Peter Sarstedt, décédé le 8 janvier, aura été l'homme d'un seul hit, 'Where Do You Go To (My Lovely)?' de 1969, sans l'avoir jamais vue t'es tombé fou amoureux de sa Marie- Claire!
Le singer-songwriter de Croydon a pourtant sorti 15 albums pour une carrière de 50 ans.
Le dernier, ' Restless Heart', date de 2013 alors que Peter, malade, s'était retiré du show business trois ans plus tôt.
Le batteur Johnny Dick né au Pays de Galles mais de nationalité australienne est parti le 6 janvier, à l'âge de 73 ans.
Il avait tenu les baguettes chez Max Merritt, Billy Thorpe and the Aztecs, John Paul Young and The All Stars, Doug Parkinson In Focus, Fanny Adams ou The Wild Cherries.
Sylvester Potts rejoint les Contours en 1961, un an avant le succès international de ' Do you love me'.
Il restera avec le groupe de Detroit jusqu'en 1964 lorsque les Contours quittent Motown.
Berry Gordon engagent d'autres musiciens qui se produisent sous le même nom.
On retrouve Sylvester dans une nouvelle mouture dans les seventies , le groupe tourne en Europe où il est fort apprécié.
Alors que plusieurs membres originaux décèdent Sylvester continue l'aventure après avoir modifié l'identité de son groupe Upscale en Sylvester Potts and The Contours.
Son parcours s'est terminé le 6 janvier.
Lieven Huys guitariste chez Kadril depuis 2013 et auparavant membre de Dusty Miller, un bluegrass band, et du Barefoot Jazz Quartet, est décédé subitement ce 9 janvier.
Lieven était directeur de l'école Sint-Vincentius à Anzegem, lundi, il est victime d'un malaise pendant son speech de nouvel an et décède quelques instants plus tard.
L'école a publié un avis:
Het is met groot verdriet dat wij zo onverwacht afscheid moeten
nemen. We zijn Lieven Huys dankbaar voor alles wat hij voor ons heeft
betekend.
In naam van het volledige team van Sint-Vincentius Anzegem
Triste nouvelle en provenance d' Austin, le guitariste rockabilly/swing Tommy Allsup s'est éteint le 11 janvier.
Le gars avait joué avec Buddy Holly.
Après l'accident d'avion fatal, c'est lui qui dirige les fameux Crickets.
Plus tard Tommy joue avec les Ventures, Roy Orbison ou Bob Wills et ouvre un club à Dallas, le Tommy's Heads Up Saloon.
Buddy Greco, chanteur et pianiste de jazz, est décédé le 10 janvier.
Si 'The lady is a tramp' a été interprété par des centaines d'artistes, ils sont peu nombreux à avoir vendu des millions de copies de ce standard, Buddy Greco a réussi cet exploit.
Il débute à 16 ans chez Benny Goodman et le quitte à 20 ans pour aller chanter dans les boîtes de nuit, deux ans plus tard, bingo, ' The Lady is a Tramp' cartonne.
Durant sa longue carrière il aura enregistré une soixantaine d'albums, joué pour la reine Elizabeth II, eu son propre TV show, se sera marié 5 fois et sera incorporé dans le Las Vegas Entertainment Hall of Fame.
Chapeau bas!
jeudi 12 janvier 2017
mercredi 11 janvier 2017
Altrego (try-out) - Het Depot - Leuven - le 10 janvier 2017
Altrego (try-out) - Het Depot - Leuven - le 10 janvier 2017
Un concert annoncé en dernière minute au Foyer ( le bar du Depot): Altrego, la nouvelle identité de Jasper Erkens.
Le Diestois crée la sensation en 2008 en s'octroyant la seconde place ( plus publieksprijs) du Humo's Rock Rally, le ket affiche à peine 15 ans.
Il multiplie les concerts, se retrouve à l'affiche des grands festivals, collectionne les lauriers, sort quelques singles dont ' Waiting like a dog', n°1 in De Afrekening, puis un album 'The Brighter Story' avant de disparaître de la circulation.
Non, il ne s'est pas retiré dans un monastère mais a mis le cap sur Londres où il s'inscrit à la BRIT - School for performing arts, ils ne sont pas nombreux les petits Belges à être passés par là!
En 2013 Jasper refait surface sous l'identité d'Altrego, il sort un premier EP 5 titres.
"Groovy openbaring", publiait Indiestyle.
2017, un premier full-length est prêt, le concert de ce soir constitue un try-out.
La jeunesse louvaniste était au rendez-vous pour assister au show du voisin, âgé de 24 ans désormais. Comme JP et toi, Louvain est ressorti de la salle convaincu, Jasper a subi une métamorphose totale, les émois et la timidité adolescente ont fait place à un garçon qui sait ce qu'il veut, qui bouge sur scène et qui chante comme les meilleurs représentants de la blue-eyed-soul.
Autre changement notoire, Altrego est un band, un vrai, soudé, avec de sérieux musiciens venant de Flandre mais également des Pays-Bas.
Pas évident de retrouver l'identité de ces mercenaires, on suppose que la guitare est tenue ( de main de maître) par Robbi Meertens ( actif e. a. au sein de Orange Maplewood), les baguettes ont été refilées à Boy van Ooijen ( une batterie électronique et des éléments acoustiques),la fantastique Jaimie van Hek tient la basse et enfin, sans doute, on a vu et entendu Sander Notenbaert comme keyboard player.
' Money' rocke sec, la basse est tendue , les deux guitares, Jasper manie un jouet électrique, se complètent à merveille, le drummer maintient un tempo soutenu et les claviers ajoutent une touche electro à l'ensemble.
Excellente préface.
Le chanteur ramasse une acoustique et attaque le groovy ' Blue', ça remue à tes côtés.
' Time has been so kind to you' est enluminé de de quelques gimmmicks vocaux, le décor prend des coloris soul, la voix est parfaite pour ce genre d'exercice.
Pas vraiment moelleuse comme celle de Paul Young ou celle de Daryl Hall, mais elle a gagné en maturité, la période gentil folk n'est plus qu'un souvenir.
Il se démène, Jasper, et sue, il lui prend l'idée de s'éponger avec la pièce de tissu gisant près des pédales à effet.
Godv., dat is mijn jas, Jasper, réagit JP!
On lui apportera une serviette plus tard.
