Sugaray Rayford à La Passerelle, scène nationale de Saint-Brieuc, le 15 octobre 2019
La Passerelle de Saint-Brieuc a repris ses activités culturelles depuis fin septembre, un premier concert blues/jazz était prévu le 15 octobre.
Pas question de manquer la première apparition de Sugaray Rayford en pays breton.
T'étais pas le seul à avoir imaginé ce dessein, à 20h le Théâtre Louis Guilloux affiche complet, celui qui désirait un siège dans les premiers rangs n'avait pas intérêt à lanterner, très vite les arrivées tardives doivent se rabattre vers le balcon, en maugréant, pour certains.
20:05', la salle est plongée dans l'obscurité, le public s'immobilise, se tait et attend.
Une ombre prend place derrière la batterie, Lavell Jones, un gars qui a soutenu Neil Diamond, Seal ou Lucky Peterson, a été envoyé en éclaireur, après quelques préparatifs scéniques, il entame la première salve sur un tempo répétitif, un sax le rejoint, from the UK, Aaron Liddard ( Amy Winehouse, Jools Holland, Bob Geldof...), il colle un solo langoureux sur les percussions, puis vient le bassiste, Allen Markel, what a nice town Saint-Brieuc, ( The Insomniacs, Lisa Mann...), dès lors, l'instrumental prend des coloris cool jazz , encore plus prononcés avec l'arrivée de Drake Munkihaid Shining, le claviériste qui a côtoyé Al Green et remplacé, pendant un temps, Jon Lord au sein de Deep Purple, pour finir l'exposé introductif, Alastair Greene ( 8 albums solo et membre du groupe d'Alan Parsons ou de Starship) et sa guitare rallie l'équipe, qui n'est pas encore au complet...
Un moment drôle, Aaron vient de se rendre compte qu'il souffle depuis 249 secondes dans un sax en ayant oublié d'y fixer son petit micro, la ballade vire jazz fusion, ton esprit déterre The Crusaders ou
Spyro Gyra, tandis que la guitare s'enflamme et que les claviers nous la jouent Jan Hammer.
Une trompette, Giles Straw ( Amy Winehouse), pointe le bout du nez, puis le colosse de Smith County, Caron Nimoy Rayford, dans le milieu blues/soul connu sous l'étiquette Sugaray Rayford.
Il a la même stature que Solomon Burke mais il n'a pas besoin d'un fauteuil roulant pour se déplacer, ce gars tient une forme à rendre jaloux tous les Rocky, Lil Buck, Chris Brown ou Fred Astaire de la planète.
A près un bonsoir in French, le winner of a Blues Music Award in the Soul Blues Male Artist Category en 2019 qui a sorti cinq albums à ce jour, tient à nous prévenir, après avoir donné le signal de l'outro aux requins qu'il a embrigadés, ladies and gentlemen this won't be a jazz concert, ce soir on fait la fête, so feel free to dance.
Le lieu ne s'y prête pas trop, mais après 10 minutes, l'athlète aura réussi à transformer le théâtre en boîte de nuit.
Pour les titres interprétés à Saint-Brieuc, on te renvoie vers une interview accordée il y a un petit temps:
I understand you don’t do a setlist...
No, I do not. I think setlists have been one of the worst things that has ever happened to music.
Effectivement, la soirée est placée sous le signe de l'improvisation.
Extrait de son dernier méfait, 'Somebody save me', il lâche 'I'd kill for you, honey', un swaggering blues/rhythm'n'blues chaud comme les braises de ton dernier barbecue.
Là, on est encore assis, même si nos hanches ont la bougeotte.
Il entame une seconde salve pour arrêter après 26 secondes, no, no, no, ça ne va pas du tout, c'est pas de la musique de chambre, bougez-vous, on te passe son juron, on reprend, mais je vous ai à l'oeil.
Le soul track aux senteurs seventies 'Is it just me' porté par des cuivres bouillants a réussi à faire danser une vingtaine d'abonnés, du coup, le bonhomme, suant et souriant, descend dans la fosse pour serrer quelques pinces.
La suivante trempe dans les mêmes eaux poisseuses, elle débute par l'apostrophe...hey, Mr Pitiful... mais il ne s'agissait pas du titre d'Otis Redding, mais bien de 'Dark Night of the Soul', une plage de son dernier cd.
Je te décris ma copine, ' Big legs, short skirts', il nous mime un pas de danse à la James Brown, tandis que la guitare d'Alastair dégouline, il n'en faut pas plus pour voir 90% de la salle debout.
Heureux comme un gosse, l'armoire à glace balance une dizaine de colliers bling bling dans les gradins.
Puis il avise l'éclairagiste, please, turn this light off, j'ai l''impression de subir un interrogatoire au bureau de police, avant d'entamer un blues lent chanté d'une voix caressante, c'est certain elle ne dira pas non à son invitation ... come and rub my back...
Retour aux sonorités Motown purulentes ( 'Grits ain't groceries') poussé par une méchante wah wah , puis une reprise de Bill Whiters, 'Who Is He (And What Is He to You)'.
Mesdames, Messieurs, mes musiciens peuvent tout vous jouer.
De la country?
T'as entendu, Alastair, envoie!
Arrête, nous sommes en France pas à Nashville.
Du reggae?
All rude boys, these French lads...
Assez plaisanté, à toi maestro et c'est Drake qui joue et chante 'Comfortably numb', du Floyd.
Choix étrange, mais version étonnante avec Sugaray assurant des backing vocals vibrants.
Retour au blues bondissant avec ' Time to get movin' et pour se calmer, suivez le guide, let's go to the 'Southside of town'.
Quant à lui, il n'a pas pris la direction du midi mais bien celle des sommets pour venir chanter son blues sensuel aux rangées du haut, à la plus grande joie des dames tombées amoureuses de son timbre enveloppant.
Il rejoint ses complices, s'assied sur le bord de la scène, intime l'ordre au sax et à la guitare de l'imiter et c'est parti pour une suave adaptation, toute personnelle de 'Don't answer the door' de BB King, les choeurs ... baby, that's the way I feel... sont assurés d'abord par ses complices puis par la salle entière.
Un grand moment de communion!
Un coup d'oeil à la Rolex, fichtre, on joue depuis plus de 90', Saint-Brieuc, on peut encore en interpréter deux.
En commençant par un voodoo boogaloo à l'aveuglette ' Blind Alley' suivi par la présentation des artificiers, truffée d' un instant comique lorsqu'il se trompe d'identité pour l'un des British.
Il hésitee pour l'ultime morceau.
Pour rire on a droit à 60 secondes de ' Car Wash' de Rose Royce puis il opte pour Otis Redding ' The Dock of the bay'.
En vitesse il nous balance le soul funk torride ' Take me back' avant le salut final.
Saint-Brieuc le rappelle une première fois, il revient, seul, pour interpréter a capella ' What a wonderful world' .
Ils ne sont qu'une poignée à avoir pris la direction de la sortie, les autres insistent et la compagnie rapplique pour attaquer ' Don't regret a mile' débutant par les paroles bibliques... ashes to ashes, dust to dust... un titre digne de Marcin Gaye, suivi par un ultime blues à t'arracher des larmes.
Plus de deux heures de show, de la chaleur, de l'authenticité, du punch et de la bonne humeur, que demander de plus?
Du soleil, dehors, c'est la pluie qui t'accueille!
mercredi 16 octobre 2019
mardi 15 octobre 2019
The Banging Souls - Rock'n Beers Home Sessions n°4 et 5 - Sart-Saint-Laurent, le 12 octobre 2019
THE BANGING SOULS : Rock ’n’ Beer Home Session # 4 et 5 – Sart St. Laurent (BEL) – 12 et 13 October 2019.
Pierre ABRAS : Drums, Percussions - Backing Vocals.
Gaëlle MIEVIS : Led Vocals, Keyboards - Percussions.
Ludwig PINCHART : Guitars -Backing Vocals.
Set List :
1. Back To Roots
2. Rage Racer.
3. I Got A Woman.
4. I Love Rock ‘n’ Roll / We Will Rock You. (Joan Jett / Queen cover)
5. The Call.
6. Sweet Dreams / Here Comes The Rain Again. (Eurythmics cover)
7. Be .
8. Live It Up.
9. A Change.
10. Race.
11. Rich To The Bone.
12. Imagine. (John Lennon cover)
C’était un week-end qui s’annonçait, bien, très bien même, Mais en fin de compte, ce fut un week-end qui dépassa toutes mes espérances.
Retour chez Pierre et Véronique qui nous accueillaient, afficionados de la première heure, à partager deux soirées au cours desquelles, la fine gastronomie n’allait pas être qu’une nourriture du corps mais aussi de l’âme.
Retrouver The Banging Souls, c’est comme ingérer un remède miracle quand tu te sens mal. Il y a une espèce d’effet placebo qui joue. Rien que de voir la porte d’entrée se profiler devant toi, tu as envie de courir, un peu comme quand tu étais à l’école primaire. Tu sais, quand on te disait que Saint-Nicolas attendait dans la salle des fêtes. On avait beau t’avertir de ne pas courir et de ne pas bousculer les autres pour venir te mettre en file devant l’instituteur, il y avait toujours un moment où tu sentais ces délicieux picotements qui envahissait ton corps. En gosse bien élevé, tu résistais encore un pas, peut-être deux, et puis tu sentais d’instinct que tu ne pouvais plus te retenir si tu voulais être parmi les premiers. Alors, comme un seul homme, toute la classe se ruait en bloc vers le professeur qui voyait fondre sur lui une masse incontrôlable qui finissait miraculeusement par s’arrêter à quelques centimètres de son corps intègre. Les positions dans le rang venaient de se jouer sur un dernier coup d’épaule, voire même d’un coup de coude bien placé. Alors, en toute bonne foi, tu levais les yeux vers l’autorité en disant « C’est lui, ‘Sieu, il m’a poussé » suivi immédiatement d’un « menteur ! » cinglant, de la bouche de l’accusé, lui aussi convaincu, du bien fondé de ses protestations.
