuils.
Le PS ne fait plus recette, mon cher Elio.
20:15' Pierre Souchon!
ou Tintin au Witloof Bar.
Sans Milou( dognappé par Bart De Wever, car trop Belgisch, probablement).
Mais un des fils de Foule Sentimentale( l'autre joue à l'Ours) a trouvé pour lui tenir compagnie, Elsa Fourlon, une super nana, fée multi-instrumentiste qui relègue tous les clebs de la planète au rang d'aboyeurs casse-burnes.
Miss Fourlon( membre du groupe La Boétie) chante, joue, brillamment, de la basse, de la guitare, du piano et joue avec nos coeurs.
Cette créature est superbe!
Pierrot ne s'offusquera nullement du manque d'intérêt bruxellois et nous gratifiera d'un concert clin d'oeil sympathique et teinté d'humour Blake Edwards.
Dikkenek n'est pas repris dans son dictionnaire, il va nous la jouer complicité entre potes.
Et ça marche, ma tendre conjugale est tombée sous le charme et est revenue au nid, toute souriante, en tenant des deux mains le joli ballon offert par un roadie.
J'ai épousé Pamela Des Barres!
Souchon junior vient nous présenter le second album paru sous son patronyme: 'Piteur's Friends', le précédent date de 2004.
Ne le crois pas feignasse, il a écrit pour des pointures hexagonales: papa, Jane Birkin, Sandrine Kiberlain, Patxi... et n'oublions pas le duo Les Cherche Midi: 2 albums, oeuvres de jeunesse avec le fiston Voulzy.
Le duo, Elsa à la guitare, Pierre au piano entame le set par le titre du premier album: 'Pareil Jamais' . Son timbre tendre est fort proche de celui du paternel et les lyrics sont tout aussi doux-amers: amourettes finissantes, désillusions, .... je m'organise.. Je mets la même chemise...la même Tequila me grise...
Mélancolie, oui, mais pétillante!
Le jazzy 'Piteur's Friends', d'inspiration Laurent Voulzy .
Mélodieux, sautillant et drôle.
Le poétique 'Il et Elle' ...il est son île, elle est son aile... elle est subtile, il est sûr d'elle...
Subtilité, coquinerie, habilité verbale: c'est frais, spirituel et bien dans l'air du temps.
Peut-être moins profond que William Sheller, moins gnan gnan que Michel Berger et moins Nashville que Murat, mais tout aussi lucide que Louis Chedid.
Une variation ludique d' Au Clair de Lune: 'Claire de La Lune', avec travail raffiné d'Elsa à la guitare.
Nouvelle rengaine légère et fringante: 'Bonhomme Hélium' , titre rythmé, proche du monde de Charlie Winston.
Le magnifique blues français 'Fil de Fer' (les mannequins anorexiques à la une!) , que ton esprit associe à du Michel Jonasz.
Le narratif et savoureux 'Histoire anglo-saxonne' voit Elsa passer, alternativement, du piano à la basse.
Attendrissante leçon de drague 2010.
Pour la suivante j'implore Elsa de me prêter sa guitare.
On la replacera sa réplique: la gentillesse d'Elsa c'est de l'Abbé Pierrisme!
Le titre le plus groovy et rock'n roll du set: ' C'est quand demain' .
Public mis à contribution: handclapping et la la la la la chicons au gratin, pendant que Pierrot la houppe te balance de petits riffs carnassiers tout en mimant un pas de danse Chuck Berry.
Souchon en Pied Nickelé légèrement cabot.
Ambiance dans la cave !
Emmène madame au concert: voilà ta douce compagne transformée en groupie excitée et chahuteuse!
En solo, au piano, le slow 'Mon coeur métronome' : à écouter allonger dans les pâquerettes, un brin d'herbe aux coins des lèvres.
On met fin au set avec le hit friandise imparable: 'LAOT' , elle a ôté le i du verbe aimer.
Pure merveille de poésie naïve.
Public debout.
Bis
'Tu m'échappes' nouvelle bulle attendrissante, embellie d'élégants arrangements à la Michel Legrand.
Une seconde version swing de 'Piteur's Friends' pour boucler ce concert émotions et bonne humeur.
Les Piteur's friends comptent 60 nouveaux membres!
Le concert, initialement prévu à La Rotonde, est déplacé vers le Witloof Bar en configuration fauteuils.
Le PS ne fait plus recette, mon cher Elio.
20:15' Pierre Souchon!
ou Tintin au Witloof Bar.
Sans Milou( dognappé par Bart De Wever, car trop Belgisch, probablement).
Mais un des fils de Foule Sentimentale( l'autre joue à l'Ours) a trouvé pour lui tenir compagnie, Elsa Fourlon, une super nana, fée multi-instrumentiste qui relègue tous les clebs de la planète au rang d'aboyeurs casse-burnes.
Miss Fourlon( membre du groupe La Boétie) chante, joue, brillamment, de la basse, de la guitare, du piano et joue avec nos coeurs.
Cette créature est superbe!
Pierrot ne s'offusquera nullement du manque d'intérêt bruxellois et nous gratifiera d'un concert clin d'oeil sympathique et teinté d'humour Blake Edwards.
Dikkenek n'est pas repris dans son dictionnaire, il va nous la jouer complicité entre potes.
Et ça marche, ma tendre conjugale est tombée sous le charme et est revenue au nid, toute souriante, en tenant des deux mains le joli ballon offert par un roadie.
J'ai épousé Pamela Des Barres!
Souchon junior vient nous présenter le second album paru sous son patronyme: 'Piteur's Friends', le précédent date de 2004.
Ne le crois pas feignasse, il a écrit pour des pointures hexagonales: papa, Jane Birkin, Sandrine Kiberlain, Patxi... et n'oublions pas le duo Les Cherche Midi: 2 albums, oeuvres de jeunesse avec le fiston Voulzy.
Le duo, Elsa à la guitare, Pierre au piano entame le set par le titre du premier album: 'Pareil Jamais' . Son timbre tendre est fort proche de celui du paternel et les lyrics sont tout aussi doux-amers: amourettes finissantes, désillusions, .... je m'organise.. Je mets la même chemise...la même Tequila me grise...
Mélancolie, oui, mais pétillante!
Le jazzy 'Piteur's Friends', d'inspiration Laurent Voulzy .
Mélodieux, sautillant et drôle.
Le poétique 'Il et Elle' ...il est son île, elle est son aile... elle est subtile, il est sûr d'elle...
Subtilité, coquinerie, habilité verbale: c'est frais, spirituel et bien dans l'air du temps.
Peut-être moins profond que William Sheller, moins gnan gnan que Michel Berger et moins Nashville que Murat, mais tout aussi lucide que Louis Chedid.
Une variation ludique d' Au Clair de Lune: 'Claire de La Lune', avec travail raffiné d'Elsa à la guitare.
Nouvelle rengaine légère et fringante: 'Bonhomme Hélium' , titre rythmé, proche du monde de Charlie Winston.
Le magnifique blues français 'Fil de Fer' (les mannequins anorexiques à la une!) , que ton esprit associe à du Michel Jonasz.
Le narratif et savoureux 'Histoire anglo-saxonne' voit Elsa passer, alternativement, du piano à la basse.
Attendrissante leçon de drague 2010.
Pour la suivante j'implore Elsa de me prêter sa guitare.
On la replacera sa réplique: la gentillesse d'Elsa c'est de l'Abbé Pierrisme!
Le titre le plus groovy et rock'n roll du set: ' C'est quand demain' .
Public mis à contribution: handclapping et la la la la la chicons au gratin, pendant que Pierrot la houppe te balance de petits riffs carnassiers tout en mimant un pas de danse Chuck Berry.
Souchon en Pied Nickelé légèrement cabot.
Ambiance dans la cave !
Emmène madame au concert: voilà ta douce compagne transformée en groupie excitée et chahuteuse!
En solo, au piano, le slow 'Mon coeur métronome' : à écouter allonger dans les pâquerettes, un brin d'herbe aux coins des lèvres.
On met fin au set avec le hit friandise imparable: 'LAOT' , elle a ôté le i du verbe aimer.
Pure merveille de poésie naïve.
Public debout.
Bis
'Tu m'échappes' nouvelle bulle attendrissante, embellie d'élégants arrangements à la Michel Legrand.
Une seconde version swing de 'Piteur's Friends' pour boucler ce concert émotions et bonne humeur.
Les Piteur's friends comptent 60 nouveaux membres!
mercredi 26 mai 2010
Jan Gerfast Blues Band au Music Village, Bruxelles, le 25 mai 2010
Rue des Pierres, un lendemain de Pentecôte, le Music Village, le plus new-yorkais des clubs de jazz du côté de chez Manneken-Pis, ne fait pas le plein. Dommage, le menu du jour n'est pas banal:
Jan Gerfast Blues Band
Le guitariste suédois parcourt l'Europe depuis plus de trente ans et, avec plus de 100 concerts donnés pendant que la terre fait un tour complet autour du soleil, on peut estimer qu'il a passé plus de temps sur scène que dans le lit de madame.
Et pourtant, guère de traces enregistrées, deux microsillons:'Fuckin' up the blues' et 'Still out there'.
Sont quatre scandinaves ce soir: Jan Gerfast: vokal, sa guitare, son chapeau et ses boots multicolores, une espèce de Crocodile Dundee d'Helsingborg.
Magic Mama: keyboards och säng, une madame qui connaît les ficelles.
Lars Persson, le cowboy de la basse et le drummer de service: Christer Nilsson.
A 20h30' pile, après s'être rincés les amygdales à la Leffe, les Vikings nous balancent leur premier blues.
'Rocking in the Grave' , cadavres en folie.
Une danse ensorienne sur fond de shuffle dantesque.
Le Gerfast est de la famille Stevie Ray Vaughan ou Johnny Winter, on va pas s'endormir au village.
'Loving Machine' du bluesrock aux odeurs George Thorogood & the Destroyers.
Gerfast, sans avoir l'air d'y toucher, t'envoie des riffs assassins, les copains assurent un max et les petites touches de claviers pimentent, agréablement, la sauce.
'A lot to say' un slowblues lyrique dans la lignée du 'Tin Pan Alley' de Stevie Ray.
And now a real slow blues, Brussels: 'Take my Time', racoleur et sensible. Le gaillard fait preuve d' une technique peu commune et son chant est proche des meilleurs bluesmen blancs, style Johnny Winter, Clapton ou Dave Walker (époque Savoy Brown).
On change, radicalement, de cap avec 'I'm a roller' un blues de déménageurs.
'Going on in life' juteux comme du Creedence Clearwater Revival.
On continue à pomper sévère: 'Niedersachser blues' , là aussi les gens s'éveillent aux sons de ...I woke up this morning... et ont un besoin de blues.
Un plekker te faisant regretter l'absence d'élément féminin aguichant (y avait la serveuse, mais le turbin c'est sacré): 'Out in the Universe'.
'I'll make you mine' retour au shuffle et on termine le set par un nouveau titre, called 'Shuffle in E' jusqu'à nouvel ordre. Une confession intime...don't you know I'm a Voodoo man...
On a pas vu le temps défiler: 10 titres, 45' !
Du blues traditionnel authentique. Pas d'artifices ... droit au but, telle est la devise!
Set 2
Après ravitaillement Leffe!
'I wanna love you'... t'ai vue en rue, j'aimais ton jeu de jambes...
A notre époque, on disait: vous habitez chez ta maman?
John Mayall:
'The Bear' le plus bel hommage à Bob Hite de Canned Heat.
Formidable version.
Magic Mama is going to sing you one: 'Hound Dog': la chasse est ouverte, mais comme t'as jamais pu attraper un lapin...
'Going down to the promised land' retour au blues.
Ah bon, vous aimez le rock'n roll, OK! ' Blues Companion'.
'Hippies United' ..gimme love, freedom and understanding ...gimme peace...
Un coup d'oeil au calendrier: le 25 mai 2010.
Pensais qu'on était en 68!
Magic Mama bis: 'Amazing Grace' un piano, une guitare en sourdine!
Pas la meilleure version entendue!
On achève le gig sur un nouveau titre (provisoire) 'My Shuffle in A' .
Une leçon de blues.
Technique, groove, finesse, intensité, métier....Jan Gerfast Blues Band, c'est pas des ringards: en concert, tu passes un moment agréable!
Jan Gerfast Blues Band
Le guitariste suédois parcourt l'Europe depuis plus de trente ans et, avec plus de 100 concerts donnés pendant que la terre fait un tour complet autour du soleil, on peut estimer qu'il a passé plus de temps sur scène que dans le lit de madame.
Et pourtant, guère de traces enregistrées, deux microsillons:'Fuckin' up the blues' et 'Still out there'.
Sont quatre scandinaves ce soir: Jan Gerfast: vokal, sa guitare, son chapeau et ses boots multicolores, une espèce de Crocodile Dundee d'Helsingborg.
Magic Mama: keyboards och säng, une madame qui connaît les ficelles.
Lars Persson, le cowboy de la basse et le drummer de service: Christer Nilsson.
A 20h30' pile, après s'être rincés les amygdales à la Leffe, les Vikings nous balancent leur premier blues.
'Rocking in the Grave' , cadavres en folie.
Une danse ensorienne sur fond de shuffle dantesque.
Le Gerfast est de la famille Stevie Ray Vaughan ou Johnny Winter, on va pas s'endormir au village.
'Loving Machine' du bluesrock aux odeurs George Thorogood & the Destroyers.
Gerfast, sans avoir l'air d'y toucher, t'envoie des riffs assassins, les copains assurent un max et les petites touches de claviers pimentent, agréablement, la sauce.
'A lot to say' un slowblues lyrique dans la lignée du 'Tin Pan Alley' de Stevie Ray.
And now a real slow blues, Brussels: 'Take my Time', racoleur et sensible. Le gaillard fait preuve d' une technique peu commune et son chant est proche des meilleurs bluesmen blancs, style Johnny Winter, Clapton ou Dave Walker (époque Savoy Brown).
On change, radicalement, de cap avec 'I'm a roller' un blues de déménageurs.
'Going on in life' juteux comme du Creedence Clearwater Revival.
On continue à pomper sévère: 'Niedersachser blues' , là aussi les gens s'éveillent aux sons de ...I woke up this morning... et ont un besoin de blues.
Un plekker te faisant regretter l'absence d'élément féminin aguichant (y avait la serveuse, mais le turbin c'est sacré): 'Out in the Universe'.
'I'll make you mine' retour au shuffle et on termine le set par un nouveau titre, called 'Shuffle in E' jusqu'à nouvel ordre. Une confession intime...don't you know I'm a Voodoo man...
On a pas vu le temps défiler: 10 titres, 45' !
Du blues traditionnel authentique. Pas d'artifices ... droit au but, telle est la devise!
Set 2
Après ravitaillement Leffe!
'I wanna love you'... t'ai vue en rue, j'aimais ton jeu de jambes...
A notre époque, on disait: vous habitez chez ta maman?
John Mayall:
'The Bear' le plus bel hommage à Bob Hite de Canned Heat.
Formidable version.
Magic Mama is going to sing you one: 'Hound Dog': la chasse est ouverte, mais comme t'as jamais pu attraper un lapin...
'Going down to the promised land' retour au blues.
Ah bon, vous aimez le rock'n roll, OK! ' Blues Companion'.
'Hippies United' ..gimme love, freedom and understanding ...gimme peace...
Un coup d'oeil au calendrier: le 25 mai 2010.
Pensais qu'on était en 68!
Magic Mama bis: 'Amazing Grace' un piano, une guitare en sourdine!
Pas la meilleure version entendue!
On achève le gig sur un nouveau titre (provisoire) 'My Shuffle in A' .
Une leçon de blues.
Technique, groove, finesse, intensité, métier....Jan Gerfast Blues Band, c'est pas des ringards: en concert, tu passes un moment agréable!
mardi 25 mai 2010
Niels Duffhuës + The Black Atlantic au Sazz'n Jazz, Saint- Josse, le 23 mai 2010
Quatrième Sunday Folk Club, organisé par A Song A Place, dans le sémillant jazz club de la Rue Royale.
Un double bill en provenance du pays dont l'altitude moyenne est la plus basse du monde: tulipes, Gouda, maatjes et cannabis...
Niels Duffhuës
zal beginnen.
Wie?
Niels maison sourde, un solide artiste, qui veut pas être catalogué singer/songwriter.
Un funambule qui décrit son oeuvre de' pop noire'.
Né à Oss, ce mec fort comme un boeuf, a déjà une belle carte de visite: vocaliste/guitariste au sein de The Gathering, membre de Enos, Blimey ou des hollando-belges de Chacda (met Chantal Acda et Teuk Henri( présent ce soir), notamment).
Cinq/six albums à son actif, le dernier: 'Songs of Mystery and Other Tales' .
Duffhuës a fait forte impression au Saz'n Jazz: une présence scénique phénoménale, un humour grinçant, une voix profonde, ravagée et mâle, des textes mixant poésie, mélancolie, ambiance clubs enfumés, mini drames humains respirant le vécu...bref, un artiste authentique.
Au piano dramatique, un chant passionné: 'Gold Glitters' , ton esprit cherche à comparer et il ne va pas sortir des seconds couteaux: Tom Waits, Nick Cave, Leonard Cohen...
Le cabaret jazz au background social 'In the town of Avalanche' , tout aussi senti et embaumant l'alcool et le tabac...nobody's got a home...nobody's got a job...
Le folk lent, à la guitare: 'A clear night of stories', ce mec est un narrateur né, du style Lee Clayton.
'Windman' un blues dépouillé et inspiré...the wind tells me things ...stories from far away...un visionnaire.
Le titre le plus ahurissant du set, au piano ' Delhi Belly Blues' chantant la fine kak exotique, une chiasse cacophonique apocalyptique.
La firme de disque voulait le sortir en Christmas single.
Devaient être bien bourrés , nous sort Niels.
'Serpent' un downtempo visqueux.
'Piranesi's Rome' une ba(l)lade romaine antique, à la Paolo Conte, en suivant les esquisses de Giovanni Battista Piranesi: le Colisée, les Aqueducs, les Amphithéâtres... cartes postales soul en noir et blanc.
'My Woman the Bear' sec, enragé ..I have a knife, I have a gun...shot her in the chest... chasse à l'ours(e).
Une dernière: 'Heart Hole', une ballade nostalgique.
Tous conquis on implore un bis!
'Man on Fire' a romantic song with a bit of soft porn.
... she kissed my cheek and then our tongues went deep...
Carré blanc pour la suite!
Brillant!
The Black Atlantic
Un bouquin du sociologue anglais Paul Gilroy?
On t'a dit que les artistes bookés ce soir étaient hollandais, tête de noeud!
Un acoustic indie pop band de Groningen, quatre chemises de bûcherons se partageant/s'échangeant: ukulele, acoustique, électrique, percussions, piano et concertina.
L'instigateur a pour nom Geert van der Velde( un ex: Shai Hulud), ses acolytes= Kim Jansen, Mathijs Herder et Stef Thoen.
Megan Hoffman, l'élément féminin, est remplacée pour cause de maternité.
Un CD 'Reverence for Fallen Trees', un single et un EP.
Compartiment?
Bon Iver, Fleet Foxes, Horse Feathers, Mumford & Sons, Great Lake Swimmers ou nos Isbells...tous adeptes de slow-coustic folk harmonieux.
La suite 'Baielus' 'Fragile Meadow' ouvre la danse.
Une intro au piano, des vocalises, en dégradé, fragiles, évanescentes, une instrumentation ouatée: on travaille dans la dentelle Withof.
Joliesse et sensibilité extrême.
Mes voisines en extase!
'Madagascar' tableau pointilliste délicat.
'An Ocean and Peril' une aquarelle tout aussi douce et soyeuse.
Eaux calmes, brise marine tiède, ciel azur, un goéland se laisse planer... où est le péril?
'Heirloom' titre potager, gracile et décoratif.
'Reverence for Fallen Trees' un piano, quatre voix.
Superbe, les Beach Boys bataves!
'Dandelion' a handclapping song au tempo plus rapide, faut qu'on reste concentrés pour synchroniser les doubles battements .
A sad one: 'I shall cross this river' , brumes vaporeuses sur le cours d'eau, soulignées par des vocaux tamisés.
'Old dim light' une valse, proche des mélodies concoctées par Neil Finn pour Crowded House.
On termine par une nouvelle chanson,'Ella' , avec toujours de belles harmonies ciselées.
Applaudissements nourris pour quémander un bis.
Personne sur scène, surprise: un marching band fait son apparition derrière nous, the Black Atlantic, unplugged et a capella, nous offre 'There are Monsters', une rengaine fluette et catchy.
Tu ouvres les yeux, the dream is over!
Un double bill en provenance du pays dont l'altitude moyenne est la plus basse du monde: tulipes, Gouda, maatjes et cannabis...
Niels Duffhuës
zal beginnen.
Wie?
Niels maison sourde, un solide artiste, qui veut pas être catalogué singer/songwriter.
Un funambule qui décrit son oeuvre de' pop noire'.
Né à Oss, ce mec fort comme un boeuf, a déjà une belle carte de visite: vocaliste/guitariste au sein de The Gathering, membre de Enos, Blimey ou des hollando-belges de Chacda (met Chantal Acda et Teuk Henri( présent ce soir), notamment).
Cinq/six albums à son actif, le dernier: 'Songs of Mystery and Other Tales' .
Duffhuës a fait forte impression au Saz'n Jazz: une présence scénique phénoménale, un humour grinçant, une voix profonde, ravagée et mâle, des textes mixant poésie, mélancolie, ambiance clubs enfumés, mini drames humains respirant le vécu...bref, un artiste authentique.
Au piano dramatique, un chant passionné: 'Gold Glitters' , ton esprit cherche à comparer et il ne va pas sortir des seconds couteaux: Tom Waits, Nick Cave, Leonard Cohen...
Le cabaret jazz au background social 'In the town of Avalanche' , tout aussi senti et embaumant l'alcool et le tabac...nobody's got a home...nobody's got a job...
Le folk lent, à la guitare: 'A clear night of stories', ce mec est un narrateur né, du style Lee Clayton.
'Windman' un blues dépouillé et inspiré...the wind tells me things ...stories from far away...un visionnaire.
Le titre le plus ahurissant du set, au piano ' Delhi Belly Blues' chantant la fine kak exotique, une chiasse cacophonique apocalyptique.
La firme de disque voulait le sortir en Christmas single.
Devaient être bien bourrés , nous sort Niels.
'Serpent' un downtempo visqueux.
'Piranesi's Rome' une ba(l)lade romaine antique, à la Paolo Conte, en suivant les esquisses de Giovanni Battista Piranesi: le Colisée, les Aqueducs, les Amphithéâtres... cartes postales soul en noir et blanc.
'My Woman the Bear' sec, enragé ..I have a knife, I have a gun...shot her in the chest... chasse à l'ours(e).