' They say' démarre en soul ballad avant d'exploser lors d'un second mouvement brûlant.
' Nocturnal' joue la carte indie rock avec des éléments electro plus présents, c'est le jeu super efficace de Jaimie qui attire l'attention.
La suivante date du EP précédent, elle se nomme ' Love is flawless' , ce funk suintant, porté par une wah wah sensuelle, déclenche l'enthousiasme.
'On my mind' nage dans les mêmes eaux, le groupe enchaîne sur ' Nothing could stop us' et pour justifier le libellé, le barbu se tape un saut périlleux pour atterrir à nos côtés et se déhancher face à une blonde pas difforme.
Vachement remuant ce morceau!
' Screenager' is onze single!
Le potentiel radiophonique est incontestable.
Voilà, Leuven, la dernière de la soirée, puis on prend la route vers l'Eurosonic, ' Repeat Routine' qui éveille en toi des images du groupe néerlandais Kane , dont plus personne n'a entendu parler depuis un petit temps.
Un try-out couronné de succès!
Un concert annoncé en dernière minute au Foyer ( le bar du Depot): Altrego, la nouvelle identité de Jasper Erkens.
Le Diestois crée la sensation en 2008 en s'octroyant la seconde place ( plus publieksprijs) du Humo's Rock Rally, le ket affiche à peine 15 ans.
Il multiplie les concerts, se retrouve à l'affiche des grands festivals, collectionne les lauriers, sort quelques singles dont ' Waiting like a dog', n°1 in De Afrekening, puis un album 'The Brighter Story' avant de disparaître de la circulation.
Non, il ne s'est pas retiré dans un monastère mais a mis le cap sur Londres où il s'inscrit à la BRIT - School for performing arts, ils ne sont pas nombreux les petits Belges à être passés par là!
En 2013 Jasper refait surface sous l'identité d'Altrego, il sort un premier EP 5 titres.
"Groovy openbaring", publiait Indiestyle.
2017, un premier full-length est prêt, le concert de ce soir constitue un try-out.
La jeunesse louvaniste était au rendez-vous pour assister au show du voisin, âgé de 24 ans désormais. Comme JP et toi, Louvain est ressorti de la salle convaincu, Jasper a subi une métamorphose totale, les émois et la timidité adolescente ont fait place à un garçon qui sait ce qu'il veut, qui bouge sur scène et qui chante comme les meilleurs représentants de la blue-eyed-soul.
Autre changement notoire, Altrego est un band, un vrai, soudé, avec de sérieux musiciens venant de Flandre mais également des Pays-Bas.
Pas évident de retrouver l'identité de ces mercenaires, on suppose que la guitare est tenue ( de main de maître) par Robbi Meertens ( actif e. a. au sein de Orange Maplewood), les baguettes ont été refilées à Boy van Ooijen ( une batterie électronique et des éléments acoustiques),la fantastique Jaimie van Hek tient la basse et enfin, sans doute, on a vu et entendu Sander Notenbaert comme keyboard player.
' Money' rocke sec, la basse est tendue , les deux guitares, Jasper manie un jouet électrique, se complètent à merveille, le drummer maintient un tempo soutenu et les claviers ajoutent une touche electro à l'ensemble.
Excellente préface.
Le chanteur ramasse une acoustique et attaque le groovy ' Blue', ça remue à tes côtés.
' Time has been so kind to you' est enluminé de de quelques gimmmicks vocaux, le décor prend des coloris soul, la voix est parfaite pour ce genre d'exercice.
Pas vraiment moelleuse comme celle de Paul Young ou celle de Daryl Hall, mais elle a gagné en maturité, la période gentil folk n'est plus qu'un souvenir.
Il se démène, Jasper, et sue, il lui prend l'idée de s'éponger avec la pièce de tissu gisant près des pédales à effet.
Godv., dat is mijn jas, Jasper, réagit JP!
On lui apportera une serviette plus tard.
' They say' démarre en soul ballad avant d'exploser lors d'un second mouvement brûlant.
' Nocturnal' joue la carte indie rock avec des éléments electro plus présents, c'est le jeu super efficace de Jaimie qui attire l'attention.
La suivante date du EP précédent, elle se nomme ' Love is flawless' , ce funk suintant, porté par une wah wah sensuelle, déclenche l'enthousiasme.
'On my mind' nage dans les mêmes eaux, le groupe enchaîne sur ' Nothing could stop us' et pour justifier le libellé, le barbu se tape un saut périlleux pour atterrir à nos côtés et se déhancher face à une blonde pas difforme.
Vachement remuant ce morceau!
' Screenager' is onze single!
Le potentiel radiophonique est incontestable.
Voilà, Leuven, la dernière de la soirée, puis on prend la route vers l'Eurosonic, ' Repeat Routine' qui éveille en toi des images du groupe néerlandais Kane , dont plus personne n'a entendu parler depuis un petit temps.
Un try-out couronné de succès!
mardi 10 janvier 2017
Album - Boxes de El Yunque.
Album - Boxes de El Yunque.
Boxes, le second full length CD de El Yunque sera vendu par le groupe à partir du 16 janvier.
Euh, El Yunque une forêt tropicale?
Non, un remake noise-rock de Aie aie aie aie aie aie Puerto Rico
Aie aie aie aie aie aie Puerto Rico... de Vaya Con Dios.
Chantal weet beter, envoie, Chantalleke:
El Yunque is een vierkoppige noise-rock band uit Limburg. Met twee drummers en twee gitaristen creëeren ze lange en tegendraadse lappen lawaai!
On te suit, en hebben die gasten namen?
Jules Jordens: electronic drums- vocals/ Kasper De Sutter: guitar/ Giel Cromphout: guitar, vocals et Mattias Jonniaux: acoustic drums.
Leur palmarès scénique tient la route: Autumn Falls en 2015, le Magasin 4, le VK, Kafee Zapoi, le Absolutely Free Festival de Genk ... le 4 février ils ouvrent pour Brutus à l'Ancienne Belgique.
Venons-en à 'Boxes'!
Tracklist:
Boxes, le second full length CD de El Yunque sera vendu par le groupe à partir du 16 janvier.
Euh, El Yunque une forêt tropicale?
Non, un remake noise-rock de Aie aie aie aie aie aie Puerto Rico
Aie aie aie aie aie aie Puerto Rico... de Vaya Con Dios.