Tout ça pour te dire que The Banging Souls, c’est la même chose, une fois que tu es pris, tu fais comme quand tu étais gosse ! Tu te fais ta place. Samedi, le concert était très bien, je n’en ai jamais vu d’autre d’ailleurs, les morceaux sont toujours aussi bons, aussi accrocheurs, c’est parfait. Et puis…Il y a eu dimanche…
Et dimanche, je me suis demandé si l’excellence existait vraiment. Et je ne peux que répondre « OUI » car je l’ai vécu ce moment de grâce, j’y étais ! Je ne sais pas si la caméra de la RTBF qui filmait pour un reportage sur le band a joué un rôle fédérateur mais tant le groupe que le public présent ont été pied au plancher dès la première seconde du concert. On ne parle désormais plus de musique, de morceaux, de titres, de durée, non, il n’y a plus rien de tout cela. Non, maintenant on parle de dimension, d’espace, d’intemporel.
Nous avons flotté sur des notes qui se sont muées en vaisseaux interstellaires, en transporteurs planétaires qui nous projetaient dans de nouvelles galaxies, là où les portées sont des escaliers sans fin, les notes coulent comme de l' hydromel, les mots sont à la fois le nectar des Dieux et l’ambroisie. En chemin, j’ai cru apercevoir l’Etoile noire, le Millenium Falcon, l’Enterprise, Appolo XIII… Mais c’est à bord du Banging Souls que je me suis abandonné jusqu’à un « Rich to the Bone » monstrueux de beauté à un point tel qu’il m’a rappelé les versions live légendaires du « No Quarter » de Led Zeppelin, au sommet de son art.
Dans les yeux des trois musiciens j’ai vu des larmes, les mêmes qui ont embué mes yeux. Des larmes de bonheur, celui d’être là et de recevoir en retour ce qu’ils nous ont donné sans calcul : leur âme ! Et ça, il faut être un grand pour y parvenir.
Alors, chaque fois que les bobos au corps, au cœur et à l’âme se profileront, je sais que je pourrai me soigner aux accents de la musique enchanteresse de ces trois êtres aussi vrais que sincères, de ces trois musiciens qui ne vivent que pour leur art qu’ils offrent sans compter. Tout simplement : Merci.
Mitch « ZoSo » Duterck
Pierre ABRAS : Drums, Percussions - Backing Vocals.
Gaëlle MIEVIS : Led Vocals, Keyboards - Percussions.
Ludwig PINCHART : Guitars -Backing Vocals.
Set List :
1. Back To Roots
2. Rage Racer.
3. I Got A Woman.
4. I Love Rock ‘n’ Roll / We Will Rock You. (Joan Jett / Queen cover)
5. The Call.
6. Sweet Dreams / Here Comes The Rain Again. (Eurythmics cover)
7. Be .
8. Live It Up.
9. A Change.
10. Race.
11. Rich To The Bone.
12. Imagine. (John Lennon cover)
C’était un week-end qui s’annonçait, bien, très bien même, Mais en fin de compte, ce fut un week-end qui dépassa toutes mes espérances.
Retour chez Pierre et Véronique qui nous accueillaient, afficionados de la première heure, à partager deux soirées au cours desquelles, la fine gastronomie n’allait pas être qu’une nourriture du corps mais aussi de l’âme.
Retrouver The Banging Souls, c’est comme ingérer un remède miracle quand tu te sens mal. Il y a une espèce d’effet placebo qui joue. Rien que de voir la porte d’entrée se profiler devant toi, tu as envie de courir, un peu comme quand tu étais à l’école primaire. Tu sais, quand on te disait que Saint-Nicolas attendait dans la salle des fêtes. On avait beau t’avertir de ne pas courir et de ne pas bousculer les autres pour venir te mettre en file devant l’instituteur, il y avait toujours un moment où tu sentais ces délicieux picotements qui envahissait ton corps. En gosse bien élevé, tu résistais encore un pas, peut-être deux, et puis tu sentais d’instinct que tu ne pouvais plus te retenir si tu voulais être parmi les premiers. Alors, comme un seul homme, toute la classe se ruait en bloc vers le professeur qui voyait fondre sur lui une masse incontrôlable qui finissait miraculeusement par s’arrêter à quelques centimètres de son corps intègre. Les positions dans le rang venaient de se jouer sur un dernier coup d’épaule, voire même d’un coup de coude bien placé. Alors, en toute bonne foi, tu levais les yeux vers l’autorité en disant « C’est lui, ‘Sieu, il m’a poussé » suivi immédiatement d’un « menteur ! » cinglant, de la bouche de l’accusé, lui aussi convaincu, du bien fondé de ses protestations.
Tout ça pour te dire que The Banging Souls, c’est la même chose, une fois que tu es pris, tu fais comme quand tu étais gosse ! Tu te fais ta place. Samedi, le concert était très bien, je n’en ai jamais vu d’autre d’ailleurs, les morceaux sont toujours aussi bons, aussi accrocheurs, c’est parfait. Et puis…Il y a eu dimanche…
Et dimanche, je me suis demandé si l’excellence existait vraiment. Et je ne peux que répondre « OUI » car je l’ai vécu ce moment de grâce, j’y étais ! Je ne sais pas si la caméra de la RTBF qui filmait pour un reportage sur le band a joué un rôle fédérateur mais tant le groupe que le public présent ont été pied au plancher dès la première seconde du concert. On ne parle désormais plus de musique, de morceaux, de titres, de durée, non, il n’y a plus rien de tout cela. Non, maintenant on parle de dimension, d’espace, d’intemporel.
Nous avons flotté sur des notes qui se sont muées en vaisseaux interstellaires, en transporteurs planétaires qui nous projetaient dans de nouvelles galaxies, là où les portées sont des escaliers sans fin, les notes coulent comme de l' hydromel, les mots sont à la fois le nectar des Dieux et l’ambroisie. En chemin, j’ai cru apercevoir l’Etoile noire, le Millenium Falcon, l’Enterprise, Appolo XIII… Mais c’est à bord du Banging Souls que je me suis abandonné jusqu’à un « Rich to the Bone » monstrueux de beauté à un point tel qu’il m’a rappelé les versions live légendaires du « No Quarter » de Led Zeppelin, au sommet de son art.
Dans les yeux des trois musiciens j’ai vu des larmes, les mêmes qui ont embué mes yeux. Des larmes de bonheur, celui d’être là et de recevoir en retour ce qu’ils nous ont donné sans calcul : leur âme ! Et ça, il faut être un grand pour y parvenir.
Alors, chaque fois que les bobos au corps, au cœur et à l’âme se profileront, je sais que je pourrai me soigner aux accents de la musique enchanteresse de ces trois êtres aussi vrais que sincères, de ces trois musiciens qui ne vivent que pour leur art qu’ils offrent sans compter. Tout simplement : Merci.
Mitch « ZoSo » Duterck
dimanche 13 octobre 2019
Furieuse Tendresse par la Cie Cirque Exalté, Espace culturel Le Grand Pré- Langueux, le 12 octobre 2019
Furieuse Tendresse par la Cie Cirque Exalté, Espace culturel Le Grand Pré- Langueux, le 12 octobre 2019
Salle Prévert à 99% comble pour le spectacle ' Furieuse Tendresse' proposé par la Cie Cirque Exalté à l'Espace du Grand Pré à Langueux.
La représentation, combinant compétences circassiennes ( acrobaties, portés, trapèze ballant, jonglage avec objets divers , rock, énergie débordante, coups de théâtre, poésie, humour...) était classée 'grand public' , les spectateurs se sont présentés en famille, les enfants étant en majorité.
Du coup, c'est dans une ambiance survoltée que les artistes ont offert leur numéro exaltant.
L'entrée en matière est du type cool, le grand Angelo Matsakis, un sosie de Zlatan Ibrahimović, sorti d'on ne sait où, descend nonchalamment les marches pour se diriger vers le podium, tout en mâchouillant une pomme.
Sara Desprez a opté pour une autre voie, telle Cheetah voulant rejoindre Tarzan, elle passe au dessus de nos têtes, en déambulant sur le dossier des fauteuils.
Le troisième larron, Jonathan Charlet, qui ne pratique pas le snowboard et n'arbore pas un melon trop petit mais un seyant T-shirt portant l'inscription sagace ' J'aime ta femme' , a choisi l'allée gauche pour rejoindre ses collègues.
Après ce préambule, le trio se plante sur scène, le trognon disparaît, une bande son est lancée, elle informe l'audience que tout est autorisé; prises de vue avec ou sans flash, vidéo, qu'il n'y aura ni pub, ni entracte, que l'heure est venue d'attacher la ceinture, let the show begin...
Patti Smith récite le texte de 'Spell' , il est traduit simultanément, les exercices peuvent débuter.
Patti s'énerve... When suddenly Johnny gets the feeling he's being surrounded by
horses... Sara est envoyée dans les airs comme un ballon, se retrouve accrochée au trapèze, ses compagnons miment une scène de bagarre digne de West Side Story, la fille retrouve le plancher, sert de punching ball, le rythme est effréné, le public retient son souffle.
Kurt Cobain est cité /// it's better to burn out than to fade away... mais c'est à Neil Young ( 'Hey, hey, my, my') qu'il a emprunté la phrase griffonnée dans la lettre retrouvée après son suicide.
Succédant à un moment de tendresse, cocasse, Angelo nous la joue Roger Daltrey de la grande époque, lorsqu'il faisait tournoyer son micro pour le rattraper sans heurts.
Patti reads Kerouac, puis vient Vivaldi, Sara est abandonnée dans les airs, les garçons glandent, pas pour longtemps les cascades reprennent de plus belle sur fond electro, tu crois avoir reconnu Ghinzu, ' Mirror Mirror', après le tourbillon, le calme réapparaît.
Ces gens ont une culture rock approfondie, Jim Morrison est invoqué ...fear is very exciting, people like to get scared. It's exactly like the moment before you have an orgasm...
L'amour à trois, c'est compliqué, on revient aux prouesses athlétiques, en slow motion cette fois.
Nirvana, repris par Patti, un ' Smells like a teen spirit' envoûtant, le ton monte, Angelo vient jongler dans la salle,voilà Wilson Pickett les alligators, les watusis... ' Land of a thousand dances'... got to lose control.... Il y a longtemps qu'on l'a perdu le contrôle, une folie collective a frappé Langueux qui bout!