Une dernière: 'Heart Hole', une ballade nostalgique.
Tous conquis on implore un bis!
'Man on Fire' a romantic song with a bit of soft porn.
... she kissed my cheek and then our tongues went deep...
Carré blanc pour la suite!
Brillant!
The Black Atlantic
Un bouquin du sociologue anglais Paul Gilroy?
On t'a dit que les artistes bookés ce soir étaient hollandais, tête de noeud!
Un acoustic indie pop band de Groningen, quatre chemises de bûcherons se partageant/s'échangeant: ukulele, acoustique, électrique, percussions, piano et concertina.
L'instigateur a pour nom Geert van der Velde( un ex: Shai Hulud), ses acolytes= Kim Jansen, Mathijs Herder et Stef Thoen.
Megan Hoffman, l'élément féminin, est remplacée pour cause de maternité.
Un CD 'Reverence for Fallen Trees', un single et un EP.
Compartiment?
Bon Iver, Fleet Foxes, Horse Feathers, Mumford & Sons, Great Lake Swimmers ou nos Isbells...tous adeptes de slow-coustic folk harmonieux.
La suite 'Baielus' 'Fragile Meadow' ouvre la danse.
Une intro au piano, des vocalises, en dégradé, fragiles, évanescentes, une instrumentation ouatée: on travaille dans la dentelle Withof.
Joliesse et sensibilité extrême.
Mes voisines en extase!
'Madagascar' tableau pointilliste délicat.
'An Ocean and Peril' une aquarelle tout aussi douce et soyeuse.
Eaux calmes, brise marine tiède, ciel azur, un goéland se laisse planer... où est le péril?
'Heirloom' titre potager, gracile et décoratif.
'Reverence for Fallen Trees' un piano, quatre voix.
Superbe, les Beach Boys bataves!
'Dandelion' a handclapping song au tempo plus rapide, faut qu'on reste concentrés pour synchroniser les doubles battements .
A sad one: 'I shall cross this river' , brumes vaporeuses sur le cours d'eau, soulignées par des vocaux tamisés.
'Old dim light' une valse, proche des mélodies concoctées par Neil Finn pour Crowded House.
On termine par une nouvelle chanson,'Ella' , avec toujours de belles harmonies ciselées.
Applaudissements nourris pour quémander un bis.
Personne sur scène, surprise: un marching band fait son apparition derrière nous, the Black Atlantic, unplugged et a capella, nous offre 'There are Monsters', une rengaine fluette et catchy.
Tu ouvres les yeux, the dream is over!
lundi 24 mai 2010
Lightnin' Guy & the Mighty Gators à la Maison Haute(Jazz au Marché), Watermael-Boitsfort , le 23 mai 2010
Une des communes les plus accueillantes (et rock'n roll: Klepto Bar, Geneviève Dartevelle...) de l'agglomération bruxelloise, Watermael-Boitsfort, vit chaque dimanche à l'heure de son marché dominical.
Depuis trois semaines, Loli( programmateur du Montmartre et chanteur/guitariste au sein des Spirit of the 70's ou des Bluesdealers), en collaboration avec La Vénerie, organise des free concerts 'Jazz au Marché' sur les terrasses de la Maison Haute.
En ce radieux Dimanche de Pentecôte, il a invité Lightnin' Guy & the Mighty Gators à nous ouvrir l'appétit.
13h15', pas trop de monde en haut, le marché bat son plein, c'est le moment de donner le signal de départ.
L'éclairé, Guy Verlinde (guitar, harmonica, vocals), est décidé à rameuter promeneurs, touristes, fidèles venant de quitter l'église St-Hubert et ménagères chargées d'emplettes.. face à la scène improvisée où d'accueillantes tables les attendent.
Un petit temps déjà que t'avais plus vu le bluesband le plus saignant du pays: Arne a quitté les Gators.
Pour le remplacer un autre crack: Willy de Vleeschouwer (celui qui tient la gratte pour Jill Hilleger): pas de bol, peut pas venir à Bosvoorde, ce midi.
Aucun problème: un autre as est disponible: Bill Roseman, la plus Yankee des gâchettes bruxelloises. Le fidèle, Thierry Stiévenart (un voisin de Claudy Criquelion, à Deux-Acren) est toujours au poste derrière ses caisses et, ce midi, il a emmené un autre petit Walliche, hyper doué, à la 5-string bass: Philippe d'Hautecourt, le bassiste attitré du Bill Roseman Trio.
Un lazy blues va nous servir de soundcheck: 'Highway King'.
Michel Smets nous gratifie d'un son impeccable, et le roi de l'autoroute attire, illico presto, une jolie masse de curieux sur la terrasse.
'Going Down' Boitsfort escalade les marches au pas de course et toutes les tables sont occupées.
Good vibes, baby: soli juteux de Roseman et slide gluante.
Mon chou, on n'ira pas boire le pastis au Bar de la Rue, on reste ici!
'I got loaded' c'est pas un peu tôt, petit, pour s'enfiler a bottle of whiskey et une de gin?
Non, ça va passer avec le petit solo funky du prince d'Hautecourt.
Bill Withers: 'Ain't no Sunshine' , Bill, le soleil luit , les filles sont jolies...ouais, mais ma petite amie , she's gone away...
Bois un coup avec nous et écoute cette version collante, mec!
Place au funk: ''Cut you loose': envoie la salsa, fieu!
Epice le truc avec le 'Sex Machine ' du Godfather of Soul et ajoute une once de 'Shake your Money Maker' .
Le thermomètre n'indique pas 25° à Boitsfort, mais bien 125°, et madame de bouger son arrière-train en mesure.
Un shuffle: 'Me &My Blues': Linda Lou, ne me quitte pas, écoute ma Fender pleurer, baby.
'Do that Boogie' avec harmonica vicieux.
Fin du set 1.
Tiens, voilà Wim du Klepto.
Wat zeg je, Wim?
Les mecs qu'ont jamais vu Lightnin' Guy sont des arriérés mentaux.
T'es sévère, gars.
Set 2
Guy solo au dobro: 'Voodoo Child' et 'Bring it on Home to Me' la perle de Sam Cooke.
Les potes le rejoignent pour 'Stand by Me' de Ben E King.
Boitsfort vibre.
Retour aux choses sérieuses: ' Hipshake' un méchant boogie sentant le sexe moite.
'The Gator Bop' un petit rock pour Alli, Wally et Odile.
Et le Chicago blues, les gars?
Ca vient: ' 'I love my Baby' in D , Bill!
Le docteur m'a dit, faites du sport, jeune homme: vais escalader la table, gaffe à vos verres braves gens..
Une wah wah carnassière pour 'Hey Joe' et les joyeux wallons assurant un max.
Le joyau du set, le slow: 'Out of the Rain' , me souviens,la larme à l'oeil, de la version de Jessi Colter.
Paraît que le titre préféré de Thierry est 'Junko Partner', il traite de drugs and alcohol.
Thierry, c'est un copain de Tom Boonen.
New-Orleans, on arrive:'Drink a little poison before you die', sympathique breuvage.
Logique on enchaîne sur le cheval de bataille' 'Bon Ton Rouler' : carnaval à Bosvoorde.
Tu veux: bonne humeur, good music, générosité, tu commandes Lightnin' Guy & the Mighty Gators, c'est servi à volonté.
Pour rire on va en mettre plein la vue aux mamies, 'Smoke on the Water' 'Whole Lotta Love ' et 'Whole Lotta Rosie' sont insérés dans l'hymne de la Nouvelle-Orléans, histoire que Bill puisse faire le mariole.
Ambiance Anderlecht champion, sur la place: olé, olé...
Bis?
Ok, mais on vient s'asseoir parmi vous.
Le Guy a repéré une petite black pas nic nac!
Le jazzy blues larmoyant: 'Nine below zero' et 'Crazy about my baby' mettent fin à ces 140' de show!
Il est 15h40' on passe à table, l'apéro s'est un peu prolongé!
Depuis trois semaines, Loli( programmateur du Montmartre et chanteur/guitariste au sein des Spirit of the 70's ou des Bluesdealers), en collaboration avec La Vénerie, organise des free concerts 'Jazz au Marché' sur les terrasses de la Maison Haute.
En ce radieux Dimanche de Pentecôte, il a invité Lightnin' Guy & the Mighty Gators à nous ouvrir l'appétit.
13h15', pas trop de monde en haut, le marché bat son plein, c'est le moment de donner le signal de départ.
L'éclairé, Guy Verlinde (guitar, harmonica, vocals), est décidé à rameuter promeneurs, touristes, fidèles venant de quitter l'église St-Hubert et ménagères chargées d'emplettes.. face à la scène improvisée où d'accueillantes tables les attendent.
Un petit temps déjà que t'avais plus vu le bluesband le plus saignant du pays: Arne a quitté les Gators.
Pour le remplacer un autre crack: Willy de Vleeschouwer (celui qui tient la gratte pour Jill Hilleger): pas de bol, peut pas venir à Bosvoorde, ce midi.
Aucun problème: un autre as est disponible: Bill Roseman, la plus Yankee des gâchettes bruxelloises. Le fidèle, Thierry Stiévenart (un voisin de Claudy Criquelion, à Deux-Acren) est toujours au poste derrière ses caisses et, ce midi, il a emmené un autre petit Walliche, hyper doué, à la 5-string bass: Philippe d'Hautecourt, le bassiste attitré du Bill Roseman Trio.
Un lazy blues va nous servir de soundcheck: 'Highway King'.
Michel Smets nous gratifie d'un son impeccable, et le roi de l'autoroute attire, illico presto, une jolie masse de curieux sur la terrasse.
'Going Down' Boitsfort escalade les marches au pas de course et toutes les tables sont occupées.
Good vibes, baby: soli juteux de Roseman et slide gluante.
Mon chou, on n'ira pas boire le pastis au Bar de la Rue, on reste ici!
'I got loaded' c'est pas un peu tôt, petit, pour s'enfiler a bottle of whiskey et une de gin?
Non, ça va passer avec le petit solo funky du prince d'Hautecourt.
Bill Withers: 'Ain't no Sunshine' , Bill, le soleil luit , les filles sont jolies...ouais, mais ma petite amie , she's gone away...
Bois un coup avec nous et écoute cette version collante, mec!
Place au funk: ''Cut you loose': envoie la salsa, fieu!
Epice le truc avec le 'Sex Machine ' du Godfather of Soul et ajoute une once de 'Shake your Money Maker' .
Le thermomètre n'indique pas 25° à Boitsfort, mais bien 125°, et madame de bouger son arrière-train en mesure.
Un shuffle: 'Me &My Blues': Linda Lou, ne me quitte pas, écoute ma Fender pleurer, baby.
'Do that Boogie' avec harmonica vicieux.
Fin du set 1.
Tiens, voilà Wim du Klepto.
Wat zeg je, Wim?
Les mecs qu'ont jamais vu Lightnin' Guy sont des arriérés mentaux.
T'es sévère, gars.
Set 2
Guy solo au dobro: 'Voodoo Child' et 'Bring it on Home to Me' la perle de Sam Cooke.
Les potes le rejoignent pour 'Stand by Me' de Ben E King.
Boitsfort vibre.
Retour aux choses sérieuses: ' Hipshake' un méchant boogie sentant le sexe moite.
'The Gator Bop' un petit rock pour Alli, Wally et Odile.
Et le Chicago blues, les gars?
Ca vient: ' 'I love my Baby' in D , Bill!
Le docteur m'a dit, faites du sport, jeune homme: vais escalader la table, gaffe à vos verres braves gens..
Une wah wah carnassière pour 'Hey Joe' et les joyeux wallons assurant un max.
Le joyau du set, le slow: 'Out of the Rain' , me souviens,la larme à l'oeil, de la version de Jessi Colter.
Paraît que le titre préféré de Thierry est 'Junko Partner', il traite de drugs and alcohol.
Thierry, c'est un copain de Tom Boonen.
New-Orleans, on arrive:'Drink a little poison before you die', sympathique breuvage.
Logique on enchaîne sur le cheval de bataille' 'Bon Ton Rouler' : carnaval à Bosvoorde.
Tu veux: bonne humeur, good music, générosité, tu commandes Lightnin' Guy & the Mighty Gators, c'est servi à volonté.
Pour rire on va en mettre plein la vue aux mamies, 'Smoke on the Water' 'Whole Lotta Love ' et 'Whole Lotta Rosie' sont insérés dans l'hymne de la Nouvelle-Orléans, histoire que Bill puisse faire le mariole.
Ambiance Anderlecht champion, sur la place: olé, olé...
Bis?
Ok, mais on vient s'asseoir parmi vous.
Le Guy a repéré une petite black pas nic nac!
Le jazzy blues larmoyant: 'Nine below zero' et 'Crazy about my baby' mettent fin à ces 140' de show!
Il est 15h40' on passe à table, l'apéro s'est un peu prolongé!
samedi 22 mai 2010
The Runaway Brides à l'Ace Café à Rumst, le 21 mai 2010
Pas une sinécure pour rejoindre,un vendredi de Pentecôte, l'Ace Café à Rumst!
Tout le pays is on the road.
On n' a peut-être pas de gouvernement (fédéral), mais des bouchons, on en a à revendre.
350 km de files à 19h.
Que dis-tu, Charles?
La chienlit, mon cher!
Pas de panique, ça ira mieux avec De Wever & co!
Explique, menneke, pourquoi vas-tu te perdre sur le Rupel?
The Runaway Brides.
Four chicks on speed, que Gert (Surfing Airlines) a dénichées à Berlin.
Une berline royale datant de la république de Weimar?
Non: trois bonnes femmes ayant quitté leur natal Kentucky ou la Californie + une citoyenne de Maestricht, partie, comme les Yankees, respirer l'air prusse.
Iris Romen, la douce batave, manie la upright bass, sourit et chante- April Walz valse avec les clients, chante, joue de l'acoustique, carbure au Bourbon et aguiche tous les tatoués, affalés au comptoir (une dangereuse (fausse?) blonde )- Trinity Sarratt chante divinement , tapote une batterie ou un washboard, manipule des handshakers et joue de la guitare, tout en nous exhibant ses tatouages discrets - the red one, Laura Bean, n'est pas un fin haricot, ni la petite soeur du Mister britannique, elle joue, bien, de la mandoline, de la guitare et chante.
Ces copines de Julia Roberts ont sorti un EP, 6 titres, de female old school country /bluegrass/honky tonk music et, à partir de 20h45', vont faire tourner la tête à tous les mâles se désaltérant à l'abreuvoir local.
'Hey good looking' déjà en 1951, Hank Williams se demandait ce qu'il y avait sur le feu!
Plus country que ça, tu meurs!
'I love Jesus but I drink a little' tous les curetons picolent, mesdames!
Ces nanas ont tout compris: contralto voice à la Patsy Cline, ou close harmonies, petites touches de western swing ou de hillbilly, une contrebasse sérieuse, une guitare vivace , une mandoline aguicheuse et un verre de booze à portée de mains.
On s'amuse!
'Corn in Cornbread' romance culinaire du Missouri, interprétée par la rouquine, sur fond de washboard coquin.
'Runaway Bride' ...she ain't gonna marry him. Richard Gere, ou pas!
'Cheatin Woman', it's not me, nous raconte April.
T'es pas obligé de la croire.
'Pretty Lies' toutes des menteuses!
Le jazzy: 'Don't call me baby' , c'est pas parce que je suis serveuse que tu dois croire que c'est arrivé, dummy!
La guitare passe de mains en mains: à ton tour, Trixie (c'est le petit nom de Trinity): 'This ain't about you'. Fabuleuse mandoline.
Le classique 'Jambalaya' et la valse bluegrass, hymne du Kentucky 'Blue Moon of Kentucky'.
Et en province que fait-on? ' Small town Saturday Night' un six pack of beer and a bottle of wine pour commencer!
John Prine en duo avec Iris DeMent 'In Spite of Ourselves': brillant!
Nos délurées nous concoctent un country larmoyant: ' There he Goes'. Me faut un mâle, se dit April, qui arrache le Lange Walter de sa pintje et le fait tourner en se collant à lui!
Encore une petite avant la pause boisson: 'Blame it on your heart'!
Le bar est pris d'assaut!
Set 2
With more songs we wrote ourselves.
'Drunk Dial' quand je suis bourrée, tous les 2 jours, j'appelle mes anciens flirts au téléphone (c'était avant fesse bouc!).
'Can't let go' je sais que c'est fini, but I can't let go.
Pot de colle!
'Ledge of Lonesome' y a pas que Lucky Luke qui soit seul...
'Red Eye to Jersey' le rêve américain devenu cauchemar, joué à la vitesse supérieure.
'Ditch the Bitch' ta petite amie, c'est une pute, je te l'explique en 30 secondes.
'One more night with you' le slow qui tue.
'You stole my heart' romance Marilyn Monroe, admirablement interprétée par la gentille Iris.
'Small Confession'/ la petite Iris a des problèmes avec notre accent et comprend 'Smoking Fish' , nous aussi, madame! Seul hic, regarde le carton: 'No Smoking', même pour les poissons!
Popular honky tonk !
'You only like me when you're drunk' salaud d'ivrogne, à la queue agitée, quand t'es chargé ...I'm not too fat...
Je t'aime, baby, urps...
'Hello, Mom, I'm in jail', besoin d'un petit dessin?
Elles sont hilarantes, nos brides.
'The Race is On' de George Jones, marié quatre fois, l'ex de Tammy Wynette.
On va saluer Lucifer? 'Hell's gonna have some company, tonight'.
S'emmerdent pas aux enfers!
Une dernière pour la route: 'Delilah':..you have been creeping round my man...
Salope!
Un bis, perhaps?
OK, on vous refait notre titre fétiche:' Runaway Bride' , puis je vais m'amuser avec le pas rasé qui m'a fait un clin d'oeil, nous balance April.
Audacieux, le gars!
Tout le pays is on the road.
On n' a peut-être pas de gouvernement (fédéral), mais des bouchons, on en a à revendre.
350 km de files à 19h.
Que dis-tu, Charles?
La chienlit, mon cher!
Pas de panique, ça ira mieux avec De Wever & co!
Explique, menneke, pourquoi vas-tu te perdre sur le Rupel?
The Runaway Brides.
Four chicks on speed, que Gert (Surfing Airlines) a dénichées à Berlin.
Une berline royale datant de la république de Weimar?
Non: trois bonnes femmes ayant quitté leur natal Kentucky ou la Californie + une citoyenne de Maestricht, partie, comme les Yankees, respirer l'air prusse.
Iris Romen, la douce batave, manie la upright bass, sourit et chante- April Walz valse avec les clients, chante, joue de l'acoustique, carbure au Bourbon et aguiche tous les tatoués, affalés au comptoir (une dangereuse (fausse?) blonde )- Trinity Sarratt chante divinement , tapote une batterie ou un washboard, manipule des handshakers et joue de la guitare, tout en nous exhibant ses tatouages discrets - the red one, Laura Bean, n'est pas un fin haricot, ni la petite soeur du Mister britannique, elle joue, bien, de la mandoline, de la guitare et chante.
Ces copines de Julia Roberts ont sorti un EP, 6 titres, de female old school country /bluegrass/honky tonk music et, à partir de 20h45', vont faire tourner la tête à tous les mâles se désaltérant à l'abreuvoir local.
'Hey good looking' déjà en 1951, Hank Williams se demandait ce qu'il y avait sur le feu!
Plus country que ça, tu meurs!
'I love Jesus but I drink a little' tous les curetons picolent, mesdames!
Ces nanas ont tout compris: contralto voice à la Patsy Cline, ou close harmonies, petites touches de western swing ou de hillbilly, une contrebasse sérieuse, une guitare vivace , une mandoline aguicheuse et un verre de booze à portée de mains.
On s'amuse!
'Corn in Cornbread' romance culinaire du Missouri, interprétée par la rouquine, sur fond de washboard coquin.
'Runaway Bride' ...she ain't gonna marry him. Richard Gere, ou pas!
'Cheatin Woman', it's not me, nous raconte April.
T'es pas obligé de la croire.
'Pretty Lies' toutes des menteuses!
Le jazzy: 'Don't call me baby' , c'est pas parce que je suis serveuse que tu dois croire que c'est arrivé, dummy!
La guitare passe de mains en mains: à ton tour, Trixie (c'est le petit nom de Trinity): 'This ain't about you'. Fabuleuse mandoline.
Le classique 'Jambalaya' et la valse bluegrass, hymne du Kentucky 'Blue Moon of Kentucky'.
Et en province que fait-on? ' Small town Saturday Night' un six pack of beer and a bottle of wine pour commencer!
John Prine en duo avec Iris DeMent 'In Spite of Ourselves': brillant!
Nos délurées nous concoctent un country larmoyant: ' There he Goes'. Me faut un mâle, se dit April, qui arrache le Lange Walter de sa pintje et le fait tourner en se collant à lui!
Encore une petite avant la pause boisson: 'Blame it on your heart'!
Le bar est pris d'assaut!
Set 2
With more songs we wrote ourselves.
'Drunk Dial' quand je suis bourrée, tous les 2 jours, j'appelle mes anciens flirts au téléphone (c'était avant fesse bouc!).
'Can't let go' je sais que c'est fini, but I can't let go.
Pot de colle!
'Ledge of Lonesome' y a pas que Lucky Luke qui soit seul...
'Red Eye to Jersey' le rêve américain devenu cauchemar, joué à la vitesse supérieure.
'Ditch the Bitch' ta petite amie, c'est une pute, je te l'explique en 30 secondes.
'One more night with you' le slow qui tue.
'You stole my heart' romance Marilyn Monroe, admirablement interprétée par la gentille Iris.
'Small Confession'/ la petite Iris a des problèmes avec notre accent et comprend 'Smoking Fish' , nous aussi, madame! Seul hic, regarde le carton: 'No Smoking', même pour les poissons!
Popular honky tonk !
'You only like me when you're drunk' salaud d'ivrogne, à la queue agitée, quand t'es chargé ...I'm not too fat...
Je t'aime, baby, urps...
'Hello, Mom, I'm in jail', besoin d'un petit dessin?
Elles sont hilarantes, nos brides.
'The Race is On' de George Jones, marié quatre fois, l'ex de Tammy Wynette.
On va saluer Lucifer? 'Hell's gonna have some company, tonight'.
S'emmerdent pas aux enfers!
Une dernière pour la route: 'Delilah':..you have been creeping round my man...
Salope!
Un bis, perhaps?
OK, on vous refait notre titre fétiche:' Runaway Bride' , puis je vais m'amuser avec le pas rasé qui m'a fait un clin d'oeil, nous balance April.
Audacieux, le gars!
vendredi 21 mai 2010
Brigitte Handley & The Dark Shadows au DNA à Bruxelles, le 20 mai 2010
Dynamite, Narcotics, Alcohol et une bonne portion de rock'n roll au DNA, rue Plattesteen, en ce chaud jeudi de mai.