Chantal weet beter, envoie, Chantalleke:
El Yunque is een vierkoppige noise-rock band uit Limburg. Met twee drummers en twee gitaristen creëeren ze lange en tegendraadse lappen lawaai!
On te suit, en hebben die gasten namen?
Jules Jordens: electronic drums- vocals/ Kasper De Sutter: guitar/ Giel Cromphout: guitar, vocals et Mattias Jonniaux: acoustic drums.
Leur palmarès scénique tient la route: Autumn Falls en 2015, le Magasin 4, le VK, Kafee Zapoi, le Absolutely Free Festival de Genk ... le 4 février ils ouvrent pour Brutus à l'Ancienne Belgique.
Venons-en à 'Boxes'!
Tracklist:
1.Scottie Pippen
2.Tired Of Dressing Like A Girl
3.Nafi
4.Deer
5.Cinder
6.Boxes
7.Michael Jordan
8.Dog Park
Un petit tour au United Center dans le Near West Side à Chicago, 'Scottie Pippen' a rechaussé ses Nike Air Pippen pour une démonstration de noise basketball musclée.
Double roulement de tambour, une guitare élastique, un blanc, puis un passage symphonique trompeur et retour des percussions tribales.
Ce bourgeonnement, relativement calme, fait soudain place à une poussée de violence lorsque survient un cri de désespoir rageur et itératif qui t'amène à suspecter une aliénation mentale sérieuse.
C'est quoi ces clameurs, questionne madame assoupie devant le petit écran?
Rien, mon chou, des fans de Sonic Youth et de Liars!
La seconde plage, 'Tired Of Dressing Like A Girl', se rapproche plus du concept chanson sans qu'on puisse rapprocher cette pièce lancinante et angoissante du créneau poprock.
Les confrères du Nord citent Swans ou Fugazi, c'est moins con que Ed Sheeran!
Avec ' Nafi' on réintègre la jungle sonore, hostile et rébarbative, après un peu plus d'une minute, tu parviens à quitter ce labyrinthe pour respirer un bol d'air pur.
Mince, tu l'as échappé belle!
Tu poursuis ta balade et croises un cervidé, 'Deer', que le vacarme récent a apeuré.
Allons-y mollo, et approchons-nous de la bête, les guitares se font aimables, le drumming discret, au bout de quelques minutes un grincement pas sympathique voit l'animal dresser les oreilles, il a compris qu'un drame se prépare, une voix faiblarde résonne, tu t'attends au pire, mais non, le film s'achève sans accrocs majeurs, les amateurs de scènes gore restent sur leur faim.
T'étais pas encore tout à fait remis après l'état de tension causé par une attente vaine, les joyeux limbourgeois en profitent pour amorcer ' Cinder', un genre de marche robotique pratiquée par une armée d'humanoïdes.
Tu voulais leur emboîter le pas , elle a ouvert la porte et a dit, ok, j'ai compris je téléphone au docteur.
Va plutôt me chercher une bière, t'as répondu!
El Yunque a enchaîné sur ' Boxes', un noise rock qui bizarrement démarre comme un morceau de Bowie époque Tin Machine, à moins que ce soit le hero se promenant autour des boîtes qui éveille en toi des images du Thin White Duke.
Une chose est certaine, ces guitares tronçonneuses font mal et te rappellent une séance de torture chez un dentiste que tu as rayé de tes contacts.
On se paye un retour sur un basket ground de la NBA pour une courte allocution de 'Michael Jordan' accompagnée par quelques coups de baguettes flamandes avant de terminer le voyage par 'Dog park' .
Les clébards folâtraient peinards, on entendait un vague bruit de fond, sinon le parc semblait paisible, t'avises un marchand de crème glacée, un cornet, deux boules vanille s v p, t'allais apposer la langue sur celle du dessus, un coup hargneux sur un tom et vlan la glace atterrit sur les beaux mocassins offerts pour ton anniversaire, dedju, salopard!
Là-dessus se greffe une guitare aussi mélodique que le son d'une coupe de bois généré par une scierie ne répondant pas aux normes d'isolation acoustique.
Pour couronner le tout, le quatuor a invité une clarinette free jazz maniée par un certain Michiel De Naegel qui porte bien son nom, ce clou t'érafle le cerveau.
A la fin de son réquisitoire, les autres, ayant embrigadé Maarten Meukens, un contrebassiste aussi malade qu'eux, se prennent pour les sept nains et se dirigent vers la forêt en chantant un hymne guilleret et dangereusement obsédant.
Le final cacophonique a rebuté Blanche Neige, elle s'est tirée de leur cabane, un avis de recherche a été lancé!
Le générique de fin défile!
Bref, si tu es amateur de Beyonce, de Radio Nostalgie, de John Terra ou de Mike Brant, tu passes ton chemin, mais si le rock expérimental, le non-conformisme, l'énergie brute et l'authenticité t'attirent, on te conseille El Yunque!
Un petit tour au United Center dans le Near West Side à Chicago, 'Scottie Pippen' a rechaussé ses Nike Air Pippen pour une démonstration de noise basketball musclée.
Double roulement de tambour, une guitare élastique, un blanc, puis un passage symphonique trompeur et retour des percussions tribales.
Ce bourgeonnement, relativement calme, fait soudain place à une poussée de violence lorsque survient un cri de désespoir rageur et itératif qui t'amène à suspecter une aliénation mentale sérieuse.
C'est quoi ces clameurs, questionne madame assoupie devant le petit écran?
Rien, mon chou, des fans de Sonic Youth et de Liars!
La seconde plage, 'Tired Of Dressing Like A Girl', se rapproche plus du concept chanson sans qu'on puisse rapprocher cette pièce lancinante et angoissante du créneau poprock.
Les confrères du Nord citent Swans ou Fugazi, c'est moins con que Ed Sheeran!
Avec ' Nafi' on réintègre la jungle sonore, hostile et rébarbative, après un peu plus d'une minute, tu parviens à quitter ce labyrinthe pour respirer un bol d'air pur.
Mince, tu l'as échappé belle!
Tu poursuis ta balade et croises un cervidé, 'Deer', que le vacarme récent a apeuré.
Allons-y mollo, et approchons-nous de la bête, les guitares se font aimables, le drumming discret, au bout de quelques minutes un grincement pas sympathique voit l'animal dresser les oreilles, il a compris qu'un drame se prépare, une voix faiblarde résonne, tu t'attends au pire, mais non, le film s'achève sans accrocs majeurs, les amateurs de scènes gore restent sur leur faim.
