VVYNN @Café Archipel- Bruxelles, le 22 novembre 2017
Tandis que la ville panse ses plaies après les émeutes inqualifiables, probablement planifiées, ayant suivi la qualification d'un pays du Maghreb pour la coupe du monde et celles provoquées, quatre jours plus tard, par la venue d'un célèbre humoriste/snapchatteur aussi futé que le bouffon Hanouna, sans parler du chaos laissé en héritage par Mayeur and co, les préparatifs du marché de Noël, sous surveillance armée, vont bon train du côté de la Bourse.
T'as vraiment l'impression de déambuler dans une cité assiégée, ce qui n'empêche pas les cafés-concerts de poursuivre leur croisade et de proposer une attraction musicale.
Dans un périmètre réduit tu pouvais te rendre au Bonnefooi, à l'Archipel ou à La Machine/St Géry.
C'est à l'Archipel que tu as atterri pour la EP release party de 'Lux' le dernier enfant du groupe VVYNN.
VVYNN...tu dis, Louis?
Bizarre, comme c'est bizarre!
Au départ, les jeunes gens d'Alost avaient opté pour Wynn, pour une question de droit c'est devenu VVYNN!
Origines?
Celtiques, Wynn = holy or blessed. a boy's or a girl's name!
Mais encore?
Ils sont trois: Angie Clopterop - gitaar, zang , ne me demande pas sur qui elle frappe, mais elle maltraite une Gibson/ Jonathan Roseleth - drums et Koen Jacobs qui les a rejoints plus tard comme bassiste.
Le groupe avait participé en formule duo au Humo's Rock Rally en 2016 et avait, à l'époque, fait impression.
Depuis, ils sont trois et deux EP's ont vu le jour, ' Crumble' et le tout récent ' Lux'.
Fait d'armes: l'avant-programme de Ought au Botanique, toutes les salles de Aalst, le Kinky Star et un passage au Mezz à Breda.
20:15', alors que la clientèle attendait un kick-off à 20:30' (Walter le booker arrivera tardivement), le trio lance une première salve, ' Habit'.
La potion révèle de sérieuses effluves d'alternative rock comme on en produisait au début des nineties, "on" étant les Breeders, Belly, Throwing Muses, L7 ou pour rester dans le Benelux, Bettie Serveert et dans une moindre mesure Pitti Pollak, bref autant de groupes portés par une voix féminine et aimant les guitares affutées.
En ajoutant que la basse de Koen relaye souvent la guitare de la petite Angie, la préférée de Mick qui aime son look androgyne, et que Jonathan, qui n'a rien d'un goéland, assure un fond rythmique efficient.
Voilà Walter.
't is nogal goed, sont ses premiers mots!
Tu acquiesces!
Le power pop 'Infectius' est chanté à la manière de Bea Van der Maat, l'arrière-plan est plus rugueux que ce que proposait Won Ton Ton.
Tu n'es pas surpris d'apprendre que le groupe cite Blood Red Shoes comme influence et tu es ravi par l'absence d'apport électronique, ton âge avancé, sans doute!
Le côté punk de 'Routine', la basse saturée et le chant scandé font mouche, ton talon, à défaut de frapper le sol, tu trônes sur un tabouret, cogne le comptoir en mesure.
'Beast', rageur, écorché et autoritaire, rappelle la puissance de High Hi, il est suivi par 'Moon days' bien accueilli par une cohorte d'Ajoinen souriants, venus supporter leurs concitoyens dans la capitale.
VVYNN n'a pas l'intention de ralentir la cadence et embraye sur 'Shewolf' , une bête agressive et vicieuse.
Après cette bourrasque, le trio nous propose de faire la connaissance de jolies 'Sirens' , après une intro bourrée d'effets commandant Cousteau, tu te laisses séduire, comme les marins naviguant dans le Détroit de Messine, par le chant perfide des divinités de la mer, au risque de fracasser ton embarcation contre un rocher.
Ulysse, où es-tu?
T'allais y passer, elle entame ' Shade' et te dit.... get your feet back on the ground... en te jetant une bouée, tu t'es promis de lui payer une bière après le show, pas de bol RickyBilly s'est pointé, tu l'as paumée!
Braves gens, nog twee nummers, puis on vient boire avec vous.
Le premier se nomme ' Rubicon'.
Alea jacta est, te souffle un Romain, tandis que les petits jeunes s'énervent dans le coin du bistro.
Méchant morceau!
' Glass floors' achève ce set dense, administré par un combo énergique et frais!
Le 6 décembre in Antwerpen, De Kleine Hedonist!
jeudi 23 novembre 2017
mercredi 22 novembre 2017
Album - AVENGED SEVENFOLD - The Stage ( Deluxe Edition)
Album - AVENGED SEVENFOLD - The Stage ( Deluxe Edition)
En octobre 2016, A7X, alias Avenged Sevenfold, sortait un septième album baptisé ' The Stage'.
Le heavy/prog metal combo de Huntington Beach annonce la sortie d'une édition de luxe qui devrait se trouver dans les bacs le 22 décembre.
On t'a gentiment refilé un lien privé pour entendre la rondelle en avant-première!
Tracklisting:
1. The Stage
2. Paradigm
22. God Damn (Live from London)
Soit onze titres de plus que sur la version originale.
Line-up:
En octobre 2016, A7X, alias Avenged Sevenfold, sortait un septième album baptisé ' The Stage'.
Le heavy/prog metal combo de Huntington Beach annonce la sortie d'une édition de luxe qui devrait se trouver dans les bacs le 22 décembre.
On t'a gentiment refilé un lien privé pour entendre la rondelle en avant-première!
Tracklisting:
1. The Stage
2. Paradigm
3. Sunny Disposition
4. God Damn
5. Creating God
6. Angels
7. Simulation
8. Higher
9. Roman Sky
10. Fermi Paradox
11. Exist
12. Dose
13. Retrovertigo
14. Malagueña Salerosa
15. Runaway [feat. Warren Fitzgerald]
16. As Tears Go By
17. Wish You Were Here
18. God Only Knows
19. The Stage (Live from London)
20. Paradigm (Live from London)
21. Sunny Disposition (Live from London)
Soit onze titres de plus que sur la version originale.
Line-up:
M. Shadows – lead vocals
Zacky Vengeance – rhythm guitar, backing vocals, lead vocals on "Runaway"
Synyster Gates – lead guitar, backing vocals, co-lead vocals on "As Tears Go By", acoustic guitar on "The Stage", 12 string guitar on "Wish You Were Here"
Johnny Christ – bass guitar, backing vocals
Brooks Wackerman – drums, percussion
Et une kyrielle d'invités!
'The Stage' selon les dire du groupe est inspiré par les travaux de Carl Sagan et Elon Musk, des braves gens qui ne pratiquent ni le cyclisme, ni la parfumerie, mais s'intéressent à l'intelligence artificielle.
Les onze premières plage de la nouvelle formule datent de 2016, l'album débute par l'épique 'The Stage', un récit de huit minutes et des poussières, le prototype d'une prog song bien ficelée qui devrait plaire aussi bien aux fans de Dream Theatre qu'à ceux de Steve Hackett.
Changement de cap avec 'Paradigm' porté par un jeu de batterie agressif, des riffs de guitare cinglants et la voix crépusculaire de M.Shadows.
' Sunny Disposition' repose sur un background dramatique, l'apport de cuivres apportant une touche intéressante à cette pièce que certains rapprochent de Mike Patton.
'God Damn' mixe climats atmosphériques et élans brutaux, il est suivi par 'Creating God' aux relents Faith No More, voire Alice in Chains, pas désagréables.
Le temps d'aller saluer les 'Angels' en mode ballade idyllique et ils nous balancent l'étonnant 'Simulation', l'amorce douce et fielleuse soudain se métamorphose et te prend en traître pour te refiler de solides torgnoles en pleine poire. Les voix off inquiétantes, les rires sardoniques et les lames de guitare sournoises font à nouveau place à une certaine quiétude en vue du port.