Brigitte Hanley & the Dark Shadows
un trio de nanas from Down Under (Sydney), pratiquant un punkabilly/garage/ new wave, noir, méchant,dynamique et vachement sexy.
Sais pas si Brigitte, la frontwoman chanteuse/guitariste, s'est inspirée du Gothic Soap Opera pour son nom de scène, mais son look whiteface et thrashy makeup n'est pas vraiment bourgeoise de la bonne société.
A la basse et backing vocals, la redoutable: Carly Chalker et aux drums, backing vc., la bombe asiatique: Nerida Wu.
Wouah, tous les mâles à ses pieds... formidable drumming pour cette fille ne ressemblant pas vraiment à Margaret Thatcher.
First time in Belgium pour les Aussies, ayant déjà sorti un full CD ('Darkness Calls') et plusieurs EP's et, pouvant se targuer d' avoir fait la première partie des Stray Cats.
Notre Jack Fire national (présent ce soir, tout comme Patrick Ouchène ou Yvan Nervous Shakes..) a eu l'honneur de décorer quelques titres enregistrés par les Ombres Noires de sa wild contrebasse.
'Stand Off', Une Danelectro métallique, pour ce furieux punk/psychobilly: ça va saigner!
Shit, voilà RickyBilly qui compte me raconter la suite de son feuilleton.
Ai beau lui faire signe: 'k begrijp je niet, je t'entends pas mon mignon, va jouer plus loin, il persiste dans son exercice favori: te lécher les oreilles, de sa langue sentant le rance!
Pas de temps mort, on attaque 'Denial' .
De féroces Amazones, des guerrières fougueuses, des Lara Croft puissance 20!
' Sleeping with a Vampyre'
Sais pas s'il ronfle...
Un downtempo punky juteux, te rappelant la jeune Patti Smith.
'Requiem' Une missa pro defunctis ,du punk blues sentant bon les Cramps ou le Gun Club,
avec hargneux duel basse/guitare.
'Freedom of Choice' de Devo, entamé par un furieux grondement à la batterie.
One , two, three... La Brigitte fait le décompte avant la décharge de foudre... boum, boum, boum , basse et guitare embrayent.
Zeus est furax, Héra lui a refilé une choucroute indigeste!
'Time to fight back', les nanas ne comptent pas se laisser faire. Sus aux machos en poussant des cris stridents.
'Zombie Nation' les Clash ou les Damned avec une touche de Gene Vincent croisés avec Peggy Lee et Poly Styrene.
'Invisible' un nouveau bâton de dynamite.
Du punk psychédélique et hypnotique: 'Dark Shadow' .
'Pesticide' à la ligne mémorable, que vous pouvez replacer en société si vous êtes invités chez Isabelle Durant ...your love is like pesticide...
Du bien lourd :'Dave likes Dolls', semblerait que Dave ne soit pas le seul à avoir des fantasmes, quelques excités ayant éclusé des litres de mousse, viennent se coller frontstage pour reluquer les poupées de plus près.
Nos Ombres ne s'en offusquent guère et bastonnent de plus belle: ' Alien Moves' !
Vous n'êtes pas encore morts?
Nous, non plus, feu à volonté, dernière rafale: ' Mad at you' (de Mack Self).
Le DNA à feu et à sang!
50' de furie extrême!
Bis
Un morceau de Portishead, 'Sour Times', que les filles ont enregistré avec The Quakes , un psychobilly band légendaire.
'Identity':..I don't wanna be your wife.... !
Vais me jeter dans le canal, après avoir ingurgité l'équivalent de bière que mes 20 derniers Euros peuvent me payer.
Attends mec, écoute ça: ' Let's go (Psycho)' , et Miss Handley de prendre les poses provocantes, teintées d'érotisme rock'n roll.
Le DNA en fusion!
Ok, je deviens psycho!
Brigitte Hanley & the Dark Shadows
un trio de nanas from Down Under (Sydney), pratiquant un punkabilly/garage/ new wave, noir, méchant,dynamique et vachement sexy.
Sais pas si Brigitte, la frontwoman chanteuse/guitariste, s'est inspirée du Gothic Soap Opera pour son nom de scène, mais son look whiteface et thrashy makeup n'est pas vraiment bourgeoise de la bonne société.
A la basse et backing vocals, la redoutable: Carly Chalker et aux drums, backing vc., la bombe asiatique: Nerida Wu.
Wouah, tous les mâles à ses pieds... formidable drumming pour cette fille ne ressemblant pas vraiment à Margaret Thatcher.
First time in Belgium pour les Aussies, ayant déjà sorti un full CD ('Darkness Calls') et plusieurs EP's et, pouvant se targuer d' avoir fait la première partie des Stray Cats.
Notre Jack Fire national (présent ce soir, tout comme Patrick Ouchène ou Yvan Nervous Shakes..) a eu l'honneur de décorer quelques titres enregistrés par les Ombres Noires de sa wild contrebasse.
'Stand Off', Une Danelectro métallique, pour ce furieux punk/psychobilly: ça va saigner!
Shit, voilà RickyBilly qui compte me raconter la suite de son feuilleton.
Ai beau lui faire signe: 'k begrijp je niet, je t'entends pas mon mignon, va jouer plus loin, il persiste dans son exercice favori: te lécher les oreilles, de sa langue sentant le rance!
Pas de temps mort, on attaque 'Denial' .
De féroces Amazones, des guerrières fougueuses, des Lara Croft puissance 20!
' Sleeping with a Vampyre'
Sais pas s'il ronfle...
Un downtempo punky juteux, te rappelant la jeune Patti Smith.
'Requiem' Une missa pro defunctis ,du punk blues sentant bon les Cramps ou le Gun Club,
avec hargneux duel basse/guitare.
'Freedom of Choice' de Devo, entamé par un furieux grondement à la batterie.
One , two, three... La Brigitte fait le décompte avant la décharge de foudre... boum, boum, boum , basse et guitare embrayent.
Zeus est furax, Héra lui a refilé une choucroute indigeste!
'Time to fight back', les nanas ne comptent pas se laisser faire. Sus aux machos en poussant des cris stridents.
'Zombie Nation' les Clash ou les Damned avec une touche de Gene Vincent croisés avec Peggy Lee et Poly Styrene.
'Invisible' un nouveau bâton de dynamite.
Du punk psychédélique et hypnotique: 'Dark Shadow' .
'Pesticide' à la ligne mémorable, que vous pouvez replacer en société si vous êtes invités chez Isabelle Durant ...your love is like pesticide...
Du bien lourd :'Dave likes Dolls', semblerait que Dave ne soit pas le seul à avoir des fantasmes, quelques excités ayant éclusé des litres de mousse, viennent se coller frontstage pour reluquer les poupées de plus près.
Nos Ombres ne s'en offusquent guère et bastonnent de plus belle: ' Alien Moves' !
Vous n'êtes pas encore morts?
Nous, non plus, feu à volonté, dernière rafale: ' Mad at you' (de Mack Self).
Le DNA à feu et à sang!
50' de furie extrême!
Bis
Un morceau de Portishead, 'Sour Times', que les filles ont enregistré avec The Quakes , un psychobilly band légendaire.
'Identity':..I don't wanna be your wife.... !
Vais me jeter dans le canal, après avoir ingurgité l'équivalent de bière que mes 20 derniers Euros peuvent me payer.
Attends mec, écoute ça: ' Let's go (Psycho)' , et Miss Handley de prendre les poses provocantes, teintées d'érotisme rock'n roll.
Le DNA en fusion!
Ok, je deviens psycho!
jeudi 20 mai 2010
The Green Apple Sea - Ann Arbor à l'Arrière-Scène, à Etterbeek, le 19 mai 2010
Concert organisé par le collectif A Song A Place en collaboration avec l'Arrière-Scène, coquet petit théâtre, sis rue Chambéry, près de La Chasse.
The Green Apple Sea
une mer vert pomme aus Nürnberg pour ouvrir les débats.
En principe, 5 maîtres nageurs pour porter secours aux baigneuses en difficulté. Sont seulement 2 à s'être tapés les 600 kms sur l'Autobahn pour jouer à Etterbeek.
Stefan Prange, le compositeur/narrateur, guitariste, lead vocalist et Wuschi aux claviers et harmonies vocales.
Ils sortiront un troisième album "Northern Sky/SouthernSky" en septembre.
Pendant 40', leurs douces folksongs vont baigner le théâtre dans un monde de silence, de recueillement et de douce mélancolie.
Pense aux titres les plus fragiles de Simon & Garfunkel ou à la délicate et subtile folk fjord de Kings of Convenience.
Close harmonies impressionnistes, piano romantique, compositions en clair-obscur, spleen impalpable: c'est sûr les voisins peuvent oublier les boules Quiès.
There's a story for each song, nous annonce Stefan.Vous pouvez choisir la version longue ou the short one
'There's always something bigger' sur 'Forever Sounds Great': a sweet soft melody respirant le paisible.
Un voyage en bus, collé à la fenêtre, tu rêvasses en regardant défiler les paysages.
'El Fin del Mundo', écrit en Argentine, à Ushuaia , 'The Uttermost Part of the Earth', au début du 20è siècle les forçats furent obligés d'y construire leur propre prison.
Sombre, lent et profond.
'Whale Watching' en Patagonie.
Les touristes peuvent se payer un whale watching tour et, éventuellement, dénombrer 8 cadavres de cétacés sur les plages de la Peninsula Valdes.
Dan Miller vient accompagner le duo à la guitare, dont il caresse les cordes d'un archet plaintif: l'agonie des baleines!
'How else can we escape' l'histoire d'un garçon who is in religion but likes to masturbate.
Pensais que tous les curés aimaient cet exercice.
Le légèrement plus nerveux:'Satellite Wings', pour ma grand-mère, le contraire d'une dolle mina: jamais sa bouche ne proféra une plainte.
'Sleep!Now!' pour mon fils (18 mois), une berceuse sentimentale.
'Rock'n Roll band' une cover de Shel Silverstein, poète, auteur de children's novels et singer-songwriter.
Petit rock aux sonorités The Byrds.
'I need you to save me forever' du country/folk joyeux, toujours dans la tendance McGuinn/Hillman.
Un titre aux suaves harmonies décalées:'From Under the Rooftops', le country boy quittant son village pour the Big City et le regrettant.
'Nightmares' même les Bavarois font des cauchemars.
Folk élégant à la Fleet Foxes.
A last one, Brussels, thank you for listening: ' How could I get you so wrong'.
Un piano, deux voix pour cette belle ballade dépouillée et désabusée.
Bruxelles veut un bis!
'A city and a woman' une soyeuse déclaration amoureuse.
Tu peux oublier les Ein Zwei Drei Suffa... hurlés,, pendant l' Oktoberfest à München, chope d'un litre d' Augustiner Bräu valsant au dessus des têtes et éclaboussant ta Gretchen voisine.
The Green Apple Sea= distinction et esthétisme.
Ann Arbor
Le Michigan après la Bavière?
Erreur pépère, Ann Arbor est le nom de scène d'un quintette, dirigé par la chanteuse/pianiste Véronique Jacquemein.
Le fidèle, Dan Miller l'accompagne à l'acoustique et assure les backings.
Dans une vie antérieure, ces braves jeunes gens se nommaient 'Daydreamer'.
A la contrebasse: Joey Lim- à la batterie, un ex-Monsoon: Stéphane Vandemaele et depuis peu aux claviers, le doué, Julien Vizzini (Doktor Caligari).
Un EP 'White Shore'
Du jazzy folk entraînant pour commencer 'People don't know'. La voix légèrement rocailleuse de Véronique fait mouche et déjà, mes voisines ont la bougeotte.
Décoré d'un glockenspiel,'Story of the enemy' une nerveuse gypsy dance.
Un piano classique pour 'White Shore'. Pas de marée noire, Deep Water Horizon n'a pas vicié cette blanche plage...time has come to live on my own... I used to cry but I'm feeling happy....de cette raspy voice, proche de Kim Carnes ou de Chrissie Hynde, de redoutables maneaters.
'Lost Expectations' chorégraphie tournoyante.
'Happy Times' une valse bluesy chantée d'une soulful voice.
'Sweet Surrender' Une sérénade automnale(...too many leaves are falling, I'm a naked tree...) jouée et chantée unplugged, en duo (Dan/Véronique).
Vais me débrouiller seule pour 'Secret Stone'.
Tire-toi Julien, vais pianoter à ta place. Profond, comme le 'Perfect Day' de Lou Reed.
Julien, on la fait à deux? 'Sorry', un slow comme en quatorze.
Attention, c'est pas le 'I'm sorry' de Brenda Lee. S'agit d'une autre souris tout aussi aguichante.
'My little demon', Dan, un petit gimmick, maybe?
OK, ai piqué une teaspoon à l'Ibis ce matin, vais l'utiliser comme slide et puis je transforme le truc en loops.
Ces petits démons ont le blues sur coulis d' orgue majestueux .
'The Guest' un female crooning charnel.
Hit potentiel, cet invité, accueilli par un handclapping de bienvenue.
La dernière: 'The Siren', un ballet aquatique mythologique. En piste Terpsichore, Melpomène et Stérope entament un rondeau lascif, tout en essayant d'entraîner les pauvres mortels dans leurs circonvolutions séduisantes.
Ambiance au zénith, les copines exigent un bis.
On vous en offre deux:
le larmoyant et superbe 'Rose' et un dernier downtempo, piano en évidence, virant folk rock agité: 'Sparkling Ray'.
Un concert pétillant!
The Green Apple Sea
une mer vert pomme aus Nürnberg pour ouvrir les débats.
En principe, 5 maîtres nageurs pour porter secours aux baigneuses en difficulté. Sont seulement 2 à s'être tapés les 600 kms sur l'Autobahn pour jouer à Etterbeek.
Stefan Prange, le compositeur/narrateur, guitariste, lead vocalist et Wuschi aux claviers et harmonies vocales.
Ils sortiront un troisième album "Northern Sky/SouthernSky" en septembre.
Pendant 40', leurs douces folksongs vont baigner le théâtre dans un monde de silence, de recueillement et de douce mélancolie.
Pense aux titres les plus fragiles de Simon & Garfunkel ou à la délicate et subtile folk fjord de Kings of Convenience.
Close harmonies impressionnistes, piano romantique, compositions en clair-obscur, spleen impalpable: c'est sûr les voisins peuvent oublier les boules Quiès.
There's a story for each song, nous annonce Stefan.Vous pouvez choisir la version longue ou the short one
'There's always something bigger' sur 'Forever Sounds Great': a sweet soft melody respirant le paisible.
Un voyage en bus, collé à la fenêtre, tu rêvasses en regardant défiler les paysages.
'El Fin del Mundo', écrit en Argentine, à Ushuaia , 'The Uttermost Part of the Earth', au début du 20è siècle les forçats furent obligés d'y construire leur propre prison.
Sombre, lent et profond.
'Whale Watching' en Patagonie.
Les touristes peuvent se payer un whale watching tour et, éventuellement, dénombrer 8 cadavres de cétacés sur les plages de la Peninsula Valdes.
Dan Miller vient accompagner le duo à la guitare, dont il caresse les cordes d'un archet plaintif: l'agonie des baleines!
'How else can we escape' l'histoire d'un garçon who is in religion but likes to masturbate.
Pensais que tous les curés aimaient cet exercice.
Le légèrement plus nerveux:'Satellite Wings', pour ma grand-mère, le contraire d'une dolle mina: jamais sa bouche ne proféra une plainte.
'Sleep!Now!' pour mon fils (18 mois), une berceuse sentimentale.
'Rock'n Roll band' une cover de Shel Silverstein, poète, auteur de children's novels et singer-songwriter.
Petit rock aux sonorités The Byrds.
'I need you to save me forever' du country/folk joyeux, toujours dans la tendance McGuinn/Hillman.
Un titre aux suaves harmonies décalées:'From Under the Rooftops', le country boy quittant son village pour the Big City et le regrettant.
'Nightmares' même les Bavarois font des cauchemars.
Folk élégant à la Fleet Foxes.
A last one, Brussels, thank you for listening: ' How could I get you so wrong'.
Un piano, deux voix pour cette belle ballade dépouillée et désabusée.
Bruxelles veut un bis!
'A city and a woman' une soyeuse déclaration amoureuse.
Tu peux oublier les Ein Zwei Drei Suffa... hurlés,, pendant l' Oktoberfest à München, chope d'un litre d' Augustiner Bräu valsant au dessus des têtes et éclaboussant ta Gretchen voisine.
The Green Apple Sea= distinction et esthétisme.
Ann Arbor
Le Michigan après la Bavière?
Erreur pépère, Ann Arbor est le nom de scène d'un quintette, dirigé par la chanteuse/pianiste Véronique Jacquemein.
Le fidèle, Dan Miller l'accompagne à l'acoustique et assure les backings.
Dans une vie antérieure, ces braves jeunes gens se nommaient 'Daydreamer'.
A la contrebasse: Joey Lim- à la batterie, un ex-Monsoon: Stéphane Vandemaele et depuis peu aux claviers, le doué, Julien Vizzini (Doktor Caligari).
Un EP 'White Shore'
Du jazzy folk entraînant pour commencer 'People don't know'. La voix légèrement rocailleuse de Véronique fait mouche et déjà, mes voisines ont la bougeotte.
Décoré d'un glockenspiel,'Story of the enemy' une nerveuse gypsy dance.
Un piano classique pour 'White Shore'. Pas de marée noire, Deep Water Horizon n'a pas vicié cette blanche plage...time has come to live on my own... I used to cry but I'm feeling happy....de cette raspy voice, proche de Kim Carnes ou de Chrissie Hynde, de redoutables maneaters.
'Lost Expectations' chorégraphie tournoyante.
'Happy Times' une valse bluesy chantée d'une soulful voice.
'Sweet Surrender' Une sérénade automnale(...too many leaves are falling, I'm a naked tree...) jouée et chantée unplugged, en duo (Dan/Véronique).
Vais me débrouiller seule pour 'Secret Stone'.
Tire-toi Julien, vais pianoter à ta place. Profond, comme le 'Perfect Day' de Lou Reed.
Julien, on la fait à deux? 'Sorry', un slow comme en quatorze.
Attention, c'est pas le 'I'm sorry' de Brenda Lee. S'agit d'une autre souris tout aussi aguichante.
'My little demon', Dan, un petit gimmick, maybe?
OK, ai piqué une teaspoon à l'Ibis ce matin, vais l'utiliser comme slide et puis je transforme le truc en loops.
Ces petits démons ont le blues sur coulis d' orgue majestueux .
'The Guest' un female crooning charnel.
Hit potentiel, cet invité, accueilli par un handclapping de bienvenue.
La dernière: 'The Siren', un ballet aquatique mythologique. En piste Terpsichore, Melpomène et Stérope entament un rondeau lascif, tout en essayant d'entraîner les pauvres mortels dans leurs circonvolutions séduisantes.
Ambiance au zénith, les copines exigent un bis.
On vous en offre deux:
le larmoyant et superbe 'Rose' et un dernier downtempo, piano en évidence, virant folk rock agité: 'Sparkling Ray'.
Un concert pétillant!
mardi 18 mai 2010
Amatorski au café Kafka, à Bruxelles, le 17 mai 2010
Des amateurs polonais chez Franz le déraciné?
Le Kafka café(rue de la Vierge), autrefois littéraire, est plein à craquer(un lundi!) pour ce Stoemp caféconcert.
Amatorski
Le quartet gantois a le vent en poupe, finaliste du dernier Humo's Rock Rally et prix du public.
Sortie d'un EP ('Same stars we shared' ), acclamé par les critiques et des concerts à la pelle!
Inne Eysermans (chant, programming, claviers, xylophone, guitare) -Sebastiaan Van den Branden(guitares et backings) -Hilke Ros (basse ou contrebasse) et Christophe Claeys (batterie, xylophone) pratiquent un indie/trip hop atmosphérique, tendance chill-out, voyageant dans les eaux Sigur Ros, Mùm, Lamb, ou nos Lunascape...sans tomber dans la caricature.
La voix flottante de la frêle Inne voyage sur des nappés de claviers, décorés de lignes de contrebasse sobres. Les délicates interventions à la guitare enjolivent les mélodies mélancoliques . L'accompagnement percussif est tout aussi discret et juste. Bien souvent un frottement de balais sur les toms ou caisses claires remplace l'usage des baguettes.
'Peaceful'. Titre bristolien, des plus adéquats pour décrire leur univers éthéré.
'Same stars we shared' .Spleen stellaire.
Les vocaux immatériels d'Inne te renvoient vers Hanne Hukkelberg ou Susanna and the Magical Orchestra.
Douceur et vulnérabilité.
'22 Februar' contrebasse et drumming jazzy, effets d'ebow à la guitare, petit xylophone fluet et claviers charmeurs.
Travail soigné!
'8 november' une valse automnale vaguement electro.
Du Hooverphonic, sans le côté commercial.
'Where will I be', une cover méconnaissable d'Emmylou Harris/Daniel Lanois, transformée en slow mélancolique.
'The King': une acoustique, une contrebasse feutrée, quelques touches de xylophone et la voix charmeuse de la blonde enfant. Une ballade/ritournelle conte de fées imparable.
'Come Home': classé numéro 4 dans de Afrekening sur Studio Brussel.
C'est clair, ce single est un petit chef-d'oeuvre.
Un old -fashioned slow, de ceux que t'entendais au début des sixties , lorsque, boutonneux, t'allais, lors de la kermesse du village, jouer au dur sur les auto-scooters.
Le jukebox passait 'Hey Paula' de Paul & Paula ou 'Sealed with a Kiss' de Brian Hyland.
Une friandise sucrée et collante.
Bedankt, Brussel!
35' , dat was kort!
Un bis, misschien?
OK: 'Never Told' , une composition veloutée au final nerveux.
Les trois derniers vinyls, bientôt un collector's item, ont été vendus ce soir!
Le Kafka café(rue de la Vierge), autrefois littéraire, est plein à craquer(un lundi!) pour ce Stoemp caféconcert.
Amatorski
Le quartet gantois a le vent en poupe, finaliste du dernier Humo's Rock Rally et prix du public.
Sortie d'un EP ('Same stars we shared' ), acclamé par les critiques et des concerts à la pelle!
Inne Eysermans (chant, programming, claviers, xylophone, guitare) -Sebastiaan Van den Branden(guitares et backings) -Hilke Ros (basse ou contrebasse) et Christophe Claeys (batterie, xylophone) pratiquent un indie/trip hop atmosphérique, tendance chill-out, voyageant dans les eaux Sigur Ros, Mùm, Lamb, ou nos Lunascape...sans tomber dans la caricature.
