Trick or Treat, Jack-o'-Lantern et autres halloweeneries à Bruxelles...Des voix s'élèvent contre l'américanisation du monde,bof...d'autres craignent l'islamisation!
AB sold -out pour Bat for Lashes!
Fameux chemin parcouru depuis leur première apparition chez nous (automne 2006,witloof bar du bota, devant 40 curieux).
Hecuba
se prête à pas mal de jeux de mots débiles, mais faut aller chercher l'origine de ce patronyme chez Euripide,une protéine grecque,semble-t-il!
Hecuba= Isabelle Albuquerque et Jon Beasley,Los Angeles,l'album 'Paradise' sortait le 25 mai,et ce soir,le duo doit chauffer l'AB pendant 30/35' avec leur minimal electronic soul disco dance music.
Pas sûr que les clones peinturlurées de Natasha Khan soient devenues fans, quant à nous,cette reine mythologique nous a convaincus.C'est dansant, dramatic (théâtral, stoefer!) et esthétique!
Le Jon au programming, synthé, keyboards, percussions et Isabelle au micro et performances gestuelles.
'La Musica' t'attends pas une reprise de la disco Queen helvète, Patrick Juvet!
Cette musica est rythmée, surprenante et sexy .Le son est proche des efforts du groupe Beast.
Déjà tu dandines sensuellement.
Un second titre de static dancing nous convainc entièrement...I can hear you now I can see you dance...repetitive synth lines et vocaux récités.
'Miles Away'.De l'electro conte de fées...I'm so dada ...I'm so lala...un duo vocal Alice in Wonderland, Isabelle arpentant la scène en rampant. Final bruitages de gosses chantonnant une ritournelle naïve sur fond de Roland désaccordé.
Nouvel hymne robotique paraphrasant Bob Dylan...blood on the tracks...Mr Beasley s'acharnant, tel un forcené, sur une cymbale, Isabelle éructant sa démence, avant de redevenir sage petite fille.
Irrésistible dance music.
La suivante est introduite par des samples chorale de la cathédrale, se transformant en gros beats te poussant vers le dancefloor...I know you need it baby,coz I need it even more... susurre la nana au look Marc Almond.Tu repenses au Yazoo de Vince Clark et Alison Moyet, et même à la jeune Annie Lennox.
Changement de décor, captain Jon au chant pour le hit 'Suffering', au background sixties /pop (Ronettes, Crystals et autres Shangri-Las...).Une perle r'n'b expérimental!
Avant de nous quitter, le duo syncrétique nous sert un Walt Disney dance track.
Brian Eno, Kraftwerk, Grace Jones, Roisin Murphy( Moloko) passés au mixer, ça donne Hecuba!
Le set s'achève sur...good times, good vibes. Goodbye!
Bat for Lashes
Natasha Kahn, la fashionista au look oiseau de paradis :vocals, piano,clavecin,zither, percussions à main - Charlotte Hatherley (guitariste chez Ash):guitars,backing vocals, piano, harpsichord-la fantastique Sarah Jones( New Young Pony Club) à la batterie et backings et l'élément masculin: Ben'Dali'Christophers(Cooking Viny) aux synthés,claviers,zither.
'Glass' ouvrant le second CD, 'Two Suns', met le feu aux poudres.Voix dramatique sublime, drumming impérial, tu quittes le matériel pour plonger dans un univers féérique baignant dans les bleus obscurs.
'Sleep alone' nappes de synthé symbolistes et envoûtantes.
Acclamations dès l'amorce de ' The Wizard' du premier CD.Let's howl together for this one, annonce Miss Kahn.La chouette empaillée, sur le piano, donnant l'exemple...the wizard comes... sur fond d'orgues majestueux.
Natasha au piano pour le nocturne 'Moon & Moon'.
'Horse & I' quatre mains caressent le clavecin, Sarah dressant les équidés par un martèlement militaire,et la voix hantée de prier...you're the chosen one,there's no turning back...Biblique!
'What's a girl to do' romantisme féminin.
Let's dance après ces slow tempos:' Daniel', le hit aux senteurs new wave, un petit côté 'Love will tear us apart'.
'Tahiti' clochettes polynésiennes,piano classique, trio vocal féminin sombre.
'Siren song' mer tantôt bonace, tantôt tempétueuse, piano d'un classicisme exacerbé, grosse caisse symphonique, voix implorante..Bat for Lashes se classe désormais dans les mêmes rayons que Björk.
'Trophy' voit Ben au piano.'Two Planets' drumming tribal pour cette marche mythologique...the son of Solomon died in the battleground...quel fils ,il aurait eu 300 épouses et quelques centaines de maîtresses?
'Pearl's dream', un petit tour dans la jungle astrale, met fin au set.
Ovation et retour du medium et de ses acolytes.
Les roadies ont poussé un écran de TV au devant de la scène pour 'The Big Sleep', pas de Scott Walter sur le kinéscope, mais une Natasha blonde, qui entame le tragique duo vocal avec son sosie humain.Beau!
'Wilderness' zither délicat: ..I call out to my brothers Come join me in flight... c'est combien le ticket?
'Priscilla' le clap your hands hit achève ce concert admirable.