On s'aventure toujours plus haut dans le cosmos avec 'Higher' avant de revenir au lyrisme avec ' Roman Sky', joliment décoré d'arrangements symphoniques.
' Fermi Paradox ' renoue avec la véhémence et le côté ravageur du metal progressif.
Enrico Fermi, assis là-haut à contempler le mauvais usage que l'humanité a pu faire de ses découvertes, a remercié le groupe de l'avoir tiré d'un triste oubli.
L'album initial s'achève avec ' Exist', une épopée de plus de quinze minutes, représentant un Big Bang sonique, dont la moitié est instrumentale, la voix de M. Shadows s'entend au bout de huit minutes coïncidant avec l' apparition des premières formes de vie sur terre.
Le morceau et le concept album prennent fin par une tirade de l'astrophysicien Neil deGrasse Tyson qui un jour a statué "Perhaps we've never been visited by aliens because they have looked upon earth and decided there's no sign of intelligent life.".
Part II: comprenant un nouveau titre, 7 covers et 4 chansons enregistrées live!
' Dose'
“Musically, ‘Dose’ was supposed to be a Part 2 to “Roman Sky” and had a very cinematic feel, but we turned it into more of a tripped-out metal song,” says singer M. Shadows.
Le morceau figure au générique du jeu vidéo Dungeon Hunter 5 .
' Retrovertigol’ une chanson emblématique enregistrée sur le dernier album de Mr Bungle ( California), admiré par A7X, entame la suite de reprises qui se prolonge par une touche exotique, le groupe reprenant le traditionnel mexicain 'Malagueña Salerosa'.
Choix surprenant, mais le mariage mariachi / metal s'avère une réussite.
Toujours au rayon singularités, la clique s'attaque au 'Runaway' de Del Shannon, avec en guest
Warren Fitzgerald des Vandals, comme M.Shadows avait pris la poudre d'escampette, les vocaux sont assurés par Zacky Vengeance!
Pas trop de similitudes entre la version rock d'Avenged Sevenfold de 'As tears go by' des Stones et l'original de Marianne Faithfull.
Et pour rester dans le non-conventionnel, le groupe saute des glorious sixties vers 1975 et propose une relecture respectueuse de 'Wish you were here' de Pink Floyd.
Notre album est pareil à une oeuvre d'art en mouvement, il était logique pour nous d'y ajouter de nouvelles pièces, a confié le frontman à la presse.
Le tube 'God only knows' des Beach Boys clôture le chapitre covers.
En janvier 2017, les Californiens s'étaient produits au O2 Arena à Londres, avec In Flames et Disturbed à la même affiche.
Le concert a été enregistré, quatre morceaux se retrouvent sur l'album: "The Stage", "Paradigm", "Sunny Disposition" et "God Damn".
Le groupe nous prouve ainsi que la magie opère aussi bien live qu'en studio.
AVENGED SEVENFOLD - The Stage ( Deluxe Edition), un futur collector's item!
Lu sur leur site pour annoncer une tournée en 2018:
We’re excited to announce the first round of dates for “The Stage World Tour” in North America with special guests Breaking Benjamin and Bullet For My Valentine.
1/12 – Nashville, TN – Bridgestone Arena – ***General on-sale 12PM local
1/14 – Grand Rapids, MI – The Van Andel Arena – *Deathbat Nation pre-sale 10/4 12PM local, ***General on-sale 1PM local
1/16 – Reading, PA – Santander Arena
1/17 – State College, PA – Bryce Jordan Center – ***General on-sale 12PM local
1/24 – Green Bay, WI – Resch Center – ***General on-sale 11AM local
1/25 – Peoria, IL – Peoria Civic Center
1/27 – Sioux Falls, SD – Denny Sandford Premier Center
1/31 – Biloxi, MS – Mississippi Coast Coliseum – **TM/Local pre-sale 10/12, ***General on-sale 10/13. Both 10AM local.
2/2 – North Little Rock, AR – Verizon Center
2/3 – Evansville, IN – Ford Center
2/6 – Wichita, KS – Intrust Bank Arena
2/8 – Lincoln, NE – Pinnacle Bank Arena
2/9 – Cedar Rapids, IA – US Cellular Center
2/11 – Fargo, ND – Fargodome
Changement de cap avec 'Paradigm' porté par un jeu de batterie agressif, des riffs de guitare cinglants et la voix crépusculaire de M.Shadows.
' Sunny Disposition' repose sur un background dramatique, l'apport de cuivres apportant une touche intéressante à cette pièce que certains rapprochent de Mike Patton.
'God Damn' mixe climats atmosphériques et élans brutaux, il est suivi par 'Creating God' aux relents Faith No More, voire Alice in Chains, pas désagréables.
Le temps d'aller saluer les 'Angels' en mode ballade idyllique et ils nous balancent l'étonnant 'Simulation', l'amorce douce et fielleuse soudain se métamorphose et te prend en traître pour te refiler de solides torgnoles en pleine poire. Les voix off inquiétantes, les rires sardoniques et les lames de guitare sournoises font à nouveau place à une certaine quiétude en vue du port.
On s'aventure toujours plus haut dans le cosmos avec 'Higher' avant de revenir au lyrisme avec ' Roman Sky', joliment décoré d'arrangements symphoniques.
' Fermi Paradox ' renoue avec la véhémence et le côté ravageur du metal progressif.
Enrico Fermi, assis là-haut à contempler le mauvais usage que l'humanité a pu faire de ses découvertes, a remercié le groupe de l'avoir tiré d'un triste oubli.
L'album initial s'achève avec ' Exist', une épopée de plus de quinze minutes, représentant un Big Bang sonique, dont la moitié est instrumentale, la voix de M. Shadows s'entend au bout de huit minutes coïncidant avec l' apparition des premières formes de vie sur terre.
Le morceau et le concept album prennent fin par une tirade de l'astrophysicien Neil deGrasse Tyson qui un jour a statué "Perhaps we've never been visited by aliens because they have looked upon earth and decided there's no sign of intelligent life.".
Part II: comprenant un nouveau titre, 7 covers et 4 chansons enregistrées live!
' Dose'
“Musically, ‘Dose’ was supposed to be a Part 2 to “Roman Sky” and had a very cinematic feel, but we turned it into more of a tripped-out metal song,” says singer M. Shadows.
Le morceau figure au générique du jeu vidéo Dungeon Hunter 5 .
' Retrovertigol’ une chanson emblématique enregistrée sur le dernier album de Mr Bungle ( California), admiré par A7X, entame la suite de reprises qui se prolonge par une touche exotique, le groupe reprenant le traditionnel mexicain 'Malagueña Salerosa'.
Choix surprenant, mais le mariage mariachi / metal s'avère une réussite.
Toujours au rayon singularités, la clique s'attaque au 'Runaway' de Del Shannon, avec en guest
Warren Fitzgerald des Vandals, comme M.Shadows avait pris la poudre d'escampette, les vocaux sont assurés par Zacky Vengeance!
Pas trop de similitudes entre la version rock d'Avenged Sevenfold de 'As tears go by' des Stones et l'original de Marianne Faithfull.
Et pour rester dans le non-conventionnel, le groupe saute des glorious sixties vers 1975 et propose une relecture respectueuse de 'Wish you were here' de Pink Floyd.
Notre album est pareil à une oeuvre d'art en mouvement, il était logique pour nous d'y ajouter de nouvelles pièces, a confié le frontman à la presse.
Le tube 'God only knows' des Beach Boys clôture le chapitre covers.
En janvier 2017, les Californiens s'étaient produits au O2 Arena à Londres, avec In Flames et Disturbed à la même affiche.
Le concert a été enregistré, quatre morceaux se retrouvent sur l'album: "The Stage", "Paradigm", "Sunny Disposition" et "God Damn".