La voix flottante de la frêle Inne voyage sur des nappés de claviers, décorés de lignes de contrebasse sobres. Les délicates interventions à la guitare enjolivent les mélodies mélancoliques . L'accompagnement percussif est tout aussi discret et juste. Bien souvent un frottement de balais sur les toms ou caisses claires remplace l'usage des baguettes.
'Peaceful'. Titre bristolien, des plus adéquats pour décrire leur univers éthéré.
'Same stars we shared' .Spleen stellaire.
Les vocaux immatériels d'Inne te renvoient vers Hanne Hukkelberg ou Susanna and the Magical Orchestra.
Douceur et vulnérabilité.
'22 Februar' contrebasse et drumming jazzy, effets d'ebow à la guitare, petit xylophone fluet et claviers charmeurs.
Travail soigné!
'8 november' une valse automnale vaguement electro.
Du Hooverphonic, sans le côté commercial.
'Where will I be', une cover méconnaissable d'Emmylou Harris/Daniel Lanois, transformée en slow mélancolique.
'The King': une acoustique, une contrebasse feutrée, quelques touches de xylophone et la voix charmeuse de la blonde enfant. Une ballade/ritournelle conte de fées imparable.
'Come Home': classé numéro 4 dans de Afrekening sur Studio Brussel.
C'est clair, ce single est un petit chef-d'oeuvre.
Un old -fashioned slow, de ceux que t'entendais au début des sixties , lorsque, boutonneux, t'allais, lors de la kermesse du village, jouer au dur sur les auto-scooters.
Le jukebox passait 'Hey Paula' de Paul & Paula ou 'Sealed with a Kiss' de Brian Hyland.
Une friandise sucrée et collante.
Bedankt, Brussel!
35' , dat was kort!
Un bis, misschien?
OK: 'Never Told' , une composition veloutée au final nerveux.
Les trois derniers vinyls, bientôt un collector's item, ont été vendus ce soir!
dimanche 16 mai 2010
Les Nuits Botanique ( Soir 10) Avi Buffalo - The Books, au Grand Salon (Musée) à Bruxelles, le 16 mai 2010
Sofas et fauteuils rouges, préciosité de rigueur au Musée, transformé en salon musical.
Foin de bourgeoisie et de mélomanes mondains, place au rock expérimental ou adolescent en ce doux dimanche de mai.
The Books
Deux volumes reliés, issus d'une bibliothèque new-yorkaise: Nick Zammuto(guitare, basse 5-strings, vocaux et programming) et Paul de Jong ( violoncelle électrique, basse désossée) + un écran géant.
Paul de Jong, ne Vlaming?
Origines hollandaises, la famille est présente ce soir.
Leur cinquième effort discographique, 'The Way Out' vient de sortir.
Ces intellos nous ont offert un des concerts les plus intéressants des Nuits.
Hors des sentiers battus, mixant folk/électronique/chamber music/avant-garde/ rock/world/ambient. Nick définit leur art en utilisant l'étiquette 'collage music', excellent résumé.
N'oublions pas les vidéos admirables sur lesquelles se calquent les compositions.
It wasn't a common gig, mais bien une performance artistique de haut niveau, n'ayant laissé personne indifférent.
Chapeau, messieurs, et saluons au passage le travail admirable de l'ingénieur son/mixeur images du Bota.
20h00
Préambule: wherever we go we collect things, on les manipule, les dissèque, les malaxe, les digitalise et on en fait des 'chansons'.
Tonight a bunch of new songs and some older ones.
'Group Autogenics'
..that's life, a new beginning...
Différents intervenants, en image, nous récitent des bribes de conseils (hors contexte, d'une drôlerie efficace) de relaxation du corps, sur fond de musique electro-acoustique.
Aphex Twin meets Robert Wyatt meets Debussy meets Pink Floyd.
Surprenant, spirituel et relaxant.
Excellent début!
La seconde oeuvre dadaïste débute par quelques bruitages laboratoire du Dr Mabuse et une voix off déclame...I've lost my house ...You've lost your house... Une symphonie electronico-baroque se terminant sur un problème médical..one leg is shorter than the other...
On passe à une petite chinoiserie, décorée de vocaux romains pour finir sur le chorus :'Take Time' répété en boucle.
Addictif!
'A Cold Freezing Night' est inspiré par le Talkboy tape de 'Home Alone II'.
Gros beats, voix enfantines( ...you're such a nerd, asshole..) pour ce dancing track saccadé.
Un vieux film scientifico-biologique des fifties, sur soundtrack classico aquatique lancinant pour suivre. Nouvelle dose de second degré hilarant.
Next one is about geese.
Elle nous rappelle la version animée de Nils Holgersson et des wild geese.
La mélodie se termine sur un déconcertant caquetage de volatiles fous.
A minute of meditation pour accorder nos instruments, en background une série d'anagrammes sur les lettres de MEDITATION, ex: do it, inmate!
Des génies, on t'a dit.
On the next video you can see Paul & me as children.
Photos souvenirs sur fond folk digital.
'Smells like Content' que Paul interprète avec un squelette de basse.
Nirvana meets Radiohead.
'The Cello Song' Nick Drake goes electro.
Brillant!
Ovation enthousiaste!
On peut encore en jouer une?
Yes!
Un bis
Chouette!
'An Owl with Knees' atmosphérique et visuel.
Les paysages défilent sur l'écran, mais tu peux fermer les yeux, ton cerveau créera son propre film.
Une escapade sensorielle magique.
Tu veux du neuf, du pas con: The Books!
Avi Buffalo
We love Long Beach:22nd most dangerous city in the country on the FBI Top 25 List...
C'est là, sur le Pacifique, que naît le quartette Avi Buffalo.
Avigdor Zahner-Isenberg, un kid de 19 ans, is Avi.
Le ket joue de la guitare, comme un futur Stephen Stills , et compose des chansons ensoleillées. Il embrigade des potes du même âge: Rebecca Coleman (chant et claviers), Sheridan Riley (batterie) et Arin Fazio (basse). Direction le rabbin, un bain rituel, et voilà: Avi Buffalo!(pas encore circoncis)
Sub Pop sort leur premier CD éponyme.
On leur prédit un avenir brillant!
'Summer Cum' West Coast psych- pop folk rock catchy aux belles envolées vocales mixtes (Rebecca/Avi).
C'est frais, entraînant, dansant, ça sent les Beach Boys, Neil Young, Fleetwood Mac (période US), voire Wilco ou les Pavement en début de carrière.
'Coaxed' southern rock mélodieux, décoré de lignes de guitare pointues et de claviers soyeux.
Rien à voir avec du rock acnéique, même si Avi Buffalo n'a pas une expérience scénique de plusieurs décennies, le band assure sans la jouer à l'esbrouffre.
'5 Little Sluts' chouette titre au ton jazzy est suivi, sans pause, par ''Where's your dirty mind' ,une ballade imparable ...Too much time to die/And I don’t want to die... un drame adolescent. Les voix d'Avi et de Rebecca se croisent ou s'unissent et le ket nous ébahit par la manière dont il maîtrise sa Stratocaster, tout en s'époumonant sans retenue.
'Can't I know' nouveau midtempo contemplatif.
'What's in it for'.L'avantage avec les jeunes groupes, c'est qu'ils ne jouent pas en pilotage automatique, ils y croient et se donnent à fond.
Authenticité, talent et fougue juvénile, excellent cocktail!
Les Californiens terminent leur set par 'Remember last time' , un dernier teenage rock mélodieux, aux lignes de guitare audacieuses.
Un peu plus de 30' , c'est court, but they're out of songs.
On reverra Avi Buffalo avec plaisir lors de leur prochaine tournée européenne!
Ils auront peut-être atteint l'âge où ils pourront se commander une Jupiler sans devoir exhiber leur passeport!
Foin de bourgeoisie et de mélomanes mondains, place au rock expérimental ou adolescent en ce doux dimanche de mai.
The Books
Deux volumes reliés, issus d'une bibliothèque new-yorkaise: Nick Zammuto(guitare, basse 5-strings, vocaux et programming) et Paul de Jong ( violoncelle électrique, basse désossée) + un écran géant.
Paul de Jong, ne Vlaming?
Origines hollandaises, la famille est présente ce soir.
Leur cinquième effort discographique, 'The Way Out' vient de sortir.
Ces intellos nous ont offert un des concerts les plus intéressants des Nuits.
Hors des sentiers battus, mixant folk/électronique/chamber music/avant-garde/ rock/world/ambient. Nick définit leur art en utilisant l'étiquette 'collage music', excellent résumé.
N'oublions pas les vidéos admirables sur lesquelles se calquent les compositions.
It wasn't a common gig, mais bien une performance artistique de haut niveau, n'ayant laissé personne indifférent.
Chapeau, messieurs, et saluons au passage le travail admirable de l'ingénieur son/mixeur images du Bota.
20h00
Préambule: wherever we go we collect things, on les manipule, les dissèque, les malaxe, les digitalise et on en fait des 'chansons'.
Tonight a bunch of new songs and some older ones.
'Group Autogenics'
..that's life, a new beginning...
Différents intervenants, en image, nous récitent des bribes de conseils (hors contexte, d'une drôlerie efficace) de relaxation du corps, sur fond de musique electro-acoustique.
Aphex Twin meets Robert Wyatt meets Debussy meets Pink Floyd.
Surprenant, spirituel et relaxant.
Excellent début!
La seconde oeuvre dadaïste débute par quelques bruitages laboratoire du Dr Mabuse et une voix off déclame...I've lost my house ...You've lost your house... Une symphonie electronico-baroque se terminant sur un problème médical..one leg is shorter than the other...
On passe à une petite chinoiserie, décorée de vocaux romains pour finir sur le chorus :'Take Time' répété en boucle.
Addictif!
'A Cold Freezing Night' est inspiré par le Talkboy tape de 'Home Alone II'.
Gros beats, voix enfantines( ...you're such a nerd, asshole..) pour ce dancing track saccadé.
Un vieux film scientifico-biologique des fifties, sur soundtrack classico aquatique lancinant pour suivre. Nouvelle dose de second degré hilarant.
Next one is about geese.
Elle nous rappelle la version animée de Nils Holgersson et des wild geese.
La mélodie se termine sur un déconcertant caquetage de volatiles fous.
A minute of meditation pour accorder nos instruments, en background une série d'anagrammes sur les lettres de MEDITATION, ex: do it, inmate!
Des génies, on t'a dit.
On the next video you can see Paul & me as children.
Photos souvenirs sur fond folk digital.
'Smells like Content' que Paul interprète avec un squelette de basse.
Nirvana meets Radiohead.
'The Cello Song' Nick Drake goes electro.
Brillant!
Ovation enthousiaste!
On peut encore en jouer une?
Yes!
Un bis
Chouette!
'An Owl with Knees' atmosphérique et visuel.
Les paysages défilent sur l'écran, mais tu peux fermer les yeux, ton cerveau créera son propre film.
Une escapade sensorielle magique.
Tu veux du neuf, du pas con: The Books!
Avi Buffalo
We love Long Beach:22nd most dangerous city in the country on the FBI Top 25 List...
C'est là, sur le Pacifique, que naît le quartette Avi Buffalo.
Avigdor Zahner-Isenberg, un kid de 19 ans, is Avi.
Le ket joue de la guitare, comme un futur Stephen Stills , et compose des chansons ensoleillées. Il embrigade des potes du même âge: Rebecca Coleman (chant et claviers), Sheridan Riley (batterie) et Arin Fazio (basse). Direction le rabbin, un bain rituel, et voilà: Avi Buffalo!(pas encore circoncis)
Sub Pop sort leur premier CD éponyme.
On leur prédit un avenir brillant!
'Summer Cum' West Coast psych- pop folk rock catchy aux belles envolées vocales mixtes (Rebecca/Avi).
C'est frais, entraînant, dansant, ça sent les Beach Boys, Neil Young, Fleetwood Mac (période US), voire Wilco ou les Pavement en début de carrière.
'Coaxed' southern rock mélodieux, décoré de lignes de guitare pointues et de claviers soyeux.
Rien à voir avec du rock acnéique, même si Avi Buffalo n'a pas une expérience scénique de plusieurs décennies, le band assure sans la jouer à l'esbrouffre.
'5 Little Sluts' chouette titre au ton jazzy est suivi, sans pause, par ''Where's your dirty mind' ,une ballade imparable ...Too much time to die/And I don’t want to die... un drame adolescent. Les voix d'Avi et de Rebecca se croisent ou s'unissent et le ket nous ébahit par la manière dont il maîtrise sa Stratocaster, tout en s'époumonant sans retenue.
'Can't I know' nouveau midtempo contemplatif.
'What's in it for'.L'avantage avec les jeunes groupes, c'est qu'ils ne jouent pas en pilotage automatique, ils y croient et se donnent à fond.
Authenticité, talent et fougue juvénile, excellent cocktail!
Les Californiens terminent leur set par 'Remember last time' , un dernier teenage rock mélodieux, aux lignes de guitare audacieuses.
Un peu plus de 30' , c'est court, but they're out of songs.
On reverra Avi Buffalo avec plaisir lors de leur prochaine tournée européenne!
Ils auront peut-être atteint l'âge où ils pourront se commander une Jupiler sans devoir exhiber leur passeport!
Christina Antipa et June Madrona au Chaff, Bruxelles, le 15 mai 2010
Avis sur le Chaff- Carol, 30 ans:
'une terrasse accueillante sur la place du marché aux puces,
de généreux petits déjeuners sont apportés avec le sourire,
à l'intérieur cadre simple et sympathique,
le soir des concerts sont organisés ...'
Le Vlooienmarkt se tient tous les dimanches, dès l'aube sur la Place du Jeu de Balle, c'est là, aussi, que niche le Chaff.
En collaboration avec les Soirées Cerises, le boss organise un concert folk en ce samedi Gay Pride, une foire depuis longtemps récupérée par les politiques.
Christina Antipa
20h40', fait pas torride sur la terrasse, 8° Celsius à tout casser.
Les clients n'en ont cure, het regent niet et, la bouffe est bonne. Florin bichonne sa caméra, Steven vide sa quinzième Chimay et Fred se demande s'il ne faut pas aller quérir des braseros.
Une voix timide: Hello, I'm Christina Antipa, I'm from California, I'm going to sing you some of my songs.
Armée d'une splendide Epiphone, elle prend place face à nous et envoie 'Spideresque'...as a bird without wings... that's the way I feel...du folk intimiste, chanté d'une voix de cristal.
Beau comme du Tara Jane O'Neil, les cloches de Notre-Dame Immaculée ajoutent une note sacrée à ce merveilleux titre.
Ce morceau ne se retrouve sur aucun de ses trois albums (dernier en date 'Royal We' , distribué par Waterhouse Records, label parisien).
Pas une novice donc notre Christina, elle a d'ailleurs fait partie des bands 'Kill Your Darlings' et 'The Goners'.
'I wanted to see you' douce mélancolie murmurée d'un timbre apaisant, du romantico sad-core !
Un jeu de guitare sobre mais diantrement efficient.
Les attablés mettent fin à leurs conversations métaphysico-culinaires et écoutent religieusement.
'One Little Bird' un petit blues pipit farlouse, sentant bon la philosophie back to nature.
Townes Van Zandt, la perle triste: 'Nothin' déjà repris par Alison Krauss et Robert Plant.
Just great!
'In your nest'... love, it's all around...c'est pas du MTV hip hop, style casquette agressive et nanas siliconées.
'Swifts' (?) mélancolie pré-maritale.
No title yet, maybe: ' Song about water' ou 'Get free', d'une délicatesse ou humilité gracieuses.
Une composition proche des efforts de Alela Diane.
Images vertes, écologisme poétique, l'envie te saisit de prendre cette jolie demoiselle dans tes bras et de la protéger de toutes ces crapules qui détruisent la planète: let's live on an island, baby!
Les trois dernières en duo, avec le boss (Erwin?) de Waterhouse Records à la basse.
'It's not Enough' sur l'album 'Everything starts to sing' , dans la même veine sensible.
Une tendre lovesong: ' On Wheels' et enfin, 'Here's your ghost' sur 'Royal We'.... here's your ghost, that's all I'll ever be... I'm yours transparently...
Ce mec est con de rejeter l'amour de cette douce enfant, veux bien d'un fantôme pareil pour hanter mes nuits d'insomnies.
Un concert caresse!
June Madrona
N'est pas une madame, ni une vierge folle.
Ce soir, sont trois: une rosse de vacher jouant de la guitare, chantant et martelant un tambourin du pied: Ross Cowman. June Madrona c'est son bébé, il tient à nous expliquer la genèse du nom: madrona c'est un arbre, couleur rouille, poussant du côté de la Californie, en juin l'écorce se détache, mais la nature se régénère.
Bref, encore un neo-hippie.
Sean Carson joue du banjo et, la pas molle, Molly Dermott, du cello, du melodica, elle chante, too!
Normalement, une seconde nana se joint à eux à la flûte, elle est restée à Olympia.
Font aussi partie de l'écurie Waterhouse et ont déjà gravé quelques rondelles (5) de country/anti-folk fragile.
Unplugged, no microphone, mais sous la chaufferette.
'The Western Flight' du rap au banjo?
Mais non, Gaston, un soundtrack parfait pour la suite hypothétique de 'Brokeback Mountain'.
'Tinnitus' à propos du bourdonnement qui vrille dans ton encéphale après passé trois jours au Graspop Festival.
'Tent Caterpillars' pour Roberto d'Orazio?
Un violoncelle majestueux et un banjo galopant, rien à voir avec les chenilles bulldozer.
Petit tour à New Mexico:'Santa Fé' .
Désert, dépaysement, instants magiques sous les étoiles.
'Our Friends' un brin de folie auto-destructrice, un ton triste, pour ce titre proche de l'univers de Sufjan Stevens ou Bonnie Prince Billy.
Le lent 'Boundaries', décoré de backings sombres de Molly.
Ross a de qui tenir: Mummy, Terri Cohlene, est poétesse et a transmis au fiston le goût des belles histoires lugubres.
'Juanita', que peuvent faire les kids dans les faubourgs de Seattle, sinon sombrer dans la drogue?
Etrangement, musicalement, ce titre n'a rien d'espagnol, ni de grunge, mais sonne résolument British folk.
Tranche de vie Amérique profonde.
Un melodica pour 'Inside your body', dédié à toutes les mères.
Sci-Fi, influencé par 'A Fantastic Voyage', featuring la sculpturale Raquel Welsh?
I don't think so! A nouveau, un folk sensible et touchant, souligné par un superbe banjo.
Temps mort: Ross doit accorder sa gratte et nous fait un sermon didactique.
Ce peï aurait dû se lancer dans l'enseignement, voire dans le clergé,.Benoît XVI étant à la recherche de séculiers pour remplacer quelques affiliés coupables de paraphilie.
Un country typique:'Bobby Scarecrow', c'est pas un épouvantail devant éloigner corbeaux et chouettes, mais un ami, perdu de vue, avec lequel Ross a joué il y a des années.
Le nostalgique, 'David's Apartment', aux tonalités Irish folk.
'Coeur d'Alène', un bled dans l'Idaho, in the middle of nowhere.
Road song typique..the sun shines behind us as we drive..., la route sera longue, pas de panique, Steven s'est acheté quelques six packs de Budweiser.
Une dernière, un singalong interactif: 'Wolf Dream', on refile un verre à vin à quelques auditeurs qui imiteront Molly en frottant l'objet de la paume.
Aïe, on a la mauvaise idée d'en refiler un à Steven, qui entame un numéro Barnum/Castafiore et se met à goûter le breuvage...
Beurk, 't is water, c'est répugnant, juste bon pour baptiser l'agneau de Dieu sur les rives du Jourdain. Me suis pas lavé ce matin, je prends ma douche!
Le loup rêve de liberté et d'espace, Ross aussi... M'en vais pousser la chansonnette sur la place, parmi les mecs s'installant pour vendre leur brol demain matin.
Fin du voyage, le Petit Chaperon Rouge au dodo!
'une terrasse accueillante sur la place du marché aux puces,
de généreux petits déjeuners sont apportés avec le sourire,
à l'intérieur cadre simple et sympathique,
le soir des concerts sont organisés ...'
Le Vlooienmarkt se tient tous les dimanches, dès l'aube sur la Place du Jeu de Balle, c'est là, aussi, que niche le Chaff.
En collaboration avec les Soirées Cerises, le boss organise un concert folk en ce samedi Gay Pride, une foire depuis longtemps récupérée par les politiques.
Christina Antipa
20h40', fait pas torride sur la terrasse, 8° Celsius à tout casser.
Les clients n'en ont cure, het regent niet et, la bouffe est bonne. Florin bichonne sa caméra, Steven vide sa quinzième Chimay et Fred se demande s'il ne faut pas aller quérir des braseros.
Une voix timide: Hello, I'm Christina Antipa, I'm from California, I'm going to sing you some of my songs.
Armée d'une splendide Epiphone, elle prend place face à nous et envoie 'Spideresque'...as a bird without wings... that's the way I feel...du folk intimiste, chanté d'une voix de cristal.
Beau comme du Tara Jane O'Neil, les cloches de Notre-Dame Immaculée ajoutent une note sacrée à ce merveilleux titre.
Ce morceau ne se retrouve sur aucun de ses trois albums (dernier en date 'Royal We' , distribué par Waterhouse Records, label parisien).
Pas une novice donc notre Christina, elle a d'ailleurs fait partie des bands 'Kill Your Darlings' et 'The Goners'.
'I wanted to see you' douce mélancolie murmurée d'un timbre apaisant, du romantico sad-core !
Un jeu de guitare sobre mais diantrement efficient.
Les attablés mettent fin à leurs conversations métaphysico-culinaires et écoutent religieusement.
'One Little Bird' un petit blues pipit farlouse, sentant bon la philosophie back to nature.
Townes Van Zandt, la perle triste: 'Nothin' déjà repris par Alison Krauss et Robert Plant.
Just great!
'In your nest'... love, it's all around...c'est pas du MTV hip hop, style casquette agressive et nanas siliconées.
'Swifts' (?) mélancolie pré-maritale.
No title yet, maybe: ' Song about water' ou 'Get free', d'une délicatesse ou humilité gracieuses.
Une composition proche des efforts de Alela Diane.
Images vertes, écologisme poétique, l'envie te saisit de prendre cette jolie demoiselle dans tes bras et de la protéger de toutes ces crapules qui détruisent la planète: let's live on an island, baby!
Les trois dernières en duo, avec le boss (Erwin?) de Waterhouse Records à la basse.
'It's not Enough' sur l'album 'Everything starts to sing' , dans la même veine sensible.
Une tendre lovesong: ' On Wheels' et enfin, 'Here's your ghost' sur 'Royal We'.... here's your ghost, that's all I'll ever be... I'm yours transparently...
Ce mec est con de rejeter l'amour de cette douce enfant, veux bien d'un fantôme pareil pour hanter mes nuits d'insomnies.
Un concert caresse!
June Madrona
N'est pas une madame, ni une vierge folle.
