THE BANGING SOULS : Rock ’n’ Beer Home Session # 4 et 5 – Sart St. Laurent (BEL) – 12 et 13 October 2019.
Pierre ABRAS : Drums, Percussions - Backing Vocals.
Gaëlle MIEVIS : Led Vocals, Keyboards - Percussions.
Ludwig PINCHART : Guitars -Backing Vocals.
Set List :
1. Back To Roots
2. Rage Racer.
3. I Got A Woman.
4. I Love Rock ‘n’ Roll / We Will Rock You. (Joan Jett / Queen cover)
5. The Call.
6. Sweet Dreams / Here Comes The Rain Again. (Eurythmics cover)
7. Be .
8. Live It Up.
9. A Change.
10. Race.
11. Rich To The Bone.
12. Imagine. (John Lennon cover)
C’était un week-end qui s’annonçait, bien, très bien même, Mais en fin de compte, ce fut un week-end qui dépassa toutes mes espérances.
Retour chez Pierre et Véronique qui nous accueillaient, afficionados de la première heure, à partager deux soirées au cours desquelles, la fine gastronomie n’allait pas être qu’une nourriture du corps mais aussi de l’âme.
Retrouver The Banging Souls, c’est comme ingérer un remède miracle quand tu te sens mal. Il y a une espèce d’effet placebo qui joue. Rien que de voir la porte d’entrée se profiler devant toi, tu as envie de courir, un peu comme quand tu étais à l’école primaire. Tu sais, quand on te disait que Saint-Nicolas attendait dans la salle des fêtes. On avait beau t’avertir de ne pas courir et de ne pas bousculer les autres pour venir te mettre en file devant l’instituteur, il y avait toujours un moment où tu sentais ces délicieux picotements qui envahissait ton corps. En gosse bien élevé, tu résistais encore un pas, peut-être deux, et puis tu sentais d’instinct que tu ne pouvais plus te retenir si tu voulais être parmi les premiers. Alors, comme un seul homme, toute la classe se ruait en bloc vers le professeur qui voyait fondre sur lui une masse incontrôlable qui finissait miraculeusement par s’arrêter à quelques centimètres de son corps intègre. Les positions dans le rang venaient de se jouer sur un dernier coup d’épaule, voire même d’un coup de coude bien placé. Alors, en toute bonne foi, tu levais les yeux vers l’autorité en disant « C’est lui, ‘Sieu, il m’a poussé » suivi immédiatement d’un « menteur ! » cinglant, de la bouche de l’accusé, lui aussi convaincu, du bien fondé de ses protestations.
Tout ça pour te dire que The Banging Souls, c’est la même chose, une fois que tu es pris, tu fais comme quand tu étais gosse ! Tu te fais ta place. Samedi, le concert était très bien, je n’en ai jamais vu d’autre d’ailleurs, les morceaux sont toujours aussi bons, aussi accrocheurs, c’est parfait. Et puis…Il y a eu dimanche…
Et dimanche, je me suis demandé si l’excellence existait vraiment. Et je ne peux que répondre « OUI » car je l’ai vécu ce moment de grâce, j’y étais ! Je ne sais pas si la caméra de la RTBF qui filmait pour un reportage sur le band a joué un rôle fédérateur mais tant le groupe que le public présent ont été pied au plancher dès la première seconde du concert. On ne parle désormais plus de musique, de morceaux, de titres, de durée, non, il n’y a plus rien de tout cela. Non, maintenant on parle de dimension, d’espace, d’intemporel.
Nous avons flotté sur des notes qui se sont muées en vaisseaux interstellaires, en transporteurs planétaires qui nous projetaient dans de nouvelles galaxies, là où les portées sont des escaliers sans fin, les notes coulent comme de l' hydromel, les mots sont à la fois le nectar des Dieux et l’ambroisie. En chemin, j’ai cru apercevoir l’Etoile noire, le Millenium Falcon, l’Enterprise, Appolo XIII… Mais c’est à bord du Banging Souls que je me suis abandonné jusqu’à un « Rich to the Bone » monstrueux de beauté à un point tel qu’il m’a rappelé les versions live légendaires du « No Quarter » de Led Zeppelin, au sommet de son art.
Dans les yeux des trois musiciens j’ai vu des larmes, les mêmes qui ont embué mes yeux. Des larmes de bonheur, celui d’être là et de recevoir en retour ce qu’ils nous ont donné sans calcul : leur âme ! Et ça, il faut être un grand pour y parvenir.
Alors, chaque fois que les bobos au corps, au cœur et à l’âme se profileront, je sais que je pourrai me soigner aux accents de la musique enchanteresse de ces trois êtres aussi vrais que sincères, de ces trois musiciens qui ne vivent que pour leur art qu’ils offrent sans compter. Tout simplement : Merci.