Le groupe nous prouve ainsi que la magie opère aussi bien live qu'en studio.
AVENGED SEVENFOLD - The Stage ( Deluxe Edition), un futur collector's item!
Lu sur leur site pour annoncer une tournée en 2018:
We’re excited to announce the first round of dates for “The Stage World Tour” in North America with special guests Breaking Benjamin and Bullet For My Valentine.
1/12 – Nashville, TN – Bridgestone Arena – ***General on-sale 12PM local
1/14 – Grand Rapids, MI – The Van Andel Arena – *Deathbat Nation pre-sale 10/4 12PM local, ***General on-sale 1PM local
1/16 – Reading, PA – Santander Arena
1/17 – State College, PA – Bryce Jordan Center – ***General on-sale 12PM local
1/24 – Green Bay, WI – Resch Center – ***General on-sale 11AM local
1/25 – Peoria, IL – Peoria Civic Center
1/27 – Sioux Falls, SD – Denny Sandford Premier Center
1/31 – Biloxi, MS – Mississippi Coast Coliseum – **TM/Local pre-sale 10/12, ***General on-sale 10/13. Both 10AM local.
2/2 – North Little Rock, AR – Verizon Center
2/3 – Evansville, IN – Ford Center
2/6 – Wichita, KS – Intrust Bank Arena
2/8 – Lincoln, NE – Pinnacle Bank Arena
2/9 – Cedar Rapids, IA – US Cellular Center
2/11 – Fargo, ND – Fargodome
lundi 20 novembre 2017
Dead and gone: Chuck Mosley, Hans Vermeulen, Fred Cole, Chad Hanks, Lil Peep, Dik Mik, Ben Riley, Malcolm Young, Ad van Meurs.
Chuck Mosley, qui fut le frontman de Faith No More de 1984 à 1988, est décédé à l'âge de 57 ans le 9 novembre.
La police parle d'une overdose.
Avant de faire partie du funk metal band de San Francisco, Chuck jouait dans le post punk combo Haircuts That Kill. En 1984 il remplace Courtney Love aux lead vocals, on le retrouve sur deux albums de Faith No More, We Care a Lot (1985) et Introduce Yourself (1987).
Après avoir été viré du groupe, il rejoint Bad Brains, puis forme Cement.
Une période d'inactivité le voit émigrer vers Cleveland, il ressurgit en 2009 avec le projet Chuck Mosley and VUA qui enregistre deux plaques.
Sa situation financière devient précaire.
L'an dernier il se produisait solo en version acoustique puis rejoint le supergroupe Primitive Race.
Son parcours s'achève en novembre.
Hans Vermeulen, le fondateur de Sandy Coast, un beat group ayant marqué les esprits dans les sixties, est décédé le 9 novembre également.
' True love that 's a wonder' avait squatté les hitparades belges, mais le groupe hollandais avait aligné plusieurs tubes au pays des tulipes, 'Summertrain' ou 'The eyes of Jenny' e.a.
Dans les seventies, Hans fonde Rainbow Train et se lance dans la production.
Le succès n'est plus de la partie, il s'établit en Thaïlande où il végète.
Le nom de Fred Cole ( chanteur et guitariste) est associé aux groupes the Lollipop Shoppe, Dead Moon ou Pierced Arrows, pratiquant un garage/punk rock teinté d'éléments psychédéliques.
A noter: avant de devenir The Lollipop Shoppe, le groupe avait été baptisé The Weeds et, si par le plus grand des hasards, tu es propriétaire du 45t It's Your Time, tu tiens une pépite!
Fred Cole avait 69 ans lorsqu'il est décédé le 9 novembre.
Chad Hanks , le bassiste d' American Head Charge n'est plus: kidney and liver failure !
Chad était membre fondateur du combo de nu-metal, il était aussi un des responsables de sa reformation en 2011, il avait 46 ans.
Les rappers meurent jeunes, Lil Peep ( Gustav Åhr) avait à peine 21 ans lorsqu'il a succombé à une overdose.
Son debut album 'Come Over When You're Sober, Pt. 1' était sorti au mois d'août!
Dik Mik (Michael Davis) , claviériste au sein de Hawkwind ( de 1969 à 1973), est décédé il y a quelques jours .
On le retrouve sur les 3 premiers albums du progressive rock band de Ladbroke Grove.
L'homme est considéré comme un des pionniers de la musique industrielle et électronique.
Le batteur de jazz Ben Riley aura côtoyé quelques légendes durant sa longue carrière: Thelonious Monk, Alice Coltrane, Stan Getz, Woody Herman, Chet Baker, Johnny Griffin, Ahmad Jamal, Kenny Barron ou Sonny Rollins.
Il a fait partie de Sphere ( sept albums), le groupe qui avait débuté sa carrière comme un tribute à Thelonious Monk.
L'homme est décédé à New-York, à l'âge de 84 ans.
La nouvelle du décès de Malcolm Young d'AC/DC a enflammé la toile le week-end dernier.
Malcolm, atteint de démence, avait quitté la scène en 2014, mais les fans ne l'avaient jamais oublié.
Sans sa guitare rythmique pas de AC/DC.
Son décès survient moins d' un mois après celui de son frère George.
Les hypothèses de split sont balayées par Chris Slade qui affirme que le groupe australien continuera à se produire sur scène.
Le singer- songwriter néerlandais Ad van Meurs a lui aussi pris son ticket pour l'au-delà, il est décédé le 10 novembre.
Il débute sa carrière au sein de Deirdre, un folk rock band influencé par Steeleye Span ou Fairport Convention.
Ensuite il tâte du noise avec Bleistift, de la new wave avec W. A. T., avant de se lancer solo en choisissant l'identité The Watchman qui nous laisse une douzaine d'albums.
Tu as eu l'occasion de le voir au sein de No Blues, le meilleur groupe d'arabicana que les Pays-Bas ont compté.
La police parle d'une overdose.
Avant de faire partie du funk metal band de San Francisco, Chuck jouait dans le post punk combo Haircuts That Kill. En 1984 il remplace Courtney Love aux lead vocals, on le retrouve sur deux albums de Faith No More, We Care a Lot (1985) et Introduce Yourself (1987).
Après avoir été viré du groupe, il rejoint Bad Brains, puis forme Cement.
Une période d'inactivité le voit émigrer vers Cleveland, il ressurgit en 2009 avec le projet Chuck Mosley and VUA qui enregistre deux plaques.
Sa situation financière devient précaire.
L'an dernier il se produisait solo en version acoustique puis rejoint le supergroupe Primitive Race.
Son parcours s'achève en novembre.
Hans Vermeulen, le fondateur de Sandy Coast, un beat group ayant marqué les esprits dans les sixties, est décédé le 9 novembre également.
' True love that 's a wonder' avait squatté les hitparades belges, mais le groupe hollandais avait aligné plusieurs tubes au pays des tulipes, 'Summertrain' ou 'The eyes of Jenny' e.a.
Dans les seventies, Hans fonde Rainbow Train et se lance dans la production.
Le succès n'est plus de la partie, il s'établit en Thaïlande où il végète.
Le nom de Fred Cole ( chanteur et guitariste) est associé aux groupes the Lollipop Shoppe, Dead Moon ou Pierced Arrows, pratiquant un garage/punk rock teinté d'éléments psychédéliques.
A noter: avant de devenir The Lollipop Shoppe, le groupe avait été baptisé The Weeds et, si par le plus grand des hasards, tu es propriétaire du 45t It's Your Time, tu tiens une pépite!
Fred Cole avait 69 ans lorsqu'il est décédé le 9 novembre.
Chad Hanks , le bassiste d' American Head Charge n'est plus: kidney and liver failure !
Chad était membre fondateur du combo de nu-metal, il était aussi un des responsables de sa reformation en 2011, il avait 46 ans.