Revoilà la pythie, .... Jesus died for somebody's sins but not mine... Sara, là-haut, très haut, sans filet, voltige.
En bas, c'est des aah, des ooh, des aïe, des bravos, et puis Gloria monte au créneau, on est tous atteints, G L O R I A , gloria...ton voisin trépigne, sa femme lui susurre calme -toi, Lucien, il gueule Gloria, toi aussi, la folie!
Nirvana rapplique, Angelo s'approche de nous, saisit un gamin, l'envoie dans les airs, le petit a eu la frousse, il dormira avec maman, ce soir.
Revenu sur scène, il s'assied à côté des copains, Patti Smith achève ' Spell'... kindness of the soul...
C'est fini, la dernière quote est pour Joe Strummer.
Il faut revenir à la réalité, heureusement le soundtrack nous balance un Deep Purple pour refaire surface.
Chez toi....
C'était comment?
Indescriptible!
Salle Prévert à 99% comble pour le spectacle ' Furieuse Tendresse' proposé par la Cie Cirque Exalté à l'Espace du Grand Pré à Langueux.
La représentation, combinant compétences circassiennes ( acrobaties, portés, trapèze ballant, jonglage avec objets divers , rock, énergie débordante, coups de théâtre, poésie, humour...) était classée 'grand public' , les spectateurs se sont présentés en famille, les enfants étant en majorité.
Du coup, c'est dans une ambiance survoltée que les artistes ont offert leur numéro exaltant.
L'entrée en matière est du type cool, le grand Angelo Matsakis, un sosie de Zlatan Ibrahimović, sorti d'on ne sait où, descend nonchalamment les marches pour se diriger vers le podium, tout en mâchouillant une pomme.
Sara Desprez a opté pour une autre voie, telle Cheetah voulant rejoindre Tarzan, elle passe au dessus de nos têtes, en déambulant sur le dossier des fauteuils.
Le troisième larron, Jonathan Charlet, qui ne pratique pas le snowboard et n'arbore pas un melon trop petit mais un seyant T-shirt portant l'inscription sagace ' J'aime ta femme' , a choisi l'allée gauche pour rejoindre ses collègues.
Après ce préambule, le trio se plante sur scène, le trognon disparaît, une bande son est lancée, elle informe l'audience que tout est autorisé; prises de vue avec ou sans flash, vidéo, qu'il n'y aura ni pub, ni entracte, que l'heure est venue d'attacher la ceinture, let the show begin...
Patti Smith récite le texte de 'Spell' , il est traduit simultanément, les exercices peuvent débuter.
Patti s'énerve... When suddenly Johnny gets the feeling he's being surrounded by
horses... Sara est envoyée dans les airs comme un ballon, se retrouve accrochée au trapèze, ses compagnons miment une scène de bagarre digne de West Side Story, la fille retrouve le plancher, sert de punching ball, le rythme est effréné, le public retient son souffle.
Kurt Cobain est cité /// it's better to burn out than to fade away... mais c'est à Neil Young ( 'Hey, hey, my, my') qu'il a emprunté la phrase griffonnée dans la lettre retrouvée après son suicide.
Succédant à un moment de tendresse, cocasse, Angelo nous la joue Roger Daltrey de la grande époque, lorsqu'il faisait tournoyer son micro pour le rattraper sans heurts.
Patti reads Kerouac, puis vient Vivaldi, Sara est abandonnée dans les airs, les garçons glandent, pas pour longtemps les cascades reprennent de plus belle sur fond electro, tu crois avoir reconnu Ghinzu, ' Mirror Mirror', après le tourbillon, le calme réapparaît.
Ces gens ont une culture rock approfondie, Jim Morrison est invoqué ...fear is very exciting, people like to get scared. It's exactly like the moment before you have an orgasm...
L'amour à trois, c'est compliqué, on revient aux prouesses athlétiques, en slow motion cette fois.
Nirvana, repris par Patti, un ' Smells like a teen spirit' envoûtant, le ton monte, Angelo vient jongler dans la salle,voilà Wilson Pickett les alligators, les watusis... ' Land of a thousand dances'... got to lose control.... Il y a longtemps qu'on l'a perdu le contrôle, une folie collective a frappé Langueux qui bout!
Revoilà la pythie, .... Jesus died for somebody's sins but not mine... Sara, là-haut, très haut, sans filet, voltige.
En bas, c'est des aah, des ooh, des aïe, des bravos, et puis Gloria monte au créneau, on est tous atteints, G L O R I A , gloria...ton voisin trépigne, sa femme lui susurre calme -toi, Lucien, il gueule Gloria, toi aussi, la folie!
Nirvana rapplique, Angelo s'approche de nous, saisit un gamin, l'envoie dans les airs, le petit a eu la frousse, il dormira avec maman, ce soir.
Revenu sur scène, il s'assied à côté des copains, Patti Smith achève ' Spell'... kindness of the soul...
C'est fini, la dernière quote est pour Joe Strummer.
Il faut revenir à la réalité, heureusement le soundtrack nous balance un Deep Purple pour refaire surface.
Chez toi....
C'était comment?
Indescriptible!
samedi 12 octobre 2019
Décès récents: Richard Brunelle, Thierry Gridelet, Larry Willis, Gianni Lenoci, Jessye Norman, Beverly Watkins, Barrie Masters, Kim Shattuck, Ed Ackerson, Glen Brown, Ginger Baker, Larry Junstrom, Molly Duncan.
Richard Brunelle ,ex-guitariste de MORBID ANGEL, est décédé le 23 septembre à l’âge de 55 ans.
Il avait participé à l'enregistrement de deux albums et quelques années plus tard intégré Path Of Possession, avant de connaître des ennuis avec la justice.
Il y a quelques jours le groupe Todo está aquí plays Noir Désir indiquait sur sa page facebook: c’est avec beaucoup d’émotion et une profonde tristesse que nous vous apprenons le décès de Thierry Gridelet, notre claviériste/trompettiste adoré.
Le coverband est une valeur sûre au niveau des Tribute bands made in Wallonie.
Le pianiste et compositeur Larry (Lawrence Elliott) Willis, est décédé à Baltimore le 29 septembre 2019.
L'homme, qui se produisait régulièrement avec Jackie McLean, était connu dans les milieux jazz fusion, Afro-Cuban jazz, bebop, et jazz d'avant-garde.
Il a enregistré plus de 20 albums en tant que leader et accompagné des gens aussi pointus que Carmen McRae, Lee Morgan, Hugh Masekela, Carla Bley ou Roy Hargrove.
On le décrit comme un pianiste précis et exigeant.
L'Italie également pleure un jazzman de renom, le pianiste, compositeur Gianni Lenoci, décédé à 56 ans le 30 septembre.
La liste des musiciens avec lesquels il a collaboré est longue, elle va de Steve Lacy, Joëlle Léandre, Steve Grossman, Harold Land, Bob Mover, Enrico Rava à Stephen Heckel, Paul Lovens ou Sakis Papadimitriou.
Il a gravé une douzaine de CD's comme leader ou co-leader, dont ' Sur une balançoire' avec Joëlle Léandre.
La diva Jessye Norman est morte le 30 septembre 2019 à New York.
La cantatrice noire avait surmonté le racisme auquel elle était confrontée, enfant et jeune chanteuse, pour exploser en Europe avant de devenir une star internationale.
Augusta, sa ville natale, a décidé d’organiser 3 jours de funérailles en hommage à Jessye qui y avait fondé une école des arts, gratuite, elleporte son nom.
La mezzo-soprano Florence Quivar : “The musicianship that she had, the phrasing, the sound, the colors — you’re not going to get that again,”
La guitariste de blues Beverly Watkins nous a quittés le 1 octobre.
Elle avait dû attendre la fin des années 90, elle était quinquagénaire, pour enfin se faire remarquer du public.
Plus de trente auparavant elle jouait pour Piano Red qui a réussi à placer quelques singles dans les blues charts.
Plus tard elle a eu l'occasion de collaborer vec James Brown , BB King, Ray Charles ou Taj Mahal .
Sous l’égide de la Music Maker Relief Foundation , elle grave une série d’albums, le premier
Back in Business en 1999.
La France se souvient de son passage au Cognac Blues en 2008.
Barrie Masters, le chanteur et fondateur d' Eddie and the Hot Rods, est mort, à l'âge de 63 ans, le 2 octobre.
Eddie and the Hot Rods aura été un des grands représentants du pub rock au même titre que Dr Feelgood, Ducks Deluxe, Brinsley Schwarz ou Kilburn and the High Roads.
Le groupe, qui a connu le succès avec 'Do anything you wanna do', a sorti quatre albums avant de splitter en 1981 pour se reformer brièvement quatre ans plus tard et de reprendre du poil de la bête en 2000.
Pour les avoir vus lors du Brussels Summer Festival il y a quelques années, tu peux affirmer qu'ils avaient toujours la pêche.
A noter que Barrie avait pendant un temps pris la relève de Bill Hurley au sein de cette autre légende du pub rock, The Inmates.
Kim Shattuck, chanteuse du groupe de punk rock The Muffs, est morte à l'âge de 56 ans.
Kim avait été la bassiste des Pixies pendant quelques mois avant d'être éjectée par le manager du groupe.
Elle avait également fait partie des Pandoras ou des Beards.
Ed Ackerson, le frontman du groupe d'alt rock Polara, est décédé il y a une semaine à l'âge de 54 ans.
Le groupe de Minneapolis a enregistré cinq albums avant de voir Ed gravé un disque solo.
Comme fondateur du Flowers Studio il avait collaboré avec de grands nom,s tels The Replacements ou Brian Setzer.
Veteran singer and reggae producer Glenmore Brown has died.
Le musicien de Kingston était âgé de 75 ans.
La carrière du Rhythm Master débute au début des années 60, il chante au sein du Sonny Bradshaw's jazz group avant de travailler pour les producers Duke Reid et Derrick Harriott.
Lui-même se lance dans la production et compte Prince Buster, U-Roy, Gregory Isaacs parmi ses 'clients'.
Fin septembre, les magazines musicaux s'inquiètent de l'état de santé de Ginger Baker, une semaine plus tard le fabuleux batteur de Cream devait succomber à l'hôpital de Canterbury.