T'étais pas encore tout à fait remis après l'état de tension causé par une attente vaine, les joyeux limbourgeois en profitent pour amorcer ' Cinder', un genre de marche robotique pratiquée par une armée d'humanoïdes.
Tu voulais leur emboîter le pas , elle a ouvert la porte et a dit, ok, j'ai compris je téléphone au docteur.
Va plutôt me chercher une bière, t'as répondu!
El Yunque a enchaîné sur ' Boxes', un noise rock qui bizarrement démarre comme un morceau de Bowie époque Tin Machine, à moins que ce soit le hero se promenant autour des boîtes qui éveille en toi des images du Thin White Duke.
Une chose est certaine, ces guitares tronçonneuses font mal et te rappellent une séance de torture chez un dentiste que tu as rayé de tes contacts.
On se paye un retour sur un basket ground de la NBA pour une courte allocution de 'Michael Jordan' accompagnée par quelques coups de baguettes flamandes avant de terminer le voyage par 'Dog park' .
Les clébards folâtraient peinards, on entendait un vague bruit de fond, sinon le parc semblait paisible, t'avises un marchand de crème glacée, un cornet, deux boules vanille s v p, t'allais apposer la langue sur celle du dessus, un coup hargneux sur un tom et vlan la glace atterrit sur les beaux mocassins offerts pour ton anniversaire, dedju, salopard!
Là-dessus se greffe une guitare aussi mélodique que le son d'une coupe de bois généré par une scierie ne répondant pas aux normes d'isolation acoustique.
Pour couronner le tout, le quatuor a invité une clarinette free jazz maniée par un certain Michiel De Naegel qui porte bien son nom, ce clou t'érafle le cerveau.
A la fin de son réquisitoire, les autres, ayant embrigadé Maarten Meukens, un contrebassiste aussi malade qu'eux, se prennent pour les sept nains et se dirigent vers la forêt en chantant un hymne guilleret et dangereusement obsédant.
Le final cacophonique a rebuté Blanche Neige, elle s'est tirée de leur cabane, un avis de recherche a été lancé!
Le générique de fin défile!
Bref, si tu es amateur de Beyonce, de Radio Nostalgie, de John Terra ou de Mike Brant, tu passes ton chemin, mais si le rock expérimental, le non-conformisme, l'énergie brute et l'authenticité t'attirent, on te conseille El Yunque!
dimanche 8 janvier 2017
Qotob Trio au Bar Eliza - Koekelberg, le 8 janvier 2017
Qotob Trio au Bar Eliza - Koekelberg, le 8 janvier 2017
Adieu verglas, mais le brouillard persiste.
Soirée du samedi annulée, donc un concert le dimanche!
Le Bar Eliza, une initiative des Gemeenschapscentra De Zeyp et De Platoo, de Zinnema et de Beeldenstorm, s'était invité dans le parc Elizabeth face à la basilique de Koekelberg tout l'été dernier, il revient pour une formule hivernale.
Depuis vendredi, le tout Bruxelles cosmopolite s'y donne rendez-vous pour déguster des boissons revigorantes ( chaudes ou froides), des mets exotiques et des soupes qui ne mettent pas à mal les maigres économies que tu as pu réaliser. Pour dérider les gosses: des ateliers divers, des magiciens, clowns, funambules etc , et pour les grands: de la musique, du théâtre, des performances et des deejays.
Le concert du Qotob Trio, à 16h ce dimanche a retenu ton attention.
A 15:50', le chalet et la tente sont sérieusement peuplés tandis que Bassel Abou Fakher ( violoncelle), Jean-Baptiste Delneuville (piano) et Piet Maris ( accordéon) achèvent leur mise au point .
Tu titilles à la lecture des noms: Pietje et son accordéon, pour toi c'est Jaune Toujours, natuurlijk!
Oui, mais également Mec Yek, Ik en den Theo, un passage chez les Whodads ou Think of One, cet exilé à Bruxelles dirige le collectif vert et multiculturel Choux de Bruxelles qui doit d'ailleurs sortir le premier album du trio, au printemps.
Et Jean-Baptiste?
It was Jean Baptiste
Walking to me with the Maker?
Non, Daniel, Jean-Baptiste a débuté en maltraitant l'orgue de l'église paroissiale, il joue du bugle, de la trompette et du piano, fait partie du Bernard Orchestar, s'est invité sur un enregistrement de l'Orchestre International du Vetex et s'acoquine souvent avec l'Antwerp Gipsy-Ska Orkestra, il peut aussi bien te jouer des pièces sacrées que du ska, du klezmer ou du Duke Ellington.
Bassel Abou Fakher, le violoncelliste syrien installé à Bruxelles, est l'instigateur du projet et le compositeur des morceaux interprétés cet après-midi.
Il a créé le Qotob Project à Damas. Il explique Qotob Project does not have a fixed line-up. It's all about collaborating with new musicians who mix their own traditional music influences or their style with Qotob's Oriental and Sufism-inspired music.
Avec ses copains belges, il s'est produit tout récemment au Bozar pour le Human Rights day et fait également partie du projet Refugees for Refugees dont vous pouvez vous procurer l'album, réalisé par Muziekpublique, au Théâtre Molière, siège de l'ASBL.
Oui, Mehdi?
Bassel Abou s'est produit avec Indigo Mango and The Kameleons à la Machine il y a une dizaine de jours.
Merci, Mehdi!
Piet saisit le micro, het eerste stuk heet 'Yara', et en français la même chose.
Yara débute par une longue amorce, classique, au piano, l'accordéon embraye ensuite le violoncelle se fond dans la mélodie mélancolique et mystique, Bassel se dit être influencé par un soufisme prônant respect et tolérance.
Subitement, sans crier gare, le trio amorce un mouvement vif qui ne durera que le temps d'un éclair, bien vite la notion de vague à l'âme réapparaît.
Tu as failli téléphoner à Françoise Sagan, le concert aurait pu l'inspirer , mais il semblerait qu'elle n'ait pas emportéde GSM dans le cimetière de Seuzac.
Les aquarellistes utilisent la même palette pour le tableau suivant, sur fond tango, ils brodent habilement passant du mode vivace à l'allegretto puis à l'adagio pour terminer par quelques vocalises ovines.