Les rappers meurent jeunes, Lil Peep ( Gustav Åhr) avait à peine 21 ans lorsqu'il a succombé à une overdose.
Son debut album 'Come Over When You're Sober, Pt. 1' était sorti au mois d'août!
Dik Mik (Michael Davis) , claviériste au sein de Hawkwind ( de 1969 à 1973), est décédé il y a quelques jours .
On le retrouve sur les 3 premiers albums du progressive rock band de Ladbroke Grove.
L'homme est considéré comme un des pionniers de la musique industrielle et électronique.
Le batteur de jazz Ben Riley aura côtoyé quelques légendes durant sa longue carrière: Thelonious Monk, Alice Coltrane, Stan Getz, Woody Herman, Chet Baker, Johnny Griffin, Ahmad Jamal, Kenny Barron ou Sonny Rollins.
Il a fait partie de Sphere ( sept albums), le groupe qui avait débuté sa carrière comme un tribute à Thelonious Monk.
L'homme est décédé à New-York, à l'âge de 84 ans.
La nouvelle du décès de Malcolm Young d'AC/DC a enflammé la toile le week-end dernier.
Malcolm, atteint de démence, avait quitté la scène en 2014, mais les fans ne l'avaient jamais oublié.
Sans sa guitare rythmique pas de AC/DC.
Son décès survient moins d' un mois après celui de son frère George.
Les hypothèses de split sont balayées par Chris Slade qui affirme que le groupe australien continuera à se produire sur scène.
Le singer- songwriter néerlandais Ad van Meurs a lui aussi pris son ticket pour l'au-delà, il est décédé le 10 novembre.
Il débute sa carrière au sein de Deirdre, un folk rock band influencé par Steeleye Span ou Fairport Convention.
Ensuite il tâte du noise avec Bleistift, de la new wave avec W. A. T., avant de se lancer solo en choisissant l'identité The Watchman qui nous laisse une douzaine d'albums.
Tu as eu l'occasion de le voir au sein de No Blues, le meilleur groupe d'arabicana que les Pays-Bas ont compté.
dimanche 5 novembre 2017
ZANgO! première "De laatste vlucht van Carlos Gardel" - Red Star Line Museum - Antwerpen, le 4 novembre 2017
ZANgO! première "De laatste vlucht van Carlos Gardel" - Red Star Line Museum - Antwerpen, le 4 novembre 2017
Une avant-première le 2 et la première le 4 novembre pour "De laatste vlucht van Carlos Gardel", le premier spectacle monté par ZANgO!, un projet signé Jan Bervoets.
Les deux représentations, affichant sold-out, ont été hébergées dans le Red Star Line Museum, ouvert dans les hangars historiques de la compagnie maritime Red Star Line depuis 2013.
Le musée accueille jusqu'au 15 avril l'exposition "Un Peu Belge - Les racines de six Argentins", retraçant l'histoire de migrants belges, arrivés en Argentine entre 1880 à 1950, par le biais de leurs descendants.
Cette exposition colle parfaitement avec l'entreprise de Jan Bervoets évoquant en musique le vécu de Carlos Gardel, l'icône argentine qui a trouvé place sur le même podium qu' Eva Perón, Juan Manuel Fangio, Diego Maradona ou Lionel Messi.
Jan Bervoets, le survivant!
Jan, qui avait acquis notoriété et estime comme chanteur/frontman de Voice Male, avant d'être largué comme un malpropre par le groupe lorsque son état de santé ne lui avait plus permis de se produire sur scène.
Diabète, perte de vision, transplantation rénale ... le sort s'est acharné sur le chanteur/kinésiste, natif de Mortsel, ce n'est qu'en 2017 qu'il reprend du poil de la bête et décide de retâter de la scène après plus de dix ans d'abstinence.
Pour ZANgO!, Jan s'est entouré de musiciens de premier ordre: Simone van der Weerden ( Simoneo, LocosLindos, TotinConSoda, Roffa Tango Trio, Rubia-Negra) de Rotterdam au bandonéon, Jeroen Malaise, un spécialiste de la musique de chambre, au piano, celui qui apparaîtra après la pause, Jonas Coomans ( Prometheus ensemble, Brussels Philharmonic...) au basson et le futur marié, Adán Mizrahi (Antimufa) , originaire de Buenos-Aires, à la contrebasse.
20:30', les mondes de Carlos Gardel et de Jan Bervoets vont s'entrecroiser au gré de la fantaisie du citoyen du Zurenborg, le village au coeur de la ville, qui va se rapprocher, non pas de la métropole sur l'Escaut, mais de Buenos-Aires, la vibrante capitale où le tango est art de vivre.
Simone, Adán et Jeroen, qui ne connaît pas le gehucht Maleizen , où ne subsistent plus qu'une dizaine de serres produisant le fameux raisin Leopold III, connu bien au delà de nos frontières, entament la soirée par un premier tango ardent avant l'entrée en piste de Carlos Jan Gardel.
Comme il sied au latin lover, il est habillé d'un complet noir, d'une chemise du même ton, de chaussures blanches et coiffé de l'éternel fédora qu'il porte aussi élégamment que Humphrey Bogart.
En néerlandais, Jan nous chante le récit mouvementé de 'Maria de Buenos -Aires', prostituée et femme fatale dont des milliers de gauchos ou de sans le sou sont tombés amoureux.
Passion et émotion, le tango peut se résumer en deux mots et deux noms, Gardel et Piazzolla.
Il n'aura fallu que dix minutes pour quitter les brumes d'Anvers pour se retrouver du côté du Rio de la Plata.
Jan, en guide touristique, va nous proposer une description des bas-quartier de la cité tentaculaire, de ses maisons colorées, de sa population, déjà bigarrée au début du 20è siècle, et ce n'est pas un léger trou de mémoire qui va ternir son récit, où est le souffleur, ironise-t-il!
Il évoque le tango, une danse mimant la lutte, d'après lui.
Puis il raconte la triple naissance de Gardel: a -t-il vu le jour à Toulouse, en Uruguay ou ailleurs? Gardel affirme que ses racines sont l'horizon, qu'importe, pour les gens de Buenos-Aires il est "El morrocho del Abasto" qui donna ses premiers concerts dans de minables cafés de l’Abasto, zone où vivaient bon nombre d'immigrés européens.
Après avoir vidé une liqueur, on aboutit à Anvers pour faire la connaissance de Jos, un voisin de Jan Bervoets.
Jos is niet spraakzaam, il veut bien digresser à propos de la pluie ou du beau temps, il ne s'impliquera pas davantage, c'est pareil pour les autres habitants de la rue, ils te disent bonjour mais là s'arrête leur discours et pourtant ils connaissent tout de ta vie.
..er zijn zo van die dagen... murmure Jan, avant de remettre le cap vers l'Amérique latine, là-bas, il a eu comme un mirage, il a vu Gardel, qui lui a parlé, un peu comme toi tu as vu Dali à Figueras, mais tu ne l'as pas abordé!
Trêve de plaisanteries, voici l'adaptation flamande de 'Los pájaros perdidos' d' Ástor Piazzolla, le bandonéon oppressant vient t'étreindre, le tango et le drame ne font qu'un!
Fuir, ça commence déjà dans le ventre de ta mère, puis au collège, chez les Jésuites, et après, c'est la maladie, fuir son diabeest, il se souvient de l'ami qui l'a fait boire in het café... je buvais, il payait, je me suis retrouvé allongé par terre, la bête, le diabète!
Le biopic Gardel/Bervoets se poursuit, le passage à l'hôpital n'est pas l'épisode le plus marrant, Jan y croise le messager de la mort qui en consultant son calepin a vu le nom de Bervoets suivre ceux de Lou Reed, Prince, Bowie ou George Michael, finalement ce n'est pas I will survive que l'Anversois chantera mais ... de kleur van bloed is tangorood... la première partie se clôture avec des images de transplantation rénale et des odeurs d'hôpitaux.