Ce soir, sont trois: une rosse de vacher jouant de la guitare, chantant et martelant un tambourin du pied: Ross Cowman. June Madrona c'est son bébé, il tient à nous expliquer la genèse du nom: madrona c'est un arbre, couleur rouille, poussant du côté de la Californie, en juin l'écorce se détache, mais la nature se régénère.
Bref, encore un neo-hippie.
Sean Carson joue du banjo et, la pas molle, Molly Dermott, du cello, du melodica, elle chante, too!
Normalement, une seconde nana se joint à eux à la flûte, elle est restée à Olympia.
Font aussi partie de l'écurie Waterhouse et ont déjà gravé quelques rondelles (5) de country/anti-folk fragile.
Unplugged, no microphone, mais sous la chaufferette.
'The Western Flight' du rap au banjo?
Mais non, Gaston, un soundtrack parfait pour la suite hypothétique de 'Brokeback Mountain'.
'Tinnitus' à propos du bourdonnement qui vrille dans ton encéphale après passé trois jours au Graspop Festival.
'Tent Caterpillars' pour Roberto d'Orazio?
Un violoncelle majestueux et un banjo galopant, rien à voir avec les chenilles bulldozer.
Petit tour à New Mexico:'Santa Fé' .
Désert, dépaysement, instants magiques sous les étoiles.
'Our Friends' un brin de folie auto-destructrice, un ton triste, pour ce titre proche de l'univers de Sufjan Stevens ou Bonnie Prince Billy.
Le lent 'Boundaries', décoré de backings sombres de Molly.
Ross a de qui tenir: Mummy, Terri Cohlene, est poétesse et a transmis au fiston le goût des belles histoires lugubres.
'Juanita', que peuvent faire les kids dans les faubourgs de Seattle, sinon sombrer dans la drogue?
Etrangement, musicalement, ce titre n'a rien d'espagnol, ni de grunge, mais sonne résolument British folk.
Tranche de vie Amérique profonde.
Un melodica pour 'Inside your body', dédié à toutes les mères.
Sci-Fi, influencé par 'A Fantastic Voyage', featuring la sculpturale Raquel Welsh?
I don't think so! A nouveau, un folk sensible et touchant, souligné par un superbe banjo.
Temps mort: Ross doit accorder sa gratte et nous fait un sermon didactique.
Ce peï aurait dû se lancer dans l'enseignement, voire dans le clergé,.Benoît XVI étant à la recherche de séculiers pour remplacer quelques affiliés coupables de paraphilie.
Un country typique:'Bobby Scarecrow', c'est pas un épouvantail devant éloigner corbeaux et chouettes, mais un ami, perdu de vue, avec lequel Ross a joué il y a des années.
Le nostalgique, 'David's Apartment', aux tonalités Irish folk.
'Coeur d'Alène', un bled dans l'Idaho, in the middle of nowhere.
Road song typique..the sun shines behind us as we drive..., la route sera longue, pas de panique, Steven s'est acheté quelques six packs de Budweiser.
Une dernière, un singalong interactif: 'Wolf Dream', on refile un verre à vin à quelques auditeurs qui imiteront Molly en frottant l'objet de la paume.
Aïe, on a la mauvaise idée d'en refiler un à Steven, qui entame un numéro Barnum/Castafiore et se met à goûter le breuvage...
Beurk, 't is water, c'est répugnant, juste bon pour baptiser l'agneau de Dieu sur les rives du Jourdain. Me suis pas lavé ce matin, je prends ma douche!
Le loup rêve de liberté et d'espace, Ross aussi... M'en vais pousser la chansonnette sur la place, parmi les mecs s'installant pour vendre leur brol demain matin.
Fin du voyage, le Petit Chaperon Rouge au dodo!
samedi 15 mai 2010
A Fine Frenzy- Superlijm à l'Ancienne Belgique (Club), Bruxelles, le 14 mai 2010
Un vendredi soir, l'A B Club transformé en jardin d'enfants, zonder kinderjuf.
Perdus parmi ces mouflets et pucelles, trois ou quatre égarés ayant atteint l'âge de passer aux urnes, des ecclésiastiques en quête de chair fraîche, sans doute.
T'es au plus mal, vieux, si tu te tapes un concert de Tokyo Hotel ou des Jonas Brothers.
Nein, Georg, suis ici pour Alison Sudol , ses belles jambes et son indie rock aux senteurs alt-folk.
L'avant-programme, 20h pile, est assuré par Superlijm.
Pattex is een trio uit Vlaanderen, ils ont enregistré un EP chez Debonair, à classer dans le tiroir electronica pop.
Pieter-Jan Delesie ( guitare, synthé) est le tube en chef, il est accompagné par un bassiste maniant, de temps en temps, un synthé et par un autre ket, jouant avec un laptop et tripotant un casio.
Leur site annonce quatre membres, waar was nummer vier?
Encore un coup des curés?
Ils nous ont balancé sept titres de kindvriendelijk indie electro. De suaves choeurs samplés, une grosse ligne de basse, des rengaines inoffensives... Bref, du sucre candy à consommer à faible dose pour éviter un taux de glycémie élevé.
On cite Grandaddy ou Pavement, pourquoi pas les Deftones tant qu'on y est!
On peut à la rigueur y voir du Depeche Mode, époque 'Just can't get enough' .
En fait, c'est proche des ritournelles de Team William et, en creusant bien, du Das Pop d'il y a 8 ans.
Insouciance de l'enfance, simplicité et rêveries adolescentes... les gamines ont aimé.
Enkele titels?
'Michael Jordan' basket pop, casquette et training en prime, ' Why bother California', 'Super Sunday', et pour finir 'Area 51' , het gaat over UFO's, c'était pas du hard rock!
A Fine Frenzy
21h, quatre gars se pointent, le batteur nous immortalise, ainsi que ses potes, sur un Canon qu'il sort de sa poche.
Soudain, le délire:un autre canon, l'attrayante rouquine, Alison Sudol, monte sur scène pour se joindre au groupe..
Omar Cowan (guitar or bass+ whistling) - Ryan Lerman (bass or guitar) - Jesse Siebenberg, un formidable drummer ayant joué avec Supertramp pour la tournée de 1997 et un excellent organiste(Troy) non repris sur le site du band.
Un coup d'oeil à la nana et tu piges pourquoi l'élément masculin se presse frontstage.
Non, elle ne ressemble pas à Alice Sapritch.
Deux albums au compteur, le dernier 'Bomb in a birdcage', c'est l'effet qu'elle nous donne: une bombe dans une cage à mâles sexuellement réceptifs.
'What I wouldn't do' du Celtic folk pop entraînant. Alison tape des pieds et virevolte sous nos yeux amoureux.
Elle passe aux claviers: ' The World Without' arrangements sophistiqués et cooing voice pour cet indie pop song.
'New Heights' on prend de l'altitude.
'Last of Days' jolie intro au piano pour cette ballade, Jesse troquant ses baguettes contre un glockenspiel.
Un smooth midtempo: eau, terre, feu... 'Elements'.
Attention hit repris par les ados: ' Happier', c'est frais et irrésistiblement joyeux.
Tu penses à Rachael Yamagata, Priscilla Ahn, Colbie Caillat et autres donzelles de cette déferlante female American easy listening singer/songwriters .
'Bird of Summer' nouvelle ballade, qu'elle doit reprendre après une floche.
'Beacon' une acoustique, une voix caressante pour ce charmant titre romantique.
A new song: la setlist mentionne 'Red Bird', pas vraiment le titre annoncé.
Anyway, un country pop attachant, décoré d'une slide superbe.
La voix de l' enfant fauve est au top lorsque l'accompagnement musical reste sobre.
On reste dans l'animalier, sourit-elle , this is about des petits pwassons, 'The Minnow & the Trout' .
Petits poissons? Polissons, alors!
...I was lost and found myself swimminig in your mouth...
Une danse celto-gitane :' Silent War' et retour au piano pour 'Rangers'.
Bienvenue dans l'univers d'Alison au pays des merveilles, plein de beaux lapins blancs mais aussi de rangers raising their muskets.
Lewis Caroll est dans les parages.
Mes petites voisines l'attendaient fébrilement: ' Almost Lover', a sad song avec un beau dulcimer.
Jolie chorale Scala, le club s'applaudit à tout rompre.
Le lapin de tout à l'heure a une larme au coin de l'oeil.
'Electric Twist' , c'est plus du rock que du Chubby Checker. Quand la belle se lance dans un hip shaking suggestif, le photographe à nos côtés se met à baver.
Dernier rock sautillant: 'Blow Away'
70', si pas des plus originales, du moins agréables.
Bis
L'énervé 'Stood Up' .
On termine par la ballade mélancolique, credited Lennon/McCartney ' I'll follow the sun' . Moment de tendresse pour finir en beauté.
PS: n'ai pas eu mon autographe!
Perdus parmi ces mouflets et pucelles, trois ou quatre égarés ayant atteint l'âge de passer aux urnes, des ecclésiastiques en quête de chair fraîche, sans doute.
T'es au plus mal, vieux, si tu te tapes un concert de Tokyo Hotel ou des Jonas Brothers.
Nein, Georg, suis ici pour Alison Sudol , ses belles jambes et son indie rock aux senteurs alt-folk.
L'avant-programme, 20h pile, est assuré par Superlijm.
Pattex is een trio uit Vlaanderen, ils ont enregistré un EP chez Debonair, à classer dans le tiroir electronica pop.
Pieter-Jan Delesie ( guitare, synthé) est le tube en chef, il est accompagné par un bassiste maniant, de temps en temps, un synthé et par un autre ket, jouant avec un laptop et tripotant un casio.
Leur site annonce quatre membres, waar was nummer vier?
Encore un coup des curés?
Ils nous ont balancé sept titres de kindvriendelijk indie electro. De suaves choeurs samplés, une grosse ligne de basse, des rengaines inoffensives... Bref, du sucre candy à consommer à faible dose pour éviter un taux de glycémie élevé.
On cite Grandaddy ou Pavement, pourquoi pas les Deftones tant qu'on y est!
On peut à la rigueur y voir du Depeche Mode, époque 'Just can't get enough' .
En fait, c'est proche des ritournelles de Team William et, en creusant bien, du Das Pop d'il y a 8 ans.
Insouciance de l'enfance, simplicité et rêveries adolescentes... les gamines ont aimé.
Enkele titels?
'Michael Jordan' basket pop, casquette et training en prime, ' Why bother California', 'Super Sunday', et pour finir 'Area 51' , het gaat over UFO's, c'était pas du hard rock!
A Fine Frenzy
21h, quatre gars se pointent, le batteur nous immortalise, ainsi que ses potes, sur un Canon qu'il sort de sa poche.
Soudain, le délire:un autre canon, l'attrayante rouquine, Alison Sudol, monte sur scène pour se joindre au groupe..
Omar Cowan (guitar or bass+ whistling) - Ryan Lerman (bass or guitar) - Jesse Siebenberg, un formidable drummer ayant joué avec Supertramp pour la tournée de 1997 et un excellent organiste(Troy) non repris sur le site du band.
Un coup d'oeil à la nana et tu piges pourquoi l'élément masculin se presse frontstage.
Non, elle ne ressemble pas à Alice Sapritch.
Deux albums au compteur, le dernier 'Bomb in a birdcage', c'est l'effet qu'elle nous donne: une bombe dans une cage à mâles sexuellement réceptifs.
'What I wouldn't do' du Celtic folk pop entraînant. Alison tape des pieds et virevolte sous nos yeux amoureux.
Elle passe aux claviers: ' The World Without' arrangements sophistiqués et cooing voice pour cet indie pop song.
'New Heights' on prend de l'altitude.
'Last of Days' jolie intro au piano pour cette ballade, Jesse troquant ses baguettes contre un glockenspiel.
Un smooth midtempo: eau, terre, feu... 'Elements'.
Attention hit repris par les ados: ' Happier', c'est frais et irrésistiblement joyeux.
Tu penses à Rachael Yamagata, Priscilla Ahn, Colbie Caillat et autres donzelles de cette déferlante female American easy listening singer/songwriters .
'Bird of Summer' nouvelle ballade, qu'elle doit reprendre après une floche.
'Beacon' une acoustique, une voix caressante pour ce charmant titre romantique.
A new song: la setlist mentionne 'Red Bird', pas vraiment le titre annoncé.
Anyway, un country pop attachant, décoré d'une slide superbe.
La voix de l' enfant fauve est au top lorsque l'accompagnement musical reste sobre.
On reste dans l'animalier, sourit-elle , this is about des petits pwassons, 'The Minnow & the Trout' .
Petits poissons? Polissons, alors!
...I was lost and found myself swimminig in your mouth...
Une danse celto-gitane :' Silent War' et retour au piano pour 'Rangers'.
Bienvenue dans l'univers d'Alison au pays des merveilles, plein de beaux lapins blancs mais aussi de rangers raising their muskets.
Lewis Caroll est dans les parages.
Mes petites voisines l'attendaient fébrilement: ' Almost Lover', a sad song avec un beau dulcimer.
Jolie chorale Scala, le club s'applaudit à tout rompre.
Le lapin de tout à l'heure a une larme au coin de l'oeil.
'Electric Twist' , c'est plus du rock que du Chubby Checker. Quand la belle se lance dans un hip shaking suggestif, le photographe à nos côtés se met à baver.
Dernier rock sautillant: 'Blow Away'
70', si pas des plus originales, du moins agréables.
Bis
L'énervé 'Stood Up' .
On termine par la ballade mélancolique, credited Lennon/McCartney ' I'll follow the sun' . Moment de tendresse pour finir en beauté.
PS: n'ai pas eu mon autographe!
jeudi 13 mai 2010
Les Nuits Botanique ( soir 6) Gil Scott-Heron au Cirque Royal à Bruxelles, le 12 mai 2010
L'amphithéâtre est honnêtement peuplé pour accueillir une légende vivante de la soul rebelle: Gil Scott-Heron is back on the road.
The godfather of rap/ the black Bob Dylan a suivi un chemin semé d'embûches: crack, cocaïne, héroïne le conduisent à effectuer plusieurs séjours dans les accueillantes geôles de l'Oncle Sam.
Le poète, romancier, révolutionnaire avait sombré dans les tréfonds de l'oubli et aucun bookmaker ne croyait en ses chances de retour: the man has disappeared for good!
Son esprit est irrémédiablement atteint, ce vieillard n'a plus une once de créativité.
Grave erreur, Richard Russell, du label XL Recording, vient le rechercher en taule et le fait enregistrer, après 14 ans de silence, un nouveau CD: ' I'm New Here'.
On retape la carrosserie, tripote au moteur et la bagnole est à nouveau en état de marche, elle roule du tonnerre de Dieu!
Demande à Milou et Marc, heureux pensionnaires de la Résidence Apollo, où d'accortes aide-soignantes leur donnent la becquée à 17h30 avant de les pousser devant le petit écran. Ils sont de sortie ce soir, sous la surveillance de JP la Nounou, devant les ramener, sains et saufs et, dans la mesure du possible sobres, à la résidence collective fleurie.
Après le gig, leur rose faciès était orné d'un béat sourire.
20:30
Gil seul en piste:Hello, Brussels, nothing can stop me, not even a volcano.Un numéro de stand-up comedian, moins débile qu'un Stûût de Marc Herman.
Ok, I'm gonna sit on that school chair derrière mon piano électrique: I've been down in Pennsylvania where I was working in the mine...'Blue Collar', black blues qui n'a pas pris une ride.
Et la voix du héron, chaude et éraillée, moins charmeuse que du Bill Withers, mais plus profonde.
On a pas à faire à un zombie.
Toujours en solo, a fable:an old African folk tale, en spoken-word un long poème à propos des saisons qui annonce son fabuleux 'Winter in America', chanté d'un timbre groovy.
Déjà la chair de poule et le public qui hurle.
You know, people, I've been sampled (Kanye West, Le Peuple de l'Herbe, Air, S'Express, Mos Def...) , mais ça fait pas mal.
Ai été voir si mes chansons étaient pas abimées, c'est ok!
L'engagé 'We almost lost Detroit' ,encore un indémodable que tu retrouves sur le live No Nukes.
Formidable jazzy track, pas de protestations véhémentes, mais une espèce de tristesse devant la triviale réalité.
Please, welcome my brothers: Tony Duncanson, congas , qui faisait déjà partie du Midnight Band, backing band de G S H dans les seventies- Glen Astro Turner, keyboards & mouth harp, un autre fidèle collaborateur(Amnesia Express) du revenant et, au saxophone ou à la flûte, l'immense Carl Cornwell, avec lequel il a encore joué aux marbles en 1922.
A partir de là, le show devient monumental: groove et vibrations excitantes.L'activiste 'Work for Peace' sera joué en medley avec le tragique 'Three Miles Down'.
Une flûte démentielle et Bruxelles mise à contribution, et vous avez intérêt à chanter, coz I can be very mean.
Et quand il nous fredonne le sort du mineur...ain't no sunshine underground It's like workin in a graveyard three miles down... tu le sens au plus profond de tes entrailles.
Glen nous envoie de juteuses lignes d'harmonica, la complainte vire swing mouvementé pour introduire 'Be Safe, Be Free, Be Strong' .
Le Cirque debout pour applaudir les artistes.
Le seul titre du nouveau Cd:' I'll take care of you', une tendre soul ballad, sur fond de flûte magique.
Gil is The Voice.
Another anti-war song: 'Did you hear what they said' ..they said, they shot him in his head
A shot in the head to save his country... Un lament souligné par un sax lugubre.
Puissante force évocatrice.
1994 'The Other Side' longue plage mélancolique et jazzy, dans laquelle il répète 20x... tomorrow, tomorrow ... à en marteler ton cerveau.
Morceau épique hypnotisant, avec intervention frôlant le génie au sax.
Attention, chef d'oeuvre!
Standing ovation, paralytiques inclus.
L'émotion se lit sur le visage du prophète.
A celebration song, Brussels: 'The Bottle' son hit dansé dans toutes les boîtes à la mode: du Liechtenstein à Okavango.
La flûte caractéristique nous produit toujours le même effet, on adore, même si le solo de congas sentait le téléphoné.
Tony, t'es un cabot!
L'équipe rapplique pour vider la bouteille et ajouter 'Celebrate, celebrate, celebrate'.
Amen!
Bis
'Better days ahead' un soul slow collant et optimiste ..as long as you respect me as your man there's better days ahead.
Mr Turner en profite pour y glisser quelques lignes à faire pâlir notre Toots favori.
On a vu une légende, elle n'a pas déçu, on est heureux!
The godfather of rap/ the black Bob Dylan a suivi un chemin semé d'embûches: crack, cocaïne, héroïne le conduisent à effectuer plusieurs séjours dans les accueillantes geôles de l'Oncle Sam.
Le poète, romancier, révolutionnaire avait sombré dans les tréfonds de l'oubli et aucun bookmaker ne croyait en ses chances de retour: the man has disappeared for good!
Son esprit est irrémédiablement atteint, ce vieillard n'a plus une once de créativité.
Grave erreur, Richard Russell, du label XL Recording, vient le rechercher en taule et le fait enregistrer, après 14 ans de silence, un nouveau CD: ' I'm New Here'.
On retape la carrosserie, tripote au moteur et la bagnole est à nouveau en état de marche, elle roule du tonnerre de Dieu!
Demande à Milou et Marc, heureux pensionnaires de la Résidence Apollo, où d'accortes aide-soignantes leur donnent la becquée à 17h30 avant de les pousser devant le petit écran. Ils sont de sortie ce soir, sous la surveillance de JP la Nounou, devant les ramener, sains et saufs et, dans la mesure du possible sobres, à la résidence collective fleurie.
Après le gig, leur rose faciès était orné d'un béat sourire.
20:30
Gil seul en piste:Hello, Brussels, nothing can stop me, not even a volcano.Un numéro de stand-up comedian, moins débile qu'un Stûût de Marc Herman.
Ok, I'm gonna sit on that school chair derrière mon piano électrique: I've been down in Pennsylvania where I was working in the mine...'Blue Collar', black blues qui n'a pas pris une ride.
Et la voix du héron, chaude et éraillée, moins charmeuse que du Bill Withers, mais plus profonde.
On a pas à faire à un zombie.
Toujours en solo, a fable:an old African folk tale, en spoken-word un long poème à propos des saisons qui annonce son fabuleux 'Winter in America', chanté d'un timbre groovy.
Déjà la chair de poule et le public qui hurle.
You know, people, I've been sampled (Kanye West, Le Peuple de l'Herbe, Air, S'Express, Mos Def...) , mais ça fait pas mal.
Ai été voir si mes chansons étaient pas abimées, c'est ok!
L'engagé 'We almost lost Detroit' ,encore un indémodable que tu retrouves sur le live No Nukes.
Formidable jazzy track, pas de protestations véhémentes, mais une espèce de tristesse devant la triviale réalité.
Please, welcome my brothers: Tony Duncanson, congas , qui faisait déjà partie du Midnight Band, backing band de G S H dans les seventies- Glen Astro Turner, keyboards & mouth harp, un autre fidèle collaborateur(Amnesia Express) du revenant et, au saxophone ou à la flûte, l'immense Carl Cornwell, avec lequel il a encore joué aux marbles en 1922.
A partir de là, le show devient monumental: groove et vibrations excitantes.L'activiste 'Work for Peace' sera joué en medley avec le tragique 'Three Miles Down'.
Une flûte démentielle et Bruxelles mise à contribution, et vous avez intérêt à chanter, coz I can be very mean.
Et quand il nous fredonne le sort du mineur...ain't no sunshine underground It's like workin in a graveyard three miles down... tu le sens au plus profond de tes entrailles.
Glen nous envoie de juteuses lignes d'harmonica, la complainte vire swing mouvementé pour introduire 'Be Safe, Be Free, Be Strong' .
Le Cirque debout pour applaudir les artistes.
Le seul titre du nouveau Cd:' I'll take care of you', une tendre soul ballad, sur fond de flûte magique.
Gil is The Voice.
Another anti-war song: 'Did you hear what they said' ..they said, they shot him in his head
A shot in the head to save his country... Un lament souligné par un sax lugubre.
Puissante force évocatrice.
1994 'The Other Side' longue plage mélancolique et jazzy, dans laquelle il répète 20x... tomorrow, tomorrow ... à en marteler ton cerveau.
Morceau épique hypnotisant, avec intervention frôlant le génie au sax.
Attention, chef d'oeuvre!
Standing ovation, paralytiques inclus.
L'émotion se lit sur le visage du prophète.
A celebration song, Brussels: 'The Bottle' son hit dansé dans toutes les boîtes à la mode: du Liechtenstein à Okavango.
La flûte caractéristique nous produit toujours le même effet, on adore, même si le solo de congas sentait le téléphoné.
Tony, t'es un cabot!
L'équipe rapplique pour vider la bouteille et ajouter 'Celebrate, celebrate, celebrate'.