Il avait 80 ans.
Le rock's first superstar drummer laisse une trace indélébile dans l'histoire du rock anglais, désormais, il ne reste qu' Eric Clapton comme survivant du premier power trio, celui qui a créé les fondements du hard rock.
Et pourtant Cream n'aura vécu que quelques années, le temps de nous laisser quatre pépites studio indémodables.
Avant Cream, Ginger et Jack Bruce s'ébattaient au sein de Blues Incorporated et plus tard chez Graham Bond.
Eric Clapton, plus jeune,faisait ses dents chez les Yardbirds, avant de rejoindre les Bluesbreakers de John Mayall.
En juillet 1966, Cream est baptisé.
Quelle claque, 'N S U', leur version de 'Spoonful', cela n'avait rien à voir avec ce qu'on entendait sur Europe 1.
Quand Cream se sépare, Ginger Baker reste avec Clapton chez Blind Faith, le temps d'un seul album, mythique.
Puis il se tourne vers la fusion avec son Ginger Baker's Airforce pour ensuite mettre le cap vers le Nigeria, il collabore avec Fela Kuti.
Revenu au UK, il démarre l'épisode Baker Gurvitz Army , avec les frangins qui avaient cartonné au sein de The Gun.
Ginger joue au session musician pour Hawkwind pu P I L .
A Hollywood, il tâte du 7è art, puis on le retrouve pendant un temps pour Masters of Reality, avant de former, en 1994, le Ginger Baker Trio avec e a Bill Frisell.
2005, les Cream Concerts au Royal Albert Hall et au Madison Square Garden sont sold-out.
Plus près de nous, le batteur tourne avec le Ginger Baker Jazz Confusion Quartet et enregistre un quatrième album solo ' Why'.
In February 2016, Baker announced he had been diagnosed with "serious heart issues", les concerts c'est fini!
Ce 6 octobre, Ginger Baker s'en va, définitivement!
Larry Junstrom was the bass guitarist of Lynyrd Skynyrd from its formation in 1964, until being replaced by Leon Wilkeson in 1971.
Le gars de Pittsburgh est mort le 6 octobre.
Après son départ de Lynyrd Skynyrd, on retrouve Larry chez 38 Special pour lequel il joue jusqu'en 2014, il met fin à sa carrière après une opération à la main.
On l'entend sur tous les albums du groupe de Floride.
BBC news: Founding Average White Band member Malcolm Duncan dies aged 74 after being diagnosed with cancer.
Le saxophoniste a fait partie du blue-eyed soul/funk band de Dundee jusqu'en 1983.
Durant sa longue carrière, son sax ténor a gambadé sur des albums de Ray Charles, Tom Petty, Buddy Guy, Ben E. King, Dire Straits, ou Bryan Ferry, live, il a eu l'occasion de se produire aux côtés de Marvin Gaye, Chaka Khan ou Eric Clapton.
Il avait participé à l'enregistrement de deux albums et quelques années plus tard intégré Path Of Possession, avant de connaître des ennuis avec la justice.
Il y a quelques jours le groupe Todo está aquí plays Noir Désir indiquait sur sa page facebook: c’est avec beaucoup d’émotion et une profonde tristesse que nous vous apprenons le décès de Thierry Gridelet, notre claviériste/trompettiste adoré.
Le coverband est une valeur sûre au niveau des Tribute bands made in Wallonie.
Le pianiste et compositeur Larry (Lawrence Elliott) Willis, est décédé à Baltimore le 29 septembre 2019.
L'homme, qui se produisait régulièrement avec Jackie McLean, était connu dans les milieux jazz fusion, Afro-Cuban jazz, bebop, et jazz d'avant-garde.
Il a enregistré plus de 20 albums en tant que leader et accompagné des gens aussi pointus que Carmen McRae, Lee Morgan, Hugh Masekela, Carla Bley ou Roy Hargrove.
On le décrit comme un pianiste précis et exigeant.
L'Italie également pleure un jazzman de renom, le pianiste, compositeur Gianni Lenoci, décédé à 56 ans le 30 septembre.
La liste des musiciens avec lesquels il a collaboré est longue, elle va de Steve Lacy, Joëlle Léandre, Steve Grossman, Harold Land, Bob Mover, Enrico Rava à Stephen Heckel, Paul Lovens ou Sakis Papadimitriou.
Il a gravé une douzaine de CD's comme leader ou co-leader, dont ' Sur une balançoire' avec Joëlle Léandre.
La diva Jessye Norman est morte le 30 septembre 2019 à New York.
La cantatrice noire avait surmonté le racisme auquel elle était confrontée, enfant et jeune chanteuse, pour exploser en Europe avant de devenir une star internationale.
Augusta, sa ville natale, a décidé d’organiser 3 jours de funérailles en hommage à Jessye qui y avait fondé une école des arts, gratuite, elleporte son nom.
La mezzo-soprano Florence Quivar : “The musicianship that she had, the phrasing, the sound, the colors — you’re not going to get that again,”
La guitariste de blues Beverly Watkins nous a quittés le 1 octobre.
Elle avait dû attendre la fin des années 90, elle était quinquagénaire, pour enfin se faire remarquer du public.
Plus de trente auparavant elle jouait pour Piano Red qui a réussi à placer quelques singles dans les blues charts.
Plus tard elle a eu l'occasion de collaborer vec James Brown , BB King, Ray Charles ou Taj Mahal .
Sous l’égide de la Music Maker Relief Foundation , elle grave une série d’albums, le premier
Back in Business en 1999.
La France se souvient de son passage au Cognac Blues en 2008.
Barrie Masters, le chanteur et fondateur d' Eddie and the Hot Rods, est mort, à l'âge de 63 ans, le 2 octobre.
Eddie and the Hot Rods aura été un des grands représentants du pub rock au même titre que Dr Feelgood, Ducks Deluxe, Brinsley Schwarz ou Kilburn and the High Roads.
Le groupe, qui a connu le succès avec 'Do anything you wanna do', a sorti quatre albums avant de splitter en 1981 pour se reformer brièvement quatre ans plus tard et de reprendre du poil de la bête en 2000.
Pour les avoir vus lors du Brussels Summer Festival il y a quelques années, tu peux affirmer qu'ils avaient toujours la pêche.
A noter que Barrie avait pendant un temps pris la relève de Bill Hurley au sein de cette autre légende du pub rock, The Inmates.
Kim Shattuck, chanteuse du groupe de punk rock The Muffs, est morte à l'âge de 56 ans.
Kim avait été la bassiste des Pixies pendant quelques mois avant d'être éjectée par le manager du groupe.
Elle avait également fait partie des Pandoras ou des Beards.
Ed Ackerson, le frontman du groupe d'alt rock Polara, est décédé il y a une semaine à l'âge de 54 ans.
Le groupe de Minneapolis a enregistré cinq albums avant de voir Ed gravé un disque solo.
Comme fondateur du Flowers Studio il avait collaboré avec de grands nom,s tels The Replacements ou Brian Setzer.
Veteran singer and reggae producer Glenmore Brown has died.
Le musicien de Kingston était âgé de 75 ans.
La carrière du Rhythm Master débute au début des années 60, il chante au sein du Sonny Bradshaw's jazz group avant de travailler pour les producers Duke Reid et Derrick Harriott.
Lui-même se lance dans la production et compte Prince Buster, U-Roy, Gregory Isaacs parmi ses 'clients'.
Fin septembre, les magazines musicaux s'inquiètent de l'état de santé de Ginger Baker, une semaine plus tard le fabuleux batteur de Cream devait succomber à l'hôpital de Canterbury.
Il avait 80 ans.
Le rock's first superstar drummer laisse une trace indélébile dans l'histoire du rock anglais, désormais, il ne reste qu' Eric Clapton comme survivant du premier power trio, celui qui a créé les fondements du hard rock.
Et pourtant Cream n'aura vécu que quelques années, le temps de nous laisser quatre pépites studio indémodables.
Avant Cream, Ginger et Jack Bruce s'ébattaient au sein de Blues Incorporated et plus tard chez Graham Bond.
Eric Clapton, plus jeune,faisait ses dents chez les Yardbirds, avant de rejoindre les Bluesbreakers de John Mayall.
En juillet 1966, Cream est baptisé.
Quelle claque, 'N S U', leur version de 'Spoonful', cela n'avait rien à voir avec ce qu'on entendait sur Europe 1.
Quand Cream se sépare, Ginger Baker reste avec Clapton chez Blind Faith, le temps d'un seul album, mythique.
Puis il se tourne vers la fusion avec son Ginger Baker's Airforce pour ensuite mettre le cap vers le Nigeria, il collabore avec Fela Kuti.
Revenu au UK, il démarre l'épisode Baker Gurvitz Army , avec les frangins qui avaient cartonné au sein de The Gun.
Ginger joue au session musician pour Hawkwind pu P I L .
A Hollywood, il tâte du 7è art, puis on le retrouve pendant un temps pour Masters of Reality, avant de former, en 1994, le Ginger Baker Trio avec e a Bill Frisell.
2005, les Cream Concerts au Royal Albert Hall et au Madison Square Garden sont sold-out.
Plus près de nous, le batteur tourne avec le Ginger Baker Jazz Confusion Quartet et enregistre un quatrième album solo ' Why'.
In February 2016, Baker announced he had been diagnosed with "serious heart issues", les concerts c'est fini!
Ce 6 octobre, Ginger Baker s'en va, définitivement!
Larry Junstrom was the bass guitarist of Lynyrd Skynyrd from its formation in 1964, until being replaced by Leon Wilkeson in 1971.
Le gars de Pittsburgh est mort le 6 octobre.
Après son départ de Lynyrd Skynyrd, on retrouve Larry chez 38 Special pour lequel il joue jusqu'en 2014, il met fin à sa carrière après une opération à la main.
On l'entend sur tous les albums du groupe de Floride.
BBC news: Founding Average White Band member Malcolm Duncan dies aged 74 after being diagnosed with cancer.
Le saxophoniste a fait partie du blue-eyed soul/funk band de Dundee jusqu'en 1983.