Comme lors la première mi-temps, les musiciens, désormais à quatre avec le basson, entament le second chapitre par un instrumental profond.
Le visionnaire rapplique, 'Lejana tierra mia ' est proposé en version anversoise avant d'entendre une anecdote croustillante décrivant les mésaventures d'une cohorte de chats en chaleur.
Le tango est international, aussi allemand... Mein Herz hat Heimweh ... ' Heimwee' zingt Carlos-Jan, ton cerveau propose des clichés jaunis représentant Pola Negri, mais Jan poursuit son exposé.
Nous sommes en 1915, l'épisode de l'agression: Carlos Gardel est blessé par un coup de fusil, il en conserve une balle logée dans un poumon, une besogne commanditée par un mari jaloux.
Autre fait notoire, le chanteur est passionné de courses hippiques, il en résulte une chanson ' Por una Cabeza'.
Chez Jan cela devient...net niet aan de eindmeet, net niet op de valreep, dommage à 50 contre un!
Présentation des musiciens et explication des bonnes manières en usage pour inviter une dame à partager un pas de deux lors d'une milonga, la pratique de la mirada et du cabeceo est hautement recommandée, pas question d'aller chercher la señora en lui lançant... tu danses?
Même les fans de Grace Jones connaissent le 'Libertango' d'Astor Piazzolla, existe-t-il une chanson plus sensuelle?
Un saut dans le temps, nous sommes à Medellin en 1935, Carlos Gardel venait de donner un concert en Colombie, le manager tire une photo de groupe avant de voir l'équipe embarquer dans le Ford Trimotor qui doit les emmener vers la représentation suivante.
L'avion entre en collision avec un autre appareil, seventeen occupants were killed.. ..lit-on dans la presse de l'époque, parmi eux Carlos Gardel!
L' épitaphe est chantée, 82 ans plus tard, par le poète flamand ... hij vlucht, weg van bitter koude nachten...
Don't cry for me Argentina, nous revoilà chez nous, à Zurenborg, pour un ultime tango, sans paroles, suivi par un poème en prose consacré aux zure gronden de son pays autrefois agreste et le message philosophique final: zot zijn doet geen pijn!
Un rappel, évidemment, après les fleurs et les remerciements, Astor Pizzaolla, 'Renaceré'!
Le 6 novembre ZANgO! sera au Trefpunt, Gent!
Une avant-première le 2 et la première le 4 novembre pour "De laatste vlucht van Carlos Gardel", le premier spectacle monté par ZANgO!, un projet signé Jan Bervoets.
Les deux représentations, affichant sold-out, ont été hébergées dans le Red Star Line Museum, ouvert dans les hangars historiques de la compagnie maritime Red Star Line depuis 2013.
Le musée accueille jusqu'au 15 avril l'exposition "Un Peu Belge - Les racines de six Argentins", retraçant l'histoire de migrants belges, arrivés en Argentine entre 1880 à 1950, par le biais de leurs descendants.
Cette exposition colle parfaitement avec l'entreprise de Jan Bervoets évoquant en musique le vécu de Carlos Gardel, l'icône argentine qui a trouvé place sur le même podium qu' Eva Perón, Juan Manuel Fangio, Diego Maradona ou Lionel Messi.
Jan Bervoets, le survivant!
Jan, qui avait acquis notoriété et estime comme chanteur/frontman de Voice Male, avant d'être largué comme un malpropre par le groupe lorsque son état de santé ne lui avait plus permis de se produire sur scène.
Diabète, perte de vision, transplantation rénale ... le sort s'est acharné sur le chanteur/kinésiste, natif de Mortsel, ce n'est qu'en 2017 qu'il reprend du poil de la bête et décide de retâter de la scène après plus de dix ans d'abstinence.
Pour ZANgO!, Jan s'est entouré de musiciens de premier ordre: Simone van der Weerden ( Simoneo, LocosLindos, TotinConSoda, Roffa Tango Trio, Rubia-Negra) de Rotterdam au bandonéon, Jeroen Malaise, un spécialiste de la musique de chambre, au piano, celui qui apparaîtra après la pause, Jonas Coomans ( Prometheus ensemble, Brussels Philharmonic...) au basson et le futur marié, Adán Mizrahi (Antimufa) , originaire de Buenos-Aires, à la contrebasse.
20:30', les mondes de Carlos Gardel et de Jan Bervoets vont s'entrecroiser au gré de la fantaisie du citoyen du Zurenborg, le village au coeur de la ville, qui va se rapprocher, non pas de la métropole sur l'Escaut, mais de Buenos-Aires, la vibrante capitale où le tango est art de vivre.
Simone, Adán et Jeroen, qui ne connaît pas le gehucht Maleizen , où ne subsistent plus qu'une dizaine de serres produisant le fameux raisin Leopold III, connu bien au delà de nos frontières, entament la soirée par un premier tango ardent avant l'entrée en piste de Carlos Jan Gardel.
Comme il sied au latin lover, il est habillé d'un complet noir, d'une chemise du même ton, de chaussures blanches et coiffé de l'éternel fédora qu'il porte aussi élégamment que Humphrey Bogart.
En néerlandais, Jan nous chante le récit mouvementé de 'Maria de Buenos -Aires', prostituée et femme fatale dont des milliers de gauchos ou de sans le sou sont tombés amoureux.
Passion et émotion, le tango peut se résumer en deux mots et deux noms, Gardel et Piazzolla.
Il n'aura fallu que dix minutes pour quitter les brumes d'Anvers pour se retrouver du côté du Rio de la Plata.
Jan, en guide touristique, va nous proposer une description des bas-quartier de la cité tentaculaire, de ses maisons colorées, de sa population, déjà bigarrée au début du 20è siècle, et ce n'est pas un léger trou de mémoire qui va ternir son récit, où est le souffleur, ironise-t-il!
Il évoque le tango, une danse mimant la lutte, d'après lui.
Puis il raconte la triple naissance de Gardel: a -t-il vu le jour à Toulouse, en Uruguay ou ailleurs? Gardel affirme que ses racines sont l'horizon, qu'importe, pour les gens de Buenos-Aires il est "El morrocho del Abasto" qui donna ses premiers concerts dans de minables cafés de l’Abasto, zone où vivaient bon nombre d'immigrés européens.
Après avoir vidé une liqueur, on aboutit à Anvers pour faire la connaissance de Jos, un voisin de Jan Bervoets.
Jos is niet spraakzaam, il veut bien digresser à propos de la pluie ou du beau temps, il ne s'impliquera pas davantage, c'est pareil pour les autres habitants de la rue, ils te disent bonjour mais là s'arrête leur discours et pourtant ils connaissent tout de ta vie.
..er zijn zo van die dagen... murmure Jan, avant de remettre le cap vers l'Amérique latine, là-bas, il a eu comme un mirage, il a vu Gardel, qui lui a parlé, un peu comme toi tu as vu Dali à Figueras, mais tu ne l'as pas abordé!
Trêve de plaisanteries, voici l'adaptation flamande de 'Los pájaros perdidos' d' Ástor Piazzolla, le bandonéon oppressant vient t'étreindre, le tango et le drame ne font qu'un!
Fuir, ça commence déjà dans le ventre de ta mère, puis au collège, chez les Jésuites, et après, c'est la maladie, fuir son diabeest, il se souvient de l'ami qui l'a fait boire in het café... je buvais, il payait, je me suis retrouvé allongé par terre, la bête, le diabète!
Le biopic Gardel/Bervoets se poursuit, le passage à l'hôpital n'est pas l'épisode le plus marrant, Jan y croise le messager de la mort qui en consultant son calepin a vu le nom de Bervoets suivre ceux de Lou Reed, Prince, Bowie ou George Michael, finalement ce n'est pas I will survive que l'Anversois chantera mais ... de kleur van bloed is tangorood... la première partie se clôture avec des images de transplantation rénale et des odeurs d'hôpitaux.