Amen!
Bis
'Better days ahead' un soul slow collant et optimiste ..as long as you respect me as your man there's better days ahead.
Mr Turner en profite pour y glisser quelques lignes à faire pâlir notre Toots favori.
On a vu une légende, elle n'a pas déçu, on est heureux!
mardi 11 mai 2010
Natalie Merchant à l'Ancienne Belgique, Bruxelles, le 10 mai 2010
AB -Flex sold-out en moins de deux pour Natalie Merchant, absente des scènes depuis 2003.
L'ancienne lead-singer des 10 000 Maniacs (jusqu'en 1993) vient de sortir un cinquième solo- album.
'Leave your Sleep'(un double CD) est un concept ambitieux et littéraire : une collection de 26 poèmes britanniques ou américains (essentiellement Victorian poets), traitant de l'enfance, mis en musique et joués par 130 musiciens.
Musique couvrant différents genres: British folk, jazz, blues, gospel, chamber music...
Un journaliste d'Outre-Atlantique: ' Natalie never got a suntan when she was a kid', elle était toujours fourrée à la bibliothèque du patelin.
Ce goût pour la littérature n'est donc pas récent.
A 20h30' et des poussières, la jolie dame, habillée d'un seyant et sombre tailleur-jupe et de flamboyants bas rouges fait son apparition, flanquée de l'excellente violoncelliste Mary Wooten et du racé guitariste Erik Della Penna.
Goienavond, bonswar... these will be my only words in Flemish and French!
Sur l'écran une photo noir et blanc d' Albert Bigelow Paine (1861- 1937), auteur américain ayant pondu plusieurs children's books.
Les images défilent, Mrs Merchant nous délivre a lecture (en anglais) relatant vie et anecdotes consacrées aux différents versificateurs qu'elle a adaptés.
Place à la musique: 'Vain and Careless' de Robert Graves.
Tu veux des détails, t'achètes le CD et tu lis les liner notes.
Une acoustique lyrique, un violoncelle sombre et la voix inimitable de la diva, dont les mains ensorcelées vivent intensément le texte. Elle mime un menuet élégant et prude avant d'achever le récit:
This gentle-born couple
Lived and died apart—
Water will not mix with oil,
Nor vain with careless heart.
Bruxelles est sous le charme.
' If no-one ever marries me', de Laurence Alma-Tadema, voit l'entrée en piste de Gabriel Gordon, un second guitariste brillant. Un enrobage English folk sobre pour ce texte typiquement féminin.
'The Sleepy Giant' Charles E Carryl.
Otez toutes ces frusques traînant sur le podium, ceci est mon espace, j'ai besoin de me dégourdir les jambes. La belle entame une valse pour géant endormi et virevolte à hauteur de nos yeux ébahis.
Chorégraphie galante.
'The man in the wilderness' (anonymous), en background l'illustration de Mother Goose , personnage bien connu des fairytales ou nursery rhymes anglo-saxons.
Théâtralité et sensualité, Nathalie Marchand s'amuse.
The Merchant of Brussels!
'The Janitor's Boy' Nathalia Crane!
Plops... plus d'images.
D'une voix Russian American:'This is a crisis' , l'écran affichant le message ..you are running out of power...slideshow suspended..
Bordel, je savais que ça pouvait arriver, jurons (f...), une nouvelle pile, please!
OK, je me couche sur le sol et j'implore Jahve, Vishnu, Cronos, Toniatuh et Yves Leterme.... fix it!
Comédienne!
Prière exaucée, euh, oubliez mes gros mots, on reprend: Oh I'm in love with the janitor's boy,
And the janitor's boy loves me... Un petit tango vaguement érotique et un tendre baiser pour le brave Erik, agressé pendant la panne.
'Calico Pie' Edward Lear, le 21ème enfant d'un couple de lapins d'Holloway, un spécialiste des limericks.
Des quoi, stommerik?
Ecoute, menneke:
There was an old man of Peru
Who watched his wife making a stew
But once by mistake
In a stove she did bake
That unfortunate man of Peru.
Ai mis 'Calico Pie' en musique, faut que vous chantiez avec moi.
Bruxelles heureuse de contribuer à la soirée littéraire.
Arthur Macy: 'The Peppery Man' some non-sense poetry. Un gospel/blues torride.
Mary en vedette pour 'Nursery Rhyme of Innocence and Experience', Charles Causley.
Somptueuse sonata de camera.
Ce projet eût pu être prétentieux et boring, Natalie et ses comparses le rendent fascinant et captivant.
E E Cummings 'Maggie and Milly and Molly and May', guitares ciselées, délicatesse aristocratique pour ce madrigal tardif.
Erik et Gabriel, allez vous enfiler une Stella, je continue avec Mary: 'Indian Names' de Lydia Huntley Sigourney.
Titre tragique et profond épousant la cause indienne, chanté d'une voix poignante.
Une perle!
A good history lesson doesn't hurt anybody, dixit Mrs Merchant.
Elle connaissait pas Monsieur Delagrange, notre prof d'histoire, qu'on avait surnommé Postillons Charles.
'Crying my Little One' Christina Rossetti, soeur de Dante Gabriel, peintre et poète, fondateur du mouvement Pre-Raphaelite.
Une berceuse victorienne.
'Spring and Fall :To a Young Child' Gerard Manley Hopkins, prêtre jésuite des plus rigolos.
Sujet de prédilection:la mort!
Interprétation émouvante, les larmes coulent des yeux de l'intègre chanteuse.
Bruxelles a la gorge nouée.
Sorry, je dois sortir, elle revient: I need a tissue.. On lui balance un paquet de Kleenex.
I promise I won't cry anymore.
Le vivace 'Equestrienne' Rachel Field devrait être le hit de l'album, dernier ballet courtois et ciao, ciao, je vous laisse avec les musiciens!
Elle se tire sous les vivats!
Performance royale et esthétique!
Bis
Un dernier poème, de mon auteur préféré, Robert- Louis Stevenson, he was my High School crush: 'The Land of Nod' .
Une douceur gracile.
Vous en voulez plus?
Quelle question?
No more computers needed, some older stuff:le grandiose ' Cowboy Romance' sur son premier effort solo 'Tigerlily'.
Quelle voix, la chair de poule.
A song about America, et les bastards de chez BP , un nouveau classique imparable:' Motherland'.
C'est la Natalie folky, l'équivalent féminin d'un James Taylor.
Bruxelles vibre.
Sont bien ces Bruxellois, bis 4: le rock 'Carnival' .
Carnaval à Bruxelles!
Un cinquième? Why not?
'Break your Heart': Bruxelles a le coeur brisé.
We want to hear Belgians sing.
Envoie, baby!
'Tell yourself' .
Point d'orgue d'un grand concert.
Mais non, c'est reparti: 'Kind & Generous'.
La, la, la ,la... merde, me souviens plus de mes lyrics.
Oh, t'as un beau GSM, gars, montre!
Elle le pique, c'est qui Peter De Backer?
My boss!
Shall I call him?
Vais plutôt appeler Willy De Visscher ! Y répond pas, must be sleeping!
Maintenant vais prendre tous les gens du premier rang en photo.
Hilarité générale, moins un!
..You've been so kind and generous...thank you!
Merci à vous, madame, vous fûtes bonne et généreuse!
Folie à l'AB!
Chez nous on se quitte en chanson, tous en choeur, a capella: 'From the time we say goodbye', époque 10000 Maniacs.
Cheerio, baby!
Huit bis!
Ahurissant!
L'ancienne lead-singer des 10 000 Maniacs (jusqu'en 1993) vient de sortir un cinquième solo- album.
'Leave your Sleep'(un double CD) est un concept ambitieux et littéraire : une collection de 26 poèmes britanniques ou américains (essentiellement Victorian poets), traitant de l'enfance, mis en musique et joués par 130 musiciens.
Musique couvrant différents genres: British folk, jazz, blues, gospel, chamber music...
Un journaliste d'Outre-Atlantique: ' Natalie never got a suntan when she was a kid', elle était toujours fourrée à la bibliothèque du patelin.
Ce goût pour la littérature n'est donc pas récent.
A 20h30' et des poussières, la jolie dame, habillée d'un seyant et sombre tailleur-jupe et de flamboyants bas rouges fait son apparition, flanquée de l'excellente violoncelliste Mary Wooten et du racé guitariste Erik Della Penna.
Goienavond, bonswar... these will be my only words in Flemish and French!
Sur l'écran une photo noir et blanc d' Albert Bigelow Paine (1861- 1937), auteur américain ayant pondu plusieurs children's books.
Les images défilent, Mrs Merchant nous délivre a lecture (en anglais) relatant vie et anecdotes consacrées aux différents versificateurs qu'elle a adaptés.
Place à la musique: 'Vain and Careless' de Robert Graves.
Tu veux des détails, t'achètes le CD et tu lis les liner notes.
Une acoustique lyrique, un violoncelle sombre et la voix inimitable de la diva, dont les mains ensorcelées vivent intensément le texte. Elle mime un menuet élégant et prude avant d'achever le récit:
This gentle-born couple
Lived and died apart—
Water will not mix with oil,
Nor vain with careless heart.
Bruxelles est sous le charme.
' If no-one ever marries me', de Laurence Alma-Tadema, voit l'entrée en piste de Gabriel Gordon, un second guitariste brillant. Un enrobage English folk sobre pour ce texte typiquement féminin.
'The Sleepy Giant' Charles E Carryl.
Otez toutes ces frusques traînant sur le podium, ceci est mon espace, j'ai besoin de me dégourdir les jambes. La belle entame une valse pour géant endormi et virevolte à hauteur de nos yeux ébahis.
Chorégraphie galante.
'The man in the wilderness' (anonymous), en background l'illustration de Mother Goose , personnage bien connu des fairytales ou nursery rhymes anglo-saxons.
Théâtralité et sensualité, Nathalie Marchand s'amuse.
The Merchant of Brussels!
'The Janitor's Boy' Nathalia Crane!
Plops... plus d'images.
D'une voix Russian American:'This is a crisis' , l'écran affichant le message ..you are running out of power...slideshow suspended..
Bordel, je savais que ça pouvait arriver, jurons (f...), une nouvelle pile, please!
OK, je me couche sur le sol et j'implore Jahve, Vishnu, Cronos, Toniatuh et Yves Leterme.... fix it!
Comédienne!
Prière exaucée, euh, oubliez mes gros mots, on reprend: Oh I'm in love with the janitor's boy,
And the janitor's boy loves me... Un petit tango vaguement érotique et un tendre baiser pour le brave Erik, agressé pendant la panne.
'Calico Pie' Edward Lear, le 21ème enfant d'un couple de lapins d'Holloway, un spécialiste des limericks.
Des quoi, stommerik?
Ecoute, menneke:
There was an old man of Peru
Who watched his wife making a stew
But once by mistake
In a stove she did bake
That unfortunate man of Peru.
Ai mis 'Calico Pie' en musique, faut que vous chantiez avec moi.
Bruxelles heureuse de contribuer à la soirée littéraire.
Arthur Macy: 'The Peppery Man' some non-sense poetry. Un gospel/blues torride.
Mary en vedette pour 'Nursery Rhyme of Innocence and Experience', Charles Causley.
Somptueuse sonata de camera.
Ce projet eût pu être prétentieux et boring, Natalie et ses comparses le rendent fascinant et captivant.
E E Cummings 'Maggie and Milly and Molly and May', guitares ciselées, délicatesse aristocratique pour ce madrigal tardif.
Erik et Gabriel, allez vous enfiler une Stella, je continue avec Mary: 'Indian Names' de Lydia Huntley Sigourney.
Titre tragique et profond épousant la cause indienne, chanté d'une voix poignante.
Une perle!
A good history lesson doesn't hurt anybody, dixit Mrs Merchant.
Elle connaissait pas Monsieur Delagrange, notre prof d'histoire, qu'on avait surnommé Postillons Charles.
'Crying my Little One' Christina Rossetti, soeur de Dante Gabriel, peintre et poète, fondateur du mouvement Pre-Raphaelite.
Une berceuse victorienne.
'Spring and Fall :To a Young Child' Gerard Manley Hopkins, prêtre jésuite des plus rigolos.
Sujet de prédilection:la mort!
Interprétation émouvante, les larmes coulent des yeux de l'intègre chanteuse.
Bruxelles a la gorge nouée.
Sorry, je dois sortir, elle revient: I need a tissue.. On lui balance un paquet de Kleenex.
I promise I won't cry anymore.
Le vivace 'Equestrienne' Rachel Field devrait être le hit de l'album, dernier ballet courtois et ciao, ciao, je vous laisse avec les musiciens!
Elle se tire sous les vivats!
Performance royale et esthétique!
Bis
Un dernier poème, de mon auteur préféré, Robert- Louis Stevenson, he was my High School crush: 'The Land of Nod' .
Une douceur gracile.
Vous en voulez plus?
Quelle question?
No more computers needed, some older stuff:le grandiose ' Cowboy Romance' sur son premier effort solo 'Tigerlily'.
Quelle voix, la chair de poule.
A song about America, et les bastards de chez BP , un nouveau classique imparable:' Motherland'.
C'est la Natalie folky, l'équivalent féminin d'un James Taylor.
Bruxelles vibre.
Sont bien ces Bruxellois, bis 4: le rock 'Carnival' .
Carnaval à Bruxelles!
Un cinquième? Why not?
'Break your Heart': Bruxelles a le coeur brisé.
We want to hear Belgians sing.
Envoie, baby!
'Tell yourself' .
Point d'orgue d'un grand concert.
Mais non, c'est reparti: 'Kind & Generous'.
La, la, la ,la... merde, me souviens plus de mes lyrics.
Oh, t'as un beau GSM, gars, montre!
Elle le pique, c'est qui Peter De Backer?
My boss!
Shall I call him?
Vais plutôt appeler Willy De Visscher ! Y répond pas, must be sleeping!
Maintenant vais prendre tous les gens du premier rang en photo.
Hilarité générale, moins un!
..You've been so kind and generous...thank you!
Merci à vous, madame, vous fûtes bonne et généreuse!
Folie à l'AB!
Chez nous on se quitte en chanson, tous en choeur, a capella: 'From the time we say goodbye', époque 10000 Maniacs.
Cheerio, baby!
Huit bis!
Ahurissant!
lundi 10 mai 2010
Les Nuits Botanique (Soir 3):Scout Niblett - Jean-Louis Murat sous Chapiteau à Bruxelles, le 09 mai 2010
Tu pénètres sous la tente avec une certaine appréhension, tu avais eu l'occasion, il y a 5/6 ans, de voir les débuts d'une certaine Scout Niblett au Witloof Bar du Bota.
Une gamine agaçante, ne sachant pas jouer un accord de guitare et s'amusant, comme une gosse de 6 ans, à frapper sur une batterie reçue pour la Saint- Nicolas!
Des potes m'avaient bien dit: c'est bon ce qu'elle fait maintenant.
Thomas l'incrédule: voir/entendre avant de croire !
On a vu, entendu et revu son jugement: Emma Louise Niblett, alias Scout Niblett, nous a servi un set convaincant et passionné!
Son cinquième album ' The Calcination of Scout Niblett' est produit par le géant Steve Albini, comme les prédécesseurs, d'ailleurs. Gage de qualité.
20:00 Scout, armée d'une électrique, nous balance quelques bruitages noisy du meilleur effet. Guitare saturée et un timbre envoûtant...And the voices said: just do it...
'Just do it', qui ouvre le dernier né.
Du blues minimaliste, primitif, écorché, aux relents grunge.
Une voix de jeune femme révoltée, pareille à celle du boeuf acheminé vers Cureghem pour être étourdi avant la fatidique saignée.
'I B D' tout aussi hanté et tendu.
'The Calcination of Scout Niblett' sans vouloir être péjoratif, on peut oser la sentence : Scout Niblett est la Cat Power ou P J Harvey du pauvre.
Une prière hallucinée...God, Why don't you stop using me... Poignant!
'Pom Poms', with some earthy blues riffs, avant de voir la traumatisée continuer à la batterie et reprendre les mêmes lyrics ...Does anybody know a cute girl with some pom poms?
Does anybody know a cute girl with some pom poms?...
Pas de réponse dans la salle!
Elle enchaîne sur une prédiction fin du monde: 'Your beats kick back like death' , aux lyrics réjouissants .... we're all gonna die... on sait pas quand, ni comment... mais c'est inéluctable.
Je t'assure, personne ne rigolait!
Jusqu'ici elle s'adressait à nous par un timide 'thanks', pour montrer que le titre était terminé, là elle balance: 'Any questions, Brussels?'
Estomaqués, on est!
Elle répète.
Un olibrius ose 'How are you?'. Paraît qu'elle va bien, malgré le jet lag.
D'une voix murmurée et solennelle: 'Duke of Anxiety', nouveau blues dépouillé pour te remonter le moral.
'Dinosaur Egg' respirant la joie de vivre. (Cherchez l'erreur!).
Une bluesy ballad gothique et austère: 'Kiss' . Sur l'album Miss Niblett est accompagnée par Will Oldham.
Le titre meurt sur un cri déchirant:ne brise pas mon rêve!
Un dernier blues hispanique (basé sur les accords de Spanish Caravan) et doté d'une longue intro: le fabuleux 'Meet and Greet'.
..isn't it good... répété et répété...faut que ça rentre dans ta cervelle, mec!
Le morceau explose en rock Lynchien étourdissant.
Excellent concert!
Jean-Louis Murat
Place à l'Auvergne et à un de ses citoyens les plus médiatisés: Jean-Louis Bergheaud, plus connu sous le pseudonyme de J L Murat.
Depuis 1981, l'introverti de La Bourboule a sorti plus de 20 plaques.
Dimanche soir, Bruxelles a vu la meilleure facette du Moujik.
En forme, légèrement blasé, et accompagné d'un trio de classe: Denis Clavaizole aux claviers, Stéphane Reynaud à la batterie, Fred Jimenez à la basse, il nous a servi un show 5 étoiles où le rock, le blues, le Nashville sound côtoient douces ballades ou slows langoureux, le tout décoré de lignes de guitare sublimes.
Faut pas oublier que le JL est un as de la gratte.
21:15' Bonsoir, mesdames, messieurs.
Une longue intro pour entamer le drame paysan intrigant 'Ginette Ramade' ...tous descendront des hautes montagnes... Superbe jeu en laidback.
'La Mésange Bleue' petit tour en forêt par temps brumeux.
Russie enneigée: 'Taiga' ..tout se fige...sur nappés de claviers lisses.
Un gros rock grandiloquent: 'Pauline à Cheval' ..un dieu distrait..! Poésie polissonne.
On continue le tracé rock, le brutal ' 16 heures, qu'est ce que tu fais'.
Une ballade bluesy, chantée d'une voix de crooner, clin d'oeil au King: 'Falling in love again'.
'Mousse Noire' au ton désabusé:
Tout ça porterait à rire
Si il n’y avait le désir
A la porte dorée de mon cœur
Tout ça porterait à rire
Si il n’y avait le plaisir
Mousse noire de mon malheur
Ce mec, c'est pas Lange Jojo!
'Chanter est ma façon d'errer' du Woody Guthrie, façon Massif Central!
Le marécageux et obsédant 'Taormina' où il chante...la mort est dégueulasse..
Nouveau rock sautillant et énervé: 'Yes, Sir !'
Bruxelles en ébullition, un volcan qui va rugir!
Faut les calmer, un slow chanté façon dragueur du supermarché et guitare gluante: 'Oiseau de Paradis'.
Tu danses, Vanessa?
Murat fait son Jean Gabin!
Finie la rigolade, retour à la castagne: 'Le Train Bleu', nouvelle merveille poétique.
Putain, quel guitariste, le Rimbaud auvergnat!
Une dernière pour la route, Bruxelles?
Le sensuel 'Se Mettre aux Anges', le salaud s'attaque à nos tripes.
Ma voisine entre en pâmoison, sa copine est proche de l'orgasme, le titre éclate en déflagration sonore agressive.
1h25' de haut niveau, on sait qu'il va se repointer.
Un ahuri lance 'On t'aime Alain Chamfort' avant de voir le retour des mousquetaires!
' Comme un incendie' , Bruxelles bat la mesure et le cowboy de chanter son épitaphe... inutile de me chercher parmi les morts...
Tout ça pour nous rappeler que son dernier CD ' Le cours ordinaire des choses' a été enregistré à Nashville avec le concours de musiciens travaillant d'habitude pour Linda Ronstadt, James Taylor, Randy Travis ou Alison Krauss...
Qui, tu me demandes?
Allez un ou deux: Michael Rhodes, Dan Dugmore...
Bis 2: me semble que j'avais emmené un harmonica, vais vous en tirer quelques lignes pour ce titre à la mélancolie Ennio Morricone: ' Les Voyageurs Perdus' .
Que veux-tu ajouter à ces vers?
Tu quittes mon amour
Déjà je ne suis plus
Qu’un embrun de passage
Qui retourne aux nues
Et c'est pas fini, attendez, je consulte mes compagnons.
D'accord, on leur en met plein la vue.
Charles Baudelaire, ' L'examen de Minuit' .
Belle page de rock cathare pour terminer la messe Murat!
105' géniales!
Une gamine agaçante, ne sachant pas jouer un accord de guitare et s'amusant, comme une gosse de 6 ans, à frapper sur une batterie reçue pour la Saint- Nicolas!
Des potes m'avaient bien dit: c'est bon ce qu'elle fait maintenant.
Thomas l'incrédule: voir/entendre avant de croire !
On a vu, entendu et revu son jugement: Emma Louise Niblett, alias Scout Niblett, nous a servi un set convaincant et passionné!
Son cinquième album ' The Calcination of Scout Niblett' est produit par le géant Steve Albini, comme les prédécesseurs, d'ailleurs. Gage de qualité.
20:00 Scout, armée d'une électrique, nous balance quelques bruitages noisy du meilleur effet. Guitare saturée et un timbre envoûtant...And the voices said: just do it...
'Just do it', qui ouvre le dernier né.
Du blues minimaliste, primitif, écorché, aux relents grunge.
Une voix de jeune femme révoltée, pareille à celle du boeuf acheminé vers Cureghem pour être étourdi avant la fatidique saignée.
'I B D' tout aussi hanté et tendu.
'The Calcination of Scout Niblett' sans vouloir être péjoratif, on peut oser la sentence : Scout Niblett est la Cat Power ou P J Harvey du pauvre.
Une prière hallucinée...God, Why don't you stop using me... Poignant!
'Pom Poms', with some earthy blues riffs, avant de voir la traumatisée continuer à la batterie et reprendre les mêmes lyrics ...Does anybody know a cute girl with some pom poms?
Does anybody know a cute girl with some pom poms?...
Pas de réponse dans la salle!