' Happy Derrick' murmure P M dans son micro, on t'écrit ce qu'on a compris mais, l'âge aidant, on ne peut affirmer que la troisième tirade portera ce nom sur l'album ' Entity'.
Ce rondo fascinant se termine de façon abrupte tandis que le public applaudit, Jean-Baptiste y ajoute un post-scriptum limpide au piano.
'La pièce lente et filmique, ' Demonstration', favorise l'évasion, non pas fiscale, la plage te permet de rêver à une oase de paix où, les pieds dans l'eau, tu contemples un petit nuage blanc échappé de la toile 'L'embellie' imaginée par René Magritte.
Quelques vagues soubresauts évitent tout assoupissement passager et au moment où les paupières de ta voisine, Céline, s'affaissaient, le trio nous balance un final acrobatique et énervé.
' Coin' ( prononcé à l'anglaise), le mouvement lyrique est soudain entaché par de furieux cris d'hyène proférés par une gamine de cinq ans, assise sur le podium.
Les musiciens sourient et terminent cette composition sereine dont le piano évoque le concerto d'Aranjuez.
Immanquablement, ton cerveau t'envoie le texte du beau Richard ... Et sur ce mur lorsque le soir descend, on croirait voir des taches de sang. Ce ne sont que des roses.....
La dernière, agitée tel un torrent de montagne gorgé d'eau depuis la fonte des glaces, ' Resistors', mixe orientalisme, jazz et fond klezmer.
Il est 17h, il te faut regagner ton chez toi en affrontant Nacht und Nebel sans beats of love!
Adieu verglas, mais le brouillard persiste.
Soirée du samedi annulée, donc un concert le dimanche!
Le Bar Eliza, une initiative des Gemeenschapscentra De Zeyp et De Platoo, de Zinnema et de Beeldenstorm, s'était invité dans le parc Elizabeth face à la basilique de Koekelberg tout l'été dernier, il revient pour une formule hivernale.
Depuis vendredi, le tout Bruxelles cosmopolite s'y donne rendez-vous pour déguster des boissons revigorantes ( chaudes ou froides), des mets exotiques et des soupes qui ne mettent pas à mal les maigres économies que tu as pu réaliser. Pour dérider les gosses: des ateliers divers, des magiciens, clowns, funambules etc , et pour les grands: de la musique, du théâtre, des performances et des deejays.
Le concert du Qotob Trio, à 16h ce dimanche a retenu ton attention.
A 15:50', le chalet et la tente sont sérieusement peuplés tandis que Bassel Abou Fakher ( violoncelle), Jean-Baptiste Delneuville (piano) et Piet Maris ( accordéon) achèvent leur mise au point .
Tu titilles à la lecture des noms: Pietje et son accordéon, pour toi c'est Jaune Toujours, natuurlijk!
Oui, mais également Mec Yek, Ik en den Theo, un passage chez les Whodads ou Think of One, cet exilé à Bruxelles dirige le collectif vert et multiculturel Choux de Bruxelles qui doit d'ailleurs sortir le premier album du trio, au printemps.
Et Jean-Baptiste?
It was Jean Baptiste
Walking to me with the Maker?
Non, Daniel, Jean-Baptiste a débuté en maltraitant l'orgue de l'église paroissiale, il joue du bugle, de la trompette et du piano, fait partie du Bernard Orchestar, s'est invité sur un enregistrement de l'Orchestre International du Vetex et s'acoquine souvent avec l'Antwerp Gipsy-Ska Orkestra, il peut aussi bien te jouer des pièces sacrées que du ska, du klezmer ou du Duke Ellington.
Bassel Abou Fakher, le violoncelliste syrien installé à Bruxelles, est l'instigateur du projet et le compositeur des morceaux interprétés cet après-midi.
Il a créé le Qotob Project à Damas. Il explique Qotob Project does not have a fixed line-up. It's all about collaborating with new musicians who mix their own traditional music influences or their style with Qotob's Oriental and Sufism-inspired music.
Avec ses copains belges, il s'est produit tout récemment au Bozar pour le Human Rights day et fait également partie du projet Refugees for Refugees dont vous pouvez vous procurer l'album, réalisé par Muziekpublique, au Théâtre Molière, siège de l'ASBL.
Oui, Mehdi?
Bassel Abou s'est produit avec Indigo Mango and The Kameleons à la Machine il y a une dizaine de jours.
Merci, Mehdi!
Piet saisit le micro, het eerste stuk heet 'Yara', et en français la même chose.
Yara débute par une longue amorce, classique, au piano, l'accordéon embraye ensuite le violoncelle se fond dans la mélodie mélancolique et mystique, Bassel se dit être influencé par un soufisme prônant respect et tolérance.
Subitement, sans crier gare, le trio amorce un mouvement vif qui ne durera que le temps d'un éclair, bien vite la notion de vague à l'âme réapparaît.
Tu as failli téléphoner à Françoise Sagan, le concert aurait pu l'inspirer , mais il semblerait qu'elle n'ait pas emportéde GSM dans le cimetière de Seuzac.
Les aquarellistes utilisent la même palette pour le tableau suivant, sur fond tango, ils brodent habilement passant du mode vivace à l'allegretto puis à l'adagio pour terminer par quelques vocalises ovines.
' Happy Derrick' murmure P M dans son micro, on t'écrit ce qu'on a compris mais, l'âge aidant, on ne peut affirmer que la troisième tirade portera ce nom sur l'album ' Entity'.
Ce rondo fascinant se termine de façon abrupte tandis que le public applaudit, Jean-Baptiste y ajoute un post-scriptum limpide au piano.
'La pièce lente et filmique, ' Demonstration', favorise l'évasion, non pas fiscale, la plage te permet de rêver à une oase de paix où, les pieds dans l'eau, tu contemples un petit nuage blanc échappé de la toile 'L'embellie' imaginée par René Magritte.
Quelques vagues soubresauts évitent tout assoupissement passager et au moment où les paupières de ta voisine, Céline, s'affaissaient, le trio nous balance un final acrobatique et énervé.
' Coin' ( prononcé à l'anglaise), le mouvement lyrique est soudain entaché par de furieux cris d'hyène proférés par une gamine de cinq ans, assise sur le podium.
Les musiciens sourient et terminent cette composition sereine dont le piano évoque le concerto d'Aranjuez.