Durant sa longue carrière, son sax ténor a gambadé sur des albums de Ray Charles, Tom Petty, Buddy Guy, Ben E. King, Dire Straits, ou Bryan Ferry, live, il a eu l'occasion de se produire aux côtés de Marvin Gaye, Chaka Khan ou Eric Clapton.
dimanche 6 octobre 2019
Festival Blues des Deux Rivières ( jour deux) featuring Zoe Schwarz Blue Commotion/ George Shovlin and The Radars et Phil Gates Band, Belle-Isle-en-Terre, le 5 octobre 2019
Festival Blues des Deux Rivières ( jour deux) featuring Zoe Schwarz Blue Commotion/ George Shovlin and The Radars et Phil Gates Band, Belle-Isle-en-Terre, le 5 octobre 2019
Seconde soirée blues à gogo à Belle-Isle-en-Terre, trois groupes au menu: Zoe Schwarz Blue Commotion/ George Shovlin and The Radars et Phil Gates Band.
Encore plus de monde que la veille, les amateurs de twelve -bar progression chords sont nombreux en Bretagne.
Le gala débute avec le combo britannique Zoe Schwarz Blue Commotion.
Zoe n'est pas noire mais blonde, élancée, élégante et frisée, elle mène le Blue Commotion Band depuis 2012, multiplie les concerts, collectionne les awards et pond des albums à la même fréquence qu'une poule du Sussex, grande race, le dernier volume a pour nom 'The Blues and I should have a party', les critiques sont élogieuses.
Ambiance en vuurwerk, pour citer un collègue.
La voix de la madame passe du sensuel à l'énergique, du majestueux au tendre, elle ne laisse personne indifférent, derrière elle, que des cracks, en commençant par son conjoint, Rob Koral à la guitare, Pete Whittaker ( ex The Wonder Stuff, Catherine Wheel e a) se planque derrière les touches ( Hammond organ) et Andy Chapman tabasse caisses, toms et cymbales.
Non, pas de basse!
Hello, my French n'est pas terrible, I hope you understand some English, ce soir on ne vous joue que nos compos.
Un hic, t'as pas pu jeter un oeil sur la playlist.. donc les titres, tu les prends avec les réserves d'usage.
Démarrage nerveux avec un brûlot nous expliquant qu'elle tient à chanter le blues, suivi par ' People', un upbeat aux relents sociaux,extrait de 'This is the life I choose'.
'The Blues And I Should Have A Party', le tango blues qui donne son titre au dernier album invite au slow sous la boule à facettes.
Madame tombe la veste, monsieur balance un solo à faire pleurer toutes les Madeleines et l'Hammond fait le reste.
Un futur classique!
'Better days' is a brand new song, puis c'est au tour d'Andy de lancer un funk blues où la grande Zoe déclare sa flamme à un gars qui semble l'ignorer.
Time for some earthly blues now, this one is called 'Don't hold back' , une blues ballad à te rendre amoureux sur le champ, l'orgue se fait Brian Auger, la guitare pleure, la voix supplie ...don't be shy, take your chance, kiss me now... quoi, now, je vide ma bière et j'arrive.
Du coup, la troupe enchaîne sur le blues frétillant 'Liberated Woman', le TGV dévale la colline avec vélocité, les vaches n'ont pas le temps de compter les wagons, elles ont le tournis, bordel, la fermière fulmine.
Andy attaque, tous dans les caves, comme en 1967, 'Way down in the caves' sur un rythme soutenu, t'étonne pas si tu y rencontres Jimmy Page, un ou deux Stones ou David Bowie.
Faut aller se confession, on enchaîne sur le biblique 'Beatitudes' , un gospel profond.
A la lovesong ' Show me the way to your heart' succède la seule cover du set ' I pur a spell on you'.
Le timing est serré,mais le speaker repousse Zoe and Co sur le podium pour un rappel, le blues rock nerveux, 'The blues don't scare me'.
Un gig intense, estimé à sa juste valeur.
George Shovlin and The Radars.
Second acte, toujours originaire du UK, le North East, voici les vétérans, mais pas usés, George Shovlin and The Radars.
De 1995 à 2005, George et sa clique, on ne dira pas radars, ils sont incendiés par ici, tournaient sous l'identité The George Shovlin Blues Band.
Après un split, le combo réapparaît en 2014 avec le même line-up sous l'étiquette George Shovlin and The Radars, quant au style, il n'a pas changé: du British blues, héritier du grand Cream.
Le dernier délit des riverains de la Wear River se nomme 'Nothing to lose', il a été engendré en mars 2018.
George, assis, manie une acoustique et chante d'un timbre éraillé, à la gratte, on admire le fabuleux George Lamb, qui n'a rien d'un agneau, à la basse, John Taylor, pas celui de Duran Duran, non, un petit nerveux et aux drums, Kev Scott est annoncé, pas sûr que ce soit le batteur présent à Belle-Isle, t'as cru entendre prononcé le prénom Ian!.
Ils n'étaient pas en retard et pourtant démarrent par 'Too late' , la voix âpre de l'homme de Sunderland, les riffs mordants de l'autre George et la rythmique infaillible, ont vite convaincu un public qui n'avait jamais entendu parler de ces mousquetaires anglais.
Ils embrayent sur le groovy 'Cruisin' comes sundown'.
Tu dis, Maggie?
Ils ont des ressources.... ouais, le basset à la basse assure comme un grand et ce guitariste est plus que performant.
Je chante le blues depuis plus de trente ans mais je n'ai jamais appris le français, sorry, guys, but I know you understand the blues, just like us, ' Don't you just love the blues'.
Oui, George, c'est pour l'amour du blues qu'on a délaissé femmes et enfants, chat et maîtresse.
Place au midtempo ' Warning you baby' suivi par ' Bright lights, big city' ( plus wah wah qui crache des flammes) de Jimmy Reed.
C'est notre second festival français and I must say, you're a fantastic crowd.
Big Joe Turner, ' Wee Baby Blues' est mené par une slide ravageuse, puis vient 'Spoonful' ( ni George, ni le public, n'avaient appris le décès de Ginger Baker) .
Après une redoutable et originale version de 'Long distance call' de Muddy Waters vient l'heure de la pub, on vous fait un prix Brexit sur nos CD's et on vous emballe les deux dernières, 'Little Woman You're So Sweet' de Blind Boy Fuller et le standard 'Hoochie Coochie man' , puis on se tape le bar.
Le stand up comedian vient haranguer les masses , les Radars et le gendarme rappliquent pour nous envoyer ' Got Home This Morning', une histoire connue, elle a mis les bouts!
Revenu dans sa patrie, George indique: We got the huge crowd rocking...
Il a raison, le bougre!
Certains festivaliers sont déjà moins fringants, abus de Britt, lorsque le Phil Gates Band s'installe.
Le bluesman de Chicago parcourt l'Europe depuis un petit temps pour nous distiller son soul/funk/blues moite et enivrant.
Le Winner of the 2008 Southern California Regional International Blues Challenge et du 2009 Beale Street Blues Kings awards, a plusieurs albums dans sa besace, en 2019, sa maison de disque a largué le 'Live in the Danube Delta'.
Avant le gig il annonce à la presse ...We look forward to performing for you! With Uwe Rodi ( keys) , Mark Brazil ( drums, un remplaçant doué) and Stephan Hug , le second citoyen allemand ( bass).
Il entame son marathon ( 120' de show) par ' Everyday I've got the blues', chanté d'une voix chaude et caressante.
Pas de cinéma, de l'efficacité et beaucoup de place pour les deux compatriotes d'Angela.
Après ' Turn me up' vient un titre prévu pour un prochain album, ce morceau bondissant présente de sérieux relents ' Route 66'.
'My Babe' knows how to treat me right, on comprend que tu sois happy Phil, la digression de Uwe valait le déplacement.
Il poursuit avec un autre classique ' Messin' with the kid', son jeu de guitare, d'une fluidité spontanée, émeut les âmes sensibles, Phil peut compter sur des comparses pas idiots.
Le blues décrit souvent des bad men et worse women, on s'éloigne de ce schéma avec la lovesong ' Love until the end of time'.
La fleur bleue c'est bien pendant cinq minutes, après ça craint, on revient au blues avec ' Addicted To The Blues'.
Stefan, tu leur montres ce que c'est jouer de la basse...
Stefan n'est peut-être pas aussi sexy que Rhonda Smith, mais il sait manier une quatre cordes, ' Away I go' groove sec.
Le band poursuit en mode James Brown/ Prince avec 'New Kinda Funky'.
JB Lenoir était un assoiffé, Phil Gates reprend son ' One more shot' et malgré l'abus de booze, ça bouge un max.
Il est infatigable, le chapelet comprend encore , e a, ' Matchbox' , le purulent slowblues ' Phil's blues' ( un des nombreux highlights du set) et un mashup James Brown/ Stevie Ray Vaughan sur 'Cold Sweat'.
Tu jettes un oeil derrière toi, pas mal d'auditeurs se sont éclipsés, le bar tourne toujours à plein régime, tu scrutes ta fausse Rolex, 00:45', tout de même, le forçat n'a pas l'intention de jeter l'éponge, toi, oui, allez encore une, ' Teenie Weenie Bit' de Lurrie Bell, avant les 50 minutes de trajet pour retrouver madame.
Sorry, Phil, getting old is a drag !
Seconde soirée blues à gogo à Belle-Isle-en-Terre, trois groupes au menu: Zoe Schwarz Blue Commotion/ George Shovlin and The Radars et Phil Gates Band.
Encore plus de monde que la veille, les amateurs de twelve -bar progression chords sont nombreux en Bretagne.
Le gala débute avec le combo britannique Zoe Schwarz Blue Commotion.
Zoe n'est pas noire mais blonde, élancée, élégante et frisée, elle mène le Blue Commotion Band depuis 2012, multiplie les concerts, collectionne les awards et pond des albums à la même fréquence qu'une poule du Sussex, grande race, le dernier volume a pour nom 'The Blues and I should have a party', les critiques sont élogieuses.
Ambiance en vuurwerk, pour citer un collègue.