Elle enchaîne sur une prédiction fin du monde: 'Your beats kick back like death' , aux lyrics réjouissants .... we're all gonna die... on sait pas quand, ni comment... mais c'est inéluctable.
Je t'assure, personne ne rigolait!
Jusqu'ici elle s'adressait à nous par un timide 'thanks', pour montrer que le titre était terminé, là elle balance: 'Any questions, Brussels?'
Estomaqués, on est!
Elle répète.
Un olibrius ose 'How are you?'. Paraît qu'elle va bien, malgré le jet lag.
D'une voix murmurée et solennelle: 'Duke of Anxiety', nouveau blues dépouillé pour te remonter le moral.
'Dinosaur Egg' respirant la joie de vivre. (Cherchez l'erreur!).
Une bluesy ballad gothique et austère: 'Kiss' . Sur l'album Miss Niblett est accompagnée par Will Oldham.
Le titre meurt sur un cri déchirant:ne brise pas mon rêve!
Un dernier blues hispanique (basé sur les accords de Spanish Caravan) et doté d'une longue intro: le fabuleux 'Meet and Greet'.
..isn't it good... répété et répété...faut que ça rentre dans ta cervelle, mec!
Le morceau explose en rock Lynchien étourdissant.
Excellent concert!
Jean-Louis Murat
Place à l'Auvergne et à un de ses citoyens les plus médiatisés: Jean-Louis Bergheaud, plus connu sous le pseudonyme de J L Murat.
Depuis 1981, l'introverti de La Bourboule a sorti plus de 20 plaques.
Dimanche soir, Bruxelles a vu la meilleure facette du Moujik.
En forme, légèrement blasé, et accompagné d'un trio de classe: Denis Clavaizole aux claviers, Stéphane Reynaud à la batterie, Fred Jimenez à la basse, il nous a servi un show 5 étoiles où le rock, le blues, le Nashville sound côtoient douces ballades ou slows langoureux, le tout décoré de lignes de guitare sublimes.
Faut pas oublier que le JL est un as de la gratte.
21:15' Bonsoir, mesdames, messieurs.
Une longue intro pour entamer le drame paysan intrigant 'Ginette Ramade' ...tous descendront des hautes montagnes... Superbe jeu en laidback.
'La Mésange Bleue' petit tour en forêt par temps brumeux.
Russie enneigée: 'Taiga' ..tout se fige...sur nappés de claviers lisses.
Un gros rock grandiloquent: 'Pauline à Cheval' ..un dieu distrait..! Poésie polissonne.
On continue le tracé rock, le brutal ' 16 heures, qu'est ce que tu fais'.
Une ballade bluesy, chantée d'une voix de crooner, clin d'oeil au King: 'Falling in love again'.
'Mousse Noire' au ton désabusé:
Tout ça porterait à rire
Si il n’y avait le désir
A la porte dorée de mon cœur
Tout ça porterait à rire
Si il n’y avait le plaisir
Mousse noire de mon malheur
Ce mec, c'est pas Lange Jojo!
'Chanter est ma façon d'errer' du Woody Guthrie, façon Massif Central!
Le marécageux et obsédant 'Taormina' où il chante...la mort est dégueulasse..
Nouveau rock sautillant et énervé: 'Yes, Sir !'
Bruxelles en ébullition, un volcan qui va rugir!
Faut les calmer, un slow chanté façon dragueur du supermarché et guitare gluante: 'Oiseau de Paradis'.
Tu danses, Vanessa?
Murat fait son Jean Gabin!
Finie la rigolade, retour à la castagne: 'Le Train Bleu', nouvelle merveille poétique.
Putain, quel guitariste, le Rimbaud auvergnat!
Une dernière pour la route, Bruxelles?
Le sensuel 'Se Mettre aux Anges', le salaud s'attaque à nos tripes.
Ma voisine entre en pâmoison, sa copine est proche de l'orgasme, le titre éclate en déflagration sonore agressive.
1h25' de haut niveau, on sait qu'il va se repointer.
Un ahuri lance 'On t'aime Alain Chamfort' avant de voir le retour des mousquetaires!
' Comme un incendie' , Bruxelles bat la mesure et le cowboy de chanter son épitaphe... inutile de me chercher parmi les morts...
Tout ça pour nous rappeler que son dernier CD ' Le cours ordinaire des choses' a été enregistré à Nashville avec le concours de musiciens travaillant d'habitude pour Linda Ronstadt, James Taylor, Randy Travis ou Alison Krauss...
Qui, tu me demandes?
Allez un ou deux: Michael Rhodes, Dan Dugmore...
Bis 2: me semble que j'avais emmené un harmonica, vais vous en tirer quelques lignes pour ce titre à la mélancolie Ennio Morricone: ' Les Voyageurs Perdus' .
Que veux-tu ajouter à ces vers?
Tu quittes mon amour
Déjà je ne suis plus
Qu’un embrun de passage
Qui retourne aux nues
Et c'est pas fini, attendez, je consulte mes compagnons.
D'accord, on leur en met plein la vue.
Charles Baudelaire, ' L'examen de Minuit' .
Belle page de rock cathare pour terminer la messe Murat!
105' géniales!
dimanche 9 mai 2010
Les Nuits Botanique (Soir 2) : Montgomery- Stornoway- Woodpigeon- Admiral Freebee à l'Orangerie, Bruxelles, le 08 mai 2010
Menu copieux, international et éclectique pour cette seconde soirée des Nuits.
Pas des records d'affluence en cette commémoration du V-Day , la concurrence 'Fête de l'Iris' (Lio/Christophe) place des Palais a pu jouer.
Incongruité: à La Rotonde l'affiche compte un seul nom, l'Orangerie en dénombre quatre!
Faudra sévir pour respecter l'horaire et, entre chaque concert, t'es prié d'aller boire une Maes pendant que les roadies montent et démontent le matos!
Montgomery
Le général copain de Rommel? Robert, l'acteur? Tim le dopé?
Va voir du côté de Rennes et de sa scène rock: cinq jeunes gens se partageant: drums, claviers, guitares, basse, et programming, en plus ils gazouillent joliment.
Des noms?
Benjamin Ledauphin-Mathieu Languille-Cédric Moutier-Yoann Buffeteau-Thomas Poli..
Deux albums, le dernier d'actualité, 'Stromboli'.
Rayon layettes?
T'as bu quoi, gars?
De l'indie attachant et énergique aux influences diverses: Arcade Fire, Bodies of Water, quelques éléments post rock, des touches de noise, et de belles envolées progrock...
'Melody' titre atmosphérique au chant choral céleste. C'est bourré d'effets en tous genres: touffu mais pas boursouflé.
'Six bonnes raisons' une pointe d'electro kitsch et des percussions proches d'Animal Collective, sans sombrer dans le confus.
'Pollen' abeilles tribales et furieuses. Le miel aura des goûts de LSD cette année!
'L'Homme qui dit' guitares lacérées, chant exalté, bricolage tortueux : sont turbulents ces Bretons.
'Daisy' romantisme souligné par des claviers doucereux avant que d'incisives guitares n'annoncent un méchant orage sonore.
'Ma Chair', post-punk noisy: du Sonic Youth charnel.
'Athlète' carré, amphétaminé. Plainte est déposée pour mauvais traitements du tremolo arm de la guitare .
'Le Ciel' retour à la quiétude, des cieux apaisés après que Timothy soit passé déposer quelques cachets euphorisants.
'Volcan', au double drumming martial, termine ce set musclé.
Sympathique éruption effusive!
Stornoway
Steòrnabhagh!
Pardon?
OK, sont pas gaéliques, viennent de la région d'Oxford et pratiquent un dream folk/pop élégant et frais.
Brian Briggs- tenor/guitar, Jon Ouin- baritone/zither, Ollie Steadman- baritone/bass, Rob Steadman- soprano/drums, annonce leur page.
Zither pas vu, mais un gars jouait des claviers, de la guitare. On a également eu droit à un banjo.
Sont nourris au traditional folk et à la British pop de qualité.
Un album doit traîner dans les bacs d'ici la fin du mois: 'Beachcomber's Windowsill'.
On leur prédit un avenir radieux.
Brian, le chef de la bande, dispose d'un filet de voix attrayant et les autres se joignent, en choirboys angéliques, à son chant céleste.
'I saw you blink' mélodieux comme les Housemartins dans les années 80, ou Camera Obscura pour le siècle présent.
'The Coldharbour Road', harmonies impeccables, une acoustique allègre, une base rythmique sobre... Certains les comparent aux Fleet Foxes, d'autres à Crowded House, pas con!
'Boats and Trains' , ni de Pulp, ni Burt Bacharach!
Voyage tranquille, propice à la rêverie.
'Here comes the blackout' panne électrique?
A propos de folklore uit Ieper, B B avoue avoir été impressionné par les légendes entourant la moyenâgeuse Kattefeest de la ville flamande avant d'envoyer ' We are the battery human', morceau de bravoure celtique , chanté à quatre voix et décoré d'un banjo enjoué.
'On the rocks' nouveau folk ciselé.
Un responsable leur fait signe: 5' pas plus!
'Fuel up' démarre en valse lente, le réservoir est vide sans doute, pour trouver un rythme de croisière optimal.
'Zorbing' leur premier single, achève ce concert réjouissant.
Woodpigeon
Un ramier canadien, maintenant!
Ce volatile ressemble à un bûcheron barbu, doté d'une étrange voix féminine.
S'appelle: Mark Hamilton.
S'entoure d'une flopée de musiciens, amovibles. Il en avait 4 dans sa sacoche.
Deux donzelles:on suppose qu'il s'agit de la petite Foon Yap au violon, backings et mandoline électrique et d' Annaela Sordi aux claviers, flûte et backings.
Deux gaillards: une seconde barbichette à la basse: Michael Gratton (?) et un batteur glabre: Daren Powell (?).
Indie folk annonce le Bota.
Folk? Pierre-Henri, fieu, faut pas croire tous les charlatans qui t'envoient une présentation d'artistes bidon.
De l'indie pop: Ja! Grizzly Bear, Calexico: Nein!
Trois CD's ,déjà: dernier en date ' Die Stadt Muzikanten'.
'Songbook/The song of us playing together': Orchestra pop majestueux et mélancholique.
' Woodpigeon vs. Eagleowl' prends tous les paris: le ramier 25/1, la chouette 3,5/1!
Chouette plumage, chouette ramage.
About Nintendo, comment on dit ça en Dutch?
Keske je sais, comprends pas le Japonais!
'My Denial in Argyle' electro dancetrack aux arrangements délicats.
'An Entanglement of Weeds' vocalises friponnes de Foon, l'asiate, pour ce titre symphonique.
'Morningside' même scénario, mais à l'aube.
Let's slow down, Brussels: une ballade romantique: 'I live a lot of places' .
'Knock Knock' un petit rock désarmant.
Intro new wave pour' …and as the ship went down, you’d never looked finer', poésie romanesque à la Shelley et harmonies vocales aériennes.
La dernière, une cover de New Order, 'Age of Consent' .
Dream pop euphorisante.
Admiral Freebee
Le local de la soirée.
Local, tant que Belgenland n'est pas rayé de la carte, puisque Tom Van Laere a parqué son arche à Antwerpen!
Le 4 avril, t'assistais à l'uitverkocht optreden à l'AB, grosse claque.
Ce soir, veel minder volk, mais des groupies super excitées.
L'officier de marine était en forme olympique et d'humeur espiègle: résultat un concert, bis inclus, de plus de 90'. Il était 00h45' lorsque, flanqué de Luc Toogenblik, tu fais la file au bar pour désaltérer ton gosier.
L'équipage, Juul Lemmens/ Filip Kowlier/ Bjorn Ericksson/Tim Coenen, ne souffrait pas du mal de mer et était prêt à suivre le gradé sur toutes les mers du globe.
Pas d'effet de surprise et une playlist qui ressemblait à celle d'il y a un mois:
'Blues from a hypochondriac' - 'Last song about you'- les Bee Gees croisant les Stones: 'Always on the run'- ' Look at what love has done', le slow qui tue - 'My Hippie ain't hip' bien gras, avec duel en cinémascope entre le moussaillon Kowlier et le commandant Tom - un piano pour la bluesy ballad 'Get out of my life, woman' d'Allen Toussaint (pas joué à l'AB) - ' Get out of Town' la plage phare du band, démarrant en slow dramatique pour exploser en rock dément - 'Oh Darkness':
The first time I saw your face There was a fire in your soul ... pas interprété en avril - 'Fools like Us' avec toujours son bla bla philosophico- moralisateur sur bompa,et de jolies harmonies à la Doobie Bros, époque Michael McDonald- 'The Art of Walking Away' le rock Crazy Horse, saignant à souhait avec ses trois guitares.
Salut, au revoir, tot volgende keer .
Cette chaise m'emmerde, tiens , je lui refile un stamp!
Nénettes en folie et retour des matelots!
Le génial 'Admiral for President'.
En cette période électorale, tu peux voter pour le Tom ou Arno, en attendant que Jean-Luc Fonck se lance dans la bagarre.
Le Bota me paye l'hôtel à 50 mètres d'ici, maintenant faut que les flics m'arrachent de scène pour que j'arrête.
Avant la dernière, vais vous raconter l'histoire de la babbelende kikker.
Comment tu dis 'kikker' en français, journaliste de mes deux?
Grenouille, madame!
L'histoire de la crenouille et du prince charmant, c'est pas Yves Leterme, hein!
Hilarité générale et une valse Belle au Bois Dormant aux lyrics sarcastiques: 'Carry On' :
Is this the promised land
Where no-one speaks the truth
Oui, t'es à la bonne adresse, amiral!
Pas des records d'affluence en cette commémoration du V-Day , la concurrence 'Fête de l'Iris' (Lio/Christophe) place des Palais a pu jouer.
Incongruité: à La Rotonde l'affiche compte un seul nom, l'Orangerie en dénombre quatre!
Faudra sévir pour respecter l'horaire et, entre chaque concert, t'es prié d'aller boire une Maes pendant que les roadies montent et démontent le matos!
Montgomery
Le général copain de Rommel? Robert, l'acteur? Tim le dopé?
Va voir du côté de Rennes et de sa scène rock: cinq jeunes gens se partageant: drums, claviers, guitares, basse, et programming, en plus ils gazouillent joliment.
Des noms?
Benjamin Ledauphin-Mathieu Languille-Cédric Moutier-Yoann Buffeteau-Thomas Poli..
Deux albums, le dernier d'actualité, 'Stromboli'.
Rayon layettes?
T'as bu quoi, gars?
De l'indie attachant et énergique aux influences diverses: Arcade Fire, Bodies of Water, quelques éléments post rock, des touches de noise, et de belles envolées progrock...
'Melody' titre atmosphérique au chant choral céleste. C'est bourré d'effets en tous genres: touffu mais pas boursouflé.
'Six bonnes raisons' une pointe d'electro kitsch et des percussions proches d'Animal Collective, sans sombrer dans le confus.
'Pollen' abeilles tribales et furieuses. Le miel aura des goûts de LSD cette année!
'L'Homme qui dit' guitares lacérées, chant exalté, bricolage tortueux : sont turbulents ces Bretons.
'Daisy' romantisme souligné par des claviers doucereux avant que d'incisives guitares n'annoncent un méchant orage sonore.
'Ma Chair', post-punk noisy: du Sonic Youth charnel.
'Athlète' carré, amphétaminé. Plainte est déposée pour mauvais traitements du tremolo arm de la guitare .
'Le Ciel' retour à la quiétude, des cieux apaisés après que Timothy soit passé déposer quelques cachets euphorisants.
'Volcan', au double drumming martial, termine ce set musclé.
Sympathique éruption effusive!
Stornoway
Steòrnabhagh!
Pardon?
OK, sont pas gaéliques, viennent de la région d'Oxford et pratiquent un dream folk/pop élégant et frais.
Brian Briggs- tenor/guitar, Jon Ouin- baritone/zither, Ollie Steadman- baritone/bass, Rob Steadman- soprano/drums, annonce leur page.
Zither pas vu, mais un gars jouait des claviers, de la guitare. On a également eu droit à un banjo.
Sont nourris au traditional folk et à la British pop de qualité.
Un album doit traîner dans les bacs d'ici la fin du mois: 'Beachcomber's Windowsill'.
On leur prédit un avenir radieux.
Brian, le chef de la bande, dispose d'un filet de voix attrayant et les autres se joignent, en choirboys angéliques, à son chant céleste.
'I saw you blink' mélodieux comme les Housemartins dans les années 80, ou Camera Obscura pour le siècle présent.
'The Coldharbour Road', harmonies impeccables, une acoustique allègre, une base rythmique sobre... Certains les comparent aux Fleet Foxes, d'autres à Crowded House, pas con!
'Boats and Trains' , ni de Pulp, ni Burt Bacharach!
Voyage tranquille, propice à la rêverie.
'Here comes the blackout' panne électrique?
A propos de folklore uit Ieper, B B avoue avoir été impressionné par les légendes entourant la moyenâgeuse Kattefeest de la ville flamande avant d'envoyer ' We are the battery human', morceau de bravoure celtique , chanté à quatre voix et décoré d'un banjo enjoué.
'On the rocks' nouveau folk ciselé.
Un responsable leur fait signe: 5' pas plus!
'Fuel up' démarre en valse lente, le réservoir est vide sans doute, pour trouver un rythme de croisière optimal.
'Zorbing' leur premier single, achève ce concert réjouissant.
Woodpigeon
Un ramier canadien, maintenant!
Ce volatile ressemble à un bûcheron barbu, doté d'une étrange voix féminine.
S'appelle: Mark Hamilton.
S'entoure d'une flopée de musiciens, amovibles. Il en avait 4 dans sa sacoche.
Deux donzelles:on suppose qu'il s'agit de la petite Foon Yap au violon, backings et mandoline électrique et d' Annaela Sordi aux claviers, flûte et backings.
Deux gaillards: une seconde barbichette à la basse: Michael Gratton (?) et un batteur glabre: Daren Powell (?).
Indie folk annonce le Bota.
Folk? Pierre-Henri, fieu, faut pas croire tous les charlatans qui t'envoient une présentation d'artistes bidon.
De l'indie pop: Ja! Grizzly Bear, Calexico: Nein!
Trois CD's ,déjà: dernier en date ' Die Stadt Muzikanten'.
'Songbook/The song of us playing together': Orchestra pop majestueux et mélancholique.
' Woodpigeon vs. Eagleowl' prends tous les paris: le ramier 25/1, la chouette 3,5/1!
Chouette plumage, chouette ramage.
About Nintendo, comment on dit ça en Dutch?
Keske je sais, comprends pas le Japonais!
'My Denial in Argyle' electro dancetrack aux arrangements délicats.
'An Entanglement of Weeds' vocalises friponnes de Foon, l'asiate, pour ce titre symphonique.
'Morningside' même scénario, mais à l'aube.
Let's slow down, Brussels: une ballade romantique: 'I live a lot of places' .
'Knock Knock' un petit rock désarmant.
Intro new wave pour' …and as the ship went down, you’d never looked finer', poésie romanesque à la Shelley et harmonies vocales aériennes.
La dernière, une cover de New Order, 'Age of Consent' .
Dream pop euphorisante.
Admiral Freebee
Le local de la soirée.
Local, tant que Belgenland n'est pas rayé de la carte, puisque Tom Van Laere a parqué son arche à Antwerpen!
Le 4 avril, t'assistais à l'uitverkocht optreden à l'AB, grosse claque.
Ce soir, veel minder volk, mais des groupies super excitées.
L'officier de marine était en forme olympique et d'humeur espiègle: résultat un concert, bis inclus, de plus de 90'. Il était 00h45' lorsque, flanqué de Luc Toogenblik, tu fais la file au bar pour désaltérer ton gosier.
L'équipage, Juul Lemmens/ Filip Kowlier/ Bjorn Ericksson/Tim Coenen, ne souffrait pas du mal de mer et était prêt à suivre le gradé sur toutes les mers du globe.
Pas d'effet de surprise et une playlist qui ressemblait à celle d'il y a un mois:
'Blues from a hypochondriac' - 'Last song about you'- les Bee Gees croisant les Stones: 'Always on the run'- ' Look at what love has done', le slow qui tue - 'My Hippie ain't hip' bien gras, avec duel en cinémascope entre le moussaillon Kowlier et le commandant Tom - un piano pour la bluesy ballad 'Get out of my life, woman' d'Allen Toussaint (pas joué à l'AB) - ' Get out of Town' la plage phare du band, démarrant en slow dramatique pour exploser en rock dément - 'Oh Darkness':
The first time I saw your face There was a fire in your soul ... pas interprété en avril - 'Fools like Us' avec toujours son bla bla philosophico- moralisateur sur bompa,et de jolies harmonies à la Doobie Bros, époque Michael McDonald- 'The Art of Walking Away' le rock Crazy Horse, saignant à souhait avec ses trois guitares.
Salut, au revoir, tot volgende keer .
Cette chaise m'emmerde, tiens , je lui refile un stamp!
Nénettes en folie et retour des matelots!
Le génial 'Admiral for President'.
En cette période électorale, tu peux voter pour le Tom ou Arno, en attendant que Jean-Luc Fonck se lance dans la bagarre.
Le Bota me paye l'hôtel à 50 mètres d'ici, maintenant faut que les flics m'arrachent de scène pour que j'arrête.
Avant la dernière, vais vous raconter l'histoire de la babbelende kikker.
Comment tu dis 'kikker' en français, journaliste de mes deux?
Grenouille, madame!
L'histoire de la crenouille et du prince charmant, c'est pas Yves Leterme, hein!
Hilarité générale et une valse Belle au Bois Dormant aux lyrics sarcastiques: 'Carry On' :
Is this the promised land
Where no-one speaks the truth
Oui, t'es à la bonne adresse, amiral!
samedi 8 mai 2010
Jim Keaveny au Toogenblik à Haren, le 7 mai 2010
Du monde dans le muziekcafé de Haren, pourtant quand Luc, le maître de cérémonie, s'amène pour son show habituel, il n'a pas le sourire du vainqueur.
Pessimisme: Toogenblik n'a toujours pas touché un rond des subsides promis, l'ogre/vampire Sabam les suce jusqu'à l'os: l'avenir est sombre, misschien is dit het laatste seizoen!
N'empêche que pour le 11 juin, il a réussi à signer Mark Olson des Jayhawks...
Et ce soir, from Texas, nous accueillons :
Jim Keaveny
Jim est né quelque part dans le North-Dakota(Bismarck), enfance agitée, déménage à Austin en 1996, joue dans quelques groupes locaux et en 1998 se lance solo.
Quatre albums à son actif, le dernier :'Music Man' en 2009.
Ce premier mai il jouait à Wuustwezel (25ste Nacht van de Blues).
Un chapeau, une petite guitare, qu'il n'a pas dû accorder une fois, un harmonica, des tonnes de bonnes chansons, des petites histoires racontées d'un air timide et une voix au croisement du jeune Bowb Dylan et de celui dont la guitare kills fascists: Woody Guthrie!