Immanquablement, ton cerveau t'envoie le texte du beau Richard ... Et sur ce mur lorsque le soir descend, on croirait voir des taches de sang. Ce ne sont que des roses.....
La dernière, agitée tel un torrent de montagne gorgé d'eau depuis la fonte des glaces, ' Resistors', mixe orientalisme, jazz et fond klezmer.
Il est 17h, il te faut regagner ton chez toi en affrontant Nacht und Nebel sans beats of love!
samedi 7 janvier 2017
Bimbo Delice at Balades Sonores Brussels - Bruxelles, le 6 janvier 2017
Bimbo Delice at Balades Sonores Brussels - Bruxelles, le 6 janvier 2017
Depuis l'automne dernier, Balades Sonores, disquaire indépendant parisien , vendeur de fringues et de créations visuelles, a ouvert une succursale bruxelloise, juste en face du Botanique.
Le 173 rue Royale avait déjà été squatté par des braves gens organisant des concerts ( Khediv, ça s'appelait) , on y a connu un marchand d’objets des années 50 à 70, une librairie, etc... tu as toujours cru que le vieux bâtiment allait être rasé pour faire place à des bureaux ou à un parking, mais non, Balades Sonores a réussi à signer un bail de courte durée et espère vendre ses vinyles aux visiteurs du Bota.
Les responsables organisent également des showcases, ce soir l'invité se nomme Bimbo Délice.
Une annonce fallacieuse 'instore show à 19h ' te voit pénétrer dans une boutique/igloo vide.
Le vendeur sourit et indique que le concert devrait débuter vers 20:15'.
Pourquoi annoncer 19h, mon brave?
Une réponse peu satisfaisante...Les gens arrivent toujours en retard...
Cette pratique débile t'a toujours brisé les billes, si le plat du jour prévoit du cabillaud à l'Ostendaise faut pas te refiler des rognons, bordel!
Le bar du Bota est fermé, il te reste le SmoodS, le restaurant-bar du Bloom Hotel, si tu as 5€, tu peux te payer une Leffe et te nourrir de cacahuètes!
Vers 20h, la glacière se remplit notablement, un public plus nombreux que pour certains concerts du Witloof, tu salues quelques connaissances emmitouflées et acceptes une Zinnebier proposée par Saint-Simon.
La Bimbo barbue et le Délice, sans raybans, pour l'occasion, prennent place au fond du bazar, tous deux armés d'une guitare, à leurs pieds une panoplie de pédales car la balade sonore s'appuie sur des samples.
En octobre dernier, Bimbo François Lambot ( ex-The Archbishops, c'était du rock, madame) et l' Ecossais Ted Clark ( The Big Hat Band, The Tellers, Nicolas Michaux...) se produisaient à l' Atelier 210 à l'occasion de la release party de leur premier EP 4 titres, ce soir, la playlist prévoit onze ritournelles.
' Overlove' ouvre sur coulis de synthés aux sonorités désuètes, des flashes de Gainsbourg s'essayant à la musique électronique te traversent l'esprit.
Sinon les trucs cheap à la Jeanne Mas ou Desireless refont également surface, un bel exemple de synthpop espiègle et racoleuse.
Bonsoir, nous sommes Bimbo Délice, ils expédient ' Pretending' une romance truffe au chocolat sur fond de musique foraine, suivie par ' Dubby' à la tournure identique, mais psalmodiée en français.
Total kitsch to soothe your souls!
Avec son profil de pâtre grec et son petit bonnet de montagnard, François a la dégaine d'un chanteur d'indie folk ( Bon Iver , Iron and Wine, Ray LaMontagne, etc... ) mais non, il décide de façonner une pop fluo délicieusement rétro, l'exotique ' Africo' en est un nouvel exemple.
Si en 1981 tu ne jurais que par Depeche Mode, tu risques de craquer!
La playlist mentionne ' Zouky' puis ' Air', s'agissait-il d'une cover du groupe de Nicolas Godin, pas reconnue en tout cas, mais le refrain... love is all around... n'avait rien à voir avec le morceau des Troggs repris avec succès par Wet Wet Wet.
Une belle tranche de French touch/disco cathédrale, néanmoins!
Les bandes s'enfilent, les guitares tricotent, Bimbo chante, Edgar chantonne, le peuple se divertit à l'écoute de ' Special', ' Marimba', du hit irrésistible ' Tropico' qui nous rappelle la glorieuse époque de Niagara ' L'amour à la plage', du bilingue ' Driving high' et de la dernière sucrerie, ' 25', un âge où on n'a aucune envie d'être pris au piège de la relation sérieuse.
Une dernière bière artisanale avant de quitter Bimboland et d'affronter la météo hivernale. En discutant avec les copains, une conclusion s'est dessinée: un set sympa mais guère plus profond qu'un roman de gare.
Au Bonnefooi le 11 janvier!
Depuis l'automne dernier, Balades Sonores, disquaire indépendant parisien , vendeur de fringues et de créations visuelles, a ouvert une succursale bruxelloise, juste en face du Botanique.
Le 173 rue Royale avait déjà été squatté par des braves gens organisant des concerts ( Khediv, ça s'appelait) , on y a connu un marchand d’objets des années 50 à 70, une librairie, etc... tu as toujours cru que le vieux bâtiment allait être rasé pour faire place à des bureaux ou à un parking, mais non, Balades Sonores a réussi à signer un bail de courte durée et espère vendre ses vinyles aux visiteurs du Bota.
Les responsables organisent également des showcases, ce soir l'invité se nomme Bimbo Délice.
Une annonce fallacieuse 'instore show à 19h ' te voit pénétrer dans une boutique/igloo vide.
Le vendeur sourit et indique que le concert devrait débuter vers 20:15'.
Pourquoi annoncer 19h, mon brave?
Une réponse peu satisfaisante...Les gens arrivent toujours en retard...
Cette pratique débile t'a toujours brisé les billes, si le plat du jour prévoit du cabillaud à l'Ostendaise faut pas te refiler des rognons, bordel!
Le bar du Bota est fermé, il te reste le SmoodS, le restaurant-bar du Bloom Hotel, si tu as 5€, tu peux te payer une Leffe et te nourrir de cacahuètes!
Vers 20h, la glacière se remplit notablement, un public plus nombreux que pour certains concerts du Witloof, tu salues quelques connaissances emmitouflées et acceptes une Zinnebier proposée par Saint-Simon.