Comme lors la première mi-temps, les musiciens, désormais à quatre avec le basson, entament le second chapitre par un instrumental profond.
Le visionnaire rapplique, 'Lejana tierra mia ' est proposé en version anversoise avant d'entendre une anecdote croustillante décrivant les mésaventures d'une cohorte de chats en chaleur.
Le tango est international, aussi allemand... Mein Herz hat Heimweh ... ' Heimwee' zingt Carlos-Jan, ton cerveau propose des clichés jaunis représentant Pola Negri, mais Jan poursuit son exposé.
Nous sommes en 1915, l'épisode de l'agression: Carlos Gardel est blessé par un coup de fusil, il en conserve une balle logée dans un poumon, une besogne commanditée par un mari jaloux.
Autre fait notoire, le chanteur est passionné de courses hippiques, il en résulte une chanson ' Por una Cabeza'.
Chez Jan cela devient...net niet aan de eindmeet, net niet op de valreep, dommage à 50 contre un!
Présentation des musiciens et explication des bonnes manières en usage pour inviter une dame à partager un pas de deux lors d'une milonga, la pratique de la mirada et du cabeceo est hautement recommandée, pas question d'aller chercher la señora en lui lançant... tu danses?
Même les fans de Grace Jones connaissent le 'Libertango' d'Astor Piazzolla, existe-t-il une chanson plus sensuelle?
Un saut dans le temps, nous sommes à Medellin en 1935, Carlos Gardel venait de donner un concert en Colombie, le manager tire une photo de groupe avant de voir l'équipe embarquer dans le Ford Trimotor qui doit les emmener vers la représentation suivante.
L'avion entre en collision avec un autre appareil, seventeen occupants were killed.. ..lit-on dans la presse de l'époque, parmi eux Carlos Gardel!
L' épitaphe est chantée, 82 ans plus tard, par le poète flamand ... hij vlucht, weg van bitter koude nachten...
Don't cry for me Argentina, nous revoilà chez nous, à Zurenborg, pour un ultime tango, sans paroles, suivi par un poème en prose consacré aux zure gronden de son pays autrefois agreste et le message philosophique final: zot zijn doet geen pijn!
Un rappel, évidemment, après les fleurs et les remerciements, Astor Pizzaolla, 'Renaceré'!
Le 6 novembre ZANgO! sera au Trefpunt, Gent!
samedi 4 novembre 2017
Décès: Jon Rossi, Roland Verlooven, Keith Wilder, Mike Hudson , John Roffel.
Jon Rossi, aka the Wizard—vocalist, guitarist, and bassist for doom metal band Pilgrim—has died, lisait-on le 30 octobre chez Pitchfork.
Le chanteur du doom metal band était âgé de 26 ans.
Le groupe venait d'annuler une tournée européenne.
Le Vlaamse muziekwereld pleure la disparition de Roland Verlooven, un producteur ( Clouseau e a) et liedjesschrijver ayant collectionné les hits ( "Zeven anjers, zeven rozen" de Willy Sommers, De "Marie-Louise" pour Bart Kaëll, 'Angélique' Christian Vidal, 'La fête' Franck Olivier , 'Diep' de Get Ready etc...) .
L'homme est décédé à Tremelo le premier novembre.
Keith Wilder du funk/disco band Heatwave est parti fin octobre.
Il suit Johnnie Wilder décédé en 2006 et Rod Temperton, le claviériste anglais, mort en 2016.
Heatwave est responsable de l'énorme 'Boogie Nights' qui a fait danser des centaines de milliers de nightclubbers en 1976.
Le guitariste Mike Hudson décédé le 27 octobre faisait partie du punk combo de Cleveland The Pagans.
Un groupe actif de 1977 à 1979 et reformé plusieurs fois, la dernière mouture datant de 2014, Mike était devenu le chanteur du groupe.
"Street Where Nobody Lives" aura été leur plus grand succès.
Mooi Wark un boerenrock band de Drenthe vient de perdre son batteur John Roffel, qui les avait rejoints en 2009.
Le groupe a signé quelques oeuvres intellectuelles dont 'In de blote kont', 'Tepels liegen niet' ou le récent 'Drink een bier met pa'..
Le chanteur du doom metal band était âgé de 26 ans.
Le groupe venait d'annuler une tournée européenne.
Le Vlaamse muziekwereld pleure la disparition de Roland Verlooven, un producteur ( Clouseau e a) et liedjesschrijver ayant collectionné les hits ( "Zeven anjers, zeven rozen" de Willy Sommers, De "Marie-Louise" pour Bart Kaëll, 'Angélique' Christian Vidal, 'La fête' Franck Olivier , 'Diep' de Get Ready etc...) .
L'homme est décédé à Tremelo le premier novembre.
Keith Wilder du funk/disco band Heatwave est parti fin octobre.
Il suit Johnnie Wilder décédé en 2006 et Rod Temperton, le claviériste anglais, mort en 2016.
Heatwave est responsable de l'énorme 'Boogie Nights' qui a fait danser des centaines de milliers de nightclubbers en 1976.
Le guitariste Mike Hudson décédé le 27 octobre faisait partie du punk combo de Cleveland The Pagans.
Un groupe actif de 1977 à 1979 et reformé plusieurs fois, la dernière mouture datant de 2014, Mike était devenu le chanteur du groupe.
"Street Where Nobody Lives" aura été leur plus grand succès.
Mooi Wark un boerenrock band de Drenthe vient de perdre son batteur John Roffel, qui les avait rejoints en 2009.
Le groupe a signé quelques oeuvres intellectuelles dont 'In de blote kont', 'Tepels liegen niet' ou le récent 'Drink een bier met pa'..
vendredi 3 novembre 2017
Ghalia and Mama's Boys - Tr33s Café - Halle, le 2 novembre 2017
Ghalia and Mama's Boys - Tr33s Café - Halle, le 2 novembre 2017
Dans le quartier de la Grote Markt à Halle, tu ne risques pas de mourir de soif , les établissements où la pintje coule à grands flots ne se comptent pas avec dix doigts, tu devras utiliser tes orteils également.
Le Tr33s Café, situé au n°2 de cette place, remplace le Café De Lava, ce bruine kroeg, tenu par Remco Briers, organise régulièrement des concerts.
Tu avais noté la venue de Ghalia and Mama's Boys dans ton petit calepin, l'annonce facebook disait 20:00.
En commandant ta Jupiler, on te prévient que le show a été retardé et ne débutera pas avant 22h pour ne pas concurrencer un événement ( November Weredmaand) se déroulant à l'Oude Post.
T'avais pas eu le temps d'écluser ta seconde mousse quand tu vois de vieilles connaissances se pointer, Freddy de Rootsville et Den Huibbe, le chanteur de Chilly Willy, la consommation de houblon dépassera la norme initialement prévue, cela ne fait aucun doute.
Ghalia Vauthier, tu la suis depuis pas mal de temps, depuis le projet Ghalia and the Naphtalines, elle a également sorti un album avec Voodoo Casino et, profitant d'un séjour aux States, la Bruxelloise fait la connaissance de la bande à Johnny Mastro, les Mama's Boys, eine 1994 gegründete Bluesband aus Long Beach, des gars que tu as croisés plusieurs fois dans notre riant royaume, notamment au défunt Beersel Blues Rock Festival.
Ceux-ci sont impressionnés par ses exceptionnelles qualités vocales et décident d'enregistrer un CD en commun, 'Let the demons out' est édité chez Ruf Records, un gage de qualité.
Ghalia et ses copains ricains ont entamé, fin octobre, une tournée européenne avec un passage remarqué au Blues Café que Classic 21 a organisé à l'Hôtel de Ville de Bruxelles.
A 22:10' , après être passés à table et chez la maquilleuse pour les retouches , ils décident d'entamer leur prestation, dans un espace réduit, près de la vitrine du zinc, face à la statue d' Adrien François Servais.
