mercredi 1 novembre 2017

Vagabon - Witloof Bar du Botanique- Bruxelles, le 31 octobre 2017

Vagabon - Witloof Bar du Botanique- Bruxelles, le 31 octobre 2017

Un événement organisé dans le cadre du festival Autumn Falls par Toutpartout!
Et Halloween?
Ras la citrouille, fieu, comme les Amerloques n'en ont rien à cirer du Meyboom, une tradition franchement moins débile et mercantile!


Vagabon
 Laetitia Tamko, 25 printemps, née au Cameroun, établie à New-York depuis plus de 10 ans, est devenue nomade, ou nomae sans d, en 2014, année qui voit sortir le EP 'Persian Garden'.
En 2017, elle lâche 'Infinite Worlds' un premier album chez Father/Daughter Record, huit titres, 28 minutes.
Le concert, intense,  du Witloof  sera à peine plus long!
Laetitia dont l'apparence physique, et vocale, se rapproche de Tracy Chapman ( guitare, échantillonneur), est accompagnée par un live band féminin, fort de deux unités,  Elise Okusami aux drums ( merci d'avoir rédigé la playlist) et Maggie Toth à la five-strings bass.
20:10 après avoir salué et remercié l'assistance ( +/- 80 péquenots ) et décliné son identité, elle entre  dans le vif du sujet avec ' ' Cold Apartment'.
Roaring bass, drumming lo-fi, efficace, et cette voix étonnante, aux confins de celle de Gail Ann Dorsey ( la bassiste de David Bowie ayant enregistré quelques albums remarquables sous son nom) et du timbre de Dolores O’Riordan ( Cranberries)!
L'énergie et la conviction  dégagées par le trio captivent  d'emblée.
La suivante ' Minneapolis' mixe sonorités indie et garage, ce titre rugueux te secoue furieusement. Les dernières feuilles accrochées au noyer voltigent dans les airs tandis qu'une âcre bise  vient te piquer  les joues.
Powerful stuff!
Nice venue for my first time in Brussels, lance l'enfant avant de proposer 'Fear and Force', un morceau lent  s'appuyant sur les beats lancinants d'une drum machine. Freddie, reviens, .... non, ce n'est pas l'affreux  de 'A Nightmare on Elm Street',  il s'agit d' un petit gars pour lequel elle a de l'affection parti se terrer dans le Vermont.
Sa voix prend des intonations Joan Armatrading , le titre monte en puissance pour exploser en fin de parcours.
Pas d'arrêt prévu à la gare, le train poursuit sur sa lancée avec '100 years' , un siècle qui défile en 2' o8"", top chrono!
' Cleaning house' se fond dans  'The Embers' , ces deux titres permettent à l'auditeur de pénétrer dans l'intimité de la jeune New-Yorkaise, le premier en mode valse indie , le second, proche de Cat Power, sous forme d'allégorie surprenante... I'm just a small fish, you're a shark that eats everything, aussi les petits poissons.
Maggie et Elise prennent congé, Laetitia annonce a new song, 'FLRPLN', uniquement portée par le sampler  pour achever ce set, beaucoup trop concis, toujours en solitaire, avec le folk noir  'Alive and well'.

Des débuts prometteurs, malgré la brièveté de la prestation!