Te faut rien de plus pour passer une excellente soirée, JP dont c'est la première apparition dans le bruine café, nous souffle: on reviendra!
En 2008, je passais des vacances du côté de Vallon Pont-d'Arc, je m'adonnais au joie du camping sauvage en solitaire, j'ai pas dormi de la nuit, des bruits inquiétants m'ont tenu éveillé, ai pas osé sortir de la toile , en ai mouillé ma couche-culotte. C'est là que j'ai écrit 'I Sleep Alone'.
Toutes les comparaisons des spécialistes s'avèrent exactes: un troubadour dans l' American folk tradition, catégorie Robert Zimmerman/ Townes Van Zandt/ Guthrie avec des touches de Steve Earle.
'Lonely old railroad blues' sur le dernier né. Tradition, on te le répète: road songs, train songs...
Le hitch-hiking, les voyages clandestins dans les freight trains, busking dans des rues de province... du vécu!
'Rainin here in Austin' ça se trouve en Belgique, Austin?
Pas de cinéma, une relative simplicité, un fingerpicking efficace, un harmonica sec et un chant apaisant ...Toogenblik est conquis.
'Music Man' a été enregistré avec un band et sonne plus rock'n roll, nous confie J K , ce soir je vous envoie des versions déshabillées.
Elles tiennent la route, mec, même à poil.
' Kinky Mama' ...kinky mama when you left I cried... quelques souvenirs personnels.
'Hobo Sam' en hommage à Mark Twain et 'The Adventures of Huckleberry Finn', ce Hobo... is twice my age but just as free...Un fin observateur notre Jimmy, et un brillant storyteller dans la lignée d'un Jack Kerouac.
Une sobre ballade 'The North Padre Island Lullaby'.
L'hymne aux vagabonds, signé Woody Guthrie 'Hard Travelin' , sec et efficient.
'Happy Man' philosophie de vie simple: honnêteté, humilité, respect des anciens... roots music at its best.
'Trash Can Gypsies' formidable titre à connotations sociales. Les mecs fouillant les poubelles pour dénicher de quoi bouffer... dans la lignée des plus grandes protest songs.
A new one for you Brussels, not recorded yet: 'Out of sight' (?, not sure, baby) , petite mélodie joviale.
'Goin to Arizona' dont il existe deux versions , sur son premier effort discographique, l'histoire de ces deux potes s'appelle ' Bobby and David' un duo de travel partners.
Fin du premier set: 'Mountain Mama' a bluegrass rocksong enlevée.
Break jus de houblon et set 2
Un instrumental allègre 'Colonia a Alicante', soundtrack parfait pour un Sergio Leone.
J'ai eu un award pour la suivante, a true story :' The Worried Mama and the Wandering Son': le fils sur la route, la maman se fait du souci...she gave me some cash just in case...une mère reste une mère!
Encore une plus vieille sur le premier cd de 2002, another road song 'Hangin' around' (à vérifier).
'What to do with you', sais pas quoi faire avec toi, déjà que je dois survivre dans ce bled.
Johnny Cash/June Carter 'Ring of Fire', qui termine en fast version et nous fait hurler de joie.
Me souviens encore, la larme à l'oeil, du gros hit d'Eric Burdon & the Animals.
An old lovesong : 'I think you might be blind' ..aha aha ..l'amour est aveugle, le mariage lui rend la vue.. tous les opticiens savent çà.
'Springtime by then' country song sentimentale.
Randy Weeks, a master of the dark mood, Anny Celsi nous avait déjà balancé une composition de ce chef, ce soir :' When I get over you'.
'Ring Ring Ring', bordel, Luc avait pourtant dit, jette ton GSM par la fenêtre!
Ring my Bell, Graham... heureusement cette sonnerie est mélodique!
Petite leçon de faune texane où les cochons ressemblent à des hippopotames: 'Big Ol Muddy Mighty', éloge du plus grand fleuve amerloque: le Missouri...she's a big old snake... comme ma femme!
'I'm sorry baby's' un truc énervé, pas facile de dire à ta compagne qu'à chaque jolie nana que tu croises, tu tombes amoureux.
'I'm so lonely' country Calimero.
Je l'ai connue par Dwight Yoakam, mais l'original est de Buck Owens, mais en fait c'est un inconnu qui lui a refilé ce titre 'Streets of Bakersfield', le Bakersfield/honky tonk sound par excellence.
Une quatorzième et on va boire un coup: 'Rollin up the Rhine' paysages rhénans sur fond country & western. Le Rhin est agité ce soir: chutes, cascades, tourbillons, remous...
Beau final!
Pas besoin de Luc pour les bis!
Pas moins de quatre titres, le Jim est content de l'accueil et le prouve généreusement.
Townes Van Zandt: 'No Place to Fall'.
' The Big, Big Train' en route vers le Sud.
Le fabuleux, nostalgique et visuel: ' Ode to Mermaid' ...flow on, river, flow on down to the sea...
Majestueux.
L'instrumental emprunté à un Cubain, rencontré sur la route 'Buried in Cuba' met fin à ce concert de plus de 2 heures, qui t'ont semblé 30'.
Le sympathique Jim et sa jolie nana viennent se mêler aux habitués du coin et discutent le coup, une Palm à portée de main.
We love Belgium!
Vais pas lui dire que quelques connards veulent enterrer ce pays de cocagne!
Pessimisme: Toogenblik n'a toujours pas touché un rond des subsides promis, l'ogre/vampire Sabam les suce jusqu'à l'os: l'avenir est sombre, misschien is dit het laatste seizoen!
N'empêche que pour le 11 juin, il a réussi à signer Mark Olson des Jayhawks...
Et ce soir, from Texas, nous accueillons :
Jim Keaveny
Jim est né quelque part dans le North-Dakota(Bismarck), enfance agitée, déménage à Austin en 1996, joue dans quelques groupes locaux et en 1998 se lance solo.
Quatre albums à son actif, le dernier :'Music Man' en 2009.
Ce premier mai il jouait à Wuustwezel (25ste Nacht van de Blues).
Un chapeau, une petite guitare, qu'il n'a pas dû accorder une fois, un harmonica, des tonnes de bonnes chansons, des petites histoires racontées d'un air timide et une voix au croisement du jeune Bowb Dylan et de celui dont la guitare kills fascists: Woody Guthrie!
Te faut rien de plus pour passer une excellente soirée, JP dont c'est la première apparition dans le bruine café, nous souffle: on reviendra!
En 2008, je passais des vacances du côté de Vallon Pont-d'Arc, je m'adonnais au joie du camping sauvage en solitaire, j'ai pas dormi de la nuit, des bruits inquiétants m'ont tenu éveillé, ai pas osé sortir de la toile , en ai mouillé ma couche-culotte. C'est là que j'ai écrit 'I Sleep Alone'.
Toutes les comparaisons des spécialistes s'avèrent exactes: un troubadour dans l' American folk tradition, catégorie Robert Zimmerman/ Townes Van Zandt/ Guthrie avec des touches de Steve Earle.
'Lonely old railroad blues' sur le dernier né. Tradition, on te le répète: road songs, train songs...
Le hitch-hiking, les voyages clandestins dans les freight trains, busking dans des rues de province... du vécu!
'Rainin here in Austin' ça se trouve en Belgique, Austin?
Pas de cinéma, une relative simplicité, un fingerpicking efficace, un harmonica sec et un chant apaisant ...Toogenblik est conquis.
'Music Man' a été enregistré avec un band et sonne plus rock'n roll, nous confie J K , ce soir je vous envoie des versions déshabillées.
Elles tiennent la route, mec, même à poil.
' Kinky Mama' ...kinky mama when you left I cried... quelques souvenirs personnels.
'Hobo Sam' en hommage à Mark Twain et 'The Adventures of Huckleberry Finn', ce Hobo... is twice my age but just as free...Un fin observateur notre Jimmy, et un brillant storyteller dans la lignée d'un Jack Kerouac.
Une sobre ballade 'The North Padre Island Lullaby'.
L'hymne aux vagabonds, signé Woody Guthrie 'Hard Travelin' , sec et efficient.
'Happy Man' philosophie de vie simple: honnêteté, humilité, respect des anciens... roots music at its best.
'Trash Can Gypsies' formidable titre à connotations sociales. Les mecs fouillant les poubelles pour dénicher de quoi bouffer... dans la lignée des plus grandes protest songs.
A new one for you Brussels, not recorded yet: 'Out of sight' (?, not sure, baby) , petite mélodie joviale.
'Goin to Arizona' dont il existe deux versions , sur son premier effort discographique, l'histoire de ces deux potes s'appelle ' Bobby and David' un duo de travel partners.
Fin du premier set: 'Mountain Mama' a bluegrass rocksong enlevée.
Break jus de houblon et set 2
Un instrumental allègre 'Colonia a Alicante', soundtrack parfait pour un Sergio Leone.
J'ai eu un award pour la suivante, a true story :' The Worried Mama and the Wandering Son': le fils sur la route, la maman se fait du souci...she gave me some cash just in case...une mère reste une mère!
Encore une plus vieille sur le premier cd de 2002, another road song 'Hangin' around' (à vérifier).
'What to do with you', sais pas quoi faire avec toi, déjà que je dois survivre dans ce bled.
Johnny Cash/June Carter 'Ring of Fire', qui termine en fast version et nous fait hurler de joie.
Me souviens encore, la larme à l'oeil, du gros hit d'Eric Burdon & the Animals.
An old lovesong : 'I think you might be blind' ..aha aha ..l'amour est aveugle, le mariage lui rend la vue.. tous les opticiens savent çà.
'Springtime by then' country song sentimentale.
Randy Weeks, a master of the dark mood, Anny Celsi nous avait déjà balancé une composition de ce chef, ce soir :' When I get over you'.
'Ring Ring Ring', bordel, Luc avait pourtant dit, jette ton GSM par la fenêtre!
Ring my Bell, Graham... heureusement cette sonnerie est mélodique!
Petite leçon de faune texane où les cochons ressemblent à des hippopotames: 'Big Ol Muddy Mighty', éloge du plus grand fleuve amerloque: le Missouri...she's a big old snake... comme ma femme!
'I'm sorry baby's' un truc énervé, pas facile de dire à ta compagne qu'à chaque jolie nana que tu croises, tu tombes amoureux.
'I'm so lonely' country Calimero.
Je l'ai connue par Dwight Yoakam, mais l'original est de Buck Owens, mais en fait c'est un inconnu qui lui a refilé ce titre 'Streets of Bakersfield', le Bakersfield/honky tonk sound par excellence.
Une quatorzième et on va boire un coup: 'Rollin up the Rhine' paysages rhénans sur fond country & western. Le Rhin est agité ce soir: chutes, cascades, tourbillons, remous...
Beau final!
Pas besoin de Luc pour les bis!
Pas moins de quatre titres, le Jim est content de l'accueil et le prouve généreusement.
Townes Van Zandt: 'No Place to Fall'.
' The Big, Big Train' en route vers le Sud.
Le fabuleux, nostalgique et visuel: ' Ode to Mermaid' ...flow on, river, flow on down to the sea...
Majestueux.
L'instrumental emprunté à un Cubain, rencontré sur la route 'Buried in Cuba' met fin à ce concert de plus de 2 heures, qui t'ont semblé 30'.
Le sympathique Jim et sa jolie nana viennent se mêler aux habitués du coin et discutent le coup, une Palm à portée de main.
We love Belgium!
Vais pas lui dire que quelques connards veulent enterrer ce pays de cocagne!
mercredi 5 mai 2010
Los Lobos +Fred Lani & Superslinger à l'Ancienne Belgique à Bruxelles, le 4 mai 2010
Les loups descendent sur la ville et rameutent une belle clique de fervents de chicano rock à l'Ancienne Belgique.
Comme amuse-gueule, les scouts bruxellois ont droit à un plat local, une appétissante fricassée namuroise:
Fred Lani & Superslinger
Les Healers sont enterrés, zétaient pas en bonne santé.
Le dernier projet de Fredje vient de sortir un second CD 'Second Life' , et entame une tournée de festivals.
Ils étaient au Roots & Roses, à Lessines, le 2 mai.
Ce soir, faut chauffer l'AB en 30 minutes.
Pas de problèmes, on a tous les ingrédients nécessaires: un bluesrock bien carré qui attaque les gencives.
L'ami Lani manie toujours sa guitare comme un chef- le frangin, Bert, est tout aussi doué avec son axe, chante pas mal non plus, merci - Gerry Fiévé est un fieffé batteur et le vétéran, Cédric Cornez, connaît toutes les ficelles de la basse.
'The Truth about Little Leo' c'est pas les mémoires de Tindemans, mais un funky bluesrock qui déménage.
Pas de pause 'Running After You', dedjeu Kim Gevaert, die loopt snel.
Donne du gaz, Bert!
'Kings & Queens' du rock aristocratique, aux touches Mick Jagger/Keith Richards.
D'ailleurs le Bert a piqué un t-shirt à Keef, the human riff.
Assez rigolé, let's get deeper into the blues, suggère Fredo: 'Failure', superbe blues à la Tony Joe White.
Subtil, swampy, légèrement voodoo.
Echec et mat.
Le titletrack du nourrisson: 'Second Life', avec les mêmes coloris 'stoniens ' et un bridge rap pour décorer.
Gros son surf pour 'Stop the Battle', un rock belliqueux.
La dernière 'Drunken Boogie': 12 mesures de blues après 12 verres de tord-boyaux bien tassé.
Mission accomplie, le public est chauffé à blanc.
Los Lobos
Sans le chanteur/guitare/mandoline, Cesar Rosas, obligé de rester aux States à la suite de tristes circonstances familiales.
David Hidalgo, le petit Louie Perez et sa casquette, Conrad Lozano éternel sourire aux lèvres, Steve Berlin le saxophone/claviers barbe grise sont au poste.
Aux drums:Cougar Estrada, le 6ème membre, non officiel de la ménagerie.
Presque 20 albums à leur actif et une pêche comme à leur début, dans les seventies!
Ces mecs sont indémodables, leur Tex-Mex/ Rock'n Roll continuera à faire danser des générations de kids dans 2000 ans.
't was een beetje rommelig, nee?
On s'en fout, fieu, c'est leur marque de fabrique: du fun, de l'énergie et des plans sentant le vécu.
Si tu veux du distingué, va voir Tindersticks, c'est excellent, mais c'est pas le même registre.
'Evangeline' du roots/rockabilly pour te dérouiller.... She's the Queen of make believe Evangeline.. On aime cette nana!
Evangeline, à peine couchée, on va saluer la petite 'Emily' . Un swing Los Lobos typique.
'The Town' slow blues lyrique , avec formidable doublé de guitares.
Le petit Louie a pas peur d'affronter fat David.
Splendide!
'Georgia Slop' du gros rock qui tache, avec sax solo qui arrache.
Hey, roadie, viens un coup par ici, y a un truc qui m'emmerde avec cette guitare, apporte moi un autre jouet, lance l'Hidalgo.
Pas rire avec ce costaud, faut obéir ' The Fat Man' , un blues qu'on déconseille aux gringalets.
Louie, envoie leur un petit solo, ket! Fats Domino applaudit à la performance.
Fondu enchaîné sur le marécageux 'The Neighbourhood' (ces salauds viennent d'abandonner leur playlist). Un cheval de bataille de leurs concerts : rafales de guitare, sax gluant, une petite envolée à la flûte pour les quiscales des swamps, un drumming souple.
Une pure merveille.
Retour aux origines: Tejano music!
Une valse mariachi: 'La Pistola Y El Corazon'. Une jarana huesteca pour Senor Perez et un accordéon pour l'Hidalgo ...Esta triste cancion...une jolie Conchita vient se coller à toi, lui refile mon foulard en soie pour sécher ses lacrimas.
Tout aussi sentimental 'Saint Behind the Glass'.
On reste dans l'exotisme guacamole avec 'Teresa'. Solo de sax sirupeux, puis je me tape une cowbell avant de céder le relais à Louitje avec sa jarana : fiesta mexicana!
Le morceau phare de Los Lobos: 'Kiko and the Lavender Moon' . Un des cents meilleurs titres rock jamais écrits .
Une cumbia traditionnelle 'Rosa Maria'.... baila mi cumbia mama...
Mama mia, chaud, chaud!
Mr Berlin te secoue un immense Ganza et te râpe du quesos mexicain vachement épicé.
Insidieusement la cumbia vire méchant rock: 'All Night Long' .
Ambiance au zénith.
Je jette un petit CD dans la foule, pour rire!
Après le set on vous en vendra d'autres, Bruxelles.
Retour au tex-mex, servi bleu: 'Los Ojos de Pancha'.
Vous voulez du rock , du latino : 'Mas y Mas' : guitares Santana, drum solo et final fracassant, mon capitaine.
80' de saine sueur
Un double bis!
Hey, guys, what do you wanna hear?
La Bamba/ Guantanamera/Wooly Bully/That train don't stop here/Ooh, my head... et une vingtaine d'autres propositions.
See if you like this one...'I get loaded' ...I feel alright, I feel alright... normal, si tu descends a bottle of gin, a bottle of tequila, et une de whiskey...
Tout l'AB feels alright ce soir...
Et pour finir en beauté une version vicieuse de 'Cinnamon Girl' de Neil Young.
Comme amuse-gueule, les scouts bruxellois ont droit à un plat local, une appétissante fricassée namuroise:
Fred Lani & Superslinger
Les Healers sont enterrés, zétaient pas en bonne santé.
Le dernier projet de Fredje vient de sortir un second CD 'Second Life' , et entame une tournée de festivals.
Ils étaient au Roots & Roses, à Lessines, le 2 mai.
Ce soir, faut chauffer l'AB en 30 minutes.
Pas de problèmes, on a tous les ingrédients nécessaires: un bluesrock bien carré qui attaque les gencives.
L'ami Lani manie toujours sa guitare comme un chef- le frangin, Bert, est tout aussi doué avec son axe, chante pas mal non plus, merci - Gerry Fiévé est un fieffé batteur et le vétéran, Cédric Cornez, connaît toutes les ficelles de la basse.
'The Truth about Little Leo' c'est pas les mémoires de Tindemans, mais un funky bluesrock qui déménage.
Pas de pause 'Running After You', dedjeu Kim Gevaert, die loopt snel.
Donne du gaz, Bert!
'Kings & Queens' du rock aristocratique, aux touches Mick Jagger/Keith Richards.
D'ailleurs le Bert a piqué un t-shirt à Keef, the human riff.
Assez rigolé, let's get deeper into the blues, suggère Fredo: 'Failure', superbe blues à la Tony Joe White.
Subtil, swampy, légèrement voodoo.
Echec et mat.
Le titletrack du nourrisson: 'Second Life', avec les mêmes coloris 'stoniens ' et un bridge rap pour décorer.
Gros son surf pour 'Stop the Battle', un rock belliqueux.
La dernière 'Drunken Boogie': 12 mesures de blues après 12 verres de tord-boyaux bien tassé.
Mission accomplie, le public est chauffé à blanc.
Los Lobos
Sans le chanteur/guitare/mandoline, Cesar Rosas, obligé de rester aux States à la suite de tristes circonstances familiales.
David Hidalgo, le petit Louie Perez et sa casquette, Conrad Lozano éternel sourire aux lèvres, Steve Berlin le saxophone/claviers barbe grise sont au poste.
Aux drums:Cougar Estrada, le 6ème membre, non officiel de la ménagerie.
Presque 20 albums à leur actif et une pêche comme à leur début, dans les seventies!
Ces mecs sont indémodables, leur Tex-Mex/ Rock'n Roll continuera à faire danser des générations de kids dans 2000 ans.
't was een beetje rommelig, nee?
On s'en fout, fieu, c'est leur marque de fabrique: du fun, de l'énergie et des plans sentant le vécu.
Si tu veux du distingué, va voir Tindersticks, c'est excellent, mais c'est pas le même registre.
'Evangeline' du roots/rockabilly pour te dérouiller.... She's the Queen of make believe Evangeline.. On aime cette nana!
Evangeline, à peine couchée, on va saluer la petite 'Emily' . Un swing Los Lobos typique.
'The Town' slow blues lyrique , avec formidable doublé de guitares.
Le petit Louie a pas peur d'affronter fat David.
Splendide!
'Georgia Slop' du gros rock qui tache, avec sax solo qui arrache.
Hey, roadie, viens un coup par ici, y a un truc qui m'emmerde avec cette guitare, apporte moi un autre jouet, lance l'Hidalgo.
Pas rire avec ce costaud, faut obéir ' The Fat Man' , un blues qu'on déconseille aux gringalets.
Louie, envoie leur un petit solo, ket! Fats Domino applaudit à la performance.
Fondu enchaîné sur le marécageux 'The Neighbourhood' (ces salauds viennent d'abandonner leur playlist). Un cheval de bataille de leurs concerts : rafales de guitare, sax gluant, une petite envolée à la flûte pour les quiscales des swamps, un drumming souple.
Une pure merveille.
Retour aux origines: Tejano music!
Une valse mariachi: 'La Pistola Y El Corazon'. Une jarana huesteca pour Senor Perez et un accordéon pour l'Hidalgo ...Esta triste cancion...une jolie Conchita vient se coller à toi, lui refile mon foulard en soie pour sécher ses lacrimas.
Tout aussi sentimental 'Saint Behind the Glass'.
On reste dans l'exotisme guacamole avec 'Teresa'. Solo de sax sirupeux, puis je me tape une cowbell avant de céder le relais à Louitje avec sa jarana : fiesta mexicana!
Le morceau phare de Los Lobos: 'Kiko and the Lavender Moon' . Un des cents meilleurs titres rock jamais écrits .
Une cumbia traditionnelle 'Rosa Maria'.... baila mi cumbia mama...
Mama mia, chaud, chaud!
Mr Berlin te secoue un immense Ganza et te râpe du quesos mexicain vachement épicé.
Insidieusement la cumbia vire méchant rock: 'All Night Long' .
Ambiance au zénith.
Je jette un petit CD dans la foule, pour rire!
Après le set on vous en vendra d'autres, Bruxelles.
Retour au tex-mex, servi bleu: 'Los Ojos de Pancha'.
Vous voulez du rock , du latino : 'Mas y Mas' : guitares Santana, drum solo et final fracassant, mon capitaine.
80' de saine sueur
Un double bis!
Hey, guys, what do you wanna hear?
La Bamba/ Guantanamera/Wooly Bully/That train don't stop here/Ooh, my head... et une vingtaine d'autres propositions.
See if you like this one...'I get loaded' ...I feel alright, I feel alright... normal, si tu descends a bottle of gin, a bottle of tequila, et une de whiskey...
Tout l'AB feels alright ce soir...
Et pour finir en beauté une version vicieuse de 'Cinnamon Girl' de Neil Young.
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