La Bimbo barbue et le Délice, sans raybans, pour l'occasion, prennent place au fond du bazar, tous deux armés d'une guitare, à leurs pieds une panoplie de pédales car la balade sonore s'appuie sur des samples.
En octobre dernier, Bimbo François Lambot ( ex-The Archbishops, c'était du rock, madame) et l' Ecossais Ted Clark ( The Big Hat Band, The Tellers, Nicolas Michaux...) se produisaient à l' Atelier 210 à l'occasion de la release party de leur premier EP 4 titres, ce soir, la playlist prévoit onze ritournelles.
' Overlove' ouvre sur coulis de synthés aux sonorités désuètes, des flashes de Gainsbourg s'essayant à la musique électronique te traversent l'esprit.
Sinon les trucs cheap à la Jeanne Mas ou Desireless refont également surface, un bel exemple de synthpop espiègle et racoleuse.
Bonsoir, nous sommes Bimbo Délice, ils expédient ' Pretending' une romance truffe au chocolat sur fond de musique foraine, suivie par ' Dubby' à la tournure identique, mais psalmodiée en français.
Total kitsch to soothe your souls!
Avec son profil de pâtre grec et son petit bonnet de montagnard, François a la dégaine d'un chanteur d'indie folk ( Bon Iver , Iron and Wine, Ray LaMontagne, etc... ) mais non, il décide de façonner une pop fluo délicieusement rétro, l'exotique ' Africo' en est un nouvel exemple.
Si en 1981 tu ne jurais que par Depeche Mode, tu risques de craquer!
La playlist mentionne ' Zouky' puis ' Air', s'agissait-il d'une cover du groupe de Nicolas Godin, pas reconnue en tout cas, mais le refrain... love is all around... n'avait rien à voir avec le morceau des Troggs repris avec succès par Wet Wet Wet.
Une belle tranche de French touch/disco cathédrale, néanmoins!
Les bandes s'enfilent, les guitares tricotent, Bimbo chante, Edgar chantonne, le peuple se divertit à l'écoute de ' Special', ' Marimba', du hit irrésistible ' Tropico' qui nous rappelle la glorieuse époque de Niagara ' L'amour à la plage', du bilingue ' Driving high' et de la dernière sucrerie, ' 25', un âge où on n'a aucune envie d'être pris au piège de la relation sérieuse.
Une dernière bière artisanale avant de quitter Bimboland et d'affronter la météo hivernale. En discutant avec les copains, une conclusion s'est dessinée: un set sympa mais guère plus profond qu'un roman de gare.
Au Bonnefooi le 11 janvier!
vendredi 6 janvier 2017
Le blues néerlandais a perdu Mariëlla Tirotto
Mariëlla Tirotto a perdu son combat contre un cancer du poumon, elle est décédée le 4 janvier.
Malgré la maladie, Mariëlla continuait à se produire sur scène, elle avait encore deux concerts prévus à son agenda, à Groesbeek et Borger.
La jolie chanteuse qui avait remporté le Dutch National Blues Award en 2010 se produisait fréquemment chez nous, ainsi c'est en 2009 que tu fais sa connaissance alors qu'elle était à l'affiche du Machels Blues Festival avec son groupe The Blues Federation dans lequel jouait son mari, Heins, aujourd'hui inconsolable.
Mariëlla et son band nous laissent trois CD's et d'excellents souvenirs.
Heins Greten communique: De uitvaart van Mariëlla zal plaatsvinden in besloten kring op woensdag 11 januari 2017.
Un autre décès est à déplorer dans l'univers blues/soul, le guitariste suédois Sven Zetterberg ( 64 ans) nous a quittés en décembre.
Sven a joué au sein des bands suivants: Telge Blues, Blues Rockers, Blue Fire, Four Roosters et Chicago Express.
Plus récemment il se consacrait au Sven Zetterberg Blues Band et au Sven Z Trio
Malgré la maladie, Mariëlla continuait à se produire sur scène, elle avait encore deux concerts prévus à son agenda, à Groesbeek et Borger.
La jolie chanteuse qui avait remporté le Dutch National Blues Award en 2010 se produisait fréquemment chez nous, ainsi c'est en 2009 que tu fais sa connaissance alors qu'elle était à l'affiche du Machels Blues Festival avec son groupe The Blues Federation dans lequel jouait son mari, Heins, aujourd'hui inconsolable.
Mariëlla et son band nous laissent trois CD's et d'excellents souvenirs.
Heins Greten communique: De uitvaart van Mariëlla zal plaatsvinden in besloten kring op woensdag 11 januari 2017.
Un autre décès est à déplorer dans l'univers blues/soul, le guitariste suédois Sven Zetterberg ( 64 ans) nous a quittés en décembre.
Sven a joué au sein des bands suivants: Telge Blues, Blues Rockers, Blue Fire, Four Roosters et Chicago Express.
Plus récemment il se consacrait au Sven Zetterberg Blues Band et au Sven Z Trio
jeudi 5 janvier 2017
Pauwel De Meyer au Bonnefooi - Bruxelles, le 4 janvier 2017
Pauwel De Meyer au Bonnefooi - Bruxelles, le 4 janvier 2017
Le jour de saint-Odilon, souvent n'amène rien de bon.
Effectivement, t'as perdu une chaussette!
T'en piques une ( trop petite) à madame et tu files vers un centre ville déserté, pour assister au concert de Pauwel De Meyer au Bonnefooi.
Que disent les astres: Pauwel ( forme flamande de Paul) est un homme séduisant, au charme discret, non dépourvu d'une certaine aura de mystère. Il cherche à plaire et à être dans les grâces d'autrui et cela peut se traduire tant par le souci de son apparence raffinée que par un besoin de séduire.
T'as essayé Bart pour rire: Il serait bon de développer chez lui le sens du partage, car il tend à être égocentrique et capricieux. ... avant de commander une bière .
Désolé BIERE n'est pas référencé dans notre base..
Vers 21:15, ils sont quatre à se coincer près de la vitrine: Pauwel De Meyer ( chant, acoustique) - le vétéran Klaas Borms ( The Paranoiacs, Suburb Songs, Southfork, Comrad Conrad, Monster Youth, Orgasmaddix et autres bands du pays de Waas) aux drums - Anton De Boes ( Coyote Melon, Nicely Dressed...) à la basse et Koen De Gendt , spécialiste des échappées fleuves, à la lead guitar ( Monster Youth, Doylu, Charlies Jones ' Big Band...).
Pauwel ( Monster Youth, too) a sorti un troisième album solo ( Having Fun) dans le courant de l'automne 2016.
Il a eu l'occasion d'assurer l'avant-programme de plusieurs concerts du Maurits Pauwels Groep ( Mauro Pawlowski’s Nederlandstalig project).
Entrée en matière joyeuse avec l' americana poppy ' Shana-na' , une plage invitant au farniente au soleil, alors qu' à Bruxelles le thermomètre indique 2°.
'Eiaha Ohipa', tu nous éclaires, Gauguin.
Ne pas travailler!
Excellent programme, Paul, vais me balader avec Virginie!
La plage est plus démonstrative, on a apprécié la digression instrumentale.
Que certains citent My Morning Jacket est loin d'être aberrant, pour rester dans le rayon indie/ lo fi, on ajoutera Midlake.
Le timbre de Pauwel se rapproche d'ailleurs de celui de Tim Smith qui a quitté les Texans en 2012.
Le doux ' Lonely Boys' fait à peine 66", Koen te pique ton verre, vide heureusement, pour aller le frotter contre ses cordes, tandis que Klaas secoue un duo de shakers avec délicatesse.
Après cet alt.country concis et harmonieux les gars de Sint-Niklaas attaquent ' 99' pour lequel Pauwel délaisse son acoustique et tapote un mini- Korg.
La lenteur est de mise!
Le single ' Here again' nous prouve que le gars a bien écouté Velvet Underground et que les harmonies des Beach Boys restent un point de référence essentiel.
L'intro du plus ancien ' Life's too short' ( attribué à Monster Youth) nous rappelle certains titres de Roy Orbison, puis vient un fond surf pour finir sur une pointe de psychédélisme.
' Easy' sera une des pièces maîtresses du set, ce titre psychédélique ( encore), imparable , doit plaire aux fans de Jacco Gardner et des plus anciens qui ne jurent que par les Byrds.
' Prins Albertstraat' aurait pu se trouver sur un album de Dry Livers, Peter Arnout a toujours été fan de Neil Young.
En voiture!
T'as une caisse?
Celle de maman, ' Mom's car'.
Un titre plus rock et puis comme il s'agit d'automobiles, on avance le juteux ' Driver's seat' de Sniff 'n the Tears.
C'est déjà la dernière, ' Nothing to prove', un ultime downtempo bucolique.
2017 a démarré sous de bons augures, merci Pauwel De Meyer!
Le jour de saint-Odilon, souvent n'amène rien de bon.
Effectivement, t'as perdu une chaussette!
T'en piques une ( trop petite) à madame et tu files vers un centre ville déserté, pour assister au concert de Pauwel De Meyer au Bonnefooi.
Que disent les astres: Pauwel ( forme flamande de Paul) est un homme séduisant, au charme discret, non dépourvu d'une certaine aura de mystère. Il cherche à plaire et à être dans les grâces d'autrui et cela peut se traduire tant par le souci de son apparence raffinée que par un besoin de séduire.
T'as essayé Bart pour rire: Il serait bon de développer chez lui le sens du partage, car il tend à être égocentrique et capricieux. ... avant de commander une bière .
Désolé BIERE n'est pas référencé dans notre base..
Vers 21:15, ils sont quatre à se coincer près de la vitrine: Pauwel De Meyer ( chant, acoustique) - le vétéran Klaas Borms ( The Paranoiacs, Suburb Songs, Southfork, Comrad Conrad, Monster Youth, Orgasmaddix et autres bands du pays de Waas) aux drums - Anton De Boes ( Coyote Melon, Nicely Dressed...) à la basse et Koen De Gendt , spécialiste des échappées fleuves, à la lead guitar ( Monster Youth, Doylu, Charlies Jones ' Big Band...).
Pauwel ( Monster Youth, too) a sorti un troisième album solo ( Having Fun) dans le courant de l'automne 2016.
Il a eu l'occasion d'assurer l'avant-programme de plusieurs concerts du Maurits Pauwels Groep ( Mauro Pawlowski’s Nederlandstalig project).
Entrée en matière joyeuse avec l' americana poppy ' Shana-na' , une plage invitant au farniente au soleil, alors qu' à Bruxelles le thermomètre indique 2°.
'Eiaha Ohipa', tu nous éclaires, Gauguin.
Ne pas travailler!
Excellent programme, Paul, vais me balader avec Virginie!
La plage est plus démonstrative, on a apprécié la digression instrumentale.
Que certains citent My Morning Jacket est loin d'être aberrant, pour rester dans le rayon indie/ lo fi, on ajoutera Midlake.
Le timbre de Pauwel se rapproche d'ailleurs de celui de Tim Smith qui a quitté les Texans en 2012.
Le doux ' Lonely Boys' fait à peine 66", Koen te pique ton verre, vide heureusement, pour aller le frotter contre ses cordes, tandis que Klaas secoue un duo de shakers avec délicatesse.
Après cet alt.country concis et harmonieux les gars de Sint-Niklaas attaquent ' 99' pour lequel Pauwel délaisse son acoustique et tapote un mini- Korg.
La lenteur est de mise!
Le single ' Here again' nous prouve que le gars a bien écouté Velvet Underground et que les harmonies des Beach Boys restent un point de référence essentiel.
L'intro du plus ancien ' Life's too short' ( attribué à Monster Youth) nous rappelle certains titres de Roy Orbison, puis vient un fond surf pour finir sur une pointe de psychédélisme.
' Easy' sera une des pièces maîtresses du set, ce titre psychédélique ( encore), imparable , doit plaire aux fans de Jacco Gardner et des plus anciens qui ne jurent que par les Byrds.
' Prins Albertstraat' aurait pu se trouver sur un album de Dry Livers, Peter Arnout a toujours été fan de Neil Young.
En voiture!
T'as une caisse?
Celle de maman, ' Mom's car'.
Un titre plus rock et puis comme il s'agit d'automobiles, on avance le juteux ' Driver's seat' de Sniff 'n the Tears.
C'est déjà la dernière, ' Nothing to prove', un ultime downtempo bucolique.
2017 a démarré sous de bons augures, merci Pauwel De Meyer!
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