Le shuffle servant d'intro est confectionné par Johnny Mastro ( harmonica), Dean Zucchero ( basse), Smokehouse Brown ( guitar) et le mercenaire Christophe Gaillot ( Shanna Waterstown, Graeme Allwright, Kinka...) à la batterie.
Johnny introduit Ghalia, c'est parti pour ' Hoodoo Evil Man', un morceau qui se trouve au répertoire de Voodoo Casino.
L'alchimie entre Bruxelles, Paris et la Louisiane est parfaite, la voix rocailleuse de Ghalia, soignée au thé et au miel ce soir, les envolées swampy de l'harmonica, la slide poisseuse du fumeur de la clique et la rythmique inébranlable, ont tôt fait de rameuter une armée de noceurs dans l'étroit bistro, cette bande passablement éméchée va transformer le coin en sauna dansant, et si Smokehouse Brown avait tendu son chapeau à chaque entrée ou sortie de la discothèque, il aurait eu de quoi payer 250 bouquets de roses à sa madame.
Il y avait une petite gare, le train l'a ignorée, 'All the good things' est sur les rails, le blues/boogie sonne boom boom et secoue le cocotier!
Un peu tard pour Halloween, mais voici 'Let The Demons Out' aux intonations vaudou accentuées par une slide perverse.
T'es prêt, Smoky?
Je bois un coup et je suis à toi, bébé, Johnny entame les vocaux du bouillant shuffle 'Waiting', Ghalia relaye , way down South, kids, attachez les ceintures!
Le 'Tough lover' d' Etta James rocke comme ce n'est pas permis, cette performance a asséché ses cordes vocales, Remco, une pintje a u b avant de proposer le r'n'b classic ' I'm shakin' ( Rudolph Toombs).
Le brave Filip tremble comme le peuplier rudoyé par une rafale venteuse, il renverse son demi sur les Adidas qu'il avait reçues pour son 18è anniversaire, Tina, c'est vache, rit, Brigitte te fait un clin d'oeil, Smoky accueille dix nouveaux fidèles, referme la porte et saute dans le wagon, car les autres ont attaqué ' Press that trigger', un morceau qui devrait plaire à Beverly Jo.
Le boogie crasseux ' Hiccup Boogie', un mélange ingénieux de ' On the road again' et du ' Hip Shake boogie', enflamme le café, tandis que pour soigner son hoquet la petite Ghalia reluque le scotch qu'ingurgite le responsable du merchandising.
Je vous laisse avec Johnny, je vais me passer du rouge sur les lèvres.
Après un instrumental, servi non allégé, les Boys proposent un slow blues permettant la mise en évidence du jeu racé de Mr Brown.
Retour de mademoiselle Vauthier qui saisit une guitare et propose ' Addiction called love' un titre où tu crois entendre quelques rattlesnakes en background.
Le purulent ' Hey little baby' nous plonge dans les marais de la Louisiane, il est suivi par 'See that man alone' toujours extrait de l'album sorti il y a moins d'un mois.
Smoky, va te désaltérer, menneke, Vinch Ricotta, 146 kcal pour 100 g, de Voodoo Casino va te remplacer pour les deux salves suivantes, un rock nerveux suivi par ' Have you seen my woman' , pendant lequel mademoiselle se tape un petit tour derrière le comptoir, ce qui a le don de faire monter la température de quelques degrés, au choix Celsius ou Fahrenheit, supplémentaires.
Le guitariste rapplique pour une nouvelle composition après laquelle les artificiers sont présentés à la clientèle.
Le rock fébrile '4AM fried chicken' mettra un terme à une prestation certifiée 24 carats ( with kind permission of Stevie Nicks).
La tournée passe par l'Allemagne puis revient par Gouvy et le Missy Sippy à Gent, à ne pas manquer, kids!
Dans le quartier de la Grote Markt à Halle, tu ne risques pas de mourir de soif , les établissements où la pintje coule à grands flots ne se comptent pas avec dix doigts, tu devras utiliser tes orteils également.
Le Tr33s Café, situé au n°2 de cette place, remplace le Café De Lava, ce bruine kroeg, tenu par Remco Briers, organise régulièrement des concerts.
Tu avais noté la venue de Ghalia and Mama's Boys dans ton petit calepin, l'annonce facebook disait 20:00.
En commandant ta Jupiler, on te prévient que le show a été retardé et ne débutera pas avant 22h pour ne pas concurrencer un événement ( November Weredmaand) se déroulant à l'Oude Post.
T'avais pas eu le temps d'écluser ta seconde mousse quand tu vois de vieilles connaissances se pointer, Freddy de Rootsville et Den Huibbe, le chanteur de Chilly Willy, la consommation de houblon dépassera la norme initialement prévue, cela ne fait aucun doute.
Ghalia Vauthier, tu la suis depuis pas mal de temps, depuis le projet Ghalia and the Naphtalines, elle a également sorti un album avec Voodoo Casino et, profitant d'un séjour aux States, la Bruxelloise fait la connaissance de la bande à Johnny Mastro, les Mama's Boys, eine 1994 gegründete Bluesband aus Long Beach, des gars que tu as croisés plusieurs fois dans notre riant royaume, notamment au défunt Beersel Blues Rock Festival.
Ceux-ci sont impressionnés par ses exceptionnelles qualités vocales et décident d'enregistrer un CD en commun, 'Let the demons out' est édité chez Ruf Records, un gage de qualité.
Ghalia et ses copains ricains ont entamé, fin octobre, une tournée européenne avec un passage remarqué au Blues Café que Classic 21 a organisé à l'Hôtel de Ville de Bruxelles.
A 22:10' , après être passés à table et chez la maquilleuse pour les retouches , ils décident d'entamer leur prestation, dans un espace réduit, près de la vitrine du zinc, face à la statue d' Adrien François Servais.
Le shuffle servant d'intro est confectionné par Johnny Mastro ( harmonica), Dean Zucchero ( basse), Smokehouse Brown ( guitar) et le mercenaire Christophe Gaillot ( Shanna Waterstown, Graeme Allwright, Kinka...) à la batterie.
Johnny introduit Ghalia, c'est parti pour ' Hoodoo Evil Man', un morceau qui se trouve au répertoire de Voodoo Casino.
L'alchimie entre Bruxelles, Paris et la Louisiane est parfaite, la voix rocailleuse de Ghalia, soignée au thé et au miel ce soir, les envolées swampy de l'harmonica, la slide poisseuse du fumeur de la clique et la rythmique inébranlable, ont tôt fait de rameuter une armée de noceurs dans l'étroit bistro, cette bande passablement éméchée va transformer le coin en sauna dansant, et si Smokehouse Brown avait tendu son chapeau à chaque entrée ou sortie de la discothèque, il aurait eu de quoi payer 250 bouquets de roses à sa madame.
Il y avait une petite gare, le train l'a ignorée, 'All the good things' est sur les rails, le blues/boogie sonne boom boom et secoue le cocotier!
Un peu tard pour Halloween, mais voici 'Let The Demons Out' aux intonations vaudou accentuées par une slide perverse.
T'es prêt, Smoky?
Je bois un coup et je suis à toi, bébé, Johnny entame les vocaux du bouillant shuffle 'Waiting', Ghalia relaye , way down South, kids, attachez les ceintures!
Le 'Tough lover' d' Etta James rocke comme ce n'est pas permis, cette performance a asséché ses cordes vocales, Remco, une pintje a u b avant de proposer le r'n'b classic ' I'm shakin' ( Rudolph Toombs).
Le brave Filip tremble comme le peuplier rudoyé par une rafale venteuse, il renverse son demi sur les Adidas qu'il avait reçues pour son 18è anniversaire, Tina, c'est vache, rit, Brigitte te fait un clin d'oeil, Smoky accueille dix nouveaux fidèles, referme la porte et saute dans le wagon, car les autres ont attaqué ' Press that trigger', un morceau qui devrait plaire à Beverly Jo.