La voix de la madame passe du sensuel à l'énergique, du majestueux au tendre, elle ne laisse personne indifférent, derrière elle, que des cracks, en commençant par son conjoint, Rob Koral à la guitare, Pete Whittaker ( ex The Wonder Stuff, Catherine Wheel e a) se planque derrière les touches ( Hammond organ) et Andy Chapman tabasse caisses, toms et cymbales.
Non, pas de basse!
Hello, my French n'est pas terrible, I hope you understand some English, ce soir on ne vous joue que nos compos.
Un hic, t'as pas pu jeter un oeil sur la playlist.. donc les titres, tu les prends avec les réserves d'usage.
Démarrage nerveux avec un brûlot nous expliquant qu'elle tient à chanter le blues, suivi par ' People', un upbeat aux relents sociaux,extrait de 'This is the life I choose'.
'The Blues And I Should Have A Party', le tango blues qui donne son titre au dernier album invite au slow sous la boule à facettes.
Madame tombe la veste, monsieur balance un solo à faire pleurer toutes les Madeleines et l'Hammond fait le reste.
Un futur classique!
'Better days' is a brand new song, puis c'est au tour d'Andy de lancer un funk blues où la grande Zoe déclare sa flamme à un gars qui semble l'ignorer.
Time for some earthly blues now, this one is called 'Don't hold back' , une blues ballad à te rendre amoureux sur le champ, l'orgue se fait Brian Auger, la guitare pleure, la voix supplie ...don't be shy, take your chance, kiss me now... quoi, now, je vide ma bière et j'arrive.
Du coup, la troupe enchaîne sur le blues frétillant 'Liberated Woman', le TGV dévale la colline avec vélocité, les vaches n'ont pas le temps de compter les wagons, elles ont le tournis, bordel, la fermière fulmine.
Andy attaque, tous dans les caves, comme en 1967, 'Way down in the caves' sur un rythme soutenu, t'étonne pas si tu y rencontres Jimmy Page, un ou deux Stones ou David Bowie.
Faut aller se confession, on enchaîne sur le biblique 'Beatitudes' , un gospel profond.
A la lovesong ' Show me the way to your heart' succède la seule cover du set ' I pur a spell on you'.
Le timing est serré,mais le speaker repousse Zoe and Co sur le podium pour un rappel, le blues rock nerveux, 'The blues don't scare me'.
Un gig intense, estimé à sa juste valeur.
George Shovlin and The Radars.
Second acte, toujours originaire du UK, le North East, voici les vétérans, mais pas usés, George Shovlin and The Radars.
De 1995 à 2005, George et sa clique, on ne dira pas radars, ils sont incendiés par ici, tournaient sous l'identité The George Shovlin Blues Band.
Après un split, le combo réapparaît en 2014 avec le même line-up sous l'étiquette George Shovlin and The Radars, quant au style, il n'a pas changé: du British blues, héritier du grand Cream.
Le dernier délit des riverains de la Wear River se nomme 'Nothing to lose', il a été engendré en mars 2018.
George, assis, manie une acoustique et chante d'un timbre éraillé, à la gratte, on admire le fabuleux George Lamb, qui n'a rien d'un agneau, à la basse, John Taylor, pas celui de Duran Duran, non, un petit nerveux et aux drums, Kev Scott est annoncé, pas sûr que ce soit le batteur présent à Belle-Isle, t'as cru entendre prononcé le prénom Ian!.
Ils n'étaient pas en retard et pourtant démarrent par 'Too late' , la voix âpre de l'homme de Sunderland, les riffs mordants de l'autre George et la rythmique infaillible, ont vite convaincu un public qui n'avait jamais entendu parler de ces mousquetaires anglais.
Ils embrayent sur le groovy 'Cruisin' comes sundown'.
Tu dis, Maggie?
Ils ont des ressources.... ouais, le basset à la basse assure comme un grand et ce guitariste est plus que performant.
Je chante le blues depuis plus de trente ans mais je n'ai jamais appris le français, sorry, guys, but I know you understand the blues, just like us, ' Don't you just love the blues'.
Oui, George, c'est pour l'amour du blues qu'on a délaissé femmes et enfants, chat et maîtresse.
Place au midtempo ' Warning you baby' suivi par ' Bright lights, big city' ( plus wah wah qui crache des flammes) de Jimmy Reed.
C'est notre second festival français and I must say, you're a fantastic crowd.
Big Joe Turner, ' Wee Baby Blues' est mené par une slide ravageuse, puis vient 'Spoonful' ( ni George, ni le public, n'avaient appris le décès de Ginger Baker) .
Après une redoutable et originale version de 'Long distance call' de Muddy Waters vient l'heure de la pub, on vous fait un prix Brexit sur nos CD's et on vous emballe les deux dernières, 'Little Woman You're So Sweet' de Blind Boy Fuller et le standard 'Hoochie Coochie man' , puis on se tape le bar.
Le stand up comedian vient haranguer les masses , les Radars et le gendarme rappliquent pour nous envoyer ' Got Home This Morning', une histoire connue, elle a mis les bouts!
Revenu dans sa patrie, George indique: We got the huge crowd rocking...
Il a raison, le bougre!
Certains festivaliers sont déjà moins fringants, abus de Britt, lorsque le Phil Gates Band s'installe.
Le bluesman de Chicago parcourt l'Europe depuis un petit temps pour nous distiller son soul/funk/blues moite et enivrant.
Le Winner of the 2008 Southern California Regional International Blues Challenge et du 2009 Beale Street Blues Kings awards, a plusieurs albums dans sa besace, en 2019, sa maison de disque a largué le 'Live in the Danube Delta'.
Avant le gig il annonce à la presse ...We look forward to performing for you! With Uwe Rodi ( keys) , Mark Brazil ( drums, un remplaçant doué) and Stephan Hug , le second citoyen allemand ( bass).
Il entame son marathon ( 120' de show) par ' Everyday I've got the blues', chanté d'une voix chaude et caressante.
Pas de cinéma, de l'efficacité et beaucoup de place pour les deux compatriotes d'Angela.
Après ' Turn me up' vient un titre prévu pour un prochain album, ce morceau bondissant présente de sérieux relents ' Route 66'.
'My Babe' knows how to treat me right, on comprend que tu sois happy Phil, la digression de Uwe valait le déplacement.
Il poursuit avec un autre classique ' Messin' with the kid', son jeu de guitare, d'une fluidité spontanée, émeut les âmes sensibles, Phil peut compter sur des comparses pas idiots.
Le blues décrit souvent des bad men et worse women, on s'éloigne de ce schéma avec la lovesong ' Love until the end of time'.
La fleur bleue c'est bien pendant cinq minutes, après ça craint, on revient au blues avec ' Addicted To The Blues'.
Stefan, tu leur montres ce que c'est jouer de la basse...
Stefan n'est peut-être pas aussi sexy que Rhonda Smith, mais il sait manier une quatre cordes, ' Away I go' groove sec.
Le band poursuit en mode James Brown/ Prince avec 'New Kinda Funky'.
JB Lenoir était un assoiffé, Phil Gates reprend son ' One more shot' et malgré l'abus de booze, ça bouge un max.
Il est infatigable, le chapelet comprend encore , e a, ' Matchbox' , le purulent slowblues ' Phil's blues' ( un des nombreux highlights du set) et un mashup James Brown/ Stevie Ray Vaughan sur 'Cold Sweat'.
Tu jettes un oeil derrière toi, pas mal d'auditeurs se sont éclipsés, le bar tourne toujours à plein régime, tu scrutes ta fausse Rolex, 00:45', tout de même, le forçat n'a pas l'intention de jeter l'éponge, toi, oui, allez encore une, ' Teenie Weenie Bit' de Lurrie Bell, avant les 50 minutes de trajet pour retrouver madame.
Sorry, Phil, getting old is a drag !
samedi 5 octobre 2019
Jo Harman et Scotch, no soda au Festival Blues des Deux Rivières ( jour un) , Belle-Isle-en-Terre, le 4 octobre 2019
Jo Harman et Scotch, no soda au Festival Blues des Deux Rivières ( jour un) , Belle-Isle-en-Terre, le 4 octobre 2019
La dix-huitième édition du Festival Blues des Deux Rivières à Belle-Isle-en-Terre débute ce vendredi.
La salle polyvalente accueille 5 groupes internationaux ( deux le vendredi, trois le samedi) , les concerts dans les Halles et dans différents bars de la région sont gratuits.
La pittoresque commune de l'Argoat a déjà attiré pas mal de monde en ce vendredi pluvieux , la buvette tourne à plein régime et à 21h, lorsque le Guy Lux local annonce Scotch, no soda, les amateurs de musique bleue délaissent le bar pour se rapprocher de la scène.
Ilja De Neve gère deux groupes, le Ilja De Neve Band, qui a sorti l'album 'Wama Bama Mama' et comme il aime le malt sec, Scotch, no soda, il tient d'ailleurs à se faire connaître sous l'identité Ilias Scotch, ce qui lui vaut l'honneur de souffler dans le ballon chaque week-end.
C'est avec Scotch, no soda qu'il a parcouru les huit cent bornes séparant le plat pays et l'Argoat.
Le pianiste féru de jazz, boogie woogie, ragtime , swing en tout genre s'est pointé accompagné par ses fidèles lieutenants, Micha Teller à la basse et Koen Van Peteghem ,qui n'a jamais remporté Paris-Roubaix, à la batterie.
Comme, Kurt, leur guitariste, n'était pas du voyage, ils ont embrigadé Gilles D., le fils de la légende wallonne Elmore D, à la guitare.
Les Bretons n'y ont vu que du feu et sont devenus de fervents admirateurs du combo belge et de son fantastique guitariste.
Démarrage en mode lazy western swing avec ' Cocaine Blues' de T. J. "Red" Arnall, à noter que Dillinger a repris une partie des lyrics pour son hit de 1976.
Un second classique est lâché, 'I love the life I live' de Willie Dixon. Avec le piano à l'avant-plan tu penses à Eddie Boyd.
Ilias avait une copine, il l'a larguée because she was a ' Beer Drinking Woman', Memphis Slim en connaissait une qui buvait plus que toute la Pologne, une traînée.
L'aparté soigné de Gilles D. est suivi de quelques acrobaties sur les touches, manifestement ces gars connaissent leur boulot.
L'homme au chapeau affirme que 'Mojo Boogie' est de la plume de Lightnin Hopkins, on a lu quelque part que ce rocking blues était signé J B Lenoir, ce détail n'enlève rien à la prestation juteuse du quartet.
Place au blues rural de Taj Mahal avec ' Cakewalk into town' , suivi par ' Everyday I got the blues'.
Ladies and gentlemen, Gilles n'a jamais joué 'Saint James Infirmary Blues', soyez indulgents.
Pas de panique, I learn fast ...
Il se permet une improvisation qui a ressuscité Lazare une seconde fois.
Hallo.
Elmore James au bout du fil, il prévient ' I can't hold out' .
Tandis que Scotch pianote à l'aise, le fils d'Elmore nous prend en photo, et si vous pouviez battre des mains, j'envoie le cliché à mon Dad.
Ella Fitzgerald avait inclus ' Bill Bailey, Won't You Please Come Home' à son répertoire, ce mec traînait dans les bars malfamés.
Vous savez quoi, les amis...You just can't learn the blues at school.. ça tricote joyeusement, Belle-Isle s'amuse et gigote, mais le temps passe, la gare est en vue.
Après le furieux ' Boogie Chillun' de J L Hooker, les Belges terminent leur messe par le rock ' Wild One' de Jerry Lee Lewis.
Merci, beaucoup, à bientôt, Koen avait déjà enfoui ses cymbales dans une valise, l'organisation les repousse sur scène et c'est par une version waterzooi de ' You can't always get what you want' que se termine cette prestation cinq étoiles.
Troisième rencontre avec Jo Harman, les précédentes datent... Swing Wespelaar, ça devait être en 2012, et l'Archiduc en 2013.
Et Jo, depuis, elle a fait quoi?
Après l'album ' Dirt on my tongue' de 2013, quelques nominations aux British Blues Awards, un Live, elle sort 'People we become' en 2017 et plus récemment le single' Sideways'.
Elle se présente en France accompagnée d'une fine équipe, Emily Francis (keys), Nat Martin (guitar), Martin Johnson (drums) et à la basse cinq cordes, la grosse pointure, Winston Blissett qui vient d'achever une tournée avec Massive Attack, la basse du costaud s'entend sur des enregistrements de Robert Palmer, James Morrison, Kylie Minogue, Cher, Robbie Williams et d'autres stars, style Phil Collins.
Jo ouvre le bal avec ' No one left to blame' , elle n'a rien perdu de son timbre soul, une voix qui parle autant à tes entrailles qu'à ton âme, tu y ajoutes une guitare qui pique où il faut et tu as une excellente entrée en matière.
Avis aux techniciens, can you cut the haze, please, avant d'attaquer ' Reformation' , un gospel transformé en incantation électrique.
Avec la profonde ballade ' Cold Heart' elle revient à l'album 'Dirt on my tongue', avant d'embrayer sur 'Ain't no love in the heart of the city' de Bobby Blue Bland, chanté avec feeling , une version qui évoque quelques souvenirs, Dani Klein chantait cette pépite avec Vaya con Dios , t'avais aussi un faible pour la version de Maggie Bell.
Après ces deux ballades, elle décide de revenir au blues funk avec un poisseux ' Through the night', décoré d'un long final instrumental permettant la mise en évidence du band.
Un mot aux musiciens, adaptation de la setlist, elle enchaîne sur ' I can't stand the rain', gros succès pour Ann Peebles en 1973.
My new single is called ' Sideways' , la native de Luton nous livre une superbe lecture de la chanson composée par Citizen Cope.
'Bless my soul' en dégouline (de soul) et on poursuit avec une autre plage aux relents Motown, 'When we were young', il ne manquait que les cuivres.
Le torride ' Underneath the river', au riff de guitare ravageur, précède la dernière pièce de la playlist le midtempo collant ' Better Woman' .
Ce show pro jusqu'au moindre détail a tenu le public en haleine de bout en bout et le comique de service ne doit pas faire de gros efforts pour nous inciter à exiger un rappel.
Elle opte pour ' Say that you want me'.
T'as failli acquiescer mais tu t'es souvenu que t'étais marié.
A demain, Belle-Isle!
La dix-huitième édition du Festival Blues des Deux Rivières à Belle-Isle-en-Terre débute ce vendredi.
La salle polyvalente accueille 5 groupes internationaux ( deux le vendredi, trois le samedi) , les concerts dans les Halles et dans différents bars de la région sont gratuits.
La pittoresque commune de l'Argoat a déjà attiré pas mal de monde en ce vendredi pluvieux , la buvette tourne à plein régime et à 21h, lorsque le Guy Lux local annonce Scotch, no soda, les amateurs de musique bleue délaissent le bar pour se rapprocher de la scène.
Ilja De Neve gère deux groupes, le Ilja De Neve Band, qui a sorti l'album 'Wama Bama Mama' et comme il aime le malt sec, Scotch, no soda, il tient d'ailleurs à se faire connaître sous l'identité Ilias Scotch, ce qui lui vaut l'honneur de souffler dans le ballon chaque week-end.
C'est avec Scotch, no soda qu'il a parcouru les huit cent bornes séparant le plat pays et l'Argoat.
Le pianiste féru de jazz, boogie woogie, ragtime , swing en tout genre s'est pointé accompagné par ses fidèles lieutenants, Micha Teller à la basse et Koen Van Peteghem ,qui n'a jamais remporté Paris-Roubaix, à la batterie.
Comme, Kurt, leur guitariste, n'était pas du voyage, ils ont embrigadé Gilles D., le fils de la légende wallonne Elmore D, à la guitare.
Les Bretons n'y ont vu que du feu et sont devenus de fervents admirateurs du combo belge et de son fantastique guitariste.
Démarrage en mode lazy western swing avec ' Cocaine Blues' de T. J. "Red" Arnall, à noter que Dillinger a repris une partie des lyrics pour son hit de 1976.
Un second classique est lâché, 'I love the life I live' de Willie Dixon. Avec le piano à l'avant-plan tu penses à Eddie Boyd.
Ilias avait une copine, il l'a larguée because she was a ' Beer Drinking Woman', Memphis Slim en connaissait une qui buvait plus que toute la Pologne, une traînée.
L'aparté soigné de Gilles D. est suivi de quelques acrobaties sur les touches, manifestement ces gars connaissent leur boulot.
L'homme au chapeau affirme que 'Mojo Boogie' est de la plume de Lightnin Hopkins, on a lu quelque part que ce rocking blues était signé J B Lenoir, ce détail n'enlève rien à la prestation juteuse du quartet.
Place au blues rural de Taj Mahal avec ' Cakewalk into town' , suivi par ' Everyday I got the blues'.
Ladies and gentlemen, Gilles n'a jamais joué 'Saint James Infirmary Blues', soyez indulgents.
Pas de panique, I learn fast ...
Il se permet une improvisation qui a ressuscité Lazare une seconde fois.
Hallo.
Elmore James au bout du fil, il prévient ' I can't hold out' .
Tandis que Scotch pianote à l'aise, le fils d'Elmore nous prend en photo, et si vous pouviez battre des mains, j'envoie le cliché à mon Dad.
Ella Fitzgerald avait inclus ' Bill Bailey, Won't You Please Come Home' à son répertoire, ce mec traînait dans les bars malfamés.
Vous savez quoi, les amis...You just can't learn the blues at school.. ça tricote joyeusement, Belle-Isle s'amuse et gigote, mais le temps passe, la gare est en vue.
Après le furieux ' Boogie Chillun' de J L Hooker, les Belges terminent leur messe par le rock ' Wild One' de Jerry Lee Lewis.
Merci, beaucoup, à bientôt, Koen avait déjà enfoui ses cymbales dans une valise, l'organisation les repousse sur scène et c'est par une version waterzooi de ' You can't always get what you want' que se termine cette prestation cinq étoiles.
Troisième rencontre avec Jo Harman, les précédentes datent... Swing Wespelaar, ça devait être en 2012, et l'Archiduc en 2013.
Et Jo, depuis, elle a fait quoi?
Après l'album ' Dirt on my tongue' de 2013, quelques nominations aux British Blues Awards, un Live, elle sort 'People we become' en 2017 et plus récemment le single' Sideways'.
Elle se présente en France accompagnée d'une fine équipe, Emily Francis (keys), Nat Martin (guitar), Martin Johnson (drums) et à la basse cinq cordes, la grosse pointure, Winston Blissett qui vient d'achever une tournée avec Massive Attack, la basse du costaud s'entend sur des enregistrements de Robert Palmer, James Morrison, Kylie Minogue, Cher, Robbie Williams et d'autres stars, style Phil Collins.
Jo ouvre le bal avec ' No one left to blame' , elle n'a rien perdu de son timbre soul, une voix qui parle autant à tes entrailles qu'à ton âme, tu y ajoutes une guitare qui pique où il faut et tu as une excellente entrée en matière.
Avis aux techniciens, can you cut the haze, please, avant d'attaquer ' Reformation' , un gospel transformé en incantation électrique.
Avec la profonde ballade ' Cold Heart' elle revient à l'album 'Dirt on my tongue', avant d'embrayer sur 'Ain't no love in the heart of the city' de Bobby Blue Bland, chanté avec feeling , une version qui évoque quelques souvenirs, Dani Klein chantait cette pépite avec Vaya con Dios , t'avais aussi un faible pour la version de Maggie Bell.
Après ces deux ballades, elle décide de revenir au blues funk avec un poisseux ' Through the night', décoré d'un long final instrumental permettant la mise en évidence du band.
Un mot aux musiciens, adaptation de la setlist, elle enchaîne sur ' I can't stand the rain', gros succès pour Ann Peebles en 1973.
My new single is called ' Sideways' , la native de Luton nous livre une superbe lecture de la chanson composée par Citizen Cope.
'Bless my soul' en dégouline (de soul) et on poursuit avec une autre plage aux relents Motown, 'When we were young', il ne manquait que les cuivres.
Le torride ' Underneath the river', au riff de guitare ravageur, précède la dernière pièce de la playlist le midtempo collant ' Better Woman' .
Ce show pro jusqu'au moindre détail a tenu le public en haleine de bout en bout et le comique de service ne doit pas faire de gros efforts pour nous inciter à exiger un rappel.
Elle opte pour ' Say that you want me'.
T'as failli acquiescer mais tu t'es souvenu que t'étais marié.
A demain, Belle-Isle!
mardi 1 octobre 2019
Erja Lyytinen à La Grande Ourse, Saint-Agathon, le 29 septembre 2019
Erja Lyytinen à La Grande Ourse, Saint-Agathon, le 29 septembre 2019
Le premier concert de la saison à La Grande Ourse ne démarre pas sous les meilleurs auspices, un fâcheux contretemps advient sur la route menant Erja Lyytinen, et le crew, vers Saint-Agathon, un pneu du van éclate à hauteur d'Avranches, il leur reste +/- 170 km à parcourir.
A 17h, le groupe n'a toujours pas accosté, le concert est prévu à 17:30'.
Erja?
While driving on the motorway, the tire exploded. Luckily the car didn't go off the road and we got to pull the car on the side. Phew!!
L'organisation dépêche un van taxi, le public, patient, est prévenu, le concert aura bien lieu, il débutera avec un certain retard.
A l'ouverture des portes de la salle, Melrose informe ceux qui n'avaient pas suivi et annonce, par la même occasion, que la tournée de Strange Kind of Women étant annulée, Fuzz Top, un tribute de ZZ Top, sera à l'affiche le 19 octobre.
A 18h, les rideaux s'agitent, Erja Lyytinen and band vont entamer leur set face à une bonne chambrée.
Ce sont des pros en Finlande, le soundcheck a été réduit au strict minimum et, finalement ,le délai d'attente aura été des plus raisonnables.
Tu crois qu'Erja, troublée, va effectuer un boulot de fonctionnaire mauvais coucheur, t'as tout faut, pendant 80' un sourire rayonnant ne quittera pas le visage de la charismatique et séduisante madame, Best Guitarist 2017 lors des European Blues Awards, reine de la slide, louée par les plus grands, Santana, Sonny Landreth ou Joe Bonamassa.
Lors d'une interview elle glisse au journaliste... performing is like running a little marathon, very empowering but also consuming... on confirme, difficile de trouver un entertainer plus énergique que celle qui a déjà une dizaine d'albums à son actif.
Pour cette première tournée française, la playlist est axée sur le dernier né 'Another World'.
Flanquée d'une équipe soudée et performante, Kasperi Kallio: keyboards/ Hammond, Tatu Back: bass et Iiro Laitinen: drums, elle décide d'entamer le gig par ' Lover's novels' , un bluesrock incisif , a fast shuffle avoue-t-elle, extrait de 'Stolen Hearts' de 2017.
Un premier exercice solitaire furieux est suivi par un solo de claviers juteux.
Une entrée en matière brûlante ayant conquis les plus sceptiques.
Un abrégé en français pour présenter le band et narrer, sommairement ,les mésaventures du trajet, une question parlementaire...I hope you're ready for some funk blues... avant d'envoyer ' Black Ocean' , chanté à la manière de Bonnie Raitt, avec les tripes.
La plage fait plus de sept minutes, Erja nous gratifie d'une envolée lyrique à tomber par terre, ta voisine, paupières closes, de ses petits doigts singent les accords de la belle finlandaise.
You know last year was amazing, j'ai eu l'honneur d'assurer le support de la tournée de Carlos Santana, il m'a inspiré le tourmenté ' Hard as stone' aux senteurs latines.
Oui, oui, Erja, on va bien, merci...
Après s'être enquis de notre santé elle attaque 'Everything is fine' un titre datant de 2008, dans lequel elle insère ' Summertime'.
On assiste à une démonstration, prouvant que les lauriers acquis en 2017 ne sont pas usurpés.
La classe!
Dites donc, Saint-Agathon, vous êtes-vous déjà procurés ' Another World'?
Toi, Yvan, t'es le seul, shit, je compte en écouler une vingtaine après le show, this is the titletrack , pour lequel je vous emmène au pays des rennes.
'Another world' lorgne du côté du progrock , les claviers l'attestent.
Une amorce agressive annonce le retour vers un blues rock musclé, ' Snake in the grass', qui ouvre le plus récent album, est du genre venimeux.
Petit temps mort, un mot aux musiciens,avant d'embrayer sur un morceau acrobatique faisant appel à l'artillerie lourde, les reliques de l'église en tremblent encore.
Comme il n'y avait pas de setlist, on hésite, au UK, elle a joué 'Cherry Overdrive'.
Let's slow things down with 'Slowly burning' , le slow blues de la soirée abordant le thème de la fin d'une relation.
Les chandelles chancèlent, la maison construite together va perdre un locataire, too bad!
Des jeunes mariés dans la salle?
Euh, il y a un divorcé récent, why?
La suivante a été baptisée ' Wedding day' , la slide déménage, la speed bride se paye un voyage nuptial dans la salle, en profite pour placer ' La vie en rose' dans sa digression, puis regagne le podium pour passer la wedding gown en nous montrant qu'elle aurait pu être engagée au Crazy Horse.
Quelle nana!
Le set prend fin avec 'Rocking Chair', précédé d'une mini-leçon de finlandais.
See you at the merch...
Et le rappel?
Get on board, everybody, laissez les bagages sur le quai, on vous joue 'People get ready' de Curtis Mayfield and The Impressions.
Le 3 octobre à Wattrelos!
Le premier concert de la saison à La Grande Ourse ne démarre pas sous les meilleurs auspices, un fâcheux contretemps advient sur la route menant Erja Lyytinen, et le crew, vers Saint-Agathon, un pneu du van éclate à hauteur d'Avranches, il leur reste +/- 170 km à parcourir.
A 17h, le groupe n'a toujours pas accosté, le concert est prévu à 17:30'.
Erja?
While driving on the motorway, the tire exploded. Luckily the car didn't go off the road and we got to pull the car on the side. Phew!!
L'organisation dépêche un van taxi, le public, patient, est prévenu, le concert aura bien lieu, il débutera avec un certain retard.
A l'ouverture des portes de la salle, Melrose informe ceux qui n'avaient pas suivi et annonce, par la même occasion, que la tournée de Strange Kind of Women étant annulée, Fuzz Top, un tribute de ZZ Top, sera à l'affiche le 19 octobre.
A 18h, les rideaux s'agitent, Erja Lyytinen and band vont entamer leur set face à une bonne chambrée.
Ce sont des pros en Finlande, le soundcheck a été réduit au strict minimum et, finalement ,le délai d'attente aura été des plus raisonnables.
Tu crois qu'Erja, troublée, va effectuer un boulot de fonctionnaire mauvais coucheur, t'as tout faut, pendant 80' un sourire rayonnant ne quittera pas le visage de la charismatique et séduisante madame, Best Guitarist 2017 lors des European Blues Awards, reine de la slide, louée par les plus grands, Santana, Sonny Landreth ou Joe Bonamassa.
Lors d'une interview elle glisse au journaliste... performing is like running a little marathon, very empowering but also consuming... on confirme, difficile de trouver un entertainer plus énergique que celle qui a déjà une dizaine d'albums à son actif.
Pour cette première tournée française, la playlist est axée sur le dernier né 'Another World'.
Flanquée d'une équipe soudée et performante, Kasperi Kallio: keyboards/ Hammond, Tatu Back: bass et Iiro Laitinen: drums, elle décide d'entamer le gig par ' Lover's novels' , un bluesrock incisif , a fast shuffle avoue-t-elle, extrait de 'Stolen Hearts' de 2017.
Un premier exercice solitaire furieux est suivi par un solo de claviers juteux.
Une entrée en matière brûlante ayant conquis les plus sceptiques.
Un abrégé en français pour présenter le band et narrer, sommairement ,les mésaventures du trajet, une question parlementaire...I hope you're ready for some funk blues... avant d'envoyer ' Black Ocean' , chanté à la manière de Bonnie Raitt, avec les tripes.
La plage fait plus de sept minutes, Erja nous gratifie d'une envolée lyrique à tomber par terre, ta voisine, paupières closes, de ses petits doigts singent les accords de la belle finlandaise.
You know last year was amazing, j'ai eu l'honneur d'assurer le support de la tournée de Carlos Santana, il m'a inspiré le tourmenté ' Hard as stone' aux senteurs latines.
Oui, oui, Erja, on va bien, merci...
Après s'être enquis de notre santé elle attaque 'Everything is fine' un titre datant de 2008, dans lequel elle insère ' Summertime'.
On assiste à une démonstration, prouvant que les lauriers acquis en 2017 ne sont pas usurpés.
La classe!
Dites donc, Saint-Agathon, vous êtes-vous déjà procurés ' Another World'?
Toi, Yvan, t'es le seul, shit, je compte en écouler une vingtaine après le show, this is the titletrack , pour lequel je vous emmène au pays des rennes.
'Another world' lorgne du côté du progrock , les claviers l'attestent.
Une amorce agressive annonce le retour vers un blues rock musclé, ' Snake in the grass', qui ouvre le plus récent album, est du genre venimeux.
Petit temps mort, un mot aux musiciens,avant d'embrayer sur un morceau acrobatique faisant appel à l'artillerie lourde, les reliques de l'église en tremblent encore.
Comme il n'y avait pas de setlist, on hésite, au UK, elle a joué 'Cherry Overdrive'.
Let's slow things down with 'Slowly burning' , le slow blues de la soirée abordant le thème de la fin d'une relation.
Les chandelles chancèlent, la maison construite together va perdre un locataire, too bad!
Des jeunes mariés dans la salle?
Euh, il y a un divorcé récent, why?
La suivante a été baptisée ' Wedding day' , la slide déménage, la speed bride se paye un voyage nuptial dans la salle, en profite pour placer ' La vie en rose' dans sa digression, puis regagne le podium pour passer la wedding gown en nous montrant qu'elle aurait pu être engagée au Crazy Horse.
Quelle nana!
Le set prend fin avec 'Rocking Chair', précédé d'une mini-leçon de finlandais.
See you at the merch...
Et le rappel?
Get on board, everybody, laissez les bagages sur le quai, on vous joue 'People get ready' de Curtis Mayfield and The Impressions.
Le 3 octobre à Wattrelos!
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