Mitch « ZoSo » Duterck
Pierre ABRAS : Drums, Percussions - Backing Vocals.
Gaëlle MIEVIS : Led Vocals, Keyboards - Percussions.
Ludwig PINCHART : Guitars -Backing Vocals.
Set List :
1. Back To Roots
2. Rage Racer.
3. I Got A Woman.
4. I Love Rock ‘n’ Roll / We Will Rock You. (Joan Jett / Queen cover)
5. The Call.
6. Sweet Dreams / Here Comes The Rain Again. (Eurythmics cover)
7. Be .
8. Live It Up.
9. A Change.
10. Race.
11. Rich To The Bone.
12. Imagine. (John Lennon cover)
C’était un week-end qui s’annonçait, bien, très bien même, Mais en fin de compte, ce fut un week-end qui dépassa toutes mes espérances.
Retour chez Pierre et Véronique qui nous accueillaient, afficionados de la première heure, à partager deux soirées au cours desquelles, la fine gastronomie n’allait pas être qu’une nourriture du corps mais aussi de l’âme.
Retrouver The Banging Souls, c’est comme ingérer un remède miracle quand tu te sens mal. Il y a une espèce d’effet placebo qui joue. Rien que de voir la porte d’entrée se profiler devant toi, tu as envie de courir, un peu comme quand tu étais à l’école primaire. Tu sais, quand on te disait que Saint-Nicolas attendait dans la salle des fêtes. On avait beau t’avertir de ne pas courir et de ne pas bousculer les autres pour venir te mettre en file devant l’instituteur, il y avait toujours un moment où tu sentais ces délicieux picotements qui envahissait ton corps. En gosse bien élevé, tu résistais encore un pas, peut-être deux, et puis tu sentais d’instinct que tu ne pouvais plus te retenir si tu voulais être parmi les premiers. Alors, comme un seul homme, toute la classe se ruait en bloc vers le professeur qui voyait fondre sur lui une masse incontrôlable qui finissait miraculeusement par s’arrêter à quelques centimètres de son corps intègre. Les positions dans le rang venaient de se jouer sur un dernier coup d’épaule, voire même d’un coup de coude bien placé. Alors, en toute bonne foi, tu levais les yeux vers l’autorité en disant « C’est lui, ‘Sieu, il m’a poussé » suivi immédiatement d’un « menteur ! » cinglant, de la bouche de l’accusé, lui aussi convaincu, du bien fondé de ses protestations.
Tout ça pour te dire que The Banging Souls, c’est la même chose, une fois que tu es pris, tu fais comme quand tu étais gosse ! Tu te fais ta place. Samedi, le concert était très bien, je n’en ai jamais vu d’autre d’ailleurs, les morceaux sont toujours aussi bons, aussi accrocheurs, c’est parfait. Et puis…Il y a eu dimanche…
Et dimanche, je me suis demandé si l’excellence existait vraiment. Et je ne peux que répondre « OUI » car je l’ai vécu ce moment de grâce, j’y étais ! Je ne sais pas si la caméra de la RTBF qui filmait pour un reportage sur le band a joué un rôle fédérateur mais tant le groupe que le public présent ont été pied au plancher dès la première seconde du concert. On ne parle désormais plus de musique, de morceaux, de titres, de durée, non, il n’y a plus rien de tout cela. Non, maintenant on parle de dimension, d’espace, d’intemporel.
Nous avons flotté sur des notes qui se sont muées en vaisseaux interstellaires, en transporteurs planétaires qui nous projetaient dans de nouvelles galaxies, là où les portées sont des escaliers sans fin, les notes coulent comme de l' hydromel, les mots sont à la fois le nectar des Dieux et l’ambroisie. En chemin, j’ai cru apercevoir l’Etoile noire, le Millenium Falcon, l’Enterprise, Appolo XIII… Mais c’est à bord du Banging Souls que je me suis abandonné jusqu’à un « Rich to the Bone » monstrueux de beauté à un point tel qu’il m’a rappelé les versions live légendaires du « No Quarter » de Led Zeppelin, au sommet de son art.
Dans les yeux des trois musiciens j’ai vu des larmes, les mêmes qui ont embué mes yeux. Des larmes de bonheur, celui d’être là et de recevoir en retour ce qu’ils nous ont donné sans calcul : leur âme ! Et ça, il faut être un grand pour y parvenir.
Alors, chaque fois que les bobos au corps, au cœur et à l’âme se profileront, je sais que je pourrai me soigner aux accents de la musique enchanteresse de ces trois êtres aussi vrais que sincères, de ces trois musiciens qui ne vivent que pour leur art qu’ils offrent sans compter. Tout simplement : Merci.
Mitch « ZoSo » Duterck