Le boogie crasseux ' Hiccup Boogie', un mélange ingénieux de ' On the road again' et du ' Hip Shake boogie', enflamme le café, tandis que pour soigner son hoquet la petite Ghalia reluque le scotch qu'ingurgite le responsable du merchandising.
Je vous laisse avec Johnny, je vais me passer du rouge sur les lèvres.
Après un instrumental, servi non allégé, les Boys proposent un slow blues permettant la mise en évidence du jeu racé de Mr Brown.
Retour de mademoiselle Vauthier qui saisit une guitare et propose ' Addiction called love' un titre où tu crois entendre quelques rattlesnakes en background.
Le purulent ' Hey little baby' nous plonge dans les marais de la Louisiane, il est suivi par 'See that man alone' toujours extrait de l'album sorti il y a moins d'un mois.
Smoky, va te désaltérer, menneke, Vinch Ricotta, 146 kcal pour 100 g, de Voodoo Casino va te remplacer pour les deux salves suivantes, un rock nerveux suivi par ' Have you seen my woman' , pendant lequel mademoiselle se tape un petit tour derrière le comptoir, ce qui a le don de faire monter la température de quelques degrés, au choix Celsius ou Fahrenheit, supplémentaires.
Le guitariste rapplique pour une nouvelle composition après laquelle les artificiers sont présentés à la clientèle.
Le rock fébrile '4AM fried chicken' mettra un terme à une prestation certifiée 24 carats ( with kind permission of Stevie Nicks).
La tournée passe par l'Allemagne puis revient par Gouvy et le Missy Sippy à Gent, à ne pas manquer, kids!
mercredi 1 novembre 2017
Vagabon - Witloof Bar du Botanique- Bruxelles, le 31 octobre 2017
Vagabon - Witloof Bar du Botanique- Bruxelles, le 31 octobre 2017
Un événement organisé dans le cadre du festival Autumn Falls par Toutpartout!
Et Halloween?
Ras la citrouille, fieu, comme les Amerloques n'en ont rien à cirer du Meyboom, une tradition franchement moins débile et mercantile!
Vagabon
Laetitia Tamko, 25 printemps, née au Cameroun, établie à New-York depuis plus de 10 ans, est devenue nomade, ou nomae sans d, en 2014, année qui voit sortir le EP 'Persian Garden'.
En 2017, elle lâche 'Infinite Worlds' un premier album chez Father/Daughter Record, huit titres, 28 minutes.
Le concert, intense, du Witloof sera à peine plus long!
Laetitia dont l'apparence physique, et vocale, se rapproche de Tracy Chapman ( guitare, échantillonneur), est accompagnée par un live band féminin, fort de deux unités, Elise Okusami aux drums ( merci d'avoir rédigé la playlist) et Maggie Toth à la five-strings bass.
20:10 après avoir salué et remercié l'assistance ( +/- 80 péquenots ) et décliné son identité, elle entre dans le vif du sujet avec ' ' Cold Apartment'.
Roaring bass, drumming lo-fi, efficace, et cette voix étonnante, aux confins de celle de Gail Ann Dorsey ( la bassiste de David Bowie ayant enregistré quelques albums remarquables sous son nom) et du timbre de Dolores O’Riordan ( Cranberries)!
L'énergie et la conviction dégagées par le trio captivent d'emblée.
La suivante ' Minneapolis' mixe sonorités indie et garage, ce titre rugueux te secoue furieusement. Les dernières feuilles accrochées au noyer voltigent dans les airs tandis qu'une âcre bise vient te piquer les joues.
Powerful stuff!
Nice venue for my first time in Brussels, lance l'enfant avant de proposer 'Fear and Force', un morceau lent s'appuyant sur les beats lancinants d'une drum machine. Freddie, reviens, .... non, ce n'est pas l'affreux de 'A Nightmare on Elm Street', il s'agit d' un petit gars pour lequel elle a de l'affection parti se terrer dans le Vermont.
Sa voix prend des intonations Joan Armatrading , le titre monte en puissance pour exploser en fin de parcours.
Pas d'arrêt prévu à la gare, le train poursuit sur sa lancée avec '100 years' , un siècle qui défile en 2' o8"", top chrono!
' Cleaning house' se fond dans 'The Embers' , ces deux titres permettent à l'auditeur de pénétrer dans l'intimité de la jeune New-Yorkaise, le premier en mode valse indie , le second, proche de Cat Power, sous forme d'allégorie surprenante... I'm just a small fish, you're a shark that eats everything, aussi les petits poissons.
Maggie et Elise prennent congé, Laetitia annonce a new song, 'FLRPLN', uniquement portée par le sampler pour achever ce set, beaucoup trop concis, toujours en solitaire, avec le folk noir 'Alive and well'.
Des débuts prometteurs, malgré la brièveté de la prestation!
Un événement organisé dans le cadre du festival Autumn Falls par Toutpartout!
Et Halloween?
Ras la citrouille, fieu, comme les Amerloques n'en ont rien à cirer du Meyboom, une tradition franchement moins débile et mercantile!
Vagabon
Laetitia Tamko, 25 printemps, née au Cameroun, établie à New-York depuis plus de 10 ans, est devenue nomade, ou nomae sans d, en 2014, année qui voit sortir le EP 'Persian Garden'.
En 2017, elle lâche 'Infinite Worlds' un premier album chez Father/Daughter Record, huit titres, 28 minutes.
Le concert, intense, du Witloof sera à peine plus long!
Laetitia dont l'apparence physique, et vocale, se rapproche de Tracy Chapman ( guitare, échantillonneur), est accompagnée par un live band féminin, fort de deux unités, Elise Okusami aux drums ( merci d'avoir rédigé la playlist) et Maggie Toth à la five-strings bass.
20:10 après avoir salué et remercié l'assistance ( +/- 80 péquenots ) et décliné son identité, elle entre dans le vif du sujet avec ' ' Cold Apartment'.
Roaring bass, drumming lo-fi, efficace, et cette voix étonnante, aux confins de celle de Gail Ann Dorsey ( la bassiste de David Bowie ayant enregistré quelques albums remarquables sous son nom) et du timbre de Dolores O’Riordan ( Cranberries)!
L'énergie et la conviction dégagées par le trio captivent d'emblée.
La suivante ' Minneapolis' mixe sonorités indie et garage, ce titre rugueux te secoue furieusement. Les dernières feuilles accrochées au noyer voltigent dans les airs tandis qu'une âcre bise vient te piquer les joues.
Powerful stuff!
Nice venue for my first time in Brussels, lance l'enfant avant de proposer 'Fear and Force', un morceau lent s'appuyant sur les beats lancinants d'une drum machine. Freddie, reviens, .... non, ce n'est pas l'affreux de 'A Nightmare on Elm Street', il s'agit d' un petit gars pour lequel elle a de l'affection parti se terrer dans le Vermont.
Sa voix prend des intonations Joan Armatrading , le titre monte en puissance pour exploser en fin de parcours.
Pas d'arrêt prévu à la gare, le train poursuit sur sa lancée avec '100 years' , un siècle qui défile en 2' o8"", top chrono!
' Cleaning house' se fond dans 'The Embers' , ces deux titres permettent à l'auditeur de pénétrer dans l'intimité de la jeune New-Yorkaise, le premier en mode valse indie , le second, proche de Cat Power, sous forme d'allégorie surprenante... I'm just a small fish, you're a shark that eats everything, aussi les petits poissons.
Maggie et Elise prennent congé, Laetitia annonce a new song, 'FLRPLN', uniquement portée par le sampler pour achever ce set, beaucoup trop concis, toujours en solitaire, avec le folk noir 'Alive and well'.
Des débuts prometteurs, malgré la brièveté de la